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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Précarité et pauvreté - une bombe à retardement ? L'exacte analyse d'Alain de Benoist

     

    Par Alain de Benoist

    C'est une analyse intéressante et utile - il est bon d'avoir les chiffres cités à l'esprit - que donne ici Alain de Benoist, au fil de cet entretien pour Boulevard Voltaire [9.10]. Intéressant et utile comme ceux qu'il y publie à intervalles réguliers depuis quelques années. Ainsi donc ce que nous appelons le Système* - La République mais pas seulement - produit une classe de plus en plus nombreuse de pauvres et instille une proportion de plus en plus forte de précarité au sein du peuple français tout entier, tout en accroissant les inégalités dans des proportions sans précédent. Drôle de régime, tout de même, que celui-ci qui s'est fondé sur des principes d'égalité et de fraternité et finit par prolétariser son peuple. Comme dirait Houellebecq : « Les Rois n'auraient pas fait ça ».  LFAR  

     

    860285488.2.jpgUn mot chasse l’autre : on évoque désormais la précarité plutôt que la pauvreté. Les deux mots désignent-ils la même chose ?

    La pauvreté touche une fraction de la population, la précarité tend à devenir un statut général. On compte, en France, officiellement 8,6 millions de pauvres, le seuil de pauvreté correspondant à 60 % du salaire médian (à ne pas confondre avec le salaire moyen), soit environ 1.000 euros par mois. Les chômeurs ne sont pas les seuls concernés. S’y ajoutent les bénéficiaires du RSA (deux millions de personnes qui perçoivent moins de 500 euros par mois), des retraités (plus d’un million de personnes) et même certains salariés (les « travailleurs pauvres », près de deux millions de personnes), car avoir un emploi ne protège plus automatiquement de la pauvreté. On compte aussi 3,8 millions de mal-logés et 3,9 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire.

    L’inquiétant est que la situation s’aggrave. À l’époque des Trente Glorieuses, la classe moyenne s’étendait constamment parce que les enfants parvenaient, en général, à obtenir des emplois meilleurs et mieux payés que ceux de leurs parents. C’est le contraire qui se produit aujourd’hui. Le chômage structurel entraîne une baisse ou une stagnation des salaires, nombre d’enfants vivent moins bien que leurs parents et la classe moyenne n’a d’autre ressource que de s’endetter pour maintenir son niveau de vie. L’ascenseur social s’est mué en descenseur. La précarité, qui est étymologiquement liée à la dépendance (en droit romain, est précaire ce qui n’est octroyé que grâce à une concession révocable à tout moment par celui qui l’a accordée), s’accentue depuis le milieu des années 1980, constituant une trappe qui se resserre sur la population la plus vulnérable. Dans un monde liquide, où rien ne s’inscrit plus dans la durée, elle devient une norme, un horizon indépassable, liée à l’idéologie de la « flexibilité » et de l’adaptation permanente aux exigences du Capital.

    Une fraction croissante du peuple français se sent abandonnée, socialement et culturellement. La demande de protection est donc forte ?

    Oui, mais la protection sociale a beaucoup évolué, ces dernières années. Traditionnellement, les libéraux lui reprochent de coûter trop cher et de freiner la dynamique économique.

     

    Les États, confrontés du fait de la mondialisation à un risque de dumping social et fiscal, cherchent eux aussi à remettre en cause les acquis sociaux, alors même que les programmes d’austérité qu’ils ont mis en œuvre pour faire face à leur endettement ont pour effet de détériorer la situation sociale du plus grand nombre. Une fraction grandissante du monde du travail se constitue de salariés précaires, peu qualifiés, peu rémunérés et fortement concurrencés par les salariés des pays émergents à faible coût de travail. La flexibilité des temps sociaux s’y traduit par une précarisation du statut social. 

    L’accord réalisé dans la période fordiste entre le marché du travail et les garanties sociales s’est rompu sous l’effet des mutations socio-économiques. Le modèle de la famille stable, avec un seul salaire, qui avait longtemps servi de référence s’est effacé devant le modèle de la famille instable à double revenu (l’entrée massive des femmes dans le monde du travail ayant exercé une pression à la baisse sur le niveau moyen des salaires). La multiplication des familles monoparentales ou « recomposées » a remis en question la logique des droits dérivés, qui permettait l’extension de certains droits au conjoint et aux enfants. Enfin, la référence à un emploi stable en contrat à durée indéterminée (CDI) n’est plus la norme, puisque les nouveaux emplois sont à 85 % des CDD.

    La frustration et la colère se nourrissent aussi de l’accroissement des inégalités…

    Les rémunérations des patrons du CAC 40 s’établissent en moyenne à plus de quatre millions d’euros par an, soit 240 fois le SMIC. On se souvient des réactions suscitées, en mai dernier, par le salaire de 7,2 millions d’euros attribué à Carlos Ghosn par le conseil d’administration de Renault. Mais à l’étranger, les patrons les mieux payés touchent encore plus : le patron de General Motors reçoit 16 millions de dollars par an, le patron de Ford 18,5 millions de dollars par an.

