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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    On va en parler plus longuement plus bas, mais "ouvrons" cette revue de presse d'aujourd'hui par l'article de "Marianne" sur Taha Bouhafs.

    Pourquoi ? Parce que cet article illustre parfaitement le proverbe bien connu : "C'est par la tête que pourrit le poisson"

    L'élément instructif dans cette affaire, c'est que tout le monde, à gauche, connaissait les pratiques d’intimidation de Taha Bouhafs, ses insultes répétées, son compagnonnage avec des mouvements islamistes. Cela ne posait visiblement aucun problème à personne. Mais une accusation "MeToo" sur des violences sexuelles, là, cela ne pardonne pas, dans ce milieu mis en contradiction - en quelque sorte - avec lui-même...
    Édifiant, en ce qui concerne cette "gauche morale", si prompte à donner des leçons, et si pourrie à la fois !...

    https://www.marianne.net/politique/melenchon/candidat-de-la-nouvelle-union-populaire-ecologique-et-sociale-a-venissieux-taha-bouhafs-sest-finalement-retire-dans-la-nuit-du-9-au-10-mai-la-raison-une-accusation-dagression-sexuelle-qui-a-declenche-louverture-dune-enquete-interne-a-la-france-insoumise?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&Echobox=1652278044#xtor=CS2-5

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    1. (Dans FigaroVox) Le 4 mai, le tribunal de Coutances a condamné six hommes pour fausse reconnaissance de paternité, faites en vue d'obtenir des titres de séjour. Pour Charles Prats, ces fraudes, de plus en plus fréquentes, sont très coûteuses pour la société... :

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/charles-prats-la-fraude-aux-titres-de-sejour-pese-lourd-sur-notre-systeme-social-20220511

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    2. À propos de "la rumeur Audrey Azoulay Premier ministre"... Certes, il ne s'agit que d'une rumeur, mais nous publions ceci, au moins pour "prendre date", au cas où...

    La Tribune de l'Art pose la question : Audrey Azoulay est-elle légitime pour s’occuper de Notre-Dame ? et rappelle son action (?) lors de la catastrophe de l'incendie de Notre-Dame... 

    http://www.latribunedelart.com/ces-faits-ont-ete-encore-peu-commentes-il-sont

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    3. Nous en parlions ici-même hier : Taha Bouhafs ne sera finalement pas candidat aux législatives. Et ce n’est pas sous pression de l’extrême droite, mais à cause de plusieurs accusations pour harcèlement et violences sexuelles. Par contre le vrai scandale vient d'ailleurs : par exemple des propos de Houria Bouteldja, pour qui "...les personnes en question ne souhaiteraient pas porter plainte contre Taha Bouhafs pour empêcher tout risque de récupération politique – d’où qu’elle vienne..."

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    En somme, dans la logique de Houria Bouteldja, ne portez plainte que si l’agresseur est blanc. S’il est arabe ou noir, laissez tomber : il ne faut surtout pas "donner du grain à moudre" à l’extrême droite. Donc, silence ! Ce type de raisonnement n'est-il pas honteux ? Et révélateurs de têtes bien mal "faites" !...
    Cela rappelle - la transposition est facile, presque mot pour mot... - une autre preuve d'esprit tordu, de la part d'une autre autorité (?) de gauche, et sur un autre sujet :

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    3 BIS. La réaction/conseil de Zohra Bitan à cette lamentable affaire, qui éclabousse une fois encore un Pays légal pourri jusqu'au trgnon... :

    "Taha bouhafs s’est fait instrumentalisé par #LFI ça en est nauséabond ! Ces donneurs de leçons et de distribution de « facho » à tout va sont de la pire espèce ! Fuyez-les chers compatriotes issue de l’immigration, vous n’êtes rien pour eux sauf une marchandise électorale !"

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    5. Certes, il ne s'agit que d'un sondage, qui ne vaut que ce que valent les sondages, ni plus mais ni moins : 73% des Français sont opposés au port du burkini dans les piscines... :

    https://www.cnews.fr/france/2022-05-12/sondage-73-des-francais-opposes-au-port-du-burkini-dans-les-piscines-1214094

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    Le burkini ? En réalité, il faut dégonfler cette baudruche artificielle des islamistes conquérants, relayés par leurs alliés "idiots utiles" islamo-gauchistes. On peut appliquer au burkini le mot de Léon Daudet "Je m'en fiche, je m'en contre-fiche et je m'en hyper-archi-contrefiche". Que les musulmans s'habillent comme ils veulent chez eux, qu'ils mangent, ou pas, ce qu'ils veulent, ou ne veulent pas... Mais qu'ils ne viennent pas nous imposer, chez nous - car, ici, c'est chez nous - des moeurs et coutumes qui nous sont étrangères; qu'elles aient rapport à la tenue vestimentaire, à la nourriture ou à quoi que ce soit. Nous sommes des Français et des Européens, qui vivons dans un pays et un continent faconnés par l'héritage gréco-romain et le judéo-christianisme. On n'oblige personne à venir chez nous, mais personne, venant chez nous, n'a à nous imposer des choses dont nous ne voulons pas. Point barre !

     

    6. "France orange mécanique" à cause du Système, qui mène depuis 1975 une politique folle - mais voulue et consciemment maintenue - d'immigration/invasion : on a les conséquences aujourd'hui... En deux jours, à Marseille :

    • une femme assassinée dans un parking;

    • un père de famille poignardé en allant chercher son fils à l'école;

    • un homme armé d’un couteau dans un centre commercial abattu par la police...

    À chaque fois, les noms sont cachés, pendant plusieurs jours, le temps que "l'affaire" retombe; ainsi, on ne dit pas qu c'est Mohamed qui a poignardé Alban etc... Hélas, cela va continuer, à Marseille et partout ailleurs en France, puisque le Système a fait de nous autres, Français, "66 millions de décapitables en sursis"...

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    7. Les touiteurs ont de l'humour : on terminera donc cette série d'aujourd'hui par un petit sourire, que nous devons à Éric Vincent :

    "Si vous entendez un homme crier allah akbar en possession d’un couteau, surtout n’appelez pas la police, mais un médecin. C’est juste un déséquilibré. Pas de panique..." 

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    En ce jour anniversaire de sa naissance, laissons Chateaubriand décrire, en 1834, notre monde et notre société de 2022. Voici un extrait de L'Avenir du Monde, annexé en Variantes et Additions aux Mémoires d'Outre-Tombe (La Pléiade, tome II, pages 1051/1052)...

    Dans ces lignes fascinantes, on notera l'espérance inébranlable de l'observateur lucide, donc pessimiste, mais "pessimiste actif"...

    "...Quelle sera la société nouvelle ? Je l'ignore. Ses lois me sont inconnues; je ne la comprends pas plus que les anciens ne comprenaient la société sans esclaves produite par le christianisme. Comment les fortunes se nivelleront-elles, comment le salaire se balancera-t-il avec le travail, comment la femme parviendra-t-elle à l'émancipation légale ? Je n'en sais rien. Jusqu'à présent la société a procédé par agrégation et par famille; quel aspect offrira-telle lorsqu'elle ne sera plus qu'individuelle, ainsi qu'elle tend à le devenir, ainsi qu'on la voit déjà se former aux États-Unis ?

    Vraisemblablement l'espèce humaine s'agrandira, mais il est à craindre que l'homme ne diminue, que quelques facultés éminentes du génie ne se perdent, que l'imagination, la poésie, les arts ne meurent dans les trous d'une société-ruche où chaque individu ne sera plus qu'une abeille, une roue dans une machine, un atome dans la matière organisée. Si la religion chrétienne s'éteignait, on arriverait par la liberté à la pétrification sociale où la Chine est arrivée par l'esclavage.

    La société moderne a mis dix siècles à se composer; maintenant elle se décompose. Les générations du moyen âge étaient vigoureuses parce qu'elles étaient dans la progression ascendante; nous, nous sommes débiles parce que nous sommes dans la progression descendante. Ce monde décroissant ne reprendra de force que quand il aura atteint le dernier degré; alors il commencera à remonter vers une nouvelle vie.

    Je vois bien une population qui s'agite, qui proclame sa puissance, qui s'écrie : "Je veux ! je serai ! à moi l'avenir ! je découvre l'univers ! On n'avait rien vu avant moi; le monde m'attendait; je suis incomparable. Mes pères étaient des enfants et des idiots."

    Les faits ont-ils répondu à ces magnifiques paroles ? Que d'espérances n'ont point été déçues en talents et en caractères ? Si vous en exceptez une trentaine d'hommes d'un mérite réel, quel troupeau de générations libertines, avortées, sans convictions, sans foi politique et religieuse, se précipitant sur l'argent et les places comme des pauvres sur une distribution gratuite : troupeau qui ne reconnaît point de berger, qui court de la plaine à la montagne et de la montagne à la plaine, dédaignant l'expérience des vieux pâtres durcis au vent et au soleil !

    Nous ne sommes que des générations de passage, intermédiaires, obscures, vouées à l'oubli, formant la chaîne pour atteindre les mains qui cueilleront l'avenir".

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    Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France : de gueules, semé de fleurs de lys d'or, sans nombre...

     

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    1. "Ah, la boulette !" Borne "dépasse tout ce qu'on a pu imaginer", et c'est en direct...

    https://twitter.com/SenseurFR/status/1565771145982484484?s=20&t=whugdD__3CcjY9og_SGBWQ

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    Et, en plus, ça la fait marrer ! On est mal, là, on est très mal, avec des "semble-dirigeants" pareils...

     

    2. ÉOLIENNES = ÉCOCIDE ! Le parc éolien (ou centrale éolienne) de La Baule/Saint-Nazaire fait grincer des dents. Le saccage du paysage est bien pire que ce que l'on "promettait", du côté des arnaqueurs éoliens. Trois communes demandent que l'on recalcule la compensation versée par l’État...

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/a-batz-sur-mer-vue-imprenable-sur-quatre-vingt-eoliennes-20220902#l7kvhx77ifuyqa701h

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    STOP A LA FOLIE ÉOLIENNE !

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    2 BIS. Il y a dix ans déjà, dès février 2013, lors de son audotion par les Sénateurs, Jean-Marc Jancovici "prévenait" sur l’énergie, et présentait les avantages du nucléaire, en évoquant -sinon - notre dépendance énergétique… 

    (extrait vidéo 2'14)

    https://twitter.com/xavier_alberti/status/1565771259543183360?s=20&t=HVVbw46P4K1HVhurPP4_KA 

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    4. (Dans Boulevard Voltaire) Pourquoi cette septuagénaire qui a défendu son époux à Choisy-le-Roi n’est pas célébrée par les féministes, par Gabrielle Cluzel :

    https://www.bvoltaire.fr/pourquoi-cette-septuagenaire-qui-a-defendu-son-epoux-a-choisy-le-roi-nest-pas-celebree-par-les-feministes/

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    5. Dans la série "le Système laisse faire, quand il n'organise pas, carrément, lui-même" : après Renault, c'est L'Air liquide qui quitte la Russie !

    https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/air-liquide-quitte-la-russie-va-transferer-ses-activites-aux-dirigeants-locaux-2032524.php#:~:text=PARIS%2C%202%20septembre%20(Reuters),Ukraine%20par%20les%20forces%20russes

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    LE SYSTÈME "JOUE" CONTRE LA FRANCE

    ET CONTRE SES INTÉRÊTS SUPÉRIEURS !

     

    6. Jean-Christophe Buisson communique :

    "1 journée ordinaire à la frontière entre #Armenie et Azerbaïdjan : les soldats azéris qui tirent sur la voiture du ministre #armenien de la Défense circulant le long de la frontière ! Qui, à part les naïfs maîtres de l'UE, peut croire que Bakou veut la paix avec les #Armeniens ?"

     

    7. Et l'on terminera la série de ce dimanche, puisque c'est, précisément "dimanche", par un petit rappel, pas forcément inutile, à l'attention de...

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (14)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : "Bonchamps, en qui revivait Bayard..." (Chateaubriand)

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    Blason des Bonchamps.

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    "De gueules à deux triangles vidés d’or entrelacés en forme d’étoile"

     

    Bonchamps mourant

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    Mortellement blessé devant Cholet, Charles Artus, marquis de Bonchamps, expire après avoir gracié 5.000 prisonniers républicains, enfermés dans l'église de Saint Florent-le-Vieil, qu'on allait massacrer: "Grâce aux prisonniers, Bonchamps l'ordonne !" furent ses dernières paroles.

    David d'Angers, dont le père fut l'un de ces graciés, sculptera son monument funéraire.

     

    Le dernier ordre de Bonchamps

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    17 octobre 1793...

