= Pas de Louis-Joseph Delanglade, demain ni lundi prochain (le 24) : nous ne le retrouverons qu'avec plus d'intérêt le dernier jour de ce mois, lundi 31 mars. Profitons-en pour le remercier de prendre, chaque semaine, le temps d'être court, afin de définir pour notre journal une ligne politique claire et sérieuse, qui fixe le cap, et d'ouvrir ainsi sûrement nos semaines de réflexion et de prise de position sur les grands sujets qui préoccupent nos compatriotes...
Un peu de temps après les fastes et les pompes du Forum de Davos, on parlera, demain, avec Charles Maurras, de l'argent. Un mot qui, comme le mot révolution, peut s'écrire avec une minuscule ou avec une majuscule, mais qui, selon le cas, change de sens... Ainsi, il est tout simplement sot de déclarer "Je n'aime pas les riches", ou "Mon ennemi, c'est la Finance" : l'argent, les riches, la finance et sa puissance ont existé dans tous les pays, toutes les cultures, et à toutes les époques. La puissance matérielle des Templiers, ou d'un Fouquet, étaient considérables : mais, à l'époque, il y avait un Philippe le Bel, il y avait un Louis XIV pour - c'est son expression - "faire rendre gorge à ces gens-là..." : mais, leur faire rendre gorge uniquement s'ils sortaient de leur rôle, et, sinon, leur faire jouer - fût-ce de manière autoritaire - le rôle utile et positif qui est le leur, celui de participer au Bien commun. Aujourd'hui, où sont le Philippe le Bel, le Louis XIV ? On le voit, le rapport à l'argent, aux riches, à la finance n'est, finalement - et c'est ce que rappelle Maurras - qu'un problème d'Institutions, un problème politique et du politique...
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