    Aux États-Unis, où la mobilité sociale – qui était naguère la norme – est aujourd’hui tombée à un niveau plus bas qu’en Allemagne ou en France, les inégalités de revenu ont atteint un niveau jamais vu depuis les années 1920, ce qui n’est pas sans expliquer à la fois le phénomène Trump et le phénomène Sanders. Les vingt personnes les plus riches y possèdent, à elles seules, plus d’argent que la moitié inférieure de la population (152 millions de personnes). À l’autre bout de l’échelle, 110,4 millions de personnes – soit plus du tiers de la population totale – dépendent de l’aide sociale et 41,7 millions de l’aide alimentaire.

    Mais le plus frappant, c’est que, là aussi, le mouvement s’accélère. En 1965, la rémunération moyenne d’un dirigeant de l’une des 500 plus grosses entreprises américaines représentait vingt fois le salaire de ses employés les moins qualifiés. En 1990, l’écart était passé de 1 à 60, puis il a bondi en 2000 de 1 à 300. En 2015, il a atteint 1 à 373, ce qui signifie que ce dirigeant gagne chaque jour autant que ses salariés en toute une année. En l’espace de cinquante ans, les bénéfices dégagés par l’entreprise n’ont pourtant pas été multipliés en proportion, les mérites et l’intelligence des patrons non plus. La cause de cet emballement est double : d’une part, la connivence (membre de ton conseil d’administration, je vote ta rémunération, membre de mon conseil, tu votes la mienne), d’autre part – et paradoxalement -, le fait que les salaires sont maintenant publiés : il n’est, dès lors, plus question de toucher moins qu’un autre patron sous peine d’apparaître comme moins compétent. Cet effet, connu aux États-Unis sous le nom de « Lake Wobegon effect », explique aussi les rémunérations délirantes des vedettes sportives et des stars de cinéma. 

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier 

    Intellectuel, philosophe et politologue 

    Revue Eléments

    * Qu'est-ce que le "Système" ? A lire dans Lafautearousseau
  • Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    Jusqu'aux vacances de Noël, il y avait quatre listes en présence (voir notre note du 9 décembre : 09/12 : Municipales de mars à Martigues : les listes en présence à Martigues (pour l'instant...)

    Deux listes supplémentaires ont été annoncées depuis :

    5ème liste : Thierry Boissin (ci dessous) était d'abord parti avec Jean-Luc Cosme, qui, finalement, mènera une liste "sans étiquette", Boissin - qui se présente comme "progressiste" - menant, lui, une liste LREM/MODEM "Ecouter agir Martigues"

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    6ème liste : Bernard Niccolini (ci dessous) est en train d’installer son local de campagne au cœur du quartier de Ferrieres (le quartier de Maurras); il veut "faire changer le système" et promet "un mandat révolutionnaire". Sa liste s'intitulera ''Pour martigues 2020''.

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    Il s'annonce lui aussi soutenu par Larem : un flou artistique assez bizarre, puisque sur les documents officiels du parti macronien (ou macroniste ?), consultables sur internet, on voit aussi apparaître, dans la liste des candidats investis et soutenus par LaRem, une "Patricia Lopez, cheffe de file à Martigues (Bouches-du-Rhône, 13)" ? Qu'est-ce que cela veut dire, "cheffe de file", dans une ville, alors qu'on annonce, dans le même document que le candidat officiel de Larem est Thierry Boissin ? 

    Mystère...

    Ce qui est certain, c'est que ces deux listes (Boissin/Nicolini) et celle de Jean-Luc Cosme ne peuvent que prendre des voix à l'actuelle liste municipale d'union de la gauche (PCF/EELV/PS/LFI) de Gaby Charroux, et peut-être un peu à la liste Les Républicains : Macron ayant séduit une part de l'électorat de gauche, celui-ci restera-t-il, "perinde ac cadaver", derrière son maire, ou fera-t-il comme son président ?...

    Et cela, semble-t-il, ne peut qu'affaiblir un Gaby Charroux qui ne cesse de répéter qu'il "ira jusqu'au bout". Suffisant pour le faire perdre ? Il avait été réélu en 2014 avec un confortable 58,52% :

    Deuxième Tour 2014

    • M. Gaby CHARROUX LISTE UNION DE LA GAUCHE
      58.52 %
    • M. Cyril MARTINEZ LISTE FRONT NATIONAL
      22.99 %
    • M. Jean-Luc DI MARIA LISTE DIVERS DROITE
      18.47 %

     

    Par contre, ce que nous disent nos amis sur place - et que nous ne pouvons bien sûr pas répéter ici... - c'est qu'il est curieux de voir la constance avec laquelle "Gaby" dit et redit "j'irai jusqu'au bout"...

    Attendons encore un peu, pour voir si de nouvelles listes se déclarent, et si les électorats donnent des signes manifestes de mouvement.

    Pour nous, les jeux internes du Pays légal ne nous concernent pas, mais, pour ce qui est de Martigues, ils retiennent notre attention car nous maintenons notre reproche à l'actuelle équipe municipale : celui d'avoir délibérément laisser pourrir sur pied la belle bastide du Chemin de Paradis.

    Jamais aérée, jamais chauffée, dans une ville bâtie, non pas au bord de l'eau mais dans l'eau, comme le disait Alexandre Dumas, on imagine que le froid, l'humidité et tout ce qui va avec ont pu pénétrer à leur aise au coeur des boiseries, des pierres, du "liant", entraînant une dégradation pas forcément irréversible mais fatalement profonde du lieu (voir l'article révélateur de La Provence : La maison de Maurras est en piteux état, mais... à qui la faute ? A la Mairie, bien sûr !)

