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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Dette, déficits : si ce n’est toi, c’est donc Le Maire…
     
    Le toujours excellent édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :
     
    "La pique d'@EmmanuelMacron à @BrunoLeMaire, le «ça fait sept ans que tu es là » peut s’appliquer à la sécurité, à l’immigration, à l’école...
    Au fond, le « il serait temps de s’y mettre » c’est une excellente définition de la procrastination, donc du macronisme." 
     
    (extrait vidéo 4'08)
     
     
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    1. De Marc Fiorentino (spécialiste des marchés financiers, co-fondateur de Meilleurstaux Placements), dans "C dans l'air" :

    "B. Le Maire ne peut pas rester. Quand on présente une copie avec 5,5 % de déficit, on est le fusible et le responsable. De même E. Macron ne peut pas dire que c’est de la faute du ministre. Il faut au moins qu’ils prennent leurs responsabilités..."

    (extrait vidéo 2'04)

    https://x.com/Cdanslair/status/1777741804579770744

     

    Décryptage. Finances publiques : pourquoi Emmanuel Macron sonne le  branle-bas de combat

     

    2. Et encore un scandale, un, pour notre Système pourri ! Système de folie et en folie...

    • Jordan Bardella l'a dénoncé, par un message posté sur tweeter... : 

    "Dans la France d’Emmanuel Macron, une pancarte appelant à expulser les violeurs étrangers (position exprimée, à l’époque, par Marlène Schiappa) suffit à finir en garde à vue. Le bon sens et la liberté d’expression ont déserté nos institutions."
     
    • ...message repris par Goldnadel :
     
    "Ainsi , en France , on peut être arrêtée, en garde à vue, son ordinateur saisi, sur le simple motif qu’on est française et qu’on se plaint de voir des femmes violées par des migrants qui auraient du être expulsés. Si ce n’est pas une saloperie , j’ai un problème de vocabulaire."

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    2 BIS. Le même scandale a été dénoncé, après Bardella, par Marion Maréchal :

    "Ce matin, une militante @Coll_Nemesis a été mise en garde à vue pour avoir réclamé l’expulsion des violeurs étrangers. Rappel : au moins 46 femmes ont été violées par des migrants OQTF en 2023. 46 vies brisées par le laxisme migratoire."

    Message lui aussi repris et commenté par Goldnadel :

    "Les femmes violées par des OQTF inspirent très exactement la même indifférence que celles violées par le Hamas . Pour les mêmes raisons : Dans l’inconscient médiatique psychotique, ceux qui les ont violées ne sont pas des mâles blancs détestables mais des victimes à plaindre."

    (extrait vidéo 1'16)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1777694721315336379

     

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    4. Parce qu'il n'y a pas de "drogues" douces" et que toute saleté/cochonnerie que l'on se met dans le cerveau conduit inexorablement aux "drogues dures", nous sommes résolument et définitivement contre (entre autres...) la légalisation du cannabis...

    D'accord avec Philippe de Villiers :

    "Si, demain, nous voulons avoir une armée de zombies, alors légalisons le #cannabis ! Je vous explique pourquoi ce qui est présenté comme une « solution pour lutter contre la #drogue » est un raisonnement fallacieux."

    (extrait vidéo 7'44)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1777724014787538944

    L'émission complète (46'00)

     

     

    5. Elle a bonne mine, la moraline des pro-envahisseurs ! Philippe Lioret, réalisateur du film immigrationniste/invasionniste Welcome, accusé par 10 actrices d’agression sexuelle, de "baisers forcés" et de gestes "déplacés" ! C'est dans France Bleu :

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/metoo-dans-le-cinema-dix-actrices-mettent-en-cause-le-realisateur-philippe-lioret-3364634

    Définition MINABLE

     

    6. Sur OpexNews, la bonne tenue de Thales, cette France qui - malgré tout, malgré le Système !... - réussit, innove, gagne... : 

    " Les radars de surveillance, l'une des grandes réussites à l'export de
    @thalesgroup. L'entreprise a vendu 200 radars GM à 32 pays depuis 2008, dont 40 rien qu'en 2023. "Nous produisions une dizaine de radars par an, l'objectif étant désormais d'en produire plus de 20 par an. @ThalesDefence, #BITD"..."
     
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    7. Sur KTOTV : Le lien entre la #Corse et la Vierge Marie est à la fois « identitaire, culturel, cultuel et spirituel » relève le cardinal Bustillo, évêque @dioceseajaccio. La dévotion mariale est le ciment de l'unité #corse.

    (extrait vidéo 1'33)

    https://x.com/KTOTV/status/1777734386194030854

    "Marie, reine de la Corse" (52'17) :

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Des Européennes, hier, aux Législatives, demain : la position de lafautearousseau...

     ...exprimée dès le lendemain du vote, en entame de notre Revue de Presse et d'actualité du Lundi 9 Juin :

     

    Nous sommes - forcément - "dans" le Système, même si, évidemment, nous ne sommes pas "du" Système. Nous ne nous intéressons donc pas aux jeux politiciens de ce Régime à bout de souffle, mais, pourtant, nous ne pouvons ni ne devons nous désintéresser de ce qui se passe autour de nous, car c'est, tout simplement, la vie des Français, et la nôtre. Et si "nous n'y sommes pas", nous n'existons pas...

    Persuadés que ce n'est pas par des changements de majorités que l'on sauvera la France de l'état calamiteux dans lequel l'a mis la République idéologique depuis un siècle - depuis son instauration en 1875 - nous considérons avec scepticisme les alliances, jeux, rejets ou embrassades diverses et variées qui ponctuent notre vie politique, et, surtout, notre décadence, inéluctable et continue depuis 1875...

    Et pourtant, il nous faut bien "faire avec" ce que nous avons, c'est-à-dire la France, dans l'état où elle est aujourd'hui.

    Nous nous contenterons donc de dresser un constat rapide de la situation, et de dire, malgré tout, ce qui pourra peut-être sortir de moins mauvais du cataclysme d'hier soir...

    1. Le deuxième quinquennat de Macron est terminé, de fait, et c'est tant mieux. Aussi désastreux que le premier (hausse vertigineuse de la Dette, de l'invasion étrangère et de son corollaire, l'insécurité...), voilà son "chef" (?) condamné, au mieux, à de la cohabitation, pour le temps qu'il lui reste à sévir, contre la France et les Français...

    2. Trois "zones politiques" apparaissent, pour les prochaines Législatives, dans trois semaines (entre parenthèse, Macron aurait pu attendre la fin des JO : dissoudre, avec un calendrier aussi précipité, n’est-ce pas prendre un gros risque pour l’ordre public ?...) :

    • à gauche et à l'extrême-gauche, guerre civile entre les plus "enragés" (LFI, les "revenants de la section des piques de 1793") qui veulent ramener à la vie leur Nupes terroriste et proposent riens moins qu'un Front populaire : on en a déjà eu un, en 36, on a déjà donné, et on a vu, justement, ce que cela a donné ! Alors, un nouveau Front popu ? Merci, mais... non merci ! Heureusement, beaucoup, là-bas, ne peuvent plus voir Mélenchon en peinture, si l'on nous passe l'expression...

    • dans l'extrême-centre, ou l'extrême n'importe quoi, tant on ne sait plus comment nommer cette sorte de magma, cette "chose" qui est tout sauf "politique" et qui a tout en tête, sauf l'intérêt et la défense de la France et des Français, c'est "panique à bord" et "le bateau coule" : on voit très mal qui va pouvoir surnager (nous parlons d'élus) dans ce cataclysme et cette démoralisation générale de ce qui n'est même plus un "camp"...

    • enfin, reste le camp des Patriotes, des souverainistes, de ceux qui raisonnent en terme de "Nation française" et pas d'Europe fédérale ou on ne sait trop quelle niaiserie aussi vaine que dangereuse et mortifère. Ce camp, les journaleux du "sévice public", la gauche, les terroristes et les bobos l'appellent, jouant à se faire peur, "l'extrême droite". Les pauvres... Laissons les à leur inculture, leur mauvaise foi et leur malhonnêteté indécrottables... Et revenons-en à ce que nous avons dit en commençant : si les Patriotes (Rassemblement national, Reconquête, Debout la France et autres) s'entendent et forment un Front de réaction à la chute accélérée du pays, on peut avoir une bonne Chambre, à la fin du mois, comme on a eu la bonne "Chambre bleu horizon", en 1919.

    Ce sera, ce serait, évidemment, moins pire que ce que l'on a aujourd'hui. Mais n'oublions pas que la Chambre bleu horizon n'a eu qu'un temps, et que le Cartel des Gauches, qui l'a remplacé, à défait ce qu'elle avait fait...

    Alors, souhaiter une victoire des patriotes/souverainistes pour dans trois semaines, oui, bien sûr. Mais sans la moindre illusion sur le fond des choses : ce dont la France est malade, et peut mourir, c'est du Système, de la République idéologique, et ce n'est pas un changement de Chambre qui la sauvera, mais un changement de Régime.

    Donc, si les Patriotes/souverainistes ont la sagesse de s'entendre et de s'allier, nous les soutiendrons et voterons pour eux, mais, en parallèle, nous continuerons de mener la seule action qui vaille :

    "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..." (Léon Daudet)

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    À Moscou hier, comme à Paris avant-hier, l'ennemi principal et premier, non unique mais le pire de tous, partout, c'est le terrorisme islamique.

    Et, sur ce coup, nous sommes d'accord avec le message posté par Gabriel Attal sur tweeter : 

    "L'ennemi est connu, c'est le terrorisme islamiste. La menace qu'il fait peser sur notre pays est forte et réelle. Depuis le début de l'année, deux attentats ont été déjoués. Nous ne laisserons jamais une seule seconde de répit à ceux qui souhaitent s'en prendre à la France. Nous allons dans les heures qui viennent renforcer les moyens et les effectifs sur le terrain, en particulier à proximité des établissements scolaires."

    Certes, il est tard, il est bien tard, il est très tard, après des années de déni et, même, de politique(s) favorisant - de fait - le-dit terrorisme islamiste, mais enfin, il n'est jamais trop tard...

    Comme, dans un autre domaine, en ce qui concerne le ré-armement militaire de la France, que le Système désarme depuis des décennies : il est tard, bien tard, très tard, mais enfin, chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour passé à ré-ouvrir des usines de fabrication d'armement pour les trois Armes; chaque augmentation des budgets militaires (l'objectif, c'est 4¨% !); chaque commande de matériels(s)... tout est bon à prendre : dans ces deux domaines si différents, et qui pourtant se rejoignent, du terrorisme islamiste et des crédits militaires, le vocabulaire et l'action des royalistes d'Action française ne peut que rester le même :

    armons !, ARMONS ! ARMONS !

    (La "Une" de L'Action française du Samedi 1er Octobre 1938)

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    Lycée Maurice Ravel : l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers...

    "L'Islam politique a fait céder la République française...
    ...Dans La dernière classe d'Alphonse Daudet, le professeur dit adieu à ses élèves parce que les Allemands ont pris l’Alsace. Au lycée Ravel, le proviseur quitte son école parce que les islamistes ont gagné la partie. Quand on aime son pays, ces deux histoires serrent le cœur."
     
    Conclusion ?
     
    C'est "la république française" qui plie devant l'Islam, qu'elle a, elle-même, implanté, de force, dans notre pays, sans jamais solliciter leur avis ni leur accord aux habitants, qui, eux, n'ont rien demandé.
    Il faut donc changer ce Régime qui a failli, qui menace la permanence et la pérennité de la France, qui fera et (fait déjà, dans de nombreux endroits) de notre vieille terre chrétienne une république islamique si on le laisse en place !
     
     NOUS, NOUS VOULONS QUE VIVE LA FRANCE
     
    ET QUE SE POURSUIVE SON AVENTURE PLUS QUE MILLÉNAIRE !
     
    IL EST VISIBLE MAINTENANT PAR TOUS QUE LE SYSTÈME NOUS DÉPOSSÈDE DE NOTRE PAYS, NOUS L'ENLÈVE ET NOUS LE VOLE
     
    POUR Y INSTALLER UNE AUTRE CULTURE, UNE AUTRE CIVILISATION
     
    DONT NOUS NE VOULONS PAS !
     
     
    Voilà pourquoi nous menons une action politique contre ce Système qui nous tue; une action
    "réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..." (Léon Daudet)
     
    VIVE LA FRANCE !
     
    ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE,
     
    VIVE LE ROI !
     

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    1. Finances publiques, mur de la dette "déroute budgétaire" et déficit incontrôlable : l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    Le déficit public de la France en 2023 s'établit à 5,5% du PIB - Vidéo  Dailymotion
     

     

    1 BIS. Le Maire veut faire des économies (il a raison : c'est par là qu'il faut commencer !) et trouver des milliards ? Voilà pour lui, de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie :

    "35 à 40 milliards d'euros par an : voici le coût net de l'immigration pour les finances publiques en France, tel qu'évalué par l'OCDE et le CEPII (service rattaché au Premier ministre). Ce montant représente un tiers des recettes annuelles de l'impôt sur le revenu et dépasse l'ensemble des dépenses du ministère de l'Intérieur. Pour @LePoint, Nicolas Pouvreau-Monti (directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie) met en lumière cet angle mort du plan d'économies envisagé par le ministre des Finances."

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    1 TER : De Marion Maréchal :

    "Dans notre pays, sur 1000 euros de dépenses publiques : 575€ sont consacrés aux dépenses sociales, 23€ pour la sécurité, 7€ pour la justice. L’Etat nounou dévore l’Etat régalien."

    (extrait vidéo 2'03)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1772901640040845552?s=20

    Le Pouce Vers Le Bas Icône Isolé
</section>
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    N'importe quel étranger, venu de n'importe où, entre en France comme il veut, et reçoit une pluie d'aides et subventions diverses et variées; et se permet, accessoirement, de violer, assassiner allègrement, avec une "surprenante" mansuétude de l'(in)Justice du Système...

    Mais un jeune nageur d'origine  russe, qui présente sa demande de naturalisation dans les formes et respecte nos lois; qui s'entraîne dur, au point d'être un réel espoir de médaille pour les JO : lui, il se voit refuser la nationalité !

    Au nom des "valeurs républicaines" ?

    https://www.ouest-france.fr/sport/natation/jo-2024-grand-espoir-de-la-natation-il-ne-fera-pas-les-jeux-faute-de-naturalisation-francaise-fd70df9c-fc0f-11ee-9b3d-44ca7a681769

    Peut être une image de 1 personne

     

    SYSTÈME DE FOLIE ET EN FOLIE...

     

    SYSTÈME POURRI !

     

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    1. De L’Oriflamme Rennes :

     

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    2. Appel à la grève dans les pharmacies : la pénurie de médicament "devient insupportable", alerte un syndicat de pharmaciens. Les syndicats de pharmaciens appellent à la grève des gardes le week-end de la Pentecôte et à la fermeture des officines le 30 mai...

    https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/appel-a-la-greve-dans-les-pharmacies-la-penurie-de-medicament-devient-insupportable-alerte-un-syndicat-de-pharmaciens_6498545.html

    ET BIOGARAN ?

    MACRON VA-T-IL CONTINUER À VENDRE

    (OU LAISSER VENDRE, CE QUI REVIENT AU MÊME)

    LA FRANCE À LA DÉCOUPE ?

     

    3. D'Amaury Brelet :

    "Surreprésentés dans les violences sexuelles, les étrangers (~ clandestins) sont à l’origine de 77% des viols élucidés dans les rues de Paris en 2023. Ajoutant au scandale, Macron et le gouvernement sont incapables de les empêcher d'entrer en France et de les expulser. Tragique."

    (extrait vidéo 2'10)

    https://x.com/AmauryBrelet/status/1781736536435737012

    @AmauryBrelet's video Tweet

     

    4. Comme d'habitude, un excellent Mathieu Bock-Côté :

    "#Transmania : "...ils en appellent à la censure politique des discours contradictoires. Je reconnais là la mairie de Paris, je ne reconnais pas la France..." 

    (extrait vidéo 2'20)

    https://x.com/OuvryDiane/status/1781789265745031353

    Transmania » : la mairie de Paris entre en guerre contre un livre jugé «  transphobe » | Watch

     

    5. Danger : Islam ! Ce qui se passe en Belgique, en Allemagne, dans le Royaume désuni et ailleurs se passe déjà en France, et ne fera que s'amplifier. Jusqu'à la grande réaction qui mettra un terme à tout "ça"...

    Selon une enquête menée en Basse-Saxe (Allemagne) : 45,8% des jeunes Musulmans favorables à une théocratie islamique, 35,3% justifient la violence en cas de blasphème...

    Comme le disait Pierre Boutang : il y a de la place, en France, pour plusieurs communautés; il n'y a pas de place pour deux civilisations...

    Aktuelle Studie: Das denken junge Muslime über Deutschland

     

    6. D'Axel Le Kabyle (sur tweeter) :

     

    7. Comme nous, Patricio Andolini n'aime guère les revenants de "la section des piques de 1793", qui s'appellent aujourd'hui "LFI". Il propose deux courtes vidéos sympathiques à visionner... :

    • la première (2'11) :

    https://x.com/Corleone040480/status/1699708573641502743

    • et cette seconde (2'20) :

    https://x.com/Corleone040480/status/1781660766271107507

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Fausse humoriste mais vraie débile, Mahaut Drama - qui se croit drôle, la pauvre ! - appelle rien moins qu'à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen aux prochaines élections ! : plus foldingue que çà, tu meurs !

    Léon Daudet - dont nous racontons actuellement la vie en Feuilleton - parlait d'une "authentique haute en toc" et fustigeait "l'outrecuidologie" : avec cette pauvre foldingue de Drama, on est en plein dans l'une, et dans l'autre !...

    https://www.lejdd.fr/politique/lhumoriste-de-gauche-mahaut-drama-appelle-prendre-les-armes-en-cas-de-victoire-de-marine-le-pen-143566?at_medium=Fan+Page&at_campaign=twitter&at_creation=JDD

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    1A.jpglafautearousseau présente ses plus sincères condoléances aux parent du petit Émile, qui nous sont connus. Et s'associe pleinement à leur douleur et à celle de leurs familles, mais surtout aux prières pour eux-mêmes, pour les familles et pour Émile...

    REQUIESCAT IN PACE 

     

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    1. Pour nos frères chrétiens d'Arménie (entre autres...) qui souffrent, face à l'avancée méthodique du totalitarisme islamique, terroriste et génocidaire (source : Le Figaro) :

    J-Christophe Buisson on X: "Ce week-end dans @FigaroMagazine_, reportage  exceptionnel de #SylvainTesson en #Armenie, où il a recueilli les larmes et  les espoirs des #Armeniens d'#Artsakh #HautKarabakh, exilés loin de leurs  terres

     

    2. En ce Lundi de Pâques, et puisque nous parlons si souvent des Racines chrétiennes de la France (et de l'Europe...) écoutons Philippe de Villiers nous raconter (58'58)... :

    "Quand la couronne d'épines arrivait en France... Je vous raconte ce fait marquant de notre Histoire..."

     

    3. Le durcissement de l'assurance chômage ? D'accord avec Guillaume Bigot...

    "Sacrifions les chômeurs sur l'autel des agences de notations et implorons le pardon des marchés ! Inique et inutile..."

    (extrait vidéo 1'55)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1774336359114625312?s=20

    Si le Système qui gaspille NOTRE argent veut en trouver, du fric, qu'il fasse des économies, déjà :

    • en arrêtant l'immigration (qui nous coûte entre 50 et 80 milliards par an);

    • en "dégraissant le mammouth" de la sur-administration (trop de Députés, trop de fonctionnaires; un Sénat à supprimer, et ces 243 Sous-Préfectures !... début de liste, évidemment non limitative !);

    • en arrêtant de gaspiller des milliards en maintenant en Lycées et Facultés des jeunes qui n'ont ni l'envie ni les moyens de faire des études (?) longues, et qui sortent au bout de dix ans - et de centaines de milliards gaspillés - du Système éducatif, direction : Pôle emploi ! (pardon : France travail ! Puisqu'ils ne travaillent pas, le Système a trouvé la bonne formulation !!!)

     

    4. De Mathieu Bock-Côté :

    "Petit souvenir de ce qui aurait pu arriver en 1995, si le Oui l'avait emporté. Alors que le combat pour l'indépendance reprend, il importe de se souvenir des grandes étapes de notre combat national. Nous avons payé le prix de la défaite depuis 1995. Presque 30 ans. D'ici quelques années, nous aurons l'occasion de nous reprendre. Et cette fois, de l'emporter."

    Lucien Bouchard - Discours de victoire du OUI au référendum de 1995 :

     

    VIVE LE QUÉBEC LIBRE !

     

    5. Dans un Collège d'Auxerre, la Direction - qui a bien fait - a refusé l'entrée à des femmes voilées, lors de portes ouvertes. Que croyez-vous qu'il arriva ? L’inspection académique de l’Yonne demanda au principal de l’établissement de s’excuser ! Et, bien entendu, LFI était là pour approuver !...

    FRANCE 3 REGIONS

    Des femmes voilées refoulées lors de portes ouvertes dans un collège d'Auxerre, le principal devra s'excuser

     

    6. Dans Le JDD, la carte des communes rackettées par l'État pour... "manque de mixité sociale" !

    https://www.lejdd.fr/politique/exclusif-la-carte-des-communes-rackettees-par-letat-143564?at_medium=Fan+Page&at_campaign=twitter&at_creation=JDD

    La carte des communes rackettées par l'État pour manque de « mixité sociale  » - Fdesouche

     

    7. Dans La Dépêche du Midi : La croix du village de Lias (dans le Gers) brisée en 4 morceaux... "Ce n’était pas une simple croix ; c’était un repère, un symbole de l’histoire et de la continuité du village."...

    https://www.ladepeche.fr/2024/03/30/la-croix-du-village-de-lias-brisee-en-4-morceaux-11859310.php

    La croix du village de Lias brisée en 4 morceaux

     

     

     

    À  DEMAIN !

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    La carte des communes rackettées par l'État pour manque de « mixité sociale  » - Fdesouche
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Certes, il y a la Chine, qui lorgne sur la Nouvelle Calédonie.

    Et les indépendantistes insensés, aveuglés par tout ce qu'on voudra, seraient les premiers à se mordre les doigts - mais sans espoir de retour en arrière - si, par malheur pour eux le paradis rouge sang s'emparait de l'île...

    Cependant, la Chine n'est pas la seule à vouloir chasser la France du caillou...

    Dans Mayenne aujourd'hui :

    "La convoitise de la Nouvelle-Calédonie par le monde anglo-saxon et les probabilités d’ingérence dans les émeutes actuelles..."

    https://mayenneaujourdhui.com/2024/05/22/la-convoitise-de-la-nouvelle-caledonie-par-le-monde-anglo-saxon-et-les-probabilites-dingerence-dans-les-emeutes-actuelles/

     

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    1. La folie écologique, dénoncée par les chiffres que donné Fabien Bouglé :

    "FOLIE ÉCOLOGIQUE ! Centrale Nuc Bugey :
    • 1 km2 - 3600 MW;
    •Production : 24 TWh;
    • Panneaux solaires Horizeo avec déforestation : 12 km2 - 600 MW;
    • Production (fc 14%) : 0,74 TWh.
    Pour la même quantité d'électricité que Bugey, il faudrait 400 km2 de panneaux solaires."
     
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    Et ne pas oublier les risques induits par les tempêtes ou la grêle...

    Donc : FOLIE, oui. ÉCOLOGIQUE, non. Désastre environnemental...

     
     
    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

     

    1 BIS. Et, après la monstruosité des champs de panneaux solaires, toujours dénoncé par Fabien Bouglé, n'oublions pas le massacre des oiseaux, en plus de celui des paysages et du calme de la vie des riverains, à la campagne... Tout cela, cette fois, par : les éoliennes !

    "MASSACRE DES OISEAUX Les #éoliennes écocides activement souhaitées par @marietouss1, @rglucks1, @ValerieHayer, @ManonAubryFr pour "sauver la planète" détruisent le cadre de vie des français et le monde animal."

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    3. Sur LCI, excellente mise au point de Marion Maréchal sur ce sujet de la politique énergétique, sur la catastrophe du "mix électrique éoliennes charbon allemand", sur le fait que le nucléaire est l'avenir de la France...

    (extrait vidéo 1'57)

    https://x.com/FabienBougle/status/1793168881462268200

    L'énergie nucléaire en France - Faits et chiffres | Statista

     

    4. Le Système a transformé" notre beau pays en un gigantesque foutoir, une immense pétaudière... (Chez Morandini) Les incroyables révélations sur Mohamed Amra dans sa cellule : Il gérait son trafic de drogue, organisait des enlèvements, voulait acheter des armes de guerre, se faisait livrer des repas 24h sur 24...

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-572399-les-incroyables-revelations-sur-mohamed-amra-dans-sa-cellule-il-gerait-son-trafic-de-drogue-organisait-des-enlevements-voulait-acheter-des-armes-de-guerre-se-faisait-livrer-des-repas-24h-sur-24.html

     

    4 BIS. De Gilbert Collard, sur le même triste sire :

    "Mohamed Amra gérait son trafic de stupéfiants depuis la prison ! Il menaçait les mauvais payeurs et a même organisé un enlèvement et une commande d'armes de guerre, depuis sa cellule, avec... ses 9 téléphones ! Allo ? Y a-t-il un ministre de la Justice dans ce pays !"
     
    Juste une nuance, mais de taille : ce n'est pas "ce pays", qu'il faut dire, mais "ce Système"; et la réponse est : NON !
     
    C'EST LE SYSTÈME QUI EST POURRI, 
    ET LA SEULE ACTION À MENER EST 
    "UNE ACTION RÉELLEMENT D'OPPOSITION,
    C'EST-À-DIRE PRÔNANT OUVERTEMENT
    LA SUBVERSION DU RÉGIME" (Léon Daudet)
     
     

    6. L'excellent dernier dessin de Marsault :

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    7. De SOS CALVAIRES :

     
    "En avant toute pour le #patrimoine !  RDV le 30 mai aux Greniers Saint-Jean à #Angers, pour nous soutenir ainsi que les huit autres #associations œuvrant pour le #biencommun Prenez vite vos places : angers.lanuitdubiencommun.com"

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :

    "...Jean-Luc Mélenchon : le seigneur du chaos...
    ...Avec sa dissolution, Emmanuel Macron, de façon inconséquente, a offert le chaos à celui qui en rêve pour ses desseins révolutionnaires : Jean-Luc Melenchon. Mélenchon c'est le Seigneur du chaos. Sa devise pourrait être "un chaos pour les gouverner tous."..."
     
    (extrait vidéo 3'51)
     
     
     
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    LÉGISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • Anne Sinclair est venue, très sérieuse, déclarer (sur BFM) : "On ne peut pas confier les clés de la France au RN..."; elle accuse ce parti, en vrac et entre autres, de xénophobie...  Traiter 35% des français de xénophobes alors que son ex-mari, blanc, est le violeur de femme noire le plus connu de toute la planète, il fallait oser : elle a osé !

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    • Beaucoup moins drôle : Philippe Poutou, qui n’a de cesse de "condamner" les forces de l’ordre, est candidat pour les à Trèbes, où a été assassiné Arnaud Beltrame !

    Cette candidature, et cette affiche, ce n'est pas une provocation, mais une déclaration de guerre ouverte aux forces de l'ordre, en plus d'un incroyable encouragements aux terroristes...

    Comme dit Marion Maréchal : "Je n'ai plus les mots..."

    Nous non plus !

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    •  Officiers et Commissaires de police proteste, à bon droit (sur tweeter) :

    "Comment Raphael Arnault le leader du groupuscule d’extrême gauche violent de la Jeune Garde #Antifas #Antiflics a pu être investi à #Avignon, dans cette ville où Éric Masson, notre collègue #policier a été tué en service en luttant contre les narcotrafiquants ?"
     
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    1. Excellent Paul Sugy (journaliste au Figaro), qui répond à ces multi millionnaires qui ne cessent de déverser des torrents de moraline... :

    "Les stars luttent contre le RN... dans l'indifférence... Les multimillionnaires donnent des leçons de morale à des smicards", se disent les nombreux fans de Mbappé, de Yannick Noah ou de Marion Cotillard…"
     
    (extrait vidéo 2'47)
     
     
    L'édito de Paul Sugy : «Les stars luttent contre le RN... dans  l'indifférence» en streaming direct et replay sur CANAL+ | myCANAL
     
     

    2. La bobote friquée Cotillard, révolutionnaire de pacotille s'offrant les frissons de petite/grande bourgeoise qu'elle peut, n'oublie tout de même pas de s'habiller en Chanel... De Pascal Praud :

    (extrait vidéo 1'17)

    https://x.com/CNEWS/status/1673229885651689472

    Là, c'est pour "jouer"... :

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    ...mais, après, on retourne aux choses sérieuses ! La vraie vie d'une vraie bobote ultra friquée, de gôche, évidemment... : elle dispose d'une maison à Saint-Cloud, d'une au Cap Ferret et d'une villa à Los Angeles achetée 6 millions d'euros...

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    3. Toujours utile à rappeler :

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    4. Mathieu Bock-Côté reçoit Charles Gave :

    "Cessons la gabegie dans ce pays, François Hollande cumule 5 retraites et l’ancien haut-commissaire chargé, justement, de les réformer, Jean-Paul Delevoye, une dizaine..."

    (extrait vidéo 0'30)

    https://x.com/LetItShine69/status/1802373702882828370

     

    5. A Eurosatory, premières maquettes de la proposition MBDA-Safran sur le programme de “Himars français”, aka Frappe longue portée terrestre (FLP-T) :

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    6. Sur OpexNews :

    "@thalesgroup remporte un contrat d’envergure pour équiper l’ensemble des trois Forces armées irlandaise en systèmes radios logicielles et services associés. Le contrat couvre un approvisionnement initiale de plus de 3500 systèmes radios tactiques #SquadNet et d’environ 2500 radios de la gamme #SYNAPS."

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    7. Sur Capital :

    "Brouilleur de drones, radio cryptée... dans les coulisses de la guerre électronique. - Rendez-vous des industriels de la Défense, le salon Eurosatory, où Emmanuel Macron avait décrété l'«économie de guerre» en 2022, ouvre ses portes. Capital vous emmène dans les coulisses de la guerre électronique, omniprésente en Ukraine..." :

    https://www.capital.fr/economie-politique/brouilleur-de-drones-radio-cryptee-dans-les-coulisses-de-la-guerre-electronique-1498232

    • Pour faire face aux systèmes de brouillage de plus en plus puissants et nombreux sur les champs de batailles, @SafranElecDef s’ingénie à sortir la communication par faisceau laser des laboratoires...

    • @SafranElecDef planche sur une solution reposant sur un émetteur laser capable d

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (218)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : ... tartufferie d'un reproche (II)...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

    De "Maurras et notre temps", par Henri Massis, Tome II, pages 215/216 :

    "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras.

    D'où vient donc qu'à cet anti-germanisme maurrassien, protecteur des vies françaises et tout ensemble soucieux des destins du monde civilisé, universel et humain, on ait fait un tel barrage ?
    C'est qu'il est à la racine de son antidémocratisme, de sa critique radicale des prétendues idées françaises ou modernes que justement l'Allemagne a seule fabriquées.
    Ce qu'on ne pardonne pas à Charles Maurras, c'est d'avoir établi la filiation commune du germanisme et de l'esprit révolutionnaire, c'est d'avoir montré que la révolution germanique, religieuse au XVIème siècle, philosophique au XVIIIème, fut la double cause certaine de nos convulsions.
    Car tout le nationalisme de Maurras est sorti, comme il me le disait à Martigues, de ses réflexions sur le germanisme.
    Songeant à l'état de pur vasselage devant l'Allemagne où avaient été élevés les jeunes hommes de son âge, il écrira plus tard :
    "Nous avons grandi dans l'admiration frénétique de la pensée, de la langue, de la poésie allemandes, jusque du socialisme allemand. Nous n'avons ignoré que la seule cause réelle de la supériorité allemande : ce nationalisme énergique qui, ralliant les fils de la Germanie a la tradition des Germains, leur communiquait une confiance absolue aux facultés particulières de leur race."
    Seul de sa génération, Maurras était allé aux causes : l'unité, la discipline et la prospérité de l'Allemagne provenaient de l'organisation politique et mentale.
    Tant de bienfaits tenaient à l'ordre, l'ordre à la monarchie.
    Il y avait là des conséquences à tirer pour notre pays : c'était, comme Maurras en persuadera Bainville, d'être monarchiste en France et républicain en Allemagne.
    Car le même patriotisme qui devait lui faire désirer pour les Allemands le "retour aux Allemagnes" et à leurs "républiques de Princes" commandait à Maurras de réclamer un roi, un chef héréditaire pour notre patrie qui y avait trouvé "son principe générateur, agrandisseur et sauveur".

    "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras", ce n'est pas son "antisémitisme", le Système honorant un Voltaire au Panthéon, pourtant furieux antisémite et raciste joyeux; ou un Napoléon aux Invalides, qui déclarait des juifs : "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".
    L'antisémitisme a existé en France, et continue d'exister, alors qu'on le reproche, comme marque d'infâmie, permettant de le disqualifier, au seul Maurras, sans dire un mot de ces ténors du Système qui ont tenu des propos bien plus extrémistes sur le sujet que Maurras.
    "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras", c'est d'avoir montré clairement la nocivité de la république idéologique, de la démocratie idéologique; c'est de les avoir délégitimées; c'est d'avoir montré le nécessité absolue pour le pays de renouer avec ses racines historiques, politiques, spirituelles, religieuses...
    Ne pouvant lui répondre sur le plan des Idées, le Système l'a "disqualifié" par l'hypocrisie et la tartufferie...

  • C'EST DIMANCHE, C'EST BARDELLA !

     

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgPresque 11 millions de voix et 38 élus ou réélus au premier tour, c'est plus qu'une adhésion à un parti, c'est, de toute évidence, un cri, un sursaut, un mouvement populaire de fond.

    Le Peuple français se réveille, bien tard mais pas trop tard, et le Rassemblement national et ses alliés LR/Ciotti traduisent ce mouvement par un slogan simple, mais juste : "remettre de l'ordre dans la rue, remettre de l'ordre dans les comptes".

    Ce slogan, notre originalité est de l'élargir au Régime, et de proposer aux Français une remise en cause (du Système) pour une remise en ordre (des esprits et de la Nation : une véritable remise en ordre politique).

    Mais, dans l'immédiat, nous n'en sommes pas là.

    Nous sommes - hélas - "dans" le Système, sans être, bien sûr "du" Système. Et, dans la situation d'aujourd'hui, nous constatons, pour nous en réjouir, que notre Pays vit un moment majeur, en attendant plus et mieux, c'est-à-dire le vrai changement, par la révolution de la Révolution, la révolution royale : oui, nous pensons que ce coup de tonnerre du premier tour des Législatives, dans le cadre malfaisant du pays légal, c'est le Pays réel qui se met à faire entendre sa voix et bouscule ce qu'il convient de bousculer et d'abattre...

    nous constatons avec plaisir l'effacement de la macronie et de ses nuées mortifères (européisme anti-France et mondialisme tout autant anti-France) : 250 députés sortants, 100 au grand maximum dimanche ?... Bon débarras !

    nous constatons la poursuite de l'effacement de "la droite la plus à gauche du monde" : 61 députés sortants, une quarantaine dimanche ?... Bon débarras aussi !

    • nous constatons aussi un tassement des enragés du Front popu, cet assemblage hétéroclite et invraisemblable, bric-à-brac abracadabrantesque créé à la hâte, en mariant les carpes et les lapins; des gens d'accord sur peu de choses, en désaccord fondamentaux sur beaucoup, mais surtout soucieux de se faire élire... D'ailleurs, la première réaction de Mélenchon, à la télévision, juste après l'annonce des résultats, ne trompait pas : on a vu et entendu un Mélenchon terne et ennuyeux, rien à voir avec le tribun battant et agressif que l'on connaît habituellement : il encaissait le coup d'un "non succès", qui est loin d'être une déroute, mais qui est un vrai échec... Le bloc des "revenants de la Section des piques de 1793" a pris un mauvais coup, et c'et tant mieux ! Par contre, très peu de temps après, on a retrouvé tout ce bloc des enragés Place de la République où, là, Mélenchon est redevenu ce qu'il était : enragé menaçant et vociférateur... Cela promet !

    • nous constatons enfin l'apparition d'un Bloc national, Patriote, qui raisonne en terme de Nation, et pas d'Europe ou de Monde, ou d'on ne sait quelle chimère ou niaiserie. Un Bloc qui considère que le cadre national est le seul qui tienne; qu'il est celui qui protège les Français, et surtout les plus faibles. Le cadre national, et non les nuées européistes et mondialistes...

    Le choix est donc clair pour le second tour : sans illusion aucune sur l'élection d'une Assemblée qui sauverait la France (ce n'est que par un changement de Régime qu'on la sauvera, par la révolution de la Révolution), nous devons saisir toute opportunité qui se présente pour lui éviter le pire (macronisme, mélenchonisme...), et donc

     

    FAIRE BARRAGE, OUI !

     

    MAIS AU FRONT POPU/MACRON !

     

    DIMANCHE, C'EST BARDELLA !

     

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  • Les élections et ”nous” : en réponse à vos nombreux messages...

    elections.JPGDans notre messagerie, sur notre Page Facebook ou sur notre compte Twitter, la même question est revenue plusieurs fois ces derniers temps : Faut-il voter ? Pour qui ? Et vous, votez-vous ?...

    Nous avions déjà répondu à ce genre de questions lors de la dernière présidentielle. Mais c'était en 2012, nous n'avions alors "que" 12.246 visiteurs uniques mensuels (ils sont presque 21.000 aujourd'hui), et "que" 24.471 connexions, toujours mensuelles (40.662 aujourd'hui, et il y en aura certainement plus à la fin mars). Donc, il est clair que ces questions émanent de nouveaux lecteurs, qui n'ont pas (ou pas encore) eu le temps de plonger dans les profondeurs des Archives pour y retrouver ce que nous disions à l'époque. Il faut donc bien répondre à ces "nouveaux", même si, pour les "anciens", ce sera évidemment une redite, mais une petite piqûre de rappel, après tout, ne fait pas de mal...  

    Nous avons donc tâché de faire une sorte de réponse "groupée", pour satisfaire en une seule fois - si c'est possible - la légitime curiosité de plusieurs personnes : ce n'est pas très facile, mais, de toutes façons, il nous est impossible de répondre individuellement à chacun/chacune. Nous nous en tiendrons donc à l'essentiel des messages, qui, de toute manière, et pour l'essentiel, se rejoignent tous, même si, pour tel ou tel de nos correspondants, tel ou tel aspect de leur question n'est pas évoqué : sinon, il y faudrait largement plus de mille lignes !...

    Etre royaliste et, cependant, être "audible" et "crédible" alors que la France est gouvernée par le Système, quand on n'est ni "du" Système ni "dedans" : pas facile, et pourtant... c'est notre tâche, souvent ingrate, mais indispensable, en vue du seul Bien commun...

    Pour ces dernières élections municipales - comme pour la dernière élection présidentielle... - lafautearousseau n'a pas donné de consignes de vote. Tout le monde connaît la situation du royalisme en France, aujourd'hui représenté par un ensemble de sensibilités différentes (au PS, on dirait des "courants", non ?...) et qui, si toutes sont d'accord sur le "principe" lui-même - la Royauté - ont, sur plusieurs sujets "autres" des approches parfois très différentes. Ainsi, ce n'est un secret pour personne, certains royalistes ont voté Hollande en 2012, d'autres Sarkozy, d'autres Le Pen, alors que d'autres s'abstenaient. Sans compter un nombre significatif de royalistes même pas inscrits sur les listes électorales, façon "radicale", pour eux, de contester - en refusant carrément d'y participer... - le dit Système : nous en connaissons plusieurs, qui sont des personnes de qualité, et leur position est parfaitement respectable.

    maurras af cartouche.jpgNous avions donc, en 2012, mis les choses au point, en réponse à plusieurs questions de lecteurs : nous devons nous centrer exclusivement sur notre rôle fondamental et essentiel, qui nous confère notre originalité et qui est notre raison d'être, justifiant notre existence; et - plutôt que de nous transformer en supplétifs de tel ou tel groupe -  nous devons exclusivement jouer notre rôle, que personne, en dehors de nous, ne jouera à notre place si nous ne le faisons pas : proposer le changement d'Institutions; ne distraire aucune force (temps, argent, énergie...), de ce seul objectif; et ne surtout pas créer de divisions entre royalistes.

    Nous ne ne nourrissons aucune illusion sur "l'amélioration électorale de la peste républicaine", comme le disait excellemment Léon Daudet. Et l'action que nous menons - toujours pour reprendre les propos de Daudet - est une action "...réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."

    Pour autant, cela signifie-t-il que nous nous désintéressons de notre société telle qu'elle est, et de ce qui s'y passe ? Evidemment, non, et, du reste, nous l'avons dit, la plupart d'entre nous votent et - bien obligés !... -  prennent la France et la société comme elle sont. Nous ne vivons pas sur Sirius, et nous ne refusons pas de voir les réalités, bien au contraire : c'est à partir du commentaire et de la critique quotidienne de l'évolution des choses que nous proposons le recours que représente la Famille de France, et l'Institution qu'elle incarne, pour notre pays, inexorablement abaissé et déclassé par le Système.

    Les élections nous intéressent, donc, et nous concernent, évidemment, même si nous ne souhaitons pas prendre parti pour tel ou tel. Rappelons simplement deux choses :

    1. Ce qui compte, pour nous, c'est de nous adresser à l'ensemble des patriotes français, c'est-à-dire à tous ceux qui mettent la France au-dessus de tout. Or, il y a  des patriotes partout, de l'extrême droite à l'extrême gauche, en passant par l'extrême centre et, surtout, chez tous ceux qui, de plus en plus nombreux, ne se reconnaissent plus dans ce clivage obsolète et malsain de "droite/gauche", ni dans quoi que ce soit du Pays Légal, tant son état de décomposition est avancé. Et nous avons souvent écrit, dans ces colonnes, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du Roi de France... Seuls nous sont fermés les idéologues, et seule l'idéologie est à rejeter, qu'elle soit le fait de personnes "de droite", "du centre", "de gauche" ou de "libéraux". Avec tous les autres, les non idéologues, qui mettent la France au-dessus de tout, nous pouvons - et nous devons - parler, où qu'ils se classent eux-mêmes...

    2. Par contre, sans que cela signifie adhésion ou préférence, il y a bien une chose que nous pouvons dire : c'est qu'il faut en finir avec cette scandaleuse ostracisation d'une partie des citoyens Français, sous prétexte qu'ils votent Front national. A l'un des JT de 20h de dimanche dernier, qui donnait les résultats des élections, on a pu entendre un quidam, lors d'un "micro-trottoir, déclarer qu'il "avait peur parce que le Front national avait conquis Hénin-Baumont" ! On ne sait si le propos est plus grotesque qu'indécent, par contre il est certain qu'il est scandaleux : on ne peut pas plus exclure aujourd'hui de l'effort national les citoyens qui votent Front national qu'on ne pouvait en exclure, hier, ceux qui votaient communiste (comme l'avait déclaré en son temps, et avec raison, feu le Comte de Paris).

    La Terreur idéologique que fait régner la "minuscule caste" au pouvoir - pour reprendre l'expression récente de Chantal Delsol - doit cesser, et il est honteux - pour lui - d'entendre, à ce même JT, un François Baroin déclarer "...jamais d'alliance avec ces gens-là". "Ces gens-là" : voilà avec quel mépris ce grand démocrate traite une partie des citoyens français ! C'est cet extrémisme-là, qui confine au terrorisme, qui est dangereux. Pour nous, nous ne verrions aucun inconvénient à voir élus un Gilbert Collard ou un Robert Ménard, que nous connaissons et avec qui nous avons tissé des liens de sympathie réels. Et la réelection au premier tour de Jacques Bompard à Orange (pour un troisième mandat consécutif), comme la victoire très probable, dimanche, de son épouse à Bollène, ne nous empêchent certainement pas de dormir, et même de très bien dormir...

    A l'inverse, si l'on peut dire, nous ne serons pas consternés de voir réélu - chose quasi assurée - un Hervé Schiavetti en Arles, sous l'étiquette du Parti communiste : en tant que maire d'Arles, il a reçu le Prince Jean, en 2002, avec une amabilité, un sens et un esprit "politique" dont beaucoup d'élus bien "pâles", dans d'autres partis, pourraient s'inspirer !... 

    Tout ceci étant dit en insistant bien sur le fait que ce Front national, qu'il est détestable de diaboliser et d'exclure, dans un apartheid inadmissible, est un parti authentiquement républicain, dirigé par un Jean-Marie Le Pen hier, et une Marine Le Pen aujourd'hui, tous les deux "bons républicains", et cherchant uniquement à entrer dans le Système, persuadés que le seul changement/renouvellement des équipes et des hommes ou des femmes sauvera le pays.

    FLEUR DE LYS SAINT LOUIS KANSAS.jpgCeci nous ramène au début de notre note, la boucle étant ainsi bouclée : nous ne ne nourrissons, nous, aucune illusion sur "l'amélioration électorale de la peste républicaine", nous pensons que le seul changement valable est le changement d'Institution, et l'action que nous menons est une action en dehors du Système et de ses élections, "...réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."

    Les seuls révolutionnaires, c'est nous, car nous sommes révolutionnaires de la Révolution...

  • Emplois fictifs de la mairie de Paris : Petit scandale entre amis, de la même classe politique, du même Pays légal.....

    JeanPierreMignard.jpg             On a beau en avoir vu des tonnes, on reste un peu abasourdi par la tournure que prennent les évènements dans l'affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris....

                 L'avocat de la ville, Jean-Pierre Mignard (ci contre), a assuré dans Libération (le samedi 22, ndlr) qu'il n'a pris "aucune initiative" mais a "répondu à une demande", dans le projet d'indemnisation dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris dans laquelle Jacques Chirac doit comparaître.

                Mais, et la Justice dans tout cela ? Drôle d’avocat que celui qui oublie l’insitution judicaire ! En somme, deux parties, agissant un peu comme des "parrains" règlent leurs compte en tout bien tout honneur (!) pour éviter le renvoi du litige à la Justice ?.....

             Encore une fois, on a beau être blindé.....

             Pour celles et ceux que cela intéresse, petit retour - et petit résumé...- sur "l'affaire", avant d'en tirer la - double - leçon politique qui s'impose.....

             Photo datée du 27 janvier 1983, du maire de Paris Jacques Chirac et de son adjoint chargé des Finances, Alain Juppé

    CHIRAC JUPPE 83 EMPLOIS FICTIFS.jpg 

                C'est dans le cadre de l'enquête sur le financement du RPR, ouverte en 1996 au cabinet du juge Patrick Desmure, à Nanterre, que fut saisie une lettre, signée de la main de M. Chirac, attestant la parfaite connaissance, par celui qui fut maire de Paris de 1977 à 1995, d'un système de prise en charge par la municipalité de permanents du RPR.

                   Après la plainte d'un contribuable en décembre 1998, une instruction est ouverte pour faux en écritures publiques, prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics, recel, complicité et destruction de preuves. Dans une ordonnance du 15 avril 1999, M. Desmure estime avoir réuni "à l'encontre" du chef de l'Etat "des indices, au sens de l'article 105 du code de procédure pénale, d'avoir participé aux faits de prise illégale d'intérêts et de recel d'abus de biens sociaux". Seule l'immunité de président de la République épargne alors à M. Chirac une mise en examen. Sur la base de ce constat, le juge Philibeaux, successeur de M. Desmure, ouvre, le 12 décembre 2002, un dossier visant expressément le président.

                   L'enquête soupçonne que quarante-trois emplois fictifs ont été signés, pour 4,5 millions d'euros, durant le second mandat de Jacques Chirac à la mairie et les trois premières années de son successeur, Jean Tibéri, soit une période courant de 1983 à 1998.

    Chirac mis en examen en 2007

                   Fin 2002 et l'année suivante, les anciens directeurs de cabinet de Jacques Chirac et Jean Tibéri, ainsi qu'un ancien directeur adjoint, sont mis en examen, ainsi que diverses personnalités telles le député UMP de Paris Jean De Gaulle et Marc Blondel, alors secrétaire général de FO. Fin 2003, la cour d'appel de Paris juge prescrite une grande partie du dossier, mais la Cour de cassation casse son arrêt l'année suivante.

                   Ce n'est qu'après avoir quitté l'Elysée que M. Chirac est finalement auditionné dans ce dossier, le 19 juillet 2007, en tant que témoin assisté. La juge d'instruction Xavière Simeoni le met en examen quelques mois plus tard, pour "détournement de fonds publics".

                   L'enquête est bouclée en avril 2009. Dans un réquisitoire du 28 septembre, le parquet de Paris requiert un non-lieu général dans cette affaire, estimant que "l'information n'a pas permis d'établir que le recours à ce type d'emplois reposait sur une volonté manifeste de contourner les règles de l'administration". Si la juge a suivi le parquet en demandant "un non-lieu pour faux en écriture publique", elle a en revanche estimé les charges suffisantes pour renvoyer l'ancien chef de l'Etat devant le tribunal correctionnel, le 30 octobre, pour "vingt et un supposés emplois fictifs" à la mairie de Paris. Neuf autres personnes sont également renvoyées devant la justice.

    Et aujourd'hui ? l'UMP prêt à solder les comptes de l'ère Chirac...

                     Un accord avec l'UMP pourrait permettre à la mairie de Paris de récupérer 2,2 millions d'euros au titre de remboursement de la facture des emplois fictifs. S'il est validé, l'ex-président se retrouverait sans adversaire au tribunal, lors d'un procès - avec neuf autres prévenus - attendu fin 2010 ou début 2011.

                     C'est la raison pour laquelle, avant, donc, la tenue de ce procès, l'UMP s'efforcerait, s'il faut en croire le Canard Enchaîné, d'apurer les comptes. Un protocole d'accord engageant le parti majoritaire à reverser les trois quarts de la facture des emplois fictifs qui valent à Jacques Chirac d'être renvoyé en correctionnelle a été signé et devrait être soumis au prochain Conseil de Paris, affirme ainsi l'hebdomadaire satirique.

    Chirac blanchi avant même le procès ?

                   Selon le Canard Enchaîné, "la somme (2,2 millions d'euros) prend en compte les salaires et les charges des salariés fantômes, les intérêts légaux et les frais d'avocats engagés par l'équipe Delanoë. En échange, la ville retirera sa constitution de partie civile". Ce retrait "permettrait à Chirac de se retrouver sans adversaire ni accusation face au tribunal, puisque le parquet a déjà fait savoir qu'il allait requérir la relaxe", ajoute le journal.

                   La mairie de Paris a confirmé que le protocole serait soumis au vote lors du prochain Conseil de Paris des 27 et 28 septembre ou lors de celui de mi-octobre. Elle a aussi confirmé la somme révélée par le Canard Enchaîné : la municipalité devrait ainsi récupérer au total 2,2 millions d'euros, dont 1,65 million versés par l'UMP et 550.000 euros par l'ancien président de la République et ancien maire de Paris Jacques Chirac.

                     Voilà, rapidement tracé, le schéma de l'affaire. La leçon politique à en tirer est simple, et claire. Et elle est double.

                D'abord, elle touche le Système. Ce ne sont pas les magouilles, en elles-mêmes, les escroqueries diverses et variées, les malhonnêtetés en tous genres qui doivent, en soi, faire hurler. Elles ont, hélas, existé à toutes les époques, et les mille ans de monarchie n'en ont pas été exemptes. Mais, justement, les révolutionnaires ont - très imprudemment... - promis un système nouveau ("régénéré", disaient-ils même, et parfait...). On a ici une énième illustration que les belles promesses des origines n'ont pas été tenues, et que, à l'usage, le système républicain idéologique n'a supprimé aucune des tares qu'il avait juré d'éradiquer. Et que, s'il ne fait pas aussi bien qu' "avant" pour ce qui est du positif, il fait aussi mal qu' "avant" pour ce qui est du négatif.....

                 Le corollaire de cette leçon politique que l'on peut tirer de ce triste épisode concerne les hommes, ces tristes sires qui nous gouvernent. S'en gargarisent-ils, des grands mots, des grands principes, des grandes déclarations et des grandes leçons de morale, qu'ils nous assènent avec une belle régularité ! Eux qui, justement, n'en veulent pas, de la morale et de la religion, quand elles sont traditionnelles. Et qui ne cessent de les combattre sous couvert de leur laïcisme hypocrite, qui n'est rien d'autre que leur nouvelle religion et leur nouvelle morale, qu'ils mettent partout, et par lesquels ils veulent les remplacer.

                 Là aussi, pour les hommes du Système comme pour le Système lui-même, on peut juger de l'arbre à ses fruits : et ce qu'on voit est éloquent....

  • Après ”l'affaire Kouchner”, ”l'affaire Burgaud”: ou, la Révolution pour rien.....

                Retour sur la condamnation "a minima" du juge Burgaud, lequel -comme on sait- n'a été condamné qu'à la plus faible des sanctions possibles, alors qu'il a tout de même fait faire vingt-cinq ans de prison (cumulés..) à une quinzaine de personnes, finalement innocentées; et brisé plus d'une vie.....

                On laissera aux blogs spécialisés et aux personnes compétentes le soin de faire des commentaires techniques -comme cela a du reste déja largement été fait....- sur la très extraordinaire bienveillance dont a bénéficié le juge de la part d'autres juges. Nous ne sommes pas des charognards, ni des moralisateurs ou des donneurs de leçons; et nous n'allons donc pas nous acharner sur lui...

                Nous nous permettrons par contre de tirer une leçon politique de cette désolante affaire; et elle sera comparable à celle que nous avons déjà tirée lors de l'affaire Kouchner, dans la note "L'affaire Kouchner, ou la révolution pour rien..." (Catégorie "République ou Royauté ?")....

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                Nous allons nous contenter en effet de redire la même chose, dans le fond, à propos de cette affaire Burgaud, que ce que nous avions dit à propos de de l'affaire Kouchner; en adaptant juste le propos à la différence de situation des deux protagonistes.

                En aura-t-on bassiné des génération d'écoliers avec les fameuses Lettres de cachet, et ce monstrueux arbitraire royal qui pouvait, d'un coup vous envoyer à la Bastille ! Brrrr ! Heureusement, maintenant c'est fini et, grâce à la Révolution, des choses pareilles ne peuvent plus arriver au bon peuple. C'est bien, la Révolution, vraiment bien... Enfin, ça, c'est la version officielle, c'est l'évangile selon Saint Mallet et Saint Isaac. L'affaire Burgaud vient rappeler, avec fracas, que les lettres de cachet, et l'arbitraire du juge, et la prison pour rien etc.. etc..., c'est bel et bien aujourd'hui, ici et maintenant; et que cela peut arriver à tous....

               Ce qui est intéressant, donc, dans cette affaire Burgaud, c’est de passer -comme pour l'affaire Kouchner- d’un cas particulier au cas général, du cas d’un juge in-juste (ou du cas d'un enrichissement favorisé avec Kouchner) au cas de la République et de la Révolution.

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               Mais, pourquoi ? demandera-t-on peut-être; et quel rapport y a-t-il entre ces deux affaires et la République ou la Révolution ?

               Eh bien, voilà…..

               Quand les révolutionnaires ont massacré leurs opposants, établi le totalitarisme et décrété le premier génocide des temps modernes contre les Vendéens, la raison invoquée par eux pour justifier et même légitimer (!) toutes ces horreurs était qu’ils allaient régénérer, non seulement la France mais l'Europe, et même le genre humain ! Robespierre, Danton, les Conventionnels savaient très bien qu’ils tuaient des innocents (1), mais ils pensaient qu’ils allaient créer un monde nouveau, un Homme nouveau. Lénine, leur héritier-continuateur, n’a-t-il pas dit que la société sans classe serait si belle qu’on ne pouvait même pas l’imaginer ?

                Or, l’on ne peut que constater, deux cents ans après cette funeste Révolution, que rien n’a changé, et que même tout a empiré. Ce n'est pas nous qui le disons, dans une sorte d'acharnement incompréhensible, voire béta ou même malhonnête contre un système, mais c'est l'actualité elle-même qui le montre: c'est l'affaire Kouchner, c'est l'affaire Burgaud.

                 C’est là, donc, qu’intervient notre critique. Non pas sur une personne, et contre elle (Kouchner, Burgaud), non pas sur un, ou deux, cas particuliers mais, à travers ces cas particuliers, pour remonter au cas général; et pour passer de la critique d’une personne, ou deux, à la critique d’un système. Notons d’ailleurs que la même chose peut être dite pour bien d’autres affaires, de Julien Dray aux carnets noirs d’Yves Bertrand, consacrés aux turpitudes de la République....

                 Des turpitudes et des ministres corrompus, des enrichissements personnels scandaleux, il y en a eu à foison pendant les mille ans de Royauté. Et pareil pour des décisions de justice incompréhensibles, abracadabrantes, ou franchement scandaleuses. Ce n’est donc bien sûr pas là-dessus qu’il faut, en soi, attaquer le système actuel. Mais c’est sur ce fait précis que la révolution a échoué à changer l’Homme et le monde; que sous la République, issue de la Révolution, tout continue comme avant, question corruption et injustice(s), et même avec une échelle démultipliée; et que donc, de ce point de vue là, la révolution n’a servi à rien, et les faits se sont chargés de contredire Robespierre, Danton et les Conventionnels  qui voulaient régénérer la France, et qui n’ont rien régénéré du tout (3).

                Là est la critique.

                La République et la Révolution sont donc condamnables, là où la Royauté ne l’était pas, en soi. Car jamais, dans aucun texte, aucun Roi n’a promis d’apporter le système qui allait éradiquer toute laideur, toute bassesse, toute corruption, toute injustice de la Société. La République, elle, l’a promis/juré. Elle l’a assuré et proclamé, et c’est même pour cela, c’est au nom de cette promesse folle qu’elle s’est autorisée à massacrer et à génocider, en affirmant qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Eh bien, justement, on voit : c’est comme avant, c’est même pire qu’avant…

                On voit donc bien, par ces quelques réflexions sur l’affaire Kouchner et sur l'affaire Burgaud, que ce qui nous intéresse là ce n’est pas Kouchner ou Burgaud en eux-mêmes. C’est le fait que perdurent corruption et injustice, parce que cette corruption et cette injustice sont inadmissibles, si l’on se réfère aux promesses des origines révolutionnaires du système actuel..

                Ce qui était inadmissible et fou, ce qui est et reste la corruption fondamentale, substantielle, de tout système politique issu de l’idéologie révolutionnaire, c’est, en soi-même, la prétention à changer radicalement l’homme et la société, à engendrer, en un sens quasi-religieux, un homme nouveau, quand il apparaît si difficile de seulement vouloir l’améliorer un peu …

     

    (1)     :       "Les scènes des Cordeliers, dont je fus trois ou quatre fois le témoin, étaient dominées et présidées par Danton, Hun à taille de Goth, à nez camus, à narines au vent, à méplats couturés, à face de gendarme mélangé de procureur lubrique et cruel. Dans la coque de son église, comme dans la carcasse des siècles, Danton, avec ses trois furies mâles, Camille Desmoulins, Marat, Fabre d'Eglantine, organisa les assassinats de septembre.…

                     Danton, plus franc que les Anglais disait, : "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons." Il disait aussi : "Ces prêtres, ces nobles, ne sont point coupables, mais il faut qu'ils meurent parce qu'ils sont hors de place, entravent le mouvement des choses et gênent l'avenir."  (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 298/299).

    (2) : toutes sorties d'elle et d'elle seule, qui est l'unique matrice : c'est le mérite de Soljénitsyne de l'avoir bien manifesté dans son discours des Lucs sur Boulogne (que vous pouvez lire dans la Catégorie Grands Textes, en Grands Textes I).

    (3) : Saint Just a tout de même osé dire, et écrire: "Je ne juge pas, je tue" (au procès de Louis XVI) et "Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres"...

  • Régime des partis : Le sens du vote Fillon

     

    par Hilaire de Crémiers 

    Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir.

     

    2771589182.jpgLa droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon.

    Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction. Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ».

    Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne.

    La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.

    On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ».

    L’ignoble chantage

    Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ?

    Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter. En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour.

    Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne.

    Soit ! Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre. C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. De minimis non curat praetor.

    Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé.

    Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France. Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais.

    C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres.

    La croisée des chemins

    Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.

    D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ?

    Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.

    « La France est poignarde », disait Maurice Barrès. Ce qui veut tout dire, surtout aujourd’hui. Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles.

    Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France.   

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  • Mathieu Bock-Côté : « La révolution Trump est une forme de référendum antisystème »

     

    Par Mathieu Bock-Côté           

    Mathieu Bock-Côté - à qui nous empruntons beaucoup à cause de l'excellence de sa réflexion - voit dans la victoire de Trump le résultat d'un processus entamé depuis longtemps : la révolte des sociétés occidentales contre leurs élites. Mais il va beaucoup plus loin. De cette révolte, il analyse les causes profondes, politiques, sociales et anthropologiques. Il élargit sa réflexion à la dimension - tragique - de l'Histoire, comme un moderne opposé à la modernité, comme un antimoderne de la meilleure tradition, de Poe à Maurras. Sur cette révolution antisystème, depuis de longs mois, Lafautearousseau a pris les devants, publié de nombreux articles, proposé les pistes de réflexion qui nous ont paru essentielles, notamment pour la France. Jusqu'à hier, après l'élection de Trump,  en proposant et commentant les excellentes analyses de Natacha Polony, Benjamin Masse-Stamberger et Thomas Flichy de la Neuville. Cette tribune de Mathieu Bock-Côté [Figarovox du 9.11] - et le Grain de sel qui suit, réaction à chaud à l'événement, clôtureront provisoirement cette série. Louis-Joseph Delanglade y reviendra lundi prochain, avec le recul nécessaire.  Lafautearousseau    

     

    3222752275.jpgOn avait décrété sa victoire impossible. Au mieux, on considérait Donald Trump à la manière d'un porte-voix du désespoir d'un nombre croissant d'Américains. Donald Trump était le symptôme d'une misère politique et culturelle qui frappait même les classes populaires de l'empire de notre temps. Au pire, on se le représentait à la manière d'un bouffon monstrueux, sexiste, raciste et grossier. Il faudra changer notre regard et apprendre à voir Donald Trump le malappris dans le rôle du président des États-Unis. Celui que Barack Obama redoutait de voir en possession des codes nucléaires deviendra pour quatre ans l'homme le plus puissant du monde. Il faut dire que les craintes d'Obama n'étaient pas infondées. La réputation d'aventurier mégalomane erratique de Donald Trump n'est pas nécessairement imméritée.

    Sur les plateaux télé, la mine déconfite des journalistes n'était pas difficile à apercevoir. Il faut dire qu'ils ne cachaient pas leurs sentiments catastrophés. L'explication officielle est déjà commencée, et on l'entendra en boucle dans les jours à venir : la vieille Amérique moisie aurait porté Trump au pouvoir. Crispation identitaire, repli sur soi, peur de l'autre, peur de la différence : les formules toutes faites sont prêtes. Certains en rajouteront en faisant sonner la sirène d'alarme de l'antifascisme. On multipliera les comparaisons historiques douteuses et le nouveau président américain sera nazifié à quelques reprises. On se demandera dans quelle mesure Donald Trump témoigne d'un retour du monde occidental aux années trente. On invitera les Américains à avoir honte. On n'y échappera pas. C'est le refrain habituel.

    Et pourtant, c'est autre chose qui s'est passé. De la victoire du Brexit à la révolution Trump en passant par la poussée des mouvements populistes européens, c'est une même révolte contre la mondialisation qui semble prendre forme ces années-ci. Chaque fois, les thèmes sont les mêmes : on réclame des frontières, on veut restaurer l'autorité de l'État, on veut contenir l'immigration massive, on veut se porter à la défense des identités nationales. Chaque pays y va à sa manière, en puisant dans ses propres traditions politiques et dans ses propres archétypes. Souvent, ce sont des figures politiques atypiques et excentriques qui portent ces aspirations ou du moins, qui parviennent à les faire surgir au cœur de la vie publique, comme on l'a vu, par exemple, avec Nigel Farage, au moment du Brexit. Ceux qui s'ouvrent aux préoccupations populaires peuvent répondre à une demande politique qui ne trouvait pas son offre.

    Faut-il parler de la fin de la mondialisation heureuse ? Peut-être devrait-on se dire qu'elle n'a jamais été ressentie positivement par les couches populaires et les classes moyennes. Mais leur malaise n'était pas pris au sérieux, ou alors on y voyait simplement le signe d'une nostalgie malvenue dans un univers forcément global. Ces catégories sociales révélaient, croyait-on, une psychologie régressive, témoignant de leur incapacité à s'adapter aux réalités nouvelles commandées par la mondialisation. On oubliait que l'enracinement est un besoin fondamental de l'âme humaine et qu'on ne peut le négliger ou l'étouffer sans qu'il ne finisse par s'exacerber. L'homme a besoin de cadres, de repères, d'ancrages. Lorsqu'on cherche à l'arracher à son monde, il se révolte. La révolte politique n'est pas toujours belle, douce et délicate. Nous sommes contemporains du retour du tragique.

    Un monde semble mourir, un autre semble naître. La révolution Trump est à bien des égards une forme de référendum antisystème - et cela, dans une élection où Hillary Clinton, qui personnifie ce « système » était la candidate du camp d'en face. Cette révolution est incompréhensible aussi si on ne comprend pas à quel point Trump a retourné le dédain des élites à son endroit à son avantage. Le mépris régulièrement déversé par le système médiatique sur l'Américain traditionnel, accusé de toutes les tares possibles, a alimenté une profonde rancœur ou si on préfère, un puissant ressentiment. On le présentait de manière caricaturale comme un petit homme blanc hétérosexuel crispé sur ses privilèges et désireux d'opprimer les minorités. Cette dévalorisation des classes moyennes et populaires s'est à terme retournée contre le système médiatico-politique. Elles ont misé sur le candidat de la transgression la plus brutale et radicale qui soit. La candidature de Trump était une occasion protestataire qu'elles ont décidé de saisir, comme si elles avaient surmonté le dégoût qu'il pouvait inspirer par ailleurs chez plusieurs.

    Plusieurs invitent déjà le système médiatique à se demander dans quelle mesure il a rendu possible l'élection de Trump. Ce qu'on sous-entend par-là, c'est que la complaisance des médias envers lui aurait favorisé son élection. Les médias n'ont pourtant jamais manqué une occasion d'en dire le plus grand mal. On ajoutera qu'il prêtait flanc à la caricature. Inversement, sa diabolisation l'a servi. Plus Trump subissait les crachats médiatiques et plus ceux qui ne se reconnaissent plus dans le système le considéraient positivement. Le politiquement correct est une véritable tyrannie idéologique. Mais du Brexit à la révolution Trump, pour la deuxième fois en quelques mois, cette tyrannie s'est effondrée. Le système médiatique contre-attaquera très rapidement et mènera contre le nouveau président une guérilla idéologique systématique.

    Tirons une réflexion générale de cette élection. Ceux qui, en politique, décrètent une chose inéluctable ou impossible, méditeront longtemps sur l'élection américaine de 2016. Donald Trump demeure un personnage trouble, souvent grossier, pour le dire avec un euphémisme. Il n'était probablement pas appelé à occuper la Maison-Blanche et on peut se demander comment il passera de bouffon contestataire à président réconciliant un pays divisé comme jamais. Sa pensée politique personnelle n'est pas particulièrement bien construite : trouvera-t-il dans l'exercice de la présidence la constance qui lui manque? La fonction parviendra-t-elle à le métamorphoser,? Car la révolte ne saurait être une fin en soi. Et constater la faillite de la rectitude politique à l'américaine ne doit pas nous empêcher de constater que celui qui a remporté la bataille contre elle le temps d'une élection n'est probablement pas à la hauteur des aspirations qui se portent sur lui. 

    « Chaque pays y va à sa manière, en puisant dans ses propres traditions politiques et dans ses propres archétypes. »

    Mathieu Bock-Côté

     

    XVM7713ddbc-9f4e-11e6-abb9-e8c5dc8d0059-120x186.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : L'entretien avec Le Dauphiné libéré (III/V)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les trois dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; puis avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montre bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Cette semaine - avant-dernière avant que notre Campagne de sensibilisation ne prenne une autre forme, dès le lendemain des élections municipales - nous vous présentons une conséquence directe de cette journée d'hommage du 1er septembre 2012 : Georges Bourquart, journaliste au Dauphiné libéré, nous a écrit trois jours après pour nous demander de lui faire visiter la Maison et le Jardin, et de lui présenter Charles Maurras... (III/V)

    Quels sont les rapports aujourd'hui, entre le royalisme et l'extrême-droite ?

    Comme pour sa question sur le nombre des royalistes en France aujourd'hui, nous avons fait une remarque préalable à notre interlocuteur : en prenant comme exemple "les trois François" (Fillon, Bayrou et Hollande), qui sont évidemment tous les trois républicains, mais fort opposés sur un grand nombre de sujets majeurs, il nous a été facile de lui faire comprendre que "les royalistes", cela n'existait pas; comme les républicains, les royalistes sont divers et variés, et il y a chez eux plusieurs sensibilités (au PS, on appelle cela des courants, non ?).

    Lors de la dernière élection présidentielle, il y a, ainsi, des royalistes, comme la Nouvelle Action Royaliste (Nar), qui ont appelé à voter Hollande au deuxième tour (après avoir appelé à voter Dupont-Aignan au premier); d'autres qui ont voté Sarkozy; d'autres qui ont voté Le Pen...

    Là aussi, il nous est impossible - et cela ne nous intéresse d'ailleurs pas - d'avoir ou de donner des chiffres sur l'importance de tel ou tel courant ou sensibilité, de savoir quelle proportion a voté pour quel candidat ou quel autre. Et, de toutes façons, nous n'avons aucun titre, en tant que lafautearousseau, à parler au nom de tous les royalistes : nous donnons notre point de vue, et s'y rallie qui veut : "Qui m'aime me suive !" disait Henri IV....

    prince jean les quatre.jpgAinsi, pour la dernière élection présidentielle, n'avons-nous pas donné de consigne de vote, et avons-nous laissé nos lecteurs décider en conscience. Non parce que nous nous désintéressions de la chose, mais parce que, pour nous, ce qui prime, c'est de présenter toujours plus et toujours mieux à nos compatriotes le recours qu'incarne la Famille de France, et tout ce qu'elle symbolise et porte comme espoir, pour la pérennité de la Nation.

    Et, surtout, parce que, justement, nous sommes royalistes. Notre rôle n'est pas de prendre position sur l'échiquier politique, au(x) moment(s) et aux conditions choisies par le Système, et d'entrer ainsi dans les jeux et dans le cadre d'un Pays légal qui, on le voit bien, échoue de plus en plus, dans tous les domaines; préside à l'abaissement de la France; perd de vue le Bien commun et l'intérêt national, et engage le pays dans une impressionnante spirale du déclin.

    Notre rôle fondamental et essentiel, celui qui fonde véritablement notre raison d'être, n'est évidemment pas d'être le supplétif de tel ou tel dans les luttes stériles et perpétuellement renouvelées du Pays légal, où l'on oublie l'intérêt national pour le seul jeu mesquin des Partis. Notre rôle, unique, est au contraire de ne pas entrer dans ce jeu, dans ce Système; de n'y placer aucune espèce d'illusion ou d'espoir, mais bien au contraire de le dénoncer, et de proposer, comme le disait Léon Daudet, une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime".

    On voit bien par là que ce n'est pas seulement avec l'extrême-droite que notre royalisme prend ses distances, mais avec tout parti quel qu'il soit, puisque tout parti est, de facto, élément consubstantiel du Système dont nous souhaitons le remplacement par la Royauté.

    maurras,chemin de paradisNous ne croyons pas, comme certains, aux "bonnes élections", aux "bonnes chambres", qui feraient une "bonne république". Gagnées par la droite, gagnées par la gauche, les élections, depuis l'instauration de la République en 1875, n'ont amené aucun changement fondamental dans le processus continu de décadence et d'affaiblissement de la France depuis cette date.

    Et comme Georges Bourquard connaît lafautearousseau, nous l'avons renvoyé à ce passage de Léon Daudet, élu député de Paris dans la Chambre Bleu horizon, en 1919, que nous avons récemment publié, en l'intitulant La grande illusion : croire aux élections en tant que telles, et qu'il suffit de les gagner, pour avoir une "bonne chambre" et, avec cette "bonne chambre", changer les choses, amender le Système de l'intérieur : c'est cela, la grande illusion.... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/07/17/la-grande-illusion-par-leon-daudet.html

    On comprend ainsi que notre royalisme est "indépendant" de tout parti ou de toute mouvance, qu'il ne peut s'inféoder à aucun, tout simplement parce qu'il est d'une autre nature. Nous ne sommes ni d'extrême-droite, ni de droite, ni du centre, ni de gauche, ni d'extrême-gauche : nous sommes là pour proposer une autre Institution, celle qui a fait la France, celle qui a fait sa grandeur : la Royauté. Et cette royauté, elle sera pour tous les Français, quel que soit leur vote d'aujourd'hui, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche. 

    On pourra penser que ce sont des mots; que c'est une vue de l'esprit. Mais quand on voit l'état inquiétant dans lequel se trouve la France aujourd'hui, on est bien obligé de se dire que cela n'est pas arrivé tout seul, par hasard. Il doit bien y avoir quelque chose qui cloche, quelque part : et si c'était ce Système, avec son perpétuel affrontement stérile des Français entre eux ? Avec le désintérêt croissant pour la chose publique (la Res publica, la république.) ? Avec cet affaiblissement continu du Pays dans ses forces vives ?

    Pour conclure cette question (sa seconde), nous avons redit à Georges Bourquard qu'encore une fois nous ne prétendions évidemment pas parler au nom de tous les royalistes - chose impossible - et qu'il ne s'agissait là que de la position de lafautearousseau.

    La suive qui veut ! (à suivre)