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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) la France : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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     Dimanche : 1468 : Naissance de Guillaume Budé. 1754 : Naissance du baron de Batz. 1824 : Mort de Géricault. 1855 : Mort de Gérard de Nerval. 1995 : Mise en service du Pont de Normandie.

    • Lundi : 1814 : Naissance de Viollet-le-Duc. 1852 : Naissance de Fulgence Bienvenüe.

    • Mardi : 814 : Mort de Charlemagne. 1393 : Tragédie du Bal des Ardents. 1794 : Mort de La Rochejaquelein. 1910 : Paris connaît la plus grave inondation de son histoire. 1921 : Inhumation du Soldat inconnu. 1945 : "L'infâme verdict" condamnant Maurras pour intelligence avec l'ennemi... 1998 : Inauguration du Stade de France.

    • Mercredi : 1635 : Fondation officielle de l'Académie française. 1712 : Ouverture des négociations d'Utrecht. 1842 : Mort de Cambronne. 1899 : Mort de Sisley, à Moret-syr-Loing. 1953 : Le duc de Lévis Mirepoix est élu à l'Académie française, où il succède à Charles Maurras.

    • Jeudi : 1132 : La Grande Chartreuse détruite par une avalanche... 1652 : Mort de Georges de la Tour. 1793 : Mort de la Rouërie. 1810 : Appert reçoit une subvention pour son procédé de conservation des aliments.

    • Vendredi : 1375 : Pose de la première pierre de la Chapelle du Collège de Beauvais. 1793 : Discours de Danton sur les "frontières naturelles"..... 1861 : Naissance de Jacques-Emile Blanche. 1944 : Mort de Jean Giraudoux. 1977 : Inauguration du Centre Pompidou.

    • Samedi : 1328 : Mort de Charles IV, fin des Capétiens directs. 1669 : Première de Tartuffe. 1801 : Naissance de Littré. 1954 : Appel de l'Abbé Pierre. 

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  • Maurice Druon : un ami nous quitte...

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                Il était le neveu de Joseph Kessel, écrivain juif d'origine russe, journaliste et grand reporter, ami proche du royalisme français, et grand admirateur de cet autre journaliste que fut Charles Maurras. Et, comme lui, il a poursuivi, d'une certaine manière et à sa façon, cette même ligne.

                Il fut un grand défenseur de la langue française, notamment dans ses fonctions de Secrétaire perpétuel de l'Académie française et de Ministre de la Culture.

                Il a magnifié l'histoire de France : qui n'a pas lu, ou vu, Les Rois maudits ?

                Quoi qu'ayant été Ministre de la République, il était conscient du problème institutionnel français, et nous nous souvenons qu'en la matière il lui est arrivé d'émettre des propositions très originales, et proches de ce que peut penser un royaliste français.

  • Aux Mercredis de la NAR : #83 - Jean-Clément MARTIN pour son livre ”L'Exécution du Roi - 21 janvier 1793”.


    Professeur émérite de l’université Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française, Jean-Clément Martin a notamment publié une Nouvelle Histoire de la Révolution française et un Robespierre qu’il avait bien voulu présenter aux Mercredis de la NAR.
    Son nouvel ouvrage porte sur L’exécution du roi.
    La condamnation de Louis XVI à la peine de mort était un événement inconcevable pour les Français contemporains des premières années de la Révolution alors qu’il paraît aujourd’hui d’une logique implacable. Or Jean-Clément Martin montre que rien n’était acquis, même après le 10 Août 1792, et que le roi fut au centre de luttes féroces au sein de la Convention et entre la Convention et les sans-culottes, dans la nation en guerre. 
     
    La NAR sur le net :
  • Réflexions, un peu de temps après le forum de Davos... : Argent, qui t'a fait Roi ?...

