Et une bonne nouvelle de plus, une !!!!!!!!!!!!

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Au moyen de textes et de vidéos, nous remettrons en première place, en cette triste période anniversaire de son décès, ce que nous proposons en permanence sur notre quotidien qu'il aimait et qu'il lisait, et pour lequel il avait accepté de tenir une chronique, promesse que la maladie seule l'empêcha de tenir...
Nous remettrons donc "en avant" la magistrale vidéo de sa dernière prise de parole en public (ainsi que deux autres vidéos, enregistrements des Cafés politiques de lafautearousseau auxquels il participait chaque année); et des extraits significatifs de son non moins magistral Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, dont trois constituent autant de nos Grands Textes...
Mais aussi, le lectorat de lafautearousseau ayant fortement augmenté depuis septembre dernier, nous pensons que ce sera là une bonne occasion pour les jeunes - qui n'ont pas eu la possibilité de connaître Jean-François Mattéi - de parfaire et d'approfondir leur formation doctrinale, en écoutant un Maître, tout simplement. Et, ainsi, nous pensons faire oeuvre utile...
Aujourd'hui, le premier de nos trois Grands Textes tirés de Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne... :
Demain : la première des deux vidéos de Jean-François Mattéi au Cafés politiques de lafautearousseau : L'avènement de la sous-culture...
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Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI d’avoir écrit "Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne". Il y dit un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.
Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.
Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 302 pages, 19 euros.
lafautearousseau
Des cercueils dans une église de Serina, près de Bergamo en Italie, le pays le plus touché par la pandémie. 21 mars 2020 PIERO CRUCIATTI/AFP
La pandémie de coronavirus ébranle l’idéologie progressiste des sociétés modernes et sa prétention à tout résoudre, analyse le sociologe Michel Maffesoli.
Michel Maffesoli est sociologue et professeur émérite à la Sorbonne. Il a récemment publié Être postmoderne (Cerf, 2018) et Le temps des tribus: le déclin de l’individualisme dans les sociétés postmodernes (Table ronde, 2019).
La chute de l’activité économique consécutive à l’épidémie de coronavirus atteint une intensité jamais vue. Elle met en péril les montagnes de dette d’entreprises émises ces dernières années.
L’épidémie de coronavirus est mal tombée pour l’économie. Dès la fin d’année 2019 en effet, l’activité semblait avoir atteint un plafond. Dans la zone euro, le PIB n’avait augmenté que de 0,1% au dernier trimestre 2019 et la production industrielle allemande en décembre affichait un recul de 6,8% sur un an. Le Japon s’orientait déjà vers une récession. La Chine avait produit en 2019 son plus faible taux de croissance officielle en 30 ans (6,1%). Seuls les États-Unis, moins dépendants du reste du monde, sortaient du lot.
Zemmour, toujours inspiré par sa passion pour l’histoire militaire, explique que la France commence toujours mal les guerres.
Mais il oublie qu’elle peut aussi mal les terminer, lorsqu’elle est envahie et même totalement occupée.
La métaphore s’arrête là car personne n’imagine la victoire du virus. Avoir mal entamé cette guerre, c’est donc déjà l’avoir perdue parce que la France a montré qu’elle n’avait pas su opposer une stratégie efficace à l’épidémie et limiter le nombre de morts. La progression du mal aura été le révélateur d’un mal plus profond, celui de la décadence inexorable de notre pays de plus en plus criante malgré les rodomontades des politiques et le concert médiatique qui les accompagne.
Buzyn, sa vie, son œuvre
En publiant un article (le 17.III.2020) sur elle, le journal Le Monde vole au secours d'Agnès Buzyn, ex-ministre de la santé qui a quitté le bunker du commandement général alors que, selon ses propres aveux, la guerre était certaine, qu'elle ferait quantité de morts et qu'elle se disait la seule à le savoir!
Or, les Français ne sont pas débiles: ils savent que ce qui s'écrit dans un journal se discerne bien plutôt entre les lignes que dans ce qui s'y trouve explicitement écrit.
Quelques phrases retiennent donc mon attention dans ce publireportage qui sauve (un peu) la dame et accable (beaucoup) Macron et les siens, comme si elle n'en avait jamais été. D'abord cette entrée en la matière: "Je me demande ce que je vais faire de ma vie." Ensuite, le plat de résistance: "Je n’ai plus de boulot." Enfin, le dessert, c'est une interrogation de la journaliste: "Si elle est encore à ce poste en 2022 et que Macron échoue, confie-t-elle à des proches, que restera-t-il de sa réputation?" Pauvre petite fille riche...
Détaillons...
Depuis quelques jours, il est de bon ton d’affirmer ou d’espérer que, après cette crise, rien ne sera plus comme avant, et nombre d’articles évoquent cette possibilité, cette « bonne nouvelle » que je suis le premier à souhaiter. Le discours du président lui-même n’appelait-il pas à changer les choses, à en finir avec l’illimitation de la mondialisation ? En tout cas, il est bien certain que cette période étrange fournit nombre d’arguments crédibles et solides aux partisans d’un retour au local et d’une certaine distanciation du mondial lointain : retrouvons le sens du proche et des prochains, cela paraît désormais plus prudent et, surtout, nécessaire.
Salle des marchés, Salzbourg, 2006.
CC by : Raiffeisenverband Salzburg reg. Gen. m. b.
H., Schwarzstr. 13-15, 5024 Salzburg
La crise pandémique mondiale que nous vivons ne révèle pas seulement les graves défauts de nos dispositifs sanitaires. C’est tout le système mondialisé de notre économie qui se trouve incriminé avec la toute puissance des marchés financiers.
Voici un tableau récapitulatif général...
(France 3 a rediffusé hier soir l'excellent film Tu ne tueras point et notre ami Guilhem de Tarlé, en prévision de cette rediffusion, nous a envoyé hier la chronique qu'il avait déjà rédigé en son temps sur ce film).
A la télé : Tu ne tueras point, un film de guerre (2016) de Mel Gibson, avec Andrew Garfield.
D’après l’histoire vraie de Desmond Doss.
La Nouvelle Revue Universelle n°58 est désormais DISPONIBLE.
A nos abonnés, nos amis :
– GEL ET DÉGEL DE LA PENSÉE La crise sociale que nous traversons est un révélateur mordant de la double impasse dans laquelle nous sommes enferrés : l’impasse institutionnelle
– l’échec de la V e République à assurer au chef de l’Etat l’autorité incontestée qui doit être la sienne
–, et l’impasse civilisationnelle
– l’incapacité du régime à répondre tant au défi islamique et communautariste qu’au défi libéral et libertaire. Face à ce blocage, la pensée politique paraît prise par le gel. N’y a-t-il aucune clé pour ouvrir la voie d’un dégel durable ? Le nouvel âge du maurrassisme Gérard LECLERC
« Bobo, Euros, Dodo, c'est un système qui se délite. À cause des abrutis d'en haut qu'on ose encore appeler des élites » Message du personnel du CHU de Toulouse
Inspiré du clip : Orelsan - Basique
Compositeur : Matthieu Le Carpentier
Paroles : Jérémie Canzian
Mixage : MA2MA
Crédit vidéo : CGT CHU Toulouse