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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1577

  • LIVRES • Troubles lumières par Claude Wallaert*

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    Les hommes de Voltaire, Diderot, Rousseau, d’Holbach, Helvétius sont nés, et leur postérité est aussi prolifique que tragiquement nuisible. Le dernier ouvrage de Xavier Martin nous propose une magistrale et passionnante démonstration : non seulement les hommes des Lumières n’étaient pas les bienveillants humanistes célébrés par des générations d’intellectuels de tous bords, mais, par l’influence de leurs écrits, ils ont préparé les tueries de la Révolution et de l’Empire ; plus encore, leur pensée est la matrice des théories les plus violentes du XIXe siècle, qui firent le lit des carnages du XXe siècle. Les races, les femmes, le peuple, tels sont les principaux sujets abordés : c’est ainsi qu’il apparaît que ces privilégiés hiérarchisent les races, accablent de leur mépris le peuple, les femmes, voire eux-mêmes (évident chez Voltaire), et nient toute différence substantielle entre l’humain et l’animal. Ces partis-pris, plus idéologiques que philosophiques, développés dans un esprit profondément antireligieux avec le talent qu’on leur connaît, sont ainsi montrés dans toute leur malfaisance. Lisez le livre de Xavier Martin : cet historien des idées politiques et du droit, professeur émérite des Universités, extrait des pépites de vérité de la gangue des habitudes et du mensonge ; de là son grand mérite et notre reconnaissance. ♦

    Naissance du sous-homme au cœur des Lumières, de Xavier Martin, Dominique Martin Morin, 391 pages, 28,50 euros.  

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    Par - Politique magazine 

  • 8 Novembre 1914 ... « Le désordre et l'incapacité règnent partout. Que de comptes il y aura à régler plus tard !»

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    Etat d'esprit. Je coupe ceci dans la lettre d'un ancien député radical-socialiste, maire de sa ville située dans la zone envahie : « Je suis furieux contre tout le monde, aussi bien contre le gouvernement français que contre l'Allemagne (sic). Le désordre et l'incapacité règnent partout. Que de comptes il y aura à régler plus tard !» 

    Le service de santé, en particulier, était dans un état d'inorganisation, ou plutôt d'inexistence lamentable. A Tours, en apprenant la déclaration du guerre, le directeur s'est suicidé. A l'hôpital Bégin, à Vincennes, il n'y avait rien, ni pansements, ni le reste. «Comment ferez-vous ?» - demandait quelqu'un aux majors. Réponse : « Il y aura tant de blessés pour le peu de lits, de chirurgiens et de médicaments que nous avons, qu'on ne les ramassera même pas.» En effet, le jeune F... qui, en septembre, à la bataille de la Marne, avait reçu un éclat d'obus dans la cuisse, est resté quatre jours sans soins et est mort d'une blessure sans réelle gravité. 

      

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  • Crampon républicain

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  • LE PREMIER MORT, par François Marcilhac *

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    C’est tombé sur un militant écologiste ; ç’aurait pu tout aussi bien être, il y a quelques mois, un manifestant du Printemps français ou de la Manif pour tous. Certes, on nous dira que les seconds ont été exemplaires alors que les écolos, trop souvent, attirent à eux une faune interlope qui, comme à Notre-Dame-des-Landes, cherche moins à promouvoir une contre-société qu’à casser pour le plaisir de casser.  

    C’est vrai, mais lors qu’on se rappelle la brutalité et le mépris des libertés publiques avec lesquelles Valls et, dans une moindre mesure le 5 octobre dernier, Cazeneuve, son clone à tête de croque-mort, ont réprimé des manifestations pacifiques, voire bon enfant en plein Paris, il fallait bien se douter que le curseur, comme on dit aujourd’hui, était monté d’un cran. N’ayant plus d’enfant dans des poussettes ou de mère de famille à gazer, de vieillard à tabasser et faute de pouvoir se faire la grenade offensive sur les trafiquants de drogue et les petites frappes des « quartiers » auxquels il n’est pas question de toucher — laisser s’étendre le cancer de l’économie parallèle permet d’acheter la paix sociale —, il fallait bien occuper nos forces de l’ordre, même s’il n’y avait qu’un terrain vague à défendre.

    L’Action française ne se fait aucune illusion : si un militant royaliste, un « Manif pour tous » ou un « Printemps français » était tombé de la même façon, ses parents n’auraient pas eu droit à la compassion du président de la république, sa mémoire aurait été salie par la gauche, les écolos et la droite bien-pensante et, à la demande du pouvoir, les media, en boucle, auraient justifié sa mort. Tout cela, nous le savons. Mais justement, nous ne voulons pas leur ressembler. C’est pourquoi nous nous inclinons devant la mémoire de Rémi Fraisse, un jeune Français.

    FRANÇOIS HOLLANDE, LE BOULET DE MANUEL VALLS ?

    A l’heure où ces lignes paraîtront, le président de la République se sera exprimé devant les Français pour son mi-mandat. Parions que, comme lors de ses précédents entretiens télévisés, il parlera pour ne rien dire, justifiant à longueur de questions complaisantes son échec en matière économique et sociale. Peut-être fera-t-il une annonce politicienne — des observateurs s’excitent déjà à la pensée qu’il instaurerait la proportionnelle pour les législatives —, mais comme toujours, elle fera flop, car Hollande est l’homme des demi-mesures et des compromis bâtards. Selon un sondage Odoxa pour RTL, publié lundi 3 novembre, 97 % des Français estiment qu’il a d’ores et déjà échoué et lui préfèrent son premier ministre dans une mise en concurrence surréaliste — on parle de « cohabitation » comme si Valls était l’opposant de Hollande !, 71% de nos compatriotes déclarant « faire plus confiance » au premier qu’au second. Un chiffre qui peut paraître contradictoire avec les petits 30% de popularité du premier ministre dans un sondage TNS Sofres pour Le Figaro, paru le 30 octobre. Il n’en est rien. La question n’est pas la même. Entre deux hommes, et subséquemment deux lectures de la Constitution, et compte tenu du caractère falot du chef de l’Etat, c’est le chef du gouvernement que privilégient les Français, faute de mieux. L’action de Valls peut paraître auprès des plus naïfs comme entravée par l’inaction du chef de l’Etat. François Hollande, le boulet de Manuel Valls ? On peut toujours faire semblant d’y croire.

    "TINA"

    Car Valls doit jouer avec sa majorité et un centre qui ne s’est jamais vendu qu’au plus offrant. Surtout, libre d’agir comme il l’entendrait, son masque d’homme efficace tomberait très vite, car que ferait-il de plus qu’Hollande ? Et qu’est-ce qu’Hollande l’empêche de faire ? Les électeurs de l’UMP qui voient en lui un homme de centre droit ne se trompent peut-être pas. En revanche, ils se trompent sur la révolution qui consisterait pour le pays à adopter la politique qui irait avec l’emballage. Valls, mais également Juppé, Sarkozy ou Fillon ne feraient qu’à la marge « une autre politique », pour reprendre un slogan qui fleure bon ses années 1970. « TINA » [1] : Margaret Thatcher avait raison, il n’y a pas d’autre politique possible, toutefois, en ce qui concerne la France de 2014, tant que nous gardons l’euro, tant que nous restons au sein de l’Union européenne, tant que nous accroissons notre allégeance à l’égard des Etats-Unis en signant « rapidement », comme le souhaitent non seulement Hollande, mais Valls et toute la classe politique, le traité transatlantique. Oui, il n’y a alors pas d’autre politique possible que celle du chômage, de la déflation, de la récession, celle dont la pauvreté et l’insécurité, l’immigration et le communautarisme sont les fruits les plus désastreux. Oui, il n’y a alors pas d’autre choix que celui du renoncement et du déclin. Or si cette politique est évidemment celle de Hollande, elle serait également celle d’une Valls libéré de son actuel boulet élyséen et serait celle de tous ceux qui, à droite comme à gauche, lorgnent du côté de l’Elysée pour 2017, voire, déjà 2022... Comme si la France pouvait attendre jusque-là ! Entre Hollande et son premier ministre, mais également les prétendants de la droite parlementaire, il n’y a qu’un jeu de chaises musicales. Au fur et à mesure que passeront les mois, les candidats se déclareront toujours plus nombreux avant que la campagne, petit à petit, n’élimine les moins crédibles et qu’il n’en reste plus que deux, pour un seul siège. Comme d’ordinaire, les programmes concoctés par les états-majors n’engageront que ceux qui y croiront.

    LA FRANCE "PÉRIPHÉRIQUE" ? LA VRAIE FRANCE

    A moins que... Étudiant cette France périphérique, composée des Français de souche et des immigrés anciens, qu’ostracise la France métropolitaine des centres-villes (les bourgeois dénationalisés) et des « quartiers » (les immigrés récents, à la fois agents et victimes du mondialisme), Christophe Guilluy [2] note que « la montée de l’abstention ou du vote FN [est] la preuve d’une émancipation par le bas d’une part majoritaire de la population. Ces “affranchis” sont en train de remettre en cause l’essentiel de la doxa des classes dirigeantes qui n’ont toujours pas pris la mesure du gouffre idéologique et culturel qui les sépare désormais des classes les plus modestes. Ces dernières, qui n’acceptent plus aucune forme de tutorat ni politique ni intellectuel, développent le propre diagnostic de la société : le “populisme” selon la terminologie des élites. »

