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Idées, débats... - Page 427

  • Cinéma • L’Apparition

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    L’Apparition, un drame de Xavier Giannoli, avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d’Assumçao, Anatole Taubman et Elina Löwensohn. 

    Un très bon film, malheureusement un peu compliqué dans lequel 3 histoires se superposent.

    L’atmosphère du lieu de l’apparition, avec les pèlerins et les Marchands du Temple, est admirablement décrite… on s’y croit et, précisément, c’est le problème de la Foi qui est clairement posé : s’il y avait des preuves de l’existence de Dieu, l’Homme n’aurait plus la liberté de croire (ou de ne pas croire)…

    Ainsi, il ne peut pas y avoir non plus de preuves indiscutables de la réalité des apparitions… mais seulement un faisceau de présomptions.

    Comme le dit très bien Anton – davantage « évangéliste » que catholique, et surtout « grossiste » du Temple – c’est la foule des pèlerins qui donne à ces présomptions leur consistance et finalement influence la décision de l’Église. A ce jour, une commission d’enquête continue de travailler sur les « apparitions » de Medjugorge qui remontent à 1981.

    En aucun cas - le film le précise clairement - la « reconnaissance » ou plutôt « l’acceptation » de ces « apparitions » (Lourdes, Fatima, l’Île Bouchard, etc.)  comme du « linceul de Turin » ou la « Tunique d’Agenteuil » ne constituent des dogmes ; elles laissent aux catholiques la liberté d’y croire ou non, à la réserve près que les pèlerinages de papes à Lourdes ou à Fatima donnent à ces deux sanctuaires une place privilégiée dans la dévotion des fidèles.

    De même, on n’est pas obligé de croire aux miracles, même si l’on peut s’interroger sur la concomitance entre la sortie de ce film et la reconnaissance d’une nouvelle guérison « surnaturelle » à Lourdes. 

    Les voies de Dieu sont impénétrables, et ce film arrive à bon escient pour  « interpeller » - comme on dit – notre société française matérialiste d’aujourd’hui, et finalement offrir un chemin possible de conversion.   

    PS : Je vous propose mon blog  Je ciné mate avec déjà une quarantaine de films. Vous pouvez vous y abonner (en bas à droite) pour recevoir automatiquement les mises à jour et surtout y retrouver d’anciennes notices grâce au bouton Recherche (je continuerai de le compléter progressivement, à votre demande, de mes « critiques » 2016 et 2017)Merci, outre vos commentaires éventuels, de m’indiquer les difficultés que vous rencontrez, les corrections nécessaires ou les améliorations à apporter à ce blog.   https://jecinemat.wordpress.com

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (20)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (19)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

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  • Emmanuel Macron voulait commémorer Mai 68, Éric Zemmour l’a fait… à sa façon !

    Telle fut la Une de l'hebdomadaire de l'Action Française à l'été 68

     

    Par Gabrielle Cluzel

    Une excellente chronique instructive et qu'on ne peut qu'approuver, parue dans Boulevard Voltaire du 7.03. 

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous).  LFAR

     

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    Mai 68 fête ses cinquante ans et je note que nombre de baby-boomers, y compris estampillés « droite dure », peinent à le critiquer. Quand on les interroge, ils haussent les épaules et font la moue, embarrassés : il y a du bon et du mauvais, couçi-couça, ça se discute, faudrait-pas-jeter-le-bébé-avec-l’eau-du-bain… repensant peut-être à quelque taloche mémorable administrée par un père à l’ancienne. Ou parce que c’est leur seule guerre. Puis, condamner en bloc Mai 68 vous donne des airs sévères. Un peu de poudre de riz libertaire et de fard anti-bourgeois siéent mieux au teint.

    Éric Zemmour, lui, n’est pas du genre pusillanime ni démago – ça se saurait – et a l’habitude de porter les vérités disgracieuses, abruptes et ingrates, parce qu’il faut bien que quelqu’un s’y colle. Alors, il y va.

