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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1576

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  • Prochaine exposition des peintures de la princesse Marie de France à Paris

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    La princesse Marie de France, ici peignant dans son atelier un portrait de son père le Chef de la Maison royale de France, va exposer ses peintures lors d’une exposition intitulée « Au fil de l’eau » à la mairie du VIIème arrondissement de Paris du 6 au 12 novembre 2014. La fille aînée du Comte de Paris et de la Duchesse de Montpensier, qui a pris des cours auprès du Professeur Drapela, de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, peint depuis une quinzaine d’années  essentiellement des portraits et des paysages.

    La princesse travaille la technique de la peinture au couteau qui permet de donner du relief au tableau. À cette occasion, la princesse Marie de France a accordé un entretien au magazine Royals Hors-Série qui vient de sortir en kiosques.

    La princesse Gundakar de Liechtenstein évoque sa vie en Autriche au côté du prince Gundakar et ses cinq enfants qui sont aujourd’hui étudiants à l’étranger.  La princesse Marie évoque ses souvenirs d’enfance et notamment des moments inoubliables en Corse avec son père le Comte de Paris, alors jeune officier. La princesse évoque également ses grands-parents le comte et la comtesse de Paris ainsi que son frère et sa sœur handicapés François et Blanche qu’elle reçoit chaque année en Autriche pour les vacances. La princesse Marie est non seulement une princesse artiste, optimiste et déterminée,  mais elle est aussi une femme de cœur puisqu’elle s’implique dans des associations d’aide aux handicapés, et aux personnes en détresse.  u

     

    Source : La Couronne

         

  • Conseils de lecture de ce week-end : deux livres sur François 1er

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    Le Roi et la Salamandre, nutrisco et extinguo, «  Je m'en nourris et je l'éteins »   

     

    On connaît le visage et la prestance de François Ier grâce au portrait de cour réalisé en 1527 par Jean Clouet (Musée du Louvre), puis, par Le Titien, qui en fera une représentation moins hiératique en le représentant de profil et esquissant un sourire, en 1539 (visible au Musée du Louvre, salle de la Joconde). Le peintre vénitien s’était servi pour modèle d’une médaille gravée par Benvenuto Cellini deux ans auparavant. Le premier témoignage valide des actions du monarque, se trouve dans le Quarante cinquième Discours des Vies des Hommes illustres de Brantôme qui, à la mort de François Ier, avait 7 ans ! De surcroît, Brantôme est plus chroniqueur qu’historien et son œuvre est restée celle d’un courtisan, malgré les coups de griffes que le malicieux écrivain s’amusait à porter.

    Fils de Charles d’Angoulême et de Louise de Savoie, François Ier appartient à la branche de Valois-Angoulême. A sa naissance, Charles VIII règne. Il est jeune. Suite à son décès accidentel, c’est son cousin Orléans qui devient roi, sous le nom de Louis XII. Ce dernier, malgré tous ses efforts – une répudiation et deux mariages ! – n’aura pas d’enfant mâle. Et à la naissance de François son père est encore vivant. Son accès au trône eut donc lieu par défaut. On pourrait noter que ce type d’intronisation, dû au hasard, est curieusement lié au prénom, avec des résultats assez divers.

    Sacré roi de France le 25 janvier 1515, il reste une figure emblématique de la puissance royale française en lutte perpétuelle contre ses deux pairs : Charles Quint et le roi Henri VIII d’Angleterre. Mais il est aussi l’incarnation de la Renaissance, tour à tour condottiere, amoureux des arts et des lettres, grand bâtisseur, réformateur de l’administration, notamment religieuse, juridique et fiscale. A cet égard, l’ordonnance de Villers-Cotterêts, reste l’exemple de la modernisation de l’État. Au cours de ce siècle tumultueux, sous le signe de la Salamandre, il attisa parfois malheureusement le feu des passions, notamment dans son combat contre le protestantisme naissant, mais tenta aussi de l’éteindre, parfois maladroitement.

