Économie : Rien ne va plus en France et dans l’UE ! par Marc Rousset
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Le Dow Jones vient de céder 2,9 % la semaine dernière, soit sa huitième semaine de baisse consécutive, une première depuis 1932, tandis que le Nasdaq qui représente les valeurs technologiques et de croissance a reculé de 3,82 %, soit une septième semaine de baisse consécutive, une première également depuis 2001.
Arrêt des achats de titres obligataires par les banques centrales, hausse des taux d’intérêt partout dans le monde occidental, les masses monétaires émises d’une façon inconsidérée commençant à se stabiliser et parfois à décroître, une guerre en Ukraine conduisant à des pénuries et à la hausse des matières premières, énergétiques, et des produits agricoles, des difficultés d’approvisionnement en provenance de Chine, suite à la crise du Covid , tout cela contribue à déclencher des poussées inflationnistes en Europe tandis que les cryptomonnaies se sont effondrées. Une bulle s’est constituée pour la plupart des actifs ; un krach retentissant apparaît de plus en plus vraisemblable.
Selon l’optimiste invétéré Bruno le Maire, doux euphémisme, « le plus dur est devant nous » ! Les investisseurs doutent de plus en plus de la capacité des banques centrales à combattre l’inflation sans que cela affecte l’économie. Tout va très bien, selon Bruno Le Maire et Macron, mais on va en fait tout droit vers un krach boursier et un nouveau Jeudi noir. Les investisseurs fuient le marché et, à 6 100 points, le CAC 40 poursuit sa chute, tous comme les autres bourses et Wall Street. Les quatre premières fortunes mondiales ont perdu 75 milliards de dollars en trois jours et les plus grandes entreprises technologiques 1 000 milliards de dollars (Apple, Tesla, Microsoft, Amazon). Les banques centrales augmentent les taux à un moment où l’économie est fragilisée par le prix de l’énergie, les sanctions suicidaires, la guerre en Ukraine et les confinements en Chine qui perturbent les chaînes d’approvisionnement.
Le CAC 40 a terminé ce vendredi 22/04/2022 à 6581,42, la tendance étant à la baisse, tout comme le Dow Jones à Wall Street (33811,40). L’indice des prix à la consommation en zone euro a atteint 7,5% en mars, bien au -dessus de l’objectif officiel de 2%.
Christine Lagarde va mettre fin aux achats mensuels d’actifs de la BCE au cours du troisième trimestre ; elle estime qu’il y a une forte probabilité de hausse des taux d’ici la fin de l’année. Aux Etats-Unis, la Fed a déjà relevé ses taux de 0,25% en mars ; l’inflation de 8,5%, un sommet jamais atteint depuis 40 ans, est devenue un problème politique majeur pour Joe Biden. Continuer à élever les taux et restreindre les liquidités en diminuant les montants des actifs des bilans de la Fed et de la BCE pourrait déclencher un krach boursier. Le Comité monétaire de la Fed prévoit de réduire le bilan de la Fed dès le mois de mai et d’atteindre dans les trois mois, le rythme mensuel de 95 milliards de dollars, dont 60 milliards de bons du Trésor et 35 milliards de titres adossés à des créances hypothécaires. Trois hausses de taux de 0,5% sont à prévoir d’ici la finde l’année aux Etats-Unis. Les taux à dix ans, négatifs il n’y a pas si longtemps, s’élèvent déjà à 2,97 % aux Etats-Unis, 0,81% en Allemagne, 1,29 % en France et 2,44% en Italie.
Voici la courte chronique de Raphaël Ebenstein, sur France info, ce samedi 19 février, qui se passera de trop longs commentaires : le Système nous a amené à une dette de la France qui représentera en fin d'année 2.970 milliards d'euros, soit 113% du PIB.
Cette République idéologique qui nous gouverne - si mal !... - promettait monts et merveilles avec ses grands mots creux ("hommes petits qui criez de grands mots", chantons-nous, nous autres, royalistes, dans La Royale...) : elle n'a réussi qu'à... échouer, lamentablement, entraînant vers un abîme abyssal le pays le plus riche et le plus prospère du monde lorsque la Révolution a éclaté.
Depuis 1875 et la funeste instauration de la République idéologique fondée sur les "évangiles malfaisants" (l'expression est de Bainville) des "principes de 89/93", le Système, dont cette fausse république a accouché, entraîne inexorablement la France vers le grand déclassement : "La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l'ordre ou à périr"; disait avec justesse Louis de Bonald.
À force de nous diriger vers le néant, nous arrivons à ses lisières. Raison de plus pour ne pas se décourager, mais pour trouver au contraire, là où la folie abonde, ce qui fera surabonder l'instinct de survie : en menant, à temps et à contre-temps, la seule action qui vaille de l'être, selon la consigne qui nous a été donnée par Léon Daudet, une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime".
À BAS CE SYSTEME, QUI TUE LA FRANCE !
VIVE LA FRANCE,
ET POUR QUE VIVE LA FRANCE
VIVE LE ROI !
Au printemps 2019 arrivait devant la Justice le premier « contentieux climatique contre une entreprise » de notre histoire. Un collectif mené par l’ONG Sherpa (dirigée par Cécile Duflot) mettait Total en demeure de « prendre les mesures nécessaires pour prévenir les risques majeurs liés au changement climatique ».
Ils font beaucoup moins de bruit que les délinquants désœuvrés largement arrosés en banlieue par des plans destinés à acheter la paix sociale… et pourtant. Un rapport de l’INSEE publié le 11 octobre confirme une situation que l’on savait difficile : « 18 % des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté (13.000 euros par an pour une personne seule en 2018) » et « seul un tiers des revenus des ménages agricoles provient de l’activité agricole ».
Ce n’est plus qu’une question de jour. Le gouvernement cherche, renifle, élabore des scénarios. Comment éviter un nouvelle flambée de gilets jaunes face à la montée du prix du carburant ? « Toutes les pistes sont sur la table », a déclaré Gabriel Attal. Du sable et encore du sable. Au loin se profile l’oasis d’une mesure qui calmera les esprits.
"Voilà des décennies que, politiquement et médiatiquement, le débat se concentre autour de l’emploi, sans que plus personne ne se pose la question essentielle du travail."
© Hannah Assouline.
Une société qui a décrété collectivement que « le travail » est aliénant et qui élève ses enfants dans l’idée qu’il ne peut être qu’un élément pénible prive ses membres d’une dimension essentielle de l’existence humaine en même temps qu’elle se condamne à dépendre du reste du monde et à s’appauvrir inexorablement, écrit Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".
Plus que l’immigration, le terrorisme ou la délinquance, plusieurs sondages attestent que le dérèglement climatique est le sujet qui inquiète le plus les Français. Près des deux tiers pensent que les pouvoirs publics n’agissent pas assez en faveur de l’environnement, et c’est encore plus vrai quand on interroge les 16-25 ans.
Surprise et virage serré dans les palais du pouvoir, ce mardi. Pour éviter « une usine à gaz » – selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal -, la piste de la baisse des taxes serait de nouveau sur la table.
De Thalès à Schopenhauer et de Sénèque à Raphaël Enthoven, en passant par Sartre ou les sophistes athéniens, comment les philosophes vivaient-ils leur rapport à l'argent ? Henri de Monvallier, docteur en philosophie et contributeur régulier à Front Populaire, publie sur ce thème un essai original aux éditions Le Passeur : Le portefeuille des philosophes. Présentation.
L’impôt, en France, est inégalitaire et il est vote par des gens qui ne représentent pas ceux qui le paient. Surtout, comment consentir à une redistribution sans frein, qui grève toujours plus lourdement notre avenir, sans réelle contrepartie ? Il est temps de se poser la question de la légitimité de l’impôt.