    Et l'actuelle équipe municipale a aussi fermé au public - un vrai scandale ! - non seulement la maison mais même le jardin, et cela depuis de nombreuses années. On nous accusera peut-être de faire un procès d'intention, mais nous sommes persuadés que, si la maison s'était écroulée - ou s'écroulait un de ces jours... - il y aurait des gens à qui cela ferait plaisir : rappelez-vous qu'un humoriste/voyou a osé chanter, dans le studio de France inter, au lendemain de l'incendie de Notre-Dame...

    Désolés, mais, nous, il y a des choses que nous n'oublions pas !

    lafautearousseau

  • Vladimir Poutine attaque l’accueil des migrants : ”Où sont les intérêts de la population autochtone ?”

    (Texte de l'entretien accordé par Vladimir Poutine, le 17 juillet dernier au Financial Times; envoi de lecteur)

     

    Financial Times : Une question générale maintenant. J’ai parlé au début de notre entretien d’une fragmentation. Un autre phénomène aujourd’hui est la vive réaction populaire contre les élites et l’establishment et vous avec vu cela avec le Brexit. Peut-être parlerez-vous de l’Amérique de Trump. Vous avez vu cela avec l’AFD en Allemagne, en Turquie et dans le monde arabe. Combien de temps pensez-vous que la Russie pourra rester immunisée contre ce mouvement global de réaction contre l’establishment ?

    Vladimir Poutine : Vous devez examiner les réalités dans chaque cas particulier. Bien sûr il y a des tendances, mais elles sont seulement générales. Dans chaque cas particulier, lorsque l’on regarde la situation, et la manière dont elle se déroule, vous devez prendre en compte l’histoire du pays donné, sa tradition et ses réalités. Combien de temps la Russie restera-t-elle stable ? Le plus longtemps sera le mieux. Parce que de nombreuses choses, et sa position dans le monde, dépendent de sa stabilité, de sa stabilité intérieure.
    Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa stabilité. Une des raisons, la raison interne, pour laquelle pour laquelle l’URSS s’est effondrée, est que la vie quotidienne était difficile pour le peuple, dont les salaires nets étaient très bas. Les magasins étaient vides et le peuple perdait le désir intrinsèque de préserver l’Etat. Les gens pensaient que les choses ne pouvaient pas empirer, quoi qu’il arrive. Or il advint que la vie devint pire pour de nombreuses personnes, spécialement au début des année 1990, lorsque la protection sociale et le système de santé s’effondrèrent et que le système industriel s’émiettait. Le régime soviétique était probablement inefficace mais au moins les gens avaient un travail. Après l’effondrement ils l’ont perdu. Donc vous devez étudier chaque cas particulier de manière séparée.

    Que se passe-t-il en occident ? Quelle est la raison du « phénomène Trump », comme vous l’avez dit, aux Etats-Unis ? Que se passe-t-il aussi en Europe ? Les élites au pouvoir se sont détachées du peuple. Le problème évident est le fossé entre les intérêts des élites et ceux de l’écrasante majorité du peuple. Nous ne devons pas négliger cette possibilité. Une des choses que nous devons faire en Russie est de ne jamais oublier que le but de l’exercice et de l’existence de tout gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le peuple, et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

    Il y a aussi la prétendue idéologie libérale qui a survécu à son objectif initial. Nos partenaires occidentaux ont admis que de nombreux éléments de l’idéologie libérale, comme le multiculturalisme, ne sont plus tenables. Quand le problème des migrations est devenu une préoccupation majeure, de nombreuses personnes ont admis que la politique multiculturaliste n’était pas efficace, et que les intérêts de la population nationale devaient être placés en premier. Il est vrai que ceux qui font face à des difficultés dans leur propre pays, pour des motifs politiques, ont aussi besoin de notre aide. C’est un bel idéal, mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre de migrants se dirigeant vers l’Europe de l’ouest n’est pas une simple poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?

    Financial Times : Angela Merkel a-t-elle commis une faute ?

    Vladimir Poutine : Une faute cardinale. On peut critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique et les Etats-Unis. Peut-être cela va-t-il trop loin. Je ne veux pas discuter cela. Mais il devait faire quelque chose contre l’énorme flux entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. On dit à l’envi que ce n’est pas bien. Mais qu’est-ce qui n’est pas bien ? Que faut-il faire ? Personne n’a rien proposé. Je ne dis pas qu’un mur doit être construit, ou les droits de douane relevés de 5 % par an avec le Mexique. Ce n’est pas ce que je dis, cependant quelque chose doit être fait. Trump cherche au moins une solution.

    A quoi je veux en venir ? Ceux qui sont concernés à propos de cela, les Américains ordinaires, regardent cela et disent : « C’est bien, au moins il fait quelque chose, en proposant des idées et en cherchant une solution ». Les tenants de l’idéologie libérale ne font rien. Ils disent que tout va bien et que tout est comme cela devrait être. Ils sont installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont pas heureux, et ils devront bientôt gérer leurs problèmes eux-mêmes. La même chose est en train de se passer en Europe. J’ai discuté de ce problème avec mes collègues mais personne n’a la réponse. Ils disent qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration pour de multiples raisons. Pourquoi exactement ? Juste parce que. « Nous avons des lois » disent-ils. Et bien alors, changez les lois ! Nous aussi avons des problèmes dans notre propre sphère. Nous avons ouvert les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins ces gens là parlent russe. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en outre nous avons pris des mesures pour rationaliser les choses dans ce domaine. Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on leur apprend le russe à l’école, et nous travaillons aussi avec eux ici. Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays.

