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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (145), Belgique : le dernier cadeau de la monarchie...

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XIX, La Monarchie de juillet :

    "...Déjà, une grave question était posée. Avant les journées de Juillet, les Belges s'étaient soulevés contre la domination hollandaise. Les événements de Paris les avaient encouragés à se délivrer de leurs maîtres et ils étaient portés à chercher aide et protection du côté de la France. Le moment n'était-il pas venu de terminer, dans les meilleures conditions, une des plus grandes affaires de notre histoire, celle qui n'avait jamais pu être résolue, celle des Flandres ? N'était-ce pas l'heure de réunir la Belgique, puisqu'elle semblait le demander ?

    Mais pas plus alors qu'en 1792 ou à n'importe quelle autre date, l'Angleterre n'eût permis cette annexion, et si la foule méconnaissait cette loi, comme la Révolution l'avait méconnue, Louis-Philippe ne l'ignorait pas. Il avait tout de suite envoyé comme ambassadeur à Londres l'homme que Louis XVIII avait choisi pour le Congrès de Vienne : Talleyrand devait encore trouver la solution, concilier la paix avec la sécurité et la dignité de la France.

    Tâche rendue difficile par le « parti ardent » qui agitait Paris. On a comparé avec raison la diplomatie de Louis-Philippe et de Talleyrand à celle de Fleury qui, un siècle plus tôt, malgré les cabales, l'indignation, les mépris, avait sauvegardé la paix.

    Louis-Philippe et Talleyrand ont réglé l'antique problème belge, cette "pierre d'achoppement de l'Europe", de la manière la plus satisfaisante pour tous. Malgré la Belgique elle-même, oubliant alors, par haine et crainte de la Hollande, qu'elle n'avait jamais tenu à devenir province française, ils lui donnèrent d'être une nation. Le Congrès national belge voulait un prince français, le duc de Nemours, ou, à son défaut, le fils d'Eugène de Beauharnais. Le duc de Nemours fut élu roi le 3 février 1831 et Louis-Philippe refusa cette couronne pour son fils. L'acceptation eût été une réunion déguisée, la guerre certaine avec les puissances. Déjà il était assez difficile de retoucher sur ce point les traités de 1815, de soustraire la Belgique à la domination hollandaise.

    Si une insurrection des Polonais n'eût éclaté à ce moment-là, paralysant la Russie et, avec elle la Prusse, il n'est même pas sûr que les Belges eussent été affranchis; la Pologne fut écrasée, mais sa diversion avait sauvé la Belgique comme elle avait, sous la Révolution, sauvé la France. La Belgique indépendante était fondée. Elle l'était, parce que la monarchie de Juillet, à la Conférence de Londres, avait joué le même rôle, suivi la même politique que la Restauration au Congrès de Vienne.

    Les puissances avaient voulu que la Belgique libre fût neutre, et sa neutralité garantie par l'Europe pour interdire à jamais aux Français de l'annexer. Cette neutralité était dirigée contre la France; elle devait, dans l'esprit du traité d'Utrecht, servir de "barrière" à nos ambitions. Louis-Philippe l'accepta, la signa, la respecta. Et, quatre-vingts ans plus tard, c'est la Prusse, signataire et garante aussi, qui l'a violée.

    Alors la précaution prise contre la France s'est retournée contre l'Allemagne, elle a déterminé l'Angleterre hésitante à intervenir et, en fin de compte, nous a profité.

    Il a fallu près d'un siècle pour que le service rendu par Louis-Philippe fût compris et apprécié..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Au Cinéma : Belfast, par Guilhem de Tarlé

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    À l’affiche : Belfast, un film anglais de Kenneth Branagh, avec Jude Hill (Buddy), Jamie Dornan, Caitrona Balfe, Ciaran Hinds et Judie Dench (respectivement ses père, mère, grand-père et grand-mère)

    guilhem de tarlé.jpgKenneth Branagh, né en 1960 à Belfast, nous raconte l’histoire d’une famille « modeste » protestante et d’un petit garçon de 9 ans qui lui ressemble – il parle d’ « auto-fiction » - dans un quartier populaire catholique de la ville, au milieu des manifestations et affrontements qui ont secoué l’Ulster à la fin des années soixante.

    On ne s’ennuie pas mais l’intérêt du film me paraît ailleurs, dans l’Histoire, qu’il m’a incité  à relire, du conflit opposant l’île irlandaise à son conquérant du XIIème siècle, l’Angleterre.

    Guerre de territoire, mais aussi guerre de religion.

    Par l’Acte de suprématie, de 1534, Henri VIII Tudor fonde l’Église anglicane, tandis que l’Irlande, colonisée, reste catholique, qui avait été évangélisée dès le Vème siècle par le futur St Patrick.

    C’est au lendemain de la Grande Guerre, après la « révolte de Pâques » des 23/29 avril 1916, que le Sinn Fein (Nous-mêmes en gaélique) proclama unilatéralement, en janvier 1919,  l’indépendance de l’Irlande. Il s’ensuivit trois ans de guérilla jusqu’au traité de Londres du 6 décembre 1921, qui partagea l’île entre l’ « État libre » d’Irlande et l’Ulster, partie intégrante du Royaume Uni. 

    Ce traité fut adopté par le Parlement irlandais contre l’avis d’Eamon de Valera, président de la République, et de l’IRA (Irish Republican Army) qui continuèrent quelques années  la lutte pour la réunification de l’île.

    Vainqueur des élections de 1932, Eamon de Valera fit adopter une nouvelle constitution en 1937 qui abolit le statut de dominion et déclara l’Irlande État indépendant et souverain sous le nom d’EIRE. Enfin la République d’Irlande fut proclamée le 18 avril 1949, qui rompit avec le Commonwealth britannique.

    Dans l’Ulster anglaise de 1922, les protestants représentaient les deux tiers de la population et jouissaient, avec le parti unioniste, du monopole du pouvoir tandis que les catholiques réclamaient des liens plus étroits avec l’Irlande du sud jusqu’à l’intégration pure et simple de l’Ulster à ce pays.  

    À cette division religieuse s’ajoutait une division sociale entre la majorité protestante, partie la plus riche de la population, et les catholiques qui s’estimaient brimés en matière d’emploi et logement. L’agitation reprit à la fin des années soixante avec des manifestations et des affrontements sanglants et le retour du terrorisme de l’IRA, imposant l’appel à l’armée par le gouvernement britannique.

    C’est de cette difficulté de « vivre ensemble » - rester ou partir – que nous parle le réalisateur.

    30 ans de guerre civile et 3 500 morts aboutirent, avec Tony Blair, à l’Accord du Vendredi Saint du 10 avril 1998, approuvé par référendum en Irlande du Nord et en République d’Irlande, qui mit notamment fin à la revendication territoriale de cette dernière sur la première.

    Qu’en est-il aujourd’hui ? Que sont devenus les Unionistes ? on sait, en tout cas, que la question irlandaise a été reposée par le Brexit avec la frontière anglaise de l’Union européenne qui sépare les deux Irlande.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Dans Boulevard Voltaire, l'entretien de Marc Baudriller avec Jean Sévillia, père du "terrorisme intellectuel" :

    https://www.bvoltaire.fr/entretien-jean-sevillia-pere-du-terrorisme-intellectuel/

     

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    1. Il faut réagir à Saint Jean le Vieux ! Des envahisseurs seront bientôt hébergés dans le château de Varey, contre la volonté des habitants furieux et du maire, qui se dit impuissant face à la décision de la préfète de l'Ain. On s'est opposé ailleurs, on a manifesté et on a gagné; on doit faire la même chose à Saint Jean, le Vieux (dans l'Ain) :

    NON A CE GOUVERNEMENT

    QUI NOUS IMPOSE LE GRAND REMPLACEMENT

    ET VEUT DÉPLACER EN PROVINCE

    LES ENFERS QU'IL A CRÉÉS

    DANS LES VILLES !

