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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Certes, il y a la Chine, qui lorgne sur la Nouvelle Calédonie.

    Et les indépendantistes insensés, aveuglés par tout ce qu'on voudra, seraient les premiers à se mordre les doigts - mais sans espoir de retour en arrière - si, par malheur pour eux le paradis rouge sang s'emparait de l'île...

    Cependant, la Chine n'est pas la seule à vouloir chasser la France du caillou...

    Dans Mayenne aujourd'hui :

    "La convoitise de la Nouvelle-Calédonie par le monde anglo-saxon et les probabilités d’ingérence dans les émeutes actuelles..."

    https://mayenneaujourdhui.com/2024/05/22/la-convoitise-de-la-nouvelle-caledonie-par-le-monde-anglo-saxon-et-les-probabilites-dingerence-dans-les-emeutes-actuelles/

     

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    1. La folie écologique, dénoncée par les chiffres que donné Fabien Bouglé :

    "FOLIE ÉCOLOGIQUE ! Centrale Nuc Bugey :
    • 1 km2 - 3600 MW;
    •Production : 24 TWh;
    • Panneaux solaires Horizeo avec déforestation : 12 km2 - 600 MW;
    • Production (fc 14%) : 0,74 TWh.
    Pour la même quantité d'électricité que Bugey, il faudrait 400 km2 de panneaux solaires."
     
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    Et ne pas oublier les risques induits par les tempêtes ou la grêle...

    Donc : FOLIE, oui. ÉCOLOGIQUE, non. Désastre environnemental...

     
     
    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

     

    1 BIS. Et, après la monstruosité des champs de panneaux solaires, toujours dénoncé par Fabien Bouglé, n'oublions pas le massacre des oiseaux, en plus de celui des paysages et du calme de la vie des riverains, à la campagne... Tout cela, cette fois, par : les éoliennes !

    "MASSACRE DES OISEAUX Les #éoliennes écocides activement souhaitées par @marietouss1, @rglucks1, @ValerieHayer, @ManonAubryFr pour "sauver la planète" détruisent le cadre de vie des français et le monde animal."

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    3. Sur LCI, excellente mise au point de Marion Maréchal sur ce sujet de la politique énergétique, sur la catastrophe du "mix électrique éoliennes charbon allemand", sur le fait que le nucléaire est l'avenir de la France...

    (extrait vidéo 1'57)

    https://x.com/FabienBougle/status/1793168881462268200

    L'énergie nucléaire en France - Faits et chiffres | Statista

     

    4. Le Système a transformé" notre beau pays en un gigantesque foutoir, une immense pétaudière... (Chez Morandini) Les incroyables révélations sur Mohamed Amra dans sa cellule : Il gérait son trafic de drogue, organisait des enlèvements, voulait acheter des armes de guerre, se faisait livrer des repas 24h sur 24...

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-572399-les-incroyables-revelations-sur-mohamed-amra-dans-sa-cellule-il-gerait-son-trafic-de-drogue-organisait-des-enlevements-voulait-acheter-des-armes-de-guerre-se-faisait-livrer-des-repas-24h-sur-24.html

     

    4 BIS. De Gilbert Collard, sur le même triste sire :

    "Mohamed Amra gérait son trafic de stupéfiants depuis la prison ! Il menaçait les mauvais payeurs et a même organisé un enlèvement et une commande d'armes de guerre, depuis sa cellule, avec... ses 9 téléphones ! Allo ? Y a-t-il un ministre de la Justice dans ce pays !"
     
    Juste une nuance, mais de taille : ce n'est pas "ce pays", qu'il faut dire, mais "ce Système"; et la réponse est : NON !
     
    C'EST LE SYSTÈME QUI EST POURRI, 
    ET LA SEULE ACTION À MENER EST 
    "UNE ACTION RÉELLEMENT D'OPPOSITION,
    C'EST-À-DIRE PRÔNANT OUVERTEMENT
    LA SUBVERSION DU RÉGIME" (Léon Daudet)
     
     

    6. L'excellent dernier dessin de Marsault :

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    7. De SOS CALVAIRES :

     
    "En avant toute pour le #patrimoine !  RDV le 30 mai aux Greniers Saint-Jean à #Angers, pour nous soutenir ainsi que les huit autres #associations œuvrant pour le #biencommun Prenez vite vos places : angers.lanuitdubiencommun.com"

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :

    "...Jean-Luc Mélenchon : le seigneur du chaos...
    ...Avec sa dissolution, Emmanuel Macron, de façon inconséquente, a offert le chaos à celui qui en rêve pour ses desseins révolutionnaires : Jean-Luc Melenchon. Mélenchon c'est le Seigneur du chaos. Sa devise pourrait être "un chaos pour les gouverner tous."..."
     
    (extrait vidéo 3'51)
     
     
     
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    LÉGISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • Anne Sinclair est venue, très sérieuse, déclarer (sur BFM) : "On ne peut pas confier les clés de la France au RN..."; elle accuse ce parti, en vrac et entre autres, de xénophobie...  Traiter 35% des français de xénophobes alors que son ex-mari, blanc, est le violeur de femme noire le plus connu de toute la planète, il fallait oser : elle a osé !

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    • Beaucoup moins drôle : Philippe Poutou, qui n’a de cesse de "condamner" les forces de l’ordre, est candidat pour les à Trèbes, où a été assassiné Arnaud Beltrame !

    Cette candidature, et cette affiche, ce n'est pas une provocation, mais une déclaration de guerre ouverte aux forces de l'ordre, en plus d'un incroyable encouragements aux terroristes...

    Comme dit Marion Maréchal : "Je n'ai plus les mots..."

    Nous non plus !

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    •  Officiers et Commissaires de police proteste, à bon droit (sur tweeter) :

    "Comment Raphael Arnault le leader du groupuscule d’extrême gauche violent de la Jeune Garde #Antifas #Antiflics a pu être investi à #Avignon, dans cette ville où Éric Masson, notre collègue #policier a été tué en service en luttant contre les narcotrafiquants ?"
     
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    1. Excellent Paul Sugy (journaliste au Figaro), qui répond à ces multi millionnaires qui ne cessent de déverser des torrents de moraline... :

    "Les stars luttent contre le RN... dans l'indifférence... Les multimillionnaires donnent des leçons de morale à des smicards", se disent les nombreux fans de Mbappé, de Yannick Noah ou de Marion Cotillard…"
     
    (extrait vidéo 2'47)
     
     
    L'édito de Paul Sugy : «Les stars luttent contre le RN... dans  l'indifférence» en streaming direct et replay sur CANAL+ | myCANAL
     
     

    2. La bobote friquée Cotillard, révolutionnaire de pacotille s'offrant les frissons de petite/grande bourgeoise qu'elle peut, n'oublie tout de même pas de s'habiller en Chanel... De Pascal Praud :

    (extrait vidéo 1'17)

    https://x.com/CNEWS/status/1673229885651689472

    Là, c'est pour "jouer"... :

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    ...mais, après, on retourne aux choses sérieuses ! La vraie vie d'une vraie bobote ultra friquée, de gôche, évidemment... : elle dispose d'une maison à Saint-Cloud, d'une au Cap Ferret et d'une villa à Los Angeles achetée 6 millions d'euros...

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    3. Toujours utile à rappeler :

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    4. Mathieu Bock-Côté reçoit Charles Gave :

    "Cessons la gabegie dans ce pays, François Hollande cumule 5 retraites et l’ancien haut-commissaire chargé, justement, de les réformer, Jean-Paul Delevoye, une dizaine..."

    (extrait vidéo 0'30)

    https://x.com/LetItShine69/status/1802373702882828370

     

    5. A Eurosatory, premières maquettes de la proposition MBDA-Safran sur le programme de “Himars français”, aka Frappe longue portée terrestre (FLP-T) :

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    6. Sur OpexNews :

    "@thalesgroup remporte un contrat d’envergure pour équiper l’ensemble des trois Forces armées irlandaise en systèmes radios logicielles et services associés. Le contrat couvre un approvisionnement initiale de plus de 3500 systèmes radios tactiques #SquadNet et d’environ 2500 radios de la gamme #SYNAPS."

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    7. Sur Capital :

    "Brouilleur de drones, radio cryptée... dans les coulisses de la guerre électronique. - Rendez-vous des industriels de la Défense, le salon Eurosatory, où Emmanuel Macron avait décrété l'«économie de guerre» en 2022, ouvre ses portes. Capital vous emmène dans les coulisses de la guerre électronique, omniprésente en Ukraine..." :

    https://www.capital.fr/economie-politique/brouilleur-de-drones-radio-cryptee-dans-les-coulisses-de-la-guerre-electronique-1498232

    • Pour faire face aux systèmes de brouillage de plus en plus puissants et nombreux sur les champs de batailles, @SafranElecDef s’ingénie à sortir la communication par faisceau laser des laboratoires...

