UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (43) : Dans L'Action française, le naufrage du Titanic...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Dans L'Action française, le naufrage du Titanic...

    (tiré de notre Catégorie Grandes "Une " de L'Action française)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

    lfar espace.jpg

    1912 : Roger-Marie Bricoux, violoncelliste de l'Orchestre du Titanic, périt dans le naufrage   

         

    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : 15 Avril 1912, le naufrage du Titanic...

    15 avril,impressionnisme,impressionnistes,cezanne,degas,renoir,monnet,van gogh,henri iv,reims,deneux,bricoux

    L'orchestre continua de jouer jusqu'à la fin (Image : Titanic, de James Cameron, 1997) 

     

    Les témoignages sont unanimes : s'ils varient quelque peu sur le dernier morceau joué par l'Orchestre (pour la grande majorité des survivants, il s'agit du cantique "Plus près de toi, mon Dieu...") tous les rescapés s'accordent à dire que, jusqu'aux derniers instants, l'Orchestre des huit musiciens a joué, comme si de rien n'était. Donnant ainsi un exemple rare de courage personnel et de noblesse de coeur.

    Roger-Marie Bricoux était le violoncelliste du groupe... Il était né le 1er juin 1891 à Cosne-sur-Loire, sa famille se fixant ensuite à Monaco.

    Sur le Titanic, il était passager de seconde classe : il n'avait pas 21 ans...

    Il y avait 48 Français à bord du Titanic : ils formèrent une association, "Les Français du Titanic", et rédigèrent collectivement l'histoire du naufrage, dans un livre qui porte ce même nom...

     

    "Le Naufrage" a inspiré à Jacques Bainville un célèbre article, paru trois jours après la catastrophe, dans L'Action française du 18 avril 1912 : voir, dans notre Catégorie "Lire Jacques Bainville", l'article XI, Le Titanic ? Insubmersible ! Ou : réflexion sur la crédulité, d'hier, d'aujourd'hui, de toujours.

     

    15 avril,impressionnisme,impressionnistes,cezanne,degas,renoir,monnet,nadar,van gogh,henri iv,marseille,reims,deneux

    L'orchestre du Titanic au grand complet : de gauche à droite et de haut en bas : George Krins, Wallace Hartley, Roger Bricoux, Theodore Brailey, Percy Taylor, Wes Woodward, John Clarke et John Hume.

  • Au cinéma : L’Enlèvement, par Guilhem de Tarlé

    L'Enlèvement en Blu Ray : L'Enlèvement - AlloCiné

    Cannes 2023 : L’Enlèvement, un film italien  de Marco Bellocchio, avec Paolo Pierobon (le Pape Pie IX), Leonardo Maltese et Fausto Russo Alesi (Edgardo – adulte – et son père Momolo Mortara).

    Après Le Ravissement, L’Enlèvement, qui ne nous ravit pas davantage. Même si le long-métrage (2h15) est très bon, il n’en est pas moins une charge impitoyable contre l’Église et contre le Bienheureux Pape Pie IX.
    Certes le réalisateur prétend s’opposer à toutes les religions et aux dogmes, et c’est vrai qu’il montre un parallèle méprisant entre les prières juives et chrétiennes, mais au bout du compte – et du conte –  c’est bien le « Non possumus » papal qui est visé, c’est bien l’Église catholique, et l’Église catholique seule, qui est la cible.
    Finalement, sans doute doit-on s’en féliciter et y voir l’hommage du vice à la Vertu.

    Je confesse n’avoir jamais entendu parler de ces enfants baptisés à l’insu de leurs parents et éduqués par la suite de force dans la religion catholique. L’affaire Edgardo Montara a fait, paraît-il, l’objet d’un scandale international dans la seconde moitié du XIXème siècle… Les chiens aboient, la caravane passe…

    Qu’en disent, aujourd’hui, les théologiens ?
    Prenons garde, profanes que nous sommes, de porter un jugement sur des faits, des décisions, des événements d’il y  a 165 ans dans une société qui n’était pas la nôtre et n’était pas encore une « nation » – « qui suis-je ?» dirait le Pape François.
    Peut-être faut-il penser que « l’Eglise est sans péché, elle n’est pas sans pécheurs ». Peut-être faut-il rappeler que l’infaillibilité pontificale, instituée précisément quelques années plus tard, en 1870, sous le même Pape, au concile Vatican I, porte sur les seules « vérités salutaires de la foi » ou dogmes.