    En d’autres mots, la situation n’est pas si simple en Russie non plus, mais nous avons commencé à travailler à l’améliorer. Alors que l’idéologie libérale présuppose que rien n’a besoin d’être fait. Les migrants peuvent tuer, piller et violer avec impunité car leurs droits en tant que migrants doivent être protégés. De quels droits s’agit-il ? Chaque crime doit être assorti d’une peine. Donc l’idéologie libérale est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de l’écrasante majorité de la population.

  • Qu’est la paysannerie devenue ?

     

    Par Hilaire de Crémiers

     

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    En France, un agriculteur se suicide tous les deux jours ; c’est le taux de suicide le plus élevé de toutes les professions.

    En dehors de quelques filières et de quelques régions naturellement favorisées – et, il faut le dire, largement soutenues –, l’ensemble du monde agricole souffre – et terriblement. Il s’amenuise en peau de chagrin et, financièrement, il est réduit à une portion qui n’est même plus « congrue ». Un peu plus de 600 000 chefs d’exploitation – et encore ! – représentent le secteur agricole dont les 3/4 ont du mal à vivre. En dix ans le nombre a diminué de 21 %, ce qui correspondait, sans que cela soit clairement dit, aux objectifs de la PAC. Et malgré la PAC et ses systèmes compliqués de subventions, malgré les promesses de tous les politiciens, leur sort ne s’est pas amélioré. 41 % vont encore dans les années qui viennent partir à la retraite. Autrement dit ce monde agricole n’est plus une force électorale !

    L’objectif de l’État français comme de la Commission bruxelloise – qui, d’ailleurs, se disputaient sur les détails – tenait en quelques mots-clefs : compétitivité, taille critique, investissement productif, gestion managériale, modernisation, ouverture à la mondialisation, protection orientée par des aides ciblées mais respectant la sacro-sainte concurrence, constitution de marchés et organisation de filières, système de prêts bancaires, toujours prétendument avantageux, soutien de la qualité bio et du souci environnemental, bref tout y était. Le moins que l’on puisse dire, malgré les prétentions technocratiques de ces beaux messieurs qui font de l’agriculture avec des dossiers et des chiffres, c’est que pratiquement rien n’a réussi. C’est un échec et qui coûte cher à la France, à l’Europe aussi, mais surtout aux agriculteurs pressurés de tous les côtés et obligés de vendre à perte.

    Emmanuel Macron le sait ; il a étudié les fameux dossiers mal foutus que lui ont légués ses prédécesseurs. Avec un certain cran, il a affronté les difficultés en passant plus de 12 heures au Salon international de l’agriculture le samedi 24 février, le plus long temps qu’un responsable politique y ait jamais passé.

    Le jeudi précédent il avait convoqué à l’Élysée mille jeunes agriculteurs. Il leur a parlé pendant plus d’une heure. Portant des jugements extrêmement sévères sur les gouvernements précédents, il a prétendu se démarquer d’eux. Il a expliqué à cette « nouvelle génération » son « plan » d’avenir à lui, lui qui est de la même génération et qui à la ferme intention de tout renouveler. Le mot « plan » est revenu dix fois dans sa bouche. Et qu’est-ce que ce plan ? Eh bien, aussi surprenant que ça puisse paraître, c’est encore et toujours la même chose ! Les aides de la PAC qu’il faut obtenir, en particulier celles qui ne sont versées qu’avec retard, les MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques), les ICHN (aides compensatrices des handicaps naturels) ; la PAC elle-même pour laquelle lui et son ministre de l’agriculture vont se battre, sachant qu’une partie des aides sera supprimée, – mais au fait, si les partenaires européens s’opposent au « plan » Macron, que se passera-t-il ? – ; la filière bovine dont il va s’occuper personnellement tout en vantant l’accord avec le Mercosur – l’Amérique latine – qui aboutira à la saturation de nos marchés, car CETA, Mercosur, c’est la mondialisation dans laquelle Macron s’est juré de faire entrer la France, tout en reconnaissant en incise que, jusqu’à aujourd’hui, c’est un marché de dupes. Cependant, « le Mercosur n’est pas le problème », dit Macron, « les yeux dans les yeux » ; évidemment c’est la politique européenne qui a déjà causé ce désastre. Pourtant il ne s’en dédit pas ; il rassure en affirmant qu’il marquera « les lignes rouges » ! Dix fois répété !

    Mais voilà : il faut que « l’exploitant agricole » devienne un « entrepreneur agricole » ; « Il faut changer les choses », « mener une vraie révolution culturelle ». Les États généraux de l’alimentation qu’il a initiés, « permettront d’avoir des organisations de producteurs qui négocieront avec le transformateur et le distributeur les bons prix ». Ah bon ! Et le droit de la concurrence européenne qui aboutit à la braderie du capital et du revenu français ?

