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  • SPECTACLE • Fabrice Luchini : « La bêtise prend des proportions inouïes »

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    Au mois de février, Fabrice Luchini sera seul en scène pour dire Paul Valéry, Le Bateau ivre et quelques autres textes. A cette occasion, le comédien a accordé un long entretien au Figaro.


    Fabrice Luchini a récemment été à l'affiche de Gemma Bovary, et remonte sur les planches du théâtre de la Villette à partir du 5 janvier, pour un spectacle consacré à la poésie.


     

    LE FIGARO. - Vous commencez le 5 janvier un spectacle intitulé « Poésie ? ». Vos choix sont de plus en plus exigeants…

    Fabrice LUCHINI.- La poésie ne s'inscrit plus dans notre temps. Ses suggestions, ses silences, ses vertiges ne peuvent plus être audibles aujourd'hui. Mais je n'ai pas choisi la poésie comme un militant qui déclamerait, l'air tragique: «Attention, poète!» J'ai fait ce choix après avoir lu un texte de Paul Valéry dans lequel il se désole de l'incroyable négligence avec laquelle on enseignait la substance sonore de la littérature et de la poésie. Valéry était sidéré que l'on exige aux examens des connaissances livresques sans jamais avoir la moindre idée du rythme, des allitérations, des assonances. Cette substance sonore qui est l'âme et le matériau musical de la poésie.

    Valéry s'en prend aussi aux diseurs…

    Il écrit, en substance, que rien n'est plus beau que la voix humaine prise à sa source et que les diseurs lui sont insupportables. Moi, je suis un diseur, donc je me sens évidemment concerné par cette remarque. Avec mes surcharges, mes dénaturations, mes trahisons, je vais m'emparer de Rimbaud, de Baudelaire, de Valéry. Mais pas de confusion: la poésie, c'est le contraire de ce qu'on appelle «le poète», celui qui forme les clubs de poètes. Stendhal disait que le drame, avec les poètes, c'est que tous les chevaux s'appellent des destriers. Cet ornement ne m'intéresse pas. Mais La Fontaine, Racine, oui. Ils ont littéralement changé ma vie. Je n'étais pas «un déambulant approbatif», comme disait Philippe Muray, mais je déambulais, et j'ai rencontré, un jour, le théâtre et la poésie comme Claudel a vu la lumière une nuit de Noël.

    La poésie est considérée comme ridicule, inutile ou hermétique…

    Elle a ces trois vertus. Ridicule, c'est évident. Il suffit de prononcer d'un air inspiré: «Poète, prends ton luth…» Musset est quatorze fois exécrable, disait Rimbaud, et tout apprenti épicier peut écrire un Rolla. Inutile, elle l'est aussi. Hermétique, c'est certain. J'aimerais réunir les gens capables de m'expliquer Le Bateau ivre.

    C'est un luxe pour temps prospère ?

    La poésie, c'est une rumination. C'est une exigence dix fois plus difficile qu'un texte de théâtre. La poésie demande vulnérabilité, une capacité d'être fécondée. Le malheur est que le détour, la conversation, la correspondance qui sont les symboles d'une civilisation ont été engloutis dans la frénésie contemporaine. Nietzsche, il y a un siècle, fulminait déjà contre les vertus bourgeoises qui avaient envahi la Vieille Europe. Vous verrez, disait-il, ils déjeuneront l'œil sur leur montre et ils auront peur de perdre du temps. Imaginez le philosophe allemand devant un portable!

    Vous êtes hostile au portable ?

    J'en ai un comme tout le monde. Mais c'est immense, l'influence du portable sur notre existence. Une promenade, il y a encore vingt ans, dans une rue pouvait être froide, sans intérêt, mais il y avait la passante de Brassens, ces femmes qu'on voit quelques secondes et qui disparaissent. Il pouvait y avoir des échanges de regard, une possibilité virtuelle de séduction, un retour sur soi, une réflexion profonde et persistante. Personne, à part peut-être Alain Finkielkraut, n'a pris la mesure de la barbarie du portable. Il participe jour après jour à la dépossession de l'identité. Je me mets dans le lot.

    N'est-ce pas un peu exagéré ?

    La relation la plus élémentaire, la courtoisie, l'échange de regard, la sonorité ont été anéantis pour être remplacés par des rapports mécaniques, binaires, utilitaires, performants... 

    « Poésie ? » Le Lucernaire : à partir du 1er février. Réservations: 01.45. 44.37.34

     

    FIGARO VOX Vox Societe  -  Par Vincent Tremolet de Villers

  • Russie-Occident : ça va mieux ?, par Fabrice Garniron.

    Trente ans après la fin de l’URSS, on peut s’étonner du caractère exécrable des actuelles relations russo-occidentales. À croire que les changements intervenus depuis 1991 n’ont pas eu lieu : le retour au capitalisme et à la propriété privée, la fin du parti unique et le multipartisme, le renouveau religieux et la fin de l’athéisme d’État, la liberté de voyager, le retour des artistes et intellectuels bannis, l’ouverture des archives… rien n’y fait.

    8.jpegEn Occident, le chœur quasi unanime des médias, politiques, universitaires clame invariablement : à l’Est, rien de nouveau.

    Et d’alerter sur l’ogre totalitaire qui serait toujours à nos portes. Comme preuve de ce danger persistant, on invoque le refus russe d’adopter sur la période soviétique le point de vue occidental. Pour réussir ce test prétendument incontournable de sa crédibilité démocratique, la se voit en effet sommée par l’Occident de rompre aussi radicalement avec le soviétisme que l’ est supposée l’avoir fait avec le nazisme après 1945. Quand on sait le rôle essentiel que joue dans leur ce que les Russes appellent la Grande Guerre patriotique et la fierté qu’ils tirent de leur victoire sur le nazisme, on peut exclure d’avance que les sommations occidentales soient suivies du revirement mémoriel escompté. Mais, à coup sûr, elles entretiendront la guerre froide russo-occidentale.

    En cette année 2021, qui est aussi celle du 80e anniversaire de l’attaque allemande de 1941, rappelons que l’opinion très majoritaire des Russes ne s’enracine ni dans la propagande ni dans un tropisme totalitaire irrépressible mais dans l’expérience, vécue par les générations précédentes, du cataclysme qui s’abat sur leur pays, le 22 juin 1941. Ce jour-là, sur un front de trois mille kilomètres, de la mer Noire à la mer Baltique, l’Allemagne nazie et ses alliés lancent par surprise contre l’URSS trois millions d’hommes dans une attaque qui reste la plus grande offensive de l’Histoire. Les actuels contempteurs de la Russie oublient tout autant que l’agression nazie est aussi le début d’une guerre génocidaire dont le but est, avec l’éradication de la Russie, l’extermination des Slaves et des Juifs. « La Russie doit être liquidée », disait Hitler. Conséquence de ces directives, mille citoyens soviétiques militaires et civils meurent toutes les heures lors des six premiers mois de guerre. Au total, rappelons-le encore, l’agression allemande causera la de 27 millions de citoyens soviétiques.

    C’est dans ce traumatisme, sans équivalent dans leur histoire, que s’enracine l’actuel refus des Russes d’admettre les injonctions et le déni qui balisent fallacieusement le regard occidental. Et comment l’opinion russe sur cette période pourrait-elle ne pas être confortée par le choix fait alors par les deux principaux États occidentaux d’alors, à savoir les États-Unis et la , ainsi que par le chef de la France libre, qui, dès le 22 juin 1941, choisissent sans hésiter de soutenir l’URSS ?

    Alors qu’on célèbre tous les ans le Débarquement comme l’opération qui aurait permis à elle seule de libérer la France, il s’impose de rappeler qu’Overlord n’aurait pas eu la moindre chance de réussite sans l’effrayante contribution soviétique. Les chiffres sont, à cet égard, éloquents : les pertes militaires de l’Union soviétique représentent, à elles seules, 88 % du total des pertes alliées en .

    Ceux qui, pour mieux entretenir la mésentente russo-occidentale, agitent l’épouvantail russe et réécrivent une « Histoire officielle » dictée par les impératifs de l’atlantisme feignent de l’ignorer : qui ne saisit l’ampleur de la tragédie soviétique lors de la Deuxième Guerre mondiale est voué au révisionnisme qui aboutira tôt ou tard à condamner rétrospectivement Roosevelt, Churchill et de Gaulle pour avoir choisi Staline contre Hitler.

     

    Fabrice Garniron

    Enseignant, musicien, écrivain
  • Littérature : Fabrice, de Pierre Benoit, par Antoine de Lacoste...

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    https://leslivresdantoine.com/2020/07/19/fabrice-de-pierre-benoit-1956/

     

    Conseil de lecture tiré du Site Les livres d'Antoine :

    https://leslivresdantoine.com/

    et sa page facebook, que, bien entendu, lafautearousseau "aime" et vous conseille d' "aimer" aussi :

    https://www.facebook.com/pages/category/Book/Les-livres-dAntoine-1636571566438413/

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  • Sur Valeurs Actuelles, TOP 10 des envolées de Fabrice LUCHINI.

    Top 10 des envolées lyriques et des meilleurs moments de l'acteur Fabrice Luchini.

  • Sur Valeurs Actuelles, FABRICE DI VIZIO : l'AVOCAT qui fait TREMBLER le gouvernement.

    Fabrice Di Vizio est avocat spécialiste des questions de santé publique, il est à l'origine de plusieurs plaintes contre le gouvernement et a obtenu la mise en examen d'Agnès Buzyn, l'ancienne ministre de la Santé.

  • Paris : Fabrice Madouas au Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, c'est ce soir...

    fabrice madouas.jpgA 20h, Conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, en la salle Henry de Seilhac de l’ASIEM,  6, rue Albert de Lapparent (7ème).

    François Madouas, Rédacteur en chef de “Valeurs Actuelles” parlera sur le thème:  Le gouvernement et la rue. Questions politiques. (Participation aux frais). 

  • POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE ”MARIAGE POUR TOUS” (10) - Fabrice de CHANCEUIL, ” ECOLOGIE HUMAINE : DE LA SCIENCE A

    cropped-arbre-et-mer4.jpgNous mettons en ligne, aujourd'hui, le texte d'une réflxion de Fabrice de Chanceuil* conduite du point de vue de l'écologie humaine.

    Deux autres contributions suivront encore. Notre dossier, désormais à la disposition de tous, comportera donc, en fin de compte, un total de douze documents  : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS" **. 

    ___________________________________ 

    Environnement

    L’écologie humaine, comme l’écologie proprement dite, est une discipline scientifique que le biologiste et philosophe allemand Ernst Haeckel (1834-1919) définit comme étant la partie de l’écologie qui étudie l’espèce humaine, son activité organisée, sociale et individuelle, et sa place dans la biosphère. Il existe même, en France, une  Société d'Écologie Humaine, créée en 1987 à l'initiative de chercheurs et d’enseignants en sciences sociales et biologiques, convaincus des bienfaits de la pluridisciplinarité et ayant la volonté d'instaurer un lieu d'échange et une fonction de dialogue pour tous ceux qui s'intéressent à l'étude des relations des hommes et de leur milieu de vie.

    Comme l’écologie, l’écologie humaine est entrée progressivement dans le champ politique. Alors que certains théoriciens ont conduit l’écologie à se penser en dehors de l’homme voire contre l’homme, l’écologie humaine, de par sa dénomination même, place l’homme au cœur de la réflexion. Toutefois, c’est sous la dénomination d’écologie humaniste que ce courant s’est d’abord manifesté, à partir des années 1970, en s’appuyant sur la philosophie de l’évolution et en prolongeant la tradition naturaliste des philosophes grecs antiques. Elle invite l’homme à une responsabilité éthique en interaction constructive avec son environnement évolutif afin d’optimiser la société humaine dans sa relation avec son biotope en vue de parvenir à un équilibre planétaire. Cette nécessité de solidarité de l’ensemble de l’espèce humaine, pour préserver son environnement et son meilleur développement, a inspiré une expression politique particulière d’écologie humaniste représentée notamment, dans les grandes assemblées des Nations-Unies, par le Président Jacques Chirac ou le Roi Mohammed VI.

    En fait, il semble bien que ce soit le Pape Benoît XVI qui, le premier, ait cité l’écologie humaine dans sa perspective globale. S’exprimant en juin 2011 devant les nouveaux ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, il déclarait: « L’homme, à qui Dieu a confié la bonne gestion de la nature, ne peut pas être dominé par la technique et devenir son sujet. L’écologie humaine est une nécessité impérative. Adopter en tout une manière de vivre respectueuse de l’environnement et soutenir la recherche et l’exploitation d’énergies propres qui sauvegardent le patrimoine de la création et sont sans danger pour l’homme, doivent être des priorités politiques et économiques ». Toutefois, dans l’esprit du Pape, l’écologie humaine n’entend pas simplement introduire une pensée humaniste dans les questions écologiques. Comme l’a écrit Joël Sprung, en février 2012, elle est bien plus que cela. Elle est une écologie intégrale qui absorbe dans un même élan de communion la personne humaine avec tout son environnement naturel et social. Fondée théologiquement sur l’universalité du salut qui embrasse tous les êtres vivants de la Terre, l’écologie humaine est un appel adressé à chacun  pour qu’il reprenne conscience de ses responsabilités à l’égard du monde qui l’entoure. Elle est un décentrement, une redécouverte de la liberté intérieure et de ses responsabilités comme citoyen, qui doit conduire chaque homme à un témoignage de pauvreté évangélique, à une sobriété choisie et vécue dans le partage, à une solidarité universelle en actes et en définitive à un amour inconditionnel de la vie, singulièrement celle des plus faibles. « Il existe aussi une écologie de l'homme. L'homme aussi possède une nature qu'il doit respecter et qu'il ne peut manipuler à volonté. L'homme n'est pas seulement une liberté qui se crée de soi » avait déclaré Benoit XVI devant le Bundestag en septembre 2011 sous les applaudissements des députés allemands.

    C’est manifestement dans cette dimension que se situe Tugdual Derville, l’un des porte parole des opposants au mariage pour tous quand il déclare au journal la Croix le 16 janvier dernier: « Un mouvement d’écologie humaine est en train de se lever. Je vois des similitudes entre ce mouvement et la naissance de l’écologie politique il y a quelques décennies (…) Il est stupéfiant que ceux qui, actuellement, prétendent incarner l’écologie, aient oublié ce qui fait l’essence de l’humanité ».

    L’écologie humaine est-elle ou non une idée neuve?  En tout cas, elle paraît bien partie pour durer. 

     

    Société

    UN MARIAGE QUI EBRANLE LES INSTITUTIONS

    Le gouvernement français, sur la base d’un des points du programme du candidat socialiste devenu Président de la République, a décidé de soumettre au vote du Parlement une loi autorisant le mariage de deux personnes du même sexe leur donnant, par la même, la possibilité de devenir parents par l’adoption voire même par la procréation médicalement assistée ou la gestation pour autrui..

    Ce que certains pensaient pouvoir être adopté comme une simple formalité, soulève une opposition grandissante. Pour une fois, toutes les grandes religions monothéistes sont d’accord pour dénoncer une loi qui remet en cause l’assise anthropologique de notre pays. Même l’Église catholique, d’ordinaire assez prudente face aux phénomènes de société sur lesquels elle est souvent mal à l’aise alors même qu’ils contestent le plus souvent son message, est sortie de sa réserve pour dénoncer ce que Monseigneur André Vingt-Trois, le Cardinal Archevêque de Paris, a qualifié de « supercherie ».

    Les partisans du « mariage pou tous » défendent celui-ci au nom de l'égalité, brandie comme une valeur républicaine, l'appel aux grands principes fondateurs de la République étant censé,  par un curieux renversement de la sacralité, faire taire toute opposition. Le cardinal n'est certes pas fermée à cette rhétorique lui qui, il y a peu, disait, parlant de la laïcité, qu'elle était au cœur du pacte républicain. Le Pape Jean-Paul II lui même, lorsqu'il était venu en France en 1980, n'avait-il pas dit que la devise républicaine « Liberté Égalité Fraternité » était dans le fond profondément chrétienne ? Mais depuis, dans une société secouée par la crise et en perte de repères, le glissement des valeurs s'est accéléré, la liberté se transformant progressivement en licence,  l'égalité en confusion et la fraternité en connivence.

    La violence ainsi faite à la nation, en portant atteinte, au nom des valeurs républicaines, aux fondements civilisationnels de notre société, pourrait donc être de nature à remettre en cause le fameux  pacte républicain et, au-delà, le ralliement des catholiques à la République. Il ne faut pas en effet oublier que celui-ci, voulu par le Pape Léon XIII il n'y a guère plus d'un siècle, n'a jamais été une demande d'adhésion des catholiques aux valeurs du régime mais l'acceptation de son système institutionnel afin justement de permettre aux catholiques de faire entendre leur voix dans le débat public. Il aura fallu attendre la Première Guerre mondiale et la fraternité des tranchées, entre croyants et incroyants, pour souder l'unité nationale autour du nouveau régime. En sapant aujourd'hui encore un peu plus le substrat moral de notre pays, le risque d'une crise de régime n'est donc pas à écarter.

    On objectera que plusieurs pays catholiques, par ailleurs monarchiques, comme l'Espagne, la Belgique ou le Luxembourg, ont déjà étendu le mariage aux personnes homosexuelles. Sans minimiser l'ancrage spirituel de ces nations, dont on a peut-être cependant trop mesuré l'impact de la religion à ses manifestations extérieures, il est indéniable que la France ne tient pas son titre de Fille aînée de l’Église du hasard: si la foi y est plus discrète, elle y est aussi  plus exigeante, y compris dans ses prolongements sociétaux. Elle est également la Patrie des Droits de l'Homme, ce qui, non seulement, n'est pas contradictoire mais est complémentaire: là aussi, plus exigeants que ceux qui s'en réclament volontiers, les chrétiens, plutôt que de défendre un individualisme compulsif et mortifère, estiment que le vrai droit humain réside d'abord dans l'épanouissement de la personne et en l'occurrence de la personne de l'enfant.

    Au moment où quelques-uns, mal inspirés, renient leur pays pour protéger leur argent, la République devrait comprendre qu'elle ne peut guère s'offrir le luxe d'une sécession. 

     

    * Fabrice de  CHANCEUIL : Le blogue de Fabrice de Chanceuil  Quand la nature prend la parole

     

     

    ** Précédentes mises en ligne :

    > 14.01.2013 : Jean-François Mattéi article du Figaro : "Mariage pour tous et homoparentalité".  

    > 22.01.2013 : Chantal Delsol, entretien avec Jean Sévillia (Figaro Magazine).

    > 29.01.2013 : Thibaud Collinarticle dans Le Monde du 15 janvier. 

    > 5.02.2013 : Hilaire de Crémiersnote parue sur le site de Politique Magazine, le 15 janvier.   

    > 12.02.2013 : Sylviane Agacinski, conférence dans le cadre des Semaines sociales. (VIDEO) et entretien sur Europe 1 (VIDEO).

    > 19.02.2013: Bruno Nestor Azérot, député de la deuxième circonscription de la Martinique (GDR), discours prononcé le mercredi 30 janvier  à l'Assemblée Nationale(VIDEO).

    > 26.02.2013 : Daniel Godard, professeur de Lettres Classiques, une réflexion dont l'originalité est de se placer d'un point de vue linguistique qui fait entendre, dans ce débat, "la voix de la langue française".  

    > 06.03.2013 : Bertrand Vergely, le point de vue du philosophe et théologien, la question du mariage gay appelle dix remarques.

    > 12.03.2013 : Danièle Masson, agrégée de l'Université, "Paradoxe et mensonges du mariage pour tous"

  • SOCIETE • Fabrice Luchini et le bateau ivre de l'Éducation nationale, vus par Vincent Tremolet de Villers *

     

    ob_b41265_vincent-temolet-de-villers.jpgPendant que nos gouvernants dépouillent les programmes des grands auteurs, Fabrice Luchini fait un triomphe au théâtre des Mathurins en disant Rimbaud, Baudelaire, Proust et Labiche.

    Entre un spectacle d'improvisation et une baignade dans un « milieu aquatique standardisé » Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem devraient aller faire un tour au Théâtre des Mathurins. Depuis des semaines, chaque soir plus de quatre cents personnes se pressent pour entendre un homme seul en scène dire Rimbaud et Labiche, Céline et Proust. Les réservations sont closes jusqu'au mois d'octobre et les demandes de prolongation se succèdent. S'ils parviennent à éteindre leur iPhone, à s'asseoir pendant deux heures, ils écouteront un ancien garçon coiffeur qui, par les mots, déploie des paysages, écrit des silences, fixe des vertiges. Fabrice Luchini leur rappellera qu'il a quitté l'école à 14 ans mais que l'aventure de son existence est née d'une découverte: une langue plus vive que le courant d'une onde pure. La Fontaine, Baudelaire, Pascal, Cioran et une pléiade innombrable ont aiguisé son esprit, nourri sa méditation, et fécondé une passion dévorante. Depuis il a fait sienne la maxime de Molière: « plaire et instruire ».  

    Dira-t-il que c'était mieux avant ? C'est tout le contraire. Le spectacle commence par une charge de Paul Valéry (nous sommes dans les années 1930) contre l'école qui force les enfants à ânonner Racine en se débarrassant de ce qui en fait la beauté : les assonances, le rythme, la chair du verbe. Valéry cependant ne conseille pas de remplacer les humanités par l'interdisciplinarité ou les travaux en groupe sur le tri sélectif et le développement durable. Il plaide plutôt pour une véritable éducation au goût, aux nuances, à la beauté. Ce trésor mal exploité par nos anciens prend désormais la poussière dans les caves du ministère. En troisième, les programmes de lecture piochent dans les rentrées littéraires les plus récentes, et l'étude approfondie de Bajazet sera bientôt considérée comme humiliante pour l'élément en voie d'apprentissage, cette chose fragile que nous appelions autrefois l'élève. Les disciples de Bourdieu verront dans le succès de Fabrice Luchini une preuve supplémentaire de la reproduction des élites.

    Les tenants du « tout est culture » refuseront malgré tout d'établir une hiérarchie entre le savoureux « Cours… Asterixsme » de Jamel Debbouze et les Illuminations de Rimbaud. Ceux qui, en entendant le comédien, sentiront battre en eux le cœur de La Fontaine ou de Baudelaire, se désoleront d'un gigantesque gâchis. Comment une succession de chefs-d'œuvre peuvent ainsi être laissés à l'abandon ? Pourquoi refuser de les faire connaître aux Français venus d'ailleurs à qui l'on ne donne qu'une équipe de football pour se sentir des nôtres ? Augustin d'Humières professeur en Seine-et-Marne et auteur de Homère et Shakespeare en banlieue (Grasset) le répète suffisamment : le génie souffle où il veut. Dans les quartiers chics comme dans les cités. Luchini raconte qu'il a eu l'idée de ce spectacle après avoir récité Le Bateau ivre dans un taxi. Son chauffeur lui aurait lâché: « C'est magnifique, mais je n'ai rien compris.» « Moi, non plus, lui a répondu le comédien, mais là n'est pas l'important. » L'important en effet était de faire vibrer quelques minutes les êtres et les choses. Rappeler aux hommes qu'ils ont en eux ce que les uns nomment l'esprit, les autres l'âme. Que la culture n'est ni un ornement, ni un snobisme, mais l'oxygène de l'intelligence et du cœur. 

    Manuel Valls affirme dans une interview au mensuel L'Œil, que la culture est constitutive de la gauche. Il faudrait lui rappeler qu'elle est tout sauf le fruit de l'improvisation. « Il n'y a pas de génération spontanée » dit en substance Roland Barthes quand il parle des poètes. Rimbaud savait le latin et le grec à 14 ans. Il connaissait suffisamment Hugo et Musset pour les mépriser à 16 et jugeait à 17 Baudelaire « un peu mesquin » dans sa forme. Le feu de son génie monte cependant de braises anciennes, celles du travail, de l'effort, de la discipline, de la sélection. Ces vertus que Luchini a éprouvées aux côtés de ses maîtres Jean-Laurent Cochet ou Michel Bouquet. Depuis, l'élève est devenu l'un des leurs et donne à son tour ce qu'il a reçu. Quand il improvise, c'est prodigieux. Il n'est pas professeur, le Théâtre des Mathurins n'est pas une salle de classe, mais toutes les générations viennent y chercher ce que le pédagogisme s'acharne à enfouir et peut-être même à détruire : leur héritage. 

     

    Vincent Tremolet de Villers - FigarovoxVincent Tremolet de Villers est rédacteur en chef des pages Débats/opinions du Figaro et du FigaroVox.

  • SOCIETE • Kermesse en Corse : ces parents qui refusent de faire chanter leurs enfants en arabe, par Fabrice Robert*

     

    Fabrice Robert est président du bloc identitaire et n'appartient pas à notre école de pensée, dont chacun sait qu'elle est, à Lafautearousseau, dans la suite et l'esprit de l'Action française. Cela implique un corps de doctrines défini auquel n'adhèrent ni le bloc identitaire ni Fabrice Robert. Mais nous n'avons pas la religion de l'ostracisme qui est la méthode du Système pour exclure du débat public qui n'entre pas dans ses catégories. Quand l'un quelconque de nos compatriotes s'élève contre le fait que sous couvert d'intégration, on nous demande plutôt, chaque jour, de nous intégrer aux autres et se demande si le vivre ensemble est synonyme de reniement de soi, si l’intégration est un concept destiné à favoriser la désintégration de l’identité française, alors, dans le contexte actuel, nous partageons son souci, nous sommes solidaires. LFAR   

     

    4073fe4d4d950765a22034c7136ec4ff.jpegÀ Prunelli-di-Fiumorbu, en Corse, deux enseignantes ont eu une bien curieuse idée pour la fête de l’école : les élèves devaient chanter « Imagine » de John Lennon en cinq langues, dont l’arabe. C’était sans compter sur la réaction salutaire de certains parents qui ont manifesté, de manière virile, leur désaccord. Pour eux, hors de question que leurs enfants puissent chanter ne serait-ce qu’un couplet d’une chanson en arabe. Le recteur d’académie, Michel Barat, a alors dénoncé une « attitude inqualifiable contre les valeurs que représente l’école ». Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, a, pour sa part, dénoncé « le racisme au quotidien dans toute la splendeur de sa bêtise et de sa violence ».

    Considérant qu’ils ne peuvent plus exercer leur métier sereinement, les enseignants de l’école primaire ont déploré – dans un communiqué – « l’amalgame entre langue et religion » (sic). Sauf que ce type d’initiatives démontre, avant tout, que le Grand Remplacement est tout sauf une théorie. Il s’agit d’une réalité insupportable pour de très nombreux Français de souche qui vivent et constatent le Grand Remplacement dans leur immeuble, dans leur quartier, dans l’école de leurs enfants… Surtout lorsqu’on découvre la déclaration de cette enseignante : « Des parents ont précisé qu’ils ne voulaient pas que leur enfant parle arabe. Nous étions prêts à l’entendre. Sauf que certains ne voulaient même plus qu’ils viennent à l’école lors de cette demi-heure dédiée à la prononciation en arabe. Et ça, ce n’est pas possible. » La vocation de l’école républicaine est-elle donc d’enseigner à nos enfants comment prononcer des phrases en arabe ? Quoique dans certains quartiers, cela pourrait malheureusement s’avérer bien utile…

    Il faut surtout avoir conscience que tout ceci rentre dans une stratégie plus globale. Ainsi, nombreuses sont aujourd’hui les écoles élémentaires qui proposent à nos enfants de suivre des cours d’arabe gratuits. Dans une circulaire diffusée par la Direction générale de l’enseignement scolaire, on apprend que l’enseignement de l’arabe dans les écoles françaises fait partie d’un programme national du ministère de l’Éducation nationale.

    Mais ce n’est pas tout. Au nom du vivre ensemble, certaines écoles décident aussi de faire découvrir les joies de l’islam aux enfants. Récemment, à Chalon-sur-Saône, les élèves de CM2 de l’école du Devoir se sont rendus en visite à la mosquée du centre-ville, où ils ont été reçus par l’imam Ahmed Belghazi. Pour la presse locale, « cette rencontre a été riche d’échanges, d’écoute et de partage. Pour ces jeunes, les mots connaissance, respect et tolérance ont pris un sens encore plus fort. » On appréciera, au passage, cette logorrhée en mode Bisounours qui tend à nous faire croire que l’islam est compatible avec les valeurs de la société française. D’ailleurs, lors de la première réunion de l’instance de dialogue avec l’islam en France, qui s’est tenue le 15 juin, Manuel Valls a été très clair : « L’islam est en France pour y rester. Il faut donc mener le combat des consciences, et faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. » Message reçu par Amar Lasfar, le président de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), qui a demandé, dès le lendemain, que l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Adha soient fériés en France.

    Ils nous parlent d’intégration mais on nous demande plutôt, chaque jour, de nous intégrer aux autres. Le vivre ensemble est-il donc synonyme de reniement de soi ? L’intégration est-elle un concept destiné à favoriser la désintégration de l’identité française ?

    En Corse, des enseignants avaient prévu de faire chanter un couplet d’une chanson de John Lennon en arabe. Et demain, va-t-on leur demander d’interpréter un appel du muezzin ? 

     

    - Boulevard Voltaire
     
     
  • Sur Sud Radio, Fabrice Nicolino spécialiste des pesticides est l'invité d'André Bercoff

    Fabrice Nicolino, auteur de « Le crime est presque parfait- Enquête sur les pesticides et les SDHI» @editionsLLLest l'invité d'André Bercoff.


     

  • Café Histoire de Toulon ce mercredi 28 novembre : l'abbé Fabrice Loiseau évoque le pape Pie IX

     

    L'abbé Loiseau entame pour le café Histoire, une série de causeries sur les papes « modernes ». Il va évoquer Pie IX, qui commença son règne par des réformes qui le firent acclamer comme un libéral. Acculé à une politique défensive par les révolutionnaires, emprisonné, exilé, il fut un souverain contesté, mais un Père ardemment aimé, ce qui lui permit de donner à son génie religieux un retentissement universel. L'on découvrira ainsi ce qu'est le célèbre texte du Syllabus, le « catalogue des erreurs modernes ». 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République, 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com
  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 29 novembre avec l'abbé Fabrice Loiseau

     

    Spécialement pour les amis du Graal, l'abbé Loiseau a accepté d'aborder le thème de l'Islam, un défi pour l'identité chrétienne. Défi car les chrétiens ne craindraient pas de voir les églises transformées en mosquées si elles n'étaient pas aussi désertes. Défi car si l'Islam n'est pas seulement une religion mais imprègne l'ensemble de l'existence, en revanche le catholicisme est acquis au laïcisme refusant l'héritage de quinze siècles de christianisme. Défi car les chrétiens confondant philanthropie païenne et charité sont favorables à l’accueil des migrants musulmans sans se préoccuper de leur conversion. 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Sur TV Libertés, Covid-19 : L’heure des comptes a sonné - Me Fabrice di Vizio - Le Zoom.


    La crise sanitaire du Covid-19 en France a donné lieu à une gestion calamiteuse. Les acteurs politiques ont montré leur faille à tous les niveaux. Empêtrés dans une idéologie mondialiste, ils ont refusé la fermeture des frontières; adeptes des coupes budgétaires, ils ont mis à sac les hôpitaux; obsédés par le libre échange, ils ont abandonné les stocks stratégiques et notre souveraineté sanitaire. Plus de 30 000 morts plus tard, les responsables doivent s’expliquer. Et ce n’est pas la commission d’enquête parlementaire qui permettra de faire le jour sur cet enchainement d’échecs. Maître Fabrice di Vizio, avocat spécialiste des questions de Santé, représente le collectif C19, composé de médecins et soignants, qui ont souffert de l’incompétence et l’imprévoyance de nos dirigeants. Tous ensemble, ils ont décidé de mettre l’exécutif face à sa responsabilité. Ils poursuivent Agnès Buzyn, Edouard Philippe, Olivier Véran, parties prenantes gouvernementales pendant la crise, devant la cour de Justice de la République.

  • Les forces navales et aériennes grecques en alerte renforcée face à la Turquie, par Fabrice Wolf.

    Source : https://www.meta-defense.fr/

    La nouvelle incursion d’une flottille turque dans les eaux chypriotes pour accompagner le navire de recherche Orus Reis a amené les autorités grecques à mettre leurs forces navales et aériennes en état d’alerte renforcée.

    9.jpgLa confrontation entre les deux pays s’approche à grand pas, alors qu’Athènes entend bien empêcher le navire d’exploration minière turc, escorté par au moins 5 bâtiments militaires, d’effectuer les relevés permettant de déterminer la présence d’hydrocarbures dans le sous-sol maritime chypriote. A la demande du ministre grec des affaires étrangères, Nikos Dendias, une réunion exceptionnelle des ministres européens des affaires étrangères aura lieu ce vendredi à ce sujet.

    Mardi 11 aout, alors que la flottille turque composée du navire d’exploration minière Orus Reis et de 5 à 6 frégates d’escorte de la Marine Turque approchait des eaux chypriotes avec pour objectif de mener des explorations minières entre Chypre, la Crête et la Grèce, la Marine Hellénique a mis en alerte renforcée sa flotte, afin de venir lui barrer la route. Dans le même temps, les forces aériennes grecques firent de même, anticipant un possible soutien de l’aviation turque si les deux flottes venaient à se rapprocher. La mer Egée fait l’objet depuis quelques jours d’un grand nombre de survol de drones et d’avions de reconnaissance, créant un niveau de tension rarement atteint ces deux dernières décennies entre Athènes et Ankara. Dans ce contexte, l’Armée de l’Air française a dépêché deux Rafale sur la base aériennes chypriote Andreas Papandreous, officiellement dans le cadre de manoeuvre avec la garde nationale du pays membre de l’Union européenne.

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    L’Orus Reis et sa flottille d’escorte se dirigeant vers le nord de Chypre

    C’est d’ailleurs vers cette même Union européenne, et non vers l’OTAN, que les autorités grecques recherchent aujourd’hui le soutien dont elles ont besoin pour faire face à la détermination du président Erdogan. A l’instar des revendications chinoises en mer de Chine, la Turquie revendique des droits d’exploitation dans la zone d’exploitation exclusive chypriote sur des bases plus que contestables, raison pour laquelle Ankara tente de montrer les muscles dans un passage en force très risqué. Or, avec d’une part la Turquie elle aussi membre de l’OTAN, et d’autre part l’attitude conciliante du président américain vis-à-vis de son homologue turc, le premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, n’a guère d’autres choix que de se tourner vers les européens pour faire pression sur Ankara et éviter la confrontation, si tant est que cela soit possible.

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    La Défense des iles grecques de la mer Egée, ici en bleu, s’avère être casse tête permanent pour l’Etat major hellénique, d’autant que beaucoup d’entre elles sont bien plus proches des cotes turques que des cotes de la Grèce continentale

    Car, sur le papier, Athènes n’a guère l’avantage face à Ankara du point de vu militaire, situation d’autant plus marquée aujourd’hui que la Turquie a en 20 ans multipliés ses dépenses en matière de Défense par 3, alors que la Grèce, sous tutelle germano-européenne suite à la crise de 2011, a vu les siennes être divisées par deux. La conséquence immédiate, au delà d’un budget militaire turc quatre fois plus important que celui de la Grèce en 2020, est un rapport de force sensiblement favorable à la Turquie, même si les forces helléniques ont jusqu’ici réussi à se montrer plus que convaincantes face à leurs homologues turques. Si un conflit venait à éclater entre la Turquie et le couple greco-chypriote, ce dernier ne pourra soutenir la confrontation dans la durée sans le soutien de ses alliés et partenaires européens.

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    L’Armée de l’Air française a déployé sur place deux avions Rafale ainsi qu’un avion ravitailleurs C130J Hercule.

    Cette crise représente, de fait, non seulement un risque majeur pour Athènes et Nicosie, mais également pour la cohésion, et la cohérence de l’Union européenne. Et si l’UE venait à ne pas répondre massivement, militairement, et avec une grande détermination, pour soutenir ses deux membres, l’ensemble des discours passés, présents et à venir, sur les valeurs européennes, sur le rôle fédérateur de l’Union, et sur la cohésion des pays membres, perdraient irrémédiablement toute leur portée, pour ne pas dire leur substance, ramenant l’Union Européenne au statut d’union douanière et de marché commun, 40 années auparavant. C’est peut-être dans les prochains jours que l’UE entrera dans l’histoire du vieux continent, ou en sortira par la petite porte. Quand à l’OTAN …

  • Le nouveau livre d'Eric Zemmour en tête des ventes, par Sofia Dollé, Jeanne Quancard, Fabrice Elsner.

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    C'est un carton. Sorti en librairie jeudi 16 septembre, le nouveau livre d’Eric Zemmour, «La France n’a pas dit son dernier mot» (Ed. Rubempre) caracole en tête des ventes. Une réédition est même déjà en cours.

    2.jpgL'engouement du public est tel que l'ouvrage était d'ailleurs déjà numéro un des ventes sur certaines plates-formes d’achat avant même sa sortie.

    Imprimé initialement à 200.000 exemplaires, le livre est maintenant en rupture de stock dans plusieurs points de vente. Ce faisant, il vient d’être réédité à 100.000 nouveaux exemplaires.

    Dans cet essai de 350 pages, que l'éditorialiste édite lui-même dans la mesure où sa maison historique, Albin Michel, a renoncé à le publier, Eric Zemmour relate notamment des conversations avec Marine Le Pen, Emmanuel Macron ou encore Xavier Bertrand.

    L'immigration y tient également une grande place, notamment lorsque le polémiste évoque le cas de la Seine-Saint-Denis, qu'il qualifie «d'enclave étrangère» en France. 

    Source : https://www.cnews.fr/

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