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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • I (mode sérieux) : ”insécurité juridique et fiscale”, ”d'accord” et ”pas d'accord” avec Jacques Attali...

    jacques-attali.jpg          Sur France info, ce lundi 7 janvier, à 8h et des poussières, il n'y va pas de main morte, Jacques Attali.

              Il "réveille" les auditeurs, et "ça secoue", comme on dit : l'inflation des textes et règlements, "l'insécurité juridique et fiscale", "la France ne fait plus rêver", "des jeunes Français par milliers partent définitivement, en fermant la porte..."       

             Tout cela est bel et bon, et Attali a raison. Mais, dans ce flot de choses justes qu'il assène de bon matin, il est dommage qu'il n'y en ait qu'une que Jacques Attali ne dise pas : d'où cela vient-il ? Car il n'y a qu'en France que l'idéologie prime à ce point, et que rien ne peut la contrebalancer, sauf le pseudo-blocage d'une cohabitation.

            Et il n'y a qu'en France que l'un des principaux handicaps du pays réside dans l'hyper-inflation de textes et l'insécurité, notamment fiscale et juridique, qui en découle, justement dénoncée - mais sans plus - par Jacque Attali...      

              Or, cette inflation démentielle de textes, lois, règlements, interdictions et obligations de toutes sortes, n'est pas nouvelle. Et il est dommage que, là, Jacques Attali - qui dit "tout" par ailleurs - ne dise "rien". Car enfin ces décisions, contre-décisions, changement de décisons, additifs aux décisions etc... elles sont bien prises par... le Pays légal, par le Système, depuis la naissance de la République, en 1875. Et elles s'empilent, depuis 140 ans, tel un millefeuille de cauchemar, véritable Tour de Babel des temps modernes.

            Cette accumulation invraisemblable de textes, lois, règlements etc. pourrait simplement faire sourire. Mais il faut savoir que, dans le domaine de la fiscalité, par exemple, plus de 10.000 pages viennent contraindre, interdire, réglementer. Qui soutiendra que c'est là le signe d'une fiscalité claire, saine, moderne, efficace ? Des bataillons de juristes bien formés - et surtout bien payés... - peuvent trouver là-dedans matière à d'innombrables astuces, procès, appels, recours, parfois paralysants...  

            Or, ces textes non seulement s'emplilent sans cesse, mais - de plus en plus - changent sans cesse : c'est ce que nous avons appelé récemment "le complexe de Pénélope" : à peine élu, depuis quelques mois, l'actuel gouvernement a détricoté bon nombre de mesures du précédent (bonnes ou mauvaises, c'est un autre sujet...), avec des textes qui viennent les contredire ou les annuler : là réside l'un des principaux freins, sinon la principale entrave, à l'activité économique et à son bon développement.

            Car, contrairement à ce que pensent certains, ce n'est pas seulement l'oeil rivé sur les impôts et taxes que raisonnent patrons et grands groupes internationaux, pour investir dans tel ou tel pays. Les acteurs économiques, comme on dit, ont besoin de perspectives à long terme, et de stabilité, de sécurité pour investir. Il est bon d'être le plus compétitif possible, c'est-à-dire de taxer le moins possible ceux qui veulent entreprendre - et, là, le Système est très mauvais - mais, même en taxant plus que ses voisins, la France pourrait attirer des investissements, car elle offre bien des atouts que d'autres n'offrent pas (situation géographique très favorable, infrastructures impressionnantes et de grande qualité, savoir-faire multiples et variés, matière grise en abondance...).

            Mais, la gêne principale, le vrai boulet au pied, c'est que tout change tout le temps, et que le sur-corsetage de toute activité non seulement ne donne pas de signe de ralentissement, mais donne au contraire des signes d'emballement, et qui plus est, maintenant, d'emballement erratique : on a eu cinq ans de "ceci", on va avoir cinq ans "du contraire". Et après ? Qui le Système s'imagine-t-il qu'il va attirer avec un comportement pareil ? 

             Jacques Attali - avec raison - dénonce un mal; hélas, il n'en dénonce pas la cause, et ne propose aucun remède sérieux pour "en sortir".

             Or, il devient urgent de trouver un remède à ce "syndrome de Pénélope" qui, outre qu'il fait rire de nous sur la terre entière, ne nous amènera certainement pas vers des lendemains qui chantent....

              Car, on parlait à l'instant des investisseurs internationaux, mais il y a aussi grave - et même, à terme, plus grave - ce sont les acteurs nationaux : comment réagissent-ils ? Attali le dit, ils votent avec leurs pieds, ils s'en vont, tout simplement, mais "définitivement", et "ils ferment la porte derrière eux". Parce que la France ne les fait plus rêver.

              La France, ou le Système ? Et c'est là qu'Attali est "faible", s'il est "bon" dans la dénonciation d'un fait dont il ne dénonce pas la cause première. Car, pendant que le Système exporte une partie des jeunes Français, actifs et dynamiques, qui sont l'espoir et la chance et l'avenir du Pays, il importe chaque année, 200.000 étrangers et en régularise 50.000 autres, dont on sait pertinemment qu'une partie très importante n'est ni intégrable ni, à fortiori, assimilable... 

              Cet aspect des choses semble avoir totalement échappé à Jacques Attali, dans son analyse partiellement juste mais, ô combien, incomplète....

  • La croissance dangereuse ?

     

    Par Jean-Philippe Chauvin*

    En matière d'écologie, comme sur d'autres sujets, notamment celui du régime, Jean-Philippe Chauvin poursuit une réflexion qui nous intéresse et intéressera nos lecteurs. Tel le pertinent article qui suit. 

     

    arton8470-7b8cd.jpgIl n’y a pas une semaine durant laquelle la presse n’évoque un nouveau drame environnemental, mais sans que cela ne suscite autre chose qu’une sorte de fatalisme bien-pensant ou moult déclarations désolées et lénifiantes, malgré quelques tentatives de réaction, vite étouffées par l’oligarchie médiatique ou, simplement, par l’oubli des informations de la veille. Ainsi, la sixième extinction animale et végétale, puis la vidange accélérée des océans, n’ont occupé quelques colonnes de journaux et quelques minutes d’écran que le temps d’une journée vite achevée, et ces informations reviendront l’année prochaine, entre une déploration sur le réchauffement climatique et une lamentation sur la bétonisation des campagnes, désormais véritables marronniers télévisuels et imprimés…

    Et pourtant ! Ces questions sont bien urgentes et nécessiteraient une vaste mobilisation des Etats et des consciences, et les personnalités politiques qui veulent s’inscrire dans le temps long ne peuvent faire l’économie de réponses à réfléchir, à apporter, à envisager au regard des enjeux écologiques qui engagent toute la planète et ceux qui la peuplent. Mais il y a une grande difficulté qui tient à la nature même du système idéologique qui prévaut dans nos sociétés contemporaines, un système qui a plusieurs têtes comme l’hydre et qui semble inaltérable et obligatoire, système en définitive globalitaire et qui se pare de vertus qui n’en sont pas forcément…

    Benjamin Franklin, celui-là même qui porte un beau prénom mais s’avéra un cruel individualiste au service de ce que jadis l’on nommait « Veau d’or », a résumé, en une formule célèbre, cette véritable révolution du temps, du sens de la nature humaine et de son inscription, de son action dans ce que les catholiques nomment « création », révolution qui s’est faite au détriment de cette dernière, en définitive : « le temps, c’est de l’argent ». Formule aux conséquences incalculables qui fait basculer le monde (si on la suit aveuglément) dans une logique « utilitariste » et matérialiste qui oublie tout ce qui fait, en définitive, le sel de la vie et la particularité humaine : quelle place, dans le monde franklinien, pour la beauté d’un coucher de soleil, éternellement renouvelée et éminemment gratuite, ou pour le plaisir d’une flânerie, d’une conversation ou pour la transmission de ces légendes, de ces traditions qui font les couleurs du monde ? 

    La notion de croissance est un élément de ce système et qu’il est parfois difficile de mettre en cause dans la dégradation de la planète : non qu’elle n’en soit pas responsable, comme le fameux « développement » théorisé par Rostow dans les années de l’après-guerre ou le « développement durable », oxymore qui connaît une grande gloire depuis le Sommet de Rio de 1992. Mais nos contemporains n’en veulent retenir que la définition purement économique quand elle est beaucoup plus que cela : c’est aussi une idéologie, celle du « toujours plus », celle du « désir infini dans un monde fini », et cette logique est infernale car elle épuise inéluctablement la planète comme le prouvent à l’envi (et jusqu’au plus profond dépit) les drames environnementaux et les études qui se penchent sur ceux-ci. 

    Pourtant, il en est qui ne veulent rien voir ni rien entendre aux souffrances de notre bonne vieille Terre d’accueil, et qui dénoncent sans retenue ni discernement tous ceux qui osent prôner une forme ou une autre de décroissance : ainsi Augustin de Romanet, dans le dernier numéro de la revue Commentaire, s’en prend-il à ceux-ci avec des arguments plus simplistes que ceux des « décroissants » qu’il moque, réduisant la question à une petite affaire d’arithmétique électorale en arguant que les listes portant nommément cette idée ont fait des scores dérisoires. Je suis bien placé pour savoir que notre système de représentation démocratique, s’il n’est pas forcément inutile, n’est pas le plus juste ni le plus légitime quand il s’agit d’évoquer les grands problèmes, et qu’il est surtout le moyen de « tenir le politique » beaucoup plus que de le fortifier face aux féodalités économiques et financières… Qui n’a pas d’argent peut difficilement se faire entendre, si ce n’est en cassant des vitres ou en faisant scandale, ce qui, parfois, brouille le sens du message porté par ces mouvements minoritaires condamnés à le rester longtemps, et cela quelles que soient la pertinence de leurs idées et propositions : le piège démocratique, diraient certains, mais qui participe à cette « fatigue civique » que les observateurs pointent depuis un bon bout de temps… 

    Mais Romanet a tort : si la croissance apparaît si peu contestée, ce qui d’ailleurs mériterait confirmation plus crédible que celle qu’il avance, elle n’en est pas moins dangereuse parce qu’elle ne sait pas se limiter d’elle-même quand la nécessité appellerait ce sens de la mesure, cet esprit de reconnaissance des limites naturelles et humaines qui permettent aux sociétés humaines de durer. Et le pape, par sa récente encyclique Laudate si’, a donné au concept de décroissance de belles lettres de noblesse, à la grande rage des « croissancistes » qui voient leur idéologie réduite à ce qu’elle est, c’est-à-dire une construction théorique qui s’émancipe du réel pour ne s’intéresser qu’aux chiffres et à « l’avoir » statistique en négligeant les contextes et les perspectives environnementales comme sociales.