    Et précisément, Pie IX est le pape qui a proclamé l’Immaculée Conception de Marie, ce que Bellocchio mentionne dans son film.
    N’y a-t-il pas dans ce dogme une raison suffisante pour jeter Pie IX en pâture ?
    Marie a été préservée du péché originel, Elle est Eve avant d’avoir croqué la pomme et jouit de ce fait d’une dignité supérieure à tous les hommes…
    Difficile alors, pour ceux qui veulent « écraser l’infâme », de prétendre que l’Eglise est misogyne.

    Vive Pie IX !

    guilhem de tarlé.jpg

  • Violences, insécurité (II/II) : Les tensions montent dans les Cités et banlieues : ”ça finira mal !”...

    Interrogé par des journalistes, le nouveau Maire de secteur (Front national) de Marseille, Stéphane Ravier, leur a raconté ce qu'on hésite à appeler une "anecdote" : parlant de l'insécurité plus que galopante - non seulemenent dans les quartiers Nord mais dans toute la ville de Marseille, et dans toute la France... - il raconte aux journalistes que des habitants de son secteur, parlant des Roms qui leur "pourrissent la vie" (sic), lui ont dit carrément : "on va tirer dans le tas !...".

    On se souvient que, récemment, un groupe d'habitants d'une cité des quartiers nord - tous originaires d'Afrique du Nord ou sub-saharienne - se sont contentés - si l'on peut dire - de mettre le feu à un campement Rom "sauvage" (ci-dessous), afin de faire partir définitivement une population qu'ils ne supportaient plus. Nous avions commenté le fait, en écrivant, en substance : Cette fois-ci, il n'y a pas eu de mort; mais va-t-on attendre qu'il y en ait pour agir, enfin ?...

     

    camp-de-roms-incendies.jpg

  • Voulez-vous voir le film ”Cristeros” près de chez vous ?...

    Voici, comme promis, le sité dédié au film relatant le martyr des catholiques mexicains :

    http://www.cristeros-lefilm.fr/accueil.html

    cristeros.JPG 

    Vous y découvrirez la bande-annonce officielle en VO, sous-titrée (bientôt une VF). Vous pourrez télécharger des photos et des flyers pour les diffuser vous même, et surtout un espace où s'inscrire dès maintenant pour avoir la possibilité de voir le film près de chez soi lors de sa sortie, dès le 14 mai 2014 : plus vous serez nombreux à vous inscrire dans votre ville, plus vous aurez de chance de voir ce film à l’affiche dans votre salle de cinéma préférée… et plus vous serez nombreux à aller voir le film au cinéma, plus il restera longtemps à l'affiche!

    Rejoignez les fans de Cristeros en likant la bande annonce aussi sur :

    Allo CINE : www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19543395&cfilm=186124.html

    FACEBOOK : www.facebook.com/Cristeroslefilm

  • ”Non omnis moriar...” : Jean-François Mattéi vient de nous quitter...

    MATTEI.jpg

    "Eadem velle, eadem nolle, ea est vera amicitia" : entre Jean-François Mattéi et nous, c'était bien sûr l'amitié d'esprit qui régnait. Mais pas seulement, et beaucoup plus : pour certains, l'amitié personnelle remontait même aux premières années, à l'époque de l'enfance et de la jeunese dans cette ville d'Oran, dans cette Algérie où il était né...

    En ce moment pénible, on ne peut, simplement, que lui dire "A Dieu" et, aussi "Merci". Oui, "Merci" car, s'il fut un ami fidèle, qui jamais ne déçut ni ne fit défaut, il fut aussi un Maître, et il nous enseigna... 

    Avec ses leçons, c'est l'image de son sourire franc et chaleureux que nous voulons garder au moment où, nous associant à la douleur des siens, nous présentons à son épouse Anne, à ses trois enfants et à ses petits-enfants, nos condoléances les plus sincères.

    "Le meilleur d'entre nous subsiste, lorsque le matériel disparaît tout entier" (Charles Maurras).

  • D'Hélène Richard-Favre, ce lien partagé sur notre page facebook Lafautearousseau Royaliste...

     (Hélène Richard-Favre nous fait l'amitié de "partager" presque tous les jours un ou des liens, toujours très intéressants, sur notre page facebook Lafauteraousseau Royaliste; voici celui qu'elle a "partagé" hier...)

    Duflot-Cantat, minable ce 14 juillet ? 

    Après le tweet du père de sa fille, Xavier Cantat, Cécile Duflot a dû affronter les propos d'un député de l'opposition.

    Et Jean-Marc Ayrault de voler au secours de sa ministre et de retrouver son vocabulaire habituel.

    Minables, s'exclame-t-il à l'Assemblée Nationale.

    Duflot en larmes, Duflot encagoulée, à quand Duflot au vert?

    Duflop.jpg

    Pour rappel, la ville de Paris a rejeté la demande écologiste d'élever au rang de citoyennes d'honneur, les Pussy Riot, ce groupe punk russe soutenu ardemment par la FEMEN désormais égérie des postes françaises.*

    A voir ici: 

    http://www.europe1.fr/Politique/Cecile-Duflot-les-larmes-...


    http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/07/14/temp-e02b65eb6...

  • Bienvenue chez vous.....(1/3)

              La France peut encore grandir...Nous ne disons pas qu'elle "doit" grandir, et nous n'avons aucune visées belliqueuses en tête, du type de celles des révolutionnaires; de ces rodomontades guerrières funestes "à la Danton", qui n'ont réussi qu'à mettre l'Europe et la France à feu et à sang, pendant plus de vingt ans, sans aucun gain territorial pour nous -avec même 500.000 Français perdus....(1)- et à nous mettre à dos des peuples qui nous admiraient sincèrement. Non, mais nous disons seulement que l'Histoire, ou les réalités (qu'on prenne les mots qu'on voudra....) font qu'une partie des populations qui auraient pu faire partie de l'ensemble national n'en font pas partie aujourd'hui. Pensons par exemple aux Jurassiens français, annexés de force au canton germanique de Berne (vexation supplémentaire) en 1815, après les Cent Jours, alors qu'ils demandaient leur intégration à la France (ce sont les Rauraciens des cartes de la Gaule Romaine....); pensons bien sûr à la Wallonie, ce berceau de la monarchie franque, en nous souvenant que, jusqu'à Clovis, Tournai fut la capitale des Mérovingiens; la langue française, qui ne s'éteignit jamais dans cette région, ne fut pas le seul trait d'union entre les Wallons et l'ensemble français: le plus émouvant ne fut-il pas la somme d'argent envoyée par les habitants de Tournai pour racheter Jeanne d'Arc, et les remerciements envoyés par celle-ci aux "gentils Tournaysiens"...?

              Pourquoi, donc, cette "belle province" n'a-telle pas pu, au cours de l'Histoire, trouver l'occasion d'unir son destin à celui de la Nation dont rien ne la sépare? Tout simplement à cause des Anglais, qui ne voulaient pas d'une extension quasiment indéfinie de la France vers l'est et le nord-est; et qui trouvaient toujours la France bien assez grande comme elle l'était; on le sait, "Anvers est un pistolet braqué sur le coeur de l'Angleterre". Dans l'obsession de leur sécurité -qui du reste peut fort bien se comprendre, et il faut admettre que nous l'aurions tout autant à leur place, et que nous aurions agi exactement comme eux...- la politique anglaise visa donc toujours à soutenir les Flamands en lutte contre la France, bien qu'ils en fissent juridiquement partie: en 843 en effet, par le traité de Verdun, la Flandre avait été attribuée à Charles le Chauve, dont le territoire devait former la France....

              Mais assez vite, les intérêts économiques de la Flandre (les "villes drapantes"), l'orientèrent vers le commerce et l'amitié avec l'Angleterre, alors que celle-ci entrait avec la France dans "cette inimitié de plus de dix siècles" dont parle Chateaubriand. Il était donc fatal que l'on assistât à un relâchement, puis à la disparition, des liens qui unissaient primitivement la Flandre à la France; et que, parallèlement, les Anglais employassent tous leurs efforts à soutenir les Flamands dans leur lutte contre le Roi de France; et aussi à éloigner le plus possible la France de ces terres stratégiques -en même temps qu'alliées- pour eux... (à suivre.....)

    (1): les forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujiourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...

  • Lu, vu, entendu : Guéant, un ”oui” (hier) et un ”non” (aujourd'hui)....

     (Propos tenus par le Ministre dimanche 27, Le Grand rendez-vous Europe 1/I-télé/Le Parisien : "La France accueille chaque année 200.000 étrangers en situation régulière, et c'est "trop, a estimé Claude Guéant, en rappelant son objectif de diminuer en un an de 10% cette immigration. "C'est l'équivalent d'une ville comme Rennes, c'est deux fois Perpignan"...)

    2.    Non, diminuer de 10% c’est dérisoire : nous n’avons besoin ni de 200.000 ni de 190.000 immigrants nouveaux chaque année : quelques milliers suffiraient, et pas en provenance quasi exclusive de l’Afrique subsaharienne, noire ou du Nord….

           Déjà, avant "les 30 calamiteuses", on a fait n'importe quoi en matière d'immigration : on continue, mais où sont les habitations, les postes de travail, les places en école, les perspectives d'avenir... pour 200.000 personnes de plus chaque année ?

  • Jean de France de retour sur les terres de son ancêtre : Entretien du prince Jean dans La République des Pyrénées

            L'article est de Valérie Cèbe, daté du 26 mars 2011. Il s'ouvre par la photo officielle du Prince, et annonce la réunion du Groupe ESC Pau du mardi 29 mars, recevant S.A.R. le prince Jean de France duc de Vendôme.

            Le Prince y a expliqué, comme à sa conférence Parisienne du 25 février, comment les rois capétiens ont géré et développé la France en chefs d’entreprise avisés, et comment les entreprises ont tout à gagner à s’inspirer de leurs méthode ( le site du Groupe ESC ).  

    pau,henri iv,duc de vendome,prince jean,jean de france 

    Le prince Jean de France fait « le parallèle entre la façon dont les Capétiens ont géré le pays et ce que l'on peut en tirer comme leçons pour le monde de l'entreprise » explique-t-il.

    Descendant d'Henri IV, le prince Jean de France sera à Pau ce mardi. Il évoque ses liens avec la ville natale de son ancêtre et sa vision «capétienne» du management d'entreprise.

    Ce n'est pas votre première visite à Pau...

    Non en effet. Je suis venu plusieurs fois à titre personnel. C'est une région que j'aime bien. Mon premier déplacement à Pau, je l'avais effectué avec mon grand-père, en 1987, dans le cadre du millénaire capétien. Nous avions été reçus par André Labarrère. Je suis ensuite revenu en 2005 pour rencontrer des acteurs économiques locaux et j'avais même assisté à un match de l'Elan Pau-Orthez contre Roanne.

    Vous entretenez un lien particulier avec cette ville ?

    Pau est importante à plusieurs titres. C'est d'abord la ville d'Henri IV, mon ancêtre. Et puis mon épouse, Philomena, est une habituée de Pau. Son grand-père y était consul d'Espagne. Elle a d'ailleurs hâte de venir mardi pour redécouvrir la ville. Je ne sais pas encore comment est organisée ma journée, d'autant que nous venons avec notre fils Gaston qui a 16 mois, mais j'espère avoir du temps pour me promener avec eux.

    2011 a été une année importante pour Pau avec l'anniversaire de la mort d'Henri IV. Avez-vous suivi ces festivités ?

    Oui, mais je n'ai pas pu y assister. J'avais même rencontré le maire car je voulais monter une manifestation plus sociale. Je voulais ainsi organiser une grande poule au pot plus populaire que celle qui a été organisée à Paris. Mais pour des questions de temps, cela n'a pas pu se faire.

    Il y a eu aussi la découverte de la tête d'Henri IV...

    C'est un débat important qui a lieu avec des thèses et contre-thèses... Il y a une partie historique et scientifique à vérifier. En l'état actuel des choses, je reste très prudent et plutôt en retrait.

    Martine Lignières-Cassou souhaitait qu'elle soit exposée au château de Pau pour que les Palois puissent la voir. Qu'en pensez-vous ?

    Le coeur d'Henri IV est aussi à La Flèche... Si l'ensemble des rois de France sont à la basilique Saint-Denis, il me semble que sa place est là-bas.

    Votre conférence évoque « la vision capétienne » dans le management d'entreprises. Pouvez-vous préciser ?

    Je ne veux pas révéler le fond de la conférence mais ce qui m'intéresse est de faire le parallèle entre la façon dont les Capétiens ont géré le pays et ce que l'on peut en tirer comme leçons pour le monde de l'entreprise : un principe de bonne gestion.

    Votre héritage historique semble très important pour vous...

    Cela compte beaucoup en effet, sans être passéiste. J'estime que c'est un angle d'attaque intéressant.

    On vous dit cependant très moderne...

    La famille d'Orléans a toujours été moderne.... A travers mon association, Gens de France, j'interviens auprès de jeunes de quartier. J'ai ainsi accompagné un groupe récemment à la basilique Saint-Denis. Nous essayons d'aider ces jeunes qui ont besoin d'enracinement. J'estime que si on ne sait pas d'où on vient, on ne sait pas où on va. C'est ma philosophie. Il ne s'agit pas de parler d'identité nationale mais de comprendre son pays.

    Dernière question : comment doit-on vous appeler ?

    Dans les usages, il y a deux appellations possibles : monseigneur ou prince. Mais c'est dans le cadre officiel...»

  • La détente du dimanche...

                Pierre (ou Ariane, on ne sait plus...) nous a envoyé ce Quizz sans prétention, pour tester les connaissances sur la France de l'équipe de lafautearousseau.

               C'est sympathique, et cela fait passer un petit moment agréable, en compagnie de notre Patrimoine (très belles photos de villes, paysages, châteaux...). Les Strasbourgeois apprécieront Strazbourg écrit avec un "z" (mais oui ! on teste nos connaissances paysagères, mais il faudrait tester aussi l'orthographe des testeurs !....).

               Bon, nous on a fait une seule faute (on s'est trompé sur Lille, pardon les flamands !...), mais on n'est pas retraités pour autant !....

               Et vous, combien ?.....

               quizz_sites.pps

  • Le Prince Jean en Provence (3/3) : Au coeur des traditions vivantes.....

                Nous réunissons ici des photos issues de deux voyages différents du Prince : celui de 2002, où il s'est rendu aux Baux-de-Provence (ci dessous), et celui de 2006, où il fut reçu à Marseille par le sénateur-maire de la ville, Jean-Claude Gaudin, avant de se rendre à Cadarache puis à la Vallée des Merveilles (voir nos deux notes précédentes), et enfin aux Iles de Lérins.

    les baux.JPG

    I ) : Le voyage de 2002. Aux Baux de Provence, au coeur du pays provençal...

    a.jpg
                Ci dessus, Le prince visite le vieux village provençal accompagné de son frère, le prince Eudes, duc d’Angoulême, et de Madame la duchesse d’Angoulême.

                Coïncidence de l’Histoire: un événement majeur dans les annales des Baux de Provence est précisément la visite du roi François 1er le vendredi 17 mars 1558 en compagnie de ses deux fils, le duc de Vendôme et le duc d’Angoulême ...