    Alors Macron revient sur les mêmes concepts de « modernisation des structures », « de taille critique », de « pédagogie », de « plan » de 5 milliards dont 1,4 seront des prêts. C’est du déjà vu, archi-vu. Le président avoue ingénument « que plus personne ne comprend ce que fait l’État et ce que font les régions ». Il ose parler d’aide au foncier, « d’investissement stratégique dont dépend notre souveraineté », lui qui ne croit plus, comme il l’a dit cent fois, qu’à la seule souveraineté européenne, et au moment même où on apprend qu’un Chinois s’est acheté 1000 hectares dans l’Allier. Un cas qui va devenir de plus en plus fréquent.

    « Je ne suis pas là pour plaire, a-t-il dit, je suis là pour faire ». Il est terrible de penser que le sort de la paysannerie française dépend des « plans » d’un inspecteur des finances. Où donc est le brave Sully avec son bon sens : « labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vrais mines et trésors du Pérou » ? Il est vrai que Sully servait Henri IV.  ■ 

    Hilaire de Crémiers

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Lu sur OpexNews :

    "L'Arabie saoudite prête à commander 54 Rafale à Dassault Aviation !

    Riyad a officiellement demandé à Dassault Aviation de lui envoyer une proposition chiffrée pour l’acquisition de 54 #Rafale. L’avionneur a jusqu’au 10 novembre pour répondre. L’avion de combat tricolore réussirait là un coup colossal au nez et à la barbe de son rival européen, le #Typhoon du consortium #Eurofighter, considéré comme le deuxième choix de la Force aérienne royale saoudienne, après le #F15 américain."

    Il va sans dire que lafautearousseau se réjouit de cette éventualité, et souhaite que nos dirigeants, au-delà des rodomontades vaines et puériles dont ils nous abreuvent en tous temps et toutes circonstances, sauront se montrer à la hauteur de l'enjeu. 

    C'est là que l'on peut regretter, une fois de plus, l'incompréhensible départ du Ministère de la Défense - où il a excellé - de Jean-Yves Le Drian : pour ne retenir que cet aspect de la question, rappelons que, grâce à lui, les ventes d'armes à l'étranger sont passées de 4,6 milliards d'euros en 2012 à 20 milliards d'euros en 2016...

    Et nous avons souvent dit et écrit, ici-même, que Le Drian ferait un excellent Ministre de la Défense du Roi de France (comme Hubert Védrine ferait un excellent Ministre des Affaires étrangères du même)...

    Il ne reste donc qu'à espérer que ses successeurs falots/falotes sauront se montrer à la hauteur; à sa hauteur...

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    Dernière heure :

    lafautearousseau se réjouit du grand succès remportés par les Suisses anti invasion et anti islam, quel que soient les noms que leur donnent certains journaleux dépités...

    Encore une preuve du réveil de l'Europe et de ses vieilles nations historiques au bord du gouffre... Un réveil, certes, tardif, mais il n'est jamais trop tard...

    https://www.lefigaro.fr/international/suisse-la-droite-populiste-largement-en-tete-aux-legislatives-20231022

    La Suisse rejette l'immigration «de masse»

     

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    1. C'est dans Boulevard Voltaire : Bravo au Territoire de Belfort, qui vient de prendre une intelligente et courageuse décision, À L'UNANIMITÉ (y compris, donc, les élus de gauche) : il refuse la prise en charge des mineurs clandestins, ce qui est une décision sans précédent pour un département...

    https://www.bvoltaire.fr/le-territoire-de-belfort-refuse-la-prise-en-charge-des-mineurs-clandestins/?feed_id=32133&_unique_id=65338e63ed8f2

     

    2. Bravo aussi à Philippe Fontana pour son excellent article du JDD, dans lequel il dénonce la CIMADE, cette association militante qui partage les combats de l’extrême gauche :

    "TRIBUNE. Il y a dix ans, la Cimade se mobilisait contre l’expulsion de la famille de Mohammed Mogouchkov, auteur de l’attaque terroriste qui a coûté la vie au professeur Dominique Bernard. Pour l’avocat Philippe Fontana, le combat idéologique de l’association a franchi une limite dans l’innommable..."

    https://www.lejdd.fr/societe/la-cimade-une-association-militante-qui-partage-les-combats-de-lextreme-gauche-139076

     

    3. De Jean-Paul Gourévitch : "Le coût de l’AME n’a cessé d’augmenter depuis sa création..." Selon son étude pour Contribuables et associés, le coût direct de l’immigration - solde dépenses et recettes - est estimé à 53,9 milliards d’euros de déficit par an !

    Avec la sur-administration et la sur-scolarisation inutile et idéologique de la des-Éducation nationale, l'immigration est donc bien dans le peloton de tête des trois folies qui ruinent la France aujourd'hui (sans compter les autres, bien entendu...)

     

    4. Face à une situation qui ne cesse de s'aggraver et à une insécurité de fait qui croît à une allure vertigineuse, Darmanin multiplie les déclarations qui se veulent rassurantes (du genre : "Depuis le début de l'année, conformément aux instructions de grande fermeté donnée par le Président de la République, 89 étrangers radicalisés ont été expulsés du territoire, dont 8 le mois dernier.").