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    1 BIS. Comme à Saint-Brévin-les-Pins, où les habitants sont toujours très mobilisés, car ils voient bien qu'un camp d'envahisseurs reste prêt à être installé à coté d’une école. On y a pourtant manifesté, et très clairement, mais les "autorités locales" (?) restent sourdes à leurs revendications. Rebelotte donc, ce samedi 29 avril... 

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    Naturellement, lafautearousseau appelle tous ses amis, lecteurs, sympathisants présents sur place ou pouvant s'y rendre à participer à cette manifestation du Pays réel, qui ne veut pas, justement, qu'on lui change son pays... 

     

    3. CQFD... De Pascale Morinière, dans sa chronique des AFC :

    "Plus de soins palliatifs fait moins de demandes d'euthanasie. Mais soins palliatifs et euthanasie sont incompatibles. La main qui soigne ne peut être celle qui donne la mort."
     

     

    4. Le maire escrolo de Bordeaux a eu l'idée baroque d'organiser une sorte de référendum auprès des administrés (dont il ne représente qu'un si petit nombre, vu le taux himalayen d'abstention lors des dernières municipales...); il leur demande ce qu'il doit faire à propos de la magnifique porte de l'Hôtel de Ville, incendiée par les terroristes révolutionnaires...

    La Tribune de l'Art lui a très bien répondu :
     
    "Êtes-vous au courant, Monsieur le Maire. qu’il y a un code du patrimoine et la charte de Venise qui imposent ici une restauration à l’identique ?"

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    Une création contemporaine ? Quelle horreur nous sortirait-on encore ?

    Restauration à l'identique, évidemment !...

     

    5. Et, puisqu'on parle de Patrimoine... Alexandre Giuglaris (Directeur général adjoint de la Fondation du patrimoine) communique :

    "La @fond_patrimoine agit en faveur du patrimoine naturel et du patrimoine bâti grâce à un réseau de plus de 900 bénévoles partout en France. Rejoignez-les ! fondation-patrimoine.org/s-engager/deve Merci à @MagazineMaxi de mettre en avant cette dimension dans leur numéro de cette semaine !"

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    6. Un grand merci à Storiavoce | Podcasts, qui nous a bien fait rigoler !...

     "Nous avons demandé à ChatGpt si le Moyen-âge était une grande période de notre histoire. Voici sa réponse..." :

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    7. Entièrement d'accord avec SOS CALVAIRES

    Aucune description de photo disponible.

     

     

    À DEMAIN !

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  • À la découverte du fonds lafautearousseau (21) : Régine Pernoud...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 47 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Naissance de Régine Pernoud...

    (tiré de notre Éphéméride du 17 juin)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

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    1909 : Naissance de Régine Pernoud

     

    REGINE PERNOUD POUR EN FINIR.jpgComme Jacques Bainville, Régine Pernoud, au début, n’aimait guère l’Histoire; et pour les mêmes raisons que lui : on la lui enseignait mal, on lui enseignait quelque chose d’ennuyeux…

    Si Régine Pernoud, qui fut aussi archiviste paléographe - a mené une œuvre d'historienne médiéviste, elle a aussi – et peut-être même surtout… - publié des ouvrages de vulgarisation : ceux-ci mettent en avant la place privilégiée de la femme dans la société médiévale, mais ils ont également contribué, d'une façon décisive, à remettre en cause le mythe d'un "âge sombre" du Moyen Âge, comme, par exemple, Pour en finir avec le Moyen Âge.

    Régine Pernoud fut, par ailleurs, une des plus grandes spécialistes de Jeanne d'Arc, et aussi d’Aliénor d'Aquitaine. 

     

    De l’Encyclopedia universalis :

    PERNOUD RÉGINE (1909-1998)

    Médiéviste française. Née le 17 juin 1909 à Château-Chinon (Nièvre), Régine Pernoud est la quatrième d'une famille qui compte quatre garçons et deux filles. Elle passe les dix-neuf premières années de sa vie à Marseille et a toujours gardé le souvenir d'une enfance très difficile matériellement mais joyeuse. Régine Pernoud a, très tôt, une grande soif de connaissances.

    Après avoir obtenu sa licence de lettres à Aix en 1929 afin de pouvoir intégrer l'École nationale des chartes, elle devient préceptrice dans une famille. Dans le même temps, elle passe un doctorat de lettres en Sorbonne; sa thèse, Les Statuts municipaux de Marseille, édition critique du texte du XIIIème siècle., sera publiée en 1949.

    Après sa sortie des Chartes en 1933, elle dut attendre quatorze ans avant d'avoir un poste ! Elle effectue alors toutes sortes de travaux, travaille comme répétitrice, classe des fonds d'archives pour des particuliers. Après la guerre, elle suit l'enseignement de Georges-Henri Rivière lors de ses études de muséologie au Louvre. Enfin, en 1947, Régine Pernoud est nommée conservateur du musée de Reims. On lui propose ensuite le poste de conservateur du musée de l'histoire de France qu'elle accepte en 1949, et elle restera aux Archives nationales jusqu'à sa retraite.

    En 1974, à la demande d'André Malraux, elle fonde le Centre Jeanne d'Arc à Orléans dont elle sera la directrice jusqu'en 1987. Elle y a rassemblé, sur microfiches, le plus grand nombre possible de textes du XVème siècle ainsi que toute une documentation sur Jeanne depuis le Moyen Âge jusqu'à notre époque, le tout classé suivant un procédé numérique facilement utilisable par les lecteurs.

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    www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/2009/litterature-et-sciences-humaines/regine-pernoud 

     

    Le 27 mai 1980, Régine Pernoud est l'invitée de Jacques Chancel (Radioscopie, 54'24") : 

    http://www.ina.fr/audio/PHD99234438

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (41) : Cherbourg, seule ville de France à posséder une ”Rue Louis XVI”...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Cherbourg, seule ville de France à posséder une "Rue Louis XVI"...

    (tiré de notre Éphéméride du 4 avril)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1839 : Cherbourg, seule ville de France à posséder une "Rue Louis XVI"...

     

    (article publié dans Ouest France, le 18 juin 2016)

    La seule rue Louis-XVI en France est à Cherbourg

    L'histoire au coin de la rue. Il y a 230 ans, le 22 juin 1786, Louis XVI est venu visiter le chantier de la grande rade. Cherbourg lui doit beaucoup et lui a dédié une rue.

    Aujourd'hui, la rue Louis-XVI débouche sur l'esplanade de la Laïcité, devant le Quasar.
    Aujourd'hui, la rue Louis-XVI débouche sur l'esplanade de la Laïcité, devant le Quasar. 

    La rue Louis-XVI longe le côté de la place Divette, depuis l'avenue Delaville. C'est la seule de France à porter ce royal nom. Il existe bien un square Louis-XVI, dans le 8ème arrondissement de Paris, mais c'est tout. Il faut dire que, sans ce roi, Cherbourg n'aurait pas le même visage.