    Mais on ne pourra dénier à François Ier la consolidation et la centralisation du royaume de France… et l’instauration de l’absolutisme royal.

    C’est ce dernier aspect qui semble avoir inspiré principalement Max Gallo. L’auteur prolifique prouve une fois de plus son talent pour d’évocation d’un personnage historique. On ne saurait nier que l’éducation donnée par la mère du futur roi, et de façon prémonitoire, influença fortement le futur monarque. François Ier est homme, avec ses défauts – sa vie privée le prouve -, mais il est aussi l’incarnation d’un pays, d’une culture et le garant de la justice, si cruelle soit-elle. En cela il est bien de la lignée de son ancêtre Saint Louis.

    On lira cet ouvrage, écrit sur le rythme d’une cavalcade, en appréciant la présentation des chapitres qui met en exergue, sous forme d’appel, une phrase situant l’action, l’évènement ou la décision politique.

    Max Gallo signe un ouvrage captivant, dont le style épique n’est pas lointain du langage cinématographique d’Abel Gance.

    François Ier ; roi de France, roi chevalier, prince de la Renaissance française, de Max Gallo, édition Xo, 384 pages, 19.90 €

     

    On ne pourra pas porter un jugement sur le règne de François Ier sans avoir le plaisir de découvrir le livre de Franck Ferrand paru simultanément. Cet historien éminent a le don de susciter, par le biais des ondes radiophoniques, télévisuelles et par son talent littéraire, un nouvel engouement pour l’histoire de France que le mammouth tente d’éradiquer pour des raisons idéologiques. Son ouvrage, remarquablement documenté, est l’antithèse de l’œuvre de Max Gallo, bien qu’ils se rejoignent sur de nombreux sujets. Il ne s’agit donc pas d’un panégyrique, mais, de façon humoristique, d’un massacre à la tronçonneuse du Roi Chevalier, surnommé aussi « Grand Colas » ou « François au Grand Nez ». Il nous présente le monarque sans aucune concession, dominé par sa mère, manipulé par ses maîtresses et ses favoris, très dispendieux, négligeant les opportunités de paix avec ses adversaires, partisan de la censure, et, surtout, parjure à l’issue de la défaite de Pavie en laissant en otages ses enfants (le dauphin François et son frère cadet Henri) durant quatre ans, pour le prix de sa liberté.

    La plume de Franck Ferrand, acerbe mais toujours élégante, a pour ambition d’amener un éclairage lucide sur celui qu’il considère comme un Roi bien éloigné de sa légende.

    François Ier, roi de chimères, de Frank Ferrand, Flammarion, 237 pages, 19,90 €.

    Ces deux ouvrages, écrits par des historiens éminents, sont à lire concomitamment tant l’histoire est une science exacte dans les faits, mais toujours sujette à l’interprétation selon les sensibilités de ceux qui l’écrivent. Une double lecture jubilatoire !  u

    Par Bruno Stéphane-Chambon - Politique magazine

  • On peut en rire ou en sourire un peu ... même s'il n'y a pas vraiment de quoi. Mais ce n'est pas très exact : la faillite ce n'est pas d'abord "lui", c'est avant tout le Régime, le Système !

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  • Le souvenir des résistants royalistes morts pour la France

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    François-Marin Fleutot

     

    et tous ceux qui le souhaiteront, rendront 

     

    Hommage aux résistants royalistes morts pour la France

     

    pendant la guerre 1939-1945

     

    Principalement au groupe La Vérité française

    Charles Dutheil de la Rochère, Jean de Launoy, etc. 

     

    Lundi 27 octobre 2014 à 19 heures

     

    devant le monument « aux morts fusillés par les nazis », avenue de la porte de Sèvres, Paris XVème 

     

    Il n'est souhaité aucune manifestation partisane, ni journaux, ni drapeaux. Le monument se situe à la sortie du Périphérique, à gauche en venant de la Place Balard

  • Et si nous étions en guerre économique ? par François Reloujac

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    Un Gouvernement qui renonce à la politique de la demande pour une politique de l’offre, une banque centrale qui troque un euro fort contre des « mesures non conventionnelles », un patronat déboussolé, une majorité politique qui se délite, des travailleurs en grève : le pays est en danger. Mais ne serait-ce pas la conséquence d’une véritable guerre économique ? 