    argent roi.jpgUn peu de temps après les fastes et les pompes du Forum de Davos, parlons un peu, avec Charles Maurras, de l'argent. Un mot qui, comme le mot révolution, peut s'écrire avec une minuscule ou avec une majuscule, mais qui, selon le cas, change de sens... Ainsi, il est tout simplement sot de déclarer "Je n'aime pas les riches", ou "Mon ennemi, c'est la Finance" : l'argent, les riches, la finance et sa puissance ont existé dans tous les pays, toutes les cultures, et à toutes les époques. La puissance matérielle des Templiers, ou d'un Fouquet, était considérables : mais, à l'époque, il y avait un Philippe le Bel, il y avait un Louis XIV pour - c'est son expression - "faire rendre gorge à ces gens-là..." : mais, leur faire rendre gorge uniquement s'ils sortaient de leur rôle, et, sinon, leur faire jouer - fût-ce de manière autoritaire - le rôle utile et positif qui est le leur, celui de participer au Bien commun. Mais, aujourd'hui, où sont le Philippe le Bel, le Louis XIV ? On le voit, le rapport à l'argent, aux riches, à la finance n'est, finalement - et c'est ce que rappelle Maurras - qu'un problème d'Institutions, un problème politique et du politique...

    On peut employer les mots que l’on voudra, et les formules les plus diverses. On peut parler, comme Boutang, de "Reprendre" le Pouvoir ; ou de le "séquestrer", comme le disait Renan (on va voir ci-après de quoi il s’agit) ; ou encore de le "libérer", comme le disait Maurras.

    Mais peu importent les mots : quelles que soient les formules que l’on choisit, l’important est bien, au bout du compte, de remettre l’Argent à sa place, et de bien comprendre comment et pourquoi, à quelle occasion historique, il a pu ainsi s’affranchir de toute contrainte, jusqu’à remplir tout l’espace et acquérir une puissance inédite chez nous : c’est en abattant la Royauté que ceux qui ont fait la révolution, et dont certains étaient peut-être sincères, ont en réalité ouvert la route à l’Argent, le pouvoir royal traditionnel, qui le maintenait à sa place, ayant disparu.

    Tels des apprentis sorciers -et même si, bien sûr, on pourra toujours dire : Mais ils n'ont pas voulu cela !...- ils ont déclanché des forces immenses que leurs nuées abstraites ont été bien incapables de maîtriser, et devant lesquellles elles ont pesé d'un bien faible poids. 

    Ils raisonnaient dans l'une des sociétés les plus raffinées, les plus policées, les plus civilisées dont l'Histoire gardera la mémoire, et que l'on peut, à bien des égards, appeler un Âge d'Or. Mais ils ont obtenu le résultat inverse de celui qu'ils espéraient, et ils n'ont fait qu'initier le processus qui, implacablement et inexorablement, une fois qu'il s'est mis en route, a abouti au désastre actuel de notre Âge de Fer, barbare et asservi aux forces matérielles, où seul l'Argent est roi; où l'Argent est le seul roi... 

    MAURRAS 7.JPGVoici un court extrait de l'article quotidien de Charles Maurras, dans L'Action française du 1er août 1921 - auquel il donnait le titre général de La Politique - : on pourrait donner à cet extrait, isolé de l'ensemble, le titre Argent, qui t'a fait Roi ?... Il est bon de le relire, ce Maurras fulgurant et ses lignes prophétiques du temps de L’Avenir de l’Intelligence, qui avait – dès le début du siècle dernier - parfaitement  compris et analysé la société dans laquelle nous allions vivre; et dans laquelle, pour le coup, nous vivons maintenant : une société dans laquelle les puissances de l’Argent, après avoir éliminé le pouvoir politique traditionnel et fort incarné par la royauté, élimineraient toute autre forme de pouvoir, notamment celui des intellectuels et de la pensée, et finiraient par rester seuls maîtres d’une société à laquelle le nom d’ "âge de fer" conviendrait parfaitement. 

    Nous y sommes, hélas….  Mais Maurras commençait les dernieres pages de l’Avenir de l’Intelligence par "A moins que…"…

    Voici l'extrait :

    "...L’Argent, en tant qu’argent, celui qui remplit sa fonction, honnête ou neutre, de simple Argent, ne m’inspire aucun sentiment d’hostilité, non plus que d’amitié ni d’envie. Je le voudrais bien à sa place. Je sais que, en démocratie, forcément, il monte trop haut (1). Le vertige démocratique le condamne à l’usurpation, parce qu’il ne peut trouver de contrepoids en démocratie. Cela est réglé, cela est vécu.

    Ne croyez pas que les argentiers eux-mêmes aient lieu de s’en réjouir ! Ce qu’ils achètent indûment s’avilit et les avilit, voilà tout. Ils y perdent deux choses : ce qu’ils y croient gagner et eux-mêmes.