    Bon, mais : 89 expulsions d’étrangers radicalisés en 8 mois, qu'est-ce que cela pèse face aux 500.000 entrées recensées par an, depuis... ?

    il est plus que grand temps de dire :

    Stop immigration - 50 exemplaires - Librairie de Flore

     

    4 BIS. Non, mais : il est sérieux, là ? :

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    Allez, Gérald ! Encore un effort ! Plus que 69.999 (pour ne parler que des tchétchènes, puisqu'il paraît - source BFM - qu'ils sont 70.000 en France).

    Après viendra le tour des autres : bon courage, Gérald !!!!!

     

    6. (Source : OpexNews) D'accord avec le Député PS Philippe Brun, qui propose un amendement "visant à nationaliser temporairement les entités stratégiques" du groupe Atos. Dans le détail, il s'agirait des activités liées aux téléphones sécurisés des armées, aux clés de cryptage pour systèmes sécurisés, aux logiciels de surveillances urbains, aux logiciels de gestion des services d'urgence, au portail des douanes, au Système de Combat Scorpion pour les armées (SICS), aux logiciels de communication et de combat pour la marine, aux connectiques pour le Rafale, à la production de supercalculateurs, au logiciel de recherche du renseignement intérieur. Mais aussi aux « logiciels de gestion des centrales nucléaires », aux logiciels de gestion des réseaux, aux « logiciels de suivi et de gestion sur l'ensemble de la chaîne de valeur énergétique », aux "divers logiciels de gestion informatique de service publics et parapublics (Linky, CNAM, SNCF...)"...

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    7. Le "saccage Paris" continue, encore et toujours ! Ils appellent "ça", "végétaliser" !!!!!

    PARIS BOBO,

    PAR'HIDALGO,

    PARIS PAS BEAU !

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    À DEMAIN !

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  • JT de France2 : quelques secondes de mauvais esprit anti-royaliste à partir d'un fondement historique erroné...

    Le radeau de la méduse au Louvre

     

    par François Davin

     

    Mardi soir [28 juin], David Pujadas clôt son Journal sur un petit reportage, assez bien fait, d'ailleurs, sur le tableau Le radeau de La Méduse. On aime ou on n'aime pas Géricault, mais, au début, « la voix » se cantonne à l'art lui-même : bon; peu à peu, on sent que l'arrière-fond politique va arriver, les allusions montent, « la voix » s'extasie sur le fait que Géricault ait mis un noir au centre et au sommet du tableau : « c'est lui, le héros du tableau », dit « la voix », à laquelle il ne manque que le sanglot, et qui ne se rend évidemment pas compte - dans la plus parfaite bonne conscience qui caractérise, justement, les « bonnes consciences » auto-proclamées... - qu'elle fait du racisme inversé, aussi misérable que l'autre.

    Mais le pire est à venir : In cauda venenum, ce sont les dernières paroles qui se veulent assassines : l'affaire se passait sous la Restauration, le commandant du navire ne naviguait plus depuis vingt ans, et il était royaliste; vive donc le grand, l'immortel Géricault, bon républicain, lui, qui dénonce le fait, dans son tableau, non moins immortel (du moins, pour « la voix »).

    Fermez le ban, la messe est dite (pardon, Robespierre !), les méchants et mauvais royalistes sont sonnés, renvoyés dans les cordes par « la voix » : tout est bien qui finit bien, nous sommes en République et nous vivons dans le meilleur des mondes : ouf, on a eu très peur mais ces temps-là sont révolus, on est sauvés !

    Sauf que...

    Sauf que cette pauvre « voix » omet de parler du « tout », du contexte, ce qui est le devoir le plus élémentaire de tout historien, fût-il d'art.

    Et, si l'on replace ce fait divers tragique dans son ensemble, on est bien obligé d'admettre une vérité fort dérangeante pour le Système établi, qui trouve ses fondements dans la Révolution (cf le préambule de notre actuelle Constitution). Car cette funeste Révolution a déstabilisé tout un pays - la France - et même tout un continent - l'Europe -, pendant plus de vingt ans. En France, même, elle a fait environ huit cent mille victimes (avec le Génocide vendéen), auxquels elle a ajouté le million et demi de jeunes Français morts - pour rien - pendant les inutiles guerres napoléoniennes.

    Charette.jpgComment voudrait-on que cette monstrueuse saignée humaine - inédite dans l'Histoire - n'ait pas produit un grand nombre de dégâts collatéraux, privant le pays d'un très grand nombre de citoyens qualifiés, dans tous les domaines, et notamment dans la Marine : l'exemple peut-être le plus frappant étant, bien sûr, celui du chevalier de Charette (ci contre) entré au Gardes Marines en 1779, lieutenant de vaisseau à l'âge de vingt-quatre ans, et comptant onze campagnes à son actif en à peine trois ans (Amérique, Mer du Nord, Russie, Barbaresques...). Roi de la Vendée, « laissant percer du génie » - comme le disait Napoléon - il sera misérablement fusillé à Nantes, en 1796.

    La Révolution a ainsi décapité tous azimuts, et le peuple de France et ses élites, Bonaparte continuant le travail jusqu'en 1815. Comment voudrait-on qu'une telle folie sanguinaire n'ait pas eu de conséquences ? Et que l'on n'ait pas manqué de cadres lorsque, enfin, les Bourbons revinrent sur le trône ?

    Certes,  l'épisode du naufrage de La Méduse n'est pas glorieux, et aurait pû, et dû, être évité. Mais Louis XVIII avait tant à faire - et il le fit si bien - qu'il est malhonnête, comme l'a fait « la voix » du JT de France2 d'étendre aux royalistes le choix malheureux d'un homme qui certainement, dans des conditions normales, n'aurait pas été choisi pour commander un navire, quel qu'il soit.

    1865194233.jpgQu'est-ce que j'en sais ? Ceci : avant la Révolution, la France de Louis XVI est maîtresse absolue des mers. Elle vient de vaincre les Anglais et sur terre et sur mer, ce qu'aucun roi de France n'avait fait jusqu'alors, pas même Louis XIV, le plus grand roi du monde. La Royale vient de faire traverser l'Atlantique - aller-retour - à toute une armée française, au nez et à la barbe des Anglais, qui n'en purent mais. Et les Etats-Uniens d'aujourd'hui savent très bien que c'est cette armée qui, débarquée sur le sol américain, vainquit les Anglais, ce qui aurait été impossible aux Insurgents, réduits à leurs propres forces.

    Et, à peine quinze ans après, ce pauvre Napoléon fut incapable de faire traverser à son armée les malheureux trente kilomètres séparant, par la Manche, la France de l'Angleterre.

    Que s'était-il donc passé, pour expliquer un tel retournement de situation ? Oh ! rien : la Révolution. Puis l'auto-sabordement par une République d'incapables de notre flotte, maîtresse des mers, en deux temps-deux désastres : Aboukir (où nos bateaux non coulés furent tout simplement recyclés dans la Royal Navy !...), puis Trafalgar, où le reste de notre puissance descendit au fond de l'eau, laissant pour plus d'un siècle la suprématie mondiale aux Anglais.

    terreur ou la mort.gifAlors, c'est bien beau de ne pas apprendre l'Histoire aux Français; c'est bien beau, même, de leur en raconter une mensongère et travestie - quand d'aventure on leur en parle. Il n'empêche : les faits sont les faits, et ni Géricault, ni le mauvais esprit, ni les mensonges n'y changeront rien. Si la France a perdu son rang, c'est à la Révolution qu'elle le doit, puis, depuis 1875, à l'instauration de la funeste République, malheureusement devenue son Régime, un Régime dégénérant en un monstrueux Système, qui - tel un virus - poursuit son oeuvre de déconstruction nationale encore aujourd'hui... 

  • Rire ou sourire un peu... Examen de logique

    Cet étudiant a obtenu 0/20 à cet examen : pourquoi n'a-t-il pas eu 20 ?

    Q1. Dans quelle bataille Napoléon est-il mort ?
    - A sa dernière bataille.

    Q2. Où a été signée la déclaration d'indépendance ?
    - Au bas de la page.

    Q3. Dans quel état se trouve la rivière Rio-Grande ?
    - Liquide.

    Q4. Quelle est la raison principale de divorce ?
    - Le mariage.

    Q5. Quelle est la raison principale de l'échec ?
    - Les examens.

    Q6. Qu’est-ce que vous ne pouvez jamais manger au petit déjeuner ?
    - Un dîner ou un souper.

    Q7. Qu’est-ce qui ressemble le plus à une demi-pomme ?
    - L'autre moitié.

    Q8. Si vous jetez une Pierre bleue dans la mer Rouge qu’est-ce qu'elle va devenir ?
    - Elle va devenir humide.

    Q9. Comment un homme peut-il rester huit jours sans dormir ?
    - Il dort la nuit.

    Q10. Comment pouvez-vous soulever un éléphant avec une seule main ?
    - Impossible, vous ne trouverez jamais un éléphant avec une seule main..

    Q11. Si vous aviez trois pommes et quatre oranges dans une main et quatre pommes et trois oranges d'autre part, qu'auriez-vous ?
    - De grandes mains.

    Q12. Si ça prend 8 heures à 10 hommes pour construire un mur, combien de temps cela prendrait-il à quatre hommes pour le construire ?
    - Aucun, car le mur a déjà été construit.

    Q13. Comment peux-tu laisser tomber un œuf cru sur un sol en béton sans le fissurer ?
    - Pas de problème, les planchers de béton sont très difficile à fissurer.

            Alors, combien lui met-on, à cet étudiant farceur, mais finalement plutôt futé, non ?

  • Mauvaise journée pour le PS : entre un Président ”Taxo-dépendant” et un élu (Guérini) qui décroche sa 3ème mise en exame

    Le JT d'hier soir était à vous déprimer des bataillons entiers d'électeurs socialistes...

    D'abord, Gilles Bouleau a "envoyé" un sujet expliquant le double reniement de François "normal" (!), à propos des Allocations familiales : la vieille addiction des socialistes à l'impôt a encore frappé...

    Juste après, le même Gilles Bouleau explique que Guérini, cacique local honteux - mais loin d'être unique !... - de la Fédé des B-d-R vient de décrocher sa 3ème "timbale" : à ce stade, il ne s'agit plus de "casseroles", cet homme est un cuisiniériste à lui tout seul !

    Dommage que reniement et mise en examen ne soient pas un sport olympique : qu'est-ce qu'on aurait comme médailles !... 

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  • Machettes, pistolets à grenaille, armes blanches, coups de feu : c'est rien, c'est un dégat des eaux...