    Pas de rade, donc pas de protection contre l'ennemi ni contre les tempêtes. Pas de port de commerce, pas de trafic transatlantique non plus... C'est Louis XVI qui a l'idée de « faire de Cherbourg un port considérable », relate le Dico-Cité de Cherbourg-Octeville (Ed R & Co).

    Dans l'ouvrage Cherbourg-Octeville : histoires d'une rue à l'autre, on rappelle que « le dernier roi de l'Ancien régime avait compris l'importance géostratégique de notre port. »

    « Je n'ai jamais mieux goûté le bonheur d'être roi... »

    C'est donc grâce à ce Louis que la ville possède la plus grande rade artificielle du monde, encore aujourd'hui, « avec une surface de 1 500 ha alors que Cherbourg stricto sensu représente 428 ha. »

    Les travaux démarrent et Sa Majesté désire assister à l'immersion du neuvième cône de l'ingénieur Cessart. C'était le 22 juin 1786 et les Cherbourgeois s'en souvinrent longtemps. Tout comme leur hôte : « Je n'ai jamais mieux goûté le bonheur d'être roi que le jour de mon sacre et celui de mon arrivée à Cherbourg », racontera le souverain. C'est dire...

    Il sera logé à l'abbaye du Voeu, visitera le fort de l'île Pelée, qu'il baptise Fort-Royal. Le lendemain, après une reconstitution de bataille navale, il prend la mer jusqu'à percevoir les côtes anglaises. Ce fut là son unique visite officielle en province.

    La Ville, reconnaissante, dédia une rue, le 4 avril 1839, au roi qui avait voulu une digue pour la protéger et la développer.

     

     

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (1)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : "au sommaire", présentation de l'Album, naissance de Chateaubriand, ses Armes...

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    1. Eléments de biographie...


    2. Avant, pendant, après : témoin de la Révolution...


    3. Fidélités, fulgurances, voyages : mélanges...

     

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    PRESENTATION DE L'ALBUM

    I.

    "Sans les mémoires d'Outre-Tombe, la carrière, les aventures, les passions de Chateaubriand n'auraient pas grand intérêt. Mais parce que ce chef d'oeuvre est, aujourd'hui encore, capable de donner du plaisir à tous ceux qui savent lire, tout ce qui entoure son auteur, si irritant, si attachant, contradictoire et génial, a quelque chose à nous dire sur le destin d'un homme qui est, à lui seul, à force de grandeur et de faiblesses, comme une image minuscule de notre humanité." (Jean d'Ormesson).

    II.

    "Quand ton nom doit survivre aux âges,
    Que t'importe, avec ses outrages,
    À toi, géant, un peuple nain ?
    Tout doit un tribut au génie.
    Eux, ils n'ont que la calomnie;
    Le serpent n'a que son venin" (Victor Hugo).

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    Éléments de biographie...

    • 4 septembre 1768 : naissance de Chateaubriand, Hôtel de la Gicquelais, Saint Malo :

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    Au-dessus de la porte d'entrée, côté cour, sont toujours inscrites les armes de sa famille ainsi que leur devise "Mon sang a teint les bannières de France".

    Sur le plan architectural, cette maison témoigne de la solution adoptée à Saint-Malo à la fin du XVIe siècle et dans la première moitié du XVIIème siècle face aux problèmes d'exiguïté et d'éclairage interne.

    Dans la cour intérieure que se partagent deux maisons jumelles, les fameux ballets malouins, galeries de bois vitrées, sont placés en surplomb pour relier la pièce située en façade sur rue à celle située sur la cour arrière.

    Après l'incendie de 1661, ces ballets de bois sont plus rares car ils sont peu compatibles avec la sécurité des habitants.

     

    • Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France :

    "De gueules, semé de fleurs de lys d'or, sans nombre..."

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    "Les armes des Chateaubriand étaient d'abord des pommes de pin avec la devise : je sème l'or. Geoffroy, baron de Chateaubriand, passa avec Saint Louis en Terre-Sainte. Fait prisonnier à la bataille de la Massoure, il revint et sa femme Sybille mourut de joie et de surprise en le revoyant. Saint Louis, pour récompenser ses services, lui concéda à lui et à ses héritiers, en échange de ses anciennes armoiries, un écu de gueules, semé de fleurs de lys d'or: Cui et ejus haeredibus, atteste un cartulaire du prieuré de Bérée, sanctus Ludovicus tum Francorum rex, propter ejus probitatem in armis, flores lili auri, loco pomorum pini auri, contulit." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, page 8)

    Notes et remarques (ibid, page 1120) :

    "À lui et à ses héritiers, saint Louis, alors roi des Français, en raison de sa valeur aux armées, a conféré les fleurs de lys d'or, à la place des pommes de pin en or".
    À la première Croisade, les barons de Chateaubriand portaient d'azur à une fleur de lys d'argent et sans doute la devise: "Je sème l'or". Le mémoire rédigé par Berthier pour Jean-Baptiste de Chateaubriand mentionne : armes : semé de plumes de paon au naturel jusque vers 1260 et depuis, de gueules semé de fleurs de lys d'or. Devise: "Notre sang a teint la bannière de France." (Mémoires d'Outre-Tombe, éd. originale, t. XII, p. 209). Une lettre (Durfort) de son oncle de Bedée ( 9 juillet 1798) certifie qu'il s'agit bien d'un pahoné, c'est-à-dire des plumes de paon couvrant l'écu et non pas des pommes de pin comme quelques uns l'ont cru.

    Cependant, malgré la lettre et le mémoire Chateaubriand a adopté la tradition des pommes de pin mentionné par le Père Du Paz dans son Histoire généalogique. D'autre part le nouveau blason paraît antérieur à la bataille de la Massoure (1250) et fut peut-être concédé après la bataille de Bouvines (1214).

  • Le prochain livre du Prince Jean...

    "Votre histoire est la nôtre, et l'on ne peut rien y soustraire. Nous sommes tous solidaire de ces traditions politiques qui sont la charpente invisible de la France…".

    Nos lecteurs ont lu cette phrase du maire de Senlis, Jean-Christophe Canter (ci dessous, à la droite du Prince), tirée du discours qu'il a prononcé lors de la réception qui a suivi le mariage du duc de Vendôme, à Senlis (1).

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     Mais nous savons que le Prince n'a pas une vision figée, bien au contraire, de cette Histoire, et de ces forces qu'elle recèle. Lors de son déplacement dans le Maine -dont nous avons rendu compte dans notre Catégorie "Autour du prince Jean !"- il avait livré à ses auditeurs ce qu'il appelait une confidence, mais qui est, bien plus, un véritable trait de caractère, et comme une ligne de conduite :

     "...Et voici maintenant une deuxième confidence : oui, j’ai été très ému de visiter le musée Jean Chouan. Quel héroïsme, quelle fidélité !… ..Il m’est arrivé de faire avec mon frère, au temps de notre adolescence, des pèlerinages dans la Vendée militaire.... sur le tombeau de Bonchamp à Saint Florent-le-Vieil.... C’était par hasard et pourtant ce n’était pas un hasard. C’est vous dire à quel point j’ai compris - mieux : j’ai senti - la secrète force de la vieille France. Eh bien donc, la voici, ma confidence : c’est qu’il relève de ma mission, j’allais dire de ma vocation, de projeter cette force secrète du passé en force vive d’avenir."