    Cette décroissance évoquée par le pape ne signifie pas qu’il faut en revenir à un âge des cavernes qui méconnaîtrait les savoirs techniques et leurs applications, qui ne sont pas forcément inutiles ou maudites, mais qu’il faut en revenir à l’essentiel sans négliger autrui, et les paysages, les fleurs ou les animaux qui les peuplent, sont ces autres qu’il ne faut pas oublier, ni mépriser, comme saint François d’Assise nous l’a enseigné en son temps en quelques leçons qu’il nous faut encore et toujours méditer et appliquer… 

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

     

  • Voter Macron que soutiennent Hollande, Hamon, Juppé, Artaud, Cohn Bendit, Hue et Madelin ? Merci... non merci !

     

    3578948983.jpgComme à son habitude - cela relève de l'existentiel chez lui ! - Emmanuel Macron fédère tout et n'importe quoi, tout et son contraire.

    Avec lui, ce n'est plus « de la » politique, ce n'est plus « du » politique, c'est du racolage qui tourne au sordide, avec un seul mot d'ordre : quelqu'un est là qui peut nous piquer les places, tous unis contre ce quelqu'un ! Car, que personne ne voie autre chose que ce qu'il y a dans ces ralliements en cascade à cet illusionniste enfumeur qu’est Macron : c'est le Pays légal qui, apeuré - et on se demande bien pourquoi... - prétend faire barrage au Front national, dans le but, nous dit-il, de sauver la France de l'extrémisme, mais qui, en fait, ne veut rien d'autre que poursuivre et pérenniser son confortable et si douillet établissement : lamentable, misérable...

    Notre ennemi, c'est le Système. Encore n'est-il « notre » ennemi que parce qu'il est l'ennemi de la France ; que parce qu'il la déclasse inexorablement et constamment, jour après jour, année après année, décennie après décennie. Nous serions de fiers et acharnés défenseurs de la République si elle avait fait de la France plus et mieux que ce que les rois avaient fait d'elle : la première nation du monde, guidée par un régime menant une authentique politique de civilisation.

    18118611_1168923176551106_1868355620216102634_n.jpgMais qu'ont fait la République idéologique - et sa matrice : la Révolution - du pays le plus avancé de l'Europe et donc, en 1789, du monde ? Un pays qui ne cesse de descendre la pente d'un déclin aussi lent qu'inexorable, marqué par les effroyables moments de la Terreur et du Génocide vendéen et les boucheries napoléoniennes, l'année terrible de 1870, le million et demi de morts de 14-18, le désastre de 1940, pour nous amener au pays en grand danger d'aujourd'hui, miné par ses six millions de chômeurs, ses huit millions et demi de mal logés, ses neuf millions de pauvres, ses presque quinze millions d'immigrés, dont une bonne part sont de réels « ennemis de l'intérieur ». Encore ne fait-on, là, qu'un très rapide bilan, à très grands traits, de l'effacement du pays induit par la funeste instauration de la République en 1875...

    Voilà ce qui justifie notre existence, et fonde notre irréductible originalité ; c'est, non pas d'être l'un des rouages ou l’un des partis de ce Système de décadence et d'effacement national, mais c'est, exclusivement, de mener, continûment, une action politique de réelle opposition au régime en soi-même. Nous n'avons aucune énergie ni aucun temps à perdre, pas de moyens à gaspiller dans les jeux faussés du Pays légal, où des illusions n'amènent que désillusions.

    C'est la raison pour laquelle, nos lecteurs le savent bien, nous ne donnons pas de consignes de vote. Nous n'en avons pas donné cette fois-ci plus que les précédentes, et voilà du reste que, le deuxième tour de la présidentielle n'étant même pas encore passé, celle-ci est déjà dépassée, périmée. Ce qui compte, maintenant - et nombreux sont ceux qui l'ont fait remarquer en pleine campagne - c'est de savoir avec quelle majorité l'élu(e) va gouverner. Or, il apparaît déjà clairement que si, malheureusement, Emmanuel Macron était élu, il aurait sans-doute le plus grand mal à en faire élire une, et pourrait même se trouver dans l'impossibilité de le faire. Ce qui - sauf dissolution - signifierait cinq ans de cohabitation, dont on ne connaît que trop les inconvénients, après cinq ans d’un quinquennat horrible. Vu l'état désastreux dans lequel les deux précédents mandats ont mis le Pays, qui ne voit l'impasse calamiteuse dans laquelle l'élection d'Emmanuel Macron le mènerait ?

    Mais bien plus, c’est sur le fond, sur sa politique affichée, son idéologie proclamée, c’est à raison des puissances dont il dépend, des intérêts qu’il sert, que Macron constitue un danger pour la France d’autant plus que ses chances d’être le prochain président de la République, sont grandes. Nous signalons et explicitons ici ce danger à la fois dans la perspective du deuxième tour de cette présidentielle mais aussi de notre opposition déterminée à Emmanuel Macron au cas où il deviendrait Chef de l’Etat. Est-ce là une de consigne de vote ? C’est bien plus. C’est plutôt une ligne de conduite générale d’opposition au Système Macron – politique, économique, sociétal, idéologique, historique et culturel - qui se trouve ainsi définie et proposée aux royalistes et aux patriotes français. Elle exclut de voter en faveur d’Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle, mais au-delà du processus électoral, elle nous définit comme des opposants déterminés à la politique d’Emmanuel Macron, s’il venait à être élu.  

    Les tenants de l'Etablissement ont d'ores et déjà fait savoir qu'aucune voix ne devrait aller à Marine Le Pen. Nous disons, nous, qu’au contraire faire barrage à Emmanuel Macron est dans l’intérêt du pays. 

    Sa candidature a été conçue pour la perpétuation et le fonctionnement réputé  immuable ou impérissable d'un Système que tout le monde voit bien, pourtant, à bout de souffle ; et pour faire croire que son élection sauvera la France.

    Oui, nous refusons bien plus que nos voix à Emmanuel Macron, fils illégitime du mariage contre nature d'une droite, d'un centre et d'une gauche toujours compères lorsqu'il s'agit de confisquer le pouvoir à leur seul profit.

    Les consignes de vote, redisons-le, sont, stricto sensu, en soi, ridicules. Nous rappelons seulement ici ce qui, en la circonstance, nous paraît être l’intérêt national. Nous n’avons pas d’autre rôle : oeuvrer pour le Bien commun, en travaillant inlassablement à la fin d’un Régime ou d’un Système qui déclasse, ruine et efface la France.  

  • Des primaires pour rien

     

    par Hilaire de Crémiers

    La multiplication des votations n’est pas du tout une preuve de réalisme démocratique. Tout cela n’est que trompe-l’œil au profit des appareils et des apparatchiks.

     

    2771589182.jpgComment peut-on faire croire aux Français qu’ils choisissent leur président de la République ? Contrairement à l’esprit même des institutions de la Ve République, il n’y a plus de lien direct entre le peuple déclaré souverain et le chef de l’État. Les partis politiques officiels ont réussi à capter entièrement à leur profit cette élection essentielle, capitale au sens étymologique du terme, celle qui concerne le chef, la tête. Ils en contrôlent désormais intégralement le déroulé et donc le résultat.

    Déjà les appareils politiciens avaient réussi à mettre la main sur l’ensemble des élections, jusqu’aux plus locales, et à aménager le système électoral à leur convenance ; ils s’en étaient tout simplement attribué les moyens légaux, politiques et financiers, s’autofinançant eux-mêmes par de tels procédés sur les caisses publiques. Il y a encore quelques décennies, beaucoup de villages, de bourgs, de cantons et un certain nombre de circonscriptions avaient des représentants non apparentés, hors système partisan, sui generis, issus en tant que tels de leur terroir.

    C’est devenu quasi impossible. La querelle partisane s’est immiscée jusqu’au fond du dernier hameau. Les élections locales sont devenues elles-mêmes des champs clos de guerre civile. Les législatives sont totalement verrouillées par le système des investitures qui donnent lieu aux plus sordides marchandages, aux plus sinistres règlements de compte. La dégradation de l’esprit public est la conséquence inéluctable de tels usages et de telles conceptions.

    L’État livré aux partis

    Maintenant, depuis plus d’une décennie, c’est la plus haute fonction de l’État qui n’échappe plus à l’emprise totalitaire des partis. Ils ont imposé la réforme constitutionnelle qui a réduit le septennat en quinquennat. Le peuple français, en fait, ne le demandait pas. C’était supprimer la durée, la dimension sacrée, radicalement différente, dans cette haute institution dont les racines, y compris constitutionnelles, conçues dans les débuts de la IIIe République et renouvelées dans la Ve, sont fondamentalement régaliennes, autrement dit royales.

    Ignorer, mépriser ce caractère relève de la crétinerie politicienne et d’un petit esprit de médiocrité bourgeoise qui est le propre de nos dirigeants actuels. Copier les États-Unis sur ce sujet était, une fois de plus, une sottise ; d’autant plus que nos institutions sont historiquement, socialement et politiquement différentes. Ne serait-ce qu’au regard de la particularité fédérale des États-Unis. Ah ! cette mauvaise manie des prétendues élites françaises de vouloir toujours copier l’étranger ! Que de bêtises commises depuis plus de deux siècles !
    Eh bien, ça continue ! On organise des primaires en s’imaginant imiter encore les Yankees. Ce n’est qu’une singerie supplémentaire qui casse définitivement la clef de voûte de ce qui reste debout de la maison France. Ni un De Gaulle ni un Mitterrand ne se seraient prêtés à pareil jeu. C’est n’avoir aucun sens de l’État, de l’État français spécifiquement.

    La gauche s’est livrée la première à cet essai pour l’élection de 2012. À défaut de Strauss-Kahn, le résultat fut Hollande. Chacun savait, y compris à gauche, que l’homme n’était absolument pas à la hauteur de la fonction : la preuve en a été, depuis lors, suradministrée. Monsieur 4 % est en passe de devenir Monsieur 1 % et, comme rien n’arrête le délire narcissique du pouvoir, le bonhomme laisse encore croire qu’il est candidat à sa propre succession.

    Jusqu’à quand ? Le livre « Un président ne devrait pas dire ça » révèle la goujaterie, l’incroyable légèreté, la suffisance idiote, le cynisme vulgaire de ce petit potentat socialo-bourgeois qui n’aime parler que de lui. Très loin de Mitterrand qui, du moins, comme le montre la publication de ses lettres à sa maîtresse Anne Pingeot, avait dans son cynisme prédateur une hauteur de vue, un goût de la beauté qui le rachetaient de ses mensonges et de ses bassesses. On sait maintenant que Mitterrand méprisait Hollande. À juste titre. Ce qui n’empêche pas Hollande de se peindre en Mitterrand !

    Un jeu de dupes

    Et, maintenant, voici la droite ou la prétendue droite qui s’est mise, elle aussi, aux primaires, tant les ambitions y sont nombreuses. Que dire de ces ridicules prestations où personne ne va au fond du problème français et où chacun se contente d’ajouter ou soustraire des milliards à des budgets fictifs dont il n’a pour l’instant aucune maîtrise ? Tout le monde a remarqué le style différent de Jean-Frédéric Poisson qui osait exprimer les vraies questions. Eh bien, il n’a pas fallu longtemps pour qu’une manœuvre ignoble tente de l’éliminer : il prenait des voix, pardi !

    En réalité, que va-t-il se passer ? Au soir du 27 novembre, sera désigné un candidat dit de la droite et du centre : vraisemblablement Alain Juppé ou, peut-être, Sarkozy s’il remonte la pente. Auront lieu en janvier les primaires de la gauche : ce sera un spectacle aussi ridicule. Et, finalement, aussi vain, même si un Macron arrive à percer…mais sur quels thèmes de libéralo-gaucho-libertarisme ?

    Alors se déroulera fin avril-début mai la véritable élection présidentielle en deux tours, après ces deux premiers tours des primaires. Tout sera alors faussé, si rien ne change d’ici là. Il est plus que probable – tous les sondages le montrent – que le candidat de gauche, quel qu’il soit, sera éliminé. Resteront au deuxième tour, le candidat dit de droite et Marine Le Pen, qualifiée d’extrême droite par les médias pour lui nuire, mais le corps électoral, sauf les bobos et… les évêques, n’est plus sensible à ce genre d’arguments archi-usés.

    Dans ce cas de figure, comme en 2002, la gauche de gouvernement et l’extrême gauche mélenchonienne, écologiste et communiste seront sommées de se rendre aux urnes pour voter en faveur du candidat républicain. Même s’il est possible que les reports de voix ne s’effectuent pas comme prévu, si le candidat de droite est élu au second tour, il le sera, une fois de plus, grâce à la gauche.

    Et qui lui fera immédiatement savoir. On sait ce qu’il en a coûté au Chirac de 2002 ! Aucun des beaux discours des primaires ne correspondra à l’actualité du moment. Aux législatives, le FN arrivera peut-être à avoir quelques dizaines d’élus, insuffisants pour peser. Le gouvernement sera de centre droit et centre gauche comme aux plus mauvais jours de la IIIe et la IVe République. La France qui est en fait à droite, maintenant plus que jamais, ne sera pas représentée. Telle est la mécanique du système.

    Conclusion : alors qu’une grande majorité du peuple français aspire à un gouvernement fort, digne de ce nom, capable de redresser le pays, la France se paiera une sorte de faux président de droite qui devra tout à la gauche. Comment prétendre diriger avec un système pareil ? Faudra-t-il un écroulement pour que le peuple français comprenne à quel point il est dupé ? 

    Article repris du numéro de novembre de Politique magazine. A commander ici !

  • LA FIFA, MIROIR DE NOTRE MONDE, par Georges-Henri Soutou, de l'Institut

    L'ex-tout-puissant président de la Fifa, Sepp Blatter.

     

    Nous vivons dans un monde de plus en plus judiciarisé dans lequel le droit anglo-saxon et la justice américaine s'imposent de plus en plus ' comme des normes universelles. C'est la principale leçon du « fifagate », cette crise qui secoue la Fédération Internationale de Football.

    La crise de la Fifa résume notre monde, beaucoup plus qu'on ne l'imagine et au-delà du côté anecdotique de la crise actuelle. Tout d'abord, constatons que l'on a affaire, avec le football, à une véritable religion, la seule véritablement universelle. Le scandale n'est pas seulement une affaire de corruption, mais il est perçu dans l'opinion comme un sacrilège, comme un crime simoniaque. D'où son retentissement et le danger que l'indignation moralisante l'emporte sur l'analyse d'une très intéressante organisation.

    La Fifa réunit 209 fédérations nationales, regroupées en six confédérations continentales. Elle comporte un ensemble de conseils, de secrétariats, de commissions et d'organismes divers. De ce point de vue, sa structure n'est comparable qu'à l'Onu. Elle représente l'un des aspects de la réalité internationale, toujours fondée, quoi qu'on veuille, sur les Etats-nations et leurs émanations. 

    En effet, dans ce système, toutes les fédérations pèsent le même poids en matière de votes : comme beaucoup sont minuscules et dépendent entièrement des subventions de la Fifa, il est tentant pour les dirigeants de celle-ci de se faire élire - ou réélire - en se constituant une majorité à coups de largesses... En d'autres termes : grâce à des subventions parfaitement autorisées et assumées par le système. C'est un processus électoral de type démocratique bien connu. Laissons de côté le problème d'éventuels faits de corruption. Dans l'absolu, ne faut-il pas préférer des actes individuels de corruption illégale à un système généralisé de corruption institutionnelle ?

    Bien entendu, une élection à telle ou telle instance de la Fifa comporte toute une série d'avantages personnels et de carrière, parfaitement statutaires, que l'on retrouve dans toutes les grandes organisations internationales. On en pense ce que l'on veut, mais il n'y a là rien d'illégal. Le problème commence ensuite, quand il s'agit de décider où se tiendra la prochaine coupe du monde, comment les droits télévisés seront répartis, etc. Avec un revenu de plus de cinq milliards d'euros pour la période 2011-2014, provenant des grandes sociétés sponsorisant la Fifa et de la vente des droits de retransmission, on comprend l'importance des enjeux. Or, en 2010, le comité exécutif a pris une série de décisions qui ont étonné : il a attribué d'un coup l'organisation des deux coupes du monde de 2018 et 2022, ce qui déroge à la procédure habituelle. Si la coupe de 2018 revient à la Russie, ce qui peut se justifier, celle de 2022 aura lieu au Qatar. Un choix des plus surpgenants : ce micro-État est peu important du point de vue footballistique. Pire, le climat y interdit des matchs l'été, obligeant de les organiser en hiver. Conséquence directe : le calendrier des rencontres des pays membres s'en trouvera totalement bouleversé. Ce sont les soupçons de corruption suscités par cette double décision qui vont déclencher l'avalanche judiciaire que l'on connaît.

    PAS DE CONSEIL DE SÉCURITÉ À LA FIFA

    S'il n'est pas utile d'ajouter de commentaires sur l'enquête en elle-même, il faut souligner que l'Onu, fort critiquée et souvent critiquable, possède une supériorité sur la Fifa : l'existence du Conseil de sécurité et de ses membres permanents. Il s'agit là de puissances efficientes, aux responsabilités mondiales, qui se tiennent au-dessus des jeux de pression et d'influence, qu'ils soient internes ou externes. Certes, le droit de veto des membres permanents bloque souvent le système, mais ceux qui préconisent de le supprimer ou de le limiter accorderaient du coup plus de pouvoir à l'ensemble fort composite des pays membres de l'Onu, ce qui risquerait de conduire exactement à la même crise que celle de la Fifa. Voilà pourquoi cette dernière nous en dit tant sur l'évolution d'un monde pris entre mondialisation et résilience de l'État-nation.

    Par ailleurs, dans ce que les médias ont appelé le « fifagate », le coup d'envoi est venu du ministère de la Justice américain, qui s'attribue de plus en plus une compétence universelle. C'est à sa demande qu'ont été interpellées quatorze personnes à Zurich, deux jours avant la réélection du président de la Fifa, Sepp Blatter. Sans compter l'ouverture d'autres instructions frappant des dirigeants importants. Tout l'objet de l'enquête est de déterminer les modalités de l'attribution des coupes du monde de 2018 et 2022. Les procédures, qui ne respectent pas, semble-il, les droits de la défense ont fait l'objet de critiques. Retenons deux choses : l'un des membres de la commission d'éthique de la Fifa est l'ancien procureur général de New York... et sa femme est employée par le FBI ! Au-delà de l'anecdote, on constate surtout que des crimes de la seconde guerre mondiale au secret bancaire suisse et aux opérations des banques étrangères, la justice américaine, derrière des prétextes juridiques spécieux et maniant la menace de rétorsions économiques (interdiction d'exercer aux États-Unis, refus d'autoriser de se porter candidat à certains marchés publics, etc.) se constitue en instance juridique mondiale. 

    Dans cette affaire, personne n'est forcé de partager le soupçon immédiatement exprimé par le président Poutine : les États-Unis auraient déclenché l'affaire pour remettre en cause l'attribution de la coupe du monde de 2018 à la Russie...

    EXTENSION DE L'INTERVENTIONNISME AMÉRICAIN

    Mais il ne se trouve aucune obligation non plus de partager la satisfaction béate de ceux qui pensent que seuls les États-Unis sont capables d'apporter un peu d'ordre et de justice dans la jungle mondiale, argument majeur distillé lors de cette crise de la Fifa. Cette question de l'extension à l'étranger de l'action de la justice américaine est pourtant capitale, quoique peu perçue ou passée sous silence. Le scandale de la Fifa rejoint ici la question de l'Accord de Partenariat transatlantique, en cours de négociation entre les États-Unis et la Commission de Bruxelles. En effet, si le traité est conclu, les acteurs économiques deviendraient indépendants des États et même de la Commission : toute modification ultérieure de l'accord pourrait être attaquée par eux devant les tribunaux. Ceux-ci et, au premier rang bien sûr, les tribunaux américains - rappelons qu'il existe un seul système judiciaire américain, contre 28 en Europe : tout le monde introduirait son affaire aux États-Unis... - deviendraient l'instance de régulation essentielle d'un commerce transatlantique devenu, comme tant de secteurs de la vie occidentale, complètement judiciarisé et selon les normes juridiques américaines, fort différentes de celles de l'Europe. La question de la crise de la Fifa nous entraîne ainsi bien au-delà de son objet immédiat...

     

    Georges-Henri Soutou  - Politique magazine

     

  • Sur Infos Toulouse, Marianne pendue : l’Action française s’explique.

    Une action matinale qui a enflammé la classe politique toulousaine toute la journée. En cause, l’exécution symbolique de l’effigie de Marianne, et plus généralement du régime républicain. Face à la polémique, l’Action Française sort du silence. 

    Il y a des symboles auxquels il ne vaut mieux pas toucher. C’est le cas de Marianne, symbole de la République française qui a été symboliquement condamnée à mort par une poignée de militants royalistes, samedi 29 février sur le Pont-Neuf à Toulouse. Une action coup de poing qui a déclenché l’ire de toute la classe politique toulousaine, de l’ensemble des candidats aux élections municipales et même du président du département. Le porte-parole local de l’Action Française, Nicolas Viau s’explique dans nos colonnes. 

    Infos-Toulouse : En quoi consistait votre action ?
    Nicolas Viau : Samedi 29 février à l’aube, nous sommes allés au Pont-Neuf de Toulouse pour pendre une effigie de Marianne sous l’arche principale. Nous avons lu un acte d’accusation du régime républicain et nous avons accompagné la pendaison de quelques slogans et fumigènes.
    L’action a fait l’objet d’un clip.

     

    « La monarchie a fait la France et l’a conduit à son apogée. Au contraire, le système républicain détruit le pays que nous aimons, le ruine et l’humilie. Nous condamnons à mort la république. Nous condamnons Marianne parce qu’elle nous trahit. » En plus de notre militantisme quotidien, nous envisageons de nouveaux coups d’éclat dans les temps
    prochains.

    Pourquoi avoir fait ça ?
    Par cette action, nous souhaitons alerter sur les méfaits du système républicain. Royalistes parce que nationalistes, nous affirmons que la république détruit notre pays et qu’elle est un régime profondément irresponsable. Le système des partis est une compétition permanente qui divise nos forces au lieu de les unir. La république dresse les Français les uns contre les autres et soumet le pouvoir à la dépendance des lobbies et de la puissance financière. De plus, la brièveté des mandats rend impossible une politique dans le long terme.

    Concrètement, on juge une politique à ses résultats. Le bilan de la république est extrêmement grave pour notre pays :
    – Quatre invasions, dont une migratoire aujourd’hui.
    – Deux guerres mondiales et des générations entières massacrées.
    – Un État omniprésent et confiscateur.
    – Aucune continuité politique et historique
    – Reniement de notre identité française et chrétienne par la loi de 1905.

    Qu’avez-vous à répondre à ceux ayant condamné votre action, dénonçant notamment « la violence symbolique » qu’elle dégageait ? Que pensez-vous particulièrement de la condamnation du candidat RN ?
    Nous avons rapidement réagi au tollé qu’a suscité notre action. Comme d’habitude, la république s’acharne à défendre ses symboles et ses prétendues valeurs mais est incapable d’assurer la défense de nos intérêts nationaux et du bien commun. Sur Twitter, nous nous sommes indignés.

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    « Il est honteux et inquiétant que notre action potache d’hier ait davantage retenu l’attention des médias et élus républicains que notre action du 30 novembre dernier, qui visait à alerter sur le rachat américain de Latécoère, entreprise française, fleuron stratégique. Par ce deux poids deux mesures flagrant, nos élus prouvent qu’ils sont d’avantage attachés à des symboles abstraits qu’au service du bien commun », dit le tweet. 

    Concernant la réaction de Quentin Lamotte il est dommage qu’il ait cédé à la pression d’une gauche assez paranoïaque pour soupçonner Moudenc de liens avec nous…

    Y a t-il un lien entre cette action et l’utilisation dans la même journée du 49-3 pour fait passer en force la réforme des retraites ?
    À l’origine non, puisque l’action était prévue depuis un moment déjà. Mais on peut dire que c’est une heureuse coïncidence. Lors de l’action justement, nous accusions la république d’avoir anéanti nos libertés locales et professionnelles. Les corps de métiers et les localités étaient les lieu d’une démocratie authentique. La république a perpétuellement lutté contre eux pour centraliser son pouvoir. L’autonomie de nos communautés vivantes est désormais remplacée par la bureaucratie et l’étatisme.

    Par l’usage désormais coutumier du 49–3 pour faire passer en force des propositions impopulaires, le parlementarisme du régime illustre plus que jamais la rupture profonde entre notre peuple et ses élites, comme les gilets jaunes en firent la démonstration.
    Nous invitons donc tous les Français à se rassembler pour sauvegarder notre nation et condamner ce régime qui nous détruit. Plus que jamais nous pouvons dire : pour que vive la France, vive le Roi !

    Nous accusons la république de dresser les Français les uns contre les autres. Alors que nous avons tant besoin d’unité, le système des partis condamne le pouvoir à une compétition permanente. La république divise nos forces au lieu de les unir. Une politique sérieuse exige le temps long dans tous les domaines, or le système des mandats
    empêche toute vision d’ensemble et ne peut penser qu’à court-terme. Le pouvoir en république est nécessairement instable et irresponsable, car les élus agissent en vue
    de leur réélection et savent bien que leurs fautes seront vite oubliées. 
    Nous accusons la république d’être soumise aux lobbies et aux puissances financières,
    De sacrifier les intérêts vitaux de notre pays aux intérêts particuliers. En république, c’est l’argent qui règne. Et le pouvoir dépend des caprices de l’opinion soumise à la démagogie.
    Enfin, nous accusons la république d’avoir anéanti nos libertés locales et professionnelles.
    Les corps de métiers et les localité étaient les lieu d’une démocratie authentique. La république a perpétuellement lutté contre eux pour centraliser son pouvoir. L’autonomie de nos communautés vivantes est désormais remplacée par la bureaucratie et l’étatisme.

    Propos recueillis par Étienne Lafage.

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    lafautearousseau

  • Bureaucratie, centralisation, désindustrialisation, 35 heures, culte de l’Etat et du fonctionnariat, par Aristide Renou.

    3834054413.33.jpgCe sont les ingrédients de la débâcle actuelle et PAS le « manque de moyens »

    « Dans la lutte contre le coronavirus, l’Allemagne semble faire beaucoup mieux que nous. Avec une population de 83 millions d’habitants (67 millions en France), notre voisin ne compte à ce jour «que» 1800 morts contre plus de 10.000 en France (chiffres du 8 avril). Il faut être prudent. La cinétique de l’épidémie outre-Rhin peut être différente. Ce n’est qu’in fine que l’on pourra juger de l’efficacité des politiques sanitaires. Cela étant, il est des chiffres, des éléments objectifs incontestables, qui montrent l’excellence du système allemand.

    Avant la crise, le pays disposait de 28.000 lits de réanimation, contre 5000 en France. Aujourd’hui, il a été capable de porter sa capacité à 40.000, alors que nous essayons péniblement d’atteindre les 14.000. Il ne manque pas de masques et parvient à réaliser 70.000 tests par jour (contre 12.000 en France).

    Les facteurs d’explication de cette efficience sont multiples. On peut d’ores et déjà en exclure un et en évoquer quelques-uns.

    La qualité du système de santé allemand ne résulte pas de dépenses de santé supérieures. D’après l’OCDE, la part du PIB allemand consacré à la santé est de 11,25% contre 11,3% en France. La ressource étant comparable, c’est dans l’organisation qu’il faut rechercher les causes.

    La principale raison est la gestion du système de santé et de la carte hospitalière parles Länder. Le ministère fédéral est en charge des règles générales régissant l’assurance maladie et des grandes orientations de santé publique. Mais c’est au niveau local, du ministre-président du Land et de son ministre des affaires sociales que se prennent les décisions concrètes d’investissement et d’allocations des moyens. L’ouverture ou la fermeture d’un établissement hospitalier est directement du ressort de l’échelon de proximité. Le maillage territorial en tire grand avantage.

    L’Allemagne dispose en moyenne de 8,2 lits pour 1000 habitants, contre 6 en France. Chez nous, la politique de santé et la carte hospitalière est décidée par les agences régionales de santé (ARS), organes déconcentrés de l’État qui fixent les PRS (projets régionaux de santé). Quiconque les a un peu pratiqués connaît leur dimension bureaucratique et leur obsession comptable. Le mot d’ordre est le regroupement des plateaux hospitaliers. La presse régionale regorge de récits de combats épiques d’élus locaux pour sauver leur hôpital ou leur maternité. La décentralisation effective avec sanction électorale à la clef est le facteur déterminant de l’efficacité allemande.

    Ce circuit décisionnel court a le mérite de réduire le poids de la technostructure. En Allemagne, il n’y a que 24,3% des personnels hospitaliers à assumer des missions administratives, contre 35,2% en France. Sur une fonction publique hospitalière française, forte de 1,2 million d’agents, ces 9 points de différence représenterait 100.000 soignants de plus…

    La gestion des ressources humaines y est aussi singulièrement efficace. L’hôpital allemand n’a pas eu à souffrir de la désorganisation des 35 heures. La réforme Aubry aurait dû s’accompagner de la création de 37.000 postes. Faute de moyens budgétaires, 10.000 d’entre eux n’ont pas été pourvus et l’AP-HP croule sous les RTT qui déstructurent les services. En Allemagne, les salariés sont sous un régime de droit privé, travaillent 40 heures, mais bénéficient de salaires nettement plus élevés, au moins 20% de plus. Marque s’il en est de la considération apportée à ces fonctions humaines si essentielles, la rémunération des infirmières est de 13% supérieur au salaire moyen, alors qu’il est en France inférieur de 5%.

    De plus, ayant échappé au funeste numerus clausus, la démographie médicale y est infiniment meilleure, avec 4,3 médecins pour 1000 habitants (3,4 en France). C’est d’autant plus efficace que la culture du partenariat public-privé, du Sozialpartnerschaft, fait des médecins libéraux des acteurs à part entière des politiques de santé. Leurs représentants siègent dans les instances consultatives des Länder, comme les cliniques privées. Le scandale sanitaire français des cliniques vides de malades alors que les hôpitaux débordent serait inimaginable outre-Rhin.

    Enfin, pour répondre au défi spécifique de la crise du coronavirus, l’Allemagne peut s’appuyer sur sa base industrielle et technologique, sur les PME et les ETI qui sont au cœur de son dynamisme. Elle dispose encore d’une industrie chimique puissante, capable de produire en masse des réactifs. Sa plasturgie a modifié ses chaînes pour assurer un approvisionnement efficace en charlottes et surblouses. La société Dräger sera capable de livrer en deux semaines 10.000 respirateurs. Autant d’éléments stratégiques globaux qui permettent de regarder avec une certaine sérénité la vague qui monte.

    La part de chacun de ces facteurs devra faire l’objet d’une étude approfondie une fois la crise passée. Mais on peut d’ores et déjà en tirer des leçons. Les maîtres mots devront être décentralisation et débureaucratisation. Demain, les politiques de santé devront être confiées aux départements ou aux régions, comme les anciennes DDE (directions départementales de l’équipement) ont été transférées aux départements. La chasse aux doublons, aux organigrammes compliqués devra être impitoyable, avec priorité absolue donnée aux soignants.

    L’exemple allemand est la preuve que l’efficience d’un système ne dépend pas seulement des moyens. Il dépend d’abord d’une organisation, d’un état d’esprit et d’une autorité bien calibrée, au bon niveau. Sans nos héros en blouse blanche qui sont montés courageusement au front, même mal équipés, notre système de santé, prétendument «le meilleur du monde», aurait totalement failli. L’économie sociale de marché allemande est en train de vivre ses plus belles heures. Avec le choix de politiques sociales ciblées sur l’essentiel - la santé, en l’espèce -, avec le mot d’ordre martelé par Gerhard Schröder en 2003, «encourager et exiger», avec le programme de réformer l’État-providence pour le sauver, elle témoigne de sa capacité à assumer la fonction essentielle de la puissance publique, celle de protéger. »

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-louis-thieriot-l-efficacite-de-l-allemagne-contre-le-virus-contredit-l-argument-du-manque-de-moyens-20200408?fbclid=IwAR27LmETHP-yRmS_Li2w_uU5vis5M0Y2DA0VFbe9Hwqb8vGhw3JrOdQFFHs

  • Quand un médecin ébranle la technostructure, par Olivier Perceval.

    Le Figaro à l’instar de toute la presse et autres médias annonce aujourd’hui, avec un titre sans appel :

    Covid-19 : mortalité accrue à l’hôpital avec la chloroquine et l’hydroxychloroquine

    L’analyse de près de 15.000 malades du Covid-19 traités par ces médicaments dans les 24 heures suivant le diagnostic montre une augmentation importante de la mortalité, pour finalement relativiser un peu ce propos péremptoire dans le corps de l’article.Cette information tombe pile au moment ou le président Trump préconise la chloroquine pour tous, dans un contexte préélectoral très tendu. C’est pourquoi j’invite nos abonnés à recevoir avec réserve cette information ,en attendant d’en savoir  plus.

    olivier perceval.jpgPascal Praud répète à l’envi et régulièrement sur son plateau télé, que Didier Raoult, étant issue du système ne peut pas être contre le même système. Il s’est arrimé à cet argument incertain, comme à une bouée de sauvetage. C’est pourtant un raisonnement irrationnel, et cela suppose d’abord que l’on ne puisse en aucun cas se retourner contre le système une fois qu’on y a mis les pieds. On parle d’un grand scientifique qui n’a plus rien à prouver, et qui se trouve en contradiction avec le discours officiel servi par un petit groupe d’experts médicaux et d’administratifs ayant fait carrière et se situant au sommet de la pyramide.

    Le professeur marseillais, a, par conviction et conscience professionnelle, pris ses distances avec cette « élite » qu’il estime coupée du réel. Il n’est pas difficile de comprendre, qu’il s’est dès lors placé en contradiction avec le fameux système, tout simplement par l’exercice de sa liberté de penser différemment. On nous dit qu’il bénéficie de subventions de l’État pour son établissement médical et pour son travail de recherche, est ce suffisant pour décréter qu’il doit perdre sa liberté de parole ? Après tout, s’il bénéficie d’aides publiques, c’est bien qu’il est considéré comme un chercheur et un médecin qui obtient des résultats. Un tel raisonnement est donc bancal, en induisant que pour se mettre en opposition au système, il n’y aurait pas d’autre issues que de se retrouver seul, pauvre et nu, face à la technostructure médicale et à la pensée normative d’une grande partie de la presse.
    Est-il suggéré qu’il soit mis au banc de la société et privé de toute aide, jugée auparavant légitime sur la base du travail réalisé et qui deviendrait illégitime à cause de ses propos, fussent-ils contestables ?

    Une autre accusation porte sur le populisme supposé du docteur Raoult, crime impardonnable entre tous.
    C’est devenu l’argument qui tue, dès lors que l’on trouve un écho favorable auprès d’un public populaire.
    Ce supposé populisme est tellement mal ressenti qu’une véritable hystérie anti-Raoult s’est déclenchée sur les ondes et dans le monde des experts certifiés de la médecine officielle dûment estampillée.
    Le pic de la démesure vulgaire ayant été atteint par la déclaration colérique de Daniel Chon Bendit, la bave aux lèvres, enjoignant au médecin de « fermer sa gueule ». Mais pourquoi cet excès de langage Dany ? Une idéologie serait-elle menacée ?

    Il en résulte un sursaut de popularité pour celui qui préconise simplement qu’en bon praticien l’on fasse des tests, qu’on traite les patients, et que l’on confine uniquement les personnes contaminées.

    Mais cette campagne, ponctuée de propos délirants semble, de façon troublante, suggérer quelque chose de caché, comme un plan conçu avec des enjeux d’une autre portée qui seraient contrariés par les prises de position du docteur impertinent. Reconnaissons que cette perte collective de sang-froid peut paraître suspecte à la longue. Mais n’ayons pas l’air de sombrer du côté obscur, à savoir dans la théorie du complot, comme il pourrait nous l’être reproché à chaque fois que l’on s’avise de questionner les intentions si pures des pouvoirs en place.

    Il n’a jamais employé le mot « gripette » comme l’affirment ses détracteurs, même les mieux intentionnés. Il est seulement coupable d’avoir rappelé que cette pandémie n’était pas pire que d’autres l’ayant précédées, et que l’on avait exagéré le danger en créant un climat anxiogène dans la population cloitrée à domicile et privée de soins. Le décompte final des décès par COVID 19 semblerait être en voie de lui donner raison.

    Didier Raoult a en outre le culot de constater que sa méthode a plutôt bien fonctionné. « Mais qu’il ferme sa gueule ! »

    Tous ces « chefs d’accusation » justifient-ils vraiment tant de haine, d’injures et de condamnations sans appel ?

    La question se pose et on se demande bien ce que les experts officiels ont à perdre dans cette affaire si ce n’est, au mieux, la révélation de leurs incompétences de notables installés. Il est cependant un peu commode en cette période de fin de pandémie, où les yeux commencent à se déciller, de renvoyer tout le monde, ceux qui disent le vrai et les autres, dos à dos en parlant de querelle d’égos.

    Ce n’est pas d’avoir eu raison qui est si violement contesté, c’est de l’avoir dit, tout simplement.

  • Notre Lettre quotidienne : ”Aujourd'hui sur lafautearousseau : les titres du jour”...

    lfar flamme.jpgVous l'avez évidemment remarqué, et, je l'espère apprécié : notre service quotidien "Aujourd'hui sur lafauteraousseau : les titres du jour" commence à prendre son rythme de croisière. Après des ajustements nécessaires, notre équipe, chapeautée par Bayard, a su améliorer sa production et vous envoie tôt le matin les informations principales concernant les dernières publications de votre quotidien préféré...
    En cliquant sur "lire la suite", ceux qui ne connaîtraient pas encore notre Lettre pourront la découvrir.
    Vous semblez satisfaits de ce service quotidien, comme en témoigne ce court extrait d'un message amical reçu ce matin de notre ami P.B. :
     
    "...Votre lettre de LFAR a pris depuis ce dimanche sa forme et son allure de croisière. La présentation sur fond blanc est très aisée à lire. Les documents et les informations de plus en plus divers et complets. Les caractères sont transcrits de façon parfaite. Toutes mes félicitations à vous mêmes et à vos jeunes collaborateurs qui participent à votre lettre comme vous me l'aviez dit précédemment.
    Bien Cordialement"
    Le Blogmestre, François Davin
     
     
     
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                   Aujourd'hui sur

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                 (les titres du jour)  

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    Ne passons pas d'un système qui fonctionne à un Système qui ponctionne. Avocats, kinés, infirmiers, professions libérales dans leur ensemble se voient menacer d'un doublement de leurs cotisations, pour des retraites finalement inférieures. Les avocats, par exemple, ont un système excédentaire, et qui reverse chaque année cent millions au Régime général...

    Quand on fait des réformes, c'est pour améliorer ce qui ne marche pas, ou mal, pour que cela marche mieux.

    Prétendre aligner la totalité des métiers sur un seul système, c'est du jacobinisme centralisateur aberrant et indéfendable : oui, il faut supprimer les injustices créées par les "régimes spéciaux" (un conducteur de bus à Bordeaux est moins bien traité qu'à Paris : pourquoi ?) mais il ne faut pas toucher aux régimes autonomes, qui marchent bien, qui sont excédentaires, alors que l'Etat est un piètre gestionnaire.

    Finalement, la réponse à la problématique des retraites, c'est - sous une forme ou sous une autre, qui reste à ré-inventer - le "retour" à quelque chose qui reprendrait tout ce qu'il y avait de bon dans les corporations, qui faisaient aussi office de Caisses de retraites...

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    Pour s'informer, pour s'abonner :

    http://www.politiquemagazine.fr/

     

    Le numéro de septembre de Politique magazine est paru. Aujourd'hui, nous vous invitons - à la demande de son rédacteur en chef, Philippe Mesnard - à en découvrir un deuxième article d'importance : après celui d'Hilaire de Crémiers, vendredi, intitulé "Du multilatéralisme au monocentrisme", voici aujourd'hui l'éditorial de Philippe Mesnard : "Deviser le monde"...

    https://www.politiquemagazine.fr/editoriaux/deviser-le-monde-les-silences-du-pape/

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    Plusieurs centaines de personnes ont assisté - le vendredi 6 septembre dernier - aux obsèques de Timothy Bonnet, victime de "l’attaque de Villeurbanne" (!).

    La petite église de Bonvillard était bondée et des hauts-parleurs avaient été installés pour que la cérémonie puisse être suivie depuis l’extérieur.

    Des discours ont été lus par sa famille, ses amis mais aussi par le maire de la commune.

    Lire la suite

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    Les familles ont rendu un émouvant hommage aux 52 sous-mariniers de la Minerve, ce dimanche, au-dessus de l’épave. Un moment qu'elles attendaient depuis 51 ans.

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    "Je suis un monarchiste et je maintiens que c’est le meilleur système que nous puissions imaginer. Vous demandez à tout le monde qui est le président de Pologne, de Slovénie ou de Lituanie, personne ne le sait ! Tout le monde en Belgique et aux Pays-Bas connaît la reine de Grande-Bretagne ou le roi d’Espagne.

    La monarchie offre à la fois sécurité et stabilité et constitue un modèle qui convient bien au Luxembourg. Je ne vois pas nécessité d'organiser un référendum sur la monarchie."

    (Du Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg, Xavier Bettel - ici à gauche sur  la photo, à droite le Grand Duc Henri - dans une interview parue le 14 septembre 2019, dans le Luxemburg Post et intitulé : Bettel: "Ich bin Monarchist")

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    (Paris Match | Publié le 14/09/2019 à 20h40)

     

    Détail du tapis du choeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, au Mobilier national à Paris, le 12 septembre 2019 (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

    Commandé par Charles X et offert à la cathédrale par Louis-Philippe, le tapis monumental du chœur de Notre-Dame de Paris a été sauvé après l’incendie. Il sera présenté lors des prochaines Journées du patrimoine.

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    - Christophe GEFFROY Journaliste, directeur fondateur de La Nef : Le retour de l’ordre moral
    - Marie-Noëlle TRANCHANT Journaliste culturelle : Jeanne, si petite et si grande
    - Chantal DELSOL Membre de l'Institut : Les droits de l’homme sont-ils sans limite ?
    - Henri HUDE Philosophe : Sur les droits de l'Homme. Une citation à méditer

    - Charles GAVE Economiste, financier : La déroute des hommes de Davos
    - Sophie de MENTHON Présidente d'ETHIC  (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) : Pour en finir avec notre Etat profond… Très profond !

    - Maxime TANDONNET Ancien Conseiller au cabinet du Président de la République :     Le Moloch médiatique dévore ses propres enfants

    - Marie-Noëlle TRANCHANT 

  • Dominique Marcilhacy : « A court terme, la cible utile, pour redresser la fécondité, est celle des familles nombreuses e

    L’avenir démographique de la n’est plus assuré : la baisse de l’indice de fécondité des femmes françaises se tasse, passé de 2,02, en 2010, à 1,83, pour 2019, au point qu’il manque, aujourd’hui, 40 à 50.000 naissances en France pour assurer la pérennité de notre système . , haut-commissaire au Plan du gouvernement qui vient de rendre un rapport à ce sujet, a fait une mise au point sur les propos qui lui ont été attribués, il y a quelques jours :

    « Il n’est pas vrai que la solution soit dans l’immigration. » Favorable à des « apports limités, ou en tout régulés et réfléchis » de l’immigration, il préconise la prudence « compte tenu de la situation psychologique du pays et des tensions » et prévient : « La réponse est en nous. »

    Dominique Marcilhacy est magistrate. Avec le professeur Jacques Bichot, elle a travaillé sur des propositions de réforme du système des retraites. Elle livre son analyse aux lecteurs de Boulevard Voltaire

     

    Comment analysez-vous cette baisse de la fécondité des Françaises ? La crise Covid suffit-elle à expliquer ces chiffres ?

    La baisse de la fécondité en France est une tendance longue et constante, observée depuis 2010. Elle a été longtemps minimisée grâce à l’immigration massive que nous connaissons, avec l’arrivée sur notre sol de jeunes femmes à la fécondité plus élevée : alors qu’en l’an 2000, 12,3 % des enfants avaient au moins un parent étranger né hors , ils sont 22,2 % à être dans ce cas, en 2019. On sait que les femmes étrangères ont, en moyenne, 2,6 enfants alors que les femmes nées en France oscillent entre 1,8 et 1,6.

    Autrefois, la bonne tenue de la fécondité française, lorsqu’on la comparait aux autres pays de l’Union, tenait à deux facteurs : le faible nombre de femmes à n’avoir aucun enfant et la proportion plus élevée qu’ailleurs à avoir une nombreuse. C’est ce dernier facteur qui s’effondre d’année en année : on comptait 19,6 % de familles avec 3 enfants au moins, en 1990 ; elles ne sont plus que 16,5 %, en 2019, familles immigrées comprises. Ajoutons que le recul constant de l’âge à la première maternité (24 ans en 1974, 29 ans aujourd’hui) limite de facto la possibilité pour les femmes d’avoir de nombreux enfants.

     

    Pour le démographe Hervé Le Bras (dont les travaux ont servi à l’élaboration du rapport), « ce qui a sauvé notre système de santé sociale, ce n’est pas la natalité mais l’entrée des femmes sur le marché du travail » ; l’augmentation des allocations et des places en  : « une idée qu’il faut mettre au rencart ». Partagez-vous ce constat ?

    Oui, c’est bien l’arrivée des femmes sur le marché du travail qui a sauvé notre système de retraite car elle a permis, grâce à leurs cotisations, de financer de belles pensions aux hommes !

    Il est vrai que dans certains pays, comme l’Allemagne ou l’Italie, c’est l’impossibilité de concilier vie familiale et vie professionnelle qui constitue le principal frein à la fécondité. Mais tel n’est pas le cas en France où les modes de garde sont très développés et représentent plus de 40 % des de la .

    La baisse de fécondité des « Françaises » s’explique par la raréfaction des familles nombreuses en leur sein. Or, c’est la cible des familles nombreuses qui est, depuis dix ans, maltraitée par les pouvoirs publics : 1) généralisation des conditions de ressources excluant les couches moyennes et supérieures, 2) disparition des maigres rétributions familiales des retraites, 3) quasi-disparition du quotient familial, 4) fragilisation du mariage et 5) dévastateur, fin du congé parental rémunéré. C’est ce dernier qui, ouvert dès le 2e enfant en 1985, avait permis la reprise de la fécondité après l’effondrement de la crise pétrolière en permettant aux jeunes mères restées à la maison élever leur 2e enfant de « mettre en route le 3e » plus sereinement.

    Aucun redressement de la fécondité n’est possible, sauf à accepter une immigration massive, si on ne comprend pas que les femmes ne peuvent pas, durant les courtes années de leur vie féconde, à la fois mettre au monde et élever une famille nombreuse et mener leur carrière selon le tempo des hommes. Pourtant, allégées de leurs tâches maternelles, elles auront bien le temps de faire carrière plus tard, avec une espérance de vie à 86 ans !

     

    Avez-vous une recette miracle pour inciter les femmes françaises à « faire plus d’enfants » ?

    Élever des enfants, c’est préparer la retraite de sa génération. Aujourd’hui, cet effort ne rapporte rien, il pénalise : les retraites des parents de familles nombreuses sont inférieures du quart à celles des couples moins féconds ! L’attitude gagnante, pour un couple, c’est d’avoir un ou deux enfants, pour son bonheur, mais pas davantage pour éviter de se faire exploiter par le système.

    Au lieu de comptabiliser précieusement, pour ouvrir des droits à pension, les cotisations vieillesse que paient les actifs – cotisations qui ne sont pas capitalisées puisque immédiatement reversées aux -, il faut repenser la logique de notre assurance vieillesse. Le Pr Jacques Bichot propose d’asseoir les droits à pension sur le temps et l’argent investi dans la . Les cotisations vieillesse, maintenues évidemment, n’auraient plus que le caractère de remboursement, par la génération des actifs, des dépenses faites à leur profit par les retraités qui les ont élevés. Cette réforme, qui ne coûterait rien, serait un puissant moyen de redresser la fécondité, puisque les familles nombreuses y trouveraient leur compte.

    En attendant, à court terme, la cible utile, pour redresser la fécondité, est celle des familles nombreuses et des classes moyennes. En leur direction, je préconise de rétablir le congé parental rémunéré, de conforter les (maigres) majorations familiales de retraite que le projet de réforme en cours veut abraser et de supprimer le plafonnement du quotient familial.

    Entretien réalisé par Sabine de Villeroché

     

    Dominique Marcilhacy

    Magistrate
  • Sécurité sociale, chronique d’une mort annoncée, par Olivier Pichon.

    Illustration : Les bâtiments s’élèvent, le trou se creuse.

    Les déficits sont aussi abyssaux que les prélèvements… La fraude est massive, le gaspillage est institutionnalisé, et les emprunts achèvent de ruiner le système.

    Notre système-social-que-tout-le-monde-nous-envie mais que personne au monde n’imite pourrait bien vivre ses dernières années. L’agonie sera longue et cela ne devrait pas arranger les affaires d’une république et d’un régime moribonds.

    2.jpgOn n’en parlait pas parce qu’il s’agit d’une vache sacrée de la république, mais le naufrage est en cours. Notre système social ne ressemble plus guère à celui qui naquit à la libération sous l’impulsion du CNR, contestable sans doute dès l’origine mais aujourd’hui totalement défiguré par la cinquième République finissante.

    L’heure des comptes

    En effet, les comptes de la sécurité sociale ont atteint des profondeurs abyssales : une dette cumulée de 136 milliards d’euros. La Cour des Comptes vient de lancer une alerte, car c’est tout le modèle social contributif français qui se retrouve mis en cause ; le double confinement est en train de l’achever avec le naufrage de la masse salariale (- 27 Mds € de cotisations en moins). Il faut donc recourir massivement à l’emprunt sur les marchés. Cette décision fut prise par Alain Juppé premier ministre, en 1996, et voilà pourquoi les cotisations peuvent se retrouver à Wall Street ! Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, pourtant du sérail, s’alarme : « À un moment la dette se vengera… ».

    Quand l’assurance sociale fait la manche

    Deux organismes sont à la manœuvre, l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) et la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), et font la manche sur les marchés financiers. Pour l’Acoss qui gère la trésorerie de l’assurance sociale, soit le court terme, le versement des prestations, le plafond est poussé à 70 milliards d’emprunt, du jamais vu, même en 2008 ! Pour la Cades, c’est la dette sociale accumulée et, dans cette affaire, les banques intermédiaires encaissent des commissions sur ces placements. Cela traduit l’échec cuisant du choix fait par Juppé en 1996 de financer la dette sociale sur les marchés financiers. Il faut y ajouter que l’hôpital public représente un budget financé par la CPAM, certes, mais avec un complément de l’État, c’est-à-dire le budget général.

    Chère Sécurité Sociale

    Les cotisants que sont les salariés français, les artisans, les agriculteurs, les indépendants, les chefs d’entreprise, savent pourtant la lourdeur des prélèvement sociaux (record mondial) : la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), la contribution additionnelle pour l’autonomie, le prélèvement de solidarité, tout cela pris sur les revenus d’activité et les revenus du patrimoine.
    Sous l’effet de la crise sanitaire, le déficit cumulé du régime général de la sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse devrait atteindre 44 Mds € en 2020 (contre 1,9 Md € en 2019). Dans un pays qui consacre presque un tiers de sa richesse (32 %) à la dépense sociale et 63 % du PIB pour la dépense totale d’État, les citoyens sont légitimement fondés à s’interroger : pourquoi des emprunts supplémentaires (+ 136 Mds €) ? Où passent toutes ces richesses prélevées ? Pourrait-on conserver la même qualité de service à moindre coût ?

    Fraude, gabegie, bureaucratie

    Une première réponse est donnée par l’ancien magistrat Charles Prats : se fondant sur des documents officiels à partir desquels il a fait de l’estimation de la fraude sociale un cheval de bataille, il calcule une perte potentielle de l’ordre de 30 milliards d’euros, bien loin des estimations de la Sécurité sociale, qui chiffre la fraude à quelques centaines de millions d’euros au maximum.
    Néanmoins pour en arriver à de telles extrémités budgétaires et financières, il est clair qu’à la fraude il faut ajouter une gabegie bureaucratique, une inertie considérable, des pertes en lignes inexplicables, bref des défauts structurels inhérents à un système socialiste, assez largement manifestés par la gestion de la crise de la Covid : elle a révélé à la fois la domination et l’impéritie de la bureaucratie médicale.

    Efficacité de la collecte, inefficacité de l’utilisation

    Comment de telles sommes parviennent-elles à être collectées et qui en rend compte ? Les documents de l’Acoss sont accablants et montrent comment les agences de notation (Fitch, Standard & Poor’s, Moody’s) cautionnent les emprunts de dette français auprès des banques américaines en toute sérénité. II n’y a pas d’autre explication à ces excellentes notes que le monopole de la violence d’État et la capacité qu’a l’État français à collecter les impôts et les charges sociales avec une efficacité qui fait la signature de la France sur ces marchés. Mais de son côté, l’assujetti social qui voit ses cotisations sociales sur les marchés financiers, comme « investisseur » (en réalité, il ne le sait pas), aurait droit au compte-rendu de l’utilisation de son argent. Ce qui n’est jamais fait ! En attendant, il risque, comme malade, de voir les déremboursements croître et, comme retraité, sa pension fondre comme neige au soleil. Or les placements financiers ne sont pas sans risque. Les régimes complémentaires AGIRC et ARCCO, qui avaient placé 65 milliards de réserves en actions et obligations, n’étaient plus en mesure d’assurer le paiement des retraites de juin et juillet 2020 en raison de la chute des marchés : ils ont dû emprunter pour les payer. Dans cette affaire, on voit bien que nous cumulons les inconvénients des deux systèmes, la gestion publique et les marchés.

    Une soutenabilité… insoutenable

    Le président de la Cour des comptes a aussi souligné devant la commission des finances que l’évolution de la dette menaçait la « soutenabilité » même de la protection sociale : « La sécurité sociale ne pourra durablement être financée par l’emprunt […] sauf à pénaliser définitivement les générations futures […] nous avons rendez-vous avec la dette. »
    Quel pouvoir politique aura le courage de résoudre un problème aussi colossal alors que naissent chaque jour des droits « champignons » votés par une chambre des députés vide, ces droits au bénéfice de minorités qui représentent des privations de libertés pour tous ? Chaque fois qu’un droit est accordé, il s’accompagne d’une contrainte économique qui donne lieu à de nouvelles charges (l’Aide Médicale de l’État vient de dépasser le milliard) de telle sorte que les citoyens paieront toujours plus pour moins de prestations. C’est le problème de la paix sociale qui pointe à l’horizon. Combiné aux autres mécontentements, cela pourrait ne pas être une révolte mais une révolution…

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Zemmour a eu raison de le rappeler, lors de son débat avec Mélenchon :

    "Abandonner le nucléaire, c'est abandonner 200 000 emplois directs et une filière de 400 000 emplois. C'est un abandon de souveraineté..."

    https://twitter.com/ZemmourEric/status/1441686699181060096?s=20

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    1. Macron contre la France, et avec lui le Pays légal, le Système tout entier : c'est lui qu'il faut dénoncer, et Gilbert Collard, s'il a raison, ne va pas assez loin... Ce ne sont pas des hommes qu'il faut dénoncer, tantôt dits "de droite", tantôt dits "de gauche" : c'est la faiblesse et la malfaisance d'un Système nuisible, nocif, toxique qui rabaisse inexorablement la France. Et, pourquoi ? Parce que, au lieu d'être pragmatique et empirique, comme l'était notre Royauté traditionnelle, et de n'avoir en vue - comme elle - que l'intérêt national, le Bien commun, la République idéologique issue de la Révolution, et le Système qu'elle a généré, se croit investie d'une fumeuse mission messianique de "guide des Peuples", au détriment de la seule chose qui doit compter pour un gouvernement : l'intérêt du Pays...

    Gilbert Collard
    "Suppression de 600 emplois, transfert de l’usine française de #Vernon vers le site d’Ottobrunn : Macron est un très bon président des intérêts...allemands ! Pauvre France, quelle traîtrise !"

    https://www.liberation.fr/economie/arianegroup-supprime-600-emplois-pour-relancer-ariane-6-face-a-spacex-20210923_3K7YDEC75RGVDIF6TLOL5OCD4U/

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    1 BIS. On remarquera la concomitance : la même semaine où Macron laisse partir la production du moteur d’Ariane 6 en Allemagne, ce pays hostile et non allié signe un partenariat sur le spatial militaire avec l’Australie qui vient de résilier son contrat de sous-marins avec nous… Vous avez dit "1918" ? Clemenceau et le mauvais Traité de Versailles ? La France n'a pas fini de payer les trahisons du Pays légal, de la République idéologique, du Système...

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    1 TER. Pour une fois, et sur ce point précis, nous sommes d'accord avec ce que dit Arnaud Montebourg : Macron n'est ni complice ni victime, IL EST AUTEUR ! Sauf que Montebourg ne se rend pas compte qu'il propose là une excellente démonstration de la justesse de notre critique du Système : en démocratie idéologique, le Pouvoir est aux mains de l'étranger et/ou de l'Argent-Roi (ou, aussi, des Partis, des groupes de pression etc...). Ainsi, ceux qui ont profité de la vente d'Alstom sont ceux qui ont financé la campagne de Macron... Le Président élu doit "rembourser" ceux qui l'ont fait élire : Montebourg, maurrassien qui s'ignore ?

    https://lalettrepatriote.com/destruction-des-fleurons-francais-macron-nest-pas-complice-il-est-auteur-ce-nest-pas-une-accusation-cest-un-fait-affirme-montebourg/

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    4. Le mot "Islam" n’a pas été prononcé une seule fois dans les grands débats télévisés de la campagne législative allemande. Outre-Rhin, on a très peu parlé d’immigration et bien davantage de sujets sociaux ou économiques comme le climat ou la dette. D'où cette réaction, qui nous paraît pertinente :

    Jean Philippe Tanguy
    "L’Allemagne n’est plus « l’homme malade de l’Europe », mais un trou noir menant le continent à la sortie de l’Histoire : submersion migratoire, vieillissement suicidaire, nihilisme identitaire, politique climaticide, pillage éco de ses voisins, appauvrissement de l’innovation…"
     

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    5. Lyon : les maires de la métropole en guerre contre le "féodalisme écolo". Dans Valeurs : la fronde des trois quarts des maires de la Métropole de Lyon, qui dénoncent les dérives de la majorité écologiste... :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/lyon-les-maires-de-la-metropole-en-guerre-contre-le-feodalisme-ecolo/

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    6. Gilles-William Goldnadel, que pensez-vous de Sandrine Rousseau ?...:

    "...Ce n'est plus de la radicalité, c'est de la stupidité politique... Elle incarne une partie non négligeable de l'opinion, ça me donne envie de pleurer..."

    (extrait vidéo1'54)

    https://twitter.com/SergeWeber99999/status/1442031042383200256?s=20

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    7. Et pour finir cette série d'aujourd'hui sur un petit sourire (même jaune), écoutons ou ré-écoutons Jacques Chirac évoquer, à sa façon, le "vivre ensemble" :

    https://twitter.com/Twystsky/status/1442179603825500171?s=20

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    C'est le 19 juin 1991, au cours d'un dîner-débat du RPR, que Jacques Chirac prononça ce "discours", contenant l'expression "le bruit et l'odeur". Vous dites le millième de ça aujourd'hui, vous dormez en taule le soir-même !!!!!!!!!!!!

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Fiasco du Stade de France : désaccord sémantique avec Philippe Bilger !

    • Philippe Bilger dit :

    "#Fiasco du Stade de France : un rapport accablant contre la hiérarchie policière et le ministre de l’Intérieur. Une honte nationale et internationale. Personne n’a été et ne sera sanctionné. C’est la #France!!!"

    • Nous lui répondons, évidemment très amicalement :

    Non, Philippe Bilger, ce n'est pas "la France" : c'est "le Régime", "le Système", "la République idéologique", qui sont comme une tunique de Nessos, qui tue à la longue ce beau pays qui était, jadis, le mieux géré d'Europe - aux dires des Ambassadeurs de Venise et d'ailleurs... - le pays à la pointe du progrès dans tous les domaines... et que notre République idéologique a transformé en un pays en voie de tiers-mondisation acccélérée :

    •  avec son Etat obèse et impuissant, qui croule sous ses archaïsmes, ses inefficacités et ses injustices...

    •  ses plus de 450.000 Lois, normes et règlements souvent contradictoires, et plus souvent encore paralysantes et décourageantes (pourquoi tant de jeunes Français quittent-ils la France ?)...

    • l'insécurité chronique qu'il a lui-même organisée et installée, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, avec sa folle politique d'immigration/invasion, imposée à un Peuple qui n'a rien demandé et à qui le-dit Système se garde bien de demander son avis par référendum, qu'il sait perdu d'avance pour lui...

    • la Dette himalayenne de plus de 3.000 milliards d'euros qu'il a créee et qui hypothèque gravement notre avenir, notre sécurité et notre indépendance nationale...

    • bref son Etat idéologique incapable d'être, tout simplement, un État normal, véritable, au seul service du Pays et de ses intérêts supérieurs et vitaux, comme l'est par exemple, l'État Suisse...

    Ce n'est pas "la France" qu'il faut incriminer à chaque fois  : sur-administration, sur-imposition qui frôle le confiscatoire, Santé en péril, École démolie, Armées échantillonaire malgré la qualité indéniable de nos ingénieurs militaires, pauvreté qui augmente sans cesse, avec son cortège de précarités, mal-logés et mal nourris (ces files impressionnantes aux Restos du Coeur, Banques alimentaires et autres : mais où on est ?)...

    Non, ce n'est pas "la France" qui est fautive ou bien qui serait "née comme ça" ! C'est le Système qui nous tue parce qu'il est mauvais et que, comme un arbre malade, il produit des fruits mauvais...

    LA FRANCE MÉRITE MIEUX QUE CE SYSTÈME  FAILLI EN TOUT ET PARTOUT !

    IL FAUT LUI RENDRE SON RÉGIME TRADITIONNEL,

    CELUI QUI L'A FAITE,

    ET LUI ARRACHER CETTE TUNIQUE DE NESSOS QU'EST LE SYSTÈME ET QUI LA TUE !

     

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    1. De Sauvegarde Paysages d'Iroise :

    "Excellent article sur la modulation nucléaire au profit des #ENR intermttes qui bénéficient d'une priorité sr le réseau entraînant une usure prématurée de notre parc non conçu pour cela, générant dc des pbs de sûreté et unedes coûts de fct. Solutions lemondedelenergie.com/modulation-nuc

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    2. (sur LCI) Virage du tout-électrique : les sérieuses réserves du patron de Stellantis Carlos Tavares... :

    https://www.tf1info.fr/transports/video-interview-virage-du-tout-electrique-les-serieuses-reserves-du-patron-de-stellantis-carlos-tavares-2235971.html

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    3. Évidemment d'accord avec ce que dit ici Zemmour sur l'immigration et la "pensée" (?) de Macron... :

    "...Emmanuel Macron ne comprend rien aux enjeux de l’immigration. Il pense les hommes ne sont que des consommateurs et des travailleurs interchangeables. Pour lui, les peuples et les cultures n’existent pas..."

    (extrait vidéo 1'53)

    https://twitter.com/LYEfrat/status/1625063798385135617?s=20&t=iAoJlDlc6gfTTMtUUMSkvg

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    4. Des nouvelles de Notre-Dame, postées par Baptiste (sur tweeter) :

     "En direct de Notre-Dame : les tailleurs de pierre ont achevé les arcs et l’oculus de la croisée du transept : l’ensemble est en cours de pose ! C’est la première étape de la reconstruction de la flèche ! Bravo !!!"

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    5. Éoliénicide partout, pour tous : dans l'Hérault, un aigle royal mâle retrouvé mort dans le parc éolien de Bernagues, à Lunas... Merci les escrolos ! :

    https://actu.fr/occitanie/lunas_34144/herault-un-aigle-royal-male-retrouve-mort-dans-le-parc-eolien-de-bernagues-a-lunas_57335398.html

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    6. Défense de notre agriculture et de nos paysans... Cédric, "agriculteur du Cantal, éleveur Aubrac, producteur de lait AOP cantal, passionné de rugby, intéressé par la politique" comme il se présente lui-même, demande de "partager ce message" au Ministre de l'Agriculture. Voilà qui est fait, en ce qui nous concerne...

    (vidéo 1'55)

    https://twitter.com/agric15/status/1625185949645783066?s=20&t=vWePzEw6ViIKkh7egW1miw

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    Une nouvelle pullulation de rats taupiers (ou campagnols terrestres) désespère les éleveurs du Cantal, impuissants face à ce fléau récurrent en Auvergne. "Toutes nos parcelles sont touchées, certaines complètement ravagées" :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/cantal/rats-taupiers-dans-le-cantal-il-y-a-des-agriculteurs-qui-se-retrouvent-sans-herbe-et-sans-fourrage-pour-leurs-animaux-2378425.html

     

     

    7. À noter déjà sur vos tablettes !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    D'ordinaire, nous disons "d'accord avec André Bercoff". Aujourd'hui, nous constatons, avec plaisir, qu'il est d'accord avec nous, sur le constat que nous dressions ici-même, hier : oui, le Système est à l'agonie... :
     
    André Bercoff
    "Lundi bilan #electionslegislatives2022 sur @SudRadio
    12/14h : pourquoi plus de la moitié de la #France fuit les urnes ? Pourquoi droite en miettes ? Pourquoi #NupesUrgenceSociale en liesse ? Pourquoi #Renaissance en transes ? Parce que le pseudo système représentatif est à l’agonie."

     

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    1. D'accord avec Jean-Michel Cadenas, sauf que nous allons beaucoup plus loin que lui et que, en plus de "la gauche et l'argent" c'est le Système tout entier, dans sa globalité, que nous remettons en cause, afin de remettre la France en ordre...

    "Jack Lang (PS), 81ans, reconduit pour 3 ans à la tête de l’Institut du monde arabe. Ses revenus sont de 15.800 € de retraite + 10.000 € de salaire net le tout sur 12 mois ce qui fait 309.600 € + voiture + chauffeur + avantages + voyages + restaurants ! La gauche et l’argent...!"
     
    notre commentaire, donc :
     
    SYSTÈME POURRI,
    DES COPAINS ET DES COQUINS !

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    1 BIS. Et, dans la série des "copains et des coquins... on apprend que "Anticor78" vient de saisir la Procureur de la République au sujet de l’attribution d’une subvention du conseil départemental de 1,13 million d’€ au profit du projet de maison médicale à Mantes La Jolie, porté par la société d’un proche de Macron...

    https://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-pierre-bedier-vise-par-un-signalement-anticor-apres-le-versement-dune-subvention-10-06-2022-OXIQS7PBANCFHGFZOCOJQ366TI.php

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    1 TER. Une plainte pénale au PNF vise le parc éolien en mer du Calvados : le comité des pêches du Calvados a porté plainte auprès du Parquet national financier (PNF) pour des soupçons de "favoritisme" et de "détournement de fonds publics" dans l'attribution d'un parc éolien en mer au large du département, a-t-on appris vendredi... :

    https://batinfo.com/actualite/une-plainte-penale-au-pnf-vise-le-parc-eolien-en-mer-du-calvados_21324

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    4. La chronique ordinaire et (hélas) quotidienne de la France orange mécanique à cause du Système et de son importation de délinquants nous emmène aujourd'hui à Trappes :

    https://www.valeursactuelles.com/regions/ile-de-france/yvelines/no_agglomeration/faits-divers/a-trappes-des-policiers-attaques-a-la-batte-de-baseball-et-au-fusil-de-chasse

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    5. Notre-Dame de Chrétienté communique :

     Notre-Dame de Chrétienté
     "Tous présents à la messe d'action de grâce pour ce 40e pèlerinage de #Chartres ! Rendez-vous le jeudi 16 juin à 19h30 à Sainte Odile ! #NDC2022 - fb.me/e/4RTQEMyny"

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    6.                                              SACCAGE PARIS

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

     Après avoir bétonné la ceinture verte, la Ville entreprend d’aménager des places aux portes de Paris. Sauf que, pour financer ces aménagements, elle construit des bureaux inutiles et abat les arbres. Une logique mortifère. Dans Le Figaro, la tribune de Dominique Dupré-Henry et Tangui Le Dantec...

    1/3 Après avoir bétonné la ceinture verte, la Ville entreprend d’aménager des places aux portes de Paris... 

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    2/3 ABATTAGE D’ARBRES Porte de Montreuil, 76 arbres viennent d’être abattus sur 195 menacés pour un projet immobilier de 60.000 m2, essentiellement des bureaux. La perte de ces arbres ne peut évidemment pas être compensée par une végétalisation rase sur dalle. Extrait :

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    3/3  RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE Des conséquences catastrophiques en terme de création d’îlots de chaleur, de bilan carbone, de concentration de la pollution et de massacre de la biodiversité. Extrait :

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    (l'article est réservé aux abonnés, mais en voici l'entame, qui donne l'alerte...)

    "Les travaux en cours ou programmés à plusieurs portes de Paris conduisent à une hécatombe d’arbres en bonne santé. Ils ont pour vrai motif, sous un vernis d’écologie qui ne résiste pas à l’examen, un projet de rentabilisation foncière, s’alarment les architectes Dominique Dupré-Henry et Tangui Le Dantec.

    Il existait tout autour de Paris, une ceinture verte, héritée de l’ancienne enceinte militaire de Thiers (1840), qui a peu à peu accueilli, au fur et à mesure de son urbanisation, beaucoup de logements sociaux entre les années 1920 et 1960, des équipements publics et la construction du boulevard périphérique dans les années 1960.

    C’est sur cette ceinture verte, entre les boulevards des Maréchaux et le boulevard périphérique, qu’ont été implantés beaucoup d’équipements sportifs et la quasi-totalité des stades parisiens. Conçue comme un anneau central de la trame verte (encore très visible en 2013 sur les cartes de l’Atelier parisien d’urbanisme au cœur de l’agglomération parisienne), elle accueille aussi beaucoup de parcs, comme celui de la Cité internationale universitaire (1925) dans le 14ème, le parc Suzanne-Lenglen (1977) dans le 15ème ou le parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge (1939) et de la Villette (1987) dans le 19ème…"

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par une bonne nouvelle : un nouveau tableau de Fragonard a pris place au centre de l'une des plus belles cimaises du Musée du Louvre ! Resté en possession de la duchesse douairière d'Harcourt jusqu'à la fin de l'année dernière, le portrait du duc de Beuvron avait été offert sous réserve d'usufruit en 1970...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Encore une "provocation burkini" à Grenoble, menée par une Association à dissoudre d'urgence : "Alliance citoyenne", association qui refuse de se plier à la loi et incite à commettre des délits; des islamo-gauchistes qui sont aussi des collabos : la totale !!!!!

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/grenoble-nouvelle-operation-burqini-a-la-piscine-jean-bron-1659005503

    Et, bien sûr, le "khmaire vert" escrolo Éric Piolle est derrière tout "çà" ! :

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    1. Question intéressante, posée par lomagnol, sur tweeter :

    "Comment nommer un pays où un migrant à plus d'argent mensuel qu'un retraité de certains métiers qui a travaillé sans compter ses heures et cotisé ?"
     
    Á lafautearousseau on a trouvé la réponse (c'est vrai que la question n'était pas très difficile !) : ce pays se "nomme" "République idéologique", ou "Système", au choix...
     
     

    2. D'accord avec Pierre Gentillet, sauf que, nous, on ajoute que c'est le Système, la République idéologique qui est responsable du désastre/scandale qu'il dénonce, à bon droit :

    "...Il y a une prise de conscience des Français du bouleversement migratoire et de ses effets sur nos coutumes, notre art de vivre. Il y a des endroits où la France n’existe plus..."

    (extrait vidéo 0'58)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1552558701155913728?s=20&t=7_eVIwpsporgQjRMTrbtQA

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    2 BIS. Pourquoi les Allemands arrivent-ils à un taux d'exécution des OQTF largement supérieur au nôtre ?... Parce que, chez nous, l'immigration/invasion est

    VOULUE ET ORGANISÉE ET IMPOSÉE PAR LE SYSTÈME,

    QUI TROUVE LÀ UN EXCELLENT MOYEN - CROIT-IL -

    DE DÉTRUIRE, PAR DILUTION/DISSOLUTION

    CE QUI RÉSISTE EN CORE ET TOUJOURS DE NOS TRADITIONS,

    DE NOS RACINES, DE NOTRE ÊTRE PROFOND...

    Alors, quand Régis Le Sommier pose la question : "...On se rend compte qu'on est à moins de 10%, et quand on compare à l'Allemagne, qui est largement au-delà des 50% d'OQTF réalisées, on se demande pourquoi on n'arrive pas à faire aussi bien qu'eux...", il n'y a qu'une seule réponse à sa question :

    Comment le Système qui a imaginé et imposé "ça" pourrait-il "lutter contre" ?

    (extrait vidéo 1')

    https://twitter.com/CNEWS/status/1552658643908120577?s=20&t=7_eVIwpsporgQjRMTrbtQA

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    2 TER. D'accord, par ailleurs, avec Paul Le Guernic :

    "L’immigration économique est une vaste farce. Seulement 57% des immigrés en âge de travailler sont en emploi. 43% des immigrés sont peu ou pas diplômés. Donc peu ou pas employables..."

    Pourquoi, donc, les faire venir ? Réponse plus haut... CQFD !

    (extrait vidéo 0'45)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1552593961222635520?s=20&t=U9GAJQGexeic7AIDiJpiww

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    5. Nouvelle gifle du "machin" appelé Union Européenne à notre industrie de l’armement ! La France, seul pays européen développant des armes hypersoniques, est écartée par l’UE du projet consistant à développer un missile intercepteur contre ce type de menace. Ce scandale, finalement, ce ne sera peut-être pas plus mal : cela nous obligera à développer nous-mêmes des types d'armes comme nous savons les faire, sur terre, sur mer et dans les airs, sans oublier, évidemment, dans le nucléaire. Ce sera une question de volonté politique : de Gaulle l'a eue ; Macron ? Le Système, tel qu'il est devenu ?... On pense au mot de Balzac :

    " Tous ces prétendus hommes politiques sont les pions, les cavaliers, les tours ou les fous d'une partie d'échecs qui se jouera tant qu'un hasard ne renversera pas le damier..." 

    http://www.opex360.com/2022/07/27/la-france-ne-participera-au-projet-europeen-dintercepteur-endo-atmospherique-de-missiles-hypersoniques/

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    6. Souffrance animale et cruauté envers les bêtes : un pas dans la bonne difrection en Bretagne, où deux abattoirs exploités par Intermarché stoppent les abattages rituels casher et halal au nom du bien-être animal...

    https://www.20minutes.fr/societe/3331003-20220728-bretagne-deux-abattoirs-intermarche-stoppent-abattages-rituels-casher-halal-nom-bien-etre-animal

     

    7. En Bretagne, à Guern, on se bat encore et toujours, et on se ra-bat contre les éloliennes et l'écocide/éoliéniocide...

    https://www.letelegramme.fr/morbihan/guern/a-guern-une-nouvelle-association-contre-le-projet-de-parc-eolien-27-07-2022-13127463.php?share_auth=d45decfbcc9ba7398b5607bf31d77769

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    À La Pierre, dite la Pierre du Diable, une nouvelle association a été créée par Denise Laidlaw, secrétaire, David Le Goff, président, et Christiane Péchard, trésorière pour contrer le projet de parc éolien. Ils invitent la population à les rejoindre, pour lutter - et gagner ! - contre le projet éolien de Kerhiec en Guern. L'Association entend contrer le nouveau projet de parc éolien...

     

     

    À DEMAIN !

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