    Malgré son attitude volontariste et son air martial, le Premier ministre ne l’avoue pas. Le seul slogan qu’il répète à son tour, comme tous ses prédécesseurs avant lui depuis plus de quarante ans, est : « il faut réformer ! » Mais de changements en réformes, d’alternance en volte-face politiques, le pays continue à s’enfoncer dans la crise sans que personne n’ose vraiment regarder la vérité en face. Faute de désigner clairement la cause des difficultés et faute d’adopter une stratégie cohérente et clairement définie pour y remédier, la situation se dégrade chaque jour un peu plus et l’unité nationale se trouve mise à mal tandis que le moral des populations flanche. Le président Mitterrand disait, il y a quelques années, qu’en matière de chômage « on avait tout essayé ». Depuis, de nouvelles mesures ont encore été imaginées et, pourtant, aucune amélioration sérieuse n’a jamais été enregistrée. Le point commun aux divers gouvernements, de droite ou de gauche, qui se sont succédé, est de n’avoir jamais conduit la politique économique du pays comme si la France était en guerre. Tous ont célébré à l’envi une paix universelle et éternelle, mettant en avant une harmonie de façade sans chercher à réduire les misères qu’elle cachait.

     

    Quel est le terrain ? 

    Quels sont les combattants ?

     

    Dans une guerre économique, le terrain sur lequel se livrent les combats est constitué par « les marchés ». C’est là que certains s’enrichissent alors que d’autres se ruinent ; c’est là que s’exercent désormais les pouvoirs. Sur ce terrain, les combattants sont les agents économiques. L’offensive est menée par les entreprises qui produisent les biens et services qui permettent de gagner des parts de marché tandis que la défense est assurée par les consommateurs, qui peuvent orienter leurs achats. S’ils achètent d’abord des produits nationaux, ils soutiennent leurs entreprises, et, par là-même, le niveau national de l’emploi. S’ils achètent d’abord des biens et services venant de « l’ennemi », ils affaiblissent les entreprises nationales, la richesse du pays et le niveau national de l’emploi. Ils renforcent les producteurs étrangers. Sur ce terrain – les marchés –, les entreprises multinationales apparaissent comme des mercenaires qui peuvent aussi bien prêter leur concours au pays dans lesquels elles opèrent que jouer le rôle de cinquième colonne au profit d’une autre puissance. Elles peuvent aussi se conduire en véritables « routiers » quand elles n’ont d’autre objectif que de se servir elles-mêmes sur le pays pour leur propre profit.   

     

    Quelles sont les armes ?

     

    Les armes utilisées sont les biens et services produits et la monnaie qui sert à les acquérir ainsi que les normes techniques qui permettent de privilégier telle production ou telle consommation plutôt que telle autre. Dans la mesure où la monnaie est surévaluée par rapport à celle des pays concurrents, elle permet d’acquérir le capital des entreprises de ces pays et, donc, de payer des « mercenaires ». Mais elle risque aussi de rendre particulièrement onéreuses les matières premières dont on a besoin pour forger des « armes » nouvelles. à l’inverse, une monnaie faible incite les consommateurs à acquérir des biens et services provenant de l’étranger et, donc, à favoriser le développement sur le terrain des troupes ennemies. Les pouvoirs publics pourraient lutter contre ces débordements par l’instauration de barrières douanières, mais ces remparts ne sont pas plus en honneur aujourd’hui que la ligne Maginot hier, par l’imposition de normes – sanitaires ou techniques – particulières comme le font si bien les Américains, par une fiscalité indirecte appropriée (augmentation de la TVA) ou par un dumping social, apanage des pays les moins développés. En effet, toutes ces mesures favorisent les exportations, c’est-à-dire la conquête de marchés étrangers et dissuadent les importations, c’est-à-dire protègent le marché intérieur. Dans le cadre d’une telle guerre économique, la croissance permet plus de mesurer l’augmentation de la production des munitions que l’accroissement du bien-être des populations.   

