Les drapeaux en berne sur nos édifices publics, des portraits géants sur Matignon, le ministère des affaires étrangères, l’hôtel de ville de Paris, des discours compassés et encenseurs dans tous les grands médias, trois avions de l’Etat affrétés pour les obsèques… Quelle mouche a donc encore piqué la France qui parle et qui pense pour nous ? Tout ce tintouin pour la mort du grand Nelson…
Oubliés les attentats et sabotages commis par Saint Mandela qui fut à bonne école dans les camps du FLN algérien et constitua des groupes de combat se réclamant d’un communisme pur et dur ? Oubliés les « colliers de feu » inventés par son ex-épouse Winnie, distraction qui consistait à mettre un pneu autour du cou d’un homme aux mains attachées, noir de préférence, à verser de l’essence sur le pneu et à y mettre le feu ? Oubliés les 2000 fermiers blancs massacrés depuis 1994 ? Oubliée la paupérisation d’un pays à l’économie jadis florissante, désormais livré à la violence ?
Oui, car comme toujours, comme pour l’éloge de Giap prononcé par Fabius au mépris de nos milliers de militaires torturés en Indochine, c’est une idéologie borgne qui anime ces gens-là, leur fait dire n’importe quoi et cacher la réalité.
Au delà de l’apartheid, que l’on peut condamner, c’est le modèle intellectuellement reconstruit que l’on admire et promeut : celui de la société Arc-en-ciel, des immigrés africains terrassant les méchants blancs, du leader au poing levé appelant les esclaves à se libérer. Et cette imagerie ne peut que faire vibrer nos bobos décérébrés.
L’élection du Miss France arc-en-ciel au moment de ce tintamarre mandelamaniaque n’est sans doute pas un hasard. La bonne nouvelle, c’est que les Français ne marchent plus et ne sont plus duppes de ces manipulations.