Les élections et "nous" : en réponse à vos nombreux messages...
Dans notre messagerie, sur notre Page Facebook ou sur notre compte Twitter, la même question est revenue plusieurs fois ces derniers temps : Faut-il voter ? Pour qui ? Et vous, votez-vous ?...
Nous avions déjà répondu à ce genre de questions lors de la dernière présidentielle. Mais c'était en 2012, nous n'avions alors "que" 12.246 visiteurs uniques mensuels (ils sont presque 21.000 aujourd'hui), et "que" 24.471 connexions, toujours mensuelles (40.662 aujourd'hui, et il y en aura certainement plus à la fin mars). Donc, il est clair que ces questions émanent de nouveaux lecteurs, qui n'ont pas (ou pas encore) eu le temps de plonger dans les profondeurs des Archives pour y retrouver ce que nous disions à l'époque. Il faut donc bien répondre à ces "nouveaux", même si, pour les "anciens", ce sera évidemment une redite, mais une petite piqûre de rappel, après tout, ne fait pas de mal...
Nous avons donc tâché de faire une sorte de réponse "groupée", pour satisfaire en une seule fois - si c'est possible - la légitime curiosité de plusieurs personnes : ce n'est pas très facile, mais, de toutes façons, il nous est impossible de répondre individuellement à chacun/chacune. Nous nous en tiendrons donc à l'essentiel des messages, qui, de toute manière, et pour l'essentiel, se rejoignent tous, même si, pour tel ou tel de nos correspondants, tel ou tel aspect de leur question n'est pas évoqué : sinon, il y faudrait largement plus de mille lignes !...
Il faut aussi être conscient que l'opposition entre l'OTAN et l'ancienne URSS était sur le plan idéologique, moins forte que celle existant aujourd'hui avec la Russie. En effet, avant 1989, le but de l'URSS était la conquête du monde par l'idéologie marxiste, qui n'était qu'un avatar de l'idéologie des Lumières anglo-saxonnes. Les USA et l'URSS étaient d'accord sur le but final (l'homme de la modernité), mais leur commun messianisme différait sur les moyens. Aujourd'hui, la situation a changé: les USA ont radicalisé leur messianisme, alors que la Russie a retrouvé le projet impérial de l'héritage tsariste, honni par la pensée anglo-saxonne. Le maintien de l'hégémonie américaine ne s'accommode pas d'un statu-quo, mais exige une agression permanente à l'égard de tout ce qui s'écarte du modèle qu'elle propose. L'OTAN est une alliance idéologique. La France n'a aucun intérêt à s'y maintenir.
Écrit par : Antiquus | jeudi, 20 mars 2014
Antiquus