     

    Quelle stratégie développer ?

     

    Lorsque l’on privilégie une « politique de la demande » dans le cadre d’une guerre économique, on se place délibérément dans le cadre d’une stratégie défensive. Mais, dans ce cas, il ne faut pas, sur le plan monétaire, conduire une politique du « franc fort », ou aujourd’hui de l’« euro fort », car on incite alors les consommateurs à acheter des produits provenant de l’étranger et l’on ruine automatiquement les avantages que l’on serait en droit d’attendre d’un accroissement de la demande intérieure. Si, pour soutenir cette demande, on a de plus recours au crédit, on ne fait que s’affaiblir un peu plus sur un autre front, car on est obligé de soutenir la valeur de la monnaie par un endettement public plus important. Cela correspond en fait à une perte d’indépendance – une défaite – sur les marchés financiers. Lorsque, à l’inverse, on pratique une « politique de l’offre », c’est parce que l’on attend des entreprises nationales qu’elles gagnent des parts de marché au-delà des frontières : on applique alors une stratégie offensive. Pour qu’une « politique de l’offre » ne soit pas agressive, il faudrait qu’elle ait pour but de favoriser essentiellement la recherche et le développement, ce qui permettrait de créer de nouveaux marchés et non pas simplement de rapatrier sur le sol national la production de biens et services consommés dans le pays. Mais une politique non agressive en la matière suppose beaucoup de courage et de patience ; elle ne peut porter de fruits qu’à long terme.

     

    Dans le cadre d’une telle analyse, il reste une question primordiale : qui est l’ennemi ? Personne ne peut se battre en permanence contre tout le monde. Il faut savoir trouver des alliés et désigner clairement l’adversaire. Lorsque l’on met en commun des structures ou des politiques, encore faut-il être sûrs que les intérêts des uns et des autres sont bien liés. Si les intérêts des uns ne coïncident pas avec ceux des autres, la structure commune pourra être utilisée par l’un des protagonistes pour dominer ses partenaires. Enfin, un pays ne peut-il pas être tenté par la stratégie d’Horace pour défaire les Curiace ? Il commence par envahir le marché voisin qui semble le moins bien défendu afin d’accroître sa puissance économique. Puis, fort de son succès, il s’attaque à un adversaire plus véloce ou plus agile. En l’occurrence un marché plus important.

     

    Bien entendu, une telle analyse n’est que pure fiction.  u

     

    Source : Politique magazine

     

  • Où Georges Bernanos, avec Maurras, mais à sa façon, défend le politique d'abord

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    « A des devoirs correspondent des droits, à de lourds devoirs, des droits étendus ! Maurras ne cesse de le rabâcher dans les colonnes de son journal ! Mais je savais cela avant d'avoir lu une seule ligne de Maurras. (...) Mais MM. les théologiens se défilent dès qu'on leur rappelle ces vérités là ! Ils parlent aussitôt de machiavélisme : "Alors, pas de morale en politique ?" font-ils d'un ton malin. Leur alors est enfantin ! Faut-il que ce soit moi, Georges Bernanos, qui leur récite le catéchisme et leur réponde que l'action politique est sujette à la morale comme toute action humaine, mais qu'elle l'est suivant l'ordre de sa nature, qui est ce qu'elle est et qu'on ne peut changer avec de l'encre sur le papier ! Oui, le roi doit répondre de son peuple devant Dieu, mais il doit d'abord répondre de l'Etat devant son peuple ... C'est ça le politique d'abord, car on se doit de l'entendre dans l'ordre des moyens et non dans l'ordre des fins ! Ah ! nos nouveaux théologiens me font pitié ! Ils confondent primauté et priorité, prius et primum, car ils ne savent même plus le latin ! Le Suisse ne passe-t-il pas avant le Saint-Sacrement dans les processions ? Est-ce à dire que l'homme à la hallebarde qui garde, lui, son bicorne emplumé sur la tête, passe avant le bon Dieu ? »