    Pour savoir quels étaient les rapports de l’Argent et de l’Etat quand notre organisation naturelle et historique fonctionnait, lisons cette page de Bonald :

    "Assurément, on ne pouvait se plaindre en France que de l’excessive facilité de l’anoblissement et, tandis qu’un meunier hollandais, ou un aubergiste suisse sans activité, comme sans désir, bornés à servir l’homme pour de l’argent, ne voyaient dans l’avenir, pour eux et leur postérité, que le moulin et l’enseigne de leurs aïeux, un négociant français, riche de deux cents mile écus, entrait au service de l’État, achetait une charge et une terre, plaçait son fils dans la robe et un autre dans l’épée, voyait déjà en perspective la place de président à mortier et celle de maréchal de France, et fondait une famille politique qui prenait l’esprit de l’ordre à la première génération, et les manières à la seconde. C’est, dit Montesquieu, une politique très sage en France, que les négociants n’y soient pas nobles, mais qu’ils puissent le devenir". (2)

    On voit à quoi servait l’Argent dans cette économie ; il servait à servir. Il servait à entrer dans les services de l’État, services où il était discipliné et traité suivant ses œuvres nouvelles. L’Argent devenait chose morale et sociale, il se chargeait de responsabilités définies qui l’introduisaient et le maintenaient sur un plan différent du sien. C’est que l’État était alors constitué en dehors et au dessus de l’Argent. L’État pouvait donner splendeurs, honneurs, influences, vastes espoirs dans toutes les directions de l’élévation politique et morale. En même temps, il imposait son esprit. Il gardait le gouvernement. C’est que, le Chef de l’État n’étant pas élu, la corruption essentielle n’était pas possible (3) : il n’était ni or ni argent qui pût faire de la souveraineté politique un objet de vente et d’achat.

    Le souverain héréditaire n’était pas engendré par l’argent comme peut l’être un souverain élu : il pouvait donc offrir un patronage sûr aux forces que l’Argent tentait d’opprimer. Par ce mécanisme qui, selon le mot de Renan, "séquestrait" le pouvoir suprême, au-dessus des brigues et des trocs, un certain ordre d’injustice criante et de basse immoralité se voyait interdire la vie sociale. Depuis que le séquestre royal est supprimé, et que tout est livré au choix précaire et vacillant des volontés humaines, leur fragilité, leur faiblesse leur assignent l’Argent pour maître absolu : nul obstacle ne retient plus l’État français de rouler sur la pente où l’empire est mis à l’encan."

     

    Ceux qui s'obstinent à ne voir en Maurras qu'un penseur conservateur trouveront tout au contraire dans ce texte une analyse qui conteste le fondement même de la société subvertie dans laquelle nous vivons, c'est-à-dire la toute puissance de l'Argent.

    Il faut en conclure que le printemps de l'Action Française a duré plus longtemps que ne le dit Paugham. Boutang l'a bien montré : Maurras est un grand contestataire, et il ne serait pas sérieux de prétendre aujourd'hui faire l'économie de son analyse.

    Tout simplement parce que nous sommes en plein dans la réalité de cet Âge de fer dont il avait prévu la survenue.   

             

    (1) Voyez, aujourd'hui, quelle édifiante leçon on peut tirer de l’élection de Barack Obama (comme nous l’avions signalé dans notre note « France, États-Unis : deux républiques, et pourtant si différentes !...» du 6 novembre 2008) : l’élection du Président, aux USA, s’achète, tout simplement; le pouvoir politique suprême s’achète : c’est aussi, et probablement surtout, parce qu’il avait réuni un trésor de guerre plus important que Mac Cain qu’Obama a pu lancer son rouleau-compresseur…  Maurras n’est-il pas justifié, là, lorsqu’il écrit cette phrase "Je sais que, en démocratie, forcément, il monte trop haut" ?...

    (2) On parle toujours du "rêve américain" ; n’y avait-il pas, de ce point de vue, un "rêve français" à cette époque évoquée ici par Bonald ? La possibilité que tout un chacun, quelle que soit son origine, puisse "monter" et "réussir"...

    (3) Notre proposition est précisément d’instaurer au sommet de l’Etat un espace a-démocratique, qui garantirait et pacifierait la vie politique; qui ordonnerait et rendrait féconde et utile la vie politique, au lieu du cirque lamentable et du champ clos d’ambitions effrénées à quoi elle se résume actuellement.

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (151)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : La "part du combattant"...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Hostile depuis toujours aux "nuées" germaniques et nordiques, l’Action Française se déclare, dès le début de la guerre, à la pointe du combat et adhère à l’Union sacrée.
    Seule la France compte et toutes les énergies doivent être mobilisées.
    Attitude nouvelle qui vaut au mouvement un surcroit de prestige durable dans l’opinion.
    Poincaré reçoit Maurras en juillet 1916 et le remercie de son soutien. Le tirage du quotidien atteint le chiffre de 156 000 exemplaires.

    Toutefois, pour avoir pris sa part et peut-être plus que sa part, tant l’ardeur des royalistes est grande, le prix qu’elle paye en militants tués est lourd.
    Maurras insiste sur l’impérieuse nécessité de récompenser la "part du sang" versé pour défendre la patrie.
    Il fait campagne pour qu’une restitution financière, la "part du combattant", soit versé à ceux qui ont combattu.
    En vain : la république restera sourde à cette demande...

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [2]

     

    Mur-bleu gds.jpg1. Comme son « père » Hollande, la première visite de Macron sera pour l'allégeance à la chancelière allemande. L'entretien aura lieu hors caméras, et en anglais : double symbole de l'abaissement de la France par le Système mortifère qui la déclasse inexorablement depuis 142 ans...

    2. Et les autres, et par exemple Mélenchon ? Eh ! bien, Mélenchon s'est parachuté à Marseille dans une circonscription facile, pas dans les quartiers Nord face à Ravier. Insoumis mais pas fou, Mélenchon !

    Et puis, il nous bassine avec sa « France insoumise » : la vraie France insoumise, c'est l'Action française ! Et si vous voulez un vrai insoumis, ne prenez pas Mélenchon pour guide, prenez Maurras !

    Mélenchon ne veut que « tourner la page » du Parti socialiste ; nous, c'est du Système que nous voulons « tourner la page » parce que, les vrais révolutionnaires, c'est nous. Mélenchon n'est qu'un pâle partisan du Système, mainteneur du « chaos figé des conservateurs du désordre. » 

  • Autour de Finkielkraut, de l'immigration, de l'identité française et d'une certaine gauche devenue... folle ?

    finkielkraut l'identité malheureuse.jpg1. Lu dans Le Figaro (internet) : 

    Après l'émission Des Paroles et des Actes ce jeudi 6 février, deux membres du conseil national du PS, Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d'Harlem Désir et Naïma Charaï, présidente de l'Agence national pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) ont saisi le CSA.

    Dans une lettre envoyée à son président, ils qualifient l'intervention d'Alain Finkielkraut "d'inacceptable et "dangereuse".

    Ils s'inquiètent précisément de l'usage par le philosophe de l'expression "Français de souche", "directement empruntée au vocabulaire de l'extrême droite".

    2. Réponse d'Alain Finkielkraut :
     
    "Je suis totalement abasourdi. Hier soir, lors de l'émission Des paroles et des actes, j'ai dit que face à une ultra droite nationaliste qui voulait réserver la civilisation française aux Français de sang et de vieille souche, la gauche a traditionnellement défendu l'intégration et l'offrande à l'étranger de cette civilisation. La gauche en se détournant de l'intégration abandonne de fait cette offrande. Manuel Valls a expliqué que nous avions tous trois -lui-même, David Pujadas et moi - des origines étrangères et que c'était tout à l'honneur de la France. J'ai acquiescé mais j'ai ajouté qu'il "ne fallait pas oublier les Français de souche". L'idée qu'on ne puisse plus nommer ceux qui sont Français depuis très longtemps me paraît complétement délirante. L'antiracisme devenu fou nous précipite dans une situation où la seule origine qui n'aurait pas de droit de cité en France, c'est l'origine française. Mes parents sont nés en Pologne, j'ai été naturalisé en même temps qu'eux en 1950 à l'âge de un an, ce qui veut dire que je suis aussi Français que le général de Gaulle mais que je ne suis pas tout à fait Français comme lui. Aujourd'hui, on peut dire absolument n'importe quoi ! Je suis stupéfait et, je dois le dire, désemparé d'être taxé de racisme au moment où j'entonne un hymne à l'intégration, et où je m'inquiète de voir la gauche choisir une autre voie, celle du refus de toute préséance de la culture française sur les cultures étrangères ou minoritaires. L'hospitalité se définit selon moi par le don de l'héritage et non par sa liquidation."
     
     
    3. Est-ce que "On" - qui est au gouvernement - veut "démolir" Finkielkraut parce que toujours et partout - comme dans ce court extrait de 8'52", où il répond à Jean-Jacques Bourdin - il s'oppose à la théorie du Gender, promue par le Gouvernement ? Parce qu'il défend la féminité contre les "moeurs" (!) qui prévalent dans les banlieues ? Parce qu'il reprend la sénatrice PS Roussignol qui affirme cette énormité : "les enfants n'appartiennent pas à leurs parents..." ?  etc...
      
     

     
  • lafautearousseau se réjouit de l'élection d'Alain Finkielkraut à l'Académie française, avec 16 voix sur 28 votants...

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    Le nouvel Académicien occupera le fauteuil 21, succédant à Félicien Marceau (fauteuil, en son temps, occupé par Henri d'Orléans, duc d'Aumale, généreux mécène qui offrit ses collections et son château de Chantilly à l'Institut).

    L'Académie admet en son sein l'un des plus brillants esprits de l'époque. Et, pour Alain Finkielkraut, c'est une juste consécration, et la reconnaissance des talents de l'écrivain, du philosophe, de l'homme attentif à la chose publique et aux débats majeurs qui agitent notre Société aujourd'hui.

  • Préfacé par Jean-François Mattéi, ”L'expérience critique”. L’aventure de la raison dans la philosophie française après H

    lorenzo-ramella.jpg         Jean-François Mattéi a conseillé à Lorenzo Ramella - docteur en philosophie à l’Université Catholique de Milan - dont il préface le dernier ouvrage, de nous adresser sa présentation, afin que nous en fassions état : nous le faisons bien volontiers, ce quotidien étant ouvert à tout ce qui se passe aujourd'hui en France. Y compris, bien sûr, et même surtout, dans le domaine des Idées....

           On comprendra, à la simple lecture de cette note de présentation qu'il s'agit d'un sujet difficile, et qu'on prendra, en s'y intéressant, de l'altitude par rapport à l'insignificiance et à la vacuité de tant de choses qui composent, justement, l'extrême indigence de notre "paysage culturel" d'aujourd'hui, comme on dit dans le jargon...

            Jean-François Mattéi nous a habitué à prendre de la hauteur, avec le grand nombre de ses livres, de ses conférences, de ses interventions à la radio ou à la télé; et nous avons consacré un PDF à son Regard vide.

            Aujourd'hui, il préface Lorenzo Manella et nous invite à le lire : c'est noté....

    Fiche-l'expérience_critique.pdf 

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     162 pages, 20 euros

  • Dans ”La Provence” : l'Armée française a rendu l'hommage qu'il méritait au légionniare Goran Franjkovic....

            Il a servi "more majorem", à la manière des Anciens, jusqu'au sacrificie suprême...

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  • A noter dès à présent : samedi 18 juin, une belle journée d'unité et d'amitié royaliste et française à Nantes.....

            Hilaire de Crémiers et Olivier Perceval, qui prendront tous les deux la parole, seront les hôtes de l'URBVM qui, pour cette journée champêtre clôturant l'annnée, réunira donc les royalistes de l'Ouest. 

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  • L'exception française ? C'est aussi ”çà” : 80% de journalistes sont de gauche, 40% d'extrême-gauche....

             C'est ce qu'affirme le député UMP Jean-Michel Fourgous sur LCP Assemblée nationale - lors d'un débat sur Pourquoi tant de pessimisme ? - au journaliste qui, incrédule (il n'écoute pas les radios, et ne regarde pas la télé ?...), lui demande de communiquer l'origine de ses chiffres.

            Voilà une demande intéressante, et à suivre : on espère, en effet, et on attend, que le député en dira plus, pour établir ce que l'on sait déjà : l'ahurissante et scandaleuse mainmise - dans tous les cas, injustifiée - de la gauche et de l'extrême-gauche sur les médias (mais aussi dans l'Enseignement, entre autres...); et, cela, depuis 1945.....

            Ah, l'exception française !...

  • Fêtera-t-on le Tri-centenaire de la révolution ? Le livre noir de la Révolution française fait son chemin... (2/3)

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                     La peur peut être aussi à l’origine du comportement des terroristes. Elle explique les massacres de détenus dans les prisons de Paris en septembre 1792. Paris est alors menacé par le duc de Brunswick ; on craint l’arrivée des Prussiens. Il faut tuer tous les royalistes qui risqueraient de dénoncer les "patriotes". Du 2 au 6 septembre, plus de 1 300 prisonniers sans défense sont exécutés à l’arme blanche. Spontané à l’origine, le mouvement a été vite encadré par des meneurs. C’est souvent la fureur de la foule qui est à l’origine de violences, comme le meurtre du comte de Dampierre venu saluer la berline du roi au retour de Varennes, le 22 juin 1791.

              En revanche, le génocide vendéen a bien été planifié comme le montre lumineusement Reynald Secher. Première étape : une guerre civile qui débute en mars 1793 et qui s’achève sur la défaite des Vendéens à Savenay en décembre. Guerre atroce mais équilibrée. La victoire des bleus est suivie par la mise en place d’un système d’anéantissement de la Vendée. Pas question de pardon après la défaite. L’alerte a été trop chaude. De là, selon un rapport présenté à la Convention, l’idée qu’il n’y aura « moyen de ramener le calme dans ce pays qu’en en faisant sortir tout ce qui n’est pas coupable, en exterminant le reste, et en le remplaçant le plus tôt possible par des républicains qui défendront leurs foyers ».

              Conception reprise par Barère, "l’ondoyant Barère", qui perd son sang-froid : « Détruisez la Vendée ! » Général en chef de l’armée de l’Ouest, Turreau confirme : « La Vendée doit être un cimetière national. » De là les innombrables scènes d’horreur décrites par Secher : il faut empêcher les Vendéens de se reproduire, donc, tuer également les femmes et y ajouter les enfants en passe de devenir de « futurs brigands ». Carrier, l’homme des noyades de Nantes, s’exclame : « Qu’on ne vienne pas nous parler d’humanité envers ces féroces Vendéens ; ils doivent tous être exterminés. » Il n’est pas jusqu’au nom de Vendée qui ne soit rayé de la carte : il y aura désormais un département Vengé. C’est l’extermination totale, un « populicide », écrit Gracchus Babeuf lui-même : un génocide.

              C’est en ce sens qu’Hervé de Charette, député du Maine-et-Loire, a cosigné avec Lionnel Lucca, député des Alpes-Maritimes, le 19 décembre dernier, une proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794. C’est la tache la plus sombre sur l’image de la Révolution.

              Les thermidoriens le comprirent : Carrier fut arrêté, jugé et exécuté après la chute de Robespierre. Par ses outrances sadiques, il était le bouc émissaire idéal. Mais Turreau fut acquitté et son nom inscrit sur l’Arc de triomphe. Les révolutionnaires ne s’en prirent pas seulement aux hommes mais aux monuments. Ils n’innovaient pas ; les guerres de religion avaient déjà fait des ravages.

              Dans le Livre noir, Alexandre Gady indique qu’il s’est agi d’abord d’un « vandalisme de pulsion ». La Révolution commence par l’incendie des barrières de l’octroi et la destruction de la Bastille, deux symboles abhorrés de l’Ancien Régime. Puis le vandalisme prend un tour religieux accompagné d’opérations spéculatives. C’est ainsi que disparaissent les grandes abbayes de Jumièges, Cluny, Orval… À Paris sont victimes de cette furie les Cordeliers, Saint-André-des-Arts, les Feuillants, l’église des Bernardins, la bibliothèque de Saint-Germain-des-Prés, le Temple… À l’intérieur des églises, disparaissent le mobilier, les objets liturgiques, les vitraux, les tombaux. Combien de grands hommes, dont Montesquieu, ont leurs cendres jetées à la Seine ou à l’égout.      (à suivre.....)

  • L'armée française engagée sur trois théâtres d'opérations : un reportage de TF1 utile pour son récapitulatif des chiffre

  • Sur C News, Eric Zemmour : ”La France perd la guerre car la République française a été faible face à l'Allemagne en 1935

    Éric Zemmour vs Alain Finkielkraut

    © Face à l'info 20/01/2020