     

    ab.jpg
                A la sortie de la messe, devant la petite église Saint Vincent, deux traditions vivantes se saluent mutuellement : celle de la Nation Gardianne et celle de la Famille Capétienne. Il convient de dire un mot de cette Nacioun Gardiano, si vivante et si présente en Camargue, et bien au-delà, et de celui qui l'a fondée : le marquis Folco de Baroncelli Javon, lou marquéshttp://www.nacioun-gardiano.fr/ ).
                Un seul exemple valant mieux qu'un long discours, on retiendra que Folco et, après lui ces Gardians qui maintiennent, sont les précurseurs véritables du merveilleux Parc Naturel régional de Camargue ( http://www.parc-camargue.fr/ ).
     
                Sans ces hommes et ces familles qui font vivre authentiquement la Camargue, perpétuent les qualités de la raço, et maintiennent tout ce qui se rattache au taureau et au cheval, que serait devenue l'âme de cette terre prodigieuse ?
                Ci dessous, le prince Jean et son frère Eudes au rassemblement Royaliste, dans le Val d'Enfer.
    abc.jpg
    abcd.jpg
    abcdef.jpg

     

    II ) : Le voyage de 2006 : A Marseille et aux Iles de Lérins...

            Jeudi 20 juillet - Marseille, à l'hôtel de ville. Le prince Jean a été accueilli à l'Hôtel de ville, sur le Vieux-Port, par le sénateur-maire de la ville, M. Jean-Claude Gaudin, qui a donné un dîner en son honneur.

    JC%20GAUDIN.jpg
                C'est à cette occasion que, lui montrant le buste de Louis XIV qui orne la façade de la Mairie et, en face, de l'autre côté du vieux-Port, Notre-Dame de la Garde, le sénateur-maire déclata au Prince : "Ce sont mes deux sources d'inspiration !..."

           

                Dimanche 23 juillet 2006- L'abbaye de Lérins. Le séjour s’est conclu en passant la journée dominicale chez les bénédictins de l'île Saint-Honorat.

                Accueilli par Mgr Vladimir Gaudrat, père abbé de l'abbaye de Lérins, le prince Jean put assister à la messe et s’intéresser à la présence monastique sur cette petite île, qui remonte à l’époque médiévale ( http://www.abbayedelerins.com/ ).

    ILES DE LERINS 1.JPG
    ILES DE LERINS 2.jpg
  • Après le ”Guerre et Paix” sur ”France 2” : du culte de la déesse Raison à la plus extrême dé-raison... (2/2)

              Le choc en retour, comme souvent dans l'Histoire, ne devait pas tarder: après les Français à Moscou ce furent les Russes (et les autres...) à Paris ! On en revient à Chateaubriand: "Quand on voit s'approcher le moment où nous allions être renfermés dans notre ancien territoire, on se demande à quoi donc avait servi le bouleversement de l'Europe et le massacre de tant de millions d'hommes."(3).

              Massacre inutile bien sûr, dans lequel, pacifique et heureuse sous Louis XVI, la France s'était lancée après avoir déclaré aux peuple de l'Europe, qui l'admiraient tant, une guerre aussi inutile qu'inattendue; une guerre dans laquelle elle devait s'épuiser, perdre son bien le plus précieux -sa jeunesse- et dresser contre elle ses voisins; une guerre folle dont la révolution porte seule la responsabilité, et dont le seul résultat tangible fut de mettre pendant quinze ans tout un continent à feu et à sang; avec, pour finir, une France plus petite et moins peuplée, sous le double effet de la perte de territoires et des pertes militaires (4): comment l'héritier, le continuateur et "le sabre" de la révolution aurait-il pu, en effet, revenir sur ce qui était au coeur même de cette révolution: une déclaration de "guerre idéologique" à l'Europe d'avant ce que les révolutionnaires considéraient officiellement comme "L'An Un" de la nouvelle ère?

              Et tout cela parce qu'un jour, une poignée d'idéologues a voulu refaire le monde -ce qui n'est pas illégitime...- mais, persuadée d'avoir inventé "le" système politique parfait s'est crue elle aussi parfaite, comme le système qu'elle avait inventé; et a donc prétendu imposer ses rêveries à la France et au monde -ce qui est, pour le coup, parfaitement illégitime...-; en fondant au passage le Totalitarisme moderne, en perpétrant le premier génocide des Temps Modernes, et en déchaînant des torrents de haine qui sont directement à l'une des sources du racisme moderne!....

              En parodiant Céline, on pourrait peut-être lui emprunter en quelque sorte un "mot de la fin", un rien désabusé, sur cette épisode napoléonien en particulier, mais aussi sur cet épisode replacé dans son ensemble, dont il n'est qu'un des éléments, à savoir la Révolution Française: "Voyage au bout de la nuit... de la dé-raison héritée de la Raison"

              Mais de ces « nuées » meurtrières et guerrières nous ne sommes pas encore revenus. Aujourd’hui encore, l’Occident démocratique et droits-de-l’hommiste, la France en tête, entend exporter et imposer son « système » au monde entier. Il se croit fondé à faire la morale aux uns et aux autres, à s’ingérer dans leurs affaires, au besoin à leur faire la guerre. Croit-on que nous n’en aurons pas les conséquences et que les fruits empoisonnés d’hier céderont la place à des jours roses, des jours idylliques ? La sagesse serait d’en douter, de nous occuper d’abord de nous-mêmes, de laisser les autres à leurs affaires. Le monde n’en serait pas moins pacifique … Il le serait même davantage…

    (3): "Mémoires d'Outre-Tombe" La Pléiade, Tome 1, page 847.

    (4): 1.500.000 morts à la guerre, et 500.000 français perdus avec les villes forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...

  • 22 Novembre 1914 ... Au sujet des Alsaciens

    653_001.jpgAu sujet des Alsaciens, Mlle T..., fille d'un des pasteurs les plus vénérés de Mulhouse, me dit les choses les plus rassurantes. Le bruit courait que les soldats français n'étaient pas reçus en Alsace aussi bien qu'on eût pu l'espérer. La vérité est qu'à leur entrée à Mulhouse la réception a été admirable, plus belle que les vieux Mulhousiens n'osaient s'y attendre. Les populations ouvrières des faubourgs, où l'on pouvait craindre de l'indifférence, avaient montré un enthousiasme qui était presque du délire. Naturellement, des représailles exercées par les Allemands à leur retour dans la ville ont eu pour effet, dans la suite, de rendre les Alsaciens plus circonspects. De plus les immigrés ont très souvent trahi nos soldats, les ont attirés dans des guet-apens. Le jour où l'Alsace serait à nous, il ne faut pas douter d'une adhésion entière. Les industriels qui auraient le plus à souffrir peut-être dans leurs intérêts d'une réannexion sont prêts à tous les sacrifices.  ♦

    1914-le-destin-du-monde-de-max-gallo-927903138_ML copie.jpg

     

  • Une fête pour les 50 ans de Monseigneur le duc de Vendôme ... Tous nos souhaits au prince Jean !

     

    L'héritier de la Maison royale de France, Monseigneur le prince Jean de France, duc de Vendôme, fêtera mardi son cinquantième anniversaire. Né le 19 mai 1965, le prince célébrera son cinquantième anniversaire lors d’une réception offerte par son épouse Madame la duchesse de Vendôme au Domaine Royal de Dreux.

    Après une messe célébrée en l’église Saint-Pierre de Dreux, le dimanche 24 mai 2015, un déjeuner sera servi au Domaine Royal. Les nombreux invités de Madame la duchesse de Vendôme seront ensuite conviés à la visite du beffroi et de la ville de Dreux avant de rejoindre le Domaine royal pour une collation.

    Afin de marquer dignement l'anniversaire de l'héritier de la Maison royale de France, le blog de La couronne publiera, dès aujourd'hui et jusqu'à mardi sur sa page officielle, plusieurs séries de photos consacrées au Prince et à sa famille. Les lecteurs de Lafautearousseau ne manqueront pas de s'y reporter. 

    la-couronne

  • Que de monde sur le front nord syrien !

    Antalya : Sommet russo-turco-américain sur la Syrie 

     

    Par Antoine de Lacoste

     

    antoine_de_lacoste.pngIl y a quelques semaines nous nous interrogions sur le fait de savoir qui entrerait le premier dans Al Bab entre l'armée turque et l'armée syrienne. Un compromis a été trouvé sous le contrôle de la Russie et ce sont donc les Turcs qui ont libéré cette ville de l'Etat islamique (non sans mal d'ailleurs malgré le peu de combattants islamistes restés sur place).

    L'armée syrienne a dû laisser faire à la demande de Moscou qui ne voulait surtout pas voir les deux armées s'affronter. En revanche, les Syriens se sont positionnés juste au sud de la ville, sur la route de Raqqa, capitale de Daech. Le but est d'empêcher l'armée turque de s'aventurer plus loin en Syrie, ce dont Damas ne veut évidemment pas. La situation est très tendue, d'autant que les Turcs sont accompagnés de rebelles syriens à leur solde. Damas enrage de voir ces islamistes devenus pro turcs par nécessité se pavaner dans les rue d'Al Bab sans pouvoir intervenir.

    Mais même si Erdogan exige des Russes de participer à la future bataille de Raqqa, prévue d'ici quelques semaines, son principal souci n'est pas là. En effet, on se rappelle que si l'entrée de l'armée turque en Syrie avait pour prétexte de lutter contre l'Etat islamique, en réalité ce sont surtout les Kurdes qui étaient visés. Ankara ne veut pas d'un territoire autonome kurde dans le nord de la Syrie et a donc installé son armée de la frontière à Al Bab, empêchant ainsi les deux territoires kurdes à l'est et à l'ouest de faire leur jonction.

    Le nouvel enjeu crucial pour Erdogan est la ville de Manbij, tenue par les Kurdes et qui se situe à quelques dizaines de kilomètres au nord-est d'Al Bab. Pour éviter un assaut turc qui semblait tenter le sultan d'Ankara, les Kurdes ont solennellement remis une vingtaine de villages à l'armée syrienne tout en conservant le contrôle de Manbij, principale ville de la région.

    Il est évident qu'Erdogan ne peut pas donner l'ordre d'attaquer frontalement l'armée syrienne au risque de voir les Russes intervenir directement.

    Mais au-delà de cet accord kurdo-syrien, qui marque tout de même une évolution intéressante, l'enjeu de Manbij permet aux Américains de revenir au premier plan.

    Actif soutien des Kurdes depuis le début du conflit, les Américains leur ont adjoint quelques milliers de rebelles syriens, soi-disant non islamistes, armés et entraînés par eux. Plusieurs dizaines de membres des forces spéciales américaines sont présents depuis des mois dans la région pour accomplir cette tâche. On dit aussi que quelques militaires français sont sur place...

    Sous leur contrôle, cette force kurdo-rebelles syriens, appelée FDS (Front Démocratique Syrien, on a le droit de sourire...), progresse au sud vers Raqua que Washington aimerait voir libérer par cette coalition à sa solde, empêchant ainsi Damas de reconquérir son territoire. Pour bien marquer leurs intentions, les Américains viennent d'envoyer 400 hommes supplémentaires à Manbij. Les choses avancent d'ailleurs assez rapidement et la route reliant Raqqa à Deir ez Zor a été coupée, isolant donc la capitale de l'Etat islamique.

    Bachar a qualifié ce renforcement des effectifs américains d'invasion (il est vrai que contrairement aux Russes, il ne leur a rien demandé) mais on se doute que Washington n'en a cure.

    Pour prévenir tout risque de dérapage, une réunion vient de se tenir à Antalya, en Turquie, réunissant de hauts gradés russes, turcs et américains. Parallèlement Erdogan et Poutine se sont rencontrés et nous verrons probablement dans les prochains jours ce qui a été décidé.

    La grande confusion qui règne sur ce front nord permet d'envisager toutes les hypothèses pour la suite des opérations.

    Une chose importante semble toutefois se dessiner, c'est que Trump s'intéresse davantage à la Syrie qu'Obama et, compte tenu des options américaines habituelles dans cette région, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle.