LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1581
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Le souvenir des résistants royalistes morts pour la France
François-Marin Fleutot
et tous ceux qui le souhaiteront, rendront
Hommage aux résistants royalistes morts pour la France
pendant la guerre 1939-1945
Principalement au groupe La Vérité française
Charles Dutheil de la Rochère, Jean de Launoy, etc.
Lundi 27 octobre 2014 à 19 heures
devant le monument « aux morts fusillés par les nazis », avenue de la porte de Sèvres, Paris XVème
Il n'est souhaité aucune manifestation partisane, ni journaux, ni drapeaux. Le monument se situe à la sortie du Périphérique, à gauche en venant de la Place Balard
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Et si nous étions en guerre économique ? par François Reloujac
Un Gouvernement qui renonce à la politique de la demande pour une politique de l’offre, une banque centrale qui troque un euro fort contre des « mesures non conventionnelles », un patronat déboussolé, une majorité politique qui se délite, des travailleurs en grève : le pays est en danger. Mais ne serait-ce pas la conséquence d’une véritable guerre économique ?
Malgré son attitude volontariste et son air martial, le Premier ministre ne l’avoue pas. Le seul slogan qu’il répète à son tour, comme tous ses prédécesseurs avant lui depuis plus de quarante ans, est : « il faut réformer ! » Mais de changements en réformes, d’alternance en volte-face politiques, le pays continue à s’enfoncer dans la crise sans que personne n’ose vraiment regarder la vérité en face. Faute de désigner clairement la cause des difficultés et faute d’adopter une stratégie cohérente et clairement définie pour y remédier, la situation se dégrade chaque jour un peu plus et l’unité nationale se trouve mise à mal tandis que le moral des populations flanche. Le président Mitterrand disait, il y a quelques années, qu’en matière de chômage « on avait tout essayé ». Depuis, de nouvelles mesures ont encore été imaginées et, pourtant, aucune amélioration sérieuse n’a jamais été enregistrée. Le point commun aux divers gouvernements, de droite ou de gauche, qui se sont succédé, est de n’avoir jamais conduit la politique économique du pays comme si la France était en guerre. Tous ont célébré à l’envi une paix universelle et éternelle, mettant en avant une harmonie de façade sans chercher à réduire les misères qu’elle cachait.
Quel est le terrain ?
Quels sont les combattants ?
Dans une guerre économique, le terrain sur lequel se livrent les combats est constitué par « les marchés ». C’est là que certains s’enrichissent alors que d’autres se ruinent ; c’est là que s’exercent désormais les pouvoirs. Sur ce terrain, les combattants sont les agents économiques. L’offensive est menée par les entreprises qui produisent les biens et services qui permettent de gagner des parts de marché tandis que la défense est assurée par les consommateurs, qui peuvent orienter leurs achats. S’ils achètent d’abord des produits nationaux, ils soutiennent leurs entreprises, et, par là-même, le niveau national de l’emploi. S’ils achètent d’abord des biens et services venant de « l’ennemi », ils affaiblissent les entreprises nationales, la richesse du pays et le niveau national de l’emploi. Ils renforcent les producteurs étrangers. Sur ce terrain – les marchés –, les entreprises multinationales apparaissent comme des mercenaires qui peuvent aussi bien prêter leur concours au pays dans lesquels elles opèrent que jouer le rôle de cinquième colonne au profit d’une autre puissance. Elles peuvent aussi se conduire en véritables « routiers » quand elles n’ont d’autre objectif que de se servir elles-mêmes sur le pays pour leur propre profit.
Quelles sont les armes ?
Les armes utilisées sont les biens et services produits et la monnaie qui sert à les acquérir ainsi que les normes techniques qui permettent de privilégier telle production ou telle consommation plutôt que telle autre. Dans la mesure où la monnaie est surévaluée par rapport à celle des pays concurrents, elle permet d’acquérir le capital des entreprises de ces pays et, donc, de payer des « mercenaires ». Mais elle risque aussi de rendre particulièrement onéreuses les matières premières dont on a besoin pour forger des « armes » nouvelles. à l’inverse, une monnaie faible incite les consommateurs à acquérir des biens et services provenant de l’étranger et, donc, à favoriser le développement sur le terrain des troupes ennemies. Les pouvoirs publics pourraient lutter contre ces débordements par l’instauration de barrières douanières, mais ces remparts ne sont pas plus en honneur aujourd’hui que la ligne Maginot hier, par l’imposition de normes – sanitaires ou techniques – particulières comme le font si bien les Américains, par une fiscalité indirecte appropriée (augmentation de la TVA) ou par un dumping social, apanage des pays les moins développés. En effet, toutes ces mesures favorisent les exportations, c’est-à-dire la conquête de marchés étrangers et dissuadent les importations, c’est-à-dire protègent le marché intérieur. Dans le cadre d’une telle guerre économique, la croissance permet plus de mesurer l’augmentation de la production des munitions que l’accroissement du bien-être des populations.
Quelle stratégie développer ?
Lorsque l’on privilégie une « politique de la demande » dans le cadre d’une guerre économique, on se place délibérément dans le cadre d’une stratégie défensive. Mais, dans ce cas, il ne faut pas, sur le plan monétaire, conduire une politique du « franc fort », ou aujourd’hui de l’« euro fort », car on incite alors les consommateurs à acheter des produits provenant de l’étranger et l’on ruine automatiquement les avantages que l’on serait en droit d’attendre d’un accroissement de la demande intérieure. Si, pour soutenir cette demande, on a de plus recours au crédit, on ne fait que s’affaiblir un peu plus sur un autre front, car on est obligé de soutenir la valeur de la monnaie par un endettement public plus important. Cela correspond en fait à une perte d’indépendance – une défaite – sur les marchés financiers. Lorsque, à l’inverse, on pratique une « politique de l’offre », c’est parce que l’on attend des entreprises nationales qu’elles gagnent des parts de marché au-delà des frontières : on applique alors une stratégie offensive. Pour qu’une « politique de l’offre » ne soit pas agressive, il faudrait qu’elle ait pour but de favoriser essentiellement la recherche et le développement, ce qui permettrait de créer de nouveaux marchés et non pas simplement de rapatrier sur le sol national la production de biens et services consommés dans le pays. Mais une politique non agressive en la matière suppose beaucoup de courage et de patience ; elle ne peut porter de fruits qu’à long terme.
Dans le cadre d’une telle analyse, il reste une question primordiale : qui est l’ennemi ? Personne ne peut se battre en permanence contre tout le monde. Il faut savoir trouver des alliés et désigner clairement l’adversaire. Lorsque l’on met en commun des structures ou des politiques, encore faut-il être sûrs que les intérêts des uns et des autres sont bien liés. Si les intérêts des uns ne coïncident pas avec ceux des autres, la structure commune pourra être utilisée par l’un des protagonistes pour dominer ses partenaires. Enfin, un pays ne peut-il pas être tenté par la stratégie d’Horace pour défaire les Curiace ? Il commence par envahir le marché voisin qui semble le moins bien défendu afin d’accroître sa puissance économique. Puis, fort de son succès, il s’attaque à un adversaire plus véloce ou plus agile. En l’occurrence un marché plus important.
Bien entendu, une telle analyse n’est que pure fiction. u
Source : Politique magazine
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Où Georges Bernanos, avec Maurras, mais à sa façon, défend le politique d'abord
« A des devoirs correspondent des droits, à de lourds devoirs, des droits étendus ! Maurras ne cesse de le rabâcher dans les colonnes de son journal ! Mais je savais cela avant d'avoir lu une seule ligne de Maurras. (...) Mais MM. les théologiens se défilent dès qu'on leur rappelle ces vérités là ! Ils parlent aussitôt de machiavélisme : "Alors, pas de morale en politique ?" font-ils d'un ton malin. Leur alors est enfantin ! Faut-il que ce soit moi, Georges Bernanos, qui leur récite le catéchisme et leur réponde que l'action politique est sujette à la morale comme toute action humaine, mais qu'elle l'est suivant l'ordre de sa nature, qui est ce qu'elle est et qu'on ne peut changer avec de l'encre sur le papier ! Oui, le roi doit répondre de son peuple devant Dieu, mais il doit d'abord répondre de l'Etat devant son peuple ... C'est ça le politique d'abord, car on se doit de l'entendre dans l'ordre des moyens et non dans l'ordre des fins ! Ah ! nos nouveaux théologiens me font pitié ! Ils confondent primauté et priorité, prius et primum, car ils ne savent même plus le latin ! Le Suisse ne passe-t-il pas avant le Saint-Sacrement dans les processions ? Est-ce à dire que l'homme à la hallebarde qui garde, lui, son bicorne emplumé sur la tête, passe avant le bon Dieu ? »
Georges Bernanos
Le Combat pour la liberté. Correspondance inédite, tome 2 (1934-1948), Paris, Plon, 1971
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Un vrai démocrate, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale !
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A propos de la Turquie, "ILS" disaient... Une analyse remarquée d'Eric Zemmour*
"ILS disaient" : la Turquie a vocation naturelle à entrer dans l'Union européenne.
ILS disaient : la Turquie a occupé une partie importante des Balkans ; ne disait-on pas jadis : "l'Empire ottoman est l'homme malade de l'Europe".
ILS disaient : la Turquie est un membre indiscutable de l'OTAN et un allié loyal de l'Occident.
ILS disaient : le chef d'Etat turc, Erdogan, est un "islamiste modéré". Il doit être donné en exemple aux islamistes tunisiens et égyptiens ; il prouve que l'islam est compatible avec la démocratie.
ILS disaient : la Turquie a des frontières communes avec l'Irak, la Syrie, ce qui permettra à l'Europe d'étendre jusqu'aux confins du Moyen-Orient son oeuvre de paix.
ILS disaient : la Turquie atteindra bientôt les 100 millions d'habitants, qui seront un formidable marché pour les produits de nos entreprises.
ILS s'appelaient Jacques Chirac, Alain Juppé, Dominique de Villepin, Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici, Laurent Fabius, François Hollande, … etc. Nicolas Sarkozy avait même supprimé le verrou du referendum prévu pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe, alors même qu'il s'y était déclaré hostile…
ILS traitaient d'islamophobes ceux qui osaient contester qu'un pays de 100 millions de musulmans puisse pénétrer dans une Europe aux racines chrétiennes.
ILS traitaient d'imbéciles ceux qui rappelaient que faire de la Turquie un pays européen, c'était comme si la France avait été un pays africain parce qu'elle avait conquis l'Algérie.
ILS traitaient d'illetrés économiques ceux qui se méfiaient de l'ouverture des marches. Et d'ignorants, ceux qui demeuraient dubitatifs face à l'oxymore "islamiste modéré" ?
Depuis lors, la Turquie a emprisonné des centaines de journalistes et d'esprits rebelles. Erdogan a accentué l'islamisation du pays, en submergeant les derniers réduits cosmopolites des grandes villes comme Istanbul, par une immigration des paysans fort pieux d'Anatolie. La Turquie a rallié la coalition occidentale contre l'Etat islamique, alors qu'elle est, avec l'Arabie saoudite, son allié le plus important, laissant passer par sa frontière armes et hommes venus combattre de toute l'Europe, comme de nouvelles Brigades internationales. Erdogan laisse massacrer les Kurdes dans Kobané assiégée, comme en 1944 les Soviétiques étaient restés l'arme au pied devant Varsovie, pendant que les troupes allemandes décimaient les résistants polonais.
Erdogan tombe le masque : il est avant tout un Sunnite qui combat les chiites ; un patriote turc qui ne laissera jamais les Kurdes avoir leur Etat ; un islamiste qui lui aussi rêve de restaurer le califat islamique.
Depuis, ILS se taisent. ILS se font discrets. ILS rasent les murs. u
* Source : Le Figaro Magazine, 17 octobre 2014 -
Gens de gauche et gens de droite ...
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23 Octobre 1914 ... Une image de Daumier, qui eut un immense succès ...
Daumier, buste en bronze (Marseille)
Suite des réflexions précédentes. Après 1870, une image de Daumier, qui eut un immense succès, représentait un paysan devant sa chaumière en ruine avec cette légende : "C'était pourtant pas pour ça que j'avions voté oui !"
Aujourd'hui ce sont toutes nos provinces envahies qui peuvent redire le mot de Daumier. Seulement ce que l'ennemi détruit c'est, avant les maisons, l'usine, avant les foyers, ce qui fait vivre les familles. A Reims, dans le bassin de Briey, dans le Nord, destruction systématique des mines, hauts fourneaux, tissages, manufactures. C'est la guerre de concurrence industrielle, la guerre de boutique dans toute son horreur. Lille, Roubaix, Tourcoing sont vouées à la destruction et, sur nos charbonnages, la rage des Allemands s'acharne.
Il n'est pas douteux qu'ils obéissent à un mot d'ordre d'ailleurs admirablement compris et exécuté avec l'intelligence que la passion donne aux brutes. A Saint-S..., dans l'usine de mes amis d'H..., les Allemands remarquent comme un certain air de leur pays : on y emploie en effet des soies de porc dont l'unique marché est à Leipzig. Alors ils se concertent (des témoins l'ont rapporté) et décident de respecter les machines parce qu'on pourrait nuire à l'Allemagne en nuisant à cette entreprise-là. Certainement, c'est un programme ! u
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La Dizaine de MAGISTRO
Par-delà les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... gare aux fondamentaux !
Pour cela, MAGISTRO vous invite à lire :
t Yves MEAUDRE, Directeur général d'Enfants du Mékong :
La banalité du mal
Cessez de nous libérer
t Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 :
Quand les réformes tuent la réforme
t Sophie de MENTHON, Présidente d'ETHIC, Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) :
Cheffe
t Basile de KOCH, Journaliste :
Zemmour refuse de se coucher !
t Eric ZEMMOUR, Journaliste politique :
A propos de la Turquie, "ILS" disaient ...
t Marc DUGOIS, Avocat :
Liberté Egalité Fraternité
t Charles GAVE, Economiste et financier :
A propos de l'Allemagne
t Roland HUREAUX, Essayiste :
Union européenne et Russie : les inquiétants malentendus de deux visions diplomatiques
t Alain CORVEZ, Conseiller en stratégie internationale :
Daesh
t Bertrand BINNENDIJK, Officier général :
De l'islam -
Mauvaises lectures... Les pages de l’ex-concubine du président Hollande… Impressions de Peroncel-Hugoz *
© Copyright : JH Hilali
Ces impressions de lecture de Péroncel-Hugoz - un royaliste français au Maroc - sont parues dans le quotidien en ligne marocain indépendant le 360.ma où il tient la chronique "coup de dent" renouvelée chaque jeudi soir. Ce journal qui est le premier media francophone du Maroc toutes catégories confondues, audiovisuel non compris. Péroncel-Hugoz, en général rebelle aux diktats des modes, a fini par se résoudre à obéir aux courriels de certains de ses lecteurs, et il s’est donc plongé cette semaine dans la prose "sulfureuse" de Mme Valérie Trierweiler. u
A tort ou à raison, par esprit de contradiction ou par aversion innée pour le panurgisme, il est très rare - sauf obligation professionnelle et c’est le cas ici - que je me précipite pour lire les ouvrages à la mode, ceux que les libraires branchés mettent en évidence sur leurs étagères, ceux que les maîtresses de maison à la page, c’est le cas de le dire, laissent traîner "négligemment" sur leurs tables basses…
Au premier rang de ces ouvrages, le livre à succès de Valérie Trierweiler, "Merci pour ce moment" (près d’un demi-million d’exemplaires vendus soit à ce jour près d’un million et demi d’euros pour l’auteur…) …
Dès les premiers paragraphes me sont revenus en mémoire ces fameux propos de l’empereur Napoléon 1er, que les Marocains fort férus d'"aoura"(1) comprendront immanquablement : "Rien n’est pire qu’une femme sans pudeur"… A part quelques détails cliniques (mais ils pourraient venir au fil d’un second volume, croit savoir la presse parisienne…), rien, vraiment rien ne nous est épargné des relations intimes de cette belle femme de gauche avec le dirigeant socialiste français le plus décrié de notre époque, y compris par la première en date de ses concubines, la politicienne et actuelle ministre, Ségolène Royal. Elle ne craignit pas, un jour de 2011, après leur séparation, de poser publiquement cette question au sujet de son ancien compagnon : "Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose que François Hollande a réalisé en 30 ans de vie politique ?"
Faute de réalisations pour la France, on pourrait citer, à l’actif du sieur Hollande, ses exploits d’alcôve avec les jolies créatures conquises par ce petit bonhomme rondouillard, teint et papelard, car, outre Ségolène et Valérie, il y eut, en particulier, deux autres vraies beautés : Anne Hidalgo, à présent maire de Paris, et la starlette Julie Gayet, le seul point commun à ces quatre dames étant leurs convictions socialistes, sinon sincères du moins très affichées…
La plus insupportable de ce quatuor de charme me semble être la journaliste car, et à mes yeux c’est ce qui ressort le plus de son interminable "confession", et cela sans doute à son propre corps défendant : elle est une "femme-à-scènes", ce que la plupart des mâles du monde entier redoutent le plus, ces furies qui vous crient dessus au moindre retard, pour le pain oublié ou la lettre non postée, tous les prétextes étant bons… La "Tigresse" (l’un des surnoms de Trierweiler dans le milieu journalistique, avec la "Rottweiler") ne cache donc rien des "scènes" qu’elle infligeait à son François, pour un oui ou pour un non, à telle enseigne qu’à la fin le pauvre homme, pourtant peu sympathique, finit par susciter notre compassion… C’est dire… u* Source : Péroncel-Hugoz
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Retour sur une interview de Marisol TOURAINE, Ministre de la santé, par Jean-Jacques BOURDIN à RMC : indignation toujours présente sur le Net ...
Au début de l'interview, question de Jean-Jacques BOURDIN :
- Le Président Algérien est à nouveau hospitalisé au Val de Grâce... qui va payer ?
- Touraine : silence ....
- Bourdin :"Pouvez-vous me dire combien l'état algérien doit à la Sécu française pour les algériens se faisant soigner en France ?"
- Touraine :... silence .....
- Bourdin : "Eh bien, Madame la Ministre je vais vous le dire : L'Algérie doit 6 milliards d'Euros à notre pays, (oui, 6.000.000.000 d'Euros), c'est bien de notre argent qu'il s'agit.
- Touraine : silence .... puis : "Oui on étudie cette question.." (il serait temps !!!)
La teneur de cette interview est facilement vérifiable. Il vous suffit d'aller sur RMC, puis "J.J. BOURDIN replay"...
Commentaires indignés des internautes :
SIX MILLIARDS EUR - 6.000.000000 EUR que l'on n'ose pas réclamer, (ou que l'on ne peut pas ou que l'on ne veut pas) mais on racle partout pour x millions d'économies sur notre dos (100 millions par ci, 250 millions par là)dans notre poche.
Six Milliards qui représentent pour 2013 la moitié du déficit de la Sécurité Sociale !
Déficit 2013 :
Douze Milliards cinq cents millions EUR exactement, toutes prestations confondues
· La branche maladie représentant à elle seule 6 Milliards huit cents millions ¤ 6.800.000.000 Ce que doit à peu près l'Algérie !
MERCI À NOTRE GOUVERNEMENT ET VIVE LE SOCIALISME À LA FRANCAISE QUI NE FAIT RIEN. u
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La dernière livraison de La nouvelle revue universelle ...
Commentaire relevé dans Lafautearousseau :
« Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »
Jean Louis FAURE, 15 octobre 2014
Abonnements : La nouvelle revue universelle, 7 rue Constance, 75018 PARIS - 4 numéros par an - Tarif : m Normal, 1 an, 70 € m Soutien, 1 an 100 € m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €.
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CACOPHONIE AU SOMMET DE L’ETAT, l'analyse de François Marcilhac, dans l'Action française 2000 *
Nous avons apprécié cette vigoureuse analyse de la situation présente, parue dans l'Action française 2000, sous la signature de François Marcilhac. Elle fait ressortir par delà la gravissime question de l'immigration - clandestine et autre - et par delà bien d'autres problèmes majeurs, la faiblesse, la désorganisation et l'épuisement de l'Etat. Avec tous les risques que cette décomposition fait courir à la France et aux Français, dans un monde redevenu dangereux. Il nous souvient que Boutang, à son époque, qualifiait déjà ce régime de Semble-Etat. Que dirait-il, aujourd'hui, où même les apparences ne sont plus sauvées ? Restent ces signes bien réels d'un redressement des esprits, que François Marcilhac désigne, in fine. Ils sont une des raisons de garder courage. LafautearousseauRéduire à un simple signe d’exaspération la manifestation du lundi 13 octobre à Calais qui a rassemblé, à l’appel de FO Police, plusieurs centaines de policiers, mais aussi de commerçants, d’agriculteurs et de citoyens de toutes catégories serait une grave erreur. Elle traduit en effet, au plan local, le problème gravissime auquel toute la France est confrontée : l’explosion de l’immigration clandestine.MANIFESTATION À CALAIS...