     

    Georges Bernanos

     

    Le Combat pour la liberté. Correspondance inédite, tome 2 (1934-1948), Paris, Plon, 1971

     

  • A propos de la Turquie, "ILS" disaient... Une analyse remarquée d'Eric Zemmour*

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    "ILS disaient" : la Turquie a vocation naturelle à entrer dans l'Union européenne.
    ILS disaient : la Turquie a occupé une partie importante des Balkans ; ne disait-on pas jadis : "l'Empire ottoman est l'homme malade de l'Europe".
    ILS disaient : la Turquie est un membre indiscutable de l'OTAN et un allié loyal de l'Occident.
    ILS disaient : le chef d'Etat turc, Erdogan, est un "islamiste modéré". Il doit être donné en exemple aux islamistes tunisiens et égyptiens ; il prouve que l'islam est compatible avec la démocratie.
    ILS disaient : la Turquie a des frontières communes avec l'Irak, la Syrie, ce qui permettra à l'Europe d'étendre jusqu'aux confins du Moyen-Orient son oeuvre de paix.
    ILS disaient : la Turquie atteindra bientôt les 100 millions d'habitants, qui seront un formidable marché pour les produits de nos entreprises.
    ILS s'appelaient Jacques Chirac, Alain Juppé, Dominique de Villepin, Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici, Laurent Fabius, François Hollande, … etc. Nicolas Sarkozy avait même supprimé le verrou du referendum prévu pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe, alors même qu'il s'y était déclaré hostile…
    ILS traitaient d'islamophobes ceux qui osaient contester qu'un pays de 100 millions de musulmans puisse pénétrer dans une Europe aux racines chrétiennes.
    ILS traitaient d'imbéciles ceux qui rappelaient que faire de la Turquie un pays européen, c'était comme si la France avait été un pays africain parce qu'elle avait conquis l'Algérie.
    ILS traitaient d'illetrés économiques ceux qui se méfiaient de l'ouverture des marches. Et d'ignorants, ceux qui demeuraient dubitatifs face à l'oxymore "islamiste modéré" ?
     
    Depuis lors, la Turquie a emprisonné des centaines de journalistes et d'esprits rebelles. Erdogan a accentué l'islamisation du pays, en submergeant les derniers réduits cosmopolites des grandes villes comme Istanbul, par une immigration des paysans fort pieux d'Anatolie. La Turquie a rallié la coalition occidentale contre l'Etat islamique, alors qu'elle est, avec l'Arabie saoudite, son allié le plus important, laissant passer par sa frontière armes et hommes venus combattre de toute l'Europe, comme de nouvelles Brigades internationales. Erdogan laisse massacrer les Kurdes dans Kobané assiégée, comme en 1944 les Soviétiques étaient restés l'arme au pied devant Varsovie, pendant que les troupes allemandes décimaient les résistants polonais.
    Erdogan tombe le masque : il est avant tout un Sunnite qui combat les chiites ; un patriote turc qui ne laissera jamais les Kurdes avoir leur Etat ; un islamiste qui lui aussi rêve de restaurer le califat islamique.
     
    Depuis, ILS se taisent. ILS se font discrets. ILS rasent les murs. u


    * Source : Le Figaro Magazine, 17 octobre 2014

  • Gens de gauche et gens de droite ...

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  • 23 Octobre 1914 ... Une image de Daumier, qui eut un immense succès ...

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    Daumier, buste en bronze (Marseille)

     

    Suite des réflexions précédentes. Après 1870, une image de Daumier, qui eut un immense succès, représentait un paysan devant sa chaumière en ruine avec cette légende : "C'était pourtant pas pour ça que j'avions voté oui !"