    L'expression est heureuse, mais le Prince ne se contente pas de l'employer: il la prouve, en préparant un livre, qui sortira à la rentrée. Tout le monde a pu noter, dans l'intéressant article que Jean Sévillia a consacré au mariage de Senlis - dans Le Figaro Magazine - l'annonce de la publication prochaine de ce qui sera, sans conteste, l'évènement majeur de l'automne.

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    Voici que Politique Magazine, dans sa livraison de mai -n° 74-  ( http://www.politiquemagazine.fr/ ) publie un intéressant entretien de deux pages avec le Prince Jean et Philoména, entretien dans lequel une question porte précisément sur cet ouvrage:

    Politique Magazine : "Prince chrétien, prince français, comme vous aimez vous présenter, vous avez l'intention de publier un livre d'entretiens prochainement. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

    Duc de Vendôme : Oui, ce livre sera publié au mois d'octobre prochain. J'y livre mes expériences et mes réflexions. J'ai bien connu mon grand-père et ma grand-mère qui m'ont introduit à la vie sociale et politique. Vous savez que, depuis plus de dix ans, j'ai entrepris des déplacements en France et à l'étranger qui m'ont permis de rencontrer beaucoup de monde, de bien connaître les régions de France et les pays de la francophonie. J'ai d'ailleurs créé l'association Gens de France et une société Avenir et Patrimoine.
    Je mène une réflexion de fond sur les questions politiques, économiques, culturelles, sociales. Ce livre sera une étape pour moi . Nous sommes dans une
    époque où, certes, tout change, mais où chacun s'aperçoit qu'il convient d'avoir des repères. Il est de ma vocation de dire quels sont les miens."

    L'action globale du Prince se poursuit ainsi, peu à peu, dans sa continuité et sa logique. Après ses voyages -en France et à l'étranger- qui lui ont permis de s'informer mais aussi de montrer à ses interlocuteurs ce qu'est un Prince français, et en quoi il est radicalement différent d'un homme politique traditionnel; après son mariage, qui lui permet, du même mouvement par lequel il prolonge la Famille de France, de créer son propre foyer; voici qu'il prépare son livre, et l'on sait que sans base écrite de réflexions et de propositions, nul n'est crédible dans le monde politique.

    Nous disposerons donc, dans peu de temps, de cet outil indispensable, et il n'est pas trop tôt pour commencer à imaginer dès maintenant les meilleures façons de donner à ce livre toute l'audience possible, et d'utiliser au mieux la chance et l'opportunité qu'il représente.....

    (1) : Pour lire l'intégralité de cet excellent discours, cliquez sur le lien suivant :  Discours mariage Prince Jean.Maire de Senlis.pdf

  • Aujourd'hui, c'est grande fête en France!....

    Depuis deux mois, avec vous, nous préparons à notre façon ce mariage de Jean et Philomena et, aujourd'hui, c'est le grand jour. Nous sommes Autour du Prince Jean, pour une vraie Fête, une grande et belle Fête, un jour de joie pour nous tous mais, aussi, évidemment, pour la France, pour tous les français...

    Aujourd'hui, samedi deux mai, est célébrée dans la cathédrale Notre-Dame de Senlis le mariage du duc de Vendôme, "l'Héritier des siècles" (le mot est de Chateaubriand), avec doña Philomena de Tornos et, l'après-midi, la fête se déplacera dans le domaine de Chantilly.

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    Comment ne pas mesurer, dans cet évènement majeur, le poids du symbole et la force des promesses qu'il contient pour la France tout entière ?

    En accompagnant et en entourant le Prince aujourd'hui, nous manifestons que notre royalisme n'est pas une abstraction. Les abstractions, les raisonnements, les théories pures, nous les laissons aux révolutionnaires et au régime qu'ils ont fondé. On voit ce que cela a donné : totalitarisme et génocide ! Pour eux, la République est une idée, pour nous, la Royauté est incarnée, et c'est une famille, la Famille de France. Et la France est une personne, pas une théorie.

    Nous nous plongeons donc dans nos Racines, aujourd'hui 2 mai, avec les Princes de France. A Senlis, à Chantilly, nous n'assistons pas à des mondanités protocolaires : nous côtoyons ce qui est à la source de ce que nous sommes, nous retrouvons ce qui a le plus de valeur à nos yeux, et qui est ce pour quoi nous nous battons : la France, tout simplement. La France dans les intuitions de ses origines, qui sont chrétiennes et royales. La France, dans cette ancienne amitié, cette alliance consubstantielle entre une Famille, un Peuple, un Héritage gréco-romain et chrétien. Ce n'est pas rien, c'est même tout. Cette ancienne amitié, cette ancienne alliance, venues du fond des âges, elles perdurent aujourd'hui avec le Prince Jean qui, en fondant sa propre famille, perpétue et prolonge la Famille de France. Là est l'évènement joyeux et porteur d'espoir, pleinement et véritablement fédérateur que nous célébrons tous ensemble, autour des Princes et avec eux, en pleine communion d'esprit, aujourd'hui 2 mai.

    On comprend donc bien par là que s'il n'est pas un royalisme de l'abstraction, notre royalisme n'est pas non plus un royalisme du rétroviseur. Si nous nous replongeons dans notre Histoire, aujourd'hui 2 mai, en nous rendant sur les lieux où tout a commencé, ce n'est pas pour nous complaire dans notre hier, c'est pour préparer notre demain : l'idéologie révolutionnaire est morte, il est inutile de redire ce que tout le monde a constaté. Mais si cette idéologie est morte, la république, qui en est le fruit, est forcément touchée au cœur. Elle est morte elle aussi, dans son élan vital et conquérant, et il ne lui reste plus que la chance d'être installée, et donc de durer, non plus par sa force et par son dynamisme interne mais par le simple fait d'être là. Elle ne tient plus que par habitude, et sa seule force, sa dernière force, c'est la force d'inertie. Un jour, prochain espérons le, l'habitude ne suffira plus.... Nous ne sommes donc pas royalistes "parce que, hier...", dans une sorte de nostalgie d'un âge d'or de toutes façons irrémédiablement révolu, mais nous sommes royalistes "pour que, demain...", après que le cycle infernal et néfaste ouvert en 1789 ait été -enfin !...- clôturé, l'aventure continue et reprenne et que, pour reprendre l'image de Védrine, la France puisse continuer son Histoire, sur des bases assainies, débarrassée de toute idéologie mortifère.

    Alors, oui : tous ensemble, autour du prince Jean, et du symbole immense qu'il représente, lui et sa Famille ! Un symbole vivant, dynamique, joyeux et porteur d'espérance, cela s'appelle un Espoir, une Promesse. Un Espoir et une Promesse pour la France et la Civilisation. Un Espoir et une Promesse qui furent partagés par tous ceux qui nous ont précédés, qui nous ont transmis ce qu'ils avaient eux-mêmes reçu, et qui sont d'une certaine façon, mystérieusement, avec nous et nous accompagnent, car nous les représentons aussi, le 2 mai.

    Un Espoir et une promesse du type de ceux dont nous parlait Jacques Bainville lorsqu'il écrivait ces mots superbes : "Pour des renaissances, il est encore de la Foi..." 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Dimitri Pavlenko, dans Face à l'info "parle vrai" sur un sujet brûlant :

    "Ces Français qui s'expatrient..."