    Dans une synthèse brillante, il fait, dans les colonnes du Figaro, le procès à charge de « la grande désintégration occidentale ». Et il n’oublie rien, détaillant étape par étape le tsunami rigolard mais implacable qui a tout englouti sur son passage – les barrières, les frontières, les limites, l’ordre, les règles, les codes, les usages -, affublant du sceau infamant de « bourgeois » toutes les sédimentations successives – parfois imparfaites, certes, mais rien n’empêchait de les amender sans pour autant les pulvériser – qui, bon an mal an, elles, structuraient notre monde.

    Ils ont prétendu construire une contre-culture, mais la vérité est qu’ils n’ont su qu’ériger une non-culture. Une société décivilisée qui n’apparaît réellement qu’aujourd’hui, un peu comme un arbre qu’on scie à la racine. Au début, les feuilles restent vertes, les fleurs et les fruits, ignorants de leurs sort, continuent de vivoter sur leur lancée, car il reste un peu de sève. Puis tout s’étiole et meurt. Nous en sommes là.

    Et sous des oripeaux marxistes se cachait, analyse Éric Zemmour, le cheval de Troie « du marché » et de la consommation. Et il galope, débridé, s’infiltrant aujourd’hui dans toutes nos vies, y compris dans ses replis les plus intimes que sont la procréation ou la mort. 

    De proche en proche, méthodiquement, comme dans ces circuits fascinants où il suffit d’une chiquenaude pour insuffler la première dynamique pour que les morceaux de sucre s’affaissent les uns derrière les autres, les uns par les autres, tous les repères s’effondrent. Ni Dieu ni maître, scandaient-ils. Toute verticalité a été abolie. Toute hiérarchie, toute autorité. La figure du père a été détruite, celle de la mère aussi et, donc, la notion même de famille. Puis, en tirant le fil, exit cette « famille des familles » qu’est le pays. 

    Comme il fallait jouir sans entraves, les concept de devoir, donc de contrainte et, par voie de conséquence, de toute vie pacifique en société – qui implique par nature de « se gêner » – ont été de même anéantis.

    Bien sûr, il serait de bon goût de trouver quelque chose à sauver : quand même, me souffle-t-on, la libération sexuelle, l’émancipation des femmes, c’était quand même sympa !

    Mais quelle émancipation, quelle libération ? Aujourd’hui, justement, une improbable amende de 90 euros vient d’être instaurée pour sanctionner les outrages sexuels et sexistes, parce que le climat d’agressivité sexuelle serait devenu insupportable pour les femmes : « Montée en puissance d’un néopuritanisme féministe qui, au nom des droits des femmes, remet en cause l’hédonisme libertin des anciens soixante-huitards », décrit Éric Zemmour. Réfléchissons deux minutes : si les femmes se trouvaient épanouies par cet « hédonisme libertin », pourquoi donc voudraient-elles le « remettre en cause » ?

    « Sur les ruines de Mai 68, il faudra un jour reconstruire », conclut Éric Zemmour, faisant mentir ceux qui lui reprochent son côté « no future ». Et il a raison. C’est le côté exaltant quand il ne reste plus qu’un chantier fumant : tout reste à faire.    

    Ecrivain, journaliste

    Son blog

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (18)

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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (17)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

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  • Soutien à Mathilde, oui, mais attention au « forçage idéologique » !

     

    Par Pierre Renucci 

    Cet article, paru dans Boulevard Voltaire le 27 février dernier, calme et dépasse largement par l'équilibre et la sagesse de sa réflexion les ardeurs et la tristesse de la polémique née autour de la jeune Mathilde. Les lecteurs de Lafautearousseau y réagiront sans-doute de diverses manières et y trouveront par ailleurs l'occasion de lire ou relire le remarquable article que Pierre Renucci avait donné ici il y a un peu plus d'un mois [Cf. Lien ci-dessous].   LFAR 

     

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    Quelle tristesse que cette polémique autour de la jeune Mathilde ! Sur le fond, il ne faut jamais attendre grand-chose d’une polémique. Elle n’est qu’un combat verbal où le mot l’emporte sur l’idée et où le slogan tient lieu de raisonnement. Ce n’est pas un hasard si le sens premier de polémique est « chanson guerrière » et si « slogan » vient d’un mot gaélique qui signifie « cri de guerre ». Certes, la polémique a son utilité : elle réveille les esprits et amène les plus curieux à réfléchir, c’est-à-dire à découvrir ce qui se cache derrière les mots chocs pour s’intéresser au fond des choses. En revanche, elle se révèle suicidaire lorsqu’elle amène les gens d’un même camp à s’invectiver.

    C’est la faute que commet Nicolas Kirkitadze, selon moi, dans son dernier article intitulé Jeanne d’Arc, soutien total à Mathilde. Je me permets de lui répondre « en camarade », et avec l’espoir que ce billet contribuera un tant soit peu à calmer les esprits. Cela m’est d’autant plus aisé que je soutiens, moi aussi, Mathilde.

    La différence tient à ce que je me refuse, en revanche, à taxer de racisme tous ceux qui contestent le choix porté sur cette jeune fille. Car c’est bien ce que fait cet article. Sous prétexte de l’inévitable utilisation des réseaux sociaux par des individus bas de plafond, pas une fois l’auteur n’envisage que les critiques puissent être fondées sur autre chose que le racisme. Se disant « patriote », il ne cherche pas à comprendre la perception que d’autres « patriotes » ont de l’affaire Mathilde. Au contraire, utilisant la vieille technique de la gauche contre ceux qu’il appelle ironiquement « ses camarades », il les marque d’infamie parce qu’ils ne pensent pas comme lui. 

    Bref. Laissons la polémique, surtout entre « camarades », et tentons d’y voir clair. Hormis les racistes véritables, personne ne conteste les qualités de Mathilde, ni qu’elle puisse, en droit, incarner Jeanne puisqu’elle répond à tous les critères requis par les règles des Fêtes johanniques. Le problème se situe donc ailleurs. Les réactions – parfois maladroites – à la nomination de Mathilde se comprennent si on les place dans le contexte délétère de la mondialisation et de ses effets pervers que l’on connaît bien : effacement des frontières ; submersion migratoire ; négation des nations et des cultures (surtout si elles sont blanches), des « genres », de la famille ; dénaturation de l’Histoire. Et, bien sûr, idéologie, typiquement raciste, du métissage. Je dis bien « typiquement raciste du métissage », car il n’y a aucune raison, autre que raciste, de vouloir une humanité ou même seulement une Europe ou une France métissée. 

    Il est compréhensible, dans ces conditions, que des « patriotes » voient sincèrement dans le choix de Mathilde une nouvelle provocation des « multiculturalistes ». Peut-on être sûr qu’ils se trompent ? Quoi qu’il en soit, les crispations sont telles que la commémoration symbolique d’une sainte française patriote devient, dans l’esprit de certains, une reconstitution historique. Eux-mêmes en sont plus ou moins conscients, d’ailleurs. Je me souviens d’un tweet qui disait à peu près : « Il y a quelques années, je n’aurais rien trouvé à redire. Enfant, j’ai vibré pour Marius Trésor et Tigana. Mais aujourd’hui, c’est du forçage idéologique. » L’expression de « forçage idéologique » me paraît définir judicieusement la propagande remplaciste que nous subissons.

    Je considère encore les Fêtes johanniques comme une communion symbolique autour d’une grande âme française. Je sais aussi que les « Français de cœur » sont plus français que bien des « Français de souche ». C’est pourquoi je soutiens Mathilde. J’espère, simplement, que les instances qui l’ont choisie sont pures de toute arrière-pensée.  

    Historien du droit, des institutions et des faits sociaux

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    Marc Antoine : un destin inachevé entre César et Cléopâtre  [26.00€]

    Du même auteur, lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le peuple français acceptera volontiers un Roi-conscience de la Nation ...

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (16)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

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  • Société & Histoire • « L'héritage, une obsession française depuis la Révolution » ... Vu par Éric Zemmour

    Buste de Mirabeau (Musée de la Révolution française)

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Les querelles familiales autour de l'héritage de Johnny Hallyday passionnent les médias et les Français. C'est Mirabeau qui a bouleversé les règles en la matière. Un égalitarisme révolutionnaire qui n'a pas eu que des avantages.. [RTL 15.02]. Il en fait surtout ressortir les inconvénients avec humour et pertinence. Les royalistes sociaux du XIXe siècle ne disaient pas autre chose. Et les lecteurs de L'Enquête de la monarchie se souviendront que la liberté de tester était toujours au programme de Maurras et de ses amis royalistes en 1900. C'est bien clair, redisons-le : Zemmour est mieux qu'un réactionnaire, un antimoderne.   LFAR

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Johnny sera toujours Johnny. Toujours au cœur de l'actualité, toujours objet de scandales, toujours au centre des passions. Même mort, il continue de faire la « une » des journaux et d'enflammer les conversations familiales.

    La famille de Johnny est comme toutes les familles : dès qu'il est question d'héritage, c'est la guerre. Surtout entre des enfants qui ne sont pas du même lit. Poisons et délices des familles recomposées. 

    Nos contemporains ont beaucoup de mal à comprendre qu'on ose contester à Johnny le droit de faire ses quatre volontés. Dans toutes les séries américaines, le père déshérite tous ceux qui osent lui manquer de respect. 

    Mais en France, cette pratique est strictement interdite. La règle date de la Révolution. C'est même le dernier texte de loi que le grand Mirabeau lui-même défendit à l'Assemblée quelques jours avant sa mort.

    Avant, les nobles avaient deux grands privilèges qu'ils ont perdus : ils ne payaient pas d'impôts, et ils avaient le droit de déshériter à leur guise leurs enfants.

    Avec cette querelle autour de l'héritage de Johnny, on se rend compte que les riches ont retrouvé les deux privilèges des aristocrates d'avant : il leur suffit de s'exiler à l'étranger pour ne pas payer d'impôts et retrouver leur pouvoir souverain de choisir leurs héritiers. La Révolution française est bien finie. 

    Éric Zemmour

  • Société • La guerre des mémoires

     

    par Gérard Leclerc

     

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    La bataille qui s’est engagée autour de certains commémorations de l’année 2018, notamment celle de Charles Maurras, n’est pas près de s’éteindre.

    Pour une raison essentielle : lorsque l’histoire est l’objet de revendications ou de choix idéologiques, elle cesse d’être un terrain de recherche pour se transformer en ce qu’on appelle « guerre des mémoires ». Guerre qui se rapporte souvent à des intérêts communautaristes et à des exigences de reconnaissance identitaire. Fort heureusement, il arrive qu’un esprit particulièrement distingué vienne apporter de l’ordre et de la lumière pour dissiper la confusion qui résulte d’une telle bataille partisane.

    1888211425.jpgC’est le cas avec Pierre Nora, historien particulièrement voué à l’étude de la construction de notre histoire nationale. Dans un entretien avec Alexandre Devecchio, publié dans le dernier numéro du Figaro magazine, il s’exprime notamment sur cette lutte des mémoires, dont il a été le témoin lorsqu’il siégeait au Haut comité des commémorations nationales. Les groupes, les lobbies, les sociétés des amis de untel ou de untel voulaient absolument obtenir qu’on commémore les figures qui leur importaient. Pierre Nora parle d’une dictature de la mémoire, avec ses conséquences : « Il fallait désormais disposer du passé en fonction des critères du présent, de façon anachronique, moralisatrice, et même disons le, discriminatoire. » Ainsi la mémoire des victimes du communisme était-elle largement sous-estimée.

    La grande perdante de ces affrontements mémoriels, c’est donc bel et bien l’histoire, transformée en champ clos des règlements de compte. L’exemple de la période coloniale est particulièrement significatif : « Tant que l’histoire coloniale permet d’enrichir notre connaissance de la période et de mettre en lumière des faits passés sous silence, on ne peut qu’approuver. Mais l’époque pousse à ne retenir de cette grande période de l’histoire que des faits accusateurs de l’histoire nationale, alors cela débouche sur une lecture manichéenne en noir et en blanc. Les associations ont tendance à prendre en otage l’histoire et à ne retenir que ce qui accuse et condamne la colonisation. »

    J’ajouterais, pour ma part, que l’histoire même du christianisme est souvent l’objet du même traitement, avec des raccourcis partisans qui insistent sur certaines séquences, sans donner d’ailleurs les précisions adéquates. Tandis que la commémoration de Mai 68 se rapproche, espérons que l’événement, encore chaud, permette une véritable élucidation et non une bataille de chiffonniers.   

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 19 février 2018

  • Histoire & Mémoire • C'étaient les Camelots du Roi, à Marseille sur la Canebière dans les années 30 du siècle dernier

     

    2293089609.14.jpgDimanche dernier, 25 février, nous avons publié un reportage vidéo du banquet des Camelots du Roi de Provence tenu à La Ciotat le samedi 17. Vous avez été nombreux à le regarder [Cf. Lien ci-dessous].

    L'un des participants à ce banquet, lui-même Camelot du Roi*, nous a remis quelques photographies des défilés d'avant-guerre (seconde moitié des années 1930). 

    Les plus anciens reconnaîtront au premier plan à droite de la photo ci-dessus, Jean Lavoëgie, qui fut l'avant-dernier chef des Camelots du Roi de Provence. Il a été après guerre (1960-1990), Secrétaire Général de l'Union Royaliste Provençale, la fédération régionale de l'Action Française. Pierre Chauvet, qui fut, avant-guerre, le dernier Chef des Camelots du Roi de Provence, en était le président.

    On remarquera peut-être que les Camelots du Roi des années trente, défilaient en ordre, correctement habillés, souvent chapeautés, y compris les plus jeunes, quoique toutes les classes sociales y fussent mêlées. Nous ajouterons qu'ils  défilaient en silence, sans cris ni folklore ni agressivité quelconque. C'étaient des gens sérieux, portés par l'amour de la France.  LFAR 

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    *Merci à Didier Arnoux 

    Voir aussi dans Lafautearousseau ...

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  • Cinéma • Wonder wheel

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    Wonder wheel, une comédie dramatique de Woody Allen, avec Kate Winslet, Juno Temple, James Belushi et Justin Timberlake. 

    Je ne suis pas fan de Woody Allen. Je n’ai aucun souvenir de Magic in the moonlight, ni de L’Homme irrationnel.

    J’aurais pu ne pas voir Café Society, et le seul que j’ai vraiment aimé est Minuit à Paris. Je ne crois pas en avoir vu d’autres de la petite cinquantaine de films qu’il a réalisés, ou alors j’ai oublié…

    A l’instar des deux derniers que je viens de citer, Wonder wheel est avant tout un film d’ambiance, mais pour y participer il faudrait avoir le temps de jouir des photos de cette plage couverte de monde et des attractions foraines qui la côtoient. C’est malheureusement impossible car, une fois de plus, le sous-titrage vous accapare et vous empêche de voir…

    A quand un C.S.C.S., un Club de Spectateurs Contre le Sous-titrage ? La défense de la langue française ne passe-t-elle pas aussi par le cinéma, même quand réalisation, production et acteurs sont étrangers ?

    Le film est « divertissant », comme il me le fut dit pour Fortunata, il l’est d’ailleurs davantage, et l’on chercherait bien fortune avec Carolina.   

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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (15)

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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (14)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

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