« Les fonctionnaires de police n’arrivent plus à assurer la sécurité des Calaisiens et la leur », a simplement constaté — accusé ? — le responsable syndical. Bien évidemment, politiquement correct oblige, il a aussitôt souligné que « ce rassemblement se veut pacifiste, sans aucune connotation raciste » avant, toutefois, de reconnaître « une augmentation exponentielle de la criminalité », alors que « 2 000 à 2 500 migrants » sont déjà à Calais et que « des milliers attendent aux portes de l’Italie pour se diriger vers l’eldorado britannique »...
...Un eldorado qui ressemble à un club de plus en plus fermé ! Car ce n’est pas au moment où l’UKIP, l’équivalent anglais du FN, entre au parlement britannique que le gouvernement de Sa Gracieuse Majesté va ouvrir les vannes de l’immigration !
Sarkozy avait fait mine de régler le problème en fermant les centres d’hébergement, ce qui avait encore aggravé l’insécurité. Hollande ne fait pas mieux, faute de mener une réelle politique de contrôle des flux migratoires... abandonnée par nos gouvernants à une Europe immigrationniste.
Cette manifestation a exprimé le fossé existant entre des élites dénationalisées, et hyperprotégées, réfugiées dans leurs palais, et le pays réel, confronté chaque jour sans aucune protection aux conséquences catastrophiques des politiques menées par les premières. Le premier acte d’une révolte salutaire ?
CACOPHONIE AU SOMMET DE L’ETAT
Le gouvernement et l’Elysée ne savent apparemment plus quoi inventer pour faire parler d’eux, et si possible en mal. Comme si, la communication devenant une fin en soi, nos gouvernants finissaient par s’y empêtrer, brouillant les signaux que, paniqués, ils envoient, tantôt en direction du parti socialiste et, à l’intérieur du PS, en direction des loyalistes ou des frondeurs, tantôt en direction de leurs alliés politiques — les écolos ou, présentement, les radicaux qu’il convient de retenir désespérément pour assurer le vote du budget —, tantôt encore en direction du MEDEF, des syndicats, des agences de notation, des Allemands, des Britanniques — d’où les voyages humiliants de Valls à Berlin et à Londres — et, bien sûr, de Bruxelles. Quant aux signaux adressés aux Français, ils le sont par défaut, en termes d’insécurité, de chômage, d’immigration, de baisse du pouvoir d’achat, d’attaque frontale contre les familles...
En quelques jours, et alors que nous ignorons toujours, à l’heure où nous écrivons, si Bruxelles aura la générosité de valider le projet de loi de finances pour 2015, qui lui sera présenté ce 15 octobre — puisque la France a perdu la souveraineté budgétaire en 2012 —, le gouvernement a multiplié des bévues apparentes qui ne sont, en fait, que les manifestations d’une navigation à vue.
En plein débat parlementaire sur le projet de loi « relatif à la transition énergétique pour la croissance verte » (sic), Ségolène Royal supprime, sans savoir par quoi la remplacer, la taxe poids-lourds, encore présentée il y a quelques jours comme incontournable. Hollande, face à la fronde des transporteurs routiers, craignait-il de subir le sort d’Allende en 1973 ? Et Royal, avant d’être aussitôt désavouée, de demander la gratuité des autoroutes le week-end couplée à une baisse des prix du péage de 10%, comme si elle ne savait pas que l’Etat était pieds et poings liés par les cadeaux somptueux que Chirac et Villepin ont fait aux sociétés gestionnaires lors de la privatisation des autoroutes.
A la veille de la discussion du projet de loi de finances, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, à la demande d’un PS qui cherche à préserver son unité sur le dos des familles, accepte la mise sous conditions de ressources des allocations familiales ! Hollande croyait peut-être, sur le sujet, obtenir en prime et à bon compte le soutien de la droite molle. Bruno Lemaire et Alain Juppé, ses représentants autorisés, sentant que les classes moyennes, où se recrutent la majorité des électeurs de l’UMP, sont de plus en plus remontées contre de prétendues mesures de justice sociale dont elles font seules les frais, préfèrent prudemment renier leurs positions antérieures sur le sujet.
DES SIGNES D’ÉPUISEMENT PRÉCOCE
Des négociations entre les partenaires sociaux se sont achevées en juin sur l’assurance-chômage ? Emmanuel Macron, « Young Leader » (comme en son temps Hollande) de la French American Foundation, et, accessoirement, ministre de l’économie, réclame, dans Le Journal du Dimanche du 12 octobre, un débat évidemment « sans tabou » sur le sujet, à la faveur d’un entretien dont on apprend qu’il a été avalisé par l’Elysée alors même qu’il contredit les propos tenus par le président une semaine plus tôt ! Pris en faute, l’Elysée rappelle, le soir même que, de toutes façons, les prochaines négociations entre les partenaires sociaux ne doivent pas avoir lieu avant 2016... avant que Pierre Gattaz, le patron du MEDEF, qui a, semble-t-il compris le signal — émis par qui ? —, ne réclame dès le lendemain leur réouverture en janvier !
La réforme des professions réglementées, contenue dans le projet de loi sur "l’activité et l’égalité des chances économiques" présenté devant le conseil des ministres mercredi 15 octobre ? Si le même Macron assume la prétendue nécessité d’une réforme de fond, lancée par un Montebourg faux-nez, en cette affaire, des fonds de pension américains et du droit anglo-saxon — seuls bénéficiaires à terme d’une déréglementation réclamée par Bruxelles —, on commence à s’apercevoir qu’elle pourrait coûter plus cher aux Français qu’elle ne leur rapporterait ! Du reste, Macron n’a pas repris le chiffre de 6 milliards d’euros d’économies avancé démagogiquement par son prédécesseur. L’essentiel ? Détruite les structures de la société française, comme pour le travail du dimanche.
Quant au BTP, ce ne sont pas moins de 60 000 emplois que la baisse des dotations des collectivités, qui se traduira par une baisse équivalente de l’investissement public, risque de faire perdre au secteur.
S’il est vrai que, comme le prétend l’adage, quand le bâtiment va, tout va, alors, on est en droit de se demander si le gouvernement passera l’automne, lequel, rappelons-le, se termine avec la discussion budgétaire, juste avant Noël. Le gouvernement est pris en tenaille entre une majorité de plus en plus incertaine, ses propres contradictions internes dont sa communication contre-productive n’est que le reflet, des institutions européennes qui feront payer cher à la France la nomination de Moscovici au poste de commissaire européen à l’économie, et une Angela Merkel d’autant plus rigide qu’elle voit s’amonceler sur son Reich des jours mauvais dont sa politique prétendument vertueuse n’est pas totalement innocente — défaut d’investissement, vieillissement des infrastructures, démographie en berne. Le gouvernement donne en tout cas, à la veille du débat budgétaire, des signes d’un épuisement précoce.
En revanche, plus grave pour le pays, il faut compter avec de possibles répercussions sur notre sol de la politique extérieure française : des attentats ne sont pas à écarter. Et si le gouvernement pourrait tenter, dans un premier temps, de resserrer autour de lui les Français en jouant sur la corde de l’unité nationale — un comble pour des européistes et communautaristes forcenés ! —, très vite nos compatriotes pourraient s’interroger à la fois sur la cohérence d’une politique initiée par Sarkozy et continuée par Hollande, qui a consisté à favoriser et à armer l’islamisme, notamment en Libye et en Syrie, pour le combattre en Irak, et sur la capacité de la République à prévenir de telles attaques au sein du pré carré.
REDRESSEMENT DES ESPRITS
Un pré carré qui n’a plus aucun sens pour ceux qui nous dirigent mais qui semble, au contraire, recouvrer une nouvelle jeunesse auprès d’un nombre croissant de Français. Des signes épars mais encourageants d’un redressement des esprits ? Le retour de Sarkozy manifestement moins attendu des Français que ne le croyait vaniteusement l’intéressé ; ou le succès non démenti de la Manif pour tous du 5 octobre dernier ; ou encore, le fait que Le Suicide français, le nouvel essai d’Eric Zemmour, diabolisé par les chiens de garde du système, dépasse les chiffres de vente quotidienne du brûlot politico-impudique de Valérie Trierweiler. Les Français sont de plus en plus nombreux à rejeter la chape de plomb d’un politiquement correct qui n’a eu de cesse de les anesthésier pour mieux les asservir et les faire disparaître comme nation. A nous de faire que leur réveil ne soit pas récupéré par les imposteurs d’une droite parlementaire politiquement et moralement complice de la gauche. Quand elle ne l’a pas précédé dans la voie du reniement de la France. u
François Marcilhac
* Source : L’AF 2000 n° 2895 (Editorial)
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Question qui court sur les réseaux sociaux : Combien de temps dure une reine ?
La reine Elisabeth II jouit d'une estime et d'un respect quasi universels. Même si, nous le savons bien, ses pouvoirs directs sont réduits, cette estime et ce respect doivent bien être d'une certaine utilité pour son pays, dont elle incarne l'unité et la permanence à travers le temps.
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21 Octobre 1914 ... Apprendre à faire la guerre comme les soldats de Jules César, il y a deux mille ans
Pendant les journées où les Allemands marchaient sur Paris, le général Von Bülow, commandant une des armées allemandes, s'invita, près de Reims, chez le comte Chandon de Briailles. Et après le dîner, mis en belle humeur, il daigna donner son opinion sur la guerre et sur nos soldats. Et, parmi d'autres choses, il dit en substance au sujet de notre infanterie :
- Elle est brave : elle n'est que trop brave. Vos français ont l'air de croire qu'à la guerre il s'agit de se faire tuer. Pas du tout : il s'agit de vaincre et de tuer l'adversaire, etc...
Ces observations de l'Allemand s'accordent du reste avec l'ordre du jour où le généralissime Joffre, en rendant hommage à la bravoure des nôtres, leur conseillait plus de souci de leur propre vie.
Or un observateur me montre, dans un livre de Francisque Sarcey* intitulé Le siège de Paris et qui eut beaucoup de succès après 1870, la page suivante :
"Ils (nos officiers) continuaient de lancer leurs soldats à la baïonnette contre des murs crénelés tandis que les Allemands ne se découvraient jamais et ne marchaient en avant que sur des bataillons à moitié détruits par les boulets. Un de nos ambulanciers me racontait cette anecdote caractéristique.
Tout en faisant ramasser les blessés et les morts, les officiers français et prussiens causaient ensemble avec la courtoisie qui est d'usage en pareille occurrence. Un des nôtres se mit à dire la belle conduite d'un capitaine à l'attaque de Montretout. Ce capitaine était resté debout sous une grêle de balles, et, se hissant sur un tronc d'arbre, à découvert, il n'avait cessé de crier : En avant ! et de montrer le chemin à ses soldats du bout de son épée. Frappé coup sur coup de trois balles, il était tombé poussant une dernière fois le cri : En avant !
- Voilà qui est admirable, dirent les officiers français.
- Voilà qui est absurde, reprit un des parlementaires prussiens. J'étais là, moi, et je puis vous affirmer que tous nos Allemands prirent ce capitaine pour un fou. A quoi lui servit cette parade de bravoure ? Il ne nous débusqua point de la position qu'il était chargé de prendre, il se fit tuer, et fit encore tuer par surcroît trois ou quatre de ses tirailleurs, qui nous démolissaient beaucoup de monde, à couvert derrière les arbres dont ils s'abritaient. Electrisés par son exemple, ils s'élancèrent, et ce fut fait d'eux.
Le système de guerre de l'une et l'autre nation tient tout entier dans cette anecdote. Il est évident qu'il nous faudra changer le nôtre. Il est plus évident encore (sic) que ce ne sont pas nos vieux généraux tout imbus de leurs préjugés de caste qui opéreront cette réforme."
Ainsi raisonnait, après l'expérience de 1870, ce Francisque Sarcey, qui passait en son temps pour l'oracle du bon sens. Le bon sens de ce temps-là se fiait à la démocratie et accusait les généraux "de caste". Quarante-quatre ans d'ignorantia democratica n'auront pas avancé l'électeur français, qui n'a appris qu'après quatre-vingt jours de meurtrière campagne à creuser des tranchées et à faire la guerre, ô progrès ! comme les soldats de Jules César, il y a deux mille ans. u
* Francisque Sarcey (1827-1899), critique littéraire au Temps. Jacques Bainville avait surpris son père en 1895 (il avait 16 ans) en répliquant à une critique de Sarcey dans une lettre de lecteur au Temps.