    Cependant, il ne faut pas accuser "la France", comme le font Laura et Christophe, qui l'ont quittée et disent pourquoi, mais remonter à la source, à la cause des maux qu'ils dénoncent : le Système, avec son idéologie mortifère; la République idéologique, qui a mis "la France" dans l'état que dénoncent, à juste titre, Christophe et Laura.

    Et le remède à cette situation catastrophique est dans une "remise en ordre" générale, elle-même fruit d'une "remise en cause" radicale du Système, de la République idéologique, par la révolution royale...

    (extrait vidéo 1'47)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1524804955181305857?s=20&t=G2TxrgKp2zmo_GOwyBPDJg

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    80.000 Français quittent la France chaque année...

    500.000 étrangers y entrent...

    Le Sytème, qui crée les causes de ce désastre, préside au grand remplacement...

     

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    1. Des élèves de Saint-Cyr seront présents ce dimanche à Rome pour la canonisation de Charles de Foucauld. L'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan communique :

    "Charles de Foucauld, figure d'humanité, de courage et d'engagement. Saint-Cyrien de la promotion de Plewna 1876-1878, il donnera son nom à la promotion 1941-1942 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Charles de Foucauld sera canonisé ce dimanche 15 mai 2022, à Rome."

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    2. Paul Melun a raison : l'idéologie du "sans-frontiérisme" est bien à l'origine de l'explosion des demandes d'asile en France :

    (extrait vidéo 0'25)

    https://twitter.com/Sarah_GuldenZ/status/1525021202565283840?s=20&t=G2TxrgKp2zmo_GOwyBPDJg

    En 2021, la France a délivré 733 069 visas contre 712 317 en 2020, soit une hausse de 2,3%. Ce nombre reste très inférieur au total des visas délivrés avant la crise sanitaire. En 2019, la France avait délivré 3 534 999 visas.

    Chigffres communiqués par CNEWS pour 2021 :

    •733.069 Visas délivrés;

    •271.675 Premiers Titre de séjour délivrés;

    • 121.554 Demandes d'asile;

    94.092 Personnes ayant acquis la nationalité française...

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    3. Dans Boulevard VoltairePénuries, croissance, inflation : chiffres en main, l’économie de la France sous Macron a de quoi inquiéter...

    https://www.bvoltaire.fr/penuries-croissance-inflation-chiffres-en-main-leconomie-de-la-france-sous-macron-a-de-quoi-inquieter/

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    Mais, pendant ce temps-là, au gouvernement français :

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    4. Dans Theatrum belli : Nos soldats disposeront d’un nouveau camouflage (BME) pour la tenue de combat à partir de 2024...

    https://theatrum-belli.com/nos-soldats-disposeront-dun-nouveau-camouflage-pour-la-tenue-de-combat-a-partir-de-2024/

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    5. (Dans Le Point) Fraudes à l’Assurance maladie : sous la pression de la Cour des comptes, les premières estimations de la Cnam révèlent un préjudice de près de 855 millions d’euros... Le début de l'article (réservé aux abonnés) donne le ton ! :

    https://www.lepoint.fr/economie/fraudes-a-l-assurance-maladie-ce-que-revelent-les-premieres-evaluations-12-05-2022-2475409_28.php

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    6. Chronique ordinaire de la cristianophobie ordinaire (accompagnée du non moins ordinaire silence médiatique)... À Pau, l’aumônerie catholique de Saint-Pierre a été incendiée (source La République des Pyrénées) :

    https://www.larepubliquedespyrenees.fr/faits-divers/incendie/pau-6-vehicules-incendies-avenue-de-buros-10906367.php

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    7. LA TRIBUNE DE L'ART ALERTE SUR LE PROJET FOU D'ANNE HIDALGO (MIEUX APPELÉE "ANNE SACCAGE PARIS") POUR LA CONCORDE ET LES CHAMPS ÉLYSÉES... : Champs-Élysées : du rien dans du vide, avec de gros morceaux de n’importe quoi, en attendant le saccage final. Si tout le projet est inquiétant, ce que la mairie veut faire sur la place de la Concorde est certainement le pire. Anne Hidalgo ne "comprend" pas l’histoire de Paris, elle le dit et elle ne "comprend" donc pas, non plus la place de la Concorde… 

    https://www.latribunedelart.com/champs-elysees-du-rien-dans-du-vide-avec-de-gros-morceaux-de-n-importe-quoi-en-attendant-le-saccage

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    les tweets circulent, et c'est très bien ainsi; la question est clairement posée : est-ce une volonté de destruction du passé, d’effacement de l’histoire ?...

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    (Dans Causeur) Giroud, idole d'une France qui gagne...

    Surtout après la désespérante prestation (?) de l'équipe de Françafrique qu'on nous impose, et qui perd (heureusement qu'il y eut Grizou, appelé en catastrophe !...).

    Bravo, au passage, à l'équipe de Tunisie pour sa belle et bonne première mi-temps, même si elle n'a pas eu la force de prolonger sa domination durant la seconde...

    https://www.causeur.fr/giroud-idole-dune-france-qui-gagne-identite-nationale-247899?fbclid=IwAR28O166YTjKd18etHMF_xf3dxKJTT8JK3cqOzMY0wAinp5fsv5QUl80ZGM

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    1 Sur les tenues islamiques à l'école, évidemment d'accord avec Marion Maréchal, sauf que ce n'est pas "l'école de la République" qu"il faut défendre, mais "l'école tout court" et la société française; toutes deux mises en danger, justement par... la République, idéologique, par le Système, qui organisent l'installation de l'islamisme en France...:

    #Montauban, deux professeurs ont demandé le respect de la loi à une élève portant l'abaya et le voile. Ils sont maintenant menacés par des islamistes. Ces professeurs courageux défendent les valeurs françaises. Pour eux et notre pays, ne cédons jamais face à l'islam politique !"
     
    (extrait vidéo 2'10)
     

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    NOUS, CE N'EST CERTAINEMENT PAS "LA RÉPUBLIQUE" QUE NOUS VOULONS DEFENDRE, MAIS LA FRANCE, TOUT SIMPLEMENT, ET PAR-DESSUS TOUT.

    ET, POUR DÉFENDRE LA FRANCE, IL FAUT ABATTRE "LA RÉPUBLIQUE" CAR ELLE EST IDÉOLOGIQUE ET TOTALITAIRE, ELLE EST UN SYSTÈME ANTI NATIONAL ET RÉVOLUTIONNAIRE QUI DÉTRUIT LA FRANCE, LENTEMENT MAIS SÛREMENT LA FRANCE.

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    2. Bien, Collard !

    "Jusqu'à 10°C dans les classes : « Les enfants doivent s'habituer à travailler dans ces conditions » On doit s'habituer au terrorisme, au Covid et maintenant au froid : moi, je n'arrive pas à m'habituer à ce gouvernement d'incapables !"

    Plus qu'incapables : criminels ! Car, avoir fermé Fessenheim pour nous contraindre maintenant à des restrictions partout, c'est avoir joué contre l'intérêt de la France et des Français. Et par simple, misérable petit calcul bassement politicard...

    https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/jusqu-a-10c-dans-les-classes-face-a-la-flambee-des-prix-de-l-energie-les-communes-peinent-a-chauffer-les-ecoles_5496156.html

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    3. Sondage CNews : 71 % des Français favorables à la suppression des aides sociales pour les familles de délinquants...

    https://www.cnews.fr/france/2022-11-30/sondage-71-des-francais-favorables-la-suppression-des-aides-sociales-pour-les

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    4. De Michel De Jaeghere

    "Arménie, une nation à l'épreuve de l'histoire. Le @Figaro_Histoire
    revient sur le destin singulier d'un peuple qui refuse de mourir. Jeudi 1er décembre chez les marchands de journaux"

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    5. (Dans Le Midi Libre) Notre France transformée en poubelle du monde par le Système... Violente rixe à Montpellier : ils se frappent à coups de couteau et d’ustensiles de cuisine sur la voie publique ! Hicham, Abdenour, Ilias et Jamal, tous clandestins et sous le coup de plusieurs OQTF, interpellés... 

    https://www.midilibre.fr/2022/11/29/violente-rixe-a-montpellier-ils-se-frappent-a-coups-de-couteau-et-dustensiles-de-cuisine-10835266.php

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    6. Posté sur tweeter par Europhobe :

    "La centrale de Saint-Avold est donc réouverte. Coût du redémarrage ? 500 millions ! Le plus cocasse, c'est que la France va être contrainte d'importer du charbon d'Afrique du Sud. Or #Macron vient tout juste d'accorder un prêt d'un milliard à ce pays pour sortir du...charbon !"

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    7. Château de Versailles communique :

    "À l’occasion du lancement de sa restauration, venez assister et photographier le départ d’Apollon sur son char. RDV mardi 6 décembre à 10h. Accès gratuit

     

     

    À DEMAIN !

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (43), Campagnes de César...

    Éloge de la Romanisation (de Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I : Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome) :

    ".....À qui devons-nous notre civilisation ? À quoi devons-nous d'être ce que nous sommes ? À la conquête des Romains. Et cette conquête, elle eût échoué, elle se fût faite plus tard, dans des conditions différentes, peut-être moins bonnes, si les Gaulois n'avaient été divisés entre eux et perdus par leur anarchie. Les campagnes de César furent grandement facilitées par les jalousies et les rivalités des tribus. Et ces tribus étaient nombreuses : plus tard, l'administration d'Auguste ne reconnut pas moins de soixante nations ou cités. À aucun moment, même sous le noble Vercingétorix, la Gaule ne parvint à présenter un front vraiment uni, mais seulement des coalitions.

    Rome trouva toujours, par exemple chez les Rèmes (de Reims) et chez les Eduens de la Saône, des sympathies ou des intelligences. La guerre civile, le grand vice gaulois, livra le pays aux Romains. Un gouvernement informe, instable, une organisation politique primitive, balancée entre la démocratie et l'oligarchie : ainsi furent rendus vains les efforts de la Gaule pour défendre son indépendance.

    Les Français n'ont jamais renié l'alouette gauloise et le soulèvement national dont Vercingétorix fut l'âme nous donne encore de la fierté. Les Gaulois avaient le tempérament militaire. Jadis, leurs expéditions et leurs migrations les avaient conduits à travers l'Europe, jusqu'en Asie Mineure. Ils avaient fait trembler Rome, où ils étaient entrés en vainqueurs. Sans vertus militaires, un peuple ne subsiste pas; elles ne suffisent pas à le faire subsister. Les Gaulois ont transmis ces vertus à leurs successeurs. L'héroïsme de Vercingétorix et de ses alliés n'a pas été perdu : il a été comme une semence. Mais il était impossible que Vercingétorix triomphât et c'eût été un malheur s'il avait triomphé.

    Au moment où le chef gaulois fut mis à mort après le triomphe de César (51 avant l'ère chrétienne), aucune comparaison n'était possible entre la civilisation romaine et cette pauvre civilisation gauloise, qui ne connaissait même pas l'écriture, dont la religion était restée aux sacrifices humains. À cette conquête, nous devons presque tout. Elle fut rude : César avait été cruel, impitoyable. La civilisation a été imposée à nos ancêtres par le fer et par le feu et elle a été payée par beaucoup de sang. Elle nous a été apportée par la violence. Si nous sommes devenus des civilisés supérieurs, si nous avons eu, sur les autres peuples, une avance considérable, c'est à la force que nous le devons.

    Les Gaulois ne devaient pas tarder à reconnaître que cette force avait été bienfaisante. Ils avaient le don de l'assimilation, une aptitude naturelle à recevoir la civilisation gréco-latine qui, par Marseille et le Narbonnais, avait commencé à les pénétrer. Jamais colonisation n'a été plus heureuse, n'a porté plus de beaux fruits, que celle des Romains en Gaule. D'autres colonisateurs ont détruit les peuples conquis. Ou bien les vaincus, repliés sur eux-mêmes, ont vécu à l'écart des vainqueurs. Cent ans après César, la fusion était presque accomplie et des Gaulois entraient au Sénat romain.

    Jusqu'en 472, jusqu'à la chute de l'Empire d'Occident, la vie de la Gaule s'est confondue avec celle de Rome. Nous ne sommes pas assez habitués à penser que le quart de notre histoire, depuis le commencement de l'ère chrétienne, s'est écoulé dans cette communauté : quatre à cinq siècles, une période de temps à peu près aussi longue que de Louis XII à nos jours et chargée d'autant d'événements et de révolutions. Le détail, si l'on s'y arrêtait, ferait bâiller. Et pourtant, que distingue-t-on à travers les grandes lignes? Les traits permanents de la France qui commencent à se former..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (131), La France contre la Convention (I)...

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    À partir de 1789, les principes du Totalitarisme furent énoncés, ses bases en furent jetées, et il fut appliqué méthodiquement avec - comme conséquence inévitable - le Génocide, qui en découlait fatalement.

    Au même moment, le principe opposé fut également proclamé : liberté intérieure face à l'oppression d'un pouvoir sans limite qui, ne se reconnaissant aucune autorité supérieure, se révélait vite mille fois plus tyrannique que les antiques oppressions qu'il prétendait abolir.

    Deux messages, antinomiques, contradictoires et irréconciliables, furent donc lancés au monde en France, et par la France, au moment de l'ouverture du grand cycle révolutionnaire...

    Le 21 janvier 1793 est l'acte fondateur de tous les Totalitarismes modernes et il est à l'origine de toutes les horreurs qui devaient suivre: Staline, Hitler, Mao, Pol Pot...

    Il est également - selon le mot fort juste de Prosper de Barante - "l'évènement le plus terriblement religieux de notre Révolution", car c'est bien une religion nouvelle qu'il veut instaurer, la Nouvelle Religion Républicaine, prétendant effacer toute trace de l'antique religion chrétienne...

    De ce fait, le 21 janvier dure encore aujourd'hui, par ses conséquences désastreuses, qui ont affecté non seulement la France mais toute l'Europe et, aussi, la terre entière... Il ne s'agit pas d'un fait historique "terminé".

    Il est l'origine du premier crime de masse contre l'Humanité des Temps modernes -des crimes dont on sait qu'ils sont imprescriptibles...

    A l'inverse, le soulèvement vendéen est lui aussi l'acte fondateur de toutes les révoltes modernes contre l'oppression tyrannique d'un Etat sans limites.

    En tant que fait historique donné, avec ses formes extérieures qui appartiennent maintenant à l'Histoire, les Guerres de Vendée, "Guerre de Géants" comme les a qualifiées Napoléon, sont évidemment terminées, et depuis longtemps.

    Mais, en tant que première expression collective du refus de l'oppression, de la défense de la liberté intérieure de la personne, de la Résistance à l'Etat tout-puissant, tyrannique et oppresseur, elles sont un message universel, comme l'a très bien vu et très bien compris Soljénitsyne. Et ce message appartient à l'Histoire en même temps qu'à chaque être humain.

    De ce point de vue - évidemment fondamental - les Guerres de Vendée ne sont pas terminées elles non plus, pas plus que le 21 janvier, leur acte fondateur contraire.

    Les Vendéens, les chouans, ne se soulevaient pas pour imposer l'Etat partout, le Totalitarisme, aux autres habitants de France. Ils n'étaient pas agresseurs, ils étaient agressés. Ils ne souhaitaient pas imposer, ils souhaitaient qu'on ne leur impose pas. Ils se soulevèrent contre l'Etat, pour refuser son intrusion dans la sphère privée, pour l'empêcher d'organiser tout, de réglementer tout, d'installer une loi unique régissant tout et tous, jusques et y compris - et surtout - dans les consciences. Les paysans vendéens, les chouans ne se sentaient pas porteurs d'un modèle parfait qu'ils prétendaient imposer aux autres. Ils demandaient juste que l'Etat ne sorte pas de sa sphère, et ne s'arroge pas le pouvoir sur les consciences. Ils voulaient qu'on les laisse en paix, et qu'on les laisse vivre comme ils l'entendaient.

    Les Vendéens - et Louis XVI en refusant la Constitution civile du Clergé et ce qui en découlait - sont bien les premiers résistants de France, et du monde, au Totalitarisme qui pointe à la fin du XVIIIème, et qui va ravager la terre, sous ses diverses formes - diverses mais semblables, au fond - au XXème.

    Les Vendéens ont lutté contre l'Etat totalitaire, en affrontant ceux qui ont lutté pour l'imposer...

    Ce combat de titans entre liberté intérieure et oppression étatique dure encore, le cycle révolutionnaire n'étant pas achevé. Et il durera jusqu'à la fin de ce cycle... Jusque là, pour reprendre le beau titre de la chaîne publique Arte pour l'une de ses émissions, on appellera les Vendéens "Dissidents: les artisans de la liberté..."

    Depuis plus de deux siècles maintenant, les victimes attendent non pas la vengeance, mais la Justice: qu'avec la reconnaissance officielle du Génocide vendéen, il soit mis fin au négationnisme, au révisionnisme, au mémoricide dont se rend coupable le Système actuel, héritier des criminels de guerre de 1793/1794 et du régime totalitaire qu'ils ont imposé à la France...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : avec Joseph Bédier, les Trouvères et Troubadours... la grande clarté du Moyen-Âge !

    1938 : Mort de Joseph Bédier

     

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    D'origine bretonne, Joseph Bédier fut un grand philologue, spécialiste de la littérature médiévale.

    Il publia de nombreux textes médiévaux en français moderne, tels que Tristan et Iseut (en 1900) ou La Chanson de Roland (en 1921; voir aussi l'Éphéméride du 15 août), se trouvant ainsi, de fait, à l'origine de la résurrection de plusieurs des textes initiaux de la littérature française...

    Il fut élu membre de l'Académie française en 1920 :

    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/joseph-bedier

     

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    https://www.etudes-litteraires.com/tristan-et-yseut.php

     

     

    https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Roman_de_Tristan_et_Iseut/Texte_entier

     

     

     

    Dans l'admirable préface qu'il offrit au Tristan et Iseut de Bédier, l'érudit Gaston Paris écrivit (extraits) :


    "J’ai le plaisir de présenter aux lecteurs le plus récent des poèmes que l’admirable légende de Tristan et Iseut a fait naître. C’est bien un poème, en effet, quoiqu’il soit écrit en belle et simple prose. M. Joseph Bédier est le digne continuateur des vieux trouveurs qui ont essayé de transvaser dans le cristal léger de notre langue l’enivrant breuvage où les amants de Cornouailles goûtèrent jadis l’amour et la mort. Pour redire la merveilleuse histoire de leur enchantement, de leurs joies, de leurs peines et de leur mort, telle que, sortie des profondeurs du rêve celtique, elle ravit et troubla l’âme des Français du douzième siècle, il s’est refait, à force d’imagination sympathique et d’érudition patiente, cette âme elle-même, encore à peine débrouillée, toute neuve à ces émotions inconnues, se laissant envahir par elles sans songer à les analyser, et adaptant, sans y parvenir complètement, le conte qui la charmait aux conditions de son existence accoutumée. S’il nous était parvenu de la légende une rédaction française complète, M. Bédier, pour faire connaître cette légende aux lecteurs contemporains, se serait borné à en donner une traduction fidèle. La destinée singulière qui a voulu qu’elle ne nous parvînt que dans des fragments épars l’a obligé de prendre un rôle plus actif, pour lequel il ne suffisait plus d’être un savant, pour lequel il fallait être un poète...

    ...C’est donc un poème français du milieu du douzième siècle, mais composé à la fin du dix-neuvième, que contient le livre de M. Bédier. C’est bien ainsi qu’il convenait de présenter aux lecteurs modernes l’histoire de Tristan et d’Iseut, puisque c’est en prenant le costume français du douzième siècle qu’elle s’est emparée jadis de toutes les imaginations, puisque toutes les formes qu’elle a revêtues depuis remontent à cette première forme française, puisque nous voyons forcément Tristan sous l’armure d’un chevalier et Iseut dans la longue robe droite des statues de nos cathédrales...

      ...Mais ce que je n’ai pu dire, ce qu’on découvrira avec ravissement à la lecture de cette œuvre antique, c’est le charme des détails, la mystérieuse et mythique beauté de certains épisodes, l’heureuse invention d’autres plus modernes, l’imprévu des situations et des sentiments, tout ce qui fait de ce poème un mélange unique de vétusté immémoriale et de fraîcheur toujours nouvelle, de mélancolie celtique et de grâce française, de naturalisme puissant et de fine psychologie. Je ne doute pas qu’il ne retrouve auprès de nos contemporains le succès qu’il a obtenu auprès de nos aïeux du temps des croisades. Il appartient vraiment à cette "littérature du monde" dont parlait Goethe ; il en avait disparu par une mauvaise fortune imméritée : il faut savoir un gré infini à M. Joseph Bédier de l’y avoir fait rentrer."

     

    Joseph Bédier est donc bien un "renouveleur", comme l'écrit joliment Gaston Paris; on pourrait dire aussi un "restituteur" : il nous a rendu nos Racines littéraires primitives, comme le fit un Xavier de Langlais avec ses romans du cycle du roi Arthur (voir l'Éphéméride du 27 avril)...

     

    Trouvères et troubadours, Chanson de Roland, Légendes Arthuriennes, Tristan et Yseult : quatre de nos Ephémérides reviennent sur la naissance de notre littérature nationale et sur ses thèmes fondateurs :

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     • l'Éphéméride du 20 avril (sur les Troubadours Bernard de Ventadour et Bertrand de Born);

     du 27 avril (sur Xavier Langlais et les romans du Roi Arthur);

     du 15 août (sur la Chanson de Roland);

     du 29 août (sur Joseph Bédier et Tristan et Yseult).

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (13)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : deux siècles après...

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    Deux siècles après, dans "Boulevard Voltaire"...

    Il est des idées, des analyses, des rappels historiques, et, finalement, des constations, que nous ne sommes plus seuls à exprimer, que nous n'avons même plus la peine d'exprimer, tant elles sont aujourd'hui partagées, diffusées.
    Il est même bon, voire préférable, que cela soit publié sur d'autres médias que royalistes, d'autres médias que les nôtres.
    Ainsi de cette excellente réflexion de Jérémy Loisse, parue hier, 15 juillet 2017, sur Boulevard Voltaire. S'étonnera-t-on que nous préférions reprendre ainsi ces vérités dites par d'autres, notamment sur ce que fut la Révolution ?
    Hé bien, l'on aurait tort.
    Que l'on y réfléchisse.
    Bravo à l'auteur !
    lafautearousseau




    "En ce jour du 14 juillet 2017, il n’est jamais mauvais de rappeler ce que fut cette journée et à quoi elle donna naissance.

    Le 14 juillet 1789, les révolutionnaires prennent la Bastille pour libérer sept détenus qui y étaient emprisonnés :

    • Jean Béchade, Bernard Laroche, Jean La Corrège et Jean-Antoine Pujade, quatre faussaires accusés d’avoir falsifié des lettres de change ;

    • le comte Hubert de Solages, criminel coupable de deux tentatives d’assassinat sur son frère frère aîné, ainsi que de viol, vol et assassinat sur sa terre de Trévien ;

    • Auguste Tavernier, supposé complice de Robert-François Damiens, l’auteur d’une tentative d’assassinat (régicide) sur Louis XV

    • le comte de Whyte de Malleville, embastillé pour démence à la demande de sa famille.

    Ces sept détenus sont tous à l’image de cette révolution : entre la démence, la falsification, le meurtre et le régicide. Les révolutionnaires jugeaient sans preuve, condamnaient sans motif, guillotinaient sans pitié. À voir les flots d’émotions que suscitent ces cris de « liberté, égalité, fraternité » et les flots de sang versés par ces mêmes personnes, on ne saurait oublier le proverbe qui dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les meurtres des ecclésiastiques, le saccages des églises, le renversement des mœurs, les massacres de septembre 1792, massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie, la Terreur, le Tribunal révolutionnaire, Louis XVI et Marie-Antoinette guillotinés après des mascarades de procès auxquels les procès staliniens n’auraient rien à envier, la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, les révolutionnaires jetant les cendres de plus de 170 personnes, dont des rois et reines de France, des princes, des serviteurs du royaume ainsi que des religieux, dans des fosses communes… Voilà ce qu’étaient les actes de cette révolution.

    Comment ne pas trembler à l’écoute des noms de ses sanglants prophètes tels que Robespierre, Saint-Just, Marat ou Fouquier-Tinville ? Des loups maçonniques assoiffés de sang. La Révolution fut un leurre, mais un leurre entaché de crimes, de meurtres d’hommes, de femmes et d’enfants. Voyez ces trois mots mensongers de liberté (qui enchaîna la France), d’égalité (qui mit la France en dessous de toutes les nations) et de fraternité (qui amena les Français dans la période la plus fratricide de toute son Histoire).

    Je conclurai en citant Alexandre Soljenitsyne :

    "La Révolution française s’est déroulée au nom d’un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. […] liberté et égalité tendent à s’exclure mutuellement, sont antagoniques l’une de l’autre ! La liberté détruit l’égalité sociale – c’est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l’égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. Quant à la fraternité, elle n’est pas de leur famille. Ce n’est qu’un aventureux ajout au slogan…"


    Jérémy Loisse

  • Vous avez dit ”diversité” ?...

    lfar flamme.jpgNous avons ouvert deux nouvelles "chroniques d'accroche" permanentes il y a peu, qui paraissent tous les jours sur la page d'accueil de notre Blog.

    Ces deux chroniques sont "en cours de rédaction", "en construction", si l'on veut, mais nous préférons ne pas attendre avant de publier ce qui est déjà rédigé, et qui précède donc... la suite à venir  : 

    (1/2) Ces mots qu'il nous faut "reprendre", et auxquels il faut rendre leur vrai sens : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    (2/2) Ces évènements historiques qu'il nous faut "reprendre", et qu'il faut re-nommer correctement : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    Voici donc le dernier ajout que nous avons publié hier sur la première de ces deux chroniques, et qui concerne la supercherie que recouvre le mot "diversité" :

    • on parle de "diversité" : non, c'est une supercherie ! Il s'agit

    - de la dé-francisation du Pays par le Système;

    - de la dé-possession des Français de leur terre;

    - du changement de peuple par la République idéologique...

    La France, et avant elle la Gaule (dont elle est la continuatrice) ont connu une remarquable stabilité démographique pendant deux mille ans. Nous étions "la Chine de l'Europe" sous Louis XVI, le pays le plus peuplé, avec près de 30 millions d'habitants; et il naissait environ un million de petits français par an LFAR PHRYGIEN.jpg(aujourd'hui, autour de 700.000, pour une  population plus que doublée, et, sur ces 700.000, dans plusieurs endroits de France, la moitié, voire les deux tiers et parfois plus, sont d'origine étrangère...). Il a fallu les 5 millions de Français "perdus", "évaporés" à cause de la Révolution, des Empires et des Républiques pour que la France commence à manquer de bras : 600.000 morts (directs et indirects) de la Révolution, de ses carnages (canonnades de Lyon, noyades de la Loire, Génocide vendéen...), un million et demi de morts des folles guerres napoléoniennes, 500.000 habitants perdus après les Traités de 1815, encore un million et demi de morts en 14, et 600.000 en 39 !

    Quel pays au monde pourrait supporter une telle saignée démographique en si peu de temps ?

    Alors, oui, au début du XXème siècle, la France, pour la première fois de son histoire, a fait appel à des étrangers : mais ils venaient tous d'Europe : Espagne et Portugal, Italie, Pologne... et leurs "fondamentaux" étaient ceux de notre vieille Europe chrétienne, et latine pour la plupart d'entre eux. Ils se fondaient1A.jpg rapidement dans le pays d'accueil et s'assimilaient très vite. Tout a changé depuis les années 1975/76 avec les scélérats "décrets Chirac" sur le regroupement familial, qui instituait l'immigration/invasion et le changement de peuple, par "l'importation" démentielle, à marche forcée, de masses africaines, aux moeurs, coutumes, traditions (vestimentaires, alimentaires, culturelles...) et, souvent, religion (Islam), pouvant difficilement s'intégrer aux nôtres; voire étant purement et simplement inassimilables. Et ressemblant à une greffe qui ne "prend" pas, parce qu'elle ne peut pas prendre...

    Ainsi la République idéologique, après avoir, pendant un siècle, commencé à changer le peuple dans son mental - par l'école, en le déchristianisant et en lui mentant sur son Histoire, qu'il lui rendait odieuse - continue-t-elle son travail mortifère qui consiste à tuer la France, en changeant, maintenant, le peuple par le physique, par l'immigration. Qu'elle appelle, en mentant sur les mots et par les mots : "diversité". Là où il faut lire et dire "changement de peuple forcé"...

    Écoutez cette courte vidéo (6') dans laquelle François Davin (Fondateur/Directeur de lafautearousseau) explique le pourquoi du comment...

     

    LFAR FLEURS.jpg