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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Numéro de rentrée de Politique magazine : « Mythes et mensonges de l’Education nationale »

     

    Découvrez le numéro de septembre !

    Dossier : « Mythes et mensonges de l’Education nationale »

    Alors que les débats font rage autour de la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem, Politique magazine interroge les principes censés régir notre école. Est-ce le rôle de l’état d’assumer une mission éducative ou s’arroge-t-il des compétences exorbitantes ? Est-ce à l’école d’éduquer à la citoyenneté et de former de bons petits républicains ?

    Eclairé par des témoignages de terrain, Politique magazine pose les questions qui fâchent. Et notamment à l’académicien Marc Fumaroli, à la tête de la mobilisation d’un certain nombre d’intellectuels inquiets de cette énième réforme qui, explique-t-il à notre journal, porterait « un coup fatal à la langue française ». Et si c’était tout le système qu’il fallait réformer ? 

    >  Grand entretien avec Marc Fumaroli : « L’égalitarisme conduit à l’élitisme le plus brutal ».

    Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, d’analyse et de culture !  

    Sommaire

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  • Ou en est Lafautearousseau ? Les chiffres de janvier à mai 2015 ...

     

    Ces résultats sont ce qu'ils sont : très élevés si on les compare aux autres publications papier ou numériques, notamment dans la nébuleuse royaliste - où Lafautearousseau dispose d'une audience de plus en plus manifeste; trop faibles encore à notre goût, si l'on songe à ce qu'ils pourraient et devraient être si nous voulons vraiment avoir une influence sur le cours et l'évolution des esprits, en matière de politique, de société, de civilisation. Or, dans la situation où il se trouve, il n'est pas douteux que notre pays est face à l'impérieuse nécessité d'amplifier cette réaction des intelligences que nous voyons fort heureusement grandir en ce moment en France et en Europe, et ce contre l'opposition très déterminée du Système, en particulier des grands médias.

    C'est pourquoi nous continuons de vous demander de nous soutenir, de vous tenir informés de notre progression et de tout faire - dans un esprit d'ouverture mais aussi de rigueur - pour accroître notre audience.

    A ce jour, le lectorat / mois de Lafautearousseau s'établit donc autour de 22 000; le nombre de visites / mois autour de 45 000 et le nombre de pages lues aux environs de 160 000. Ce ne sont pas des chiffres invérifiables (comme souvent), mais des statistiques sérieuses produites par talk-Spirit.

    Nous continuerons à l'avenir de vous informer sur la progression de Lafautearousseau. Merci, en tout cas, de votre confiance, de votre fidélité et de votre soutien.  •  LFAR

     

  • Charles Saint-Prot : « La priorité fondamentale, c’est la récupération de tous les instruments de souveraineté. »

     

    Trois questions à… Charles Saint-Prot, directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques, qui a donné une conférence au Camp Maxime Real del Sarte 2017 sur la place de la France dans le monde. Il répond ici aux questions d'Action française 200O. Charles Saint-Prot est aussi un vieil ami de l'actuelle équipe de Lafautearousseau.  LFAR

     

    Saint-prot.jpgVous évoquez la nécessité de la volonté politique en matière de politique étrangère, cependant le problème de nos élites n’est-il pas une méconnaissance de la France en tant qu’entité historique, voire sa négation ?

    Il ne peut y avoir de grande politique étrangère sans une ferme volonté politique et sans un cap précis conforme à l’intérêt national puisque le but ultime du politique est de servir cet intérêt. Il est triste de devoir constater que la volonté politique est trop souvent absente ou du moins très timide dans la politique étrangère de la France. Cela est dû au fait que les hommes politiques ont, pour le plus grand nombre d’entre eux, sombré dans la facilité, la routine, la soumission à l’idéologie du renoncement. Ils se sont laissé enfermer dans le piège mortel d’une construction européenne qui se fait sous la forme d’un super-État totalitaire au détriment des États-Nations, à commencer par la France.
    Comme je l’expose dans mon ouvrage L’État-nation face à l’Europe des tribus (Cerf), l’eurocratie – dirigée par une Allemagne sûre d’elle-même et dominatrice – rêve de faire sauter le verrou de la nation pour imposer un système supranational s’inscrivant dans le projet mondialiste ultra-libéral. Il semble que la plupart des dirigeants français ne prennent pas la mesure de la menace puisqu’ils acceptent ce diktat supranational, ignorant du coup les lois de la politique française et les leçons de l’Histoire qui enseignent qu’il faut toujours rester maître chez soi sinon on court le risque de perdre toutes ses libertés en perdant son indépendance.

    Ne doit-on pas voir dans ce renoncement une conséquence de la faillite de nos institutions (républicaines) ?

    Sans doute la situation déplorable de notre politique étrangère est- elle due à l’inconséquence d’un système politique dont les faiblesses sont évidentes. Ce système est générateur de prétendues élites a-nationales et conformistes qui ignorent le bien commun, bafouent les intérêts les plus évidents de la nation et sont déconnectées du pays réel. Ce système est en faillite ; il ne vit qu’au jour le jour, d’une élection à l’autre. Du coup, pour ce qui concerne la place de la France dans le monde, la thèse exposée par Maurras dans son fameux Kiel et Tanger  – dont le président de la République Georges Pompidou louait d’ailleurs la lucidité lors du centenaire de Sciences Po – se révèle exacte : le régime républicain, qui est hélas de plus en plus tributaires des brigues, des factions et des groupes de pression, est impuissant et, par conséquent, incapable de mener une politique étrangère durable conforme à l’intérêt national.

    Quelle est la place des droits de l’homme au sein de la diplomatie ?

    Une politique étrangère obéit à des objectifs précis concernant le rôle d’une nation dans le monde. Il est clair qu’elle n’a pas à répondre à des critères idéologiques, sentimentaux ou prétendument moraux. Il ne faut pas mélanger politique et morale. Il ne s’agit pas de pratiquer une sorte d’ingérence en donnant à tout bout de champ des leçons aux autres et en se mêlant des affaires intérieures des États souverains. Pas plus d’ailleurs qu’il ne faut se laisser donner des leçons par les autres. La politique étrangère ne consiste pas à se faire le propagandiste d’options idéologiques en faisant la promotion de la « démocratie » et des « droits de l’homme », toujours conçus à sens unique et d’une manière bien hypocrite quand on voit le nombre de situations dramatiques que l’on s’obstine à ignorer (par exemple l’éradication de l’identité tibétaine par la Chine)
    Ce qui doit primer dans l’ordre international c’est le principe, posé par les traités de Westphalie (1648), réaffirmé par le Congrès de Vienne de 1815 et exposé dans la Charte des Nations unies adoptée en 1945 : le droit international est fondé sur le principe de la souveraineté, intérieure et extérieure, des États. Sans le respect de la souveraineté s’impose alors la loi du plus fort ou celle d’un super-État artificiel ou encore celle d’obscures institutions supranationales qui n’ont aucune légitimité.
    Pour ce qui concerne la place de la France dans le monde, il faut se concentrer sur l’essentiel : la priorité fondamentale c’est la récupération de tous les instruments de souveraineté (politique, monétaire, économique, juridique, linguistique…), le refus de se soumettre à une entité supranationale comme l’union européenne, la reconstruction d’un ordre multipolaire fondé sur la souveraineté des États et respectant la diversité et l’indépendance des nations.  •

    Repris du site Action française - Publié le 15.09.2017

  • L'Action française Provence appelle les Marseillais à manifester leur colère après l”attentat de la gare St-Charles

     

    Communiqué de presse

    Protégeons les Français contre DAESH !

    Suite à l’attentat perpétré à la gare de Marseille-Saint Charles hier dimanche en début d’après-midi, l’Action française Provence condamne le crime odieux et lâche commis par un soldat de l’Etat islamique sur le territoire marseillais, faisant deux morts.

    Il y a deux ans, alors que les attentats du Bataclan faisaient près de 150 morts, l’Action française Provence s’était réunie sur le parvis du Palais de Justice de Marseille pour dénoncer le laxisme des autorités judiciaires et plus largement la complicité flagrante des politiques menées en la matière.

    A l’heure où s’ouvre le procès du frère de Mohammed Merah, complice des crimes commis en 2012, c’est la France et la vieille Europe qui subissent depuis des années, les attaques meurtrières des soldats du Califat.

    Les attentats s’enchaînent presque chaque semaine. Mais la colère des Français est muselée par le système politico-médiatique organisant une indifférence qui frise le suicide collectif.

    Face aux hommages feints et faussement fraternels, nous appelons tous les Marseillais et plus largement les Provençaux à nous rejoindre ce soir - lundi 2 octobre 2017- dès 19h, sur le parvis de la gare Saint-Charles pour exprimer une colère sans concession.  •

    Le service presse de l’Action française Provence 

    Contact : provence.presse@actionfrancaise.net

  • Éric Zemmour décrypte la victoire des populistes en Europe centrale

    Prague sur la Moldau

     

    BILLET -  Après l'Autriche, la Pologne ou la Hongrie, la République tchèque vient de voter pour le leader d'un parti classé très à droite. [RTL 24.10]

    On se trompe si l'on oublie que les pays qu'évoque Zemmour ont tous fait partie - même la Pologne, pour une part - de l'Empire d'Autriche-Hongrie. L'Histoire, la géographie, la politique, les rassemblent. Zemmour a raison de le rappeler. Et l'Allemagne se trouve assez isolée entourée de ces voisins et partenaires si différents. Comme nous le disons, nous-mêmes, dans l'article qui précède.  ...   LFAR 

     

     

     Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Cela s'appelle une série. La République tchèque vient après l'Autriche, qui vient après la Pologne, qui vient après la Slovaquie, qui vient après la Hongrie », décrypte Éric Zemmour. « Même élections qui tournent autour de la question migratoire et de l'islam. Même victoire d'une droite qui les rejette sans état d'âme. Même rapprochement électoral avec l'extrême droite, qui fait fi de tous les tabous issus de la Seconde Guerre mondiale », poursuit Zemmour.

    « Mais les mots ne veulent plus rien dire », prévient-il. « On les croit hostiles au libéralisme, mais ils sont en réalité d'autant plus pour l'économie de marché qu'ils ont connu les ravages du système communiste ». On les appelle « eurosceptiques » ? « Mais ils sont d'autant plus favorables à l'Europe que leur entrée dans l'Union leur a donné d'office le droit de se glisser sous le parapluie américain », ajoute-t-il. Pour Éric Zemmour, « l'Histoire comme la politique rassemblent » tous ces pays.
     

    Éric Zemmour

  • Les deux occasions ratées de Robert Badinter, homme à l'indignation sélective...

    L’ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, Robert Badinter a pris un coup de sang, face à une image de manifestants qui brandissaient une photo de la tête d’Emmanuel Macron au bout d’une pique.

    Condamner la violence terroriste, qui est à la base du Système que nous combattons ? Comme nous sommes d'accord avec lui !

    Mais Robert Badinter aurait été plus crédible - et, surtout, plus sérieux... - si, il y a quelques semaines, il avait réagi de la même manière face à cette scandaleuse photo, prise il y a peu de temps, montrant un membre de La France insoumise brandissant la tête de Marine Le Pen au bout d'une pique !...

    Par ailleurs, nous sortons de la période de commémoration de l'assassinat de Louis XVI, prélude à celui de Marie-Antoinette et au monstrueux infanticide perpétré sur le petit roi sans défense Louis XVII; prélude au Génocide vendéen et au martyre de nombreuses villes française (Toulon, Lyon, Marseille, Nantes...); prélude à la Terreur, dont le nom dit bien ce qu'il veut dire; et succédant aux monstrueux massacres de septembre... : là aussi, que n'a-t-il clamé son indignation, cet indigné monsieur Badinter, à la mémoire et à l'indignation décidément beaucoup trop sélective pour nous...

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Illustrations du Mur des Fastes (I/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (I/XIX)...

    "... "Six cents ans avant notre ère, au témoignage de Strabon, Aristarchê, prêtresse de Diane d'Ephèse, accompagna en Gaule les colons phocéens. Son monument a été retrouvé à Martigues.... "

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    Artemis (pour les Grecs, Diane, pour les Romains), Déesse d'Ephèse, majestueuse et nourricière de ses multiples mamelles...



    Les Grecs partis de Phocée, avant d’arriver à Marseille, avaient fait étape à Éphèse, grande cité ionienne, pour consulter la grande déesse de l’époque : Artémis aux mamelles multiples, symboie de la fécondité...


    Artémis (ou Diane) annonça de bonnes augures pour l’épopée de Protis, si bonnes qu'Aristarché, grande prêtresse d’ Éphèse, décida de les accompagner...

    lafautearousseau

  • Carte blanche à Ludovic Granjeon : comme Zemmour, tant d'autres et... nous, il veut stopper l'éolien...

    (lafautearousseau vient d' "aimer" la page facebook Stop Eolien 87)

     

    La France a déjà dépensé 120 milliards d'euros dans les éoliennes, par LUDOVIC GRANGEON 

    Pendant la construction de 8000 éoliennes en France, terrible échec industriel, le budget de la santé a subi 8 milliards de crédits supprimés, 100 000 lits fermés, 95 services d’urgence éliminés, la moitié des maternités rayées de la carte.

    La comparaison est insupportable.

    Le « grand mensonge » aux Français

    Après trois ans de crise grave sanitaire et maintenant le coronavirus fatal, c'est le choix budgétaire de l’Etat qui est malade : seulement 25 % des éoliennes coûtent autant que la remise à niveau de la totalité de notre système de santé, estimée à 30 milliards minimum. Et si le résultat avait été au rendez vous, mais ce n'est pas le cas. La France a englouti 120 milliards dans une solution gadget qui prétendait remplacer le nucléaire : les éoliennes. Après avoir dépensé un coût faramineux égal à toutes les autres énergies, les éoliennes ne fournissent que ce ridicule 5% de l’électricité française, seulement 1 jour sur 5, et elles ont renchéri les tarifs de l’électricité de 35%, pour rien.

    La commission parlementaire d’enquête la plus importante des 20 dernières années (Aubert- Meynier Millefert) l’a bien démontré en 2019, y compris au sein de la majorité présidentielle qui a très sévèrement interpellé le dernier congrès de France Energie Eolienne fin 2019, en soulignant ce « mensonge » aux Français. Emmanuel Macron lui mêrme a repris le message à Pau en janvier 2020 en soulignant que nous arrivions au bout de cette logique absurde. La colère gronde.

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    Dans le même temps, sous prétexte de rationalisation, les hôpitaux et le secteur sanitaire français subissaient les coupes les plus sévères de leur histoire. Le plan miracle 2019 a fait flop, goutte d’eau dans la mer. De froids technocrates comptables ont pris le pouvoir invisible dans les hôpitaux en y introduisant l’inhumain. Souvent leurs choix budgétaires à court terme aggravent les dépenses au lieu de les réduire par leur incohérence. Non seulement les budgets subissent chaque année des diminutions sévères, mais en plus les fermetures d’établissements de proximité se multiplient, avec des temps de trajets insensés et même dangereux.

    La santé est désormais rationnée par le nombre de médecins, les lits hospitaliers, les pharmacies, les équipements, les rendez vous interminables qui arrivent trop tard. 1 français sur 6 se voit contraint de se faire soigner à l’étranger. Le secteur psychiatrique est à l’agonie au niveau des pays les plus reculés, dans l’indifférence générale avec de multiples incidents graves. La gestion des handicapés est médiocre.

    Pendant le naufrage de la santé, les promoteurs éoliens font fortune grâce à des crédits publics

    Dans le même temps, pour des raisons politiciennes, des opérations financières peu claires, des campagnes de communication sans lendemains, des sommes considérables ont été détournées pour les éoliennes au détriment des postes essentiels de la nation : Défense, Santé, Moyens de secours, Ponts et Chaussées. Le même problème existe avec les pompiers, la police, l’agriculture, et qui se souvient encore de la démission du chef d’état major des armées en raison des suppressions budgétaires ? Qui constate que plus de 2000 chefs de services de santé ont officiellement démissionné de leur poste à ce jour ? Qui compte les suicides de policiers, d'agriculteurs, et maintenant de médecins ?

    Même dans les milieux écologistes, nombreux sont ceux qui dénoncent le gâchis total de cette politique sous influence, comme Antoine Waechter, par exemple, ancien candidat des Verts à l'élection présidentielle, ou Delphine Batho, ancienne ministre, qui dénonce les travers financiers de ce secteur, déçue d'y avoir cru un instant.

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    Le coronavirus et sa propagation concentrent toutes nos attentions et celle des gouvernements. Pourtant les éoliennes avec leurs conséquences sur la santé publique (acouphènes, vies brisées, pertes du sommeil, troubles du comportement, mortalité inexpliquée dans les troupeaux) n'inquiètent personne. Les autorités sanitaires ferment les yeux sur les victimes. L'État ne veut pas voir son budget siphonné par le pognon de dingue donné aux industriels éoliens. Le ministère de l'écologie, le nez dans les pales, refuse de baisser les yeux pour mesurer la destruction de l'environnement autour des centrales éoliennes. Il est vrai que les centres de décisions et les zones urbaines ne sont pas affectés par l'éolienavirus dont les ravages semblent se limiter aux territoires ruraux.

     

    Bien pire, ces investissements publics ont été captés par quelques lobbies financiers qui ont fait les choux gras de quelques individus et de fonds de pension obscurs. Des fortunes par centaines de millions ont été financées directement par le contribuable et les ménages. Des capitaux publics ont été exportés par milliards dans des paradis fiscaux avec un record de 27 milliards au Luxembourg pour Engie, dont l'Etat est actionnaire. Cette seule opération d'Engie équivaut à un plan de secours entier du système de santé...

    La fortune personnelle du dirigeant fondateur d'EDF énergies nouvelles est considérable à plus d'un milliard, et logée à l'étranger. La banque egyptienne impliquée dans la corruption du Président Moubarak, comme le confirme le Financial Times, détient majoritairement les éoliennes de l'un des plus importants promoteurs français. Lorsque les taxes de l’électricité ne suffisaient plus pour combler le trou des éoliennes, quelques officines d'influence des ministères ont susurré de trouver le financement par le biais des carburants et cette astuce a produit... la crise des gilets jaunes...

    Depuis trois ans, l’hôpital est en crise profonde. Le coronavirus donne le coup de grâce. Les chefs de service dénoncent unanimes le désarroi de leur personnel, le délabrement de leurs locaux et de leurs outils de travail. Les jeunes médecins n’en peuvent plus d’être exploités à mort par un système qui ne respecte pas la réglementation du travail et les paie avec des salaires de misère. 660 000 infirmières soutiennent le système par une présence héroïque qui ne tient qu’à leur dévouement, malgré l’épuisement, l'absurdité administrative, les sous effectifs permanents, et des salaires ridicules. Les agents techniques, les aides soignants bouchent les fuites comme ils peuvent dans des navires en perdition.

    Tout cela ne serait que du vent ?

  • Dans Politique Magazine, pourquoi tout est allé très vite, par Louis Anders.

    La chute de l’activité économique consécutive à l’épidémie de coronavirus atteint une intensité jamais vue. Elle met en péril les montagnes de dette d’entreprises émises ces dernières années.

    L’épidémie de coronavirus est mal tombée pour l’économie. Dès la fin d’année 2019 en effet, l’activité semblait avoir atteint un plafond. Dans la zone euro, le PIB n’avait augmenté que de 0,1% au dernier trimestre 2019 et la production industrielle allemande en décembre affichait un recul de 6,8% sur un an. Le Japon s’orientait déjà vers une récession. La Chine avait produit en 2019 son plus faible taux de croissance officielle en 30 ans (6,1%). Seuls les États-Unis, moins dépendants du reste du monde, sortaient du lot.

    Puis est venu l’événement imprévisible, le cygne noir. Une épidémie qui a forcé les autorités à établir des confinements en masse, sans certitude sur la date de sortie de crise. Conséquence implacable : l’activité s’est écroulée. D’abord en Chine, le premier pays touché, où les ventes de voitures neuves ont par exemple baissé de 90% sur un an au pire de la crise. En Europe, les premiers foyers d’infection se sont développés en février. En mars, l’Italie était déjà passée au stade du confinement total. Puis est venue à divers degrés la France, l’Allemagne, le Benelux, l’Espagne, la Grande-Bretagne…

    -40% en un mois

    Le jeudi 20 février, aux États-Unis, la plus grande Bourse d’actions au monde atteignait encore un nouveau plus haut historique. Cette hausse avait des airs de fuite en avant. Les sociétés Apple et Microsoft atteignaient par exemple une valorisation record alors qu’elles avaient averti de résultats à venir plus faibles que prévus en raison des difficultés d’approvisionnement en Chine. Des titres d’entreprises encore déficitaires s’envolaient à des niveaux stratosphériques (x3 pour Tesla en trois mois, x5 pour Virgin Galactic en deux mois). En Europe, les indices étaient revenus aux niveaux d’avant la crise financière de 2008. Mais, dans le même temps, des valeurs refuges comme les titres du Trésor états-unien et allemand ou l’or étaient tout aussi favorisés par les gérants.

    Les Bourses d’action ont logiquement corrigé la semaine du 24 février (-12% sur l’indice des cinquante plus grandes valeurs européennes). Puis encore la semaine suivante. Puis la suivante… En un mois, le CAC 40 aura ainsi perdu jusqu’à 40% de sa valeur. Du jamais vu. Après avoir résisté plus de deux semaines, c’est l’immense marché des dettes d’entreprises qui commençaient à voir des premières ventes massives de titres obligataires, dans la semaine du 9 mars. L’information n’est pas anodine : le montant de cette dette obligataire a dépassé les dettes gouvernementales et celles des ménages dans nombre de grands pays ces dix dernières années. Le retournement économique est violent, brutal. Il produira des pertes et des faillites dans le secteur privé.

    Le marché de la dette gèle

    Depuis la grande crise financière de 2007-2009, les élites financières sont conscientes qu’un nouveau gel du système bancaire est possible. Pour garder la main, elles ont déjà préparé des plans : prélèvement légal de l’épargne sur les comptes des déposants en Europe avec la directive sur l’union bancaire, interdiction progressive des retraits de cash pour éviter que l’argent ne sorte des bilans bancaires, taux de refinancements portés à 0% ou en-dessous. Un retournement économique et une déflation mettant en péril la pyramide de dettes constituent une hantise.

    D’où la réponse extrêmement forte de la Banque centrale américaine (Fed), qui a abaissé en urgence ses taux de refinancement de 2,5% à 0% entre le 3 et le 17 mars. Elle a également lancé un vaste plan d’achats de titres du Trésor public et de titres de dette privée. Le 18 mars pourtant, une séance catastrophique voit l’ensemble des actifs financiers s’effondrer : actions, obligations d’État, pétrole, or… Un signe très net que l’ensemble des intervenants cherche à récupérer son argent. Le système financier étant sur le point de geler, la Banque centrale européenne annonce à minuit (!) un gigantesque plan d’achats de dettes publiques et privées (pour 750 milliards d’euros).

    L’éclaircie est de courte durée : deux jours plus tard, les indices boursiers américains affichent encore une volatilité et une fébrilité anormales, tandis que le pétrole s’effondre, et que les obligations d’entreprises les moins bien notées subissent des ventes massives. Le 23 mars, la Fed annonce l’ouverture directe de son guichet pour les marchés du crédit aux particuliers, aux PME et aux grandes entreprises américaines. Elle assure également que les programmes existants d’achats de bons du Trésor états-unien et de titrisations d’hypothèques immobilières seront augmentés autant que nécessaire… L’annonce d’une création de dollars sans limitation est inédite. Les autorités monétaires sont en train de prendre en charge les titres détenus par les agents privés. Cependant, elles ne peuvent remplacer les intermédiaires sur le terrain. Dans le système financier, l’argent ne circule plus ou presque.

    Entre espoirs et ruptures

    Des premières estimations du Produit intérieur brut (PIB) pour le deuxième trimestre sont avancées : dans le contexte d’un confinement sévère, la production en Europe et aux États-Unis pourrait reculer de 25% à 70% en glissement annuel…

    Conscients du contexte exceptionnel, et désireux de relancer la machine, les gouvernements annoncent des dépenses budgétaires massives, notamment des aides financières aux commerces et entreprises forcées de fermer leurs portes) : près de 500 milliards d’euros en Allemagne, 300 milliards promis en France, 2000 milliards de dollars aux États-Unis (en cours de négociation au moment où nous rédigeons ces lignes).

    En l’espace de quatre semaines, l’épidémie virale aura fait plonger les grandes économies dans une dépression profonde. Elle aura conduit à des mesures monétaires inédites lourdes d’aléa moral et de risques inflationnistes en cas de sortie de crise. Et provoqué des ruptures majeures dans les chaines de production transfrontalières.

    La suite ? Elle dépendra du contrôle de l’épidémie, dont la propagation et la résorption sont inégales sur la planète. Elle dépendra de la confiance qui restera dans le système économique et financier contemporain. Il y aura probablement un avant et un après coronavirus.

  • A la découverte de l'homme Maurras : Devant le Mur des Fastes (VII/XIX)

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Nous poursuivons notre visite du jardin, devant le Mur des Fastes (VII/XIX)...

    "...Jerôme Tenque, de l'Université de Montpellier, rédigea certains formulaires médicaux qui restèrent longtemps fameux..."



    On sait fort peu de choses sur lui. Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier en 1668, Jérôme Tenque mourut en 1688.

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    Couverture de son Intrumenta Curationis Morborum, deprompta ex Pharmacia, Chyrurgia, et Diaeta. De Instrmentis Pharmaceutiis ex Galenicis & Chymic
    Tenque, Jerome (Heinrich Tencke).
    Lyon:: Caesarem Chappuis,, 1684.



    Un site en anglais précise :


    "Tenque (d.1687) was a member of the faculty of medicine at the University of Montpellier. Of special interest are the descriptions of instruments, etc., as for injections, pessars, plasters."

    lafautearousseau

  • Pénurie de masques aujourd'hui par faute gouvernementale lourde hier : France info confirme notre information de ce jeud

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    Ce matin, dans son journal de 6H30, la chaîne publique a bel et bien confirmé ce que vous disait la très courte vidéo que nous avons passée hier matin, et que nous remettons après le lien donnant accès aux propos de France info : 

    l'entreprise française Plaintel, installée en Bretagne, qui pouvait fabriquer jusqu’à 200 millions de masques par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Cette entreprise était parfaitement rentable.

    Le premier responsable est, certes, l'acheteur états-unien; mais l'Etat français, donc le Système, et le gouvernement en place à l'époque, n'est-il pas responsable premier ex-aequo ?

    En effet, à quoi sert un Etat s'il n'est pas d'abord là pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ? En 2018, "on" a laissé sacrifier la sécurité sanitaire du peuple français; c'est de la non assistance à personne en danger, c'est de la mise en danger de la vie d'autrui...

    Au fait, qui est ce "on", manifestement

    RESPONSABLE ET COUPABLE !

    1. le lien vers l'article de France info :

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-franceinfo-comment-la-france-a-sacrifie-sa-principale-usine-de-masques-basee-en-bretagne_3896665.html

    2. reprise de la vidéo que nous vous proposions hier :

    le scandale des masques a commencé il y a bien longtemps...

    lafautearousseau

  • Dans la revue Marianne, Jean d’Orléans, Comte de Paris : ”Pour refonder la France après la crise, l'exécutif doit mettre

    Le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris vient de publier dans Marianne  une tribune sur les enseignements de la crise sanitaire.  C’est la deuxième fois, en un an, que ce magazine publie une tribune du prince.

    Dans cette tribune, le Comte de Paris, plaide pour un nouveau pacte social qui retiendrait les leçons de la crise actuelle.  Face à la crise du coronavirus qui secoue la France, le Prince place l’Hexagone « sous le chemin de la renaissance nationale » et demande à tous de réfléchir à ce que sera cet « avenir commun » à construire pour demain. A commencer par la reprise de notre « souveraineté nationale et entreprendre la relocalisation des entreprises en France » précise-t-il.

    Dénonçant les effets de la mondialisation, le comte de Paris appelle à une immédiate « réorganisation des ensembles internationaux » et énonce ses propositions pour que la France retrouve la place internationale qu’elle mérite. Une tribune politique et engagée du Comte de Paris, qui se situe d’ores et déjà, dans un contexte de déconfinement et qui est à découvrir.

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    https://www.marianne.net/debattons/billets/pour-refonder-la-france-apres-la-crise-l-executif-doit-mettre-en-oeuvre-un-nouveau?fbclid=IwAR1jxxUl1c0ikkiDrwGycGHiTq5umgPGVMNvSjBPLedZmDlvPAq113Rpo1g

     
    Jean d'Orléans, comte de Paris, plaide pour un nouveau pacte social qui retiendrait les leçons de la crise actuelle.

    Le président de la République, dans son intervention du 13 avril, a lui-même parlé de refondation. Cette épreuve personnelle et collective que nous vivons sera effectivement surmontée si nous la plaçons dans la perspective d’une renaissance nationale.

    Retrouver notre souveraineté dans le domaine sanitaire

    S’il nous faut accepter aujourd’hui et dans les mois qui viennent des contraintes nécessaires dans l’attente d’une victoire sur la pandémie, les citoyens que nous sommes peuvent mettre à profit le confinement pour réfléchir à l’avenir commun. A cet égard, l’expérience de tous ceux qui ont été confrontés aux pénuries meurtrières d’équipements et de protections, dans le système de santé, dans le commerce et les transports, sera précieuse et méritera, de la part des autorités, une écoute attentive, mais surtout une prise en compte.

    "Le jour d’après" ne saurait être celui de la reprise des anciennes pratiques après les discours d'hommage aux héros et de compassion pour les victimes. La violence de la crise économique placera les gouvernements devant des choix d’autant plus cruciaux que le monde restera sous la menace de nouvelles pandémies et de chocs climatiques. La renaissance de notre nation devra s’appuyer sur quatre enseignements que nous pouvons dès à présent tirer de la crise sanitaire et économique.

    La France doit retrouver sa souveraineté dans le domaine sanitaire en relocalisant sa production de matériel médical et de médicaments, désormais placée sous le contrôle vigilant des autorités publiques. Il est heureux, à cet égard, que le Medef réfléchisse, en liaison avec l’industrie pharmaceutique, à un vaste plan de relocalisations, dont il faudra veiller à ce qu’il n’augmente pas paradoxalement notre empreinte carbone. Mais il faut aussi mettre en œuvre un plan de rénovation et de développement de l’ensemble de notre système de santé. Il en est de même pour notre souveraineté numérique. Comment garantir aux Français l’anonymat d’une application de suivi du virus lorsque plusieurs services de l’État sont dépendants d’un système d’exploitation non souverain ?

    Le premier domaine de mise en œuvre de cette démocratie participative pourrait être l’hôpital public

    Le gouvernement doit bien entendu protéger les entreprises et les salariés des effets immédiatement ravageurs de la crise économique mais il lui faudra prendre en compte le bouleversement social opéré par la crise sanitaire. Dans la lutte contre la pandémie, et pour assurer l’existence même de notre société, l’ensemble du service public et de nombreux secteurs libéraux et privés ont conjugué leurs efforts : la fonction publique hospitalière, les policiers, les pompiers, les enseignants, les médecins de ville, les infirmières et infirmiers, les conducteurs de camions, les livreurs, le personnel des grands magasins, les éboueurs, les commerçants, l’ensemble des agriculteurs.

    Il faudra réviser les statuts et en créer de nouveaux – par exemple pour l’aide à la personne. Il faudra veiller à ce que l’estime dont bénéficient ces travailleurs se traduise dans le niveau de leur rémunération. Il faudra donner droit à leur volonté de participer aux décisions collectives : le premier domaine de mise en œuvre de cette démocratie participative pourrait être l’hôpital public, pour lequel l'ensemble des parties prenantes (personnels soignants, citoyens, associations de malades, collectivités territoriales, assurance maladie…) doit être pleinement associé à des décisions trop souvent imposées par des normes bureaucratiques et par des contraintes budgétaires dont nous constatons les effets catastrophiques. Depuis plusieurs années, de nombreuses voix s’élevaient en ce sens.

     

    Réformer la mondialisation

    Les mauvais effets de la mondialisation, aujourd’hui communément constatés, nous obligent à repenser notre modèle de développement. La mesure quantitative de la croissance tient pour négligeable la souffrance sociale et les dégâts sur l’environnement. C’est dans la perspective d’un développement de l’homme tout entier – et non du seul producteur-consommateur – qu’il faut envisager le redéploiement de nos activités. La crise sanitaire nous montre déjà la nécessité de promouvoir, dans le domaine alimentaire, les circuits courts et les commerces de proximité. Il faudra également repenser la place de l’automobile, le rôle du transport routier, les aménagements urbains… et rassembler dans une même cohérence les projets économiques, sociaux et environnementaux.

    La vivacité de nos corps intermédiaires est la condition nécessaire de l’exercice démocratique.

    Ce souci de cohérence inspirait la planification à la française, souple et indicative, qui joua un rôle décisif dans la reconstruction de notre pays après la Seconde Guerre mondiale. Le Plan ainsi conçu, amélioré par la participation des syndicats et des organisations professionnelles ou de nouvelles formes de représentations aux choix collectifs, peut être à nouveau l’instrument de notre renaissance. Plus que jamais, cette période de confinement nous aura montré à quel point la confiance s’exerce d’abord dans la solidarité familiale, entre voisins, entre professionnels du même secteur ou auprès des élus locaux. La vivacité de nos corps intermédiaires est la condition nécessaire de l’exercice démocratique.

    Dans un monde bouleversé par les crises sanitaires et économiques, dans une Europe qui devra se redéfinir, la France ne peut manquer de participer activement à une réorganisation des ensembles internationaux selon un principe général de coopération interétatique en matière de développement, d’aide financière, de système monétaire et de sécurité collective. La tâche est immense mais nous pouvons nous appuyer sur les institutions internationales pour les conforter, les réformer ou les réorienter en fonction des biens communs à l’ensemble de l’humanité.

    La France, riche de son expérience millénaire et sans cesse fortifiée par l'énergie de ses citoyens, sera une nouvelle fois exemplaire pour elle-même et pour le monde.

    Le président de la République l’a reconnu : nous avons manqué d’une stratégie générale, de procédures d’alerte, et avons navigué à vue. D’autres pays ont fait mieux que nous dans le même cadre démocratique. La multiplication des consultations l’a déjà montré, sur des sujets comme le climat ou les gilets jaunes : elles peuvent donner l’impression d’avancer sans réels changements.

    Les enjeux que j’ai évoqués, et que j’aurai à préciser dans les mois qui viennent, doivent donner lieu à des décisions fortes et courageuses. Mais je sais déjà que la France, riche de son expérience millénaire et sans cesse fortifiée par l'énergie de ses citoyens, sera une nouvelle fois exemplaire pour elle-même et pour le monde.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Carbone.

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    A la télé : Carbone, un policier d’Olivier Marchal avec Benoît Magimel, Gérard Depardieu, Laura Smet et Dani.

    guilhem de tarlé.jpgJ'ai entendu l'autre jour, presque par hasard, sur Délit d’Images, un auteur "sulfureux " - selon la novlangue obligatoire - démonter le système de l'arnaque à la taxe carbone qui permet à des entreprises de vendre en France des quotas de « droits à polluer » en encaissant la TVA alors qu'elles ont acheté de tels « droits » dans des pays sans TVA ou à moindre taux. Auteur "sulfureux " parce qu'il met en cause une communauté ou des ressortissants d'un pays hors de tout soupçon.
    J'ai donc été très étonné par ce film dont je ne veux pas trop parler pour ne pas risquer d’être borderline en atteignant la limite de la liberté d’expression, tombant de ce fait sous le coup de la loi.

    Un très bon thriller très bien servi par son casting.

     

    Pour mémoire :

    appréciations

    Titre

    Scènes violentes ou scabreuses

    Date

    Art et Essai

    Distributeur

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    La passion Van Gogh

    non

    08/11/2017

    oui

    La Belle Company

    Une excellente soirée

    Jour de fête

    non

    07/11/2017

    Non

    DisCina

    Un très bon film

    Carbone

    oui

    21/11/2017

    Non

    EuropaCorp

    Un bon film

    Jeanne des eaux vives

    Non

    18/11/2017

    non

     

    Peut-être faut-il le revoir ?

    Barry Seal : American Traffic

    oui

    19/09/2017

    non

    Pyramide

    J’aurais pu ne pas le voir

    Zombillénium

    non

    11/11/2017

     

    Gebeka

  • L'Europe de la misère, quand cela cessera-t-il ?, par Frédéric Poretti-Winkler.

    2737274333.47.jpg« La qualité de la main-d'œuvre est capitale si nous voulons préserver nos emplois. Les délocalisations ne sont pas irrémédiables » (Jean de France, Un Prince Français).

    Fuite des cerveaux et des capitaux à l'étranger, chômage endémique, pays en faillite, travail qui se réduit comme une peau de chagrin, une des conséquences de la dictature fiscale, lois votées au Parlement Européen, que reste-t-il du pouvoir citoyen ?

    Quelle tragi-comédie que cette belle République dont le cinquième acte devrait fermer la pièce... En juin 2008 l'Irlande avait voté NON au Traité Européen. Après moult menaces économiques et propagandes en tout genre, ils ont refait voter les Irlandais en octobre 2009 avec l'assurance que le OUI passerait.

    frédéric winkler.jpgL'Irlande devenue durant quelques temps (depuis les années 1990) un Eldorado pour les entreprises avec ses avantages fiscaux, prit de plein fouet le « retour à la normale », en comprenant un peu tard que la « lune de miel » européenne était terminée. La crise de la zone euro éclata, les entreprises partirent vers d'autres pays. Le temps du mirage des avantages fiscaux évanouit, désormais le dynamisme du « tigre celtique », perd de la vitesse. Bref, l'Europe, c'est beaucoup de promesses, mais en définitive le mensonge, l'appauvrissement général voir la faillite des Etats, et non pas la solidarité espérée comme promise dans les déclarations des européistes. Non, décidément, on ne peut bâtir une véritable union sur des valeurs seulement marchandes !
    Investissement et mobilité sociale sont découragés. La République préfère, au lieu de favoriser ici, une saine politique familiale, pomper les ressources laborieuses et humaines des pays émergents, véritable « traite des bras et des ventres ». Afin de favoriser le capitalisme, on « déporte » le travail hors des frontières en mettant en péril des familles entières, avec l'absolution du Nouvel ordre mondial compatissant. Le système est ainsi, doublement responsable, d’une part parce qu’il a démissionné dans son rôle de protecteur de la nation en ne travaillant plus à son renouvellement et d’autre part en ponctionnant les pays en voie de développement tout en condamnant ceux qui y restent, à une mort lente ou assistances infinies ! N'est ce pas une nouvelle forme de criminalité et d'esclavage ?
    Les dangers du mondialisme avec ses délocalisations spéculatives nombreuses (Florange, entre autres, après Gandrange...), laissent les travailleurs français sur le carreau, avec un fort impact sur l'Ecologie comme la vie familiale. La braderie de secteurs entiers de notre économie, font craindre le pire pour l'avenir de notre pays… L'exportation scandaleuse des usines, du savoir-faire, vers des pays sans protection sociale rappelle l'esclavage odieux des ouvriers durant le XIXème siècle, la catastrophe de Savar (dans la banlieue de Dacca), au Bengladesh, au printemps 2013, a montré toute l'horreur de cette situation… L'argent tout puissant avec ses grands financiers qui parlent des droit de l'homme, font « travailler » des asiatiques pour une misère, sous le regard puéril des « donneurs de leçon » démocratiques. Comment qualifier cette société acceptant le système qui met au chômage un homme, entraînant sa femme et ses enfants dans la précarité sans laisser la moindre protection comme pourrait l'assurer une Communauté de Métiers… La concurrence comme la destruction de nos produits par d'autres plus « rentables », fruits de la misère humaine, doit cesser. Le capitalisme libéral détruit le pays, c'est indiscutable et son fruit, le socialisme, toujours moralisateur, regorge de bonnes intentions avec l'argent des autres. Il ne supporte pas et ne veut pas voir la souffrance du petit peuple, entassé dans des banlieues invivables, vivant sous le diktat de bandes, connues par la police, mais complice d'un État liquéfié comme incompétent… Comme au XIXeme siècle, devant les propositions des lois sociales royalistes, les socialistes républicains font la sourde oreille : tant pis pour les pauvres, les « sans-dents », mieux vaut nier les problèmes et rester dans son éternelle utopie. Le chômage augmente, on découvre les nouveaux pauvres, tout cela baigne dans l'affairisme et les scandales. La caste au pouvoir appartient souvent à cette grande bourgeoisie directement issue des profiteurs de la révolution et, en tout cas, de ses principes. Elle a traversé les époques en cherchant à s'accaparer l'État. On pourrait simplifier en disant qu'elle est à la fois politique, syndicale, médiatique et technocratique. Elle vit de l'énorme pression fiscale dont souffre le pays et qui détruit notre économie comme le tissu social. Les citoyens sont livrés à la loi de la jungle, baptisée « libre concurrence ». Les fils de ceux qui se sont battus pour libérer le territoire, vivent dans des cités ou le couvre-feu est déclenché chaque jour. Les personnes âgées n'osent plus sortir de chez elles le soir, pour les secours, médecins ou pompiers, la moindre intervention devient presque suicidaire. Faut-il le taire ? Que vaut un État ayant démissionné de la simple justice de proximité ? L'égalitarisme prôné met au même rang un citoyen et un délinquant, au nom d'une prétendue « Justice » ? Dans ce système, on nous parle de solidarité mais c'est toujours avec notre argent ! On met en place un business démagogique de bienveillance obligatoire et bureaucratique. Le résultat est arbitraire et anti-social car le système impose des prélèvements sans fin, sur le monde du travail, pour justifier une charité mondiale médiatiquement orchestrée, pour soulager toute la misère qui vient s'installer chez nous. Alors que d'autres pays ont compris les dangers d'une telle pratique risquant de détruire le tissu social chez eux en tiersmondisant leur propre territoire. On finit par ne travailler que pour les autres dans ces conditions. D'autant qu'au niveau social la pauvreté, qui touche désormais 14 % de la population Française, comme les familles nombreuses, n'intéressent personne. Ce sont des « locaux », la solidarité va plutôt pour ce qui est différent et surtout lointain, une manière de se donner bonne conscience, en fait, la république s'occupera des Français après !
    F. PORETTI - Winkler (Projet de Société, à suivre)

  • Dans Valeurs Actuelles, Coronavirus : pourquoi l’Allemagne s’en sort mieux, par Alix Dorveaux.

    L’Allemagne ne compte à ce jour que 2607 décès quand la France en déplore plus de 12 000. La République fédérale s’appuie sur une stratégie rigoureuse de dépistage massif, un tissu industriel préservé et un système hospitalier encore robuste.

    Alors que beaucoup de pays européens ont passé la barre des 12 000 morts liés au coronavirus, l’Allemagne n’en dénombre à ce jour que 2607. Dans un pays qui compte 16 millions d’habitants de plus que la France et dont la population est sensiblement plus âgée, ces chiffres interrogent. « C’est difficile à démêler. Nous n’avons pas de vraie réponse et c’est probablement une combinaison de différents facteurs », admettait le 19 mars Richard Pebody, responsable à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Certes, ces chiffres sont à prendre avec précaution pour le moment : si l’on se réfère au jour où le 100ème décès a été atteint, l’Allemagne semble subir l’épidémie avec 10 jours de décalage par rapport à la France, tout comme la France suit à peu près la même courbe que l’Italie avec 10 jours de retard. Néanmoins, l’Allemagne a accueilli à ce jour plus de 200 patients du Grand Est français et le pays a vu le nombre de nouveaux cas diminuer entre le 4 et le 7 avril. « Les tests font une énorme différence avec la France », estime Patrick Hetzel, député du Bas Rhin, membre du groupe de travail parlementaire franco-allemand. Selon les chiffres officiels entre 350 000 et 500 000 tests sont menés chaque semaine, quand la France en réalise entre 35 000 et 85 000 seulement.

    Un dépistage massif

    Dès le premier cas avéré en Bavière, à la mi-janvier, l’institut Robert Koch, établissement de référence pour la recherche appliquée et la santé publique en Allemagne, a incité à mettre en place une politique de dépistage massif. « Je crois que l’Allemagne a très rapidement pris conscience du début de l’épidémie (…). Nous y sommes arrivés parce que nous avons énormément diagnostiqué, beaucoup testé », estime le professeur Christian Drosten, directeur de l’institut de virologie de la Charité à Berlin. Réalisés dans les 300 centres officiels répartis sur l’ensemble du territoire ou dans les « coronadrive stations », les tests sont pour l’instant réservés aux personnes qui présentent des symptômes et ont été en contact dans les 14 jours précédents avec des personnes contaminées. Selon un plan du ministère de l’Intérieur dévoilé le 27 mars par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung , l’objectif du gouvernement est de tester 200 000 personnes par jour d’ici fin avril, soit 1 million de tests par semaine.

    Si le pays peut appliquer rigoureusement sa feuille de route, c’est aussi grâce à un tissu industriel resté robuste. D’abord dans l’industrie pharmaceutique : il n’est pas anodin que le premier test partagé officiellement par l’OMS, le 17 janvier, avant les tests chinois, soit l’œuvre d’un biochimiste allemand, Olfert Landt. Le laboratoire Bosch a annoncé fin mars la distribution de tests de dépistage permettant d’obtenir le résultat en moins de 2h30. Siemens Healthineers travaille également sur un test Covid-19 qui ne soit pas lié à une plateforme d’analyse spécifique.

    Des grandes marques de matériel médical

    En plus des tests conçu par ses laboratoires, le pays peut s’appuyer sur des grands noms de l’industrie médicale puisqu’il a commandé 10 000 respirateurs au géant Dräger et 6500 à Lowenstein, qui devraient être livrés dans les prochains mois. « Plusieurs grandes marques de matériel médicales sont allemandes » confirme Christophe Arendt, député en Moselle et co-président du groupe de travail parlementaire franco-allemand. Löwenstein avait ainsi déjà fourni la Chine et augmenté ses capacités de productions avant d’être sollicité par le gouvernement allemand. Côté masques, les Allemands n’échappent pas à la pénurie généralisée mais comptent s’appuyer sur des entreprises nationales telle Fiege, géant de la logistique, pour y remédier. Le Bade-Wurtemberg a ainsi collecté 30 Millions de masques grâce à son constructeur emblématique, Porsche, bien implanté en Chine.

    Même si tout est mis en œuvre pour augmenter les places en réanimation, le système hospitalier disposait déjà avant la crise de 28 000 lits de réanimation, contre 5000 seulement en France. Rapporté au nombre d’habitants, le ratio allemand reste meilleur. Pourtant, l’Allemagne et la France consacrent quasiment le même pourcentage de leur PIB aux dépenses de santé : 11,1 % pour l’Allemagne en 2018 contre 11,5% pour la France. Les réformes menées depuis une vingtaine d’années pour restructurer le système hospitalier allemand lui ont sans doute permis de gagner en efficacité. Confrontés à une crise financière, les Länder se sont désengagés de certains hôpitaux publics, à l’instar de la privatisation du CHU de Hambourg en 2005. Surtout, en vertu du fédéralisme si cher aux Allemands, chaque Land (région) peut décider comment gérer ses hôpitaux. « En France, l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), qui répertorie les coûts supportés par les hôpitaux a un rôle uniquement statistique et n’a pas de pouvoir politique » détaille Carine Milcent, chercheuse au CNRS en économie des systèmes de santé. « En Allemagne, l’équivalent de l’ATIH peut négocier le budget avec les hôpitaux ce qui permet la mise en place d’un contrat objectifs/moyens et une responsabilisation financière », poursuit-elle.

    Le fédéralisme permet de prendre les décisions au niveau local

    Ultimement, les décisions reviennent donc aux ministres de région : le Mecklembourg Poméranie a décidé de fermer ses frontières alors que Berlin ne l’a pas fait. « Les décisions politiques sont prises très près du terrain et un ministres de région n’a pas besoin d’attendre l’accord des 20 régions pour prendre une décision » avance Patrick Hetzel. « Le cas allemand se situe entre la France très centralisée et l’Italie où les provinces ont beaucoup de pouvoir », considère Carine Milcent.

    Selon le dernier baromètre politique de ZDF, 89% des Allemands approuvent la façon dont leur gouvernement gère la crise. Toutefois, « beaucoup de parlementaires allemands pensent que la plus grosse vague va arriver dans les prochains jours » avertit Christophe Arendt. Une sombre prédiction qui n’empêche pas le gouvernement d’évoquer un possible déconfinement dès le 20 avril.