Chateaubriand, dans ses mémoires d'Outre-Tombe, a bien donné la mesure exacte de ce grandiose monument, hélas inachevé, qui aurait vraiment été "le plus grand monument de la terre" :
"...Les premières arcades, telles qu’elles existent, ont quatre-vingt-quatre pieds de hauteur et elles devaient être surmontées de deux autres rangs d’arcades.
Les aqueducs romains ne sont rien auprès des aqueducs de Maintenon; ils défileraient tous sous un de ces portiques. Je ne connais que l’Aqueduc de Ségovie, en Espagne, qui rappelle la masse et la solidité de celui-ci; mais il est plus court et plus bas. Si l’on se figure une trentaine d’arcs de triomphe enchaînés latéralement les uns aux autres, et à peu près semblables par la hauteur et par l’ouverture à l’arc de triomphe de l’Étoile, on aura une idée de l’aqueduc de Maintenon, mais encore faudra-t-il se souvenir qu’on ne voit là qu’un tiers de la perpendiculaire et de la découpure que devait former la triple galerie, destinée au chemin des eaux.
Les fragments tombés de cet aqueduc sont des blocs compacts de rochers ; ils sont couverts d’arbres autour desquels des corneilles de la grosseur d’une colombe voltigent : elles passent et repassent sous les cintres de l’aqueduc, comme de petites fées noires, exécutant des danses fatidiques sous des guirlandes.
À l’aspect de ce monument, on est frappé du caractère imposant qu’imprimait Louis XIV à ses ouvrages. Il est à jamais regrettable que ce conduit gigantesque n’ait pas été achevé : l’eau transportée à Versailles en eût alimenté les fontaines et eût créé une autre merveille, en rendant leurs eaux jaillissantes perpétuelles; de là on aurait pu l’amener dans les faubourgs de Paris. Il est fâcheux, sans doute, que le camp formé pour les travaux à Maintenon en 1686 ait vu périr un grand nombre de soldats; il est fâcheux que beaucoup de millions aient été dépensés pour une entreprise inachevée. Mais certes, il est encore plus fâcheux que Louis XIV, pressé par la nécessité, étonné par ces cris d’économie avec lesquels on renverse les plus hauts desseins, ait manqué de
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commentaire
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La question posée par la Sénatrice, le 8 décembre 2022, et la réponse officielle, le 13 avril 2023 :
https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ221204252.html
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LÉSISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :
LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...
• Horreur absolue du viol de la fillette de 12 ans, dont le seul tort était d'être juive : parole d'un présent à la manifestation de soutien :
"Où est la communauté maghrébine ? Comme d habitude absente. Où est LFI-le nouveau Front populaire ? Comme d habitude absent. Quand une racaille fait un refus d'obtempérer après avoir volé une voiture et qu'il tombe, ils sont tous dans la rue à crier "la police tue". Les français ont désormais la preuve que le nouveau Front populaire préfère défendre la racaille plutôt qu'une enfant juive qui a été violée et torturée !" :
(extrait vidéo 0'20)
https://x.com/Corleone040480/status/1803660520764952667
![COURBEVOIE : VIOL EN RÉUNION ET LES VIOLENCES ANTISÉMITES SUBIES PAR UNE JEUNE FILLE DE 12 ANS - YouTube](https://i.ytimg.com/vi/ovuC4_K3oso/hqdefault.jpg)
• Bruno Attal a raison (sur tweeter) :
"Toujours aucune réaction de Mbappé et Omar Sy concernant le viol d’une enfant juive à Courbevoie. Il faut s’appeler Nahël ou Traoré pour avoir leur compassion."
• Et les populations vivant en France, victimes du "dérèglement cérébral", elles pourront "demander l'asile", elles aussi ? Au Groenland, ou pour les frileux... dans le désert de Gobi, par exemple ?
Oh,OUIIIIIII !!!!!!
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• Dans la Famille (et la Série) "Cingleries de Foldingues", on demande, aujourd'hui... Clémentine Autain :
"C'est en mairie qu'est enregistrée notre identité, avec deux cases binaires à remplir : homme ou femme. La liberté de choisir son identité de genre, voilà ce que nous proposons. Cela n'enlève rien à personne. Cela permet une avancée pour http://certain.es d'entre nous."