    Aujourd'hui ce sont toutes nos provinces envahies qui peuvent redire le mot de Daumier. Seulement ce que l'ennemi détruit c'est, avant les maisons, l'usine, avant les foyers, ce qui fait vivre les familles. A Reims, dans le bassin de Briey, dans le Nord, destruction systématique des mines, hauts fourneaux, tissages, manufactures. C'est la guerre de concurrence industrielle, la guerre de boutique dans toute son horreur. Lille, Roubaix, Tourcoing sont vouées à la destruction et, sur nos charbonnages, la rage des Allemands s'acharne. 

    Il n'est pas douteux qu'ils obéissent à un mot d'ordre d'ailleurs admirablement compris et exécuté avec l'intelligence que la passion donne aux brutes. A Saint-S..., dans l'usine de mes amis d'H..., les Allemands remarquent comme un certain air de leur pays : on y emploie en effet des soies de porc dont l'unique marché est à Leipzig. Alors ils se concertent (des témoins l'ont rapporté) et décident de respecter les machines parce qu'on pourrait nuire à l'Allemagne en nuisant à cette entreprise-là. Certainement, c'est un programme ! u  

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  • La Dizaine de MAGISTRO

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    Par-delà les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... gare aux fondamentaux

    Pour cela, MAGISTRO vous invite à lire :  

     


    t   Yves MEAUDRE, Directeur général d'Enfants du Mékong  :
         La banalité du mal
         Cessez de nous libérer
    t   Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 :
         Quand les réformes tuent la réforme
    t   Sophie de MENTHON, Présidente d'ETHIC, Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) :
          Cheffe
    t   Basile de KOCH, Journaliste :     
         Zemmour refuse de se coucher !
    t   Eric ZEMMOUR, Journaliste politique  :
         A propos de la Turquie, "ILS" disaient ...
    t   Marc DUGOIS, Avocat  :
         Liberté Egalité Fraternité
    t   Charles GAVE, Economiste et financier :
         A propos de l'Allemagne
    t   Roland HUREAUX, Essayiste :
         Union européenne et Russie : les inquiétants malentendus de deux visions diplomatiques
    t   Alain CORVEZ, Conseiller en stratégie internationale :   
         Daesh
    t    Bertrand BINNENDIJK, Officier général  :
         De l'islam

  • Mauvaises lectures... Les pages de l’ex-concubine du président Hollande… Impressions de Peroncel-Hugoz *

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    © Copyright : JH Hilali

    Ces impressions de lecture de Péroncel-Hugoz - un royaliste français au Maroc - sont parues dans le quotidien en ligne marocain indépendant le 360.ma où il tient la chronique "coup de dent" renouvelée chaque jeudi soir. Ce journal qui est le premier media francophone du Maroc toutes catégories confondues, audiovisuel non compris. Péroncel-Hugoz, en général rebelle aux diktats des modes, a fini par se résoudre à obéir aux courriels de certains de ses lecteurs, et il s’est donc plongé cette semaine dans la prose "sulfureuse" de Mme Valérie Trierweiler.  u

     

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    A tort ou à raison, par esprit de contradiction ou par aversion innée pour le panurgisme, il est très rare - sauf obligation professionnelle et c’est le cas ici - que je me précipite pour lire les ouvrages à la mode, ceux que les libraires branchés mettent en évidence sur leurs étagères, ceux que les maîtresses de maison à la page, c’est le cas de le dire, laissent traîner "négligemment" sur leurs tables basses…

    Au premier rang de ces ouvrages, le livre à succès de Valérie Trierweiler, "Merci pour ce moment" (près d’un demi-million d’exemplaires vendus soit à ce jour près d’un million et demi d’euros pour l’auteur…) …

    Dès les premiers paragraphes me sont revenus en mémoire ces fameux propos de l’empereur Napoléon 1er, que les Marocains fort férus d'"aoura"(1) comprendront immanquablement : "Rien n’est pire qu’une femme sans pudeur"… A part quelques détails cliniques (mais ils pourraient venir au fil d’un second volume, croit savoir la presse parisienne…), rien, vraiment rien ne nous est épargné des relations intimes de cette belle femme de gauche avec le dirigeant socialiste français le plus décrié de notre époque, y compris par la première en date de ses concubines, la politicienne et actuelle ministre, Ségolène Royal. Elle ne craignit pas, un jour de 2011, après leur séparation, de poser publiquement cette question au sujet de son ancien compagnon : "Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose que François Hollande a réalisé en 30 ans de vie politique ?"