    En toute hâte, on s’affaire sous la fine pluie qui trempe la terre. L’armée vendéenne est en déroute. Dans le bruit des chevaux qui hennissent, des hommes qui s’interpellent, des armes que l’on apprête, les derniers combattants royalistes dressent le camp de repli. Leur général en second, le marquis de Bonchamps a été blessé devant Cholet et c’est mourant, qu’avec eux, il a gagné St-Florent au bord de la Loire.
    Il est étendu sur un brancard. Autour de lui, ses lieutenants, hommes du peuple ou grands noms de l’Ouest, le veillent. Tous savent que la fin est proche. Après Cathelineau, le voiturier, à qui il avait laissé la tête de l’armée, c’est l’une des grandes figures de la guerre de Vendée qui va s’éteindre. Sur les visages épuisés de ses hommes dont les yeux ont pourtant déjà vu tant de morts, l’émotion perce et les larmes coulent.
    Un prêtre, cachant sa soutane sous un pourpoint, pistolet, épée et crucifix entremêlés à la ceinture, récite l’office des défunts.
    À l’extérieur de la tente, des cris éclatent : "À mort ! À mort !"; "Tuons-les !" "À mort les Bleus !" Scandés comme un refrain macabre les cris de haine résonnent dans le crâne bouillant de fièvre du marquis de Bonchamps. Se relevant à grand peine, il demande :
    - Qu’est-ce donc ? Après qui en a-t-on de la sorte ?
    - Mon général, ce sont nos hommes qui veulent se venger des Bleus.
    - Quels Bleus ?
    - Dans notre déroute, nous avons capturé cinq mille républicains que nous avons enfermés dans un couvent à quelques pas d’ici. Ce sont sur eux que nos hommes ont décidé de pointer les canons.
    Le marquis se crispe. Malgré l’agonie qui meurtrit son corps, malgré la souffrance qui contracte ses traits et l’empêche de se lever, il supplie son cousin, le comte d’Autichamp, d’obtenir la grâce des Bleus : "Mon ami, c’est sûrement le dernier ordre que je vous donnerai…"
    D’Autichamp ne discute pas. Il se précipite au dehors de la tente, saute sur un cheval et galope jusqu’aux abords du couvent où les hommes s’apprêtent déjà à la vengeance. Là, il fait battre tambour pour obtenir le silence et proclame : "Grâce au prisonniers ! Bonchamps le veut. Bonchamps l’ordonne !" Les soldats hésitent, se regardent. Ils n’ont pas la charité de leur général. Mais ils le respectent profondément. Depuis qu’ils sont allés le chercher pour combattre avec eux, le marquis de Bonchamps est devenu pour eux un père et un modèle. Certains regagnent les tentes dressées un peu plus loin et obéissent par devoir; d’autres comprenant les motifs de leur chef, acceptent de libérer les républicains.
    En fait ce dernier geste ne les étonne pas vraiment. Clémence, miséricorde, justice… : Charles de Bonchamps a toujours été un exemple d’humanité.
    Les plus anciens se souviennent que dès les premiers jours de la guerre, il avait empêché les pillages, les incendies et les exécutions. Il avait relâché les prisonniers sur la simple promesse qu’ils ne reprendraient pas les armes. Comme certains violaient leur serment, les Blancs avaient décidé de raser la tête de ceux que leur général libérait. À Thouars, en mai, Bonchamps avait battu le général Quétineau, un républicain réputé pour sa bravoure et son honnêteté. Pour ces raisons, le marquis l’avait soustrait au désir de vengeance des Vendéens et lui avait même offert l’asile pour le protéger des Bleus qui ne manqueraient pas de le mettre à mort s’il retournait vers eux. Par honneur et par fidélité à la Révolution, Quétineau avait refusé. Bonchamps l’avait donc libéré et le tribunal révolutionnaire l’avait immédiatement condamné à être guillotiné pour reddition et connivence avec les rebelles !
    Sur les bords de la Loire, un autre roulement de tambour retentit dans la nuit. Il appelle les hommes à se rassembler. Le marquis de Bonchamps est mort. Son corps est exposé sur une civière. Un dais blanc, marqué d’une fleur de lys et des cœurs de Jésus et de Marie enlacés, le protège de la pluie. Un à un, ses soldats viennent s’agenouiller devant lui. Ils ne cachent pas la peine qui les étreint. Certains racontent les mois passés avec lui. "Je faisais parti des sept gars du pays qui sont allés le chercher. Je m’en souviens, il avait hésité, mais le 21 mars, il était à Challonnes avec d’Elbée", raconte un paysan d’Anjou, la terre des Bonchamps.
    Les uns et les autres racontent les hauts faits du marquis. En sept mois de guerre, le jeune officier qui avait fait ses classes en Inde, s’était révélé un général exceptionnel. En avril, il avait sauvé l’armée catholique et royale par un repli sur Tiffauges qu’il avait imposé à ses pairs découragés. En mai, il avait gagné la bataille de Fontenay, avant d’être blessé par un soldat qu’il venait de gracier. En juin, il s’était opposé à l’attaque de Nantes, qu’il jugeait trop téméraire. Malgré son concours, la bataille avait tourné au désastre pour les Blancs. De nouveau blessé en juillet, il n’avait pu reprendre le combat que le 19 septembre, à Torfou, où il avait battu les Mayençais de Kléber. Mais voilà, qu’à Cholet, ces mêmes Mayençais avaient été les plus forts....
    Tard dans la nuit, à la lumière des feux de camp, les soldats épuisés continuent de tisser la vie de leur général aux fils de la mémoire et de la légende.
    Dans sa dépêche du 19 octobre au Comité de salut public, le citoyen Merlin de Thionville écrit : "Il faut ensevelir dans l’oubli cette malheureuse action." Pour lui, le pardon de Bonchamps déshonore les soldats ainsi empêchés de mourir en héros de la République. On poursuit et condamne sa veuve qui en transmettait le souvenir. Peine perdue. Elle s’échappe, aidée par ces soldats mêmes que son mari avait rendus "indignes". C’est le fils de l’un d’entre eux, le sculpteur David d’Angers, qui figera le geste du pardon dans la pierre. La statue funéraire, à Saint-Florent-le-Viel, montre Bonchamps mourant, se soulevant de son grabat pour tendre la main vers le ciel et crier dans son dernier soupir :"Grâce aux prisonniers !"

     

    De Louis Aragon, sur Bonchamps...

     

    "...Regardez-le bien, ce jeune homme, ce général de 34 ans, dans toute la force de l'âge, ce chef de Partisans, mortellement atteint.
    Le bras droit qu'il lève, c'est celui qui fut fracassé à Torfou; la poitrine, puissante, est enflée par le cri de l'agonisant.
    Tout, le mouvement du cou, de la bouche, tout s'achève dans ce cri...
    Regardez bien, car ceci c'est la France, et vous ne me direz plus que l'art n'a pas de patrie..."

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Bien vu, Stanislas Rigault : le soi-disant "front de gauche" ne s'est pas soumis à l'imam Mélenchon, mais à l'électorat "immigré/communautaire islamique" qui est la base de l'électorat Mélenchon, l'islamo-gauchiste de service...

    Élu(s) par les islamistes un jour, élu(s) par les islamistes toujours !...

    (extrait vidéo 0'20)

    https://twitter.com/ZemmourTV/status/1522477266541977601?s=20&t=PRRdFzk69FDsRcVEe0JgxQ

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    "La gauche sera surtout soumise à son électorat. Pour se faire réélire par la suite, ils continueront à être dans le clientélisme..."

     

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    1. Un accord de toute la Gauche ? La bonne blague ! Thomas Porcher (et les autres...) remet les choses au point dans Les grandes gueules... :
    "On fait croire qu'on se bat sur la retraite à 60 ans, la hausse du SMIC... Mais on se bat pour les postes, il ne faut pas être dupe !"

    (extrait vidéo 0'44)

    https://twitter.com/GG_RMC/status/1522478082313146369?s=20&t=PRRdFzk69FDsRcVEe0JgxQ

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    2. Fabien Roussel est tout content... : "C’est fait. Le PS rejoint ce soir la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale. La gauche est rassemblée pour les élections législatives. Maintenant, gagnons !". Il n'a pas remarqué que l'acronyme de sa soi-disante union, N.U.P.E.S, est furieusement proche de "DUPES" (à une lettre près). Alors, la NUPES, ou... "la journée des Dupes" ?

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    3. LaREM change de nom et devient... Renaissance ! Une réaction ?

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    "Évanescence" conviendrait mieux, non ?...

    Ou alors "obsolescence", comme le propose Nicolas Dupont-Aignan :

     
    "LREM devient Renaissance. Quelle ironie, quand on sait que les macronistes sont majoritairement de vieux socialistes et centristes recyclés. Je propose plutôt obsolescence."

     

    3 BIS. Mormach, lui (sur tweeter) hésite entre deux appellations :

    1. "Ils appellent cela "Renaissance"... C'est plutôt du recyclage !!! Cette palingénésie a des relents de rance !"

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    2. "Vous avez dit "renaissance" ? Ce serait plutôt "brocante" ou l'art d'accommoder les restes !" :

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    5. (Source : La Dépêche) C'est la poubellisation de la France qui continue... Un délinquant sexuel afghan, expulsé de Suède, vient en France, où il agresse sexuellement un mineur de moins de neuf ans !... Sa demande d'asile en France avait été rejetée par l'Ofpra, mais le Système ayant transformé notre beau pays en pétaudière (pour rester polis...)...

    https://www.ladepeche.fr/2022/05/05/tribunal-30-mois-ferme-pour-le-delinquant-sexuel-10276203.php

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    6. Paris/Arbres Tour Eiffel : la mise à jour (et au point) de France Nature Enbvironnement :
    MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

    La Ville annonce renoncer aux abattages : Notre communiqué en réponse

    Association FNE PARIS
    Paris, France

    5 MAI 2022 — 

    Grâce à à la médiatisation et la mobilisation phénoménale,128 878 signataires en 6 jours, la Mairie a annoncé qu'aucun arbre ne serait abattu. Mais les permis sont délivrés. Vont-ils être retirés ? C’est ce que nous demandons, ainsi que l'abandon du projet.

    Nous appelons un nouveau projet qui mette en valeur les richesses patrimoniales et végétales exceptionnelles de ce site et améliorer son aménagement en respectant l'esprit du lieu plutôt qu'en le détériorant.

    Les associations demandent la sanctuarisation des espaces verts protégés, de tous les parcs, jardins et espaces de nature parisiens, privés ou publics. Que Paris redevienne l'exemple mondial de la protection du patrimoine végétal et architectural !

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    Notre communiqué de presse

    TOUR EIFFEL : SAUVEGARDE DES ARBRES ET/OU CONSTRUCTION DES JARDINS ?


    Grâce à la médiatisation et à la mobilisation phénoménale contre le projet One site Tour Eiffel si contesté, grâce à notre pétition qui en 4 jours atteint les 120 000 signatures, la ville a déclaré mardi renoncer à l’abattage de tous les arbres.

    C’est une bonne nouvelle : Un immense merci à tous !

    Mais les permis sont délivrés. Vont-ils être retirés ?

    C’est ce que nous demandons, ainsi que l’abandon du projet. Nous préparons une action en justice si tel n’était pas le cas. Vous pouvez nous y aider financièrement ici.

    Ainsi que 90% des parisiens consultés lors de l’enquête publique l’avaient demandé, nous appelons, à un nouvel aménagement du site qui mette en valeur ses richesses patrimoniales et végétales exceptionnelles, un aménagement qui magnifie cet écrin en respectant l’esprit des lieux plutôt que le détériorer.

    Les associations de défense de l’environnement et du patrimoine profitent de cette situation emblématique pour demander à l’ombre de la Tour Eiffel, la sanctuarisation des espaces verts protégés, de tous les parcs, jardins et espaces de nature parisiens, privés ou publics.

    Elles vous invitent à une conférence de presse ce mercredi 4 mai à 18h30 au pied du Platane Bicentenaire au coin de la rue Buenos Aires.
    Sera évoqué le projet, ayant conduit à un déclassement afin d’autoriser des constructions de commerces et de bureaux dans un site protégé au titre du Patrimoine mondial de l’Unesco, au prétexte des JO 2024.

    La nécessité de protéger la nature et les arbres à Paris est reconnue par tous et pourtant malgré les discours écologiques, les projets de destruction continuent à se multiplier.

    Il est temps que Paris redevienne l’exemple mondial de la protection du patrimoine végétal et architectural !

     

     

    6 BIS. Belle vidéo (1'36) proposée par le Groupe National de Surveillance des Arbres, dans laquelle, au Champ de Mars, Hugo Clement explique le sesn profond du combat pour les arbres :

    "Préserver les arbres, c'est un combat pour la vie, c'est une urgence. Préservons la nature en ville, ce qui existe, ce qui est beau et ce qui demande juste à ne pas être touché..."

    https://twitter.com/GNSA_arbres/status/1522253344290582528?s=20&t=HgjPKxLBVh_cSGTf13eAMw

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    (Dans Boulevard Voltaire)

    "La folle spirale dépensière du président Macron"

    Il faut se rappeler la teneur des deux débats de second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. L’actuel président de la République se campait lui-même en expert responsable et féru d’économie face à l’incompétence et la démagogie faites femme. La chanson gobée par les élites autoproclamées risque d'être plus difficile à interpréter lors des campagnes européenne et présidentielle.

    Dans un éditorial sans concession sur RTL, le journaliste François Lenglet parle de « racket », de « brigandage », de « rançonnage » et s'inquiète : « Le président dépense sans compter », dit-il...

    https://www.bvoltaire.fr/la-folle-spirale-depensiere-du-president-macron/?feed_id=31080&_unique_id=650b2e7377d79

     

     

     

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    1. Le plan anti drogue de Marion Maréchal :

    "Pour mener et gagner la guerre contre les narcotrafiquants, voici mon plan anti-drogues en 10 mesures. Il faut faire de la lutte anti-drogue une grande cause nationale et européenne !"

    https://x.com/MarionMarechal/status/1705236506179199123?s=20

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    Il faut aussi et surtout, et avant tout, retrouver un Régime qui donne et redonne aux Français l'envie de s'enraciner dans la longue lignée bi-millénaire de leurs Racines et Traditions et, en les retrouvant, leur donner et redonner la fierté de leurs ancêtres et de leurs héritages, gréco-latin et judéo-chrétien...

    C'est contre eux que s'est levée la Révolution, c'est contre elle que se lèvera la nôtre, la seule, la vraie, la révolution royale, menée par "le Prince chrétien" (Boutang)...

     

    2. La visite du Pape de parti-pris à Marseille, et ses stèles préférées, au détriment d'autres... Évidemment d'accord avec Gabrielle Cluzel :

     

    2 BIS. Et l'opinion de Michel Onfray sur la nouvelle vague d'invasion :

    "Immigration : impossible de faire quoi que ce soit avec (et dans) l'Europe ?"

    (extrait vidéo 0'57)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1705479661189230858?s=20

     

    onfray michel migrants|Recherche TikTok

     

    4. Le "coup de gueule" de Mathieu Bock-Côté contre Justin Trudeau (dans Le Journal de Montréal) :

    "Justin Trudeau, haineux en chef du Canada, devrait cesser d’insulter les Canadiens qui ne pensent pas comme lui !..."

    https://www.journaldemontreal.com/2023/09/23/justin-trudeau-haineux-en-chef-du-canada-devrait-cesser-dinsulter-les-canadiens-qui-ne-pensent-pas-comme-lui

     

    5. Haut Karabach : tout le monde s'est déshonoré, y comprins, bien entendu, le Pays légal du Système... D'accord avec Philippe de Villiers :

    "Haut-Karabakh : l'Union Européenne s'est déshonorée. En concluant un accord avec l’Azerbaïdjan, Von der Leyen a cédé à la pression de l'industrie allemande qui craignait que Poutine coupe le robinet de gaz. On ne peut pas laisser ce peuple arménien mourir. On ne peut pas laisser ajouter au génocide de 1915 l’ethnocide de 2023 ! Oui, Madame Von der Leyen a du sang sur les mains !"

    (extrait vidéo 3'01)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1705470827565547671?s=20

    https://www.entreprendre.fr/wp-content/uploads/Capture-decran-2023-09-20-a-17.15.07.png

     

    6. On en a assez de ces députés LFI qui se croient tout permis : députées Obono et Simonnet qui se pavanent avec l'antisémite Corbyn; Mélenchon qui hurle, les yeux exorbités, face à un représentant de la Loi; et, là, Aymeric Caron, qui met ses enfants dans un très chic collège privé de Versailles (on est "damnés de la terre" ou on ne l'est pas, non ?) mais s'y comporte anormalement (doux euphémisme !), pour la troisième fois :

    https://www.europe1.fr/Police-Justice/le-depute-lfi-aymeric-caron-sintroduit-de-force-dans-une-ecole-pour-y-deposer-son-fils-en-retard-la-police-depechee-4205070

     

    7. Paris : le Collectif PLATEAU-PRÉAULT communique :

    Victoire de notre mobilisation!! Merci et Bravo!

    Nous avons le plaisir de vous informer de la victoire de notre action contre l’abattage des arbres en lien avec le projet immobilier de la rue Préault (Paris 19ème). 

    Après la forte mobilisation pour notre rassemblement du 9 septembre (plus de 300 personnes présentes), 8 membres de notre collectif ont assisté au Conseil d’arrondissement du 19/9/2023...

    la suite ici...

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    DERNIÈRE MINUTE, APRÈS LES DÉCLARATION FOLLES ET IRRESPONSABLES DU DÉPUTÉ LFI THOMAS PORTES...

    • CET HOMME - QUI TIENT DES PROPOS INCENDIAIRES ET DÉMENTS - SE PRÉSENTE COMME UNE PERSONNALITÉ POLITIQUE. OR, LES TERMES QU'IL A EMPLOYÉS SONT D'UNE GRAVITÉ (ET PEUVENT AVOIR DES CONSÉQUENCES) DONT ON N'EST PAS SÛR QU'IL SOIT TOTALEMENT CONSCIENT.

    • POUR RÉSUMER, SE VOULANT PORTE PAROLE EXCLUSIF DE CE QU'IL APPELLE (LUI ET LES SIENS DE LFI) "LA CAUSE PALESTINIENNE", CE TRISTE SIRE SEMBLE AVOIR OUBLIÉ QUE, EN ELLE-MÊME, "LA CAUSE PALESTINIENNE" NE CONCERNE PAS DIRECTEMENT LA FRANCE ET LES FRANÇAIS, ET QU'UN DÉPUTÉ FRANÇAIS EST FAIT POUR SE CONSACRER EXCLUSIVEMENT À LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS DE LA FRANCE ET DES FRANÇAIS, ET NON POUR IMPORTER CHEZ NOUS DES COMBATS ET DES "LUTTES" (?) QUI NE NOUS CONCERNENT PAS DIRECTEMENT...

    • MENAÇANT ET INJURIEUX ENVERS LES ATHLÈTES ISRAÉLIENS QUI VONT VENIR PARTICIPER AUX JO, IL A DÉCLARÉ QUE CEUX-CI N'ÉTAIENT PAS LES BIENVENUS ET A APPELÉ À "CRÉER DES MOBILISATIONS" : QU'EST-CE À DIRE ? CES MOTS SONT DANGEREUX, ÉTANT DONNÉ LA GRANDE QUANTITÉ DE "CAS PSYCHIATRIQUES" QUI RÔDENT DANS NOS RUES (ET QUI - SOIT DIT EN PASSANT - APPARTIENNENT À UNE CERTAINE RELIGION, OÙ L'ON VOTE LFI À PLUS DE 70%)...

    • NUL N'A OUBLIÉ LES ATHLÈTES ISRAÉLIENS PRIS EN OTAGE ET LES 17 MORTS DES JO DE MUNICH EN 1972 : THOMAS PORTES EST-IL CONSCIENT QUE SES PAROLES PEUVENT PARFAITEMENT RÉSONNER COMME UN APPEL AU MEURTRE ? OU N'A-T-IL PAS CONSCIENCE DE LA GRAVITÉ DES MOTS INCENDIAIRES QU'IL PRONONCE ? DANS CE CAS-LÀ, QU'IL AILLE, LUI, CONSULTER !

    EN CONCLUSION :

    1. lafautearousseau est très rarement d'accord avec Christian Estrosi (ce membre de "la droite la plus à gauche du monde", qui a appelé, aux dernières élections, à voter communiste à Nice !). Pourtant, aujourd'hui, nous sommes d'accord avec sa demande dissolution de LFI...

    • lafautearousseau, comme l'immense majorité du Peuple français, souhaite la bienvenue aux athlètes du monde entier qui vont venir concourir chez nous. Les athlètes israéliens ayant été ignoblement et honteusement insultés et menacés par Thomas Portes, lafautearousseau souhaite - à son modeste niveau - rétablir l'équilibre, et salue donc plus particulièrement, parmi tous les sportifs du monde, ces athlètes israéliens, leur souhaitant une franche et cordiale bienvenue, et le couronnement de leurs mérites par l'obtention du maximum de médailles que leur vaudront leurs magnifiques performances...

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    Mégabassines ? La folle récré terroriste est terminée...

    De la Coordination rurale :

    "La Coordination Rurale 47 très fortement mobilisée pour défendre nos campagnes à #melle. Karine Duc et José Perez, co-présidents de la CR47, se sont rendus dans les deux-Sèvres, accompagnés de nombeux agriculteurs du Lot-et-Garonne, pour ne pas laisser nos campagnes brûler et laisser la violence entrer sur nos territoires. Aux côtés des forces de l'ordre et dans le respect de leur mission de sécurisation des périmètres sur place."
     
    (extrait vidéo 1'05)
     
     
    Et d'accord avec Goldnadel :
     
    "La @coordinationrur est l’une des rares organisations du peuple français qui refuse de se laisser dicter sa loi par les milices violentes d’extrême gauche ou pseudo écolos. C’est pourquoi les manifs vs les mégas bassines sont un échec. Un exemple a suivre partout en France."
     
    Mégabassines à Sainte-Soline : la CR 47 est arrivée dans les Deux-Sèvres -  ladepeche.fr
     
    Entre les paysans français et les bobos/gauchos hors-sol, traînant derrière eux leurs terroristes de "cagoules noires" (saccageant La Rochelle au passage...) notre choix est fait :
     
    VIVE NOS PAYSANS !
     
    PAS DE PAYS SANS PAYSANS !
     
    NON AUX BOBOS/GAUCHOS ET À LEUR SUITE DE TERRORISTES CASSEURS
    DES CAGOULES NOIRES !
     

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    1. De Haziza Frédéric, sur "X" à propos du députe La France islamiste Thomas Portes... :

    "Le « député » @FranceInsoumise @Portes_Thomas  appelle à manifester contre la délégation israélienne aux #JOParis2024, ciblant ainsi les sportifs israéliens comme le furent les 11 athlètes israéliens assassinés aux #JOMunich72. Le 5 octobre, 2 jours avant le pogrom du #7octobre, Portes, interdit d'entrée à Gaza, se rend au Caire pour rencontrer Abu Amir Mutasen Eleiwa, un dirigeant d’Humani’Terre, une organisation prétendument humanitaire mais accusée par le Trésor américain de financer le Hamas, interdite aux USA et au Canada, et visée depuis le 23 novembre par une enquête du Parquet national antiterroriste français pour financement du terrorisme. Avec plus de 36 millions d’euros saisis en janvier. Les actions et amitiés de @Portes_Thomas font de lui un complice du #Hamas. #ABonEntendeur!

     

    1 BIS. ...et la réponse de Goldnadel à ce message :

    "Portes aurait dû déjà être mis en examen pour intelligence avec une organisation terroriste. Avocats Sans Frontières fera en sorte qu’il le soit . Le fascisme d’extrême gauche ne passera pas. Résistance !"

    Thomas Portes (député LFI de Seine-Saint-Denis) sur les mobilisations pour  Gaza: "Heureusement qu'ils se mobilisent (...) ils mettent en lumière  l'inaction du gouvernement"
     
    Et, pour "garder le moral" - indispensable à chaque fois que l'on évoque ces pignoufs de La France islamiste...
     

    Peut être une image de 1 personne et texte

     

    3. De Outofnone, sur "X" :

    "Conseil Constitutionnel : L. Fabius, socialiste;

    Cours des Comptes : P. Moscovici, socialiste;

    Conseil d'État : D. Tabuteau, socialiste;

    Défenseur des Droits : C. Hédon, gauchiste;

    La France est gouvernée par un parti qui a fait 1,7% aux présidentielles de 2022. Vive la démocratie."

    Mais, justement, cher Outofnone, il est temps que vous-même et les Français ouvrent les yeux et comprennent que nous ne sommes ni en république, ni en démocratie, mais dans une République idéologique, qui est un totalitarisme...

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    4. Pour compléter le message de Thierry Mariani : ce qu'il dit est vrai, pour l'Assemblé. Mais il faut élargir le sujet à la Nation tout entière : non-inscrits/abstentionnistes/bulletins blancs ou nul représentent plus du tiers des Français en âge de voter (plus très loin de la moitié) : sommes-nous en démocratie et en république ?...

    Pour un peu moins de 49 millions d'inscrits sur les listes électorales, nous avons :

    • NON INSCRITS : TROIS MILLIONS;

    • ABSTENTIONNISTES : QUATORZE MILLIONS ET DEMI;

    • BULLETINS BLANCS ET NULS : UN MILLION ET DEMI...

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    5. Dans Le Figaro, l’ancien ministre de la Défense plaide pour un rééquilibrage de nos institutions qui passerait par l’instauration du scrutin majoritaire à un tour aux législatives...

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    6. Retour sur les violences à La Rochelle, que nous évoquons aujourd'hui, dans notre entame de cette Revue de Presse et d'Actualité : selon le JDD, vendredi, 4.500 manifestants étaient présents dans les Deux-Sèvres pour - soi-disant - protester contre les mégabassines. 4 500 "manifestants" (?), dont 10% de "cagoules noires" et 123 fichés S  recensés

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'entreprise américaine de télécommunications C Spire, spécialisée dans la fourniture d'accès à Internet sans fil, a annoncé le retrait de son budget publicitaire pour les Jeux olympiques de Paris. La société a été choquée par la parodie moqueuse de la scène de la Cène lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux. En termes de taille d'entreprise, C Spire se classe au 6ème rang sur la liste des plus grands fournisseurs de services Internet aux États-Unis.

    (extrait vidéo 0'23)

    https://x.com/thomasovitch1/status/1817506197236265363

    Elle a tellement plu, hier, qu'en apprenant cette perte d'argent que l'on évoque ici (la seule chose qu'ils comprennent, ces matérialistes...) nous vous la remettons aujourd'hui :

    Puisque l'humour est aussi une arme de combat - et souvent la plus ravageuse - nous dédions ceci à la dame en léger surpoids, au centre du "tableau" (?) qui se voulait une insulte aux deux milliards de chrétiens dans le monde :

    Peut être une image de 2 personnes et texte

    C'est cadeau !

    De la part de la Rédaction de lafautearousseau !

     

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    1. La France transformée en poubelle (et sanglante, en plus) par le Système : suite, mais pas fin, de la chronique de notre situation de 66 millions de décapitables en sursis... : Rahman, le jeune afghan suspecté d’avoir tué Matisse en avril dernier à Châteauroux, a tenté de s’évader de son établissement pénitentiaire dans la nuit de samedi à dimanche. Il a été interpellé et placé en garde à vue...

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    2. Les "mauvais" (misérables, minables, lamentables... on s'arrêtera là...) se déchirent et se contredisent entre eux... Face au tollé (national et mondial) qu'a suscité leur provocation lors d ela cérémonie d'ouverture des JO, certains ont essayé de rétropédaler en disant que "mais, non..." "ce n'est pas du tout de la provocation...", "nous n'avons voulu choquer personne...", "vous vous trompez..." et tout et tout. Mais la Drag-queen Piche dément les propos du directeur artistique et confirme que c'est bien la Cène qu'elle a jouée; et ajoute fièrement, cette dérangée : "Si Marion Maréchal réagit, c'est qu'on a réussi notre coup..." Saleté ! :

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-578888-jo-la-drag-queen-piche-dement-les-propos-du-directeur-artistique-et-confirme-que-c-est-bien-la-cene-qu-elle-a-jouee-si-marion-marechal-reagit-c-est-qu-on-a-reussi-notre-coup-video.html

     

    2 BIS. Après l’évêque de Toulon et l’évêque de Bayonne, c’est au tour de Mgr Brouwet, l’évêque de Nîmes de demander aux prêtres de célébrer des messes de réparation suite aux blasphèmes de la cérémonie d’ouverture des JO...

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    2 TER. Et Gilbert Collard informe, sur "X" :

    "Le Comité Olympique retire la vidéo de la cérémonie d'ouverture dans près de 210 pays et refuse d'en donner les raisons : il y aurait comme une gêne..."

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    Qui est responsable et coupable de "tout ça" ?

    On ne peut que penser que Macron était, soit l'instigateur/demandeur, soit celui qui a "laissé passer" (c'est aussi grave") cette pourriture... 

    Et Tony Estanguet - grand champion, que nous admirons comme tel - s'est gravement compromis lui aussi, car il ne pouvait rien ignorer de ce qui allait "passer" et "se passer" : il est donc complice...

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    5. Sabotages SNCF : c'est bien ces terroristes de l'ultra gauche... Dans le JDD : 

    JO Paris 2024 : 45 militants écologistes interpellés, dont trois fiché S, soupçonnés de planifier des sabotages. Quarante-cinq militants rattachés au mouvement Extinction Rébellion, soupçonnés de planifier des « actions de sabotage », ont été interpellés, ce samedi 27 juillet en début de matinée, à Paris. Plusieurs d'entre eux sont connus de la justice et des services de renseignement...

    https://www.lejdd.fr/societe/jo-paris-2024-14-militants-ecologistes-interpelles-soupconnes-de-planifier-des-sabotages-147948

     

    Comment à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO, une « attaque  massive » a paralysé une partie du réseau SNCF - Le Parisien

    Mais les sabotages continuent : dans la nuit de dimanche à lundi, les réseaux de fibre optique ont été sabotés dans plusieurs départements (Bouches-du-Rhône, l'Aude, l'Oise, l'Hérault, la Meuse et la Drôme). Différents opérateurs sont actuellement touchés (AFP)...

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    6. Koweït : le Prince Abdollah Al-Sabah s'est converti au Christianisme. L'annonce a été publiée par l'agence de presse chrétienne iranienne Al-Haaqiqa :

    Prince Koweit

    Koweït : le Prince Abdollah Al-Sabah s’est converti au Christianisme

     

    7. Très juste analyse de Guillaume Bigot (et très fine, aussi) :

    "Les députés LFI se comportent comme des trublions mais sont de bons petits soldats du mondialisme. Dans leur défense des minorités soi-disants opprimées, les LFI se comportent comme des colonisés mentaux des universités de la côte Est des Etats-Unis."

    (extrait vidéo 1')

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1817478173472301483

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Les messages du « voile »

     

    par Annie Laurent

     

    1214153452.jpgLe port du "voile" et son développement actuel comportent des signes adressés aux musulmans et au reste du monde. Ils invitent également à des réflexions concernant aussi bien le regard que l’islam porte sur l’être humain que sur son projet conquérant.
     
    Protéger la femme et assurer sa liberté ; rassurer l'homme et garantir sa vertu

    Le jilbâb, dans ses variantes, met le corps féminin à l’abri de la concupiscence des hommes. "C’est un bouclier" (Bruno-Nassim Aboudrar, Comment le voile est devenu musulman, Flammarion, 2014, p. 155). La liberté et la sécurité de la musulmane sont conditionnées par le port de cet habit spécifique.

    L’imam Hassan Amdouni, établi en Belgique, opposé au voile intégral, donne un sens identique au hidjâb.

    "Le hidjâb est le moyen par lequel Dieu – qu’Il soit loué – honore la femme et met fin au marchandage forcé de son charme, et à l’agression répétée du regard convoitant des hommes ! A ce niveau, le hidjâb œuvre à la fois contre une déstabilisation de l’ordre social et contre le ravalement de la femme au niveau de l’objet" (Le hidjâb, Maison d’Ennour, Paris, 2001, p. 86).
     
    Leïla Babès, sociologue française d’origine algérienne, en tire cette remarque : "Le mot d’ordre est le suivant : le corps de la femme est objet de désir sexuel, elle doit donc le voiler pour assurer la tranquillité des hommes" (Le voile démystifié, Bayard, 2004, p. 11).

    Faut-il penser que l’islam considère l’homme incapable de maîtriser ses sens, au point de devoir enfermer la femme, soit chez elle, soit dans un vêtement enveloppant au dehors ?

    "En déduire comme l’ont fait les exégètes, tout comme le font les musulmans aujourd’hui par la surenchère à laquelle ils se livrent, que la prescription a un caractère éternel et non circonstancié, c’est reconnaître que les hommes musulmans sont des hommes sans éducation, incapables de contrôler leurs instincts animaux"(L. Babès, op. cit., p. 32).

    La retenue est pourtant recommandée à l’homme par le Dieu du Coran :"Dis aux croyants : de baisser leurs regards, d’être chastes. Ce sera plus pur pour eux. – Dieu est bien informé de ce qu’ils font"(24, 30). 
     
    Enfin, revêtu par une jeune fille, le "voile" indique que celle-ci est pieuse et sérieuse, donc prête à être épousée. Mais que dire de ces étudiantes qui portent un hidjâb arrangé avec affectation et coquetterie, sur un visage très maquillé et avec un pantalon moulant, comme on le voit en Egypte ou en Syrie ? Seule la chevelure présenterait-elle un élément troublant pour l’homme au point que la cacher devienne obsessionnel ?

    Rappeler ou réintroduire la condition traditionnelle de la femme en islam

    Lorsqu’il est imposé, et quelle qu’en soit la forme, le "voile" réintroduit dans l’univers mental musulman une conception traditionnelle de l’islam qui postule l’infériorité de la femme.

    Il en devient l’emblème : « porter le voile de façon stricte, c’est vouloir se conformer à la Sunna du Prophète et assumer tout le discours coranique de la relation entre les deux genres » (Viviane Liati, De l’usage du Coran, Mille et une nuits, 2004, p. 271).

    Négation de la femme en tant que personne

    Le voile intégral suggère la négation de la femme en tant que personne, puisque l’expression du visage (tristesse, joie, rire, pleurs, etc.), reflet de l’intériorité, est le vecteur privilégié du dialogue entre semblables. Ce qui poussait Jihane Sadate, l’épouse de l’ancien président d’Égypte, à qualifier ses concitoyennes qui le portaient de "tentes ambulantes".

    Témoignage d’une musulmane qui, ayant été contrainte de porter le niqab, recevait les félicitations de ses proches pour sa "perfection" : "Pourtant, en moi, il n’y avait plus rien. J’étais devenue rien. Sans visage, sans nom, sans volonté, sans désirs" (Zeina, Sous mon niqab, Plon, 2010, p. 88). Non sans souffrance, elle est parvenue à se libérer de ce voile oppresseur.
     
    Obstacles à des rapports humains paisibles et sains, le niqab et la burqa provoquent le regard des autres, ce qui est paradoxal.

    "Ces musulmanes d’Occident [qui portent le voile intégral] se comportent comme des images. Et cela pour exprimer une religion, affirmer une culture qui abomine l’ostentation en général, celle des femmes tout particulièrement, et proscrit les images" (B.-N. Aboudrar, op. cit., p. 19).
     
    Le voile, quel qu’il soit, sépare. Il est ségrégatif et, comme tel, postule aussi la méfiance envers la femme.

    "En voilant la femme, l’islam instaure le doute et la suspicion, non seulement à l’égard de celles qui ne se conforment pas à la norme, mais à l’égard de toutes les femmes. Car, en même temps qu’il dé-montre la femme, le voile en suggère toute la puissance magnétique sur les hommes. Voilée ou non, la femme reste donc un être dangereux, réduit à un corps qui fascine et qui inquiète." (L. Babès, op. cit., p. 44).

    Un féminin masculin

    C’est contre cette conception, inséparable de l’obligation du port du voile, que se sont élevés les pionniers du féminisme arabo-musulman, notamment le premier d’entre eux, l’Égyptien Qasim Amin (1863-1908), diplômé en droit de l’université de Montpellier et auteur de La libération de la femme, ouvrage qu’il publia au Caire en 1899.

    Constatant l’absence de clarté du Coran qui, de toute façon, n’interdit pas aux femmes de montrer leurs visages, il en déduit que le voile relève de coutumes habillées d’un vernis religieux et qui n’ont rien de sacré. "Le voile n’est qu’une affaire de mœurs, pas de religion"(cité par Le Point, n° 2277, 28 avril 2016).

    Il faut donc, explique Amin, adapter la tenue des femmes au bien de la société contemporaine. Or, à ses yeux, l’isolement, à la maison ou sous le voile dans la rue, est négatif socialement car il empêche les femmes d’être des "êtres complets" et de contribuer au progrès des sociétés islamiques. La pensée d’Amin encouragea les musulmanes à se débarrasser de leurs voiles. Le ton fut donné par sa compatriote Hoda Chaaraoui, qui se dévoila publiquement à Alexandrie en 1923.
     
    D’autres intellectuels arabes ont suivi la voie d’Amin. L’un des plus connus est le Tunisien Tahar Haddad (1899-1935), auteur de La femme tunisienne devant la loi et la société (1930), ouvrage qui inspira le Code du statut personnel promulgué en 1956 à l’initiative du futur président Habib Bourguiba. Les femmes étaient désormais libres de choisir leur conjoint, de poursuivre des études, de travailler hors de leur foyer, de voter et d’être des citoyennes à part entière.

    Ainsi, de nouvelles habitudes se sont propagées un peu partout jusque dans les décennies 1970-80, c’est-à-dire jusqu’à ce que l’islamisme influence le retour du voile, par les idées, la persuasion et la finance.

    Aujourd’hui, dans le chiisme (moins figé que le sunnisme), notamment en Iran, des savants se prononcent contre l’obligation faite aux femmes de se couvrir les cheveux. La réforme qu’ils préconisent est conçue comme allant de pair avec l’émancipation féminine. Ce courant se développe depuis l’élection, en 2013, de l’actuel président, Hassan Rohani.
     
    Promouvoir le communautarisme, affirmer une identité et engager une stratégie de conquête

    Le "voile" constitue une sorte de "certificat d’islamité", d’appartenance à la "meilleure communauté suscitée parmi les hommes" (Coran 3, 110), qui permet de distinguer les musulmanes des "mécréantes". "On se pose en s’opposant. Il y a une altérité irrémédiable et revendiquée" (V. Liati, op. cit, p. 270).

    Promotion du communautarisme

    Le "voile" accompagne des revendications identitaires qui s’affirment dans la vie privée et sociale (cf. le refus de la mixité entre adultes) par la réclamation de droits spécifiques, conformes à la charia (loi islamique), et, sous l’excuse de la liberté religieuse, favorise le communautarisme.

    Telle est la position affirmée par Ahmed Jaballah, président de l’Union des Organisations islamiques de France (UOIF, affiliée aux Frères musulmans), le 21 novembre 1989, à l’intention du Premier ministre d’alors, Lionel Jospin, au moment de la première "affaire du voile" à l’école, survenue à Creil.

    "Vous laissez entendre que le Coran n’impose pas le foulard. Or le livre sacré des musulmans est très clair et très explicite, et ne laisse aucun doute sur le devoir de chaque musulmane de porter le voile"(Le Monde, 22 novembre 1989, cité par Gilles Kepel, À l’ouest d’Allah, Seuil, 1994, p. 280).

    Revendication identitaire

    Par ailleurs, le retour du voile, qu’il soit volontaire ou qu’il relève d’un conditionnement familial ou social, postule une identité qui ne veut pas se laisser corrompre par l’influence des mœurs occidentales, jugées néfastes. En témoigne cette discussion qui s’est déroulée dans l’Algérie française entre une métropolitaine, Marie, épouse d’un musulman mais refusant de se voiler, et sa belle-mère.

    Marie : "Dieu n’a pas fait la figure des femmes pour la mettre derrière un rideau, honteusement ".
    Sa belle-mère : "Les femmes de chez nous sont des filles de soumission et de patience et non des effrontées dont chacun, dans les rues, peut connaître le visage pour ensuite salir l’honneur" (B.-N. Aboudrar, op. cit., p. 93).

    Stratégie conquérante

    La propagation du "voile" en Europe, la solidarité envers les musulmanes "victimes" de la laïcité et la mobilisation de l’Oumma (la communauté islamique) sont au service d’une stratégie de conquête mise en œuvre par les réseaux liés aux Frères musulmans. C’est ce que démontre  Paul Landau, spécialiste de l’islamisme, dans son enquête sur l’UOIF, Le Sabre et le Coran (éd. du Rocher, 2005). Projet auquel s’oppose le mouvement Objectif France, présidé par Rafik Smati, Français d’origine algérienne.

    "L’évolution vers le radicalisme religieux au fil du temps me confirme dans la conviction que le foulard islamique n’est pas un attribut religieux, mais un outil de conquête politique. Ne soyons pas naïfs : le voile est un étendard de l’islamisme !" (Site Nouvelles de France, 27 avril 2016).

    Pour conclure

    Ce n’est pas en tant que vêtement – sauf dans ses formes aliénantes ou disgracieuses – que le voile islamique pose problème mais à cause du projet dont il est le vecteur, aussi bien dans les pays de tradition musulmane en cours de réislamisation que dans les pays où l’islam s’établit à travers l’émigration.

    Selon Hanifa Chérifi, membre du Haut-Conseil à l’Intégration, les atermoiements de l’Etat français ont entraîné un processus dangereux pour l’unité nationale.

    "Si l’on s’était donné le temps de la réflexion, on se serait rendu compte que le port du voile est un obstacle au processus d’intégration scolaire, sociale et, surtout, d’intégration dans le monde du travail"(Le Monde, 16-17 décembre 2001).

    Il reste aux Etats européens à ouvrir les yeux sur cette réalité et à prendre les mesures qui s’imposent. Saisie d’une affaire concernant l’employée musulmane d’une entreprise belge qui refusait de retirer son foulard islamique sur le lieu de son travail, l’avocate générale de la Cour de Justice de l’Union européenne a estimé, dans ses conclusions, que cette interdiction "peut être licite car elle ne constitue pas une discrimination directe fondée sur la religion, dès lors que cette interdiction s’appuie sur un règlement général de l’entreprise interdisant les signes politiques, philosophiques et religieux visibles sur le lieu de travail" (Le Figaro, 1er juin 2016). 

    Repris de Clarifier, La Petite Feuille Verte, juin 2016

    Journaliste, essayiste, conférencière, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient.

  • Trois Verts, bonjour les dégâts! Bordeaux, Lyon, Grenoble, par Elisabeth Lévy.

    Eric Piolle, au lendemain de sa réélection à la mairie de Grenoble, 30 juin 2020 © ALLILI MOURAD/SIPA

    Les nouveaux maires écolos veulent faire de leurs villes des fabriques de l’homme nouveau. Conjuguant mépris du populo et détestation de la France, ils sont aussi sensibles au malheur des bêtes qu’ils sont insensibles au bonheur des hommes.

    9.jpegLeur rêve est notre cauchemar. Et il est en train de devenir réalité. Les écolos qui, lors des municipales de mars et juin, ont ravi au socialisme bourgeois les métropoles les plus riches de France – à l’exception de Paris, mais c’est tout comme – n’en font pas mystère. Nos grands maires ne font pas que du vélo. Les villes sont leurs laboratoires, le chaudron où ils inventent le monde magique de demain. Et bien sûr, nous sommes, au choix, les papillons ou les grenouilles sur lesquels ces savants fous testent leurs diaboliques inventions. De notre alimentation à nos déplacements (on dit mobilité), du bureau à la chambre à coucher, ils s’évertuent donc à placer toute l’existence sous surveillance.

    C’est nous qu’il s’agit de régénérer, reprogrammer, recalibrer, afin que nous devenions de dignes enfants du Progrès.

    Mais il ne leur suffit pas de changer la vie et la ville, ce qui signifie d’abord pourrir l’une et l’autre en transformant tout itinéraire urbain en parcours d’obstacles, et cela que l’on soit automobiliste, piéton ou même cycliste. C’est nous qu’il s’agit de régénérer, reprogrammer, recalibrer, afin que nous devenions de dignes enfants du Progrès. Pas besoin de manipulation génétique : sous prétexte de sauver la planète, les savants fous que nous avons élus (enfin, que la minorité d’électeurs qui s’est déplacée a élus, mais tant pis pour les autres) sont engagés dans une démentielle manipulation anthropologique de l’espèce. Et ils en sont fiers. Insensibles au réel et sourds à la logique, ils prétendent préserver en éradiquant, humaniser en ensauvageant, convaincre en interdisant, revenir au local en rompant tout ancrage, faire de la démocratie participative à coups de sanctions. Les Verts, c’est la révolution de l’oxymore. Ils réinventent la roue. En carré.

    Ils parlent une langue inconnue, truffée de jargon citoyenniste – co-construction, co-décision, interpellation, pétition – et de résilience, mise à toutes les sauces, notamment dans les intitulés des postes d’adjoint – « à la ville résiliente », « à la résilience alimentaire », « à l’urbanisme résilient ». Tout est « résilient », à l’exception bien sûr des charpentes symboliques et langagières qui soutiennent les sociétés humaines. Tout doit être durable et tout doit disparaître.

    Les maires Verts veulent effacer et détruire le passé

    Pour créer de toute pièce une nouvelle nature humaine, il faut d’abord faire place nette. L’écologie façon Piolle, Doucet ou Hurmic, est d’abord une vaste entreprise d’effacement du passé. En philosophe passionnée par la beauté du monde et l’éternité des choses, Bérénice Levet décrypte  : « La nature leur sert d’alibi pour mieux anéantir la culture, de sorte qu’ils s’autorisent de “l’urgence climatique” pour abolir les modes de vie, les usages, les traditions. » Sans oublier le français, sommé de devenir le véhicule de la propagande LGBTQI et compagnie. Il est significatif que l’une des premières décisions de tous les nouveaux maires ait été d’adopter l’écriture inclusive, qui est, selon l’Académie française, « un péril mortel pour la langue française ».

    Sans se concerter, mais avec le même instinct sûr de destruction, les nouveaux édiles ont dirigé leur fureur vers quelques symboles qu’affectionne la France des bistrots et des clochers, des lotissements et des zones commerciales désertées, en un mot le vieux monde machiste, homophobe, raciste et genré : Tour de France et sapin de Noël, Vœux aux Échevins et delphinarium.

    En clair, ça tombe toujours sur les mêmes. Ceux qui ne font pas de safaris et ne nagent pas dans les mers chaudes et qui pour voir des dauphins ou des tigres ont le choix entre internet et le cirque de passage.

    Les écolos contre les classes populaires

    Pointe avancée du camp du Progrès, les écolos n’aiment pas le populo qui, précisément, veut pouvoir chérir son héritage. Ils vomissent son esprit étroit, ses distractions ringardes et ses activités polluantes. Pour l’élu parisien Jacques Boutault, écolo tendance salafiste, les amoureux du Tour sont des abrutis qui « restent dans leur canapé à rêver à des exploits de types hyper dopés qui ne gagnent que parce qu’ils se font changer leur sang dans des cliniques. » Lesquels évoquent furieusement les ploucs qui « fument des clopes et roulent au diésel », de Benjamin Griveaux. « Mépris de classe », s’énerve Isabelle Saporta, qui ne manque pas une occasion de tirer à boulets rouges sur le parti de son compagnon, Yannick Jadot (pages 60-62). Des « rabat-joie qui détestent tout ce qui fait plaisir aux gens », résume Marlène Schiappa. Avec, en prime, un petit côté ligue de vertu, qui leur vient de leurs alliées néoféministes. Ainsi Éric Piolle, le précurseur grenoblois, qui entame son deuxième mandat, ironise-t-il sur la 5G, qui servirait, selon lui, à regarder du porno dans un ascenseur. Quand bien même, on ne voit pas ce que cela aurait de répréhensible (qu’est-ce qui est le plus grave, le porno ou l’ascenseur ?)

    Les Verts veulent voir des vélos partout, sauf sur la Grande Boucle. Leur truc, c’est le sport mondialisé et conscientisé, pas le sport terroir, avec baisers aux coureurs et spécialités régionales. D’après une excellente enquête de Judith Waintraub, le maire de Rennes a refusé, sous la pression de ses alliés verts, d’accueillir le départ du Tour 2021, une manifestation qui fait pourtant la joie des populations. En revanche, la Cyclonudista naturiste et écologiste aura bien lieu. On respire.

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    [Photo : Le maire de Lyon Grégory Doucet assiste à la cérémonie du podium de la 14ème étape du Tour de France, 12 septembre 2020.© AFP]

    On l’aura compris, ce que les Verts détestent dans le Tour de France, c’est la France. « Ce qu’ils haïssent, de moins en moins secrètement, c’est notre France chaleureuse, celle qui croit en quelque chose, qui s’émerveille naïvement devant un maillot jaune, qui chérit ses statues », s’enflamme le maire de Béziers Robert Ménard, non sans quelque naïveté (pages 58-59). La France, pays des mâles blancs et de l’électricité nucléaire, de Colbert et de Zemmour est vouée à disparaître dans l’empire du bien écologique.

    L’enfer vert est évidemment pavé de bonnes intentions, voire de nobles causes. Qu’il faille se préoccuper de pollution, de réchauffement climatique, de protection des espèces et des paysages, nul n’en disconvient. Le diable est dans la méthode.

    De ce point de vue, l’affaire des animaux de cirque est révélatrice. C’est Barbara Pompili, la sémillante ministre de la Transition écologique passée d’EELV à la Macronie, qui, en plein foutoir sanitaire s’est emparée de ce sujet brûlant, mais la plupart des maires écolos avaient déjà banni tigres, lions et autres éléphants encagés, de même d’ailleurs que 400 villes en France. Nous avons tous pleuré sur le sort cruel de l’éléphant Dumbo. Peut-être les animaux du cirque sont-ils condamnés par notre sensibilité nouvelle au bien-être animal. Alors qu’il en reste 500 se produisant dans une centaine de cirques, on aurait pu s’en remettre à la désaffection croissante du public, faire confiance à l’évolution des mentalités. Mais non, il faut passer en force et trompeter qu’on va en finir avec cette survivance odieuse.

    Les dérives des Verts suscitent le rejet

    De plus, avec les Verts on ne sait jamais où ça s’arrête, ou plutôt, on ne le sait que trop : ça ne s’arrête pas. Pourquoi ne pas interdire l’équitation dans la foulée ? Après tout, il n’est pas naturel, pour un cheval, d’avoir un homme sur le dos. Combien de temps faudra-t-il avant qu’ils ne réclament la fermeture des zoos, ces prisons animales ? Il est tout de même curieux d’être si attentif au malheur des bêtes et si peu soucieux du bonheur des hommes. On a même l’impression fâcheuse que certains maires prennent un plaisir pervers à brutaliser la société, en tout cas la fraction qui résiste à leur ambition démiurgique. Que ces déplorables aillent polluer hors de nos centres-villes.

    Bien sûr la plupart des accusateurs n’ont pas pris la peine d’examiner le corps du délit.

    Cet activisme écolo a au moins une vertu, c’est qu’il devrait, en toute logique, barrer la route de l’Élysée aux plus délirants. Comme le dit Saporta : « Ce n’est pas avec une idée à la con par jour qu’on rassemblera les Français. » À en croire les sondages, ceux-ci n’apprécient guère la créativité de leurs maires, même quand ils ont voté pour eux. Au demeurant, Yannick Jadot semble l’avoir parfaitement compris, lui qui entend réconcilier croissance et écologie, lutte contre le réchauffement climatique et technologie. Dans un entretien paru dans L’Obs, il s’est aussi clairement démarqué de la complaisance envers l’islamisme affichée par Piolle comme de la tendance excusiste de nombre de ses camarades de parti qui pensent que l’insécurité n’existe pas, mais qu’elle est un produit de la domination sociale. Bien qu’il ne soit pas allé jusqu’à parler à Causeur, son pas de côté lui a immédiatement valu des attaques en règle de ses chers camarades. Frédéric Ferney se demande si Jadot, en plus d’un projet raisonnable, possède l’ambition folle qui lui permettrait peut-être de le réaliser (pages 64-65). Il est possible qu’on ne le sache jamais, en tout cas pas en 2022. On peut en effet compter sur le tempérament suicidaire de nos écolos pour leur faire préférer un candidat n’ayant aucune chance d’être élu.

     

    Elisabeth Lévy

     
    Fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur. Journaliste, elle fait partie des chroniqueurs de Marc-Olivier Fogiel dans "On refait le monde" (RTL). Auparavant, Elisabeth Lévy a notamment collaboré à Marianne, au Figaro Magazine, à France Culture et aux émissions de télévision de Franz-Olivier Giesbert (France 2). Elle est l’auteur de plusieurs essais, dont le dernier "La gauche contre le réel (Fayard), sorti en 2012.

    Source : https://www.causeur.fr/

  • Un conseiller régional d'Occitanie, poursuivi pour outrage après avoir crié « Vive le roi ! », par Jean-Claude Bon­ne­mè

    Emma­nuel Crenne, conseiller régio­nal d’Oc­ci­ta­nie explique les motifs de sa mise en exa­men et indique pour­quoi il a rejoint les royalistes.

    Nous repre­nons ici l’entretien de JC Bon­ne­mère avec notre ami Emma­nuel Crenne que nous sui­vons depuis l’intrusion roya­liste, s’apparentant plu­tôt au monôme étu­diant qu’à un acte de vio­lence, au conseil régio­nal et qui a tant déplu aux élus si sen­sibles au res­pect des sanc­tuaires répu­bli­cains. (NDLR)

    Il aura fait par­ler de lui, jusqu’au bout de son man­dat à la Région Occi­ta­nie ! Accro­ché par Bri­gitte Rivière, conseillère régio­nale sor­tante, tête de liste LR dans le Lot, la semaine pas­sée, dans les colonnes de La Vie Quer­cy­noise et sur Actulot.fr. Emma­nuel Crenne qui ne se repré­sente pas à ces élec­tions régio­nales, dénonce des pro­pos « inexacts et men­son­gers » à son égard. M. Crenne tient à faire valoir qu’il n’a pas été mis en exa­men pour des motifs de « vio­lences volon­taires au sein du Conseil régio­nal d’Occitanie », comme l’indique l’élue régio­nale du Lot, mais pour « outrage » envers Mme Carole Del­ga en dénon­çant « sa tra­hi­son et sa col­la­bo­ra­tion avec l’isla­mo-gau­chisme » suite à l’inauguration de la mos­quée de Tou­louse et aus­si pour avoir crié « Vive le roi » dans l’hémicycle du Conseil régio­nal. Retour sur le par­cours poli­tique et le man­dat mou­ve­men­tés de l’ex élu lotois RN.

    Actu : Vous avez démis­sion­né du Ras­sem­ble­ment Natio­nal et vous vous affi­chez roya­liste, c’est une reconversion ?

    Emma­nuel Crenne : J’ai tou­jours été roya­liste, bien que les ori­gines de ma famille soient plu­tôt de nature popu­laire. Mes arrières-grands-parents sont des immi­grés ita­liens, qui ont fui le fas­cisme, j’ai une arrière-grand-mère juive… mais pas de trace de sang royaliste.

    Qu’est-ce qui a pu vous ame­ner chez les royalistes ?

    E. C. : Il est vrai qu’en étu­diant l’his­toire de France, j’ai été cho­qué par les mas­sacres révo­lu­tion­naires. Je me suis ren­du compte éga­le­ment que la vision répu­bli­caine de l’his­toire de la Révo­lu­tion n’é­tait pas tout à fait juste, ce qui peut se com­prendre… Je me sou­viens éga­le­ment que mon pro­fes­seur d’his­toire au lycée, m’a­vait qua­li­fié de Chouan. J’ai com­pris pour­quoi, bien plus tard.

    Quelle est votre vision de la socié­té finalement ?

    E. C. : C’est une vision tra­di­tion­nelle ; je pense que l’on vient de quelque part et que l’on va quelque part. Cela ne veut pas dire que je sois confi­né dans le pas­sé. Connaître ses racines ce n’est pas faire preuve d’une fer­me­ture d’es­prit, bien au contraire, c’est savoir les uti­li­ser pour aller de l’avant.

    Vous avez été res­pon­sable du FN puis du RN dans le Lot et élu conseiller régio­nal, avant de quit­ter ce par­ti avec pertes et fra­cas, que s’est-il passé ?

    E. C. : Je m’é­tais enga­gé dans ce par­ti poli­tique, parce que j’a­vais des ami­tiés dans ce cercle-là, mais aus­si par devoir, parce qu’on m’a­vait deman­dé de l’aide. Le cor­pus idéo­lo­gique du RN a cer­tains recou­pe­ments avec ce que je pense, essen­tiel­le­ment concer­nant l’is­la­mi­sa­tion de la socié­té et l’im­mi­gra­tion. Au demeu­rant, j’ob­serve que plus de 60 % des Fran­çais sont sur cette ligne… Pour le reste j’ai quit­té le RN prin­ci­pa­le­ment pour des rai­sons pro­fes­sion­nelles, tout en sou­te­nant l’é­quipe que j’a­vais mise en place autour de Bru­no Ler­voire. Je ne cache­rai pas non plus que j’ai eu quelques fric­tions avec le siège, por­tant sur les loyers des locaux de la permanence.

    Qu’est-ce que cela signi­fie d’être roya­liste en 2021 ?

    E. C. : J’ai pas­sé 20 ans en Angle­terre et j’ai obser­vé le fonc­tion­ne­ment d’une royau­té ins­pi­rée de la monar­chie fran­çaise ; un régime dans lequel l’exé­cu­tif est dynas­tique et non élec­tif. Ce qui per­met à l’exé­cu­tif d’être au-des­sus des par­tis et d’être arbitre. Ceci pré­sente l’a­van­tage d’ap­por­ter un grand équi­libre dans la socié­té et d’é­vi­ter les dérives extrêmes. Ceci explique d’ailleurs en grande par­tie la sta­bi­li­té ins­ti­tu­tion­nelle, éco­no­mique et socié­tale au Royaume-Uni. Mal­gré toutes les crises, la royau­té consti­tue l’ancre de la socié­té. Autre élé­ment fort, la Reine est l’in­car­na­tion de la nation.

    Avouez qu’en France, la royau­té appa­raît comme un régime d’un autre âge ?

    E. C. : Sur le plan his­to­rique, la royau­té domine l’his­toire de France. La construc­tion de la France a été faite par les rois. En France l’É­tat pré­cède la nation alors qu’en Alle­magne, par exemple, c’est l’in­verse. Cet État va construire une nation à par­tir des peuples. Obser­vez que Louis XVI s’a­dres­sait à ses peuples, ce qui n’a pas empê­ché la consti­tu­tion de la nation fran­çaise. Celle-ci se construit avec Jeanne d’Arc, qui en sau­vant le roi, va don­ner un esprit natio­nal, pour la pre­mière fois. Ain­si à par­tir de cette époque-là c’est dans le monarque que s’in­carne la nation.

    Comp­tez-vous prendre des enga­ge­ments au niveau du Lot, à ce sujet ?

    E. C. : Ce sera plu­tôt au plan natio­nal. Certes soyons réa­listes, pour l’heure la res­tau­ra­tion de la monar­chie est une uto­pie. Cela dit en 2016, a été effec­tué un son­dage qui mon­trait que près d’un tiers des Fran­çais étaient favo­rables à une res­tau­ra­tion monar­chique. Ceci est assez éton­nant et montre que ce sont les racines du peuple fran­çais qui parlent, parce qu’au fond, les Fran­çais savent que ce sont les rois qui ont construit la France et dans une période de crise telle que nous la vivons aujourd’­hui, fina­le­ment, cela reste un point d’an­crage pour essayer de sau­ver le pays. Ce qui compte c’est de se poser la ques­tion du sys­tème poli­tique qu’il faut pour la France.

    Vous esti­mez donc qu’une royau­té serait pré­fé­rable à la démo­cra­tie pour la France ?

    E. C. : Aujourd’­hui Emma­nuel Macron se com­porte en chef de par­ti, comme l’ont fait tous ses pré­dé­ces­seurs, peut-être à l’ex­cep­tion de De Gaulle, qui a eu l’es­prit un peu plus ras­sem­bleur. On voit bien la dif­fi­cul­té qu’il y a dans cette Ve Répu­blique, pour le Chef de l’É­tat, à appa­raître comme le pré­sident de tous les Fran­çais, alors qu’un roi de France n’au­rait aucune dif­fi­cul­té à le faire, parce qu’il est par nature au-des­sus des par­tis et que son pou­voir se trans­met de père en fils, sans contes­ta­tion poli­tique. Cette sta­bi­li­té manque à la France, qui en 200 ans a vu défi­ler près d’une ving­taine de consti­tu­tions… Tout cela est lié à la mort du roi le 21 jan­vier 1793, un crime dont la France ne s’est jamais remise. D’ailleurs c’est Emma­nuel Macron qui l’a dit lui-même avant son élec­tion, lors d’un dis­cours pro­non­cé en juillet 2015, « Dans la poli­tique fran­çaise, cet absent est la figure du roi, dont je pense fon­da­men­ta­le­ment que le peuple fran­çais n’a pas vou­lu la mort. La Ter­reur a creu­sé un vide émo­tion­nel, ima­gi­naire, col­lec­tif : le roi n’est plus là ! » et il a par­fai­te­ment raison !

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • LA CARTE MONARCHIQUE, OPTION DE DONALD TRUMP POUR L’IRAN ?, par Frédéric de Natal

    Depuis quelques jours, les tensions sont devenues maximale entre les États-Unis et la République islamique d’Iran. La mort du général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique, accusé par Washington d’être un terroriste, a mis le feu aux poudres du Moyen-Orient qui menace de basculer dans une guerre générale. L’opposition iranienne fourbit ses armes, le prétendant au trône du Paon, Reza Shah Pahlavi, se tient prêt à revenir en Iran pour en reprendre les rênes.

     

    « La chute d’un aigle ! Mohammed Reza Pahlavi empereur d’Iran depuis 37 ans a quitté ce matin son pays. Son retour est plus qu’hypothétique » : le 16 janvier 1979, le journaliste Patrick Poivre d’Arvor annonce sur la chaîne de télévision Antenne 2, la chute du régime impérial et l’avènement de la République islamique dirigée par l’Ayatollah Khomeiny. Les manifestations de joies montrent alors un peuple en liesse qui célèbre les jours heureux à venir et brûle les portraits du monarque. Quatre décennies plus tard, l’Iran est de nouveau la proie d’émeutes anti-gouvernementales. Népotisme, corruption, dictature : le régime de Téhéran réprime dans le sang les manifestations qui réclament plus de démocratie. Ironie de l’histoire, c’est le nom du Shah qui est scandé comme signe de ralliement des manifestants qui bravent les interdits. Une famille impériale pointée du doigt par le pouvoir en place comme principal organisateur de la « révolution des œufs » débutée fin décembre 2017.

    À 59 ans, le prince Reza Shah Pahlavi multiplie les interviews sur toutes les télévisions du monde. Diplômé des sciences politiques de Californie du Sud, il assume le rôle de prétendant au trône d’Iran depuis la mort de son père depuis 1980. Il est devenu la figure centrale de l’opposition iranienne en exil. « Le temps est venu d’un changement complet de régime », déclare-t-il à i24News. Il peut compter sur de nombreux soutiens au sein de l’administration Trump qui marque de l’intérêt pour le fils de l’ancien Shah.

    Et qui réclame que l’Organisation des Nations-Unies traîne devant le tribunal les dignitaires du régime iranien, accusés de mettre en place un véritable « génocide ». On parle de plus de 1500 personnes tuées ces dernières semaines.

    Hors de question cependant de revenir dans les fourgons de l’étranger. L’ombre de l’opération Ajax plane encore au-dessus de la tête de la maison impériale : le Shah contraint de quitter l’Iran en 1953, la CIA et le MI6 vont conjointement le remettre en place après le renversement du premier ministre Mossadegh. Une opération qui nuira longtemps au régime impérial. Le prince a bien appris du passé : « L‘avenir de l’Iran n’a pas à être décidé par les conseillers de certains dirigeants étrangers, mais par les Iraniens eux-mêmes », martelait-il récemment au magazine Newsweek. Pourtant, le prétendant au trône le sait, pas de retour sans l’aide internationale. Ici, seuls les Américains semblent lui accorder de l’intérêt face à l’Europe, France en tête, qui joue l’autruche dans le seul but de sauver ce qui reste de l’accord sur le nucléaire signé avec Téhéran en 2015. Un accord qui n’a pas eu les retombées économiques pour les Iraniens, victime de l’inflation, et qui avait été largement critiqué en son temps par le fils de Reza Pahlavi et Farah Diba.

    Et derrière les espoirs d’un avenir plus joyeux, des luttes d’influences sur fond de conflit religieux. L’Arabie Saoudite et l’Iran se livrent une guerre larvée au Yémen voisin, en Syrie et pour le contrôle commercial du détroit d’Ormuz. Les Séoud ont reçu le soutien des pétro-monarchies du Bahrein (qu’ils ont sauvé du Printemps arabe de 2011) et du Koweit. Pis, l’Iran finance même une rébellion dans le désert saoudien. Téhéran, étouffé par les sanctions économiques imposées par Washington, accuse d’ailleurs Ryad et l’état d’Israël de financer les activités du prince impérial. Ce que l’intéressé dément alors que les mollahs l’accusent de tous les maux possibles ou menacent de le faire assassiner. Une spécialité du régime islamique.

    La carte monarchique est-elle vraiment l’option privilégiée par l’administration Trump ? Ce n’est pas la première fois que les États-Unis flirtent avec ce type d’opposition au sein des pays où elle est intervenue militairement. En Afghanistan ou en Irak, elle a négocié le retour des prétendants au trône, leur promettant un hypothétique couronnement avant de favoriser finalement l’avènement de politiciens qui leur sont entièrement dévoués. Y a-t-il vraiment un regain d’intérêt pour le retour de la monarchie en Iran ? Les vidéos des manifestations distillées sur les réseaux sociaux semblent le confirmer : « Il existe une réelle nostalgie pour la monarchie parce que les gens considèrent qu’ils furent plus heureux sous ce régime que l’actuel », déclare Alireza Nader, fondateur de la New Iran Foundation, un groupe de recherche. « Il y a des signes d’un soutien réel pour les Pahlavi, et le prince pourrait en tirer profit », surenchérit-il au journaliste de Politico.

    Pour Reza Shah Pahlavi, nul doute. À Newsweek, il affirme que « la nation a une longue tradition monarchique ». « Ainsi, comme on peut le constater, de nombreux Iraniens s’identifient avec notre histoire et notre culture, ressentent une affinité pour la monarchie », ajoute-t-il avant de s’empresser de rassurer tout un chacun. Une fois rentré dans son pays, il laissera les Iraniens choisir librement leur mode de gouvernement, république laïque ou monarchie constitutionnelle. « Je suis prêt à servir mon pays, quelle que soit la fonction que souhaiterait m’attribuer mes électeurs », affirme-t-il. « Il ya un véritable renouveau du monarchisme en Iran, une adulation des iraniens pour l’ancien régime » qui s’explique par la « présence fédératrice et arbitrale » que joue actuellement le prince héritier, explique Ehsan Abdoh-Tabrizi, chercheur indépendant en histoire, politique et relations internationales.

    Tous derrière Reza Shah II ? Non. Le prince est fortement contesté par l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI), basée à Paris, qui ne cesse d’attaquer le fils de celui qu’elle a longtemps combattu du temps du régime impérial, dénonçant les sévices de sa police, la Savak. Une ancienne organisation classée terroriste qui a également des soutiens au sein de la Maison blanche. Les monarchistes eux-mêmes sont divisés et s’agacent des principes constitutionnalistes de leur poulain qui entend réformer les lois de successions au trône en favorisant la montée sur celui–ci de sa fille aînée, la princesse Noor (27 ans).

    Le prince a multiplié ces derniers mois les rencontres avec les députés républicains, des groupes de think tank, ou des médias influents comme le très conservateur Breitbart qui font du lobbying en sa faveur. Il est même question qu’il rencontre le « va-t-en-guerre » président Donal Trump. « Il est un peu l’homme du moment, et le moment actuel convient à une figure ambiguë comme lui susceptible de séduire toutes les différentes couches politiques », explique Suzanne Maloney, analyste iranienne à la Brookings Institution. « Si Reza Pahlavi veut être un leader qui rassemble au-delà de son nom, il doit d’abord s’attaquer aux côtés sombres et à la répression de l’ère de son père et de son grand-père », conclut Negar Mortazavi, journaliste et commentateur politique américano-iranien.

  • Les causes qui empêchent l'Islam de se moderniser, par Annie Laurent (1/2)

    (Reçu de François Dary, Président de CLARIFIER)

    Au tournant des XIXème-XXème siècles, des penseurs musulmans du Proche-Orient, conscients du déclin dans lequel s’enfonçaient leurs pays, lancèrent un mouvement de réflexion sur les causes de cette situation et les solutions susceptibles d’y remédier.

    « Réformisme », tel est le nom de ce mouvement qui n’a finalement pas favorisé le renouveau de la pensée islamique dans le sens du progrès. Il convient donc d’en définir le contenu si l’on veut en saisir la portée et le malentendu qu’il suscite.

    C’est à cela que vous invite Annie Laurent dans cette nouvelle Petite Feuille Verte (n° 65), cinquième d’une série consacrée aux causes qui empêchent l’Islam de se moderniser :
    - PFV n° 64 : Réforme de l’Islam, des occasions manquées.

    Vous trouverez cette série, ainsi que les PFV qui l’ont précédée (traitant d’autres sujets) sur le site de Clarifier : www.associationclarifier.fr

    Il nous restera à considérer les efforts actuels qui se déploient dans certains milieux musulmans en vue d’opérer une authentique réforme de l’Islam, avant de poser la question décisive : l’Islam est-il réformable ?

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    Voici le texte de la PFV n°65 :

    UN RÉFORMISME AMBIGU, par Annie Laurent

     

     

    La période charnière entre les XIXème et XXème siècles a mis en évidence la supériorité culturelle, économique et politique de l’Europe sur les sociétés musulmanes frappées par la décadence. Cette situation représentait « un scandale profond pour le monde musulman qui considère que, par vocation divine, il devrait être le plus prospère » (Christian Van Nispen, « Histoire de la théologie islamique : tendances réformistes et modernistes », Se Comprendre, avril 1996, p. 3).

    N’est-ce pas l’assurance qu’Allah donne aux musulmans ?

    • « Vous êtes la meilleure des communautés suscitées parmi les hommes» (Coran, 3, 110).

    Face à ce contraste, plusieurs courants de pensée ont alors émergé au sein des sociétés islamiques pour rechercher les causes de leur retard – était-il dû à l’Islam comme le prétendaient certains Occidentaux ou bien aux musulmans eux-mêmes ? – et proposer des solutions. Ce moment reste dans l’Histoire comme celui du « réformisme islamique ».

    LES FONDATEURS

    Contrairement à ce que pourrait laisser croire le mot « réformisme », ce mouvement, fondé au Caire en 1883, ne s’inspira ni de l’ouverture engagée par Méhémet Ali ni de la Nahda ni des réformes turques, épisodes annonciateurs de modernité (cf. PFV n° 64). Les options des trois principaux instigateurs du réformisme musulman – le Persan Jamal el-Din dit El Afghani (1839-1897), l’Egyptien Mohamed Abdou (1849-1905) et le Syrien Rachid Ridâ (1865-1935) – variaient en outre selon les circonstances et les idées de chacun.

    Jamal el-Dine El Afghani

    La pensée de ce grand voyageur connut d’importants revirements qui lui valurent d’être accusé de duplicité. Né chiite en Iran mais se présentant comme Afghan sunnite afin de mieux diffuser ses idées au sein du sunnisme (90 % du monde musulman), évoluant entre le panislamisme et le soutien aux nationalismes, il connut aussi un exil en France (1883-1885) où il adhéra à la franc-maçonnerie. En 1881, il avait publié en Inde un essai intitulé Réfutation des matérialistes dans lequel il soutenait que le matérialisme athée, inspiré par l’Occident, était la cause de l’avilissement de toutes les sociétés. Traduit en arabe par son disciple Mohamed Abdou, ce livre connut un grand succès au Proche-Orient.

    Après avoir, à ses débuts, assuré que la religion musulmane avait « étouffé la science et arrêté le progrès », El Afghani « revient à l’islam qu’il présente comme le sommet de l’intelligence » (Dominique Urvoy, Histoire de la pensée arabe et islamique, Seuil, 2006, p. 590-593). En fait, « il fut un agitateur plus qu’un penseur » (Dominique et Janine Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, PUF, 1996, p. 705).

    Mohamed Abdou

    Ancien étudiant d’El Azhar (Le Caire), journaliste et enseignant, il s’attacha à promouvoir le réveil islamique. Révoqué de l’Université, il rejoignit El Afghani à Paris (1884) avec lequel il édita une revue, Le lien indissoluble, destinée au public oriental, mais dont la durée n’excéda pas quelques mois (13 mars-17 octobre 1884). Les deux hommes se séparèrent.

    Autorisé à rentrer en Egypte, où il exerça les fonctions de cadi (juge) puis de mufti (consultant en droit), Abdou y publia son livre fondamental, Traité de l’unicité divine (1897), dans lequel il recommandait le retour aux sources tout en démontrant que l’islam est une religion éminemment raisonnable, traçant ainsi une voie moyenne entre les tendances opposées des conservateurs et des modernistes. Ainsi, ses fatouas (décrets politico-religieux) contiennent des assouplissements juridiques : il se montrait réservé sur la polygamie et admettait le prêt à intérêt.

    « Mais Abdou s’inscrit dans une démarche religieuse et non dans une démarche scientifique permettant un réel épanouissement de l’esprit et de son sens critique », note l’universitaire tunisienne Faouzia Charfi (Sacrées questions…, pour un islam d’aujourd’hui, Odile Jacob, 2017, p. 81).

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    Rachid Ridâ

    Cet intellectuel consacra tous ses travaux à raviver l’esprit de l’islam dans une perspective politique plus que religieuse. En 1899, il édita dans ce but au Caire la revue El Manâr (« Le Phare »), à laquelle collabora M. Abdou dont il ne partageait pourtant pas la souplesse en matière juridique. Ridâ était en outre très réservé quant à l’éducation des filles.

    En 1909, il créa une Société de propagande et de formation qui accueillait des étudiants de divers pays auxquels était délivré un diplôme leur permettant d’être missionnaires de l’Islam. Ce faisant, il inspira largement le salafisme. Cf. infra. A son programme figurait la restauration du califat (aboli par Atatürk en 1922). L’échec de ce projet ne l’empêcha pas de défendre « la nécessité de cette institution et du lien intrinsèque en Islam entre spirituel et temporel, entre religieux et social et politique » (C. Van Nispen, op. cit., p. 5).

    En réalité, Ridâ durcit « le courant réformiste en un sens toujours plus conservateur voire fondamentaliste (considérant qu’avec les “fondements” – Coran et Sunna du Prophète – tout l’essentiel est donné et qu’on n’a qu’à y retourner) ». Il eut même « une influence décisive sur la naissance du mouvement des Frères musulmans » fondé en 1928 par un instituteur égyptien, Hassan El-Banna (Ibid.). On comprend alors pourquoi Tariq Ramadan, petit-fils de ce dernier, voit en lui un acteur essentiel du réformisme (Aux sources du renouveau musulman, Bayard, 1998, 479 p.).

    Les positions de Ridâ rejoignaient celles d’une majorité des musulmans. La mentalité moderniste qui émergeait alors sous l’influence croissante des universités européennes et des missions chrétiennes au Levant, avec la transformation de la vie sociale et politique qui s’annonçait, était loin de faire l’unanimité au sein de l’Oumma (la communauté des musulmans). « Pareil effort de transformation s’accompagnait d’un malaise et d’une volonté de refus de la part de bien des populations islamiques, choquées dans leurs habitudes et farouchement opposées à toute adaptation qui correspondait pour elles à un abaissement de l’islam » (D. et J. Sourdel, op. cit., p. 705).

    (à suivre, demain)

    Annie LAURENT, Déléguée générale de CLARIFIER

  • De quelle civilisation parle-t-on ?, par Oli­vier Per­ce­val.

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    La logor­rhée média­tique sur la mon­tée irré­mé­diable de la pan­dé­mie est ponc­tuée par les actes de vio­lences qui se suc­cèdent de loin en loin, contre la police, les pom­piers, les églises (peu de ces der­nières cepen­dant) et par des meurtres cra­pu­leux comme celui de Vic­to­rine, ou « reli­gieux » comme la der­nière et spec­ta­cu­laire déca­pi­ta­tion d’un pro­fes­seur d’histoire à Conflans Sainte Hono­rine qui nous offre la pos­si­bi­li­té de par­ler d’autre chose que du Coro­na­vi­rus, triste alter­na­tive !

    olivier perceval.jpgDepuis les décen­nies qu’une immi­gra­tion musul­mane inin­ter­rom­pue déferle sur notre pays, on fait sem­blant de décou­vrir que la confron­ta­tion de ce peuple (cinq, dix mil­lions ?) avec le peuple « d’accueil » indi­vi­dua­liste et maté­ria­liste, jouis­seur, trouillard, déla­teur et per­sua­dé d’être épris de liber­té parce qu’il ne met aucun frein à ses dési­rs cos­mo­po­lites et sexuels, que cette confron­ta­tion donc est pro­blé­ma­tique. Marches blanches et décla­ra­tions indi­gnées, accom­pa­gnées de fermes coups de men­ton de nos diri­geants, seront, c’est à craindre une fois encore, les seules réponses à cette bar­ba­rie.

    Mais pour­quoi s’offusquer de la déca­pi­ta­tion de notre com­pa­triote, quand par ailleurs on célèbre avec une larme à l’œil la révo­lu­tion la plus san­glante et la plus bar­bare de notre His­toire, fon­da­trice de la Répu­blique dont on pré­tend défendre les valeurs ?

    On bran­dit la laï­ci­té, prin­cipe inven­té par l’Église au demeu­rant, comme une ver­tu jus­ti­fiant non pas le droit, mais en réa­li­té, l’injonction au blas­phème.

    La Répu­blique, après les per­sé­cu­tions, s’est essuyée les pieds sur la catho­li­ci­té, a per­mis que soient insul­tés et abjec­te­ment repré­sen­tés le Christ, la vierge Marie et toute la chré­tien­té qui consti­tuaient les racines de notre civi­li­sa­tion.

    Et comme la chré­tien­té est plu­tôt non vio­lente et refuse le crime, sa marge de manœuvre s’est sur­tout limi­tée à des pro­cès le plus sou­vent per­dus.

    On ver­ra que s’agissant des musul­mans il en va autre­ment.

    Main­te­nant, on parle des valeurs sacrées de la Répu­blique ; mais de quelles valeurs s’agit-il ?

    Liber­té éga­li­té fra­ter­ni­té ? Qui ne sont que le détour­ne­ment vidé de leur sens des valeurs chré­tiennes ?

    Notre peuple déchris­tia­ni­sé et sécu­la­ri­sé réclame des mesures plus contrai­gnantes pour lut­ter contre une pan­dé­mie peu mor­telle et serait prêt si on le lui deman­dait à por­ter, en plus du masque, le sac et la cendre pour expier tous ses pêchés, à genoux, envers les peuples d’Afrique, d’Orient et du moyen Orient, les­quels, à part quelques grou­pus­cules mani­pu­lés, ne demandent rien.

    Et comme si cela ne suf­fi­sait pas, ils sont prêts à faire aus­si repen­tance, non seule­ment devant les indi­gènes de la répu­blique, mais aus­si auprès de toutes les micro-com­mu­nau­tés LGBTXY… Tout cela au nom des grands prin­cipes de la Répu­blique uni­ver­sa­liste et décons­truc­ti­viste.

    Pour lut­ter contre le ter­ro­risme isla­miste, nous n’avons plus de Nation de réfé­rence. Nous ne par­lons plus du peuple de France, mais de la Répu­blique, de quelle Répu­blique ? Celle làmême qui a réduit en miette le lien social et la soli­da­ri­té natio­nale sur notre ter­ri­toire et qui oppose à une reli­gion mul­ti­sé­cu­laire, un sys­tème de valeurs mobiles et chan­geantes au gré des lois, où il n’y a plus d’enfants à naître, plus de père ni de mères, où les ventres des femmes se négo­cie­ront bien­tôt sur les places finan­cières, dans le cadre d’une mon­dia­li­sa­tion heu­reuse…

    Alors oui, ces enfants de 13 ans, nour­ris à la mai­son des pré­ceptes du Coran, sur un mode iden­ti­taire, ne sup­portent pas qu’à l’école, avec un reste d’autorité pro­fes­so­rale, on leur montre des cari­ca­tures du pro­phète à poil. Cela ne jus­ti­fie aucu­ne­ment l’horreur bar­bare qui s’est abat­tue sur le pro­fes­seur d’histoire, mais on aurait tort de s’étonner que cela soit arri­vé : Si en effet 27% des jeunes Fran­çais musul­mans consi­dèrent Moha­med Merah comme un héros, cela fait quelques mil­liers d’individus radi­ca­li­sés et sus­cep­tibles de pas­ser à l’acte.

    J’entends déjà les huma­nistes crier : Pas d’amalgame ! Mais est ce faire de l’amalgame que de prendre en compte sans se men­tir ni se voi­ler la face (bas les masques) les faits, en se dépar­tis­sant de tout habillage idéo­lo­gique sen­ti­men­ta­liste ?

    Tous les musul­mans pieux ne sont évi­dem­ment pas des ter­ro­ristes, mais tous sont bles­sés par les vio­lences ver­bales et pic­tu­rales à leur encontre et quelques-uns, convain­cus de faire le bien, ou anciens délin­quants dési­reux de prendre un ticket pour le para­dis, font cou­ler le sang.

    Samuel Hun­ting­ton, parle de choc des civi­li­sa­tions. Je ne sais si on peut par­ler de civi­li­sa­tion musul­mane, mais il est sûr qu’une grosse frus­tra­tion habite ces « croyants » obli­gés chez eux à un contrôle social et reli­gieux per­ma­nent, un mora­lisme rigide, un asser­vis­se­ment des femmes et sur­tout à une stag­na­tion dans tous les domaines, scien­ti­fiques, techniques,économiques, artis­tiques… Face à un Occi­dent rayon­nant de tous ses feux, mais en grand déclin. En France notam­ment, on a de cesse que de flé­trir notre pas­sé, et de battre notre couple sur la poi­trine de nos ancêtres, il ne faut pas s’étonner d’être trai­té par ceux qui nous haïssent d’autant plus, comme des bêtes à abattre.

    Les peuples fana­tiques, frus­trés, affa­més, mani­pu­lés, habi­tués aux guerres per­ma­nentes, observent le cré­pus­cule de l’Occident et attendent la moindre fai­blesse pour se ruer à la curée.

    Nul doute qu’une France qui renoue­rait avec ses racines chré­tiennes, qui res­pec­te­rait les autres peuples , mais se ferait tout autant res­pec­ter, qui n’aurait pas recours à la seule immi­gra­tion pour com­pen­ser une démo­gra­phie affai­blie, qui pren­drait en compte prio­ri­tai­re­ment l’intérêt de son peuple avant celui des étran­gers, et qui ne trans­for­me­rait pas tous les étran­gers qui foulent son sol en Fran­çais , qui retrou­ve­rait le savoir-vivre dans le bien com­mun et non le « vivre ensemble »cha­cun pour soi, aurait une autre réponse à appor­ter au défi de la bar­ba­rie, mais encore fau­drait-il que les Fran­çais veuillent retrou­ver cet équi­libre royal.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Camouflet italien à l’oligarchie

     

    Par François Marcilhac

     

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    C’est un nouveau camouflet à Bruxelles, à l’idéologie européenne et à l’oligarchie internationale qu’un peuple européen a donné, dimanche 4 mars, à l’occasion d’élections législatives et sénatoriales — les deux chambres sont élues au suffrage universel direct en Italie.

    Des résultats sans appel…

    L’Italie, une nation qu’on disait europhile, pourtant, mais dont l’europhilie s’est lentement érodée depuis l’application stricte des critères de Maastricht, une politique d’austérité menée sur l’injonction de Bruxelles autant par la droite que par la gauche « moderne » aux affaires — Matteo Renzi —, et les problèmes liés à l’immigration, l’Italie subissant de plein fouet le déferlement migratoire en provenance de Libye, dans l’indifférence générale. À moins qu’elle ne soit tout simplement victime du prétendu égoïsme des États membres de l’Union européenne — cet égoïsme s’appelle intérêt national — qui, face à leur opinion publique — on sait ce qu’il en a coûté à Merkel de braquer la sienne —, ne souhaitent pas prendre leur part d’un fardeau que la géographie a dévolu à l’Italie.

    Nous ne pouvons évidemment que nous réjouir de ces résultats, d’autant qu’à l’intérieur de la coalition (37 % des voix) réunissant Forza Italia de Berlusconi, la Lega (ex-Ligue du Nord) de Matteo Salvini (proche du Front national français) et les patriotes de Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, qui ont conservé la flamme tricolore du MSI, le résultat de Forza Italia, le parti le plus europhile de la coalition, est décevant pour un Berlusconi qui a raté son retour sur la scène politique italienne, passant derrière la Lega pour la première fois de son histoire. Quant au mouvement — populiste — 5 Etoiles (M5S), qui n’est plus dirigé par l’histrion Beppe Grillo mais par le plus politique et plus jeune Luigi Di Maio, 31 ans (le même âge que le chancelier autrichien conservateur allié des populistes du FPÖ, Sebastian Kurz), il a fait 32,6 % des voix. La gauche, elle, est laminée : le Parti Démocrate (PD), de Matteo Renzi a fait à peine 19 % des voix — contre 40 % aux européennes de 2014 —, tandis que les frondeurs de Liberi et Uguali doivent se contenter de 3 %.

    … Mais une majorité de gouvernement difficile à constituer

    Toutefois, faire la somme des deux résultats de la coalition de droite et de M5S pour aboutir à quelque 70 % des voix n’aurait aucun sens. Outre la logique centripète du régime des partis, qui jouera à l’intérieur même de la coalition — Berlusconi sera sans aucun doute mauvais perdant —, il n’y a pas grand chose de commun entre le Mouvement 5 étoiles et la coalition, sinon de refléter un rejet général par les Italiens du système représenté par Matteo Renzi. M5S, notamment, fait feu de tout bois tandis que sa gestion municipale, notamment de Rome, n’incite pas à voir en lui un parti de gouvernement.

    Le 23 mars, l’Assemblée et le Sénat éliront leurs présidents : le président de la République italienne cherchera alors qui, du M5S ou de la coalition de droite, qui a obtenu les suffrages les plus nombreux, sera plus à même de constituer un gouvernement. Toutefois, les discussions risquent d’être longues, compte tenu du fait que ni M5S ni la coalition n’a la majorité. Tout devient donc théoriquement possible, comme en Allemagne, même un Parti démocrate perdant jouant les arbitres, ou de nouvelles élections… Merkel a mis plusieurs mois à rafistoler une grande coalition que les socialistes allemands, eux aussi perdants mais arbitres du jeu politique, viennent juste d’avaliser. Matteo Renzi, même s’il a pris acte de sa défaite en démissionnant du PD, n’a donc pas dit son dernier mot.

    Macron, un Renzi français

    Par une étrange inversion des choses, ou un gallocentrisme impénitent, on présente Renzi comme le Macron italien, alors que c’est bien plutôt Macron, qui est le Renzi français — Renzi est arrivé aux affaires bien avant Macron et lui a servi de modèle. En tout cas, les deux hommes, qui se sont présentés un temps comme les garants d’une rupture douce avec le système, ont vite tombé le masque : l’un comme l’autre ne sont que les courtiers de l’oligarchie internationale, les gouverneurs de l’Europe allemande dans leur pays respectifs. On comprend pourquoi Macron, déjà affaibli par les difficultés rencontrées par Merkel à constituer une coalition fragile, et qui craint peut-être à plus ou moins brève échéance de subir le sort de Renzi, a réagi en pointant du doigt l’immigration comme cause principale du résultat italien. Le message envoyé aux frondeurs de sa majorité est clair : si La République en Marche ne veut pas se voir priver, comme le PD italien, de la confiance des électeurs, que les députés à l’âme sensible, qui hésitent à appuyer le projet de loi Collomb sur l’immigration, fassent taire leurs scrupules. Ils le pourront d’autant plus facilement que les mesures apparemment sévères, s’agissant notamment du délai de rétention des immigrés illégaux, et de toute façon inapplicables en raison d’un manque de structures, dissimulent mal un projet qui, dans les faits, constituera très vite un appel d’air pour l’immigration clandestine, particulièrement en termes de regroupement familial. Une nouvelle application du « en même temps » présidentiel…

    Ne pas trop espérer…

    Il convient, toutefois, de ne pas trop espérer de ce nouveau coup de semonce à l’oligarchie. Si, dans toute l’Europe, voire outre-atlantique, les peuples font entendre de plus en plus fort leur opposition à l’Etablissement, ils le font naturellement en ordre dispersé, c’est-à-dire selon leurs préoccupations nationales, voire, comme c’est plus manifeste encore en Italie qu’en France, en mettant à quasi-égalité des mouvements protestataires dont les dynamiques tendraient plutôt à s’annuler qu’à s’ajouter. En France, où il n’existe aucun équivalent du M5S, la mésaventure de Berlusconi, passé derrière la Lega, n’incitera certainement pas Wauquiez à un rapprochement avec le FN. Quant à une dynamique européenne de gouvernements à majorité populiste ou alliée avec des populistes — aujourd’hui les Etats du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie), l’Autriche, demain peut-être l’Italie —, rien ne dit que les « égoïsmes » nationaux la permette autrement que sur des sujets bien précis, comme l’immigration.

    La coalition conservateur-populiste autrichienne n’a ainsi trouvé rien de mieux, à peine arrivée au pouvoir en décembre dernier, que de rouvrir avec l’Italie la querelle du Haut-Adige, encore appelée Tyrol du sud par les pangermanistes, province italienne depuis la fin de la première guerre mondiale et le dépeçage de l’Autriche-Hongrie, pour la défense de laquelle Mussolini avait mobilisé les troupes en 1934 sur la frontière du Brenner, après l’assassinat du chancelier autrichien Dolfuss par les nazis. Si l’Italie a jusqu’à présent fait profil bas devant cette provocation imbécile, visant à donner la double-nationalité aux Italiens du Haut-Adige, toutefois, il n’est pas certain qu’un éventuel gouvernement populiste installé à Rome réagisse de même. Comme quoi les populistes de tous les pays n’ont pas besoin de l’oligarchie pour se nuire ! Il leur suffit de rouvrir des blessures, de fait mal refermées. Car le cadavre de l’histoire bouge encore. Et nous ne parlons pas de l’irrédentisme hongrois, le peuple magyar n’ayant toujours pas pardonné aux anciens Alliés le traité de Trianon qui a fait perdre à la Hongrie en 1920 les deux tiers de son territoire. N’a-t-elle pas, elle aussi, naguère proposé la double nationalité aux Hongrois « de l’extérieur », dont elle entretient la flamme patriotique, notamment chez les jeunes ? Il faut avoir vu ces groupes nombreux de jeunes Hongrois « de l’extérieur », invités en plein mois d’août par le Gouvernement national à venir apprendre au sein du Parlement de Budapest le récit national et à se recueillir dans un silence religieux devant la couronne de saint Etienne, pour comprendre que le pire crime de l’Europe est sa dénégation des réalités nationales. Car rien n’est pire que la résurgence de ce qui a été nié.

    L’idéologie européenne a cherché à dissimuler sa brutalité inégalée en matière sociale, économique et culturelle, derrière un discours lénifiant sur de prétendues valeurs oublieuses de l’histoire et des identités. Rien ne dit que la nécessaire phase populiste, par laquelle les peuples semblent devoir passer pour se libérer du joug de l’oligarchie, sera un long fleuve tranquille. A moins que, par leur bêtise, les populistes ne donnent eux-mêmes la victoire à l’oligarchie.     

  • Éphéméride du 15 Août

    Au col de Roncevaux, le monastère...

     

     

     

     
    357 : Julien l'Apostat écrase les Alamans à Strasbourg 
     

    Récit d'Ammien Marcellin, Histoires, XVI, XII, 36-37 :

    15 aout,lepine,poliomyelite,institut pasteur,louis xi,roncevaux,jesuites,loyola,alamans,julien l'apostat,strasbourg,ammien marcellin"...Quand les accents des trompettes eurent, selon l'usage, donné de part et d'autre le signal du combat, la lutte s'engagea avec violence. Pendant un temps, on se lança des javelots et les Germains se précipitèrent avec plus de hâte que de prudence; brandissant leurs armes de la main droite, ils fondirent sur nos escadrons de cavalerie, grinçant des dents affreusement. Leurs cheveux flottants se hérissaient avec plus de fureur que d'habitude, et de leurs yeux rayonnait une sorte de rage.

    Dressant leur opiniâtreté contre eux, nos soldats protégeaient leur tête derrière le rempart de leur bouclier et, tirant leurs épées ou brandissant leurs javelots qui les menaçaient de mort, ils épouvantaient leurs adversaires...

    Avec un acharnement extrême on en vint au corps à corps... Le ciel résonnait des grands cris poussés par les vainqueurs et les blessés..."

     

    778 : Bataille de Roncevaux

     

    Charlemagne est parti combattre les Maures en Espagne, appelé par l'émir de Saragosse, dans les propos duquel il avait placé une excessive confiance. Arrivé devant la ville, non seulement celle-ci ne pactise pas avec lui mais, l'émir ayant été renversé, elle lui oppose une résistance farouche... Après plusieurs mois d'un siège infructueux, qui devient périlleux, il faut se rendre à l'évidence : l'expédition est un échec, et le retour au pays s'impose.

    Charlemagne voulait, au moins, incorporer à son Empire les régions chrétiennes du sud des Pyrénées, mais celles-ci refusèrent : elles avaient réussi à ne pas tomber - ou si peu de temps - sous le joug islamique, ce n'était pas pour s'inféoder à un autre empire, fût-il chrétien...

    Charlemagne brûla donc - ou laissa une partie de ses soldats brûler... - la ville de Pampelune, pour punir ces Basques qui n'avaient pas voulu de lui...

    Et, pour se venger, les Basques - pourtant chrétiens - attaquèrent son arrière-garde au passage des cols pyrénéens...

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    Au col de Roncevaux...
     
     
    Dans ses Annales carolingiennes ("Vita Caroli", "Vie de Charlemagne") Eginhard raconte bien, en effet, comment, après une campagne en Espagne, l'arrière-garde de Charlemagne, menée par le gouverneur de la marche de Bretagne, Roland, dut faire face à une attaque surprise des Basques (appelés aussi Vascons) dans un col des Pyrénées, les Franc étant massacrés jusqu'au dernier; ce n'est que dans des manuscrits postérieurs qu'apparaîtra la localisation de l'événement au col de Roncevaux; et dans des manuscrits encore plus récents que l'histoire sera totalement "transformée", et les Basques remplacés par des Sarrasins (au nombre de 100.000, ce qui est proprement irréaliste, pour ne pas dire plus...), Charlemagne devenant donc un héros de la Croix contre le Croissant : en pleine époque de reconquête sur l'Islam, aussi bien en Espagne qu'en Orient, le texte et les données initiales 15 aout,lepine,poliomyelite,institut pasteur,louis xi,roncevaux,jesuites,loyola,alamans,julien l'apostat,strasbourg,ammien marcellind'Éginhard furent donc ré-interprétées sans la moindre gêne dans une Chanson de Roland écrite dans le but de donner un fondement historique aux Croisades en Orient et à la Reconquista en Espagne, transformant au passage une guerre territoriale en une guerre sainte contre les Infidèles...          

    Dans la "nouvelle version", on exalte essentiellement (mais pas seulement...), parmi les victimes des sarrasins, l'obscur marquis de Bretagne, appelé Roland, dont parlait Éginhard. Mais, dans cette nouvelle trame, développée au XIème siècle en quatre mille vers, sous la forme d'une Chanson de geste, Roland est devenu le neveu adoré de Charlemagne et ses ennemis sont les cent mille sarrasins du roi Marsile (une autre invention...). Pour avoir trop longtemps refusé de sonner le cor, ce qui aurait alerté l'empereur et lui aurait permis de venir secourir son arrière-garde, Roland finit par mourir héroïquement dans le défilé de Roncevaux...

    Dans sa vision d'une société carolingienne largement fantasmée, le poète projette en réalité les valeurs propres à la société féodale du XIème siècle : l'honneur chevaleresque, la fidélité du vassal à son seigneur et la guerre sainte menée contre les infidèles...

     

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    Si les puristes, linguistes et autres "savants" tiennent la très courte "Séquence (ou Cantilène) de Sainte Eulalie" (29 vers !...) pour le premier texte poétique "français", c'est-à-dire écrit dans la langue d'oïl de l'époque, qui deviendra lentement "notre français", c'est bien La Chanson de Roland (4.000 vers dans sa version la plus ancienne, formant un ensemble construit et cohérent) qui peut être regardé comme le premier texte véritable de notre littérature nationale, et comme son premier chef d'oeuvre :
     
     
     
     

    15 aout,lepine,poliomyelite,institut pasteur,louis xi,roncevaux,jesuites,loyola,alamans,julien l'apostat,strasbourg,ammien marcellinTrouvères et troubadours, Chanson de Roland, Légendes Arthuriennes, Tristan et Yseult : quatre de nos Éphémérides reviennent sur la naissance de notre littérature nationale et sur ses thèmes fondateurs :

    • l'Éphéméride du 20 avril (sur les Troubadours Bernard de Ventadour et Bertrand de Born);

    • celle du 27 avril (sur Xavier Langlais et les romans du Roi Arthur);

    • celle du 15 août (sur la Chanson de Roland);

    • et celle du 29 août (sur Joseph Bédier et Tristan et Yseult).

     
     
     
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    1461 : Sacre de Louis XI

             

    Deux extraits de Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VII, L'unité sauvée, l'ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant :

     

    1. : "...Louis XI avait sur les grands féodaux l'avantage de l'organisation royale, de l'armée permanente laissée par Charles VII. "Le roi est toujours prêt", disait avec dépit le Téméraire. Quand le duc de Bourgogne arriva, Louis XI avait déjà mis hors de jeu les ducs de Bourbon et de Nemours, grâce à quoi une bataille, qui eut lieu à Montlhéry (1465), fut indécise et Louis XI put rentrer dans Paris qu'il dispensa d'impôts pour être plus sûr de sa fidélité, car la trahison courait partout, même au camp royal, ce qui explique beaucoup des rancunes que garda le roi et des sévérités qu'il eut plus tard. Une bataille à Montlhéry ! Représentons-nous la faiblesse d'un gouvernement dont le sort se jouait à quelques lieues de sa capitale...

     

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    Louis XI

     

    2. : ...D'ailleurs, il recueillait de toutes parts. Le bon roi René, le roi d'Aix, mourait bientôt lui laissant l'Anjou, tandis que la Provence, allant à un héritier sans enfants, revenait peu après à la France. Un accident de cheval enlevait Marie et mettait fin aux dernières difficultés de la succession de Bourgogne. La paix d'Arras fut conclue avec Maximilien. Alors Louis XI posséda paisiblement. Picardie, Bourgogne, Provence et Roussillon, Maine et Anjou : voilà ce qu'il laissait à la France. Énorme progrès, non seulement par l'étendue et la richesse de ces provinces, mais parce qu'elles groupaient ce qui était épars et formaient autant de barrières contre les invasions. On ne peut mieux dire que Michelet : "Le royaume, jusque-là ouvert, se ferma pour la première fois et la paix perpétuelle fut fondée pour les provinces du centre."

    De plus, la grande féodalité ennemie de l'État s'éteignait. Il ne restait plus à craindre que la maison de Bretagne. Louis XI avait achevé de réduire les grands vassaux; le duc de Nemours fut décapité. Déjà le connétable de Saint-Pol l'avait été pour trahison. Enfin, autre résultat du règne : dès 1475 il avait été signé à Picquigny, avec l'Angleterre, une paix définitive, qui fermait la guerre de Cent Ans..."

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "La France face à la Maison de Bourgogne" et les deux suivantes, "Acquisitions de Louis XI" et "À Royaume nouveau, outils nouveaux : création de la Poste"

    Pourtant, malgré la grandeur de son règne et son indéniable habileté, Louis XI compte au nombre des rares rois de France à avoir été faits prisonniers : voir l'Éphéméride du 11 février...

      

     

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    1534 : Fondation de l'ordre des Jésuites

     

    Le Basque Ignace de Loyola et six de ses amis prononcent leurs vœux de chasteté et de pauvreté dans la chapelle de Montmartre. Ils fondent un nouvel ordre, la Compagnie de Jésus ou les Jésuites.

    Ignace de Loyola sera canonisé en 1622. La Compagnie sera dissoute par le pape en 1773, et rétablie en 1814.

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    Portrait, par Jacopino del Conte