La joie de la Pentecôte, par Gérard Leclerc.
Réouverture du parvis de Notre-Dame de Paris,
le 31 mai.
© Michel Pourny
Dimanche, nous fêtions donc la Pentecôte, c’est-à-dire l’effusion du Saint-Esprit sur les apôtres, les premiers disciples de Jésus, et par voie de conséquence sur l’Église et donc nous-mêmes. Jésus l’avait annoncé : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jn 7, 8). Je ne me risquerai pas à un commentaire théologique d’un texte d’une telle densité, sauf à remarquer l’enracinement trinitaire de l’Église et de l’existence chrétienne, qui nous ouvre des perspectives inouïes sur notre vocation humaine.