Le 15 août, l'Église fait mémoire du voeu de Louis XIII consacrant la France à la Vierge Marie...
La cathédrale Notre-Dame de Paris est le lieu mémorial de ce vœu qui engage la France.
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La cathédrale Notre-Dame de Paris est le lieu mémorial de ce vœu qui engage la France.
« C’est vrai que l’idée qu’il y ait des cathos de gauche est spontanément bizarre : cela ne colle pas avec le cliché des serre-têtes, avec cette confusion, si bêtement française, entre catholicisme et maurrassisme », a écrit Aurélien Bellanger dans une chronique. Régulièrement, la question revient : Jésus était-il de gauche ou de droite ? Si l’interrogation est évidemment anachronique, quid des fidèles de l’Église catholique en France et en Europe ? Ils existent encore les « cathos de gauche » ?
Nous nous garderons bien d'enter dans le petit jeu, inutile et vain, des pronostics, et des "il faut que" "il n'a qu'à"...
Nous noterons juste ceci :
1. Les deux principaux reproches que nous faisions au Pape précédent étaient d'avoir rallumé la guerre civile du rite, déchirure dans l'Église qui était en train de cicatriser et s'éteindre, grâce à l'action bienfaisante du grand Benoît XVI, qui avait institué "les deux rites", l'ordinaire et l'extraordinaire, avec une quasi totale liberté pour les évêques de laisser célébrer les deux dans leur diocèse. Et nous n'avons pas hésité à dire et écrire que le dernier Pape était un pape de guerre civile sur ce point, puisqu'il revenait sur cette politique de paix fraternelle et de concorde dans l'Église;
Or, le nouveau Pape Léon commence par nous dire : "La paix soit avec vous".
Faisons-lui le crédit, au tout début de son Pontificat, de penser que cette "paix" sera aussi celle des rites, et que Léon reprendra la politique de paix et refermera de nouveau cette querelle maléfique; et que "les ponts" seront aussi construits entre les chrétiens...
2. Ensuite, nous reprochions au Pape précédent son obsession migrantiste et sans-frontiériste, faisant de fait de l'Église une sorte d'ONG politisée, agissant de conserve - volens, nolens... -avec ceux qui foulaient aux pieds ce que Saint Jean-Paul II appelait, à bon droit, "le droit des Nations".
Le nouveau Pape a surtout préféré parler de Marie, et rappeler qu'il était Augustinien : cela nous change des poncifs mortifères "d'avant"...
Nous préférons ne pas en dire plus pour l'instant, puisque tout - et le contraire de tout - se dit, en ce moment, et que nous ne connaissions pas, jusqu'à hier soir, notre nouveau Pape.
Rappelons donc ce que nous venons de dire, et, pour le reste, espérons...
lafautearousseau
• PS 1, sur "X" :
Hier, nous étions en train de travailler à notre Revue de Presse (depuis 8 heures du matin !) lorsque la nouvelle de la mort du Pape est "tombée". Rédigée instantanément, "à plusieurs", nous publiâmes, dès 9h59, la note que vous avez pu lire en tête de page. Beaucoup de commentaires et de questions, surtout sur cette "journée d'Ajaccio", dont nous avons parlé comme d'un enchantement. Voici donc, en réponse à tous, la note publiée à cette occasion, en entame de notre Revue de Presse du 16 Décembre dernier, lendemain de la visite du Pape :
La semaine dernière, c'était Notre-Dame de Paris qui réunissait la France entière : ceux qui avaient la chance d'être sur place et ceux qui, dans tout le pays, devant les écrans, pleuraient de joie et communiaient, au propre comme au figuré, dans le bonheur et la fierté d'être Français, de partager les mêmes principes et idéaux (et non "valeurs" !...) et de voir que leurs Racines et Traditions profondes, presque bi-millénaires, déplaçaient, remuaient, bouleversaient, bref unifiaient toujours autant de Français (et d'autres !...)
Hier, ce fut une bien belle journée qui nous a été offerte par la Corse et les Corses, à Ajaccio, pour célébrer la première venue d'un Pape dans l'île : là aussi, nous avons tous pu voir une joie sereine, un bonheur, allant crescendo; une Foi vivante et vraie, joyeuse, contagieuse, et des Traditions, moeurs et coutumes partagées "habituellement" par tout un peuple heureux, là aussi, de vivre "de" et "dans" ses Racines profondes.
Et tous ces jeunes, tous ces enfants, toutes ces familles... La spontanéité de l'authentique...
La fin, magnifique, de cette journée et de cette Messe, où la langue corse eut la place qu'elle méritait, fut le splendide "Dio vi salvi, Regina..." alors que l'obscurité commençait à tomber... :
TRADITIONS ET FOI VIVANTES...
LA FRANCE EST CHRÉTIENNE, LE RESTE ET LE RESTERA !
(cliquez sur l'image pour écouter le magnifique hymne Corse)
Le pape François est décédé, à l’âge de 88 ans, a annoncé le Vatican ce matin, le lendemain de son apparition sur le balcon de la Basilique Saint-Pierre :
"Ce matin à 7h35, l’évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père", a annoncé le cardinal Kevin Farrell dans un communiqué publié par le Vatican sur sa chaîne Telegram.
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À lafautearousseau, nous n'avons jamais hésité à saluer les trop rares moments où François a délivré de beaux messages, dans la ligne de l'Église traditionnelle, depuis Laudato si' jusqu'à cette merveilleuse journée d'Ajaccio, il y a si peu de temps : une journée que nous avons tous suivie à la télévision, et dont on aurait tant aimé qu'elle ne s'achevât point...
Hélas !
Le journaliste de France info, qui a annoncé la nouvelle il y a quelques minutes, a eu ce mot, malheureusement trop juste : il laisse l'Église plus fracturée que jamais...
Nous formulerons ici, pour nous en tenir à l'essentiel, deux critiques de fond - mais tragiques - sur son pontificat :
1. Pourquoi donc a-t-il tenu, avec tant de sévérité, à se montrer - "à l'intérieur", si l'on peut dire - ce Pape de guerre civile qu'il a été, avec une persévérance et une dureté difficilement compréhensible ?
Et cela, alors que le bienfaisant Benoît XVI avait trouvé "la" solution pour cicatriser les plaies saignantes du problème du rite, en institutionnalisant, à côté du "rite ordinaire", le rite "extra-ordinaire". Agissant ainsi, le bienfaisant Benoît XVI - le temps aidant - avait remis l'Église et les fidèles sur le chemin de la pacification des querelles internes. François, d'une façon totalement insensée, a "cassé" tout cela, a ré-ouvert les plaies de l'immense cicatrice, a blessé "un nombre innombrable" de fidèles (le mot est de Montesquieu).
Un seul exemple de cette folie de guerre civile : tout le monde connaît, en France et dans l'Église, l'oeuvre apostolique magnifique de Monseigneur Rey, Évêque de Fréjus et Toulon : le nombre de séminaristes qui affluaient dans son diocèse depuis des années parlait pour cette excellence du Pasteur, qui menait bien son troupeau, par les bons sentiers. Cet évêque éminent fut "inspecté" (!), mal traité, finalement poussé à une démission, par obéissance, qui le grandit encore, mais qui fut, de toute évidence, une folie, une perte, une blessure pour l'Église : oui, pourquoi François a-t-il librement choisi d'être un Pape de guerre civile ?
2. Et pourquoi, donc, "à l'extérieur" - là aussi, si l'on peut dire - a-t-il choisi de s'opposer à ce point à Saint Jean-Paul II - qui, lui, parlait du "droit des Nations" - en se faisant l'apôtre de cette maléfique politique du migrantisme et du sans-frontiérisme ?
Cette obsession pour "les migrants" est le contraire de la charité vraie. Si l'on veut aider les pauvres et les malheureux, c'est en les aidant dans leurs pays qu'on y parviendra, peut-être; et non en se faisant "le grand caravanier" d'un grand déménagement démographique mondial, qui déstabilise tout, partout, mais fait le plus grand bien aux nouveaux trafiquants d'êtres humains. Ce qui est, on en conviendra, bien loin des devoirs prônés par l'Évangile !...
Alors, maintenant, qui va venir ?
Nous appelons de nos voeux l'élection du Cardinal Sarah comme Évêque de Rome et Souverain Pontife de l'Église universelle.
À défaut, nous souhaitons l'élection d'un Pape qui fera cesser cette querelle qui n'a pas lieu d'être entre "anciens" et "modernes"; d'abord car le texte du Concile Vatican II n'interdit ni ne limite le rite dit extra-ordinaire et, ensuite, parce que un Souverain catholique (c'est-à-dire universel) rassemble son Peuple, rassemble son Troupeau.
Nous redisons à la suite de nos Maîtres (Maurras, Bainville et Daudet) notre plein attachement à la Rome éternelle, maîtresse de Sagesse et de Vérité.
Hier matin, sur BFM, Alain Esquerre, qui se proclame porte-parole des victimes de Betharram, a développé une argumentation (?) débile : pour lui, l'Église doit supprimer le célibat des prêtres !
Comme si le mariage et la paternité portaient en eux-mêmes une sorte de "puissance magique" qui protègerait contre les perversions !
On rappellera à ce monsieur, qui développe une thèse simpliste et simplette les deux affaires sordides toutes récentes de ces deux détraqués/pervers de Dominique Pelicot et de Joël Le Scouarnec : ils étaient tous les deux mariés, et pères de trois enfants chacun, et cela ne les a pas empêché de commettre les horreurs immondes qu'ils ont commises (assassinats en plus, pour le premier)...
Alors, monsieur Esquerre, avant de débiter des sornettes "contre le célibat des prêtres", vous feriez mieux de tourner sept fois votre langue dans votre bouche !
Production du Collège des Bernardins : le célibat des prêtres rejoint une tradition très longue, et a une réelle portée spirituelle...
L’inscription de l’IVG dans la Constitution devient inéluctable. Ce n’est qu’une question de temps. Lorsque ce sera voté et promulgué (on attend le Congrès) que fera la conférence des évêques de France qui se veut le chantre du ralliement que la dite conférence prétend tirer de la fameuse Encyclique de Léon XIII ?
En effet, dans le texte même de cette Encyclique, Léon XIII affirme que la condition sine qua non est que la république ne professe pas quelque chose de formellement interdit par l’Eglise. En l’espèce, la règle de Droit ayant la plus grande valeur hiérarchique et normative, la Constitution, garantira l’IVG comme un droit fondamental.
En conséquence, peut-on encore être pleinement catholique et républicain ? Quel statut canonique pour le Chef de l’Etat, Chanoine de Latran, eu égard à cette faute grave ? Quelle statut canonique pour les parlementaires baptisés catholiques qui auront voté pour ? Que feront les tradi de salon « génération Benoît XVI » ?
Soit ils vont au bout du raisonnement de leur Pape, soit ils se couchent par convention sociale. Mais qu’ils laissent Benoît XVI tranquille…
Dans la dernière Petite Feuille Verte (n° 98), nous nous sommes efforcés de mettre en évidence le regard que le Coran porte sur deux aspects fondamentaux du christianisme : la christologie et la mariologie. Il restait à présenter certaines conséquences découlant de ces doctrines, à savoir les questions relatives à la rédemption et au salut de l’homme, ainsi qu’à la grâce divine. Deux hérésies, apparues dans les débuts de l’histoire chrétienne, au Levant et en Europe, semblent avoir inspiré les déformations et les occultations que le Coran réserve à ces vérités de foi. Compte tenu de leur importance, il nous est apparu nécessaire d’y consacrer une PFV, celle que nous vous proposons aujourd’hui (n° 99).
Bonne lecture à tous.
Annie Laurent
Voici le troisième et dernier volet qu'Annie Laurent consacre au sujet des hérésies chrétiennes dans le Coran..
Les deux premiers ont été publiés ici-même, les mardi 31 janvier et lundi 20 mars derniers;
Vous y avez accès en cliquant sur les deux liens suivants :
Les hérésies chrétiennes dans le Coran (1/3), par Annie Laurent
Après avoir rappelé les circonstances qui, à la suite de l'arianisme, ont vu surgir de nouvelles hérésies au sein de la chrétienté orientale des premiers siècles (nestorianisme, monophysisme, monothéisme), il reste à présenter leurs applications dans le Coran. Celles-ci mettent en évidence l'importance du fossé doctrinal séparant l'islam du christianisme, en particulier dans les domaines christologique et mariologique : notre sujet d'aujourd'hui...
Dans son livre Sur l’islam, le philosophe Rémi brague prend à bras-le-corps les questions posées par l’islam à notre civilisation, jetant la clarté de l’analyse sur les obscurités et les contradictions d’un phénomène déroutant pour les esprits qui s’obstinent à penser qu’il est seulement une religion.
L’accord entre l’Arabie-Séoudite et l’Iran, signé le 10 mars dernier sous l’égide de la Chine, redistribue profondément les cartes de la géopolitique du Proche-Orient.
Explications.
Voici le deuxième des trois volets qu'Annie Laurent consacre à ce sujet.
Le premier est paru ici-même, le mardi 31 janvier dernier, et vous y avez accès en cliquant sur le lien suivant :
Les hérésies chrétiennes dans le Coran (1/3), par Annie Laurent
Rendez-vous bientôt pour la conclusion de cette brillante étude...
François Davin, Blogmestre
Trois mois après l'encyclique, le Pape s'adressait aux cardinaux français : "Acceptez la République, c'est-à-dire le pouvoir constitué... respectez-le, soyez-lui soumis, comme représentant le pouvoir venu de Dieu... Inutile de rappeler que tous les individus sont tenus d'accepter ces gouvernements et de ne rien tenter pour les renverser ou pour en changer la forme."
S'adressant au Baron de Montagnac, qui refusait le Ralliement, Léon XIII s'exclama : "Faites-vous républicain d'une bonne république. Vous comprenez ? Je veux que tous les catholiques entrent, comme une cohue dans la République... Les traditions doivent céder pour un moment... vous les retrouverez après l'œuvre accomplie... il faut abandonner les traditions pour le moment, un petit moment seulement."
Quatre de nos Ephémérides traitent des rapports entre l'Eglise et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Eglise et l'Action française en particulier :
• pour les rapports entre l'Eglise et la République idéologique française, en plus de celle-ci sur le "Ralliement", voir notre Ephéméride du 18 novembre - sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";
On a longtemps voulu croire, y compris dans les milieux académiques, que l’islam serait apparu par la seule prédication de son prophète, à l’instar du récit traditionnel musulman.
On expliquait alors sa similarité avec nombre d’hérésies et mouvements religieux du VIIe siècle comme résultant de leur influence sur Mahomet, qui aurait en quelque sorte composé sa religion comme un cocktail savant à partir d’elles.
C’est dans cette pensée que s’inscrivait encore l’académicien Roger Arnaldez (1911-2006) : « Persuadé de la vérité du monothéisme, le Prophète [Mahomet] se trouvait plongé dans un milieu d’une complexité extraordinaire. Il est peut-être vain de chercher à déterminer quelles sectes il a connu, comme s’il avait été à l’école de l’une d’elles. En réalité, il a dû entendre, et sans doute écouter, un ensemble hétéroclite de doctrines qui lui parvenaient pêle-mêle, au hasard des rencontres » (À la croisée des trois monothéismes, Albin Michel, 1993, p. 55).