    Ce “populisme” n’est que l’expression de la colère du pays réel, qui doit prendre une forme politique pour se métamorphoser en une prise de conscience claire des enjeux à venir. L’abstention doit déboucher sur l’engagement ; quant au vote FN, même s’il n’est plus seulement de protestation et est devenu d’adhésion, il risque de susciter bien des déceptions en l’absence d’une ligne précise, pleinement conforme à l’intérêt national et à celui de la société, à l’heure où la banalisation du parti comme force politique crédible débouche trop souvent sur une normalisation politicienne qui hypothèque le bouleversement politique dont la France a besoin. C’est que le régime des partis est en lui-même nuisible. L’avenir du pays ne passera pas par une simple alternance politicienne, mais par un changement radical de paradigme politique.

    François Marcilhac

    [1] « There is no alternative ». [2] Christophe Guilluy, La France périphérique, Flammarion p. 89.

    * Éditorial de L’AF 2000 n°2896

     

  • 7 Novembre 1914 ... Il se sera bien trouvé un espion pour aller le répéter à Von Kluck ...

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    C'est incontestablement un succès qu'a remporté sur l'Yser l'armée franco-anglo-belge. Mais c'est un succès en quelque sorte négatif : l'ennemi voulait aller à Dunkerque et à Calais. Il a fait à cette intention un effort énorme, il a sacrifié des milliers et des milliers de soldats dans cette nouvelle bataille des Dunes, et il n'a pas obtenu ce qu'il voulait obtenir. Cependant, de la part des Alliés, il n'y a pas eu de victoire au véritable sens du mot : on s'est opposé à la marche de l'ennemi, on a contrarié ses plans. Mais c'est tout. Aussi, mlême parmi les combattants dont le moral est le plus énergique, même parmi les officiers les plus instruits, beaucoup disent qu'on ne voit pas la fin de cette guerre et que, si l'on arrive à chasser les Allemands de France , ce sera déjà très beau.

    Et le Belgique alors?...

    Comme quelqu'un disait hier qu'on ne s'éterniserait pas face à face dans les tranchées et que Joffre ménageait à l'ennemi un tour de sa façon, quelqu'un répliqua : "Espérons qu'il ne l'a pas dit trop haut, sans quoi il se sera bien trouvé un espion pour aller le répéter à Von Kluck." L'espion, en effet pullule. On en fusille tous les jours en France. Mais les Allemands ont des indicateurs sur tous les points de la planète. L'autre jour, la flottille allemande qui est arrivée en vue des côtes d'Ecosse a été prévenue de l'approche des navires anglais. Dans un autre combat sur la côte américaine de l'Océan Pacifique, l'escadre allemande a été merveilleusement informée de tous les mouvements des Anglais.

    A Paris, il y a peut-être encore en ce moment 20.000 espions, quoiqu'on ait expulsé un grand nombre de suspects. J'apprends que le fameux Max Nordeau (1), l'auteur de Dégénérescence, qui écrivait en français aussi bien qu'en allemand que la France était malade et pourrie, a été reconduit à la frontière. Il avait ses deux filles ici dans une ambulance de la Croix-Rouge !

    ...Cette guerre de tranchées est si singulière, si imprévue ! Elle fait écrire à un anonyme, dans Le Matin, ces observations curieuses et justes :

    "La guerre souterraine permet de neutraliser les effets de l'artillerie moderne. Aussi arrive-t-il qu'on regrette les anciens armements. Certains chefs utilisent à nouveau ces mortiers périmés, si bas sur pattes qu'on les appelle des crapouillots, qui datent de Louis XIV et portent au plus à quatre cent mètres. Quel dommage qu'il n'y ait plus d'archers dans les armées ! Une flèche, par la vertu de sa parabole, pénétrerait plus profondément dans les tranchées proches qu'une balle de fusil Lebel.

    Il s'en faut guère que les Français et les Allemands, nez à nez, échangent des discours avant d'en venir aux mains, comme dans L'Iliade. Sans doute, Homère, entendant le langage que nos troupes tiennent parfois aux Boches, trouverait leurs propos un peu brefs. Il n'en reste pas moins qu'on voit aujourd'hui restaurer de tranchée à tranchée d'anciennes modes qui semblaient perdues pour toujours."

    Et, pourtant on avait bien raconté que, pendant la guerre de Mandchourie, Russes et Japonais, quand ils avaient épuisé leurs munitions, se lançaient quelquefois des pierres !

