Racines chrétiennes de la France...

La crèche de lafautearousseau est installée...
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La crèche de lafautearousseau est installée...
Alors que Charles III vient de succéder sur le trône britannique à sa mère, la reine Elizabeth II (décédée le 8 septembre 2022), certains médias se sont fait l’écho de son intérêt pour l’islam.
Depuis le début des années 1990, en tant que prince héritier, il a en effet plusieurs fois exprimé publiquement sa conviction selon laquelle l’islam est une religion européenne et qu’il en tiendrait compte dans son pays lorsqu’il deviendrait roi. Il envisageait notamment d’en tirer des conséquences institutionnelles dès lors que l’anglicanisme ne détient plus la quasi-exclusivité qui était la sienne auparavant. Ainsi, « il a fait planer l’idée de transformer le titre de monarque britannique de “Défenseur de la Foi” en “Défenseur des fois” », rappelle le quotidien libanais L’Orient-Le Jour (20 septembre 2022). La polémique suscitée par ces propos l’avait cependant conduit à renoncer à ce changement de titre et à préciser qu’il s’agissait avant tout « de protéger la libre pratique de toutes les croyances » cohabitant au sein du Royaume-Uni (Id.).
Pour autant, ajoute ce journal, « son admiration pour l’islam ne semble pas avoir faibli, lui qui avait commencé à apprendre l’arabe pour mieux comprendre le Coran » et qui était devenu le mécène du Centre pour les études islamiques situé à Oxford (Id.).
L’Islam est certes présent en Europe, mais faut-il en déduire qu’il existe un Islam d’Europe ? Voici des éléments de réponse...
Le jeudi 16 juin dernier, nous donnions ici-même le premier texte de cette série de trois que consacre Annie Laurent au thème Islam et féminisme.
Voici aujourd'hui la deuxième partie (et la fin) du troisième de ces textes, que vous pouvez retrouver ici :
• Islam et féminisme (2/3), par Annie Laurent
Un grand merci et un grand bravo à Annie Laurent, qui nous éclaire aussi parfaitement et aussi régulèrement...
François Davin, Blogmestre
22 secondes, à Lourdes :
https://twitter.com/lourdes_france/status/1558938399288991745?s=20&t=whXhJRYVfvlyPconZQ4mmw
Le jeudi 16 juin dernier, nous donnions ici-même le premier texte de cette série de trois que consacre Annie Laurent au thème Islam et féminisme.
Hier, nous avons publié le deuxième volet de cette série, et vous pouvez retrouver ces deux premiers textes ici :
• Islam et féminisme (2/3), par Annie Laurent
Voici, aujourd'hui la première partie du troisième et dernier texte de la série. Un grand merci et un grand bravo à Annie Laurent, qui nous éclaire aussi parfaitement et aussi régulèrement...
François Davin, Blogmestre
Le jeudi 16 juin dernier, nous donnions ici-même le premier texte de cette série de trois que consacre Annie Laurent au thème Islam et féminisme. Vous pouvez le retrouver ici :
Voici, aujourd'hui le deuxième texte de la série, que viendra conclure celui que vous pourrez lire demain...
François Davin, Blogmestre
Ce "numéro 89" est la première des trois Petites feuiles vertes qu'Annie Laurent consacre à ce thème : Islam et féminisme.
Nous donnerons évidemment - comme d'habitude - le lien de cet article-ci lors de la publication de la prochaine PFV (la 90) et le lien des deux premières lors de la parution de la troisième et dernière (sur le sujet) : afin que vous puissiez, comme d'habitude, consulter aisément l'ensemble de cette sorte de mini-dossier...
J'en profite pour renouveler mes remerciements personnels - et, j'en suis sûr, les vôtres... - à notre chère Annie Laurent, qui ne manque jamais de me communiquer les textes si éclairants et si nécessaires qu'elle publie très régulièrement, et qui nous aident tous à mieux comprendre ce "sujet" immense : l'Islam...
François Davin,
Blogmestre
LE SORT DES CHRÉTIENS EN TURQUIE
Il y a une volonté politique d’éradiquer les chrétiens de Turquie présents pourtant bien avant les Turcs, cette région étant l’un des berceaux du christianisme. Encore aujourd’hui, ils subissent dans ce pays persécutions et humiliations dans une large indifférence internationale.
LA RÉALITÉ DE LA « LAÏCITÉ » TURQUE
Si Atatürk a bien fondé une république « laïque » sur les ruines de l’Empire ottoman, il s’agit d’une « laïcité » en réalité bien différente de la conception que nous en avons en France.
En 2005, au moment où s’ouvraient les négociations officielles en vue de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE), de nombreuses voix autorisées justifiaient ce projet par la « laïcité »de la République fondée par Moustafa Kemal, passé à l’histoire sous le nom d’Atatürk (« Père des Turcs »). Ainsi, disait-on, la nouvelle Turquie était prédisposée à adopter les valeurs démocratiques du Vieux Continent. Mais cela revenait à négliger la particularité de cette laïcité sui generis, qui ignore le principe de neutralité publique en matière religieuse. Loin de proclamer la séparation entre les domaines temporel et spirituel, le kémalisme a placé la religion sous la tutelle de l’État, avec les implications importantes qui en résultent dans de nombreux domaines tels que le droit et l’organisation des cultes. En outre, seul l’islam sunnite, religion de la majorité des Turcs, était concerné par ce programme (1).
L’exceptionnel retentissement religieux et médiatique qui a accompagné la canonisation de saint Charles de Foucauld, célébrée à Rome le 15 mai dernier en présence de 5 000 Français dont plusieurs évêques, confère à cet événement une significationéloquente pour notre temps. L’histoire chrétienne montre d’ailleurs comment la Providence suscite les saints dont l’Eglise a besoin à chaque étape de son pèlerinage terrestre. Or, la sainteté de celui qui se faisait appeler « frère universel » s’est manifestée dans un contexte précurseur de celui que nous vivons aujourd’hui : une mondialisation qui favorise plus que jamais le mélange des peuples, des cultures et des religions, notamment du christianisme et de l’islam, avec les risques d’indifférentisme et de confusions doctrinales susceptibles d’en résulter ; mais aussi une laïcisation qui, du moins en Occident, engendre une sécularisation entraînant l’oubli, l’incompréhension, voire le rejet, du devoir missionnaire auquel les catholiques sont appelés par leur baptême.
C'est dans Boulevard Voltaire :
Nous arrivons au terme d’une série de Petites Feuilles Vertes (n° 79 à 88) destinée à faire connaître l’institution d’El-Azhar dans ses diverses dimensions. Pour clore cette série, Annie Laurent vous propose une synthèse de l’ensemble des PFV qui la composent ainsi que quelques éclairages supplémentaires concernant les positions actuelles d’El-Azhar.
La réputation de cette Mosquée-Université située au Caire, capitale de l’Égypte, qui est souvent considérée, en particulier au sein de l’Église catholique, comme l’autorité suprême de l’islam, y compris en dehors de l’Oumma (la nation islamique), méritait qu’on lui consacre de tels développements. En tout cela, il s’agissait de montrer qu’El-Azhar n’est pas le « Vatican de l’islam ».
(article paru dans La Nef n° 345- Mars 2022)
Le FORIF (Forum de l’Islam de France), créé en février dernier, prend la suite du CFCM comme interlocuteur officiel du gouvernement pour tout ce qui touche à l’islam en France.
Explications.
Le 5 février dernier, la création d’un Forum de l’islam de France (FORIF) a été entérinée officiellement par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lors de la clôtured’une réunion constitutive de cet organisme qui s’était déroulée à Paris en présence de 80 participants musulmans venus de toute la France.
Voici la Petite Feuille Verte n°87. Après l’examen des relations entre le Saint-Siège et l’Université-Mosquée d’El-Azhar sous les pontificats de Paul VI à Benoît XVI (PFV n° 86), celle-ci présente les changements intervenus dans ces rapports depuis l’élection du pape François en 2013. Il y est notamment question de la Déclaration intitulée "La Fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune", que les deux responsables religieux ont signée conjointement à Abou Dhabi le 4 février 2019.
Outre les circonstances de l’événement, Annie Laurent analyse le contenu du texte et ce qu’il faut en attendre dans le domaine du dialogue islamo-chrétien...