    Faute de réalisations pour la France, on pourrait citer, à l’actif du sieur Hollande, ses exploits d’alcôve avec les jolies créatures conquises par ce petit bonhomme rondouillard, teint et papelard, car, outre Ségolène et Valérie, il y eut, en particulier, deux autres vraies beautés : Anne Hidalgo, à présent maire de Paris, et la starlette Julie Gayet, le seul point commun à ces quatre dames étant leurs convictions socialistes, sinon sincères du moins très affichées…

    La plus insupportable de ce quatuor de charme me semble être la journaliste car, et à mes yeux c’est ce qui ressort le plus de son interminable "confession", et cela sans doute à son propre corps défendant : elle est une "femme-à-scènes", ce que la plupart des mâles du monde entier redoutent le plus, ces furies qui vous crient dessus au moindre retard, pour le pain oublié ou la lettre non postée, tous les prétextes étant bons… La "Tigresse" (l’un des surnoms de Trierweiler dans le milieu journalistique, avec la "Rottweiler") ne cache donc rien des "scènes" qu’elle infligeait à son François, pour un oui ou pour un non, à telle enseigne qu’à la fin le pauvre homme, pourtant peu sympathique, finit par susciter notre compassion… C’est dire… u

    * Source : Péroncel-Hugoz

     

  • Retour sur une interview de Marisol TOURAINE, Ministre de la santé, par Jean-Jacques BOURDIN à RMC : indignation toujours présente sur le Net ...

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    Au début de l'interview, question de Jean-Jacques BOURDIN :

    - Le Président Algérien est à nouveau hospitalisé au Val de Grâce... qui va payer ?

    - Touraine : silence ....

    - Bourdin :"Pouvez-vous me dire combien l'état algérien doit à la Sécu française pour les algériens se faisant soigner en France ?"

    - Touraine :... silence .....

    - Bourdin : "Eh bien, Madame la Ministre je vais vous le dire : L'Algérie doit 6 milliards d'Euros à notre pays, (oui, 6.000.000.000 d'Euros), c'est bien de notre argent qu'il s'agit.

    - Touraine : silence .... puis : "Oui on étudie cette question.." (il serait temps !!!)

    La teneur de cette interview est facilement vérifiable. Il vous suffit d'aller sur RMC, puis "J.J. BOURDIN replay"...

    Commentaires indignés des internautes : 

    SIX MILLIARDS EUR - 6.000.000000 EUR que l'on n'ose pas réclamer, (ou que l'on ne peut pas ou que l'on ne veut pas) mais on racle partout pour x millions d'économies sur notre dos (100 millions par ci, 250 millions par là)dans notre poche.

    Six Milliards qui représentent pour 2013 la moitié du déficit de la Sécurité Sociale !

    Déficit 2013 :

    Douze Milliards cinq cents millions EUR exactement, toutes prestations confondues

    · La branche maladie représentant à elle seule 6 Milliards huit cents millions ¤ 6.800.000.000  Ce que doit à peu près l'Algérie !

    MERCI À NOTRE GOUVERNEMENT ET VIVE LE SOCIALISME À LA FRANCAISE QUI NE FAIT RIEN.  u 

  • La dernière livraison de La nouvelle revue universelle ...

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    Commentaire relevé dans Lafautearousseau :

    « Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »

    Jean Louis FAURE, 15 octobre 2014

    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 7 rue Constance, 75018 PARIS - 4 numéros par an - Tarif : m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €.