UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Clandestins de Bonifacio: vices de forme ? Chiche !.....

               

    ZEMMOUR RTL 2.jpg

                 Grâce à Éric Zemmour, la scandaleuse attitude des juges, à propos des clandestins de Bonifacio, à reçu, le 26 janvier, sur RTL, la volée de bois vert qu'elle méritait: Zemmour ne les a pas loupés, les qualifiant -et il a mille fois raison- d' "alliés objectifs des mafias de passeurs et des patrons exploiteurs de main d'oeuvre bon marché", "sapant la protection sociale, les politiques d'intégration, et pourrissant la vie des classes laborieuses".

                Quelles leçons tirer de cette lamentable affaire ?

    1:  Comme on vient de le voir, le Système est devenu l'allié objectif des Mafias et des trafiquants de chair humaine, des négriers des temps modernes. Le "semble État" dont parle Boutang ne reprend un peu de vigueur que pour collaborer à cette sale besogne !.....

    2: "Ils" cherchent les vices de forme, les juges engagés à gauche et à l'extrême-gauche ? Ils veulent jouer à ce petit jeu-là ? Chiche ! Exigeons que l'on vérifie toutes les listes depuis 1975, et les décrets Chirac. Et que l'on supprime toute allocation, tout droit, tout avantage social et, bien évidemment, toute attribution de la nationalité française dès que l'on trouvera la moindre virgule, le moindre iota permettant de jouer, comme "ls" le font, le vice de forme....

         Et, là, ça en fera, des français de plastique qu'on aura la possibilité légale de virer, comme des tricheurs et des escrocs qu'ils sont....

  • Alerte rouge sur les crédits militaires ? : le ”sans langue de bois” de France info, qui reprend ce qu'écrit Le Point...

    ... et qui laisse sans voix !

    A dire la vérité, c'est tellement ahurissant qu'on a peine à y croire... Pourtant, oui, cela a bel et bien été écrit dans Le Point, et répété sur France info...

    Les affaires militaires ne concernent que la première partie de ce court reportage de France info (4'34""), la seconde - très intéressante au demeurant - concernant les modernes privilégiés de la République...

    Ce reportage de France info, consternant si ce qu'l dit est vrai, a le mérite de la franchise :

    http://www.franceinfo.fr/decryptage/la-revue-de-presse/a-920359-2013-03-15

    Il reprend, donc, un article de Jean Guisnel dans Le Point sur le sujet :

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/exclusif-vers-une-apocalypse-budgetaire-pour-les-armees-13-03-2013-1639658_53.php 

    le point credits militaires.jpg

    Même peu lisible, cette illustration de l'article de Guisnel dans Le Point est éloquente : un "effort de défense" qui passe de 5,44% à quelque chose compris entre 1,15 et 1,45% !

    Alors que l'argent gaspillé en pure perte dans les "plans banlieues" depuis des décennies se chiffre par dizaines de milliards (pas perdus pour tout le monde...); alors que l'immigration peut coûter, selon certains experts sérieux, jusqu'à 75 milliards par an à la France, les crédts militaires ne cessent de se réduire dramatiquement.

    Là aussi, le Système tue lentement, mais sûrement, la France, dans ses forces vives : l'Armée, c'est comme l'Assurance, qui n'est chère qu'avant l'accident... 

  • Sur France info : Une norme nouvelle par jour !

    caricature exces de normes.JPGOn en a souvent parlé ici-même : la plaie principale de l'économie française, directement créée par le Système, c'est la sur-administration, et tous les maux qu'elle induit.

    Ce vendredi 15 mars, dans sa rubrique Tout info, tout éco, France info en donne une nouvelle illustration, et l'on ne pourra pas nous reprocher d'inventer ou d'éxagerer : il paraît une norme nouvelle chaque jour en France, et, pour deux normes qui sont supprimées, trois voient le jour.

    Avec l'insécurité juridique, fiscale et sociale qui va avec, et qui décourage, bien évidemment, l'investissement, national ou étranger. Et, pire encore, les jeunes Français qui quittent de plus en plus massivement "leur" pays "impossible", pour aller réussir ailleurs, là où tout est possible (même si le rêve se évéèle souvent n'être qu'un mirage, à terme..).

    Il n'y a que deux solutions : ou bien France info dit n'importe quoi, ou bien le journaliste a dit vrai.

    Or, ce reportage de France info peut aisément être rapproché de l'édito de Dominique Seux sur France Inter contre l’intempérance normative : les normes sont à l’évidence nécessaires mais l’urgence est de trouver un juste l’équilibre entre sécurité et complexité. L’avenir du Pays en dépend. Dans l’écheveau de règles qui nous enserre, le retour à une croissance dynamique devient impossible...

    Avec humour et pédagogie, Dominique Seux expose les dangers multiples liés à l’excès de normes : coût élevé pour les collectivités locales et insécurité juridique, autant d’obstacles sur le sentier déjà escarpé de la performance publique.

  • Déchoir et expulser ? : ah, que oui ! Mais commençons par le plus pressé !...

    Yann Galut, député PS, propose que les exilés fiscaux soient déchus de leur nationalité s'ils n'acquittent pas d'impôt en France.

    Bon. Nous avons dit ce que nous pensions sur les exilés fiscaux, qui ont tort d'abandonner la France au moment où elle va si mal, la faute première, chronologiquement parlant (pardon pour le pléonasme) revenant au Système qui décourage, dégoûte, incite à partir de France, non seulement "les riches" mais aussi, et c'est plus grave, les jeunes, qui s'expatrient comme jamais... 

    Mais ce bon monsieur Yann Galut, qui en veut tant à Depardieu, ne dit rien de ces assassins de Marignane (1) : âgés de 22 à 28 ans, les trois terroristes islamistes arrêtés in extremis, allaient commettre dans les jours à venir un attentat à la bombe sur le sol français. Un véritable laboratoire de confection d'engins explosifs a été découvert chez eux : 

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/03/11/01016-20130311ARTFIG00381-marignane-les-islamistes-preparaient-un-attentat.php

    Nous, nous demandons de commencer par le plus urgent : qu'on déchoie et qu'on expulse ces "français" qui ne le sont que par la grâce d'un petit rectangle de plastique, et qui ne sont pas plus français qu'un rond n'est un carré...

    immigration dehors.jpg

    (1) : oui, assassins, même si - heureusement - ils n'ont pu mettre leur projet à exécution, car ne dit-on pas : "l'intention vaut l'action...")

  • Le grain de sel de Scipion : La fin du monde a commencé...

    scipion.jpg

    Comme vous le savez, la fin du monde est pour aujourd’hui, 21 décembre. Mais nous n‘en savons guère plus pour l’instant et j’ai entendu à RMC-info un auditeur poser cette question fort opportune : « Savez-vous à quelle heure est prévue la fin du monde ? parce que moi, j’ai rendez-vous chez le coiffeur et je ne voudrais pas manquer ça ! ».

     

    Si  vous voulez mon avis, l’apocalypse est bien pour 2012 et elle a commencé le 6 mai dernier avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande et de son gouvernement. Volcans sociaux, inversement de l’axe des valeurs, chasse aux sorcières, flambées fiscales, catastrophes économiques et effondrement des perspectives d’éclaircie, tout y est.

     

    Plus sérieusement, la seule certitude que nous pouvons raisonnablement avoir c’est que demain marquera la fin de la fin du monde, de tous ces articles de presse et émissions débiles de radio et de télévision consacrés à ce canular qui aura eu pour seul mérite de divertir un peu les Français dans cette bien triste période.

     

    ps : nous passons tel quel ce billet d'humeur et d'humour, étant bien entendu que, pour nous, l'apocalypse, c'est - en permanence - le Système lui-même, qui avait donc commencé bien avant l'arrivée de François Hollande à mettre la France dans le triste état où elle se trouve...

  • Sur le geste du Sénat, qui a annulé les ”condamnations pour destructions” commises lors des conflits sociaux...

    ... alors que, Place de l'Etoile, le dimanche 24 mars, la police a reçu ordre de gazer de dangereux malfaiteurs : pensez, des femmes et des enfants manifestant contre la loi Taubira !...

    Nous sommes évidemment du côté des travailleurs français, contre "la fortune anonyme et vagabonde". Et nous pouvons parfaitement comprendre le désespoir de travailleurs privés de leur emploi, à cause d'un calcul sordide tendant à faire que des actionnaires puissent gaganer plus d'argent "en dormant", comme le disait Mitterand...

    Reste à se demander pourquoi l'Argent est tout puissant, aujourd'hui, en France (merci la Révolution, et merci à sa "fille", la République idéologique, installée depuis 1875...)...

    Reste aussi à noter combien le Système répugne à punir des casseurs (pourvu qu'ils soient révolutionnaires, bien sûr, sinon, il cogne dur : "La République gouverne mal mais se défend bien"...)

    Mais, au fond, c'est bien compréhensible : une République idéologique, fille d'une Révolution née dans et par la violence et la Terreur, ne peut qu'avoir les yeux de Chimène pour des briseurs, casseurs, destructeurs... prétendant s'en prendre aux "patrons" et au "capital"...

    Pour les autres, c'est matraque, CRS et gaz lacrymo, dans le meilleur des cas ...

  • Chypre, le coupable idéal, par François Reloujac*

    Alors même que la crise chypriote n’a pas fini de dérouler ses conséquences, il est déjà possible d’en tirer quelques enseignements partiels. Le premier de tous, c’est de constater que la solidarité européenne est un leurre et l’euro un piège.

     

    Lorsque, en 2004, sous la pression de la Grèce, Chypre est entrée dans l’Union européenne, celle-ci avait préféré ignorer que le nord de l’île était occupé par la Turquie. L’UE avait même commencé par verser des subventions à ce nord occupé ! Mais, à l’époque, personne ne voyait d’obstacle sérieux à cette adhésion : Chypre était le plus riche de tous les états qui demandaient leur adhésion.

    De fait, le secteur financier de l’île – dont on parle beaucoup aujourd’hui – était déjà développé et représentait environ 20 % de son PIB. Héritage de l’occupation britannique, les banquiers chypriotes avaient été formés à bonne école par les financiers de la City. La république de Chypre, trait d’union entre l’Europe et le Moyen-Orient, possédait un système financier essentiellement axé sur les flux de capitaux, plus que sur les placements. 

    CHYPRE.jpg 

    Une faible pression fiscale

    Convenablement gérée, elle n’avait pas éprouvé le besoin de faire croître la pression fiscale au-delà du raisonnable : ses taux d’imposition étaient largement plus faibles qu’ailleurs en Europe. Lorsque l’URSS s’est effondrée, les Russes en ont profité, les oligarques comme les administrations trouvant à Chypre un système financier performant et sûr. Mais, si les Russes y placent leur argent, c’est aussi à partir de Chypre qu’ils investissent en Russie. La réglementation inquisitoriale européenne qui impose aux banques de se substituer à l’état dans la lutte contre les trafics en tout genre n’y était pas appliquée, ce qui faisait déjà dire que Chypre était un « paradis fiscal ».

    chypre arnaca paradis fiscal.jpg

    En 2007, Chypre est entrée dans la zone euro. Aux atouts propres de l’île, s’ajoutaient désormais la solidité irréversible de l’euro et la solidarité éternelle des autres états européens. Le secteur financier en a aussitôt reçu un nouveau coup de fouet. De nouveaux capitaux sont arrivés… que Chypre a essentiellement placés en Grèce. L’île a donc tiré de nouvelles richesses de son secteur financier, mais proportionnellement moins que ne le font le Luxembourg ou la Suisse, Gibraltar ou les Îles Vierges britanniques par exemple. En 2011, on a découvert que, dans la zone des eaux territoriales chypriotes, un important gisement de gaz attendait qu’on vienne l’exploiter. Seule véritable ombre au tableau : le déficit de la balance commerciale de Chypre. Mais, compte tenu des réserves de gaz et de l’intense activité financière de l’île, cela ne semblait pas un véritable danger.

     

    Des relations étroites avec la Grèce

    En fait, le danger résidait dans les très étroites relations que Chypre entretenait avec la Grèce. Un tiers des crédits accordés par les banques chypriotes l’étaient à la Grèce. Aussi, lorsque l’Europe décida le « sauvetage » de la Grèce, elle porta un coup fatal à Chypre. En effet, pour sauver le secteur bancaire grec, les créanciers privés ont été contraints d’abandonner une partie importante de leurs créances. Les banques chypriotes ont perdu plusieurs milliards d’euros… et se sont donc retournées vers l’Union européenne pour demander de l’aide.

    chypre paradis fiscal.jpgLaisser ses banques faire faillite ou les nationaliser : tel était le choix qui s’offrait alors logiquement à Chypre. Problème : dans les deux cas, de telles décisions risquaient d’entraîner une sortie de l’euro et une perte de la valeur des investissements des actionnaires des banques. Or, dans le système européen, laisser une banque faire faillite est devenu impensable puisque leur capital est essentiellement détenu par des compagnies d’assurance, fonds de pension ou autres organismes financiers. Le risque de contagion serait trop grand, les conséquences incalculables.

    L’Europe ayant annoncé, en mettant en place le plan de « sauvetage » de la Grèce, qu’il s’agissait d’une opération exceptionnelle qui ne constituait en rien un précédent, les « experts » européens ont donc imaginé un autre traitement exceptionnel : prendre aux déposants. Après tout, ceux-ci n’étaient-ils pas essentiellement Russes dont la fortune d’origine est suspecte ? En tapant ainsi sur les déposants, la « morale » était sauve. Et même si on prétend épargner les petits ! Madame Merkel pouvait se préparer à affronter les prochaines élections allemandes auréolée d’une double victoire : avoir préservé les contribuables allemands de toute mise en jeu effective de leur solidarité vis-à-vis d’un de ces pays du sud ; avoir fait rendre gorge aux « blanchisseurs » russes !

     

    Une véritable spoliation

    à court terme, l’accord entre l’Union européenne et Chypre a provoqué un certain soulagement. Mais, une fois encore, on a simplement mis du baume sur la blessure sans soigner le mal. Pire, le remède utilisé aura des conséquences puisqu’il constitue une véritable spoliation. Que l’on désigne ceux que l’on spolie comme étant eux-mêmes des voleurs ne change rien au fond de l’affaire. Et, pour les spolier, on viole toutes les lois les plus fondamentales sur lesquelles reposent le commerce, l’entreprise et la fiscalité d’une société libérale.   

    chypre russie.jpgEn effet, plutôt que de faire supporter les pertes subies par les entreprises à leurs actionnaires, puis à leurs créanciers de premier rang ne bénéficiant d’aucune garantie, on préfère prendre directement des sommes sur les comptes de dépôt, c’est-à-dire des sommes qui n’appartiennent pas à ces entreprises qui n’en ont que la garde et qui doivent normalement les rendre à la première demande de leurs propriétaires, les déposants. Quelle confiance pourront désormais avoir les déposants dans les établissements bancaires si, en cas de difficulté, les pouvoirs publics décident de les saisir arbitrairement ? Pour limiter la casse de l’économie chypriote, on sacrifie une des banques, transformée en « badbank », dans laquelle on transfère les mauvaises créances et les gros dépôts, et on en sauve une autre, transformée en « good bank », dans laquelle on regroupe les bonnes créances et les petits dépôts. Ainsi, une personne qui croyait avoir passé un contrat avec une entreprise particulière se trouve en fait engagée avec une autre sans l’avoir voulu. On dit que ce « prélèvement » est l’équivalent d’une taxe, mais alors il s’agit d’une loi fiscale avec effet rétroactif. Et personne ne peut plus être sûr en Europe que, demain, un nouveau texte spoliateur avec effet rétroactif ne sera pas imaginé.  

    Ainsi, dans cette affaire, l’Union européenne a délibérément poussé Chypre à la faute, au risque de se brouiller avec la Russie, de déstabiliser la paix sociale de l’île, de menacer ses droits sur le nouveau gisement de gaz, de décourager les déposants européens, de mettre à mal tout le système bancaire… Mais n’est-ce pas le prix à payer pour permettre à Madame Merkel de gagner les prochaines élections ? Et surtout, n’a-t-on pas enfin trouvé le bouc émissaire qui permettrait de s’exonérer de toute responsabilité au cas où l’on n’arriverait plus à maîtriser la crise ?

    * Analyse économique parue dans le n° 117 de Politique magazine, Avril 2013.

  • Excellent Dominique Jamet, dans Boulevard Voltaire : « L'heure de Bergé »

    pierre-berge.jpg

    Du fait que l’on a renfloué un journal, faut-il déduire que l’on en a acheté aussi les journalistes ? 

     

    Lorsque nous mettons en cause, ici, le Système et non plus seulement la République, l'Etat lui-même et les Institutions de la République en tant que telles, l'on voit bien dans le cas de Pierre Bergé, de quoi nous parlons, quelle nuance et même quelle extension nous introduisons. Dans la République, Pierre Bergé n'existe pas. Il n'est rien. Dans le Système, les médias, le jeu des partis qu'il finance, son influence est considérable. Indirecte mais considérable comme Dominique Jamet le souligne fort bien dans cet article. Il participe, il soutient, il inspire le grand mouvement de déconstruction, ou si l'on préfère de destruction, politique et sociétale qui conduit à défaire la France. Pour notre part, nous nous opposons au Système, République comprise mais non exclusivement.  Lafautearousseau.  

     

    3312863504.jpgEn divulguant, au terme d’une longue, minutieuse et difficile enquête, l’ancienneté et l’a1mpleur du système d’évasion fiscale organisé pendant des années par la puissante banque HSBC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation), en évaluant le montant, énorme, des sommes ainsi soustraites à l’impôt et en révélant avec leurs turpitudes les noms d’un certain nombre de fraudeurs notoires, monarques, capitaines d’industrie, vedettes de la politique, du sport ou du spectacle, les journalistes du Monde auraient-ils manqué à la déontologie, violé on ne sait quels principes, contrevenu à on ne sait quelle loi ? N’ont-ils pas au contraire bien mérité du journalisme d’investigation, mené à bien une enquête qui revenait normalement aux services compétents et n’auraient-ils pas droit à de chaleureuses félicitations pour avoir conjugué devoir d’information et sens civique ?

    Eh bien, ce n’est pas, mais alors pas du tout l’avis de M. Pierre Bergé. « Est-ce le rôle d’un journaliste », s’est-il demandé mardi soir sur RTL« de jeter en pâture le nom des gens ? C’et du populisme, c’est fait pour flatter les pires instincts… Ce n’est pas pour ça que je suis venu au secours du Monde. Ce n’est pas pour ça que je leur ai permis d’acquérir leur indépendance. Ce sont des méthodes que je réprouve… La délation, c’est la délation. »

    M. Pierre Bergé n’est pas n’importe qui. Ni en général ni, encore moins, dans le cas particulier du Monde. Il est exact que sans lui et sans ses deux acolytes, le banquier Matthieu Pigasse et le PDG de Free, Xavier Niel, venus tels des rois mages déposer de la myrrhe, de l’encens, et surtout de l’or au chevet du journal en proie à de très sérieuses difficultés financières, on ne sait trop ce qu’il serait advenu du prestigieux quotidien du soir.

    Cela autorise-t-il celui qui n’est pas seulement l’un des actionnaires principaux mais le président du Conseil de surveillance du Monde à s’immiscer dans la marche de « son » journal, à juger publiquement, à humilier et à condamner comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises tel ou tel de ses rédacteurs ? Coutumier des foucades et des algarades, de caractère impulsif et de tempérament autoritaire, M. Bergé n’hésite pas à violer une charte qu’il a pourtant signée et qui interdit expressément toute intrusion dans le contenu éditorial d’actionnaires qui n’ont le droit que de définir la stratégie globale de l’entreprise. C’est ce que lui a d’ailleurs rappelé la Société des rédacteurs du Monde.

    On voit bien ce qu’a de malsain et d’irréaliste ce partage théorique des droits, des responsabilités et des devoirs entre ceux qui, portant haut la bannière de la liberté d’expression, ne sont cependant que des salariés, et celui ou ceux qui, même s’ils ont été contraints de concéder des garanties à la rédaction, ne tendent pas moins à se considérer et à se conduire comme des patrons de plein exercice. Mais du fait que l’on a renfloué, financé ou acquis une station de radio, une chaîne de télévision ou un journal, faut-il déduire que l’on en a acheté aussi les journalistes ?

    MM. Dassault, Bouygues, Lagardère, Arnault, Bergé, Niel, Pigasse, Drahi, Pinault et « leurs » salariés répondent chacun à leur manière à cette question élémentaire et si rarement abordée dans leurs colonnes ou sur leurs antennes. Ce n’est évidemment pas seulement pour en faire état sur leur carte de visite, moins encore par idéalisme ou par altruisme, et pas davantage dans la louable intention de sauvegarder leur indépendance que des industriels de l’aéronautique, du BTP, de l’automobile, du luxe, de la couture, de la banque ou du numérique investissent si volontiers dans les médias, mais à la fois pour le prestige, comme jadis on entretenait une danseuse et pour disposer d’un levier d’influence. Rien d’étonnant si le public confond dans une même suspicion et dans un même mépris une classe politique et une classe médiatique qui sont si visiblement et si étroitement dépendantes du monde de l’argent. Une presse ne peut être réellement libre que si elle est financièrement indépendante et, en France, ce n’est pas le cas. 1

    Au fait, pourquoi M. Bergé, dans cette affaire, prend-il si impétueusement le parti des fraudeurs contre les investigateurs et de la censure contre l’information ? Une telle violence incite à tout imaginer, même ce qui n’est pas forcément vrai. Ce serait, en tout cas, un joli sujet d’enquête. Pour Le Monde

    * À lire absolument : Ils ont acheté la presse (Pour comprendre enfin pourquoi elle se tait, étouffe ou encense) de Benjamin Dormann.

    Journaliste et écrivain. Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication.

  • Immigration et barbarie : Le dossier du numéro de février de Politique magazine qui vient de paraître

    Une137réduite2.jpg

    Avec l’opération « Je suis Charlie » et ses prolongements, il y a une volonté délibérée de nous faire croire qu’il n’existe aucune relation entre la politique d’immigration suivie depuis 40 ans et la tuerie du 7 janvier. C’est un mensonge. Le lien est certain. Ce dossier entend rappeler en quoi la France est bouleversée dans ses profondeurs par ces transferts de population massifs et non contrôlés. Les actes de terreur que nous avons connus sont criminels. À sa manière, l’aveuglement politique l’est plus encore. Mais à qui ce crime-là profite-t-il ?

    Dossier : Immigration et barbarie

    Immigration et barbarie, par Christian Tarente
     La France plurielle et morcelée, par Ludovic Greiling
     Une conquête de territoire, par L.G.
     Entretien avec G-F. Dumont, par Jean-Baptiste d’Albaret
     L’immigration, grande cause nationale, par C.T. 

    Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, de réflexion et de culture!

    Analyse :  Le Dogme intangible, par Hilaire de Crémiers ; Actualité : Charlie Hebdo : des anars aux bouffons républicains  ; Tribune : Ecole, vous avez dit casser le thermomètre? par Yves Morel ; Monde : Où est l’union européenne? par François Reloujac ; Monde : L’éternelle question de la défense européenne ; Civilisation : Entretien avec Richard Millet : Le système a élevé le mensonge au rang de vérité » ; Histoire : Fouché, le crime au pouvoir, par Anne Bernet…

     

    Abonnez-vous !

  • Lyon : « SOS Racines » et AF Lyon se mobilisent en défense du musée des tissus

     

    Il est difficile de ne pas voir qu'en différents points de France, une nouvelle génération d'Action française est en train de se former, s'affirmer, se faire connaître. Fortement ancrée dans l'actualité - locale et nationale - mais tout aussi attachée aux traditions et à l'Histoire.

    Dans la vidéo qui suit, Bayard se présente comme responsable de la section lyonnaise de l'Action française, agissant en participation avec le collectif SOS Racines, en l'occurrence pour défendre le musée des tissus menacé de fermeture. Un musée, explique-t-il, enraciné, basé sur l'histoire traditionnelle de Lyon ...

    Ce n'est pas la première fois, rappelle-t-il, que les dirigeants lyonnais trahissent leur ville. Et de rappeler ce que les années de Terreur ont coûté à la ville de Lyon, passée de 150 000 habitants en 1789 à 80 000 à l'issue de la Révolution.

    Regarder cette vidéo, c'est faire une assez longue balade dans les rues de Lyon, réécouter le chant des canuts et suivre les claires explications de Bayard.

    C'est constater surtout la montée d'une nouvelle génération d'Action française qui pourrait bien être, dans l'effondrement du Système, celle du succès. Et SOS Racines est un nom intelligemment choisi !   LFAR 

     

     

  • Crise agricole : distribuer de l’argent ne sert à rien

    Un grand sujet au retentissement multiformes, multidirectionnel, à traiter à fond, sur lequel revenir ... 

     

    Face à la crise agricole, que les politiques européennes et françaises ne feront qu’aggraver, distribuer de l’argent ne sert qu’à dissimuler l’ampleur des problèmes. Entretien avec Michel Collin, ingénieur agricole. 

    L’Action Française 2000 – Les solutions gouvernementales aideront-elles à résoudre cette crise de la viande et, plus globalement, les crises de l’agriculture française ?

    Michel Collin – Les solutions, si j’ai bien suivi, sont essentiellement du report d’échéance, du report de crédit et des appels comminatoires à une bonne volonté commune entre les différents acteurs de la chaîne. Ce ne sont pas des solutions : on veut essayer de donner de la trésorerie momentanée aux éleveurs, je ne vois pas en quoi cela va régler le problème structurel du prix de la viande. On ne peut pas faire l’économie d’une réflexion de fond sur le monde agricole : nous avons développé un modèle d’élevage aberrant. En amont, il nous oblige à aller chercher à l’étranger de quoi nourrir notre bétail, notamment avec du soja brésilien, qui provient de terres dont les paysans locaux auraient besoin – il y a donc un accaparement de terres, direct ou indirect. En aval, avec les concentrations anormales d’animaux dans certaines régions, les sols ne peuvent pas supporter les effluents d’élevage, les surfaces ne peuvent pas les absorber. Si on ne regarde que ces deux points, on est déjà dans l’absurde. En examinant d’autres systèmes, comme le poulet, on trouve des paysans totalement prolétarisés, qui ne sont plus agriculteurs, mais “nourrisseurs de volaille”, qui reçoivent tout de l’extérieur, poussins et aliments. Ils élèvent, si l’on peut dire, la volaille (ils portent le risque, surtout), que des machines envoyées par les entreprises de transformation viendront ramasser… Depuis plusieurs années, à chaque crise de l’élevage, les subventions réclamées ne servent qu’à masquer le problème. Des éleveurs disparaissent, la concentration s’accélère, avec comme conséquence immédiate l’augmentation de la charge de travail et de l’endettement : c’est un système artificiel, une fuite en avant perpétuelle. Le gouvernement gagne quelques mois, mais évite soigneusement de s’attaquer aux racines du problème.

    La FNSEA joue-t-elle son rôle de défense des intérêts paysans ?

    Ce qui est compliqué, c’est qu’à la tête de la FNSEA il y a Xavier Beulin, qui est aussi président d’un gros groupe agro-industriel, Avril-Sofiproteol, leader européen des oléoprotéagineux. Il est censé défendre les paysans, mais ses intérêts économiques monstrueux dans l’agro-industrie lui commandent une politique contraire. Une des sociétés de son groupe importe du poulet brésilien (émission Capital, avril 2014) ! Ses actions en tant qu’industriel vont directement à l’encontre des intérêts paysans qu’il est censé défendre. On marche sur la tête ! Rien de bon ne peut sortir de cet homme, qui a l’oreille de tous les politiques, François Hollande compris*.

    Si le gouvernement ne raisonne qu’en subventions, et si le seul syndicat représentatif n’accomplit pas son travail, existe-t-il une autre solution que de bouleverser le système de production agricole ?

    Non, il n’y a pas d’autre solution. Nous sommes sur un modèle agricole déphasé par rapport à notre époque. Ces dernières décennies, nous avons acquis un savoir certain, fiable, sur la santé, la “malbouffe”, les problèmes environnementaux, la biodiversité – et notre modèle agricole (en y incluant l’agro-industrie) génère clairement des nuisances majeures, qui mettent en danger les populations et la nature. Et il y a le problème de l’emploi : l’agriculture et la transformation des produits agricoles devraient être de formidables gisements d’emplois, mais on reste sur des problématiques d’il y a cinquante ou soixante ans… Dans ce système où l’agro-industrie et la grande distribution ont acquis un poids colossal, on ne peut pas imaginer revenir à de l’équité, donc à un vrai partage de la valeur, donc à de l’emploi. Il faut repenser totalement le modèle agricole, et cette crise est une opportunité. La transition vers le modèle qui fonctionnerait, qu’on connaît bien, l’agro-écologie, est extrêmement compliquée : les grands céréaliers, les grandes sucreries cotées en bourse, qui profitent le plus de l’argent de la Politique agricole commune (PAC), ne vont pas accepter que, du jour au lendemain, on supprime les exploitations de mille hectares dans la Brie… Mais c’est possible : il suffit d’une volonté politique. La PAC représente plusieurs milliards d’euros par an : donc, les moyens de cette transition existent. Mais le gouvernement ne fait rien, contrairement à ce que dit Stéphane Le Foll (ministre de l’Agriculture). Augmenter de 10 % les subventions aux premiers hectares ou rien, c’est la même chose ! Cela ne favorise en rien l’avènement d’une véritable agriculture paysanne, c’est une poussière. Un certain nombre de personnes, en revanche, ont des solutions, comme Jacques Caplat, qui les a exposées dans son livre Changeons d’agriculture – Réussir la transition (Actes Sud, 2014), ou Samuel Féret, qui était à la tête du collectif PAC 2013 et avait essayé de proposer une véritable modification de la PAC. Le gouvernement préfère être du côté des industriels et des puissants.

    Propos recueillis par Philippe Mesnard

    *http://www.reporterre.net/ENQUETE-5...

    Action Française 2000

     
  • Olivier Rey : « Le vide de la campagne nourrit le désarroi des Français »

    « Si Macron est révélateur de l'état de la France, alors le pronostic vital de celle-ci est engagé » Olivier Rey (affiche d'Emmanuel Macron grimé en clown, à Toulouse). - Photo ERIC CABANIS/AFP

     

    headshot.jpgMorceaux choisis

    « Il est stupéfiant de voir un candidat à la présidence déclarer qu'il n'y a ni culture française ni art français - seulement des crimes contre l'humanité français »

    « Simone Weil a reconnu dans le passé le besoin le plus vital de l'âme humaine. Elle jugeait qu'aujourd'hui, la conservation du peu qui nous reste devrait devenir presque une idée fixe »

    « Les authentiques conservateurs en sont réduits à remettre en cause de fond en comble le système, à prendre des allures révolutionnaires. Malgré eux, ils sont obligés de prôner le changement. Mais le mot n'a pas le même sens selon ceux qui l'emploient. Pour les « progressistes », promouvoir le changement consiste à prolonger, voire à amplifier encore les dynamiques actuelles. Pour les conservateurs, il s'agit de les contrecarrer. » 

     

    Ancien élève de l'École polytechnique, chercheur au CNRS, Olivier Rey est mathématicien, philosophe des sciences, essayiste et romancier. Il a notamment publié Une folle solitude. Le fantasme de l'homme auto-construit (Le Seuil, 2006), Après la chute (Pierre-Guillaume de Roux Éditions, 2014) et Quand le monde s'est fait nombre (Stock, «Les Essais», 2016).

    Source : Figarovox 14.04 - OLIVIER REY            

  • La fin pure et simple du cycle démocratique ?

     

    1164797400.2.jpgCe qui est frappant au terme des législatives, c'est de voir à quel point la démocratie française est devenue un problème pour elle-même. Pour ses propres croyants ou pratiquants : politiciens, journalistes et intellectuels du conformisme. 

    Entre 1870 et 1914, la France a vécu sous le règne de la reine Revanche ; entre 1914 et 1918, ce fut la monarchie de la Guerre. Les législatives conclues hier se sont déroulées sous le signe de la reine Abstention qui ronge la démocratie française au cœur. 

    La lassitude démocratique gagne du terrain chez les Français depuis plusieurs décennies. Peut-être, en fait, est-elle un sentiment de toujours. Mais plus encore depuis que, à cause du quinquennat, les législatives se font dans la foulée de la présidentielle ; et plus encore depuis que l'on a eu la bonne idée des primaires, à cause desquelles la France vient de vivre au moins une pleine année d'élections. 

    Des abstentions qui se sont montées hier à 58% mettent le Système en question dans son principe même. Les sondeurs nous disent que seul un tiers des jeunes de 18 à 34 ans a voté ; et que, par contre, les deux tiers des Français âgés, eux, votent. De sorte que, avec le temps, l’abstention ne peut que croître et embellir, transformant la démocratie française en gérontocratie minoritaire. Faut-il rendre le vote obligatoire ? La question vient d’être posée. De droit, le vote deviendrait ainsi contrainte et obligation…      

    Bainville qualifiait l’électeur de « pauvre souverain d’un jour ». Peut-être ledit électeur a-t-il pris aujourd’hui conscience des illusions de cette souveraineté. Peut-être sommes-nous à la fin pure et simple du cycle démocratique. Du moins tel que la France, née royaume, l’a vécu - plutôt mal - depuis la funeste année 1789. 

  • Zemmour : « le multiculturalisme britannique est dans la loi, le nôtre est dans les faits »

     

    BILLET - En quelques mots, quelques phrases, quelques brèves minutes, Zemmour a l'immense talent de caractériser une situation, un événement, de les comparer aux précédents, d'en marquer les filiations et les évolutions, d'en envisager avec lucidité les conséquences. Et de montrer, derrière les apparences, les réalités, qui décevront les naïfs.  En un sens, toutes proportions gardées, Zemmour aura été un peu notre Bainville, « le grand Bainville », comme il dit. Son maître, qui est aussi le nôtre. Cette analyse des deux communautarismes britannique et français, est, une fois de plus, est exemplaire  [RTL, 6.06].   LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Theresa May n’a jamais aussi bien porté son surnom de "Theresa Maybe" (Theresa peut-être) », fait remarquer Éric Zemmour. « Ce n'est qu'un peut-être, mais ce peut-être ira droit au cœur des Français : depuis le temps qu'on subissait les leçons de morale des Anglo-saxons lorsqu'on interdisait le voile à l’école, et leurs sarcasmes lorsqu'on s'horrifiait de voir des burkinis à la plage, et qu'on se faisait traiter de ringard liberticide parce qu'on défendait notre bon vieux système d’assimilation », poursuit Zemmour.

    « Mais notre satisfaction sera de courte durée », avertit-il. Selon lui, « le multiculturalisme britannique est dans la loi, le nôtre est dans les faits ». 

    Éric Zemmour

  • Des informations, désinformation… Par Antoine d'Hermé*

     

    Ecrite au matin du 20 mars, cette chronique n'a rien perdu de son actualité. Elle pointe à la fois le rôle exorbitant des médias dans la nébuleuse du Système - qui règle, limite et formate nos libertés - et la réduction du pouvoir politique au rôle d'ONG. Un seul remède, selon l'antienne de Robert Ménard : Vive la liberté de pensée ! Lafautearousseau   

     

    La chaîne de télévision BFMtv s’efforce de relayer tout ce qui peut concerner le président de la République. Le nom de François Hollande est cité très régulièrement, ou bien il s’agit de multiples mini-informations inscrites en bas de l’écran.

    Ce matin du 20 mars, BFMtv nous donnait « en boucle » deux informations écrites : concernant le terrible attentat de Tunis, on apprenait que « François Hollande ne pouvait pas confirmer l’identité d’une 3ème victime française ».

    Concernant des otages français au Yémen, on nous indiquait que « François Hollande a affirmé n’avoir aucune confirmation de la libération des otages ».

    Vous devrez vous satisfaire « d’affirmation de non-confirmation », donc d’ignorance. C’est le*  problème de cette chaîne de télévision qui veut donner à tout prix et très vite des informations qui n’en sont pas, en attendant qu’elles le deviennent éventuellement. Comment la rédaction de cette chaîne ne réalise-t-elle pas l’effet négatif sur l’image d’un président, qui veut se mêler de tout, qui veut tout annoncer lui-même (souvenons-nous de l’accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge où il nous expliquait la rupture des boulons…), mais qui finalement ne sait rien ?…

    Ces informations qui n’en sont pas étaient opportunément fort bien illustrées par des images de l’événement de la matinée : l’éclipse solaire ! 

    * Politique magazine