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Pour l'histoire : Hartwell House Le souvenir des lys

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Ou comment revivre l'exil de Louis XVIII au coeur du Buckinghamshire…

C'est aujourd'hui le seul palais royal français où il est possible de séjourner… A une heure de Londres, au coeur d'une campagne so picturesque - les Rothschild anglais possèdent encore un vaste domaine à un coup de fusil, Hartwell House fut de 1809 à 1814 la résidence de Louis XVIII, de sa cour, du poulailler royal et d'un potager sur les toits de la maison. Que l'on ne s'y méprenne pas : cette élégante bâtisse XVIIe siècle fut toujours envisagée par le frère de Louis XVI comme un « palais », à la manière dont les Bourbons le concevaient entre salle des gardes, antichambre des nobles, chambre d'apparat : le lieu où séjournait le roi ne pouvait être qu'affirmation de légitimité.

La bibliothèque garde encore le souvenir de ce moment où Louis XVIII appris officiellement qu'il pouvait « renouer la chaîne des temps » en regagnant le trône de ses ancêtres. Alors que l'enfilade des salons XVIIIe aux tapisseries très Gobelins rappellent le caractère « royal du lieu ». Demeure qu'aux tabourets très Versailles d'avant 1789 ont succédé de profonds canapés et que le high tea a pris la place du Grand Couvert, version exil. Sans doute quelques mordus réservent encore la chambre où mourut Marie-Josèphe de Savoie, épouse du prétendant et tribade la plus célèbre de son temps… Demeure aussi que, propriété du National trust, ce bout de France légitimiste est devenu désormais l'acmé de la résidence de campagne aristocratique anglaise où l'on privilégie désormais le confort et le bien-être (un spa avec piscine un rien kitsch se camoufle dans les communs). Sans le céder à l'apparat, butler sorti de « Downton Abbey » aidant.  ♦

Gilles Denis

www.hartwell-house.com, à partir de 200 euros. 

Source : Les échos - Gilles Denis

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