Ce n'est pas la sainte Clémentine, aujourd'hui, mais, pourtant, on a un cadeau pour elle : les réflexions d'un Sage, nommé Jacques Bainville, qui pourront, peut-être - qui sait ? - guérir Clémentine de ses crises et accès de cinglerie; voici ces réflexions, sur des délires d'aujourd'hui, déjà dénoncés dans l'Action Française du Dimanche 22 Janvier 1911 :
Grandes "Une" de L'Action française : En 1911, Bainville étrillait déjà les élucubrations et délires des "dé-constructeurs" d'aujourd'hui !...
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1. Salon EuroSatory 2024 (Source : OpexNews) : Beau succès pour le canon français CAESAR (acronyme de CAmion Equipé d’un Système d’ARtillerie)...
• 36 exemplaires pour l’Arménie:
• 12 exemplaires pour la Croatie;
• 12 exemplaires pour l’Estonie...
![Image](https://pbs.twimg.com/media/GQfy2avW4AEimeh?format=jpg&name=small)
2. Sur CNews, Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignements, explique l'énormité de l'information : la ville de Bruxelles a refuse d’organiser un match de football entre la Belgique et Israël :
"...C’est pour ne pas déplaire à une partie de la population..."
Bon... On le savait, on le disait, on l'écrivait : maintenant, on y est !
(extrait vidéo 1'51)
https://x.com/CNEWS/status/1803646233279451509
![Bruxelles refuse d’organiser le match de la Ligue des Nations entre la Belgique et Israël](https://s1.dmcdn.net/v/WVjve1cSmKJJpAEvj/x480)
https://www.20minutes.fr/sport/football/ligue-nations/4097137-20240620-ligue-nations-bruxelles-refuse-accueillir-match-belgique-israel-raisons-securite#:~:text=La%20ville%20de%20Bruxelles%20a,%C3%A0%20la%20guerre%20%C3%A0%20Gaza.
3. "3677" : un numéro d'appel national dédiée à la maltraitance animale sera lancé ce lundi, une première en France...
https://www.cnews.fr/france/2024-06-19/3677-un-numero-dappel-national-dediee-la-maltraitance-animale-sera-lance-ce-lundi
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Bianca, la troisième mascotte de lafautearousseau, approuve chaleureusement...
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4. Dans Famille chrétienne : Hausse du nombre de prêtres ordonnés en 2024. Après une très nette baisse en 2023, le nombre d’ordinations est reparti à la hausse cette année. L’Eglise de France comptera ainsi 105 nouveaux prêtres en 2024...
5. Juste et bel édito de Gabrielle Cluzel, sur CNews, concernant la fillette violée à Courbevoie : cette gauche est vraiment abjecte...
"Les premières réactions à gauche, c’était le minimum syndical..."
(extrait vidéo 3'57)
https://x.com/YHWH_RAOUL/status/1803517065002733754
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6. Merci à Raymond, pour ce partage, sur tweeter :
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7. De SOS Paris :
"#NonAuxTaxisVolants Rejoignez-nous ce vendredi 21 juin à 18h30 quai d'Austerlitz (sous la Cité de la mode) pour un rassemblement festif et familial avec concert ! Non à la privatisation du ciel de Paris. Non à ce projet imposé par la ruse et par la force par État + Région."
À DEMAIN !
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(retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : 1895, en Angleterre (II) : comprendre Londres...
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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...
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1895, en Angleterre (II) : comprendre Londres...
De "L'entre-Deux-Guerres", pages 291 à 294 :
"...Pour comprendre et lire la ville de Londres, il faut connaître la littérature anglaise, il faut avoir lu et relu les dramaturges élizabethéens, Shakespeare, Ford, Webster, Cyrille Tourneur, les ouvrages de Thomas de Quincey, de Dickens, de Stevenson, de Thomas Hardy et de Meredith.
Que de fois, m’installant à un carrefour du Strand, dans un endroit pressé et populeux où les passants s’écoulent comme une eau limoneuse, je me suis laissé aller à cette rêverie éveillée où les fantômes littéraires et poétiques s’appliquent aux vivants !
Voici la petite Anne qui sort d’une pharmacie, son verre de porto épicé à la main, pour secourir l’écrivain défaillant.
Voici les camarades de Shakespeare, le poursuivant de questions baroques, auxquelles il répond du tac au tac, en accumulant les pointes et les métaphores. Car, au dire des contemporains, il était bavard et amphigourique comme un de ses personnages de second plan.
Voici l’assassin Sikes, après le meurtre de Nancy, suivi de ce chien qui l’exaspère.
