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  • GRANDS TEXTES (11) : Royauté et incarnation, par Vladimir Volkoff.

    Voici l'intégralité du discours prononcé par Vladimir Volkoff au Rassemblement Royaliste des Baux-de-Provence de 1984 (ci dessous).

    Il est intitulé "Royauté et Incarnation".

    Vladimir Volkoff y développe, entre autres, l'idée d'Ernst Kantorowicz, dans son Essai sur Le double corps du roi, qui nous guidera - pour son illustration - tout au long de cette réflexion si belle et si profonde...

     

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    Eric Muraise dit dans "Le Grand Monarque", que la France possède encore quelques monarchistes mais des royalistes, non. Différence : les monarchistes préfèrent un régime; les royalistes aiment un homme.

    La monarchie est à la royauté ce que le déisme, avec son horlogerie, est à l'Église avec ses chapiteaux et ses encensoirs. Eric Muraise peut avoir raison. Nous en connaissons tous de ces monarchistes grincheux qui n'ont qu'un sujet de conversation : dénigrer le Prince. Ils ont le choix, pourtant, surtout à notre époque où il y a de moins en moins de trônes et de plus en plus de prétendants. Mais non : le Prince, qu'ils se reconnaissent est toujours celui qui leur plaît le moins. Ils s'arrangent pour regretter l'aïeul, préférer l'oncle, attendre le petit-fils. Dans l'histoire, même, aucun Louis, aucun Henri ne les satisfait. Au mieux, ils vénèrent un Childebrand quelconque, dont personne n'a jamais entendu parler. Ces monarchistes Jean-­qui-grogne ne sont pas des royalistes ; car la monarchie ne sera jamais qu'une idée, tandis que la Royauté est une incarnation.

    Entre tous les régimes politiques, c'est l'homme qui fait l'originalité de la Royauté. Curieusement, les régimes dits "humanistes" sont les plus déshumanisés : justice immanente ! La grande machine électorale qui repose sur le principe abstrait : 1 = 1, qui rend ses oracles sous forme de statistiques, qui aplatit les visages en bulletins de vote, ne s'adresse, dans les meilleurs des cas, qu'à une fonction de l'homme : l'intelligence. Élire bien, c'est élire intelligemment. Élire le meilleur, c'est élire le plus intelligent. Le suffrage universel pourrait être avantageusement remplacé par un ordinateur bien programmé. Paradoxe : ce qu'il y a encore d'humain dans la procédure élective - les pots-de-vin, les poignées de main, les caméras, les accordéons - c'est tout cela qu'il faudrait éliminer pour que la république fonctionnât rationnellement.

     

     

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     Ernst Kantorowicz (Poznan, 1895 - Princeton, 1963), historien allemand d'origine juive, naturalisé américain, s'est spécialisé dans l'étude des idées politiques médiévales et de la sacralisation du pouvoir royal. Son ouvrage majeur, Les deux corps du roi -  Une étude de la théologie politique médiévale (qu'il écrivit à Princeton, en 1957), est un classique de l'histoire de l'État.
     
     
     
     
     

    La Royauté est autre. Pourquoi ? Parce que, révérence parlée, elle commence là où commence l'homme : dans les reins d'un monsieur et dans le ventre d'une dame. La Royauté passe par la naissance et elle passe par la mort. Un roi immortel serait un dieu, ou un automate, pas un roi. Il y a eu des périodes - on voit cela dans Richard II - où le prestige des rois était tel que l'on doutait qu'ils eussent des fonctions naturelles, comme les autres hommes. Ils en ont ! Il n'y a pas plus de royauté désincarnée qu'il n'y a d'amour platonique. Le corps importe peu en république. Le corps de tel président -je ne veux pas citer de nom le corps de tel président quelles qu'aient été les qualités de l'homme, il y a eu des présidents de la république qui étaient de fort honnêtes hommes - n'est très exactement rien : tout juste bon à mettre au Panthéon ! Il est grotesque de supposer qu'on puisse avoir de la piété pour le corps d'un élu. Les royalistes, eux, savaient ce qu'ils faisaient quand ils trempaient leurs mouchoirs dans le sang de Louis XVI. La royauté n'a de sens que si le corps du Roi est reçu comme sacré.

     

     

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    "Peu importe que Louis XVI soit guillotiné. Couper le corps en deux ne sert à rien..."

     

     

     

    C'est le corps du Roi qui est royal. Peu importe que Charles VI soit fou, c'est un fou royal, parce que son corps est royal. Peu importe que Louis XVI soit guillotiné. Couper le corps en deux ne sert à rien : les deux moitiés restent des morceaux de Roi. Malgré que nous en ayons nous sommes tous devenus si matérialistes, que paradoxalement nous avons perdu le sens du corps.

    Le corps nous apparaît comme un outil, comme un grattoir pour nous chatouiller l'âme. En réalité, le corps est un gage. Les martyrs donnaient leur corps en gage de leur foi. La main qui signe, la main qui étreint donne des gages. Les genoux qu'on fléchit donnent un gage. Qu'est-ce que s'engager, sinon engager son corps ? Un prince d'une nationalité qui épouse une princesse d'une autre nationalité, ce sont les deux puissances qui échangent des gages. "J'en mettrais ma main au feu", 'J'en mettrais ma tête à couper" : ne sont-ce pas là des gages que l'on risque ? Notre corps n'est peut-être pas ce que nous avons de plus précieux, mais il est ce que nous avons de plus vulnérable. C'est sa noblesse. C'est pourquoi il est notre gage. Et avant tout notre gage d'identité. "J'aime Béatrice" pouvait dire Dante. J'aime Béatrice peut signifier j'aime Béatrice telle que Dieu la reçoit dans son Paradis mais comment faire pour reconnaître une Béatrice sans visage ? Je vais à sa rencontre, je la regarde, je l'écoute, je reçois des lettres écrites de sa main : Le corps de Béatrice est le gage de Béatrice.

    J'ai remarqué tout à l'heure que le Roi était celui qui attirait l'amour. Aimer le Roi : sans cela il n'y a pas de Royauté. Il faut l'aimer de trois manières : d'abord parce qu'il est le Roi et qu'on ne le connaît pas, comme les fiancés du temps jadis qui n'avaient jamais rencontré leur promis et qui l'aimaient déjà d'avance, de confiance. L'aimer ensuite, quelques fois, bien qu'on le connaisse.

     

     

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    Ernst Kantorowicz montre comment les historiens, théologiens et canonistes du Moyen Âge concevaient et construisaient la personne et la charge royales : le roi possède un corps terrestre et mortel, tout en incarnant le corps politique et immortel, la communauté constituée par le royaume.
    Cette double nature, humaine et souveraine du « corps du roi », explique l'adage «Le Roi est mort, Vive le Roi !"», apparu - tardivement - lors de l'enterrement de Louis XII en 1515, le corps du souverain ne pouvant mourir.

     Une paysanne normande, parlant de son mari, ivrogne, violent, disait à ma mère "paraît qu'y a des femmes qu'aiment point leur homme. Mais comment qu'elles font puisque c'est leur homme ?". Et un proverbe russe dit : "A force de souffrir, on finit par aimer". C'est comme cela qu'il faut aimer le Roi, aussi. Il faut l'aimer, enfin, ou du moins essayer, parce qu'on le trouve aimable, se battre un peu les flancs, si besoin est, l'aimer avec ses faiblesses en mettant les choses au pis, avec ses vices, ses médiocrités, ses couardises, l'aimer tendrement, presque charnellement, comme Monluc aima Henri II, comme Sully aima Henri IV. Ne pas oublier que les règnes des reines - je pense à Élisabeth d'Angleterre, Catherine de Russie, Marie ­Thérèse d'Autriche - ont été particulièrement réussis parce que ces reines étaient des rois et que pour un homme il est plus facile d'aimer son roi lorsque c'est une reine.

    Le corps du roi est le gage de la royauté. Les bâtardises et les usurpations mises à part, le gage royal est le corps du roi, tel qu'il est hasardé dans les combats, tel qu'il est martyrisé par les régicides, tel qu'il engendre le roi qui lui succédera, tel qu'il apparaît physiquement désigné lorsque son crâne reçoit la couronne, que sa poitrine, ses pieds, ses mains, ses paupières, ses narines reçoivent le Saint Chrême.

    Tous les peuples ont eu des monarques, mais lorsque nous disons Roi, nous pensons surtout à un roi chrétien parce que l'incarnation est l'axe de la foi chrétienne. Pour être chrétien, il faut croire que le Verbe se fit chair, et cela suffit. Le gage de l'amour du Père, c'est le Fils et plus précisément, c'est le corps du Fils, dans lequel nous nous empressons d'enfoncer des clous ; pas n'importe quel corps, mais un certain corps, apparu en Palestine huit siècles après la fondation de Rome. Il n'importe pas que nous soyons contents ou non de ce que le corps du Fils soit celui de ce charpentier rabbin. Certains auraient préféré qu'il fût Grec, ou Viking , ou Africain. Nous n'y pouvons rien. Le gage a été donné.

     

     

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    " Le roi est mort, vive le roi ! ", proclamait-on à la mort du souverain pour exprimer la continuité du pouvoir monarchique. Sous-titré Essai sur la théologie politique au Moyen Age, l'ouvrage de l'historien allemand E. Kantorowicz analyse la teneur de cette continuité, dans les monarchies occidentales. Le pouvoir s'inscrit alors dans une sorte de théologie politique, dans laquelle le roi, au-delà de la personne charnelle, incarne le divin auprès de ses sujets sans toutefois prétendre à une transcendance qui l'autoriserait à outrepasser son simple rôle de représentant de Dieu sur Terre.
    Illustration : gisant de Charles Martel, BasilIque royale de Saint Denis.

    Il est là. Les théologiens pensent que le Fils a trois fonctions : il est prophète, grand-prêtre, Roi. Le psalmiste dit : Le cœur du Roi est dans la main de Dieu... Le premier prodrome du Christ est Melchisédech, roi de Chalem, la future Jérusalem. Jésus est un prince de la maison de David. C'est en tant que Roi qu'il fait son entrée à Jérusalem. Le beau nom de Roi figure sur l'inscription placée en haut de la croix. Lorsqu'il parle du monde d'où il vient, il l'appelle Le Royaume et chaque fois que nous répétons le Notre Père, nous demandons un règne, pas une république.

    Dans la mesure où le Christ est Roi, tout roi participe du Christ. Oui, même le Louis XV du Parc aux Cerfs, même le Charles IX de la Saint-Barthélemy. La personnalité du Roi peut être en contradiction avec la vérité incarnée en lui, la vérité demeure. On serait loin de compte si on voyait le Roi comme une personne dans laquelle se serait logé un principe, comme un Bernard-l’ermite dans sa coquille. Il n'y a pas de principe royal. La république a des principes, la Royauté a des princes. Il y a simplement une vérité royale. Et la vérité est que cet homme que je vois devant moi est Le Roi. Le Roi est l'époux de la Patrie comme le Christ est l'époux de l'Église. Il en est quelquefois le sacrifié expiatoire comme le Christ l'est de l'humanité. La Royauté est sur terre, l'objet privilégié des vertus théologales car notre amour s'oriente vers le Roi, icône du Père, notre espérance vers le Prince, icône du Fils, et notre foi en la Royauté elle-même, qui est Esprit. L'Ancien et le Nouveau Testament utilisent une expression essentielle et singulière : ils parlent du Dieu vivant. Cette qualité, la vie, est l'attribut le plus glorieusement divin de la Royauté.

    Au XVIIIème siècle, le voyageur anglais, Young, remarquait : "Un Français aime son Roi comme sa maîtresse, à la folie". Sage folie ! Un autre Anglais, contemporain celui-là, Lawrence Durrel écrit que les structures royales reproduisent l'architecture même de la personne humaine, structure organique. Rien dans tout cela qui sente l'abstrait, le construit, le prémédité. Dans la Royauté, il y a le grain qui meurt et qui ressuscite, il y a les fils qui s'engrainent sur les pères, il y a l'homme tel qu'il a été créé à l'image de Dieu, il y a... il y a la vie.

    Ce n'est pas un hasard si, en Royauté, la même formule a pu servir à la fois de prière, de cri de joie, de cri de guerre, de simple interjection. Ce n'est pas un hasard si, lorsqu'on pense au Roi on exprime pour lui le vœu le plus charnel et le plus religieux : QU'IL VIVE !

     

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    "Parce qu'il est naturellement un homme mortel, le roi souffre, doute, se trompe parfois : il n'est ni infaillible, ni intouchable, et en aucune manière l'ombre de Dieu sur Terre comme le souverain peut l'être en régime théocratique. Mais dans ce corps mortel du roi vient se loger le corps immortel du royaume que le roi transmet à son successeur" (Patrick Boucheron).
     
    Illustration : le sacre de Philippe III.

     

     

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    Retrouvez l'intégralité des textes constituant cette collection dans notre Catégorie

    "GRANDS TEXTES"...

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  • Éphémérides du mois de Mars : Table des matières

    FLEURDEL VITRAIL CATH AUCH.jpg1 : 487 : Épisode du Vase de Soissons. 600 : Mort de Saint Amant de Boixe. Vers 890 : Décapitation de Saint Léon à Bayonne, et, depuis, célébration de son martyre... 1562 : Premier massacre des Guerres de religion. 1580 : Première édition des Essais de Montaigne. 1626 : Naissance de Jean-Baptiste de La Quintinie. 1768 : Édit royal prescrivant la numérotation des maisons dans chaque rue du Royaume. 1826 : Fondation de la Maison Mumm. 1974 : Le G.I.G.N. devient opérationnel.

    2 : 1564 : Commande du Phare de Cordouan. 1707 : Naissance de Louis-Michel van Loo. 1733 : Mort de Claude de Forbin. 1941 : Victoire et Serment de Koufra. 1964 : Premier Salon de l'Agriculture. 1969 : Premier vol du Concorde. 2004 : Lancement réussi pour Ariane V, qui emporte la sonde européenne Rosetta.

    : 1494 : Début de la construction du Palais de Justice de Rouen. 1749 : Naissance de Mirabeau. 1751 : Mort de Jean-Louis Orry, aux origines de la Manufacture de porcelaine de Sèvres. 1875 : Première de Carmen. 1974 : la France choisit le nucléaire.

    : 1188 : Naissance de Blanche de Castille. 1703 : Mort de Louis de Bechameil. 1805 : Mort Jean-Baptiste Greuze. 1832 : Mort de Jean-François Champollion. 1843 : Premier numéro de "L'Illustration". 1988 : Inauguration de la Grande pyramide du Louvre. 2015 : Mise au jour du Tumulus funéraire celte de Lavau.

    5 : 1453 : Naissance de Crillon, "le Brave". 1759 : Signature de l'expertise de fin des travaux du château de Merville. 1800 : Bonaparte, Premier consul, reçoit Cadoudal et une délégation royaliste aux Tuileries. 1893 : Mort d'Hyppolite Taine. 1895 : Naissance d'Albert Roche. 1953 : L'Humanité ose glorifier Staline, décédé... 2007 : Création du Parc national de la Réunion.

    : 1264 : Chute de Château-Gaillard. 1597 : Aux origines du Régiment d'Auvergne... 1597 : Création du Régiment de Bourbonnais. 1666 : Louis XIV, aux origines de l'Académie de France à Rome, la "Villa Médicis"... 1695 : Mort d'Éverard Jabach. 1824 : Élection de la Chambre retrouvée. 1980 : Marguerite Yourcenar, première femme élue à l'Académie française. 1982 : Création des "Plus beaux Villages de France"... 2008 : Parution du "Aristote au Mont Saint-Michel". 2019 : Philippe de Villiers règle leur compte à Jean Monnet et Robert Schuman...

    : 1274 : Mort de Saint Thomas d'Aquin, en route pour le Concile de Lyon. 1765 : Naissance de Nicéphore Niépce. 1788 : Naissance d'Antoine Becquerel. 1875 : Naissance de  Maurice Ravel. 1884 : Le Préfet Poubelle impose l'emploi des... poubelles. 1936 : Remilitarisation de la Rhénanie. 1938 : Naissance d'Albert Fert.

    8 : 1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (I)... 1862 : Création du Musée d'Archéologie nationale de Saint Germain en Laye. 1869 : Mort d'Hector Berlioz. 1921 : Création de Premier Régiment étranger de Cavalerie, à Sousse (Tunisie). 1974 : Inauguration de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. 

    : 1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire. 1416 : Mort de Jean de Limbourg. 1666 : Mort de Mazarin. 1720 : Dernière grande réforme de la Gendarmerie. 1831 : Création de la Légion étrangère. 1945 : Sortie du film Les enfants du paradis.

    10 : 1607 : Aux origines de la Place Dauphine... 1628 : Naissance de Girardon. 1661 : Prise du pouvoir par Louis XIV. 1764 : Premier concert de Mozart à Paris. 1793 : Révolte de Machecoul. 1793 : Création du Tribunal révolutionnaire. 1906 : Catastrophe de Courrières.

    11 : 1794 : Création de l'École polytechnique. 1811 : Naissance d'Urbain Le Verrier. 1830 : Mort de Lally Tollendal. 1882 : Renan prononce sa Conférence Qu'est-ce qu'une Nation ?...

    12 : 1502 : Mort de Francesco Laurana. 1613 : Naissance d'André Le Nôtre. 1788 : Naissance de David d'Angers. 1792 : Mort de Georges Roux de Corse. 1793 : Début du soulèvement de la Vendée. 1814 : Bordeaux proclame Louis XVIII Roi de France... 1856 : Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

    13 : ÉvocationQuand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française...

    14 : 1369 : victoire de Bertrand du Guesclin à la bataille de Montiel. 1590 : Henry IV vainqueur à Ivry. 1593 : Naissance de Georges de la Tour. 1793 : Cholet aux mains des Vendéens. 1913 : Mort d'Auguste Desgodins.

    15 : 44 Avant J.C. : Assassinat de Jules César. 1528 : François 1er fixe de nouveau à Paris le siège de la Cour.

    16 : 1244 : Bûcher de Montségur. 1578 : Henri III autorise la construction du Pont Neuf. 1634 : Naissance de Marie-Madeleine de Lafayette. 1680 : Mort de La Rochefoucauld. 1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (II)... 1839 : Naissance de Sully Prudhomme. 1844 : Ouverture du Musée de Cluny. 2013 : Inauguration du Pont Chaban-Delmas, à Bordeaux.

    17 : 1267 : Mort de Pierre de Montreuil. 1526 : Captif en Espagne depuis Pavie, François Premier retrouve la liberté. 1560 : Conjuration d'Amboise. 1680 : Mort de La Rochefoucauld. 1808 : Création du Baccalauréat. 1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (III)... 1840 : Naissance d'Henri Didon. 1904 : Première édition de la Foire de Paris. 1956 : Mort d'Irène Joliot-Curie.

    18 : 1314 : Jacques de Molay est brûlé vif. 1656 : Institution de la Madunaccia, fête patronale d'Ajaccio. 1662 : Premier transport en commun à Paris. 1871 : Début de la Commune de Paris.

    19 : 1315 : Louis X octroie la Charte aux Normands. 1443 : Agnès Sorel est présentée à Charles VII... 1563 : Édit d'Amboise. 1783 : Louis XVI fonde l'École des Mines. 1822 : Mort de Valentin Haüy. 1859 : Première de Faust, de Gounod. 1866 : Fondation des OAA, Orphelins Apprentis d'Auteuil. 1900 : Naissance de Frédéric Joliot-Curie. 1987 : Mort de Louis de Broglie. 2004 : Retour des moines dans l'Abbaye de Lagrasse...

    20 : 12 Avant J-C : Mort d'Agrippa... 1771 : Mort de Van Loo. 1781 : Mort de Turgot. 1881 : Naissance d'Eugène Schueller, aux origines de l'Oréal. 1929 : Mort de Ferdinand Foch. 2015 : Cérémonie d'installation de l'anneau de Jeanne d'Arc, racheté en Angleterre, au Puy du Fou.

    21 : 1098 : Fondation de l'abbaye de Cîteaux. 1358 : Le Dauphin Charles quitte Paris, aux mains de la révolution d'Étienne Marcel... 1729 : Mort de John Law de Lauriston. 1736 : Naissance de Claude-Nicolas Ledoux.  1804 : Assassinat du Duc d'Enghien. 1816 : Louis XVIII organise l'Institut. 1830 : Découverte du Trésor de Berthouville. 1908 : Premier numéro de L'Action française quotidienne. 1979 : La première carte à puce. 1999 : Mort de Jean Guitton. 2015 : Inauguration de L'Historial Jeanne d'Arc de Rouen... 2017 : Yves Meyer reçoit le Prix Abel.

    22 : 1421 : Victoire franco-écossaise de Baugé. 1532 : Achèvement du Monastère royal de Brou. 1558 : Henri II crée le Régiment de Champagne. 1594 : Entrée d'Henri IV à Paris. 1594 : "Navarre sans peur !" : le Régiment des Gardes du Roi de Navarre reçoit son nom définitif de Régiment de Navarre. 1687 : Mort de Lully. 1733 : Naissance d'Hubert Robert. 1841 : Loi Montalembert. 1895 : Présentation du premier film des frères Lumière. 1988 : Pose de la première pierre du Pont de Normandie.

    23 : 1594 : Première partie de Jeu de paume pour Henri IV, un jour après son entrée dans Paris... 1821 : Découverte de la bauxite. 1842 : Mort de Stendhal. 1918 : Le premier obus allemand tombe sur Paris. 1967 : Création du Parc naturel des Pyrénées. 1998 : Lancement du satellite SPOT 4. 2013 : À 17 heures, le nouvel ensemble campanaire de Notre-Dame de Paris - détruit sous la Révolution et reconstitué - sonne pour la première fois...

    24 : 1776 : Turgot crée la Caisse d'Escompte, ancêtre de la Banque de France. 1794 : Anacharsis Cloots est guillotiné. 1860 : Nice et la Savoie deviennent françaises. 1905 : Mort de Jules Verne. 1934 : Citroën présente la Traction avant. 2010 : L'Armagnac récupère le fac-similé du premier texte mentionnant son nom, écrit par Maître Vital Dufour en 1310 !... 2014 : Mort de Jean-François Mattéi. 2018 : Sacrifice héroïque du Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame...

    25 : 507 : Date possible de la bataille de Vouillé... 1873 : Fondation de l'École française de Rome. 1867 : Mort de Jacques Hittorf. 1914 : Mort de Frédéric Mistral.

    26 : 1686 : Inauguration de la Place des Victoires, à Paris. 1918 : Ferdinand Foch nommé Généralissime. 1973 : Création du Parc naturel des Écrins. 1980 : Création de la Société Arianespace. 2009 : Le franco-russe Mikhaïl Leonidivich Gromov reçoit le Prix Abel. 2012 : Ouverture du Muséoparc d'Alésia.

    27 : 1660 : Louis XIV visite Orange... 1785 : Naissance du duc de Normandie, futur Louis XVII. 1793 : Proclamation des Chouans du Morbihan de La Roche Bernard. 1893 : Mort d'Alphonse Beau de Rochas. 1917 : Les Allemands dynamitent le donjon et les tours du château de Coucy... 1926 : Mort du Duc d'Orléans, celui qui aurait été Philippe VIII. 1927 : Naissance de François Furet.

    28 : 58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule... 1854 : Début de la Guerre de Crimée. 1892 : Naissance de Jacques Schiffrin, aux origines de La Pléiade... 1910 : Premier vol d'un hydravion. 1935 : Jacques Bainville est élu à l'Académie française. 1994 : Mort d'Eugène Ionesco. 2009 : Parution de  "Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française"

    29 : 1796 : Charette est fusillé. 1967 : Lancement du premier sous-marin nucléaire français, Le Redoutable. 1984 : Léopold Sédar Senghor, premier Africain reçu à l'Académie française. 2017 : Annonce de la découverte de deux mosaïques romaines à Uzès...

    30 : 1349 : Le Dauphiné devient français. 1660 : Louis XIV crée l'Académie Royale de Danse, aux origines directes de L'Opéra de Paris. 1707 : Mort de Vauban. 1815 : Louis XVIII arrive à Gand, capitale du Royaume de France pendant les Cent-Jours... 1842 : Mort de Madame Vigée-Lebrun. 1844 : Naissance de Verlaine. 1930 : Première élection de la Reine d'Arles.

    31 : 1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes". 1519 : Naissance du futur Henri II. 1547 : Mort de François Premier. 1640 : Création du Louis d'or. 1814 : Publication de la brochure de Chateaubriand "De Buonaparte et des Bourbons...". 1887 : Naissance de Saint John Perse. 1889 : Inauguration de la Tour Eiffel. 1905 : Guillaume II débarque à Tanger... 1910 : Du Yunnan à l'Indochine : inauguration du "Train des Français"... 2015 : Bénédiction de la première Stèle honorant les consacrés engagés morts pour la France en 14-18... 

     

    Et pour les Éphémérides des mois de Janvier et de Février :

    Éphémérides du mois de Janvier...

    Éphémérides du mois de Février...

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  • 200.000 étrangers ”reconnus” entrent en France chaque année : avec les clandestins, le PS veut-il faire passer ce chiffr

    basta-mafalda1.jpgAlors que le bilan du Système s'établit à 8 millions de pauvres et 6 millions de chômeurs; alors que 150.000 personnes dorment dans la rue et 81.000 vivent dans des bidonvilles; alors que 3 millions 500.000 personnes sont officiellement reconnues "mal logées" (tous ces chiffres ont été fournis au JT de 20 heures de France 2), le gouvernement - gauche aujourd'hui, droite hier - poursuit la folle politique qui consiste à continuer de faire entrer en France des centaines de milliers d'étrangers par an !

    Question n° 1 : pour "quoi" faire ? Pour qu'ils travaillent, alors qu'on fabrique plus de 1.000 chômeurs par jour depuis l'élection de Flanby ?

    Question n° 2 : qui, et quand, hurlera enfin le necessaire et salutaire BASTA ! qui s'impose, face à cette politique de fous furieux ?

    * Augmentation du nombre de régularisations de clandestins en 2013 de 30% par rapport à 2012, avec un objectif annuel fixé par Manuel Valls à 100 000 naturalisations (contre 46 000 en 2012). 

    * Diminution sensible du nombre d'expulsions sur 2013, selon un rapport de la Police aux Frontières : Immigration : 9000 expulsions de moins en 2013 (Valls)

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  • Mehdi Nemmouche, l'assassin islamiste ”présumé” de Bruxelles, arrêté à Marseille : scandaleux journaleux...

    1. Le Système fait vivre la France sur un volcan : nous le disons régulièrement dans ces colonnes, à temps et à contre-temps, en posant toujours la même question : combien sont-ils, après des décennies d'une immigration insensée et la braderie permanente de la nationalité française, imprudemment accordée à des masses de gens toujours aussi nombreuses, ces "jeunes" radicalisés, terroristes "dormants" pour l'instant mais prêts à passer à l'acte à tous moments ? La réponse est facile à donner : ils sont des dizaines, des centaines, voire des milliers et peut-être des dizaines de milliers le moment venu, l'effet d'entraînement jouant alors à plein. 

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    François Hollande admet le chiffre de 700 "français" (!) partis djihader en Syrie. Le juge Trévidic déclare, lui, qu'il y a "des dizaines de Mohammed Mehra potentiels". La quasi certitude est que, chez ces "français légaux", français "de plastique" mais non "de coeur et d'esprit", la contagion et l'excitation aidant, c'est par milliers, voire par dizaine de milliers, qu'il faut compter. Nous ne jouons pas à faire peur, ni à nous faire peur : libre à ceux qui préfèrent, tels les autruches, enfoncer leur cou le plus profondément possible dans la terre; nous préférons, nous, voir la réalité en face : les 1.500 zones de non-droit et/ou dangereuses (chiffre lui-même sous-évalué...) recensées sur toute la France par les services de sécurité regorgent d'assassins potentiels et de terroristes faciles à recruter. Ces zones, où circulent de nombreux "jeunes" - français "de plastique" par la grâce du Système - passés souvent par la case prison, où ils ont été "radicalisés", sont autant de poudrières prêtes à sauter à tout moment...

    2. Ce premier rappel étant fait, passons au second, qui s'impose, lui aussi : pour ce qui est de Mehdi Nemmouche, l'assassin "présumé" de Bruxelles - selon la terminologie d'usage... - on aura de nouveau apprécié le scandaleux comportement de trop de nos journalistes, dans les rangs desquels se trouvent de très nombreux bobos/gauchos/trotskos, qui confondent carte de presse et carte de parti...

    Dès que l'on a appris les quatre assassinats de Bruxelles, "on" nous a dit que, bien évidemment, "la piste d'extrême-droite" n'était pas à exclure. Et d'une. Puis, lorsqu'on a appris, dimanche matin, que le tueur était arrêté, "on" nous a claironné, presque joyeusement pour certains et certaines, qu'il était "français". Si les télés permanentes (BFM et i-Télé) d'abord, les grandes chaînes ensuite, ne l'ont pas dit mille fois, qu'il était "français", c'est qu'elles l'ont dit deux mille fois...

    Et, puis, et puis..., il a bien fallu se rendre à l'évidence. "On" a d'abord publié la photo (voir plus haut) qui ne laissait guère de doute; mais il a fallu attendre, ce dimanche, jusqu'à 15 heures - sur BFM, par exemple - le point presse du procureur pour qu'on ait, enfin, le non de ce bon français, lâche assassin qui partait probablement, son forfait accompli, se réfugier chez lui, en Algérie : Mehdi Nemmouche...

    Ca, c'est du bon travail de jounaleux bobo/gaucho/trotsko ! De la bonne vieille langue de bois, et du bon petit politiquement correct, à vomir...

    Sans compter le long temps de parole - renouvelé - donné à l'avocate du pauvre chou, qui n'a pas tari d'éloges sur lui, sur sa "gentiilesse" (sic ! les victimes apprécieront...), sur son "intelligence" (re sic ! comme dit Zemmour, "...avec vous, la banlieue c'est Normale-Sup !..."), sur le fait que ses passages répétés en prison n'ont rien arrangé (comme dirait Molière : "le pauvre homme !"...) et autres insanités du même acabit.

    On le savait, mais on vient d'en avoir encore un lamentable exemple : il y a bien quelque chose de pourri dans notre "paysage audio visuel", comme disent les jargonautes... 

    Quant à la sécurité nationale, et pour terminer par ce sujet : aux grands maux, les grands remèdes ! Le Système ayant truffé le territoire de terroristes en puissance, il faut, maintenant, déminer le dit territoire. Cela ne peut passer que par un changement de politique et par un changement de lois.

    * Changer de politique, c'est-à-dire cesser de faire entrer en France, chaque année, 200.000 personnes, venant en majorité d'Afrique du Nord ou sub-saharienne. De toute évidence, depuis les calamiteux "décrets Chirac" sur le regroupement familial, l"entrée massive et continue de populations par trop différentes de nous a formé, sur tout le territoire national, un terreau favorable, un vivier naturel pourrait-on dire, au radicalisme islamiste; il faut arrêter ces flots de nouveaux-venus inassimilables, et engager, au contraire, une action ferme de retour dans leur pays d'origine de ceux qui n'ont rien à faire chez nous... Facile à dire, mais ce sera plus difficile à faire : le Système a créé, là, à la France, qui ne manque déjà pas de grosses difficultés, un très gros problème supplémentaire...

    * Et puis, aussi et surtout, changer de lois, c'est-à-dire nous doter de l'arsenal législatif qui permettra la déchéance massive de nationalité et l'expulsion immédiate du territoire de toute personne qui, de près ou de loin, sera mêlée, de quelque manière que ce soit, à quelque acte de terrorisme ou de délinquance que ce soit.

    Il y en a qui ne voudraient pas de cela ? Soit, mais, alors, qu'ils ne viennent pas se lamenter, demain, si... et quand...

  • De ”larges sursis” au lieu de la ”déchéance/expulsion” pour les ”marchands de sommeil” : encore un signal fort envoyé au

    Si Karim Bendjelloul, Ali Timazar et Fathi Henni ne sont pas Français, il faut les expulser illico du territoire national : la France a assez de problèmes comme cela, le Système l'ayant plongée dans la crise et l'appauvrissement généralisé que nous connaissons, pour "importer des marchands de sommeil, et leur "activité" (!) ignoble...

    S'ils sont Français, il faut leur retirer cette nationalité qu'on leur a accordée trop généreusement, et dont ils montrent qu'ils ne sont pas dignes; et les expulser illico...

    Au lieu de cela, que fait "l'in-Justice" de Madame Taubira : elle leur accorde "de larges sursis", comme l'explique La Provence, ce samedi matin 27 juillet ! C'est scandaleux, et fortement motivant pour les Mafias de toutes sortes qui ne fleurissent déjà que trop sur le sol national : soyons sans inquiétude, elles ont déjà compris le signal, "c'est bon, les gars, on peut continuer, c'est tout bon..."

    C'est la Genèse revisitée :

    * "Croissez et multipliez-vous, emplissez la Terre et soumettttez-la, dit Dieu". 

    * Ce à quoi répond l'administration de Madame Taubira : "Mafieux, marchands de sommeil, vendeurs de drogue, trafiquants et délinquants en tous genres (armes, vols, sexe, violences...), croissez et multipliez-vous, emplissez la France et soumettez-la : vous ne risquez rien, le ministère de "l'in-Justice" est là, pour vous, et vous protège..."

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  • ”Pan sur le bec” : le chanteur (?) Orelsan condamné, pour injures envers les femmes...

    Orelsan rappeur.jpgDans ces lignes, où l'on réagit au "processus de dé-civilisation", pour reprendre l'excellente formule de Finkielkraut, on ne peut, bien sûr que se réjouir d'une telle condamnation :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/31/97001-20130531FILWWW00455-le-rappeur-orselan-condame.php

    Mais Orelsan (de son vrai nom Aurélien Cotentin) est français. Il fait donc partie de ce que l'on peut appeler le taux incompressible de citoyens qui se mettent un jour ou l'autre, dans tout pays, en marge de la loi; qui franchissent la ligne jaune, et qu'un État doit sanctionner, comme ici.

    Mais on ne peut également que se demander : et tous les autres ? C'est-à-dire, "les nouveaux arrivés", ou comme ion voudra les appeler ? Et toutes les horreurs débitées par eux sur les "sales céfrancs" ou sur la France ("j'baiserai la France jusqu'à ce qu'elle m'aime", sic !...) ? Et Houria Bouteldja avec ses "souchiens" etc.. etc... ? Que l'on consulte - entre autres... - notre note, "153 députés contre le rap poubelle"...

    Ce sont bien sûr des condamnations qu'ils méritent tous, mais les choses sont allé beaucoup trop loin, et, au stade où nous en sommes, ce n'est plus cela que nous voulons : de simples condamnations, pour "réagir au processus de dé-civilisation".

    Pour eux, nous voulons beaucoup plus : la déchéance de nationalité et l'expulsion !...

     Et, pour bien comprendre le pourquoi du comment :

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

    violences rap francais.jpg

     

  • Il a fallu une bonne heure et demie à la police pour ”s'en sortir” : le ”message des juges de Grigny” reçu 5 sur 5 par l

    violences argenteuil niqab juin 2013.jpgIls ont raison, ces "jeunes" : hier, Mohamed leur a lancé un tonitruant "J'ai gagné devant la Justice" : des juges laxistes et idéologues l'avaient relaxé, lui et sa bande, après leur attaque en règle du RER D, fautes de preuves (!!!!!); aujourd'hui, il s'arrogent le droit de juger par eux-mêmes ce qui est légitime de ce qui ne l'est pas (en l'occurrence, le contrôle d'une femme entièrement voilée, donc hors-le-loi); il sont tout, sauf stupides, ces "jeunes" : les juges politisés et idéologisés leur ont dit que ce pays était un foutoir et une pétaudière, où ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient : ils ont très bien compris, et ils le font...

    Il faut bien sûr leur donner tort, mais il faut donner tort d'abord à cette partie pourrie de notre justice et de notre magistrature qui a pris fait et cause - pour des motifs idéologiques - pour la délinquance : comme le disait Pierre Debray "...un corps qui fonctionne bien n'est pas un corps qui ne produit pas de déchets; c'est un corps qui les élimine...". Avant "le Jugement des Juges", s'impose le "Virement des Juges" idéologues et politisés !

    Et, ensuite, il faut appliquer à ces "jeunes", "femme-voilée-intégrale" et ses "défenseurs" la seule solution réelle au problème  : DECHEANCE DE NATIONALITE/EXPULSION !

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

    Les faits sont brièvement relatés dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/12/affrontements-a-argenteuil-apres-le-controle-d-une-femme-en-niqab_3428901_3224.html

  • Des ”bronzés” font du shit, ou : quand certains découvrent l'eau tiède...

    immigration dehors.jpgCela durait depuis des mois et des mois; tout le monde savait, tout le monde était terrorisé, et rien ne se passait... Papa/maman étaient partis, nous dit-on, au Maroc, "fiston et compagnie" faisaient tourner le commerce et marcher la boite. Plutôt bien, du reste, de leur point de vue, question chiffre d'affaire...

    Voilà qu'on nous apprend que Dame Justice vient de froncer ses sourcils ("républicains", évidemment) et d'ordonner l'expulsion de leur logement des "bronzés shitteurs" : la bonne blague ! Il y a officiellement 1.500 zones (!) réputées sensibles (en fait, évidemment, beaucoup plus...), et l'on s'imaginerait qu'avec "une" expulsion, dans "un" appartement d' "une" seule de ces zones de terreur les choses commenceraient à aller dans le bon sens ? Et le bon peuple à être moins terrorisé, racquetté, mis en coupe réglée par les Mafias à qui le Système a abandonné tant et tant de portions du sol français ?

     On entend d'ici Coluche : "Je me marre !..."

    Ce n'est pas d' "une" expulsion de logement, mais de centaines, de milliers de déchéances de nationalité et d'expulsions du territoire que la France a besoin si l'on veut, vraiment, non pas faire "du" ménage, mais faire "le" ménage...

  • C'est dans ”La provence” : ces ”Cités” à démolir, ces ”populations” à faire partir...

    (Les deux articles suivants occupent la quasi totalité de la page 3 de l'édition du mercredi 20 novembre)

    CITES INTERDITES 1.jpg

    CITES INTERDITES 2.jpg

    CITES INTERDITES.jpg

    La situation que décrit ici, une fois de plus, "La Provence" - journal peu suspect de royalisme ou d'être noyauté par des royalistes... - est littéralement intolérable; aucun Etat normal, aucun Etat digne de ce nom ne peut accepter sur son territoire des zones interdites comme celles qu'on nous décrit ici : de quel droit un petit apprenti caïd de 14 ans ou à peine plus se permet-il de demander, à qui que ce soit, "T'es qui, tu vas où, pour quoi faire ?". Et pourtant c'est le quotidien de plus de 1.500 "zones de non-droit", à Marseille et dans toute la France, aux quatre coins de l'hexagone, comme l'a dit un jour l'un de ces ignares qui nous servent de journalistes.

    Face à une telle situation, il n'y a plus de remède(s) à apporter : il faut trancher dans le vif. Il faut déchoir de la nationalité française, et les expulser, tous ces malfrats qui sont venus s'emparer, par la faute et avec la complicté du Pays légal et du Système, de portions entières de NOTRE pays. Puis il faut détruire ces Cités criminogènes, et rebâtir en lieu et place un habitat traditionnel, "à visage humain", conforme à l'esthétique du terroir.

    Voilà du travail pour au moins 50 ans pour le BTP : enfin, une bonne nouvelle ! car, c'est bien connu, quand le bâtiment va, tout va !...

  • ”Fils dealers, familles expulsés” : quand La Provence dit très bien - si on en fait une lecture ”allégorique” - ce que d

    immigration dehors.jpg... mais à l'échelle nationale, bien sûr, et pas seulement concernant l'expulsion de deux familles de deux logements, mais l'expulsion du territoire tout court. Expulsion passant, bien évidemment, par le préalable de la déchéance de nationalité.

    C'est, on s'en doute, toute une politique qui est à revoir, et à inventer; et tout un ensemble de lois qui sont à supprimer, et à remplacer...

    C'est, aussi, passer au crible toutes les autorisations et tous les avantages accordés depuis les décrets Chirac/Giscard de 1975, pour annuler tous ceux qui présentent des vices de forme et/ou des vices de procédure, ou qui sont bâties sur des déclarations incomplètes, insincères, fausses - donc mensongères...- : les annuler, annulant, du coup, tout ce qui a été octroyé avec, notamment la nationalité et tout ce qui en découle... 

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    (L'allégorie est claire : la Cité, c'est la France; les dealers expulsés, c'est la masse de ces immigrés qui "se tiennent mal" - à côté de ces autres immigrés, nombreux, qui "se tiennent bien" - et qui pourrissent la vie des gens , au quotidien; leur expulsion de leur logement, c'est, à grande échelle, la politique de déchéance/expulsion qu'il faudra bien, de toutes manières, mener, au niveau national, un jour ou l'autre...)

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf  

  • 1971 : l'année terrible, par François Reloujac*

    (Continuation de La Suite économique de François Reloujac)

     

    Le ministre des Finances l’a lui-même reconnu : il y a en France un véritable « ras-le-bol fiscal ». Pour sauver la face, le président de la République et son Premier ministre expliquent benoîtement que le temps de la « pause fiscale » est arrivé… tout en divergeant sur le moment où celle-ci interviendra. C’est oublier que la Commission européenne ne va pas manquer d’intervenir ! 

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    Dans ce débat sur la fiscalité, important et grave, il manque un élément d’analyse : la nature de la monnaie. Car, sans le système monétaire imposé par les Américains en août 1971 – la rupture de la relation entre le dollar et l’or –, la situation n’aurait jamais pu se détériorer comme elle l’a fait. Sans l’euro, qui participe de la même philosophie globale, le gouvernement de la France ne serait pas privé de tous les moyens indispensables au redressement

    Un dogme préjudiciable

    Avec la monnaie plus ou moins directement liée à une marchandise (l’or), les impôts prélevés par l’état sur les citoyens constituent un transfert de pouvoir d’achat depuis les personnes privées vers la collectivité… sauf à faire fonctionner « la planche à billets », c’est-à-dire à dévaluer la valeur externe de la monnaie par rapport aux autres – ce qui dope les exportations et pénalise les importations. Dans le système en vigueur jusqu’en 1971, le crédit à la consommation était limité et le pouvoir d’achat des personnes, dont les impôts augmentaient, diminuait. L’impôt était en lui-même porteur d’un transfert de richesse, ce qui avait pour effet immédiat de limiter l’action des hommes politiques.

    Si besoin était, l’état pouvait bien emprunter, mais comme la libre circulation des capitaux n’était pas encore devenue un dogme, cet emprunt se faisait auprès des nationaux véritablement « les plus aisés », c’est-à-dire ceux qui se sentaient capables de distraire une partie de leurs revenus ou de leur épargne pour aider l’état, et non pas simplement ceux qui étaient déclarés « riches » par les hommes politiques en fonction de leurs besoins du moment.

    A partir du moment où la monnaie a été totalement déconnectée de toute marchandise, de toute valeur marchande et même de toute production réelle pour devenir une valeur abstraite sans lien avec l’économie réelle, on a, d’une part, permis au montant total du budget d’exploser en ne tenant plus compte que de ce que l’opinion pouvait accepter – ce qui ouvrait la porte à toutes les explications démagogiques et permettait tous les transferts de richesse finance.jpgles plus invraisemblables – et, d’autre part, permis un développement insensé de la finance sans relation avec la création de richesses. N’ayant plus à tenir compte d’un stock de marchandises – l’or – ni d’une production – comptabilisée à l’époque sous le nom de Produit national brut –, les pays ont pu s’endetter auprès d’autres agents économiques que les seuls citoyens.

     

    Quelle souveraineté ?

    Tant que les pays inspiraient confiance aux « investisseurs institutionnels », ceux-ci ont souscrit à tous les emprunts qu’ils proposaient, dans la mesure où le taux d’intérêt qu’ils offraient était suffisant pour couvrir le risque de défaut de paiement qu’ils redoutaient. Les sommes empruntées ont commencé à atteindre des sommets tels qu’aucun citoyen particulier n’était capable de participer sérieusement à leur couverture. Mais la spéculation financière ouverte par la nixon.jpgdécision du président Nixon du 15 août 1971 et la libre circulation des capitaux, a permis aux fonds de pension, sociétés d’investissement à capital variable, caisses de retraite et autres compagnies d’assurance, de se substituer aux citoyens. Seulement, aucun de ces organismes ne l’a fait gratuitement ; tous espèrent un jour être remboursés, avec les intérêts. Pour que le système fonctionne sans à-coups, on a demandé aux banques d’intervenir. Elles ont été de plus en plus sollicitées pour prêter « indirectement » aux états : du fait de la législation, elles ne pouvaient que prêter aux organismes financiers qui eux-mêmes prêtaient aux états – encaissant au passage la différence d’intérêts. Jusqu’au jour où, la crise aidant, les états, pour ne pas sombrer, sont venus au secours des banques qui étaient en réalité leurs créancières. Ces dernières années, les états ne sont pas intervenu pour sauver les banques par amour de celles-ci, ni encore moins de leurs déposants, mais parce qu’ils avaient trop d’intérêts communs pour les voir sombrer sans dommage. Lorsque les médias expliquent qu’il faut « éviter que d’éventuelles difficultés rencontrées par les banques se répercutent sur les comptes des états obligés jusqu’à présent de renflouer ces dernières avec de l’argent public pour leur éviter la faillite » (La Croix, 19 septembre), ils oublient de dire que cette faillite se répercuterait immédiatement sur les états eux-mêmes qui sont, en fait, les premiers créanciers mais aussi, et surtout, les premiers emprunteurs des banques. Une manière de faire jouer, ce que l’on appelle dans le jargon technique un « effet de levier » ; en faisant simple : pour huit apporté au capital de la banque, on peut lui emprunter cent.

     

    Le laxisme : voilà l’ennemi

    Lorsque François Hollande est entré en fonction, la situation économique de la France était déjà largement obérée par de nombreuses années de laxisme, rendu possible par le système monétaire mis en place en 1971. Dans une manœuvre purement politicienne, le gouvernement a fait voter la fameuse « règle d’or »… à laquelle le président élu s’était opposé pendant sa campagne électorale ! Autrement dit, indépendamment de la situation réelle du pays, indépendamment des orientations sociales qu’il veut mettre en œuvre, indépendamment de la pression fiscale réellement supportée par les citoyens, il va devoir respecter à tout instant les chiffres des ratios théoriques imposés par la Commission européenne. Et peu importe si ces ratios ne correspondent pas à ce que l’on croit. Rappelons, à titre d’exemple, que le Produit intérieur brut (PIB) censé enregistrer la croissance de l’économie, est composé, d’une part, de la valeur des biens réels produits, comptabilisés à leur prix de vente et, d’autre part, des services publics, ces derniers étant enregistrés à leur coût d’obtention, y compris quand ils sont financés par l’emprunt. Ce qui signifie concrètement que plus les emprunts publics financent les dépenses de fonctionnement de l’état, plus la croissance est censée augmenter.

    Parallèlement, dans son souci de promouvoir l’égalité, l’état, déjà trop endetté, ne répond plus à ses missions premières. Or, comme le remarque Yves de Kerdrel dans Valeurs actuelles, « l’impôt est justifié quand l’état qui le perçoit assure la sécurité des biens et des personnes, et les grandes missions régaliennes. Dès lors que ce n’est plus le cas, et que l’impôt est utilisé à des fins punitives ou comportementales, (…) il devient insupportable au propre et au figuré. »  

    * Article paru dans le n° 122 de Politique magazine (octobre 2013)

  • Le Sénat pour le droit de vote aux étrangers : logique, la République idéologique continue son offensive contre ”la Fran

          Nous ne sommes ni en République, ni en démocratie, mais dans une République idéologique, qui proclame une démocratie tout aussi idéologique. Et cette République-là n'aime pas la France. Du moins la France historique, la France traditionnelle, celle de l'Histoire, la France telle qu'elle a existé pendant mille ans en tant que telle, et qui est l'héritière de ce qui avait été avant elle : des Romains et des Celtes, de la sagesse de l'antiquité gréco-romaine, et de l'héritage judéo-chrétien.

            Cette République idéologique ne s'aime qu'elle-même, elle et sa nouvelle religion républicaine, qu'elle entend substituer à l'ancienne, du passé faisant table rase. Et ce qu'elle appelle "la France", ce n'est pas la France millénaire - et plus... - dont nous parlions plus haut... - , mais son idéologie et sa religion a elle, la NRL, la Nouvelle Religion Républicaine : c'est pourquoi, dans son esprit, "la France" commence en 1789 et 1793.

            Elle l'a d'ailleurs bien montré dès ses origines, en datant ses actes terroristes de l'An I, de l'An II de la République....

            C'était tellement "hénaurme" (pour parler comme Flaubert), que Napoléon lui-même, pourtant le sabre, le continuateur et l'héritier de la république et de la révolution, en revint très rapidement aux réalités, supprimant les billevesées les plus flagrantes. Mais, depuis qu'elle a pris le pouvoir - par notre faute... - en 1875, la République idéologique mène incessamment, vingt-quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept et douze mois sur douze un sourd combat de sape contre tous les fondements traditionnels de la France historique.

    "Changer le peuple" dans son mental...

            Elle a commencé par changer le peuple dans sa "tête", dans son mental, son moral et ses "connaissances", en lui enseignant une histoire mensongère et tronquée : ce fut le rôle détestable de Jules Ferry - celui qui voulut "organiser le monde sans Dieu et sans roi..." - et qui y réussit, grâce au Ministère de la des-Éducation nationale et aux hussards noirs de la République. Ces Instituteurs - braves gens au fond d'eux-mêmes pour beaucoup d'entre eux, mais pas pour tous... - qui, croyant apporter le savoir jusqu'aux fins fonds les plus reculés du pays - et l'apportant, de fait... - mêlèrent le bon grain et l'ivraie : dans l'esprit des petits français, pour qui l'école laïque devint obligatoire, ils semèrent, c'est vrai, le savoir, et ils apprirent à lire, à écrire, à compter, reprenant en cela le grand mouvement d'instruction publique déjà largement entamé sous la Royauté, et interrompu par la Révolution, qui désorganisa tout...

            Mais ils semèrent également le venin de la fausse histoire, et, par le dénigrement systématique, le sectarisme, la mauvaise foi et l'esprit partisan, ils coupèrent peu à peu le peuple, par les enfants, de ses Racines, de la connaissance vraie de son passé, donc de son respect et de son amour pour lui...

    ...avant de "changer le peuple" par la substitution de population(s)....

            Depuis 1975 et les Décrets Chirac, la République idéologique est passée à une deuxième phase : après avoir "changé le peuple" mentalement, elle "change le peuple" physiquement, par une immigration insensée, dont on ne voit que trop combien elle porte en elle-même la disparition de la France historique, qui s'est maintenue jusqu'ici, et se maintient encore, malgré tout, malgré tous les efforts de la Répubilque idéologique. Déjà des quartiers entiers de plusieurs de nos villes ne sont plus ce qu'ont connus nos parents - sans remonter au déluge - et, en Seine-Saint-Denis, deux habitants sur trois viennent de l'extérieur (1). Mais cela ne suffit pas, pour les  idéologues  : en accueillant officiellement chaque année 200.000 étrangers (en fait, évidemment plus, avec les clandestins), quasi exclusivement venus d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire - et ce sans la moindre justification raisonnable, sans que cela corresponde au moindre besoin véritable... - ; sans parler des régularisations massives effectuées plusieurs fois dans un passé récent, ce qui est recherché, d'une façon méthodique et planifiée, c'est la dilution du vieux fond de population français, stable depuis le cinquième siècle, comme l'ont montré tous les analystes sérieux, de Jacques Dupâquier à Michèle Tribalat, Gérard-François Dumont, Jean-Paul Gourévitch, Jean Sévillia....

            Le vote du Sénat va dans ce sens. Certes, "on" nous rassure en nous disant - ce qui est vrai - que ce vote ne sert à rien puisque l'Assemblée rejettera ce texte. Il n'empêche : ce n'est pas un simple report, un simple ajournement qui changeront le fond du problème. Et le fond du problème, c'est que la France est dirigée par un Système qui s'est pensé et voulu, organisé et construit, sans ses Racines de tous ordres; et non seulement "sans" mais en dehors et contre ces Racines; radicalement contre, pour employer un pléonasme permettant de mieux nous faire comprendre.

    Alors "il est urgent de devenir réactionnaire", comme vient de le dire Ivan Rioufol ?

            Oui, mais vraiment réactionnaire : c'est de Système, c'est ce Système qu'il faut changer, et pas seulement les hommes - ou les femmes - qui le gèrent et l'administrent. Du moins, si l'on veut que l'aventure France continue, la France restant fidèle non à des formes du passé, mais à un esprit français... Sinon, le Système nous conduira à ce que nous a annoncé Éric Besson : non pas dans un lapsus révélateur - car ce n'en était pas un... - mais dans ce qui était plutôt une gaffe dûe à la précipitation et à l'anticipation - donc préminitoire : la France deviendra un "conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble" (!), c'est-à-dire une juxtaposition de tribus, de clans, de communautées, rassemblées par très peu de choses (la plupart abstraites, donc ne "pesant" rien...) et séparées par beaucoup, et celles-là très concrètes. C'est-à-dire que la France que l'on a connu dans l'Histoire, "avant", deviendra, deviendrait, une poudrière permanente....

            "A moins que..." comme disait Maurras.....

           

    (1) : nous citions récemment ce court passage de Sévillia : ".....Il existe une histoire de la nation française, qui est née au Moyen-Âge sous l’égide de la monarchie capétienne et qui a poursuivi son cours à travers les différents régimes qui se sont succédé ensuite. Il existe une histoire de la population française, dont le fond est resté le même du Vème siècle au XIXème siècle : à l’échelle du temps long, le phénomène migratoire est un fait récent dans notre histoire, mais dont l’accélération et la mutation depuis les années 1970 – la proportion d’immigrés extra européens ayant supplanté le pourcentage de migrants européens – représente évidemment une révolution fondamentale dans le cours de notre histoire. Il existe enfin une spécificité française, qui tient au rôle que l’Etat, bâtisseur de la nation, a toujours joué chez nous. La crise de l’identité française est née au carrefour de ces réalités. Nation millénaire, la France semble en panne de projet national au moment où elle subit une recomposition ethnoculturelle qui n’a pas été choisie mais imposée ou subie...." 

  • Eric Zemmour : ”L'Algérie n'a jamais été autre chose qu'une terre coloniale”

            Issu d'une famille juive algérienne, se définissant, lui-même, comme "un juif d'origine berbère", Eric Zemmour est un esprit politique et c'est donc le présent qui l'intéresse.

           "Etonnante" et "paradoxale" "indépendance" que celle de l'Algérie, malgré "les feux d'artifice" par lesquels ses dirigeants souhaitent en saluer le cinquantième anniversaire, alors même qu'ils pillent leur pays éhontément et réduisent son peuple à la misère. Nouveau joug colonial ? Sans-doute : "L'Algérie n'a jamais été autre chose qu'une terre coloniale !"

           Et pourtant, pour Paris, comme pour les autres pays dits "occidentaux", "l'Algérie est intouchable".

           "La colonisation est terminée depuis cinquante ans" et pourtant aucun des deux systèmes en place à Paris comme à Alger n'est capable d'en tirer les conséquences.

           Sur cette question, Eric Zemmour dit, ici, l'essentiel. 

                    

  • Quelques informations, en vrac, sur les prochaines notes...

            Dans Le Figaro magazine de cette semaine (3 août), Jean Sévillia propose un entretien avec Rémy Brague d'une grande qualité et d'un grand intérêt, sur le Christianisme. S'agissant d'un article du numéro en cours, et selon l'usage, nous laissons passer la semaine, mais, vu le niveau de l'article, nous le mettrons en ligne dimanche prochain, afin qu'il soit accessible en permanence, et à tous, dans notre catégorie "Religion".

               Demain, notre "feuilleton de l'été" : L'aventure France racontée par les cartes, deuxième partie (30 photos), notre Antiquité, avec l'histoire des Celtes, le premier peuplement significatif, et la base démographique véritable du futur peuple français, de la future Nation française; et leur rencontre avec les Grecs, puis les Romains, puis le Christianisme : ou, bien avant que Lutèce/Paris ne devienne notre capitale, quand nos lointains ancêtres s'abreuvaient déjà aux sources intellectuelles, morales, mentales et spirituelles de nos trois autres capitales : Athènes, Rome et Jérusalem... 

              Mardi, une réflexion sur les propos du boutefeux/va-t-en guerre BHL : il demande rien moins qu'une intervention militaire en Syrie, et que ce soit la France qui prenne la tête des opérations ! Cette homme est dangereux, la Folie est grande, et BHL est son prpohète.

              Mercredi, "La grande illusion, croire au parlementarisme", par Léon Daudet, qui raconte son expérience de député pendant quatre ans et demi et la malfaisance intrinsèque du Système, que l'on ne réformera pas de l'intérieur..

  • Communiqué du Carrefour des Acteurs Sociaux : Le professeur Gabor Hamza à Paris vendredi 20 juillet 2012

    Le professeur Gabor Hamza sera pour quelques jours à Paris fin juillet 2012. Nous le rencontrerons à l’occasion d’un dîner le 20 juillet à 20 heures dans un restaurant parisien. Les personnes désireuses de s’y associer sont priées de se signaler.....

    Me Maryse Caussin Zante, secrétaire générale adjointe de l’IDEF (Institut du Droit d’Expression Française) sera présente ainsi qu’un représentant qualifié de la communauté hongroise de France. L’Ambassade de Hongrie sera représentée par M. Marton Sulyok. Seront notamment présent, M. Christophe Jussac, membre du comité directeur de « La Fédération », président de la communauté franco-polonaise et Jacques Nicolas de Weck, président du cercle Oudinot.

    Nos abonnés juristes y sont particulièrement invités. Ce sera l’occasion de relancer le « manifeste pour le français, langue juridique de l’Europe » initié par Maurice Druon, Mario Soares, Otto de Habsbourg et Siméon de Bulgarie.  

    Nous évoquerons également notre action au sein de l’Union Paneuropéenne Internationale.  

    Gabor Hamza est Professeur de Droit, Titulaire de Chaire, Membre de l’Académie des Sciences Hongroise, Professeur de Droit comparé, Droit romain et système juridique des Pays d’Europe de l’Est, Président du Centre des Etudes Européennes.

    Merci de vous inscrire en téléphonant au 06 16 58 06 00 le plus rapidement possible.