    D'ailleurs, dans ces tranchées où ils sont depuis deux mois, nos soldats s'installent. L'ingéniosité du troupier français a rendu ces terriers habitables. Lane humeur fait le reste. Gaston m'envoie ce fac-simile de la correspondance qu'on s'y adresse :

    "Commandant X... au capitaine d'artillerie Z...

    "On dansera à partir de 16h15. Si l'heure vous convient, faites-le moi dire. Tout est prêt. Nous avons les instruments de musique." 

    Réponse : "J'apporte mon violon."

    Il s'agit, opération grosse de risques, de détruire une tranchée allemande à la distance de 160 mètres.

    J'en reviens à la "décision" qui se fait tant attendre et dont personne n'entrevoit les moyens. Est-ce sur la Russie qu'il faut compter ? Peut-être, mais à la condition de ne pas montrer d'impatience. L'Invalide Russe n'écrivait-il pas ces jours-ci que, de son côté et sur son champ d'opérations, la Russie, en mettant tout au mieux et à condition qu'il n'y eût pas de contretemps, ne pouvait espérer que la guerre se termine à son avantage avant le mois de juillet ou d'août 1915 ?... Comme disent les Turcs : "La hâte vient du diable, mais le calme et la pondération viennent d'Allah !"

    Ces dons d'Allah sont ceux que possède le général Joffre, qui, d'ailleurs, est, paraît-il, en ce moment, de bonne humeur et très optimiste. On cite de lui ce beau mot de soldat à M. Poincaré, qui lui parlait de la victoire : "Monsieur le Président, nous serons vainqueurs quand nous serons en Allemagne." ♦  

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    * Max Nordau (1849-1923), médecin, journaliste et écrivain, était né à Pest, mais habitait Paris depuis 1880 où il était une figure de la vie littéraire. Dégénérescence parut en 1895. Compagnon de Herzl à la tête du mouvement sioniste, il avait couvert pour la presse allemande les procès de l'Affaire Dreyfus. Il avait en réalité quitté la France pour l'Espagne dès le 16  septembre. A Bordeaux, il avait donné une interview à La Petite Gironde qui le publia en octobre. Sa famille était resté&e en Bretagne. Bainville fait allusion ici à la décision de l'Association la presse étrangère de rayer, et donc d'expulser de France ses membres allemands et austro-hongrois. Ce sont ses deux belles-filles qui travaillaient à la Croix-Rouge. Il rentra d'Espagne en  France en 1919. Il mourut à Paris.

  • Islamisme - Terrorisme - La guerre totale : Le dossier du numéro de novembre de Politique magazine (qui vient de paraître)

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    Sommaire

    Nous publierons dans les tout prochains jours l'éditorial de cette nouvelle livraison de Politique magazine : 

    L'EVENEMENT ZEMMOUR

     

    Abonnement

  • La Dizaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

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     Par-delà les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... attention aux fondamentaux !


    Pour cela, MAGISTRO vous invite à lire : 



    Henri HUDE, Philosophe :
         Remarques sur la violence religieuse (2)
     Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 :
         La fiche de paie
    ♦ Jean-Luc BASLE, Economiste :
         Chômage : inversons la politique pour inverser la courbe
    Martine et Jacques

     Philippe BILGER, Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole :
         La tweettosphere
     Ivan RIOUFOL, Journaliste politique :
         L'emprise post communiste
        Contre les chrétiens
    ♦ Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle :
        Magic in the moonlight
        Entretien avec Cheyenne Carron à proos de "L'Apôtre"

  • 6 Novembre 1914 ... Nous voici, à cette heure, en guerre avec la Turquie

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    Quelle absurdité ! Nous voici, à cette heure, en guerre avec la Turquie. Cela fait la troisième puissance avec laquelle en trois mois nous aurons rompu. Et quand on pense que la République est un gouvernement qui passait pour avoir la supériorité et le mérite de maintenir la paix !

    Cette guerre avec la Turquie montre bien que la France est entraînée par ses alliances dans un tourbillon qu'elle ne dirige pas. La Russie va prendre un bon morceau de l'Arménie. L'Angleterre a déjà annexé Chypre, pour commencer, et supprimé les derniers liens qui rattachaient l'île au sultan. Elle s'emparera probablement de l'Arabie. Les Italiens, avec leur art de gagner à tout coup, conserveront le Dodécanèse. Nous, j'espère bien que la Syrie ne nous échappera pas - puisque, plus que jamais, elle s'offre et se donne. Mais notre protectorat en Orient, ce magnifique héritage d'influence politique, religieuse et intellectuelle, comment survivra-t-il à ces partages et à la chute de l'Empire ottoman ?