            ...un simple "fait divers" là encore, du moins classé tel par La Provence de ce mercredi 4 juillet 2012. Donc un fait banal, habituel, quotidien; pas de quoi fouetter un chat, quoi; on se demande même pourquoi le journal en parle.... 

            Cela se passe dans la Cité de la Delorme, entre Sénégalais, Kurdes et Maghrébins. Qui a fait quoi, qu'est-ce qui s'esta pssé : bien malin qui peut le dire. L'article du journal commence d'ailleurs par un savoureux "Tout serait parti d'un dégât des eaux" !

            Enfin, comme le dit "Jidé", pour sa chronique de la France qui souffre....

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  • L'exaspération populaire qui exaspère (et désespère) les bobos : salaud de peuple !...

    sondage anti musulman.JPG

     Pourquoi une méfiance "inquiétante" ? Il s'agit d'un sondage, et de rien de plus; qu'est-ce qui autoris le (ou la...) journaliste de Direct matin à décréter ce qui est "inquiétant" de ce qui ne l'est pas? Nous sommes assez grands pour nous faire notre opinion. Mais, à tous les coups, ce ou cette journaliste est très certainement "contre l'infaillibilité pontificale"... en étant, dans la pratique, un Vatican à lui ou à elle tout(e) seul(e) !

    C'est beau l'incohérence, c'est réjouissant... (on dit "incohérence" pour rester polis...)

  • Le ”politiquement correct” va-t-il rétablir la peine de mort pour Weill Raynal ?

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/04/29/01016-20130429ARTFIG00581-weill-raynal-est-fier-d-avoir-filme-le-mur-des-cons.php 

    weill-raynal.jpg

    Une "procédcure disciplinaire" ? Et pourquoi donc ? Pourquoi pas rétablir les bûchers, tant qu'on y est ! De toutes façons, avec le "politiquement/moralement/historiquement (et tout ce qu'on voudra) correct", on supporte déjà l'Inquisition de gôche/et d'extrême-gôche depuis fort longtemps; alors, on n'en est plus à ça près ! "Manuel Gaz" a bien gazé des enfants, alors, qu'est-ce qui attend Weill-Raynal ?...

    Voir, sur Bd Voltaire : Quand des journalistes dénoncent un journaliste... 

  • Politique magazine, numéro d'octobre : « Péril identitaire »

     

    Découvrez le numéro d'octobre !

    Qu’est-ce qu’être Français ?

    Où va la France ? Comment répondre à l’énorme défi que pose l’islam à notre pays ? Le risque est de ressembler bientôt à un État additionnant des communautés désunies, voire hostiles.

    Le discours sur les « valeurs républicaines », évolutif et imprécis, est devenu un facteur supplémentaire de tensions et de crises. Politique magazine consacre son numéro d’octobre à ce péril identitaire qui nous guette. 

    Entretien avec François Lenglet, éditorialiste économique sur France 2  : « Le besoin de protection est plus fort que le désir de liberté « .

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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  • Sur la page FB de l'Action française Perpignan.

    Les amalgames de l'extrême gauche.

    L'Action française prône le nationalisme intégral et de fait s'oppose au fascisme. Maurras disait "qu'est-ce que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie."

    De nombreux membres de l'AF s'engagèrent dans la Résistance comme Honoré d'Estienne d'Orves ou Daniel Cordier quand la CGT collaborées avec l'Allemagne sous le pacte germano-soviétique.

    Sous la monarchie, le roi fut constamment proche du peuple à l'instar de Louis XVI distribuant des aumônes durant l'hiver glacial de 1788.

    Notre force c'est d'avoir raison,
    Et partout l'Action française
    Fait reculer la trahison !

    Extrait Le Média pour Tous - Vincent Lapierre

  • Le pauvre ”khmaire vert” de Bordeaux persiste et signe...

    “L'opinion des fachos, je m'assieds dessus” : le maire écolo de Bordeaux ne fera pas de consultation sur le sapin de Noël.

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    Ah, bon ? C'est être "facho" que d'aimer voir dans nos rues un sapin décoré, pendant la période de Noël ? Qu'est-ce qu'il doit y avoir, dans ce cas, de "fachos" en France ! Les "khmaires verts" élus légaux grâce à une abstention qui s'est élevée par endroit à 90% mais en aucun cas légitimes, car représentant au mieux la moitié du tiers de leurs administrés devraient s'inquiéter pour les prochaines municipales... 

    En attendant, rappelons la vieille sagesse de nos ancêtres :

    Errare humanum est, perseverare diabolicum...

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : questions, réponses sur la Monarchie 1.

    Pourquoi vouloir la Monarchie ? Quel type de Monarchie ? Sera-t-elle plus coûteuse que la République ? Et le Peuple là-dedans ?
    Quelques questions et quelques réponses dans cette vidéo de 2014...
    NOS RAISONS POUR LA MONARCHIE :
    Voici présenté une série de cinq questions sur la monarchie, par Jean-Philippe Chauvin
    0:57 Pourquoi vouloir la Monarchie au 21ème siècle ?
    2:57 Quel type de Monarchie ?
    4:39 Qu'est_ce qu'un Roi apporterait de plus qu'un président ?
    6:30 Et le Peuple ? Qu'a-t-il à y gagner ?
    8:27 La Monarchie coûtera-t-elle plus chère que la république ?

    Sources : /GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/https://www.facebook.com