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  • Drôles de dames, drôles de drames au PS, où "l'entrisme" royaliste, d'origine immigrée, se poursuit

            En soi l'affaire ne mériterait ni qu'on la rélève ni - et encore moins - qu'on la commente : Ségolène Royal, qui peine à se remettre après ses "KO debout" à répétition, n'a rien trouvé de mieux, durant ces derneirs mois, que de dresser - dans Le Point - un portrait peu flatteur de celle qui qui fut, pourtant, l'une de ses porte-paroles en 2007 : Najat Vallaud-Belkacem (1).

            Après moult propos peu amènes, l'ex madone des sondages lance sa perfidie (in cauda venenum) : "...Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle en serait peut-être pas là... Elle doit assumer son identité et en être fière. Elle doit accepter d'être là pour ça...". Ambiance...

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  • Notre Café Politique du samedi 12 janvier, à Marseille, est supprimé

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNotre Café Politique du samedi 12 janvier, à Marseille, est supprimé pour deux raisons impératives :

    . Ce jour-là, à l’heure où se tient, habituellement, notre Café, la Fête d’Ouverture de Marseille Capitale Européenne de la Culture se déroulera dans toute la ville, dont le centre en particulier sera impraticable, 

    . Le lendemain, 13 janvier, ce sera, à Paris, la manifestation d’ampleur nationale d’opposition au « mariage pour tous », manifestation à laquelle nombre de nos lecteurs se rendront.

    Nos prochains cafés politiques auront lieu aux dates prévues. Ils seront confirmés en temps utile. 

  • L’Eau, par Champsaur

    l'eauL’eau à l’origine de l’humanité

    Dès son origine l’Humanité a appréhendé l’intimité du lien entre l’eau et la vie de manière empirique. Élément précieux sujet de vénération dans la Génèse, il reçut logiquement tous les attributs du Sacré. Les trois thèmes dominant source de vie, purification, régénérescence se rencontrent dans les traditions les plus anciennes. « Tout était eau » disent les textes hindous, « les vastes eaux n’avaient pas de rives » dit un texte taoiste. Dans la Génèse « le souffle où l’esprit de Dieu couve à la surface des Eaux ». Le Rig Veda exalte les eaux qui apportent vie, force et pureté tant au plan spirituel que corporel.

    Du 12 au 17 mars 2012 Marseille a reçu le 6ème forum mondial de l’eau. Où l’on redécouvre après Istambul trois ans auparavant que la situation n’a évolué que très lentement. Sur 7 milliards d’habitants à la surface de la planète, autour de 800 millions n’ont aucun accès à l’eau potable, autour de 2,5 milliards n’ont pas d’installation sanitaire de base. Ces chiffres tellement démesurés ne peuvent être que des estimations.

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  • En réponse à vos lettres... : République idéologique/Islam : le combat inédit - chez nous... - entre deux totalitarismes...

    Ces derniers mois, beaucoup de messages ont été reçus, en plus des "Commentaires", après la nouvelle "affaire" des caricatures de Mahomet, ou les nouveaux remous au sujet de "l'affaire Merah"; et, aussi, l'article remarqué du Figaro sur les 12 millions d'immigrés... en France. Tâchons de proposer une réflexion générale qui sera comme une sorte de réponse globale à tous ces messages...  

    Il faut démythifier et démystifier notre actuel Système, qui est une République idéologique, et trouve ses fondements dans la Révolution de 1789. Elle-même, avant d'être anti-monarchique, est, d'abord et avant tout, anti-chrétienne. Elle se propose d'extirper du territoire national l'adhésion bi-millénaire au christianisme, religion qu'elle prétend remplacer, se considérant elle-même comme la Nouvelle Religion Républicaine.

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  • Progression du Blog : 138.638 "pages lues" en décembre, les 150.000 "pages lues" en vue !

    Il est à noter que l'an dernier, à pareille époque, en recevant Jean-François Mattéi pour notre Café politique du début février 2012, nous annoncions que, pour la première fois, lafautearousseau venait de dépasser la "barre des 100.000", avec 105.876 "Pages lues", très exactement. Moins d'un an après, on n'est plus très loin des 150.000 : pas très loin de 50% d'augmentation sur une année, voilà un taux de croissance à faire rêver, non ?

    Merci à vous, pour votre fidélité, et soyons encore plus nombreux cette année : continuez à nous aider comme vous le faites, faites connaître votre quotidien, envoyez des notes à vos amis, suggérez-leur de demander leur admission à notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste, qui a très certainement contribué à cette rapide augmentation de nos "pages lues", puisqu'elle a été lancée l'année dernière, en février, précisément...

    Vous savez que nous demandons à ceux qui le peuvent de nous aider financièrement, en nous adressant leur participation (à partir de 5 € pour l'année), afin de donner des moyens à vos idées. Un grand merci, encore, à tous ceux qui l'ont déjà fait. En vous faisant tous des diffuseurs actifs de lafautearousseau, nous vous demandons aussi de donner des ailes à vos idées : nous le refuseriez-vous ? 

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  • Maurras, entre Shakespeare, Baudelaire et Edgar Poe par Jean-François Mattéi

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    Jean-François Mattéi a bien voulu nous transmettre - et nous l'en remercions - une rédaction de son intervention lors du colloque "Maurras 60 ans après", organisé, le samedi 27 octobre, à Paris, par le Cercle de Flore. Nous publions, ici, ce remarquable article.  

    Baudelaire écrivait dans son recueil de Fusées : « De Maistre et Edgar Poe m’ont appris à raisonner » (aphorisme 27). Pour suivre le principe d’analogie, on pourrait dire aussi bien de Maurras : « Shakespeare et Edgar Poe m’ont appris à raisonner ». Ces cinq auteurs, Shakespeare, De Maistre, Baudelaire, Poe et Maurras envisagent en effet la réalité de l’homme et de la politique à partir de ce que Baudelaire nommait « l’universelle analogie », et Mallarmé « le démon de l’analogie ».

    Remarquons au passage que la formule de Mallarmé relève elle-même de l’analogie puisque le poète compare l’« analogie », qui est une ressemblance entre deux éléments, à un « démon », au sens grec, qui est une ressemblance avec un dieu et une ressemblance avec la figure rhétorique en question. On pourrait plus simplement parler de « correspondance », dans le sens baudelairien, pour définir le principe qui met en relation deux mondes, le monde matériel et le monde spirituel, ou le monde humain et le monde divin. Disons plus simplement la terre et le ciel. C’est d’ailleurs ce que laisse entendre le mot grec d’analogia qui implique un mouvement ascensionnel de pensée, logos, de bas en haut, ana. Pour qu’il y ait analogie, ou correspondance, il faut que le monde et les êtres qui l’habitent soient disposés selon une hiérarchie naturelle, comme l’échelle de Jacob ou la relation du microcosme au macrocosme. L’analogie est verticale et, à ce titre, inégalitaire.

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  • D’accord avec Ahmed, de Marseille. Ou : on a trouvé quelqu'un qui ferait un archi/super/bon Ministre de l'Intérieur !...

            C’est dans La Provence, et « ça vaut le détour »…..

            Lisez donc ce que dit Ahmed, de la Porte d’Afrique (pardon, de la Porte d’Aix..), à Marseille : «…Ce n’est pas compliqué, pourtant. On les voit tous les jours ces clandos. Qu’on les prenne et qu’on les renvoie chez eux… ».

            Texto ! En voilà un qui ferait un bon Ministre de l’Intérieur ! Lui, il ne s'embarrasse pas des scrupules et autres contorsions mentales des bobos/gauchos/trostskos...

            Question : et si on laissait les immigrés « qui se tiennent bien » régler le problème des « immigrés qui se tiennent mal » ?

            Nous avons pleinement conscience que la question est politiquement très, très, très incorrecte, mais, posons-là, quand même, justement, pour voir…..

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  • "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu" : parce que la situation est grave, nos voeux ne peuvent qu'être des voeux de réaction et, toujours, d'espoirs

    8 millions de pauvres, 6 millions de chômeurs, pour ne prendre que deux des chiffres les plus alarmants parmi le flot d'exemples consternants qui montrent, tous, et en tous domaines, l'échec patent du Système. Voilà qui n'inciterait guère à un tonitruant "Bonne année !", ni même à parler d' "espérance", mais plutôt de pessimisme... : oui, mais, à condition qu'il soit actif !

    Car c'est justement parce qu'elle souffre, à cause du Système, parce que cette souffrance s'amplifie et que le rythme de son abaissement s'accélère, que nos pensées doivent d'abord aller à la France, au cher et vieux Pays. Là où la malfaisance du Système abonde, il faut, pour paraphraser Bernanos, que la réaction et l'engagement "pour que ça change" surabonde...

    prince jean les quatre.jpgParallèllement, nos pensées ne peuvent qu'aller au recours que représente la Famille de France : le Comte de Paris, le Dauphin Jean, duc de Vendôme, le petit Dauphin Gaston. On parlait de Bernanos, parlons comme Bainville : en se fixant sur ce que représente cette Famille de France, ce qu'elle concentre et synthétise, on voit qu'avec le modèle qu'elle incarne, qu'elle perpétue, qu'elle perénnise, le remède est à côté du mal. Le Prince Jean, dans une conférence donnée à des étudiants de plusieurs grandes Ecoles de Commerce, dans plusieurs villes du pays, n'hésitait pas à présenter la façon dont les Capétiens avaient "mené" la France comme un modèle pour une saine direction d'entreprise, et à parler, en ce sens, de "management capétien". Ce langage, audacieux et inattendu, est heureux : ce n'est pas d'un changement de personnel politique, ni d'un changement de Système dont nous avons besoin, mais d'un changement de Régime, passant par un véritable ré-enracinement, qui nous libérerait de l'idéologie, et nous re-grefferait aux sources vives de nos origines. "Retrouvez les intuitions de vos origines", avait l'habitude de dire Jean-Paull II : "Héritier des siècles" (selon la formule de Chateaubriand), qui, mieux que le Prince peut représenter une réelle vision d'espoir et d'avenir, dans l'échec apocalyptique du Sytème, et l'effondrement absolu des immenses espoirs qu'il avait fait naître ?...

    Car le déracinement des Français continue, par un "changement de peuple", un métissage idéologiquement voulu, prôné et présenté comme "le" modèle idéal, comme la France de demain, mais dont le but réel est de créer des "êtres nouveaux", sans racines ni traditions, ni repères ou attaches bien définies, puisque, en mélangeant plusieurs, ils ne "seront" plus d'aucune, ils ne "sauront" plus véritablement d'où ils viennent. Du moins, c'est ce qu'espèrent et attendent ceux qui poursuivent ce but, en imposant, par un bourrage de crâne quotidien, leur mensonge sur une France qui serait issu d'un métissage permanent, alors qu'elle était, et l'est encore en bonne part, "la plus cohésive", pour reprendre l'expression de Léon Daudet, dont la devise personnelle, "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu" sert de titre à ces voeux pour temps de grande crise...

    Or, sur ce point comme sur d'autres, des volontés et des capacités de réaction sont possibles, et sont même à l'oeuvre, aujourd'hui, en France. C'est la raison pour laquelle nous avons volontairement fait suivre ces voeux de deux notes déjà parues sur notre quotidien, mais qui sont - et parce qu'elles sont - des signes de quelque chose d'encourageant, d'un sursaut à épauler et conforter, à amplifier, venu des profondeurs du pays réel :

    manif-pour-tous_440x260.jpg1. le "pourquoi" de notre participation à la prochaine manifestation du 13 janvier, à Paris, pour la défense de la famille contre l'idéologie folle de ceux qui veulent dénaturer ce socle fondamental de notre société;

    2. et la note publiée sitôt après l'excellente "Répliques" de Finkielkraut, où ses deux invités ont souligné que "le vrai clivage est entre une France totalement oubliée (en fait, la "vraie") et celle des bobos-idéologues de Paris et des médias comme Canal + qui confondent volontairement peuple et banlieue, ricanent de tout ce qui, pour eux, n'est que "franchouillardise", prônent le métissage non comme un droit mais comme un devoir et favorisent une hyper-réglementation (normes d'hygiène, de construction, etc.) destructrice et paralysante; ils remarquent que le rejet de la seconde (celle des idéologues) par la première (celle des "pays") est fort, qu'il va en s'accroissant au point d'être dominant dans certains "territoires" et ils semblent penser qu'à l'actuel sentiment de révolte pourrait bien succéder une sorte de lame de fond (qu'on pourrait, en l'occurence, qualifier à juste titre de "réactionnaire")."

    Dans notre Catégorie "Lire Jacques Bainville", la note 35 est consacrée à un article qu'il a écrit dans l'Action française du 31 octobre 1912, il y a donc exactement cent ans, La revanche de Kossovo; dans cet article remarquable, il montre comment, malgré les apparences qui peuvent être - et sont, pour nous, ici et maintenant - contraires; malgré les humiliations, malgré les tragédies, malgré les défaites, les choses peuvent toujours changer, si les hommes le veulent, car, disait-il, "ce qui a été conservé et sauvé ne l'a pas été en vain... Il est toujours des mains pour recueillir et transmettre le flambeau. Et pour les renaissances, il est encore de la foi". En voici deux courts extraits, évidemment applicables, dans leur esprit, à notre aujourd'hui d'inquiétudes:

    "Aux nations qui prennent leur revanche, il faut d'abord des esprits nobles et désintéressés, mainteneurs de la tradition, qui ne laissent pas succomber l'idée. Il faut ensuite que des poètes, des écrivains capables de susciter cette élite enthousiaste qui arrache les peuples à leur torpeur, recueillent l'idée conservée dans les sanctuaires et lui rendent la vigueur de la nouveauté et de la jeunesse. Ni l'un ni l'autre de ces deux éléments n'a fait défaut à la Serbie..."

    Feront-ils défaut à la France ? 

    "Au temps où les vieux rois serbes couvraient le pays de monastères, ils ne se doutaient guère qu'ils élevaient des refuges aux débris de leur nation et qu'en assurant à leur dépouille mortelle un abri contre le vandalisme des siècles, ils assuraient aussi la survivance de leur race. A côté de la lampe qui devait brûler nuit et jour au-dessus de leurs tombeaux, l'Eglise serbe a pieusement entretenu le foyer d'où a jailli l'étincelle patriotique : sous son toit, la vie nationale, à l'abri de la tourmente, a pu se sauvegarder proscrite, mais intacte. C'est elle qui, malgré la servitude et l'ignorance obligatoire, a preservé la patrie serbe de la mort politique et morale."

    Là aussi, "l'étincelle patriotique", la "vie nationale", ce qui a fait notre grandeur et qui est aujourd'hui "proscrit mais intact" feront-elles défaut à la France ? La Serbie, sous le joug, n'a recouvré son indépendance qu'après plusieurs siècles d'humiliation et de servitude, pendant lesquelles cette indépendance non seulement paraissait mais était bel et bien morte. Qui peut dire qu'il ne se passera pas - mutatis mutandis... - la même chose avec la France, et qu'après 137 ans de République idéologique, qui l'ont mise dans l'état critique où elle est à présent, elle ne sera pas sauvée de "la mort politique et morale" ?...

    Puisse lafautearousseau avec vous tous, ses amis, ensemble tout au long de l'année, travailler de plus en plus et de mieux en mieux, "malgré la servitude et l'ignorance obligatoire", en vue de cette évolution des choses, qui serait une vrai révolution; en vue du seul Bien commun, et de cette seule espérance : une France libérée du Système qui l'entrave, de l'idéologie qui l'abaisse, d'un pays légal qui la ruine; et qui pourra, alors, remettant enfin ses pas dans les pas de ceux qui l'ont faite - et faite grande et belle... - reprendre sa marche en avant, en renouant avec l'esprit de ceux qui l'ont créée et ont fait sa grandeur. 

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  • Vers une lame de fond d'une "vraie France" qui serait "réactionnaire" ?

     

    Samedi 10 novembre 2012

    Ce matin, excellente émission sur France Culture. Excellente en elle-même et excellente parce qu'elle cadre parfaitement avec le thème des cafés politiques de Lafautearousseau, à Marseille : Enquête sur la République.

    Les deux auteurs invités, à propos de leurs derniers livres respectifs (voir pièces jointes, ci-dessous) et Alain Finkielkraut ont souligné que le vrai clivage est entre une France totalement oubliée (en fait, la "vraie") et celle des bobos-idéologues de Paris et des médias comme Canal + qui confondent volontairement peuple et banlieue, ricanent de tout ce qui, pour eux, n'est que "franchouillardise", prônent le métissage non comme un droit mais comme un devoir et favorisent une hyper-réglementation (normes d'hygiène, de construction, etc.) destructrice et paralysante; ils remarquent que le rejet de la seconde (celle des idéologues) par la première (celle des "pays") est fort, qu'il va en s'accroissant au point d'être dominant dans certains "territoires" et ils semblent penser qu'à l'actuel sentiment de révolte pourrait bien succéder une sorte de lame de fond (qu'on pourrait, en l'occurence, qualifier à juste titre de "réactionnaire").

    A notre avis, il faut écouter cette emission. Et si ce que nous venons d'écrire parait fondé, l'on y trouvera un grand intérêt. Sinon, que les commentaires nous corrigent !

    Gens de Campagnol

    La fin du village

  • Lafautearousseau s'associe à la "Manif pour tous" parce que la famille c'est la base de la nation !

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    Lafautearousseau s'associe pleinement à la campagne lancée, courageusement, par l'Eglise Catholique de France et par divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous". Nous soutenons donc la manifestation d'ampleur nationale, en préparation pour le 13 janvier prochain.

    On sait que le cardinal André Vingt-Trois, à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI encourage cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu'elle y lance toutes ses forces, possède encore -on a eu, on aura, sans-doute, encore, l'occasion de le vérifier - une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.

    Les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont exprimées dans le même sens. En particulier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document remarquable, opposé à un projet de loi qui, selon lui, consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par une minorité et un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. Ces autorités spirituelles se déterminent en fonction de préceptes religieux, issus des Ecritures, mais aussi de considérations morales, anthropologiques et sociétales.

    Du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et aux conditions du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental et nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 13 janvier, comme à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue.

    Nous ajouterons, quant à nous, que se battre sur l'unique et ultime front (ultime, pour combien de temps ?) d'une opposition déterminée au "mariage homosexuel", si justifiée soit-elle, serait tout à fait insuffisant. Si, en effet, "la famille est la base de la nation", il y a déjà bien longtemps que la stabilité des familles françaises n'est plus une réalité, bien longtemps que cette stabilité est fortement atteinte, bien longtemps que la société nationale se dissout, s'atomise, au profit d'un individualisme de plus en plus accentué, avec tous les très graves désordres sociétaux qui en découlent. A terme, c'est notre capacité à transmettre notre culture et notre civilisation qui est en question. Nous voyons déjà, tous les jours, et en toutes sortes de domaines, les inquiétants effets de cette dissolution des familles françaises. C'est donc sur une ligne très en amont de la seule question du "mariage homosexuel" que nous devons situer le front de nos campagnes et de nos actions. Celui de la reconstruction de la famille française, sans quoi l'avenir national sera, de toute façon, compromis.

    Lafautearousseau