Voici John Silver, le boiteux; voici le terrible personnage double Hyde-Jekyll, voici Florence et le petit infirme de Dombey et fils, et tous et toutes dont l’énumération remplirait un quartier de la ville immense. C’est l’été. Le crépuscule vient sournoisement dans une poudre rose et cuivre chaud, qui apparente tous ces hommes, toutes ces femmes, à des chefs-d’œuvre de Reynolds et de Hogarth.
Dans les profondeurs de l’esprit s’ouvre une compréhension générale, une fourmilière d’impressions neuves.
Je pourrais demeurer là des heures, des jours, des mois, comme un stylite, ayant à droite la mémoire, à gauche la pénétration psychologique, si mon estomac ne me tiraillait pas, si je ne songeais simultanément à une belle tranche d’un rostbeaf saignant, entouré de quelques pommes vapeur, le tout arrosé d’un loyal claret.
La campagne anglaise, d’un vert profond, est chargée de toute la nostalgie des marins et des voyageurs.
Mais il faut prendre un train à Saint-Pancrace, remonter jusqu’à Édimbourg, Glascow et au delà, et jouir du contraste extraordinaire des pays des lacs et des charbonnages.
Certes, ce n’est pas gai, surtout quand on est seul et alors que des bandes obliques de pluie rayent implacablement le paysage, comme des pages d’écriture à l’usage des enfants.
Certes, ce n’est pas gai, quand, au pied du pont sur la Clyde, dans l’auberge dont le cocher a l’habitude on ne trouve que des œufs au jambon et un maussade soda and whisky.
Pourtant, de cette mélancolie même, de cette mouillure, de cette intense verdure, frangée de noir et d’ocre, il demeure une hallucination délicieuse, une valse des moustiques les plus piquants de l’esprit.
C’est l’état de compréhension par le frottement des paysages, et non plus par le frôlement des humains. C’est la nature naturée de Spinoza suscitant la nature naturante.
Le déplacement n’est qu’un prétexte à métempsychose..."
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(retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : Vers 1895 : de la Hollande à Elseneur...
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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...
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Vers 1895 : de la Hollande à Elseneur...
Le château de Kronborg, à Elseneur, ville danoise située à la pointe nord-est de l'île de Zélande, soit au nord de Copenhague. Elle fait face à la ville suédoise de Helsingborg, dont elle est séparée par le détroit de l'Oresund...
De "L'entre-Deux-Guerres", pages 301 à 304 (continuation immédiate du texte précédent) :
"C’est il y a vingt ans que Georges Hugo, mon frère Lucien et moi, enthousiasmés par l’hiver hollandais, décidâmes de pousser jusqu’à Elseneur, afin de nous rendre compte si la glace, le fantôme et la bise y étaient d’aussi excellente qualité qu’à Amsterdam et à Harlem.
Il faut vous dire que nous avions traversé le Zuyderzée en traîneau, au coucher du soleil, et que la féerie nous en avait mis hors de nous-mêmes.
On résolut, séance tenante, de compléter cette forte notion incendiaire et septentrionale.
Un télégramme à nos familles respectives nous valut cette réponse étonnante : "Impossible Elseneur. Trop froid, trop loin, trop inquiets."
Combien la désobéissance nous parut douce !
Aucun de nous n’a oublié la gare d’Osnabrück, sous son linceul blanc, à trois heures du matin, où nous attendions l’Harmonica qui devait nous conduire à Hambourg. Pourquoi ce train rapide s’appelait-il ainsi, je l’ignore.
Mais le vieil Hambourg, sous la neige, combinait à la fois les estampes de Whistler, d’Hokousaï et de Rembrandt.
J’étais seul à connaître l’allemand. Mes compagnons me turlupinaient : "Demande-lui une autre bouteille… Dis-lui de faire réchauffer les pommes de terre… qu’il monte de l’Apollinaris dans nos chambres".
Quelquefois un mot usuel me manquait et tous en chœur : "C’est malheureux, après quinze ans d’études !"
Au sortir de Hambourg, Copenhague et sa "langelinie" nous parurent plutôt fades. Le Danemark n’était qu’un tapis de neige, immense, interrompu çà et là de traces singulières, queues de renards, pattes de corbeaux, telle une image illustrant le bon La Fontaine.
Cependant le passage des Belts, sur un bateau brise-glace, et l’aspect d’Elseneur nous donnèrent exactement la sensation surintense, le frisson du sublime que nous espérions depuis Amsterdam.
