Le Président vulgaire, voyou, insulteur est de retour !
"Là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie.", déclare, dans son entretien au Parisien, notre pauvre semble-Président, en réalité, président diviseur, président fractureur, président "de guerre civile"...
Le 23 décembre 2018, Luc Ferry avait mené une charge virulente contre Macron, élu l'année précédente : "...On a mis un gamin à L'Elysée et on va le payer très cher... Il ne comprend absolument rien à ce qu'il se passe en France. Ce n'est pas un mauvais homme, il n'est pas bête, mais il n'a absolument pas le sentiment de la France qui permet à un président de la République d'être président de façon légitime..."
Une charge que beaucoup, même à la rédaction de lfar, trouvaient malgré tout un peu excessive, peut-être. La suite devait donner raison à Luc Ferry, dont la charge est, finalement, très en-deçà de la bien triste réalité. Macron aura donc insulté des Français (les "illettrées" de Gad s'en souviennent encore !); se sera moqué de leur difficultés à trouver ou conserver un emploi ("je traverse la rue et je vous trouve un emploi" !); se sera discrédité lors de son voyage aux Antilles avec deux très jeunes garçons peu vêtus et fort transpirants, chacun lançant à l'autre des regards équivoques, gestes obscènes de la part des deux jeunes à l'appui; employant les mots de "fainéants, cyniques, extrêmes" et débordant même la cadre national, insultant des pays amis, parlant de leur saine réaction de défense de leur identité comme d'une "lèpre" et d'eux comme des "lépreux" etc... etc...
Lorsqu'il fut giflé lors d'un déplacement, nombreux furent les observateurs et commentateurs à dire que, finalement, ayant à ce point abaissé la fonction présidentielle, il ne faisait que récolter ce qu'il avait semé.
Et donc, aujourd'hui, alors que sa gestion de la crise sanitaire (et celle de son gouvernement) sont cataclysmiques, depuis le premier jour; alors qu'il a supprimé 17.000 lits depuis le début de son quinquennat malfaisant; alors qu'il mène une incompréhensible stratégie perdante du "tout vaccinal", qui aboutit à un "tout répressif"; alors qu'il navigue à très courte vue, entre incohérences, contradictions, ordres et contre-ordres... il ne trouve rien de mieux que de vouloir "emmerder" des Français !
"Un Président ne devrait pas dire cela", c'est le titre du livre de François Hollande, le prédécesseur lui aussi cataclysmique de Macron (alors, son ministre). La réponse des Français, vaccinés ou pas, sera dans les urnes, au printemps prochain. Nous n'avons aucune confiance dans le Système, nous savons très bien qu'il n'y a rien de bon à attendre si l'on met le doigt dans l'engrenage des jeux du Pays légal : c'est une Chambre aux deux tiers royalistes, élue en 1871, qui a laissé stupidement instaurer la République en 1875; et, après la Chambre Bleu horizon de 1919, on a eu le Cartel des gauches... Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, il faut bien s'accommoder du fait établi qu'est la république idéologique. Il y aura, au printemps, une élection qui permettra, peut-être, d' "emmerder" notre actuel président indigne, en le faisant sortir de ce Palais de l'Élysée dans lequel (Luc Ferry avait raison), il n'aurait jamais du entrer...
Qu'on se le dise !
Des Français ne seraient plus des citoyens ?...
Pourront-ils voter au printemps ?
Doivent-ils encore payer des impôts ?...
etc... etc...
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