    • @SafranElecDef planche sur une solution reposant sur un émetteur laser capable d

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (218)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : ... tartufferie d'un reproche (II)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

    De "Maurras et notre temps", par Henri Massis, Tome II, pages 215/216 :

    "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras.

    D'où vient donc qu'à cet anti-germanisme maurrassien, protecteur des vies françaises et tout ensemble soucieux des destins du monde civilisé, universel et humain, on ait fait un tel barrage ?
    C'est qu'il est à la racine de son antidémocratisme, de sa critique radicale des prétendues idées françaises ou modernes que justement l'Allemagne a seule fabriquées.
    Ce qu'on ne pardonne pas à Charles Maurras, c'est d'avoir établi la filiation commune du germanisme et de l'esprit révolutionnaire, c'est d'avoir montré que la révolution germanique, religieuse au XVIème siècle, philosophique au XVIIIème, fut la double cause certaine de nos convulsions.
    Car tout le nationalisme de Maurras est sorti, comme il me le disait à Martigues, de ses réflexions sur le germanisme.
    Songeant à l'état de pur vasselage devant l'Allemagne où avaient été élevés les jeunes hommes de son âge, il écrira plus tard :
    "Nous avons grandi dans l'admiration frénétique de la pensée, de la langue, de la poésie allemandes, jusque du socialisme allemand. Nous n'avons ignoré que la seule cause réelle de la supériorité allemande : ce nationalisme énergique qui, ralliant les fils de la Germanie a la tradition des Germains, leur communiquait une confiance absolue aux facultés particulières de leur race."
    Seul de sa génération, Maurras était allé aux causes : l'unité, la discipline et la prospérité de l'Allemagne provenaient de l'organisation politique et mentale.
    Tant de bienfaits tenaient à l'ordre, l'ordre à la monarchie.
    Il y avait là des conséquences à tirer pour notre pays : c'était, comme Maurras en persuadera Bainville, d'être monarchiste en France et républicain en Allemagne.
    Car le même patriotisme qui devait lui faire désirer pour les Allemands le "retour aux Allemagnes" et à leurs "républiques de Princes" commandait à Maurras de réclamer un roi, un chef héréditaire pour notre patrie qui y avait trouvé "son principe générateur, agrandisseur et sauveur".

    "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras", ce n'est pas son "antisémitisme", le Système honorant un Voltaire au Panthéon, pourtant furieux antisémite et raciste joyeux; ou un Napoléon aux Invalides, qui déclarait des juifs : "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".
    L'antisémitisme a existé en France, et continue d'exister, alors qu'on le reproche, comme marque d'infâmie, permettant de le disqualifier, au seul Maurras, sans dire un mot de ces ténors du Système qui ont tenu des propos bien plus extrémistes sur le sujet que Maurras.
    "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras", c'est d'avoir montré clairement la nocivité de la république idéologique, de la démocratie idéologique; c'est de les avoir délégitimées; c'est d'avoir montré le nécessité absolue pour le pays de renouer avec ses racines historiques, politiques, spirituelles, religieuses...
    Ne pouvant lui répondre sur le plan des Idées, le Système l'a "disqualifié" par l'hypocrisie et la tartufferie...

  • C'EST DIMANCHE, C'EST BARDELLA !

     

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgPresque 11 millions de voix et 38 élus ou réélus au premier tour, c'est plus qu'une adhésion à un parti, c'est, de toute évidence, un cri, un sursaut, un mouvement populaire de fond.

    Le Peuple français se réveille, bien tard mais pas trop tard, et le Rassemblement national et ses alliés LR/Ciotti traduisent ce mouvement par un slogan simple, mais juste : "remettre de l'ordre dans la rue, remettre de l'ordre dans les comptes".

    Ce slogan, notre originalité est de l'élargir au Régime, et de proposer aux Français une remise en cause (du Système) pour une remise en ordre (des esprits et de la Nation : une véritable remise en ordre politique).

    Mais, dans l'immédiat, nous n'en sommes pas là.

    Nous sommes - hélas - "dans" le Système, sans être, bien sûr "du" Système. Et, dans la situation d'aujourd'hui, nous constatons, pour nous en réjouir, que notre Pays vit un moment majeur, en attendant plus et mieux, c'est-à-dire le vrai changement, par la révolution de la Révolution, la révolution royale : oui, nous pensons que ce coup de tonnerre du premier tour des Législatives, dans le cadre malfaisant du pays légal, c'est le Pays réel qui se met à faire entendre sa voix et bouscule ce qu'il convient de bousculer et d'abattre...

    nous constatons avec plaisir l'effacement de la macronie et de ses nuées mortifères (européisme anti-France et mondialisme tout autant anti-France) : 250 députés sortants, 100 au grand maximum dimanche ?... Bon débarras !

    nous constatons la poursuite de l'effacement de "la droite la plus à gauche du monde" : 61 députés sortants, une quarantaine dimanche ?... Bon débarras aussi !

    • nous constatons aussi un tassement des enragés du Front popu, cet assemblage hétéroclite et invraisemblable, bric-à-brac abracadabrantesque créé à la hâte, en mariant les carpes et les lapins; des gens d'accord sur peu de choses, en désaccord fondamentaux sur beaucoup, mais surtout soucieux de se faire élire... D'ailleurs, la première réaction de Mélenchon, à la télévision, juste après l'annonce des résultats, ne trompait pas : on a vu et entendu un Mélenchon terne et ennuyeux, rien à voir avec le tribun battant et agressif que l'on connaît habituellement : il encaissait le coup d'un "non succès", qui est loin d'être une déroute, mais qui est un vrai échec... Le bloc des "revenants de la Section des piques de 1793" a pris un mauvais coup, et c'et tant mieux ! Par contre, très peu de temps après, on a retrouvé tout ce bloc des enragés Place de la République où, là, Mélenchon est redevenu ce qu'il était : enragé menaçant et vociférateur... Cela promet !

    • nous constatons enfin l'apparition d'un Bloc national, Patriote, qui raisonne en terme de Nation, et pas d'Europe ou de Monde, ou d'on ne sait quelle chimère ou niaiserie. Un Bloc qui considère que le cadre national est le seul qui tienne; qu'il est celui qui protège les Français, et surtout les plus faibles. Le cadre national, et non les nuées européistes et mondialistes...

    Le choix est donc clair pour le second tour : sans illusion aucune sur l'élection d'une Assemblée qui sauverait la France (ce n'est que par un changement de Régime qu'on la sauvera, par la révolution de la Révolution), nous devons saisir toute opportunité qui se présente pour lui éviter le pire (macronisme, mélenchonisme...), et donc

     

    FAIRE BARRAGE, OUI !

     

    MAIS AU FRONT POPU/MACRON !

     

    DIMANCHE, C'EST BARDELLA !

     

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  • Les élections et ”nous” : en réponse à vos nombreux messages...

    elections.JPGDans notre messagerie, sur notre Page Facebook ou sur notre compte Twitter, la même question est revenue plusieurs fois ces derniers temps : Faut-il voter ? Pour qui ? Et vous, votez-vous ?...

    Nous avions déjà répondu à ce genre de questions lors de la dernière présidentielle. Mais c'était en 2012, nous n'avions alors "que" 12.246 visiteurs uniques mensuels (ils sont presque 21.000 aujourd'hui), et "que" 24.471 connexions, toujours mensuelles (40.662 aujourd'hui, et il y en aura certainement plus à la fin mars). Donc, il est clair que ces questions émanent de nouveaux lecteurs, qui n'ont pas (ou pas encore) eu le temps de plonger dans les profondeurs des Archives pour y retrouver ce que nous disions à l'époque. Il faut donc bien répondre à ces "nouveaux", même si, pour les "anciens", ce sera évidemment une redite, mais une petite piqûre de rappel, après tout, ne fait pas de mal...  

    Nous avons donc tâché de faire une sorte de réponse "groupée", pour satisfaire en une seule fois - si c'est possible - la légitime curiosité de plusieurs personnes : ce n'est pas très facile, mais, de toutes façons, il nous est impossible de répondre individuellement à chacun/chacune. Nous nous en tiendrons donc à l'essentiel des messages, qui, de toute manière, et pour l'essentiel, se rejoignent tous, même si, pour tel ou tel de nos correspondants, tel ou tel aspect de leur question n'est pas évoqué : sinon, il y faudrait largement plus de mille lignes !...

    Etre royaliste et, cependant, être "audible" et "crédible" alors que la France est gouvernée par le Système, quand on n'est ni "du" Système ni "dedans" : pas facile, et pourtant... c'est notre tâche, souvent ingrate, mais indispensable, en vue du seul Bien commun...

    Pour ces dernières élections municipales - comme pour la dernière élection présidentielle... - lafautearousseau n'a pas donné de consignes de vote. Tout le monde connaît la situation du royalisme en France, aujourd'hui représenté par un ensemble de sensibilités différentes (au PS, on dirait des "courants", non ?...) et qui, si toutes sont d'accord sur le "principe" lui-même - la Royauté - ont, sur plusieurs sujets "autres" des approches parfois très différentes. Ainsi, ce n'est un secret pour personne, certains royalistes ont voté Hollande en 2012, d'autres Sarkozy, d'autres Le Pen, alors que d'autres s'abstenaient. Sans compter un nombre significatif de royalistes même pas inscrits sur les listes électorales, façon "radicale", pour eux, de contester - en refusant carrément d'y participer... - le dit Système : nous en connaissons plusieurs, qui sont des personnes de qualité, et leur position est parfaitement respectable.

    maurras af cartouche.jpgNous avions donc, en 2012, mis les choses au point, en réponse à plusieurs questions de lecteurs : nous devons nous centrer exclusivement sur notre rôle fondamental et essentiel, qui nous confère notre originalité et qui est notre raison d'être, justifiant notre existence; et - plutôt que de nous transformer en supplétifs de tel ou tel groupe -  nous devons exclusivement jouer notre rôle, que personne, en dehors de nous, ne jouera à notre place si nous ne le faisons pas : proposer le changement d'Institutions; ne distraire aucune force (temps, argent, énergie...), de ce seul objectif; et ne surtout pas créer de divisions entre royalistes.

    Nous ne ne nourrissons aucune illusion sur "l'amélioration électorale de la peste républicaine", comme le disait excellemment Léon Daudet. Et l'action que nous menons - toujours pour reprendre les propos de Daudet - est une action "...réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."

    Pour autant, cela signifie-t-il que nous nous désintéressons de notre société telle qu'elle est, et de ce qui s'y passe ? Evidemment, non, et, du reste, nous l'avons dit, la plupart d'entre nous votent et - bien obligés !... -  prennent la France et la société comme elle sont. Nous ne vivons pas sur Sirius, et nous ne refusons pas de voir les réalités, bien au contraire : c'est à partir du commentaire et de la critique quotidienne de l'évolution des choses que nous proposons le recours que représente la Famille de France, et l'Institution qu'elle incarne, pour notre pays, inexorablement abaissé et déclassé par le Système.

    Les élections nous intéressent, donc, et nous concernent, évidemment, même si nous ne souhaitons pas prendre parti pour tel ou tel. Rappelons simplement deux choses :

    1. Ce qui compte, pour nous, c'est de nous adresser à l'ensemble des patriotes français, c'est-à-dire à tous ceux qui mettent la France au-dessus de tout. Or, il y a  des patriotes partout, de l'extrême droite à l'extrême gauche, en passant par l'extrême centre et, surtout, chez tous ceux qui, de plus en plus nombreux, ne se reconnaissent plus dans ce clivage obsolète et malsain de "droite/gauche", ni dans quoi que ce soit du Pays Légal, tant son état de décomposition est avancé. Et nous avons souvent écrit, dans ces colonnes, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du Roi de France... Seuls nous sont fermés les idéologues, et seule l'idéologie est à rejeter, qu'elle soit le fait de personnes "de droite", "du centre", "de gauche" ou de "libéraux". Avec tous les autres, les non idéologues, qui mettent la France au-dessus de tout, nous pouvons - et nous devons - parler, où qu'ils se classent eux-mêmes...

    2. Par contre, sans que cela signifie adhésion ou préférence, il y a bien une chose que nous pouvons dire : c'est qu'il faut en finir avec cette scandaleuse ostracisation d'une partie des citoyens Français, sous prétexte qu'ils votent Front national. A l'un des JT de 20h de dimanche dernier, qui donnait les résultats des élections, on a pu entendre un quidam, lors d'un "micro-trottoir, déclarer qu'il "avait peur parce que le Front national avait conquis Hénin-Baumont" ! On ne sait si le propos est plus grotesque qu'indécent, par contre il est certain qu'il est scandaleux : on ne peut pas plus exclure aujourd'hui de l'effort national les citoyens qui votent Front national qu'on ne pouvait en exclure, hier, ceux qui votaient communiste (comme l'avait déclaré en son temps, et avec raison, feu le Comte de Paