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  • Chronique de la France qui souffre : "Dégage !..." : le slogan popularisé par "la rue" de Tunis ou du Caire ferait bien, ici aussi...

    ... Ce qui donnerait, par exemple (liste non limitative, bien entendu...):  Ali (cogneur de prof), dégage ! Kamel (violeur en série), dégage ! Famille Merah, dégage !...

    1. C'est dans La Provence du samedi 17 novembre 2012 : Ali "cogne" son prof parce que celui-ci aurait tenu des "propos anti-Islam; Ali dit qu'il va "faire une Shoah" ! : LA PROVENCE ALI COGNE SON PROF.JPG 

    2. Lu - entre autres... - sur le site du Midi Libre : "Le Gardois (!!!) Kamel Bousselat sortait de prison suite a une condamnation en 2009 pour une série d’agressions sexuelles. Selon son avocat de l'époque, le trentenaire "était conscient de sa dangerosité". Kamel Bousselat, 32 ans, le ravisseur présumé de Chloé retrouvée vivante vendredi en..."

    3. La famille Merah ? Drôle de famille !... :  la provence merah.JPG

    Quand les Français en auront marre de tout "çà"; quand on aura changé et durci nos lois afin de déchoir d'une nationalité qu'ils ne méritent pas ces étrangers qu'on nous a imposés sans nous demander notre avis; et quand on les aura expulsés, eh bien, nous aurons encore des problèmes. Nous aurons encore des vols, des viols, des trafics en tous genre.

    Mais moins. Beaucoup, beaucoup moins. Infiniment moins....  

    immigration dehors.jpg 

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  • Café politique de Marseille : Enquête sur la République, Acte II, Succès II...

    Antoine .jpg        Deuxième salle pleine pour la deuxième pierre apportée à notre édifice  en construction : l'Enquête sur la République.

            Un mois après Gérard Leclerc, fort et brillant, Antoine de Crémiers a été fort et brillant, lui aussi : la République est morte, la "modernité" dont elle se voulait porteuse a échoué, victime de ses contradictions originelles; des promesses des Lumières aux échecs de nos jours, le Système n'a pas apporté ce bonheur, idée neuve en Europe, qui ne serait plus dans l'au-delà mais ici-bas.. : inutile d'en dire plus, la vidéo sera là dans les tous prochains jours.

            Prochain rendez-vous, le samedi 15 décembre, avec Laurent Wetzel, ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire, professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie, ancien maire de Sartrouville : Ils ont tué l'Histoire-Géo. Qui, et pourquoi ?...

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

                   LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg                               Cette semaine, après la laïcité et avant l'eau dans le monde, Champsaur parlera de Staline et Hitler, sous le titre évocateur de Terres de sang : l'Europe entre Staline et Hitler : entre 1933 et 1945, Soviétiques et nazis ont tué quatorze millions d'êtres humains en Europe de l'Est...

           Maurice Calmein traitera du "mariage gay"...  

          On aura un "D'accord avec... Dominique de Villepin" : la France ne doit pas, en l'état actuel des choses, intervenir au Mali...

          La Suite économique de François Reloujac continue, avec Trente années d'errements...

            Bien sûr, la vidéo de notre Enquête sur la République, avec la deuxième pierrea pportée à l'édifice par Antoine de Crémiers, lors du Café politique de Marseille, ce samedi 17 novembre : Face à la crise, la République est-elle capable de défendre la France ?   

            Et "le grain de sel de Scipion"; une réflexion sur les propos très justes de Manuel Valls sur la laïcité : des propos très justes, mais qui le mettent en contradiction avec "les grands ancêtres" : "affaire" à suivre...; le nouveau départ de la Nouvelle Revue universelle....

          On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi : sur ce qu'est la présidence américaine, et la puissance américaine, qui, bien sûr, n'est plus ce qu'elle était en 45 - et de baeucoup... - mais reste redoutable. Pourquoi ? parce que, comme le dit Bainville dans sa note du 18 janvier 1928 pour être libre, il faut être fort...; ou, si l'on préfère, plus on est fort plus on est libre... ; puis, la semaine suivante, on lira l'éloge de "M. Georges Mandel" qui dit exactement la même chose que ce que vous pourrez lire bientôt dans notre prochain Album Léon Daudet (en préparation...); et qui montrera aux ignorants que l'Action française toute entière entretenait les meilleures relations avec bon nombre de personnalités de la communauté juive -et non des moindres, de Joseph Kessel à Georges Mandel - l'antisémitisme de peau ayant toujours été rejeté, dénoncé et combattu en tant que tel par le royalisme français.

             Et on gardera le samedi dorénavant, comme on en a pris l'habitude maintenant - autre nouveauté de l'année... - pour une sorte de revue des Blogs, de Facebook et d'ailleurs : cette semaine, D’accord avec Patrick Carvalho, député Front de Gauche : le mariage gay, c’est « de l’enfumage »… : (sur le Blog de Patrice de Plunkett) ; le Recteur Armel Pécheul a envoyé le n°117 de la Lettre trimestrielle d'Enseignement et Liberté; dans Le Figaro magazine, cet Édit de 1566 de Charles IX, qui nous protège encore, quatre siècles et demi siècles après, et le billet de Zemmour, pour en finir avec la tutelle morale de la Gauche; enfin, Culture, avec Chantilly qui entretient son patrimoine (sur Patrimoine en Blog)...

             On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : du Sac de Marseille par les Aragonais, en 1423, à l'achèvement du Grand Louvre, en 1993, en passant par le "fardier", la première automobile, et la Convention qui condamne un chien à mort pour... royalisme !..., le désastreux second Traité de Paris en 1815, après les calamiteux Cent jours; le Toast d'Alger; la naissance et la mort de Pierre Gaxotte; l'Académie française qui écoute - tous les Académiciens debout, sauf... Paul Claudel - l'hommage rendu par Jules Romains à Charles Maurras, qui vient de mourir quatre jours auparavant; la naissance de de Gaulle et de Leclerc...

            Notre rubrique Activités France entière (mise à jour quotidiennement) propose en permanence une trentaine d'activités diverses : "sitôt reçu, sitôt publié", elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la "maison commune" de toutes les bonnes volontés royalistes, fidèles à la Maison de France.

            Bienvenue à nos 91 nouveaux "Amis", cette semaine, sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste : elle a accueilli son 1.606ème "ami", et nous nous sommes fixés comme objectif, pour commencer, d'avoir 5.000 "amis": il nous faut annoncer, rendre compte, expliquer... à toujours plus de gens, et cette Page est l'un des moyens d'y arriver. Aidez-nous donc à la développer, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous.

              Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • "Marie-Antoinette, le procès de la Reine", par Raphaël Dargent...

    ( Le Blog de Raphaël Dargent ) 

    dargent marie antoinette.JPG

    374 pages, 18 euros

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    Guillotinée le 16 octobre 1793 au terme d’un procès politique expédié en quelques heures, Marie-Antoinette était-elle coupable ? L'Autrichienne, l'architigresse, la Madame Déficit des pamphlets révolutionnaires méritait-elle tant de haine, et finalement la mort ?
    Pour le savoir, il s’agit de refaire le procès de la reine. À cette fin, il nous faut instruire le procès de sa vie. Et comprendre comment, et pourquoi, cette femme, destinée à être aimée, cristallisa sur sa personne tous les ressentiments d’un peuple en révolte. Refaire le procès de la reine, c’est tout passer en revue, de son mariage funeste avec l’héritier du trône, de ses amitiés équivoques, de ses folles dépenses et de ses caprices, de ses attaches avec sa patrie d’origine, des ressorts de la sombre affaire du Collier, jusqu’aux cruelles circonstances de son arrestation, de sa condamnation et de son exécution.
    C’est à ce procès, unique en son genre, que vous convie cet ouvrage qui reprend une à une toutes les pièces du dossier, et vous plonge au cœur du drame en rendant vie à la plus tragique des héroïnes. Alors, coupable ou innocente ? Accusée Marie-Antoinette, levez-vous !

    Raphaël Dargent, historien et écrivain, aime à revisiter l’histoire des grandes figures françaises. Auteur de plusieurs ouvrages remarqués, il a publié en 2011 Catherine de Médicis. La Reine de Fer aux éditions Grancher.

  • "Les maux pour le dire" : Un livre de Maurice Calmein pour défendre la langue française

    maurice calmein.jpgPendant deux ans, Maurice Calmein a publié dans la Voix du Midi-Lauragais , sous le pseudonyme de Cicéron, une chronique destinée à attirer l’attention des lecteurs sur les menaces qui pèsent sur la langue française, notamment par la multiplication des anglicismes.

    La centaine de billets composant cette chronique a été regroupée dans un livre de 183 pages, sous le titre « Les maux pour le dire », qui vient de paraître aux Editions Atlantis.

    Traité avec humour et en collant à l’actualité, agréable à lire sans forcément respecter l’ordre de la pagination, cet ouvrage constitue un excellent outil de sensibilisation à la défense de notre langue et à ses dérives inquiétantes.

    Dans ses billets incisifs et humoristiques, il s’en prend aux dérives actuelles de la langue française, à l’invasion des anglicismes et à une certaine pédanterie du langage préjudiciable à une simple et bonne communication.

    Le succès remporté par cette chronique auprès des lecteurs du journal a fait naître l’idée de regrouper 90 de ces billets dans le présent recueil. 
     

    les maux pour le dire.jpg 

    Editions Atlantis, 12 €.

     Le_combat_de_Cicéron_pour_la_défense_du_français.pdf

  • Le grain de sel de Scipion : Bobos et Rétros

    gender.jpgCette fin de semaine nous offre une belle illustration des attitudes suicidaires de la droite la plus bête du monde. Samedi défilent les tenants de la droite honteuse et citoyenne, sans autre signe distinctifs que leurs tenues bleu, blanc, rose, et dimanche ces seront les cathos purs et durs, soutanes noires en tête de cortège. Et il semble, au fil des jours, que l’essentiel de ces manifestations –à savoir le refus du « mariage pour tous »- soit en train de passer au second plan, derrière les préoccupations stratégiques des organisateurs.

    Vous verrez qu’il en ira de même lors des prochaines consultations électorales et que s’élèvera à nouveau le mur de vertu, cette chicane à double rangée de barbelés, qui depuis 30 ans coupe la droite française en deux, laissant ainsi la place libre à ses pires ennemis. Le pays est à genou mais nos dirigeants pensent avant tout à eux. Sainte Jeanne, reviens vite distribuer quelques bonnes baffes salutaires, à même de remettre les idées en place à nos Anglais de l’intérieur et autres Cauchons modernes !

    Pour ma part, je soutiens les deux manifestations, celle du 17 et celle du 18, celle des Bobos de droite comme celle de la droite rétro, car je suis tout simplement contre le mariage homo, pour la défense de la famille et des valeurs françaises traditionnelles.

  • "Mariage homo" : Aujourd'hui et demain : manifs' un peu partout, ce qui n'empêche pas de garder le sourire, arme redoutable...

    mariage homo.JPG

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées...) 

     

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  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) "la France" : Dans les Ephémérides, cette semaine...."

    "Du passé faisons table rase !" : au programme des révolutionnaires, qui constitue la base de notre République idéologique, il faut opposer, non des opinions, mais des idées, et, si possible, une doctrine, pour reprendre la formule de Bainville. Mais on peut aussi lui résister en exaltant, justement, cette Culture, cette Civilisation, sans laquelle, en dehors de laquelle et contre laquelle la Révolution s'est levée, et la République idéologique s'est construite. Résistance par la culture : voilà pourquoi l'on donne tant de place, sur Lafautearousseau, au "culturel", à nos Racines...

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire" :

    * Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    * Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf 

    L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... 

    MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

    TABLE DES MATIERES PREMIER SEMESTRE.pdf 

    TABLE DES MATIERES SECOND SEMESTRE.pdf

             Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :        LOGO 9 LFAR copie.jpg

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  • VIDEO d'Hilaire de Crémiers : les Français obligés de faire acte de soumission, dévotion et révérence envers une nouvelle divinité !

    A travers la "gêne" de l'épiscopat français pour affirmer ses positions les plus fondamentales, face à l'absolutisme des "principes faux qui nous tuent" - gêne qui contraste avec la liberté de pensée et d'expression du Grand Rabin de France - Hilaire de Crémiers analyse, dans cette vidéo, la situation d'"esclavagisme" du peuple français : " nous n'avons plus l'esprit libre par rapport à des institutions qui nous esclavagisent". 

    L'exemple, ici, est celui du prétendu "mariage pour tous", où c'est un lobby ultra minoritaire qui réussit à imposer sa loi. Mais c'est en bien des domaines que la liberté des Français est trahie, travestie, empêchée, à commencer par sa volonté de conserver son identité historique, de rester lui-même, tandis qu'une véritable "substitution de peuple" lui serait, à terme, imposée. Sauf la réaction que nous proposons, ici. 

  • Dernier "billet" du Comte de Paris : " La France n'a pas à rougir, ni à avoir honte de son passé. "

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    Quelle Repentance ? Au XVIII° Siècle, Alger comme Tunis étaient des repaires de brigands qui, à l'instar de la Somalie actuelle, pillaient, rançonnaient et enmenaient en esclavage les habitants de la côte nord de la Méditerranée. Pour mettre fin à la traite des blancs, la France entreprit, dés 1830, la conquête en Afrique du Nord de ce qui n'était pas encore l'Algérie. Mon arrière grand Oncle, le Duc d'Aumale, s'empara de la Smala de l'Emir Abd-El-Kader qui se rendit peu de temps après. Prisonnier au château d'Amboise, il fut traité avec tous les honneurs dus à son  rang et plusieurs de ses compagnons morts de vieillesse ou de  langueur y sont enterrés. La Fondation Saint Louis a érigé depuis  quelques années, dans les jardins du château, un cimetière musulman,  selon les règles islamiques. Leurs descendants viennent y prier  régulièrement. Comme tant de Français du contingent ou rappelés, j'ai participé à la guerre en Algerie, elle se camouflait sous le vocable de  pacification. J'y étais volontaire, puis officier d'Active.Tous nous  y accomplissions notre devoir envers la France.

    C'est au nom de mon frère François et de tous mes frères d'Armes morts pour la France que je prends la plume aujourd'hui.

    C'est au nom  des Harkis qui ont servi la France et furent massacrés de façon ignominieuse après les accords d'Evian.

    C'est au nom des Pieds-Noirs qui ont construit des écoles, des routes, des hôpitaux et qui ont rendu la richesse à cette terre.

    C'est au nom de tous ceux, quel que soit leur camp, qui y reposent éternellement, que la France n'a pas à rougir, ni à avoir honte de son passé, encore moins à demander pardon.

    Pour qu'il y ait pardon, il faut que celui qui pardonne soit irréprochable. Or dans toute guerre, les tueries et les atrocités  sont toujours partagées, ce n'est pas beau mais c'est ainsi car la  guerre est détestable. Nous sommes actuellement dans une autre ère. J'espère que la raison y prévaudra contre tout intégrisme politique ou religieux. "Mare Nostrum" doit pouvoir devenir le trait d'union entre le Nord et le Sud afin que les plaies puissent être refermées. C'est dans le  respect des âmes mortes, celles de ces valeureux combatants des deux bords que l'on peut offrir cette prière: Écartez de notre pensée le faux repentir, source d'aigreur. Écartez l'acte humiliant et  inopérant des "bourgeois de Calais". Afin que nos deux peuples  puissent vivre dans une harmonie nécessaire à une amitié naissante. 

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  • Marseille, ce samedi, Café Politique avec Antoine de CREMIERS : Face à la crise, la République est-capable de défendre la France ?

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    Ce samedi, 17 novembre 2012, à 18 h 30

    (Accueil à partir de 18 h) 

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUE

    FACE A la crise, la République est-elle

    capable de défendre la France ? 

    Antoine .jpg

    par Antoine de CRéMIERS

     Café Simon

    28, cours Honoré d’Estienne d’Orves, 13001 Marseille

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.

    Renseignements : 06 08 31 54 97

    Possibilité de dîner sur place, après le Café Politique

     

  • La Nouvelle Revue Universelle : un nouveau départ

    Assistant d'exportation-1.pngPour ceux qui connaissent la passionnante histoire de l'Action française, la Revue Universelle, son seul nom, évoque à la fois : le souvenir du héros de la Grande Guerre, Pierre Villard, qui, par un legs, à Charles Maurras,  d'un million de francs germinal, avait permis que cette revue fût fondée, en 1920, selon un projet que les dirigeants du mouvement d'Action française avaient formé au lendemain de la guerre; le souvenir de Jacques Bainville qui la dirigea, avec le génie qui était le sien, jusqu'à sa disparition, en 1936, et d'Henri Massis qui en était le rédacteur en chef; enfin le souvenir, le rappel des objectifs même que la Revue Universelle s'était fixés et qui restent, aujourd'hui, parfaitement actuels : "Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l'esprit".

    Or, les abonnés d'aujourd'hui à ce qui est devenu, dans ce même esprit, la Nouvelle Revue Universelle, ont reçu, ces jours-ci, la livraison du 3ème trimestre 2012 et ils y auront remarqué les signes d'un nouveau départ, d'une novelle dynamique, dont ils ne manqueront pas de penser qu'il y a là un motif d'intérêt accru, d'attention plus soutenue, pour les futures publications de la revue. 

    Christian Franchet d'Espèrey en devient le rédacteur en chef, après la disparition de Xavier Walter, et, tout aussitôt, il en redessine le cadre, l'orientation : la "crise - qui n'en finit pas de ne pas finir - n'est plus niée par personne, mais ses causes profondes continuent de l'être. L'éventualité, la vraisemblance, l'imminence d'évènements graves, voire dramatique, sont devant nous, mais, comme les "aveugles" de Bruegel, les Français marchent en se soutenant par l'épaule, espérant, sans y croire, que l'aveugle de tête sait où il va. La vérité c'est que nous vivons une veillée d'armes." 

    Mais si nous comprenons bien, aux côtés du rédacteur en chef, la Revue Universelle, a, désormais, un responsable, un inspirateur éditorial qui sera Antoine de Crémiers, que, bien-sûr, les lecteurs de Lafautearousseau connaissent bien et, d'ores et déjà, dans cette dernière livraison de la revue, il fixe un cap : "si l'on veut éviter l'alternative du diable qui nous propose soit l'ordre glacé de la finance internationale et du meilleur des mondes, soit la guerre civile résultant logiquement de la dissolution des sociétés, nous devons lancer un "appel à l'intelligence", en faire le pari, pour une "disputaio", dont la Nouvelle Revue Universelle devrait être un lieu privilégié." Il s'agira, donc, d'une redynamisation rédactionnelle mais aussi, au sens large, intellectuelle et politique.

    Tout est à lire dans cette dernière livraison de la Revue Universelle. Nous ne signalerons que trois articles, sans négliger les autres : celui de Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, "Journal d'un royaliste au Maroc", un journaliste qui se souvient d'avoir souvent assisté au Rassemblement des Baux de Provence; celui, toujours excellent, de François Reloujac, "La tyrannie de la concurrence, dans un marché que l'on prétend libre"; enfin, celui, remarquable, tout à fait pertinent, lucide et novateur, d'Alain Bourrit, "Sur la démocratie". Ce dernier, les lecteurs de Lafautearousseau, les participants à nos Cafés Politiques de Marseille, le connaissent bien aussi et l'apprécient.  

    Nous n'en dirons pas plus. Simplement, on l'aura compris, nous conseillons de lire la Nouvelle Revue Universelle et de s'y abonner.       

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  • L’Espagne à la croisée des chemins. Espagne, où vas-tu ?

     

    par Pascual Albert*

     

    espagne,catalogne,pays basqueEn moins de deux mois, des élections régionales se seront tenues en Galice, au Pays Basque et en Catalogne, les trois Communautés qui, les premières, ont obtenu l’autonomie et qui ont le plus de compétences, dans leurs Statuts d’Autonomie.

    Si les élections au Pays Basque et en Galice étaient prévues et ont eu lieu parce que c’était le moment qu’elles se tiennent, les élections catalanes seront anticipées, le président Mas (1) ayant dissous le parlement, par une manœuvre opportuniste, résultat de la manifestation indépendantiste massive du 11 septembre, à Barcelone. Il prétend élargir sa majorité – jusqu’à la rendre absolue, si c’est possible – pour ne pas dépendre de l’appui parlementaire du Parti Populaire.

    Dans les trois Communautés Autonomes (2), les partis d’implantation nationale sont présents : Parti Populaire ; socialistes et communistes ; ainsi que, bien sûr, tous les groupes nationalistes anti-espagnols de tous poils : Bloc Nationaliste de Galice, Parti Nationaliste Basque, Convergencia i Unio, Bildu, ERC, etc.

    Les positions politiques des uns et des autres, quant au sens de la nation et quant aux structures de l’Etat, sont clairement différentes.

    Le Parti Populaire (Droite « homologuée »), actuellement au pouvoir, en charge du gouvernement national, comme dans la plus grande partie des Communautés Autonomes et des Municipalités, défend catégoriquement la structure et les institutions actuelles, se refusant, dans les circonstances présentes, à faire des réformes qui, nécessairement, incluraient celle de la Loi Fondamentale : la Constitution. La priorité absolue du Parti Populaire est de tenter de surmonter la crise économique, en suivant les recommandations des institutions européennes et mondialistes. Malgré ses efforts, et la rigueur des mesures prises, malheureusement, les résultats ne sont pas au rendez-vous.

    Le Parti Socialiste apparaît beaucoup plus ambigu et confus ; l’un de ses courants aurait une position assez proche du Parti Populaire, l’autre a commencé à demander la transformation de l’Espagne en un Etat fédéral. Cette ambiguïté fait qu’il lui est difficile de pouvoir profiter de l’importante usure gouvernementale dont la situation (crise, mesures sociales, corruption) fait supporter la conséquence à ses rivaux du Parti Populaire.

    L’extrême-gauche communiste, qui est, par surcroît, écolo-pacifiste et « genderiste », recueille, en général, les désenchantés du socialisme et correspond, et même davantage, à la devise qu’elle porte, dans son âme, écrite en lettres de feu : « tout ce qui est anti-espagnol est nôtre ».

    Les nationalistes de différentes tendances : bourgeois, prolétaires, modérés, radicaux, etc. ont fini par donner du lustre à leurs positionnements maximalistes et demandent des référendums d’autodétermination et autres processus qui puissent les conduire vers leur eldorado indépendantiste.

    Les résultats électoraux sont conformes aux prévisions des enquêtes : en Galice, où, heureusement, le nationalisme ne parvient pas à se développer, le Parti Populaire, comme il était très probable, a validé sa majorité absolue, bien qu’il ait perdu un certain nombre de voix. Le Parti Socialiste a subi, comme prévu, une déroute complète.

    Le Pays Basque, c’est une autre histoire et - quoique l’information distillée par les médias, tant nationaux qu’internationaux, se soit surtout concentrée sur la Catalogne, comme conséquence des derniers événements : le virage stratégique brutal de ce que l’on appelle le « nationalisme catalan modéré », et sa suite, la manifestation « indépendantiste » de Barcelone - il est certain que le plus grand problème institutionnel et politique que l’Espagne a connu ces dernières années a été le terrorisme de l’E.T.A. avec son sanglant cortège de morts, de blessés et de souffrances.

    BILDU, parti ou coalition clairement inspirée et certainement dirigée par l’E.T.A., s’est présenté aux élections régionales dans le nouveau contexte quasi pacifique, l’E.T.A ayant annoncé, il y a déjà quelque temps, qu’elle renonçait à la « lutte armée », sans, pour autant, qu’elle se soit dissoute.

    Lors des élections précédentes – sous différents noms – les radicaux se présentaient aux élections au milieu des bombes et des coups de feu. Déjà, lors des dernières élections municipales et « forales » – tenues dans ce contexte d’armistice ( ?) – ils avaient obtenu des résultats très inquiétants, remportant, entre autres, la mairie de Saint-Sébastien et la présidence forale du Guipúzcoa – avec la complicité du Parti Nationaliste Basque qui n’avait pas accepté l’offre, des partis constitutionnalistes, d’un pacte pour l’empêcher.

    Quant aux dernières élections, les sondages prévoyaient ce qui s’est réalisé : une consolidation de l’espace nationaliste – modéré et radical – et une chute des partis espagnols (nationaux) ; le Parti Socialiste, qui gouvernait la Communauté Autonome Basque, avec l’appui parlementaire du Parti Populaire, a subi, ainsi que ce dernier, de fortes pertes en voix et en sièges.

    Enfin, en Catalogne, le processus étant très en retard – en raison de son caractère imprévu et soudain – il n’y a pas encore une perception très nette du contexte électoral à venir. Ce qui, toutefois, est certain, c’est que si le président nationaliste Arturo Mas a franchi le pas qu’il a franchi (convocation d’élections anticipées), c’est parce qu’il espère renouveler et conforter sa majorité ; l’ampleur indéniable de la manifestation indépendantiste de Barcelone rend assez prévisible que la situation électorale soit plus ou moins similaire à celle du Pays Basque.

    Que s’est-il passé pour qu’en un si court espace de temps, moins de dix ans, le label de l’Espagne, laquelle apparaissait tellement consolidée, avec ses réussites économiques, politiques, sociales, sportives, etc., au point d’être montrée comme un exemple à suivre, dans le même temps qu’ apparaissaient dans le monde des situations nouvelles « compliquées » : par exemple, la chute de l’empire soviétique, les Balkans, etc.

    Naturellement, de nombreux éléments se sont conjugués, parmi lesquels, sans aucun doute, les facteurs de crise économique brutale et la perte de prestige accélérée de la caste politique ne sont pas les moins importants. Mais se conjuguent, aussi, d’autres causes, de différents ordres, qui rendaient prévisible que cette situation se produise, un jour ou l’autre.

    Je vais tenter de les expliquer le plus brièvement possible :

    I. Des raisons qui sont profondément liées au processus historique de formation de la nation Espagne 

    Le processus de formation de l’Espagne est très différent de celui de la France (où, à partir de la « centralité » d’une dynastie, les Capétiens, se construit, peu à peu, empiriquement, une nation, à travers des conquêtes et/ou des alliances, à la recherche des frontières du « pré-carré »).

    espagne,catalogne,pays basqueL’invasion arabe et le processus  de reconquête chrétienne qui l’a suivie, font naître et se développer une série de royaumes et principautés, qui confluent, finalement, vers deux grandes couronnes : la Castille et l’Aragon, accompagnées d’un Portugal qui, progressivement, s’auto-affirmera et fera son chemin séparément, et d’un royaume de Navarre qui, quoique avec une beaucoup plus grande assise territoriale et incidence historique initiale dans la péninsule ibérique, sera porté, par les avatars de l’Histoire, à n’être qu’un appendice de la France. La Castille et l’Aragon s’unissent, en la personne de leurs rois, Ferdinand et Isabelle. Les Rois Catholiques conquièrent Grenade – le dernier bastion musulman ; avec eux commence la découverte et la colonisation de l’Amérique et, en s’immisçant dans les querelles internes de la Navarre, ils annexent la partie ibérique de ce royaume, et, en quelque manière, ils atteignent leurs frontières naturelles. Mais cette union se réalise à travers la personne des Rois Catholiques et chacun de ces peuples conserve ses lois, usages, coutumes et sa langue : en conclusion, ses « Fueros » (3). Les langues parlées sont : le galicien portugais, le catalan et le castillan, d’origine latine et la langue basque préromane. 

    La modernité a rogné progressivement ces « Fueros » et libertés : la vision « régalienne » de Charles premier d’Autriche en a presque fini avec les libertés castillanes et le « centralisme » du premier Bourbon, Philippe V, abroge les fueros d’Aragon, de Catalogne, de Valence et des Iles Baléares (couronne d’Aragon). Par parenthèse, il serait peut-être intéressant d’approfondir, un jour, le thème de la guerre de succession d’Espagne, origine des mythes les plus enracinés du nationalisme catalan et du pan-catalanisme.

    Mais tout cela – quoique grave – est sans aucune comparaison avec l’authentique agression centraliste et, plus encore, uniformisatrice  (dont, vous, les Français, êtes paradoxalement, à la fois, les « coupables », les victimes et le modèle paradigmatique) que les « fils des Lumières » et leurs héritiers, les Jacobins enragés, ont impulsé avec le libéralisme. Mais, en Espagne, cela ne leur fut pas facile et, en l’espace de cinquante ans (1830-1880), ils se sont retrouvés face à un peuple en armes, pour défendre jusqu’à la mort ses traditions.

    On a appelé cela les guerres carlistes et – quoique perdues – celles-ci ont rendu possible qu’au moins les Basques et les Navarrais conservent de nombreuses particularités « forales » dans leurs Statuts, parmi lesquelles la « Concertation Economique » qui consiste en ce qu’ils perçoivent l’impôt et, ensuite, payent à l’Etat le montant « pacté » (qui, naturellement, est toujours inférieur en pourcentage à la contribution directe des autres régions).

    En conclusion, nous pourrions dire qu’en Espagne le changement de l’ « Ancien Régime » au nouveau n’a pas été bien achevé. De fait, l’actuelle fièvrecatalane a pour excuse le refus du gouvernement central de négocier une « Concertation Economique ». D’un autre côté, il faut dire que le gouvernement ne peut faire autre chose, parce que la Constitution ne le permet pas. Auparavant, il faut la réformer. 

    2. Des raisons qui sont liées à la structuration de l’Espagne actuelle et à sa Constitution

    Ici, nous pourrions commencer par la fin. Ce qui a été la première tentative de résoudre les problèmes signalés au point précédent, à partir de positions pacifiques et en recherchant des accords entre les forces politiques, n’a pas donné de résultat ; le modèle semble épuisé. Les causes sont nombreuses ; on va le voir ci-après.

    Dans les années dites de la Transition (1970-1990), il y avait un sentiment de « différence » et une mobilisation pour cette différence, en Catalogne, à Valence,  aux Baléares,  au Pays Basque et en Navarre, et, dans une bien moindre mesure, en Galice.

    Ce sentiment que j’appellerai « différentialiste » se centrait fondamentalement sur les questions culturelles et linguistiques, sans que l’on méconnaisse d’autres aspects de la revendication : politiques, économiques, administratifs.

    Il est logique que ce soient les territoires signalés qui aient été les plus motivés, parce qu’y survivaient, avec une plus ou moins grande intensité, une langue et une culture propres, partageant l’espace, de manière inégale avec le castillan, langue de la culture officielle ; elles étaient généralement maltraitées. Mais ces langues étaient très vivantes (rien à voir avec la situation des langues régionales en France) et utilisées habituellement par des millions de personnes.

    Il faut dire que, dans ces années-là, l’immense majorité des gens mobilisés le faisaient par AMOUR de ce qui était leur ; il y en avait très peu qui le faisait en HAINE de l’Espagne et de ce qui est espagnol. Cette situation a changé ; maintenant, énormément de jeunes de ces régions – surtout basques et catalans – s’activent par HAINE de l’Espagne. Ils l’ont apprise par une gigantesque opération de lavage de cerveau qui a duré trente ans, dans les écoles, instituts, universités et moyens de communication.

    Dans un premier temps, on aurait pu donner une suite à ces véritables aspirations d’autonomie, d’une part en les centrant sur ce qui est fondamental, en ne livrant pas, avec armes et bagages, tout le pouvoir médiatique, culturel et éducatif, aux partis nationalistes, ou en maintenant des programmes éducatifs et d’enseignement cohérents et unitaires – bien qu’à Barcelone on les enseigne en catalan et à Séville en castillan – d’autre part en faisant appliquer les lois - aussi bien nationales que régionales - relatives à l’enseignement et à l’usage des langues co-officielles, et en n’acceptant pas les injustices, comme les difficultés de beaucoup de familles en Catalogne et au Pays Basque – aussi bien qu’en Galice – pour pouvoir faire donner à leurs enfants un enseignement en castillan, ou les amendes infligées aux entreprises et commerces qui ne rédigent pas en catalan, etc.

    Cependant, les politiciens de bonne foi, peut-être pour banaliser la chose, ont décidé d’étendre l’état d’autonomie à toutes les régions, y compris lorsque certaines d’entre elles n’en avaient pas besoin et ne le demandaient même pas. Depuis lors, ce qui a fait fureur, c’est la surenchère comparative, le « Moi je veux plus », etc., des partis nationalistes au Pays Basque et en Catalogne, parce que eux « ne peuvent pas être » égaux au reste des Espagnols. Ce qui a commencé par être une revendication de leur légitime « différence », est, maintenant, une exigence d’être « PLUS », c'est-à-dire d’être indépendants.

    Dans ce contexte, il est difficile que le nouveau positionnement du Parti Socialiste - avancer vers un Etat véritablement fédéraliste - puisse être une solution. Un Etat fédéral serait nécessairement égalitaire, s’agissant des compétences de toutes ses composantes, et, cela, c’est justement ce que les séparatistes ne peuvent supporter.

    A cet ensemble de causes s’en ajoutent d’autres, peut-être plus futiles, mais qui deviennent de plus en plus significatives.

    Parmi celles-ci, il y a le brusque virage stratégique de Convergencia i Unio, représentante théorique du nationalisme « modéré » : ainsi, Convergencia i Unio, que ne tardera pas à suivre le Parti Nationaliste Basque. Et, bien que quelques analystes croient qu’il ne s’agit que d’une question d’argent, d’autres – dont nous - ne le voient pas ainsi.

    Il est certain que la Catalogne est littéralement en faillite, comme, d’ailleurs, toutes les Communautés Autonomes, à l’exception du Pays Basque et de la Navarre, et que ses gouvernants (« Tripartito » (4) et nationalistes) ont fait des ravages par leurs gaspillages et actes de corruption – comme les autres.

    Mais, même si le Gouvernement Central leur avait concédé des finances propres – ce qu’il a refusé, refus qui a été le détonateur de la crise catalane, parce qu’il n’y a pas d’argent et parce que cela ne peut pas se faire sans préalablement réformer la Constitution - cela aurait signifié seulement retarder la crise.

    Le cas des Basques est très clair, puisque, alors qu’ils disposent de leurs finances propres et des compétences en matières éducative, culturelle et linguistique, leur nationalisme « modéré » pousse toujours plus vers l’indépendance. 

    Que penser ? Que faire ?

    Dans ce contexte et, sans aucun doute, à moyen ou long terme, que reste-t-il à l’Espagne ?

    - Premièrement, réaffirmons bien haut et bien fort que l’Espagne n’est ni la Tchécoslovaquie, ni la Yougoslavie ; plus de cinq cents ans d’une conscience et d’une vie communes  laissent des traces.

    - En second lieu, malgré trop d’années de manipulation par les médias, d’intoxication par l’éducation et d’immersion linguistique, nous avons ici les sondages : aussi bien en Catalogne qu’au Pays Basque, la somme de ceux qui se sentent Espagnols ET Basques ou Catalans, ou seulement Espagnols, dépasse clairement le nombre de ceux qui ne se sentent que Basques ou Catalans ; et si, au Pays Basque, plus de 70% utilisent, comme langue habituelle, le castillan, en Catalogne 50% en font autant. Même s’il est sûr que, pour diverses raisons, ces populations apparaissent comme peu mobilisées, il est très possible que cela commence à changer.

    - Il ne faut pas oublier, non plus, s’agissant de ces deux Communautés Autonomes, si intimement reliées au reste de l’Espagne, que plus de 70% de leur économie dépend d’elle et qu’elles souffriraient énormément d’une rupture.

    - Rappelons aussi que les lois espagnoles elles-mêmes font qu’il appartiendrait au peuple espagnol, pris dans son ensemble, d’accepter, par référendum, cette rupture.

    - Quant aux institutions européennes, que les séparatistes invoquent, argumentant qu’il n’y aura pas de problème, qu’ils vont rester dans l’Europe et dans la zone euro, cela est-il bien ainsi ? Que vont dire la France, avec l’irrédentisme basque et catalan, à ses frontières ? l’Italie, avec les Ligues du Nord et du Sud ? la Belgique, avec les Flamands et les Wallons ? etc.  Il me semble que seule l’Allemagne serait favorable, parce qu’il est clair qu’elle préfère de petites nationalités, plus ou moins ethnolinguistiques, aux grandes nations historiques.

    - Alors que la logique et le sens commun le plus élémentaire nous font conclure que la priorité, aujourd’hui, est d’arriver à sortir du chaos économique dans lequel nous sommes immergés – en cela le gouvernement central a raison, pour autant qu’il en coûte aux démagogues séparatistes qui, dans ces circonstances, ont déclenché cet orage, démontrant ce qu’ils sont, c'est-à-dire égoïstes, non-solidaires et opportunistes - c’est maintenant le moment de prendre le taureau par les cornes et de fermer – bien et pour toujours – ce débat.

    Bien que les circonstances actuelles ne semblent pas être les meilleures pour la Monarchie (affaires de la chasse à l’éléphant du Roi et le reste… ; incroyable histoire du duc de Palma inculpé dans une vilaine affaire de trafic d’influences et d’évasion de capitaux), encore qu’heureusement il semble que ces affaires soient en train de s’éloigner, la Couronne devrait jouer dans cette situation un rôle important.

    Il n’y a pas de doute que la Couronne doit user de tous les pouvoirs que la Constitution lui donne pour exercer sa médiation et redresser la situation.

    Mais, en même temps, il faut être capable de procéder aux réformes nécessaires pour rendre possible l’Espagne réelle.

    Du plus profond de la tradition espagnole, il faudrait reprendre l’esprit des « Fueros », pour être en adéquation avec notre réalité politique, en donnant à chaque région ce dont elle a besoin, mais dans les limites d’un authentique sentiment de loyauté envers les Espagnes, c’est-à-dire l’Espagne de tous.

    La dynastie régnante, à qui personne ne peut contester la légitimité de son origine, par rapport à la dynastie carliste qui a soutenu ces principes, a devant elle un grand défi. Un défi comparable à la tentative de coup d’Etat du 23 février 1981. Dieu veuille qu’elle soit à la hauteur de l’Histoire. L’Espagne en a besoin.  

     

    * Ami de longue date et grand connaisseur de notre cause, habitant Valence, en Espagne, d'où cet article nous est parvenu.

    1. Arturo Mas : président de Catalogne (2010); a lancé le processus indépendantiste.

    2. l'Espagne est aujourd'hui divisée en 17 communautés autonomes.

    3. Fueros : privilèges et libertés des grandes régions historiques d'Espagne.

    4. Tripartito: coalition de gauche catalane (PSC, Gauche Républicaine, communistes..).  

  • (Communiqué) Famille et Liberte : prochaines manifestations....

    Chers amis,

    Nous vous rappelons les prochaines manifestations destinées à marquer notre opposition au projet de loi "ouvrant le mariage et l'adoption aux personnes de même sexe" :
     
    Le 17 novembre :
    "Manif pour Tous" organisée par un regroupement d'associations.
     
    A Paris : départ de la place Denfert-Rochereau à 14h30.
    En Province : A Lyon, Nantes, Toulouse, Rennes, Marseille, Dax, Mont-de-Marsan, Laon, Montpellier, Bordeaux, Lille, et Le Mans (Horaires et parcours sur le site).
     
     
    Le 18 novembre :
    "Non au Mariage homosexuel, Non à l'adoption d'enfants par les homos",
    organisée par Civitas.
     
    Départ à 14h30 du Ministère de la Famille (14, avenue Duquesne, Paris 7e) et arrivée à l'Assemblée Nationale.

    http://www.civitas-institut.com/

     

     
    Le 20 janvier :
    "A contre-courant" organisée par le Collectif "En Marche pour la Vie".
     
    Départ de la place de la République (Paris 10e), à 14h30.
     
     
    Les organisateurs de ces manifestations ont en commun leur opposition au prétendu "mariage pour tous", avec des arguments différents, dont vous pouvez prendre connaissance sur leurs sites respectifs. Nous souhaitons le succès de toutes ces manifestations et l'organisation d'une manifestation commune le moment venu.
     
    Que vous participiez ou non à l'une de ces manifestations, pensez, si vous ne l'avez déjà fait, à signer notre lettre au Président de la République à http://s221021824.onlinehome.fr/ws_prod/petition_FL1/
     
    Notre site venant d'être entièrement rénové, nous vous invitons à en admirer le nouveau visage, à notre adresse inchangée :
     
    Bien à vous,
     
    Famille et Liberté
    17 rue Dupin
    75006 Paris
    Tel : 01 45 49 05 95