Il est bien rare que l’action devienne ainsi, en dépit de Baudelaire, la sœur du rêve. C’était à la chute du jour, c’est-à-dire en ces climats, en cette saison, vers les trois heures après midi. Le château légendaire et sa terrasse émergeaient d’une brume d’argent, basse et comme vénéneuse.
Une allée d’arbres à frimas longeait l’eau solide, qui la reflétait vaguement.
Vous eussiez cherché en vain le vestige des petits pieds d’Ophélie, les appuis lourds de Polonius, ou l’empreinte du prince danois.
Mais tout était demeuré dans la position, dans la stupeur du duel fatal, où la fiole compléta l’épée, et l’on croyait entendre, dans l’air ouaté, la lointaine alarme de Fortinbras.
C’est de cette hallucination réelle que naquit le "Voyage de Shakespeare".
Là je compris aussi que Shakespeare avait sûrement vu Elseneur, avec les yeux du corps ou ceux du songe.
Quand nous arrivâmes à Körsör, la nuit venait, opaque et tragique, semblable à l’oubli, à la mort et à la désaffection."
(Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)
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33 : de 2010 à 2014, quatre saisons de Cafés politiques de lafautearousseau...
Aujourd'hui (1/4) : les vidéos des Cafés de la première saison, 2010/2011
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En plus des Cercles d'études au local, nous avons toujours organisé des réunions - plus ou moins importantes - dans divers lieux de la ville. En 2010, pour la reprise de l'année militante, en septembre, nous décidâmes de donner une forme plus structurée et, surtout, plus régulière (chaque mois) à des réunions de ce genre, en prenant comme modèle le Café politique d'Aix-en-Provence, animé par Antoine de Crémiers, qui marchait très bien. Et d'enregistrer méthodiquement ces Cafés politiques mensuels à Marseille. Comme je l'ai dit, nous avions fait déjà pas mal de réunions (même, à un moment, j'en assurai une tous les quinze jours, un mercredi non l'autre !...) mais, là, nous souhaitions changer un peu, innover...
Au début de ces réunions enregistrées, nous ne savions pas trop où nous allions, et j'assurai les sept premiers Cafés, avant que nous ne décidions, dès le huitième, d'inviter un intervenant.
Notre premier Café (d' "ouverture", pourrait-on dire) le mercredi 13 octobre, fut une simple présentation au public de ce que nous envisagions sur l'année.
Lors du deuxième Café, le 27 octobre suivant, je proposai une présentation du très intéressant ouvrage de l'italien Raffaelle Simone, Pourquoi l'Occident vire à droite.
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Le Café Simon est situé en plein centre-ville, au Carré Thiars, dans le quartier des galères, bâti sous Louis XIV; nous nous réunissions dans la petite salle, au premier...
Pour le troisième, le 24 novembre 2010, une autre présentation : celle de ce printemps, cette jeunesse de Maurras qui ne "passent" pas : L'Avenir de l'Intelligence...
Le quatrième Café eut lieu le mercredi 8 décembre : Guerre économique et nationalismes et La première intervention de Robespierre au cours du pseudo procès de Louis XVI, "...Louis doit mourir..."
Le cinquième Café fut une expérience que nous ne renouvelâmes pas : le samedi 8 janvier 2011, nous organisâmes à la fois un Pot de rentrée et la Fête des Rois et la préparation du 21 janvier...
Pour le sixième Café, le samedi 5 février 2011, je proposai un Éric Zemmour contre la bien-pensance et la pensée unique et une Évocation du 6 février 1934 et de Jacques Bainville (né le 9 février 1879/mort le 9 février 1936).
Enfin, pour le septième Café, le samedi 12 mars 2011, je proposai Les "révolutions arabes" : premières réflexions, pour prendre date... et Pourquoi une Action française est toujours indispensable, aujourd'hui...
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À ce moment-là, nous commençâmes à inviter un intervenant : le premier fut Alain Bourrit (au centre, sur la photo ci-dessus), donc pour notre huitième Café, le samedi 26 mars 2011 : son thème fut Que devient l'identité française ? Débat sur la Nation...
![1A.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3795001252.402.jpg)
Antoine de Crémiers (en bleu sur la photo ci-dessus) fut l'animateur des neuvième et dixième Cafés, son sujet, très vaste, nécessitant d'être traité en deux parties : La mondialisation, Babel effondrée...
![Annie_Laurent.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/1919484265.9.jpg)
Enfin, Annie Laurent vint clôturer en beauté cette première saison de Cafés, le samedi 4 juin 2011, avec un passionnant : Le monde arabo-musulman brûle-t-il ?
Vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, l'ensemble de ces Cafés, le dernier en date (celui d'Annie Laurent) apparaissant le premier, suivi par celui d'Antoine de Crémiers, en deux parties, et celui d'Alain Bourrit, qui nous a quitté il y a quelque temps maintenant, et ainsi de suite; vous pourrez ainsi vous faire une idée de ce qu'étaient ces Cafés, jusqu'au premier, et de la façon dont nous les avons très vite fait évoluer...
1. Vidéos des 11 Cafés FRP/lafautearousseau, première saison, 2010/2011...
Conférence-débat organisée par l’association « la liberté de l’esprit » à 20h, dans l’amphithéâtre de l’hôtel Mercure, avenue de la Gare à Quimper.
Le mouvement des Bonnets rouges a surpris par son ampleur et son originalité. Il rassemble diverses catégories socioprofessionnelles (artisans, paysans, pêcheurs…), des patrons et des salariés (notamment de l’agroalimentaire), sur la base de revendications sectorielles ou générales (fiscalité).
Sans préjuger de l’avenir du mouvement, ces rassemblements massifs témoignent de vrais malaises, de fractures sociales, du souhait de maîtriser son destin résumé dans le slogan : Vivre, travailler et décider au pays.
Trois des 4 auteurs de l’ouvrage « L’automne des Bonnets rouges : de la colère au renouveau », (Editions Dialogues) (préfacé par Emmanuel Todd) seront présents pour l’occasion :
- Jacques Baguenard, professeur de science politique à l’UBO,
- Erwann Charles et Hervé Thouement, maîtres de conférences en Sciences Économiques de l’UBO
Au cours de cette conférence, les organisateurs et le public chercheront à comprendre comment un tel mouvement social a pu prendre racine dans l’Ouest breton autour d’une alliance dite contre-nature, portant à la fois sur des revendications corporatistes et régionalistes.
Début 2014, le mouvement des Bonnets rouges semble au milieu du gué. Les questions posées n’en sont que plus d’actualité :
- Au-delà de la référence historique lointaine, comment expliquer un tel soulèvement et son audience, y compris à l’international ?
- Quelles sont les causes conjoncturelles – écotaxe, licenciements dans l’agroalimentaire…- ou structurelles – crise du « modèle » économique breton, concurrence internationale, isolement géographique de la Bretagne…?
- Quelles en seront les répercussions sur le développement économique de la Bretagne (dont le Pacte d’avenir) et plus encore de la Bretagne occidentale (équilibre Ouest-Est ; ville et métropoles/ campagne, Armor/Argoat…)?
- Quelles incidences pourraient advenir dans la vie politique régionale et nationale : gouvernance et décentralisation, simplification administrative, réformes de la fiscalité…?
Entrée: 8 € – 6€ pour les adhérents ; – 3 € pour les étudiants et chômeurs
Plus d’information
http://www.lalibertedelesprit.org/spip.php?article187
Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf ) :
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• Dimanche : 1768 : Bougainville débarque à Tahiti. 1804 : Mort de Pichegru. 1814 : Abdication de Napoléon. 1896 : Premiers Jeux Olympiques modernes (suivis par Charles Maurras). 1943 : Parution du "Petit Prince". 2010 : Première en France et dans le monde, pour un objet d'histoire naturelle: une fluorite du Mont Blanc est acquise par le Muséum d'Histoire naturelle.
• Lundi : 451 : Metz incendiée par Attila. 1699 : Lettres Patentes pour l'édification de la Place Vendôme. 1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux. 1795 : Adoption du Système métrique. 1823 : Début de l'expédition d'Espagne (les "100.000 fils de Saint Louis). 1930 : Saint Exupéry chevalier de la Légion d'Honneur.
• Mardi : 1431 : Date de naissance possible de François Villon. 1632 : De Versailles à... Versailles : Louis XIII achète la seigneurie de Versailles à Jean-Paul de Gondi. 1820 : Olivier Voutier assiste à la découverte de la Vénus de Milo...
• Mercredi : 1533 : Mort de Rabelais. 1682 : Robert Cavelier de la Salle prend possession de la Louisiane. 1815 : Naissance d'Alphonse Beau de Rochas. 1821 : Naissance de Baudelaire. 1860 : Scott de Martinville réalise le premier enregistrement du monde. 1968 : Premier lancement à Kourou.
• Jeudi : 1916 : Ordre mythique du général Pétain à Verdun : "On les aura !...".
• Vendredi : Évocation : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France...
• Samedi : 1229 : Fin de la Croisade des Albigeois. 1704 : Mort de Bossuet. 1912 : Mort d'Etienne Duchesne. 1927 : Le château de Villandry et ses Jardins inscrits aux Monuments Historiques.
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(Reçu de Noël Stassinet, Souvenir Chouan de Bretagne)
Il est bien de dénoncer les crimes commis contre les Chrétiens de Syrie, d'Egypte, du Viêt-Nam, de Chine, etc... Mais quel système politique a donné l'exemple ?
Baptisé, le lendemain de sa naissance dans sa ville de Yolet (proche d'Aurillac) Jean-Baptiste Carrier va inaugurer dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 1793 un mode d'extermination moderne: Les Noyades. Il n'en est pas l'inventeur car des expériences ont déjà eu lieu aux Ponts de Cé dans le Maine et Loire. Les premières victimes, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 1793, sont des prêtres dont l'âge va de 29 à 81 ans.
D'autres Noyades vont suivre et se poursuivre après le départ de Carrier en février 1794. Elles toucheront des personnes différentes, hommes, femmes, enfants et s'accélèreront après la débâcle de Savenay (23 décembre 1793).
Jamais un procédé aussi ignoble n'avait été inventé pour se "débarrasser" en masse d'opposants. On parle des Noyades comme d'un crime réel mais de façon intemporelle. A-t-on imaginé l'angoisse et la souffrance de ceux qui en ont été les victimes ? L'obscurité, l'eau qui monte dans les embarcations, la révolte, l'angoisse, l'eau qui envahit les bouches, les corps, les poumons ? La mort enfin avec toute ses souffrances ? Et l'ultime question : Mais qu'est-ce que j'ai fait pour être ainsi traité ?
Le Souvenir Chouan de Bretagne rendra hommage à ces innocentes victimes Dimanche 17 novembre 2013.
- 9 H 30 messe traditionnelle en l'église Saint Clément de Nantes,
- 11 H 30, messe ordinaire en l'église Sainte Croix.
- 12 H 30 Eglise Sainte Croix, exposé devant la chaire de laquelle Carrier annonça la première noyade.
- Vers 13H 15 Jeté de gerbe en Loire depuis le pont Anne de Bretagne.
- Déjeuner au restaurant puis conférence par le Professeur Thierry Piel de l'Université de Nantes (si nombre de participants suffisant). Visite du site de l'ancien Entrepôt des Cafés, le Dachau nantais.
Merci de répondre par retour.
Si le décès d’un jeune militant d’extrême gauche lors de la bagarre de la gare St Lazare avec des militants d’extrême droite est éminemment déplorable, il n’en demeure pas moins que la façon dont la classe politico-médiatique a commenté cette triste affaire ne l’est pas moins.
Ainsi, quelques heures après, Anne Hidalgo s’empressait de récupérer la situation en termes hypocrites et venimeux, affichant sa solidarité avec un jeune « de gauche » assassiné par « l’extrême droite », cette expression permettant d’amalgamer indistinctement tout ce qui n’est pas de la gauche ou de la droite molle, depuis les skinheads jusqu’aux opposants au mariage homo en passant par le FN et les associations royalistes. Et comme lors de l’affaire de Carpentras, la presse unanime et les politiciens, Président de la République en tête, montaient aux créneaux, demandaient l’interdiction de plusieurs mouvements y compris le Printemps français. Le PC accusait le FN d’inciter à la haine et des commentateurs se posaient benoîtement la question de l’interdiction de ce parti. Bien entendu, dans toutes les grandes villes, des manifestations réunissaient les « forces de progrès ».
On peut se demander pourquoi une telle mobilisation ne s’est jamais produite lors de l’assassinat de jeunes militaires, de policiers ou encore de jeunes filles françaises. Car toute violence est condamnable, d’où qu’elle vienne et une vie de droite ou apolitique vaut une vie de gauche. Pourquoi une telle hystérie anti-nationaliste à l’occasion d’un lamentable fait divers qui, s’il avait eu pour victime un jeune d’extrême droite ne se serait pas vu accorder plus de vingt secondes dans un unique JT ? La réponse, vous la connaissez : une pensée et des sentiments hémiplégiques, une idéologie totalitaire et intolérante répandue comme un lisier malodorant dans tout le champ politique et social français avec la complicité d’une presse dont l’intellect s’est bloqué en mai 1968.