    Tiraillée en sens divers, toujours empêchée de suivre une idée jusqu'au bout, la diplomatie républicaine avait cru bien faire, il y  a huit mois, en autorisant un prêt de 4000 millions à la Turquie. J'entends encore Ph..., un des négociateurs de l'emprunt, m'en expliquant le mécanisme ingénieux. Si nous semions l'or français en Turquie, c'était pour mieux récolter. Les commandes allaient affluer chez nos métallurgistes, etc... Cependant, c'est le général Liman Von Sanders et la mission militaire allemande installés à Constantinople qui ont eu le maniement de nos millions, tandis que la Russie et l'Angleterre, dont les visées sont bien différentes des nôtres dans l'Empire ottoman, forment des projets dont nous voici conduits à n'être que les serviteurs...  ♦  

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  • Monarchie républicaine en échec ... ou monarchie royale pour une France forte, digne et unie ?

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    Cacophonie au sommet de l'Etat ... Signes d'épuisement ... Et, aussi, des signes épars mais encourageants d’un redressement des esprits. C'est d'un autre régime, d'un redressement politique et social dont la France a besoin. u   

  • Un référendum sur le retour de la monarchie, en Roumanie, courant 2016 ?

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    Dans un certain nombre de pays d'Europe, la situation des régimes en place est si dégradée - c'est évidemment le cas du nôtre - qu'une plus ou moins large partie des peuples se prennent à souhaiter un autre régime ou - c'est le cas de la Hongrie - à se doter d'institutions politiques non conformes à la doxa européenne.   

    La Roumanie, actuellement en pleine campagne présidentielle, pourrait organiser d'ici 2016 un référendum sur le retour de la monarchie. En effet, le Premier ministre Roumain (actuel candidat social-démocrate au poste de Président), Monsieur Victor Ponta, a promis durant la campagne d’organiser un référendum sur la forme de gouvernement du pays s’il était élu président : « Je crois que, dans les années à venir, en Roumanie, nous devrons non seulement avoir un débat public mais nous devrons également prendre une décision, par voie de référendum, sur la forme du gouvernement. », puis il ajouta « Nous devrions avoir un tel référendum sur la forme du gouvernement durant mon mandat, peut-être même d’ici 2016 ». Monsieur Victor Ponta a également déclaré qu’il démissionnerait si jamais les Roumains votaient en faveur de la Monarchie.

    Son principal adversaire, le candidat de la droite Klaus Johannis, est connu également pour ses sympathies monarchistes envers l'ancien Roi de Roumanie et a publiquement adressé une lettre au Roi Michel pour ses 93 ans, il s'est aussi fait  remarquer par sa façon de s'adresser au Roi comme si celui-ci était encore sur le trône. 

    Sa Majesté le Roi Michel Ier, roi actuellement sans trône, a déjà été roi de Roumanie du 20 juillet 1927 au 8 juin 1930 et du 6 septembre 1940 jusqu'à sa déposition le 30 décembre 1947. Il fut autorisé à retourner dans son pays natal seulement en 1997. Depuis 1997, le Roi Michel Ier et sa famille ont préféré se rapprocher du gouvernement roumain. L'ancien Roi a pris en charge quelques actions quasi-diplomatiques : par exemple, en 1997, il fit le tour des pays européens pour promouvoir l'admission de la Roumanie dans l'OTAN et dans l'Union européenne, et fut reçu officiellement par les représentants des gouvernements. Son épouse et ses filles ont organisé et financé des fondations humanitaires. En retour, le gouvernement leur a rétrocédé une partie des anciennes propriétés royales (châteaux de Săvârșin et de Peleș). Le Roi Michel Ier pense que la restauration de la monarchie en Roumanie ne peut se faire qu'en accord avec le peuple roumain, et a mis ses espoirs de démocratisation et de retour à la prospérité de son pays, dans l'intégration de la Roumanie dans l'Union européenne, accomplie en 2007. 

    Jusqu'à présent, la république paraît avoir toujours été la forme préférée de gouvernement dans le pays, mais, plus tôt cette année, un sondage a révélé que 45% des Roumains ont une « très bonne » opinion du Roi Michel. Un sondage similaire en 2013 indiquait que 30% des gens voteraient pour un retour de la monarchie, montrant par là une forte croissance dans le soutien à la monarchie. Pourquoi un peuple européen aimerait retourner en Monarchie ... question à poser, affaire à suivre.  ♦

     

    Source : Libération , La Couronne 

  • 5 Novembre 1914 ... Le grand-duc Nicolas, celui qui commande aujourd'hui les armées russes ...

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    Une personne qui a de nombreuses relations européennes me dit :

    "La lecture du Livre bleu, où le gouvernement de Sa Majesté britannique a recueilli tous les éléments diplomatiques qui le concernent depuis la crise austro-serbe jusqu'à la déclaration de guerre à l'Allemagne, cette lecture pose à l'esprit tout sorte de doutes et de questions. On finit par se demander si cette guerre a été tant que cela voulue et provoquée par l'Allemagne toute seule.

    Une chose dès l'abord évidente, c'est que cette fois la Russie était détermée à aller jusqu'au bout, à ne pas se laisser intimider par l'Allemagne, à ne pas subir un affront pareil à celui de 1909, lorsqu'elle avait reculé devant l'ultimatum allemand porté par M. de Pourtalès à Petrograd. Ensuite il est clair que le président Poincaré et M. Viviani, dangereusement novices en matière de politique extérieure, se sont laissé embobiner pendant leur voyage du mois de juillet en Russie. En sorte que, dès les premières complications austro-serbes, la France et la Russie se présentent d'accord, résolues à la résistance et envisageant le risque de guerre.

    Déjà en 1913, lorsque le grand-duc Nicolas, celui qui commande aujourd'hui les armées russes, était venu à Paris, il avait dit "Êtes-vous prêts ? C'est le moment." J'en avais été informé de la meilleure source. Et puis, à Nancy, le grand-duc et la grande-duchesse n'étaient-ils pas allés jusqu'à la frontière pour apercevoir Metz ? Ne s'étaient-ils pas fait photographier de ce point de vue, par un symbole translucide où la Russie offrait la revanche à la France ?...

    Dès le 24 juillet, en effet, Sir G. Buchanan, ambassadeur d'Angleterre en Russie, mande à son gouvernement qu'il a eu une conversation à l'ambassade de France, avec M. Sazonof et M. Paléologue, et que celui-ci lui a "donné à entendre que la France remplirait, si cela devenait nécessaire, toutes les obligations que lui imposait son alliance avec la Russie, outre qu'elle seconderait fortement la Russie dann toutes ses négociations diplomatiques".

    A la question de savoir si l'Angleterre se joindrait à la Russie et à la France, Sir G. Buchanan répond dans le sens de ses instructions et conformément aux principes de la politique anglaise, politique qui consistait à ne jamais engager l'Angleterre avec la Russie et la France à fond et sans conditions et à toujours conserver la liberté d'appréciation et d'action du Royaume-Uni. Et son rapport ajoute :

    "L'ambassadeur de France et M. Sazonof continuèrent tous deux à me presser pour une déclaration de solidarité complète du gouvernement de Sa Majesté avec les gouvernements français et russe, et j'ai, en conséquence, dit qu'il me semblait possible que vous voudriez, peut-être, consentir à faire de fortes représentations aux deux gouvernements allemand et autrichien, faisant valoir auprès d'eux qu'une attaque sur la Serbie par l'Autriche mettrait en question la paix entière de l'Europe. Peut-être pourriez-vous trouver moyen de leur dire qu'une telle action de la part de l'Autriche amènerait probablement une intervention russe qui impliquerait la France et l'Allemagne, et qu'il serait difficile à la Grande-Bretagne de rester à l'écart si la guerre devenait générale. M. Sazonof répondit que, tôt ou tard, nous serions entraînés à la guerre si elle éclatait : (nous (Anglais) aurions rendu la guerre plus probable si, dès le début, nous ne faisions pas cause commune avec son pays et avec la France... Il me semble, d'après le langage tenu par l'ambassadeur de France, que, même si nous déclinons de nous joindre à elle, la France et la Russie sont résolues à prendre fortement position.

    Ainsi voilà qui est bien clair : la Russie, décidée à reprendre son rôle de protectrice des Slaves en Orient et à ne plus subir d'humiliation comme en 1909 (annexion de la Bosnie) et en 1913 (démonstration contre le Monténégro), la Russie s'est assuré le concours absolu de la France. Comme il s'agit de résister à une nouvelle tentative de la politique d'intimidation pratiquée avec succès depuis si longtemps par l'Allemagne et l'Autriche, la Russie demande que l'Angleterre fasse connaître que la Triple-Entente tout entière sera unie. Autrement l'Allemagne, ayant la certitude de se retrouver en face de la Russie et la France seules, ira jusqu'à la dernière extrémité, elle aussi, et ne reculera pas devant la guerre.  

    Alors, on commence à comprendre, on craint de commencer à comprendre que l'Angleterre a affiché à dessein ses intentions pacifiques, qu'elle a joué de la réputation pacifiste de ses libéraux et, derrière ce paravent, laissé l'Allemagne s'engager à fond; puis, quand l'Allemagne a été engagée de façon à ne plus pouvoir se dédire, l'Angleterre s'est présentée. Elle aurait ainsi provoqué la guerre par une des plus profondes subtilités dont fasse mention l'histoire. Même le caractère pacifiste du ministère radical a été savamment exploité et donné comme une garantie de neutralité par les éléments qui, dans le cabinet, ont organisé ce piège que l'Allemagne appelle un guet-apens. Ce sont certainement Sir Edward Grey et Winston Churchill qui ont monté et mis en scène tout ce drame. Le récit de Sir Edward Goschen (l'ambassadeur anglais à Berlin), où la surprise, la déception, la rage de l'Empereur, du chancelier et de M. de Jagow, sont observées avec tant de sang-froid et peintes avec tant de talent, ce récit, sur lequel se ferme Le Livre bleu, permet de mesurer la profondeur de l'abîme dans lequel l'Allemagne officielle s'est sentie précipitée par la Perfide Albion."

    La lecture des documents diplomatiques donne avec force l'impression que les choses ses ont bien passées de cette manière. Ce n'est d'ailleurs pas une impression personnelle. M. de K...  a recueilli de la bouche d'un diplomate étranger que je ne puis nommer et qui voit beaucoup la reine Amélie de Portugal*, une version très sensiblement pareille des évènements. Ce n'est pas seulement à Berlin que l'on attribue au gouvernement britannique la pensée mère de ce vaste conflit.

    Si j'ajoute que l'ambassadeur de Russie en France, le remuant et entreprenant Isvolski, déclare à tout venant que cette guerre est "sa guerre", il reste à conclure que le gouvernement français a été manoeuvré par ses alliés, et il n'a pas donné le moindre symptôme de l'action de son libre arbitre. ♦  

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    * Amélie de Portugal (1865-1951), veuve du roi de Portugal Charles 1er assassiné en 1908, fille du comte de Paris, chef de la maison de France après la mort du comte de Chambord, soeur du prétendant le duc d'Orléans, arrière-petite-fille du roi Louis-Philippe.

  • Politique magazine, le nouveau site ! A lire ! A consulter régulièrement, à faire connaître ...

    Nous rappelons la mise en ligne récente du nouveau site de Politique magazine.

    Ce nouveau site - qui correspond parfaitement à ce que doit être la présence sur le Net d'un mensuel de la qualité de Politique magazine - vit, se développe et se renouvelle rapidement. Il s'agit là de toute évidence,  de la réalisation d'une véritable équipe, large, jeune, intelligente et dynamique qui donne à réfléchir sur la politique, l'économie, les idées, l'art et la culture, les faits de civilisation. Bref, il en résulte un site que l'on trouve plaisir et intérêt à consulter régulièrement.    

    Politique magazine a annoncé cette nouvelle parution et l'a présentée dans les termes reproduits ci-dessous. ♦

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     www.politiquemagazine.fr

    Découvrez le nouveau site de Politique magazine, mensuel de référence de l’actualité politique depuis plus de 10 ans.

    Fier du succès de son site actuel, Politique magazine entend donner un élan plus puissant à la diffusion de ses idées. Son objectif est clair : faire entendre une voix discordante dans le paysage médiatique monocorde d’aujourd’hui. Au cœur de sa réflexion, la question de la légitimité républicaine. Elle se pose, gravement, face à la succession des échecs des différents gouvernements.

    Pensé pour la commodité et l’agrément de ses lecteurs, vous retrouverez sur ce nouveau site :

    Une information régulièrement mise à jour, autour de trois axes principaux :  

    « Le meilleur des mondes », où figurent des articles sans concession centrés sur l’actualité politique, sociale et économique ;

    « Idées » où sont rassemblés les textes les plus représentatifs de Politique magazine, qui pense que la politique, au sens vrai du terme, fait la sagesse des gouvernements ;

    « Civilisation » où se retrouvent des critiques et commentaires de l’actualité culturelle. 

    L’ensemble des articles publiés dans Politique magazine, accessibles gratuitement pour tous les abonnés grâce à un identifiant et un mot de passe personnel.

    - La liberté d’organiser votre lecture. En cliquant sur les « tags » (thèmes sur fond rouge sous chaque titre d’article), vous obtenez en un instant tous les articles autour d’un même sujet !

    - La possibilité de vous exprimer en laissant des commentaires sous chaque article.

    - La possibilité de passer des annonces et des publicités sur les pages du site.

    Pour tout renseignement sur les nouvelles possibilités du site de Politique magazine, écrivez-nous à cette adresse contact@politiquemagazine.fr ou appelez au 01 42 57 43 22.  u 

  • L’Ami retrouvé ? par Louis-Joseph Delanglade

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    Les événements qui secouent le Burkina Faso (autrefois Haute-Volta) prouvent une fois de plus, après tant dautres du même genre, que lAfrique noire nen finit pas de se chercher. Quand elles ne sont pas tributaires dune décolonisation bâclée et peu soucieuse des réalités ethniques, voire géographiques, les « nations » africaines peinent à trouver une stabilité politique faisant consensus. On nen finirait pas d’égrener la litanie des conflits, coups dEtat, révolutions, etc. qui déstabilisent et ensanglantent le continent depuis un demi-siècle. Il serait pourtant vain et prétentieux dadopter la posture paternaliste du donneur de leçons : les pays africains, notamment les pays dits « francophones », existent bel et bien et, selon une tradition que rien ne saurait remettre en cause, la France se doit de traiter avec les Etats. 

    Il y a quelques années, M. Guaino, par la voix de M. Sarkozy, délivrait à Dakar un message sans doute maladroit puisque mal compris. Il est de toute façon inutile et certainement contre-productif de reprocher aux gens d’être ce quils sont. Les Africains sont dans lHistoire, autant que nous, mais selon leur personnalité propre. Et cest avec eux, tels quils sont, que lon doit traiter si lon veut resserrer ou (re)nouer des liens solides - et profitables aux deux parties comme en témoignent par exemple les diverses interventions de nos troupes sur le sol africain. 

    La France dispose encore datouts-maîtres dans la région. Dabord sa langue, langue officielle de la quasi-totalité de ses ex-colonies, ce qui assure à cette « communauté » une assise linguistique et culturelle incontestée. Ensuite une implantation, encore bien réelle, dans des secteurs aussi variés que le commerce, l’économie, la médecine ou lenseignement. Et encore, une présence demandée dans les domaines régaliens que sont la monnaie (zone franc C.F.A.) et la Défense (bases militaires françaises). 

    De toute façon, nous navons pas vraiment le choix. Linfluence de la France en Europe ne cesse de diminuer à proportion de l’élargissement de lUnion et de laccroissement progressif des pouvoirs supra-nationaux. Son effacement, par manque de moyens, de lAsie et du Pacifique est notoire - tout comme son absence du continent américain. Ne lui reste véritablement que lAfrique pour asseoir ses prétentions à demeurer une puissance internationale.  

    En 1958, la « Communauté française » sest substituée à « lUnion française ». Mais les déclarations dindépendance de 1960 ont vite eu raison de ce qui n’était quun prête-nom. Cependant, un « commonwealth à la française » aurait peut-être permis d’éviter une relation calamiteuse fondée sur un mélange détonant de « Françafrique » au tropisme semi-maffieux et didéologique approche « droits-de-lhommiste ». Oui, il est grand temps de redonner vie à un projet véritablement communautaire qui sinscrirait dans une vision stratégique à long terme. Et de retrouver ainsi lami africain.  ♦

  • 4 Novembre 1914 ... Je n'avais pas revu le général Mercier depuis le commencement des hostilité

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    Je n'avais pas revu le général Mercier* depuis le commencement des hostilités. L'ancien ministre de la Guerre, merveilleusement vigoureux et droit malgré son âge, allait à Nantes, et nous l'avons rencontré à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. Nous lui avons dit :

    «C'est vous, mon général, qui avez été l'ouvrier de la victoire en donnant à l'armée le canon de 75

    Et le général de répondre, avec sa voix posée, sa parole précise et si calme :

    « Oh ! le canon de 75, je n'en ai été que l'éditeur. Mais ce qui est mon ouvrage, c'est la fusée que j'ai trouvée lorsque je commandais l'école de pyrotechnie.»

    Puis, toujours paisible, le général parle des perspectives de la guerre qu'il estime favorables. Il tient à la main quelques gâteaux qui composeront tout son repas. Et l'homme qui a donné à la France le plus formidable des instruments de guerre, dont la volonté prévoyante sauve en ce moment les nôtres et extermine l'ennemi, cet homme calme et modeste prend congé des femmes avec une exquise courtoisie et, toujours étonnamment droit, le pas ferme, retourne à son compartiment, où il prendra sa collation de grand travailleur sobre, tandis que là-bas, sur les champs de bataille, le canon de 75 et sa fusée fauchent les Allemands...

    Ce n'est pas sans une haute satisfaction que je puis me souvenir d'avoir pris la parole à Lyon, au mois de février de cette année, sous la présidence et aux côtés du général et d'y avoir montré l'orage montant sur la France et annoncé l'imminence de cette guerre. ♦  

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    * Auguste Mercier (1833-1921) était ministre de la Guerre de 1893 à 1895 lorsque fut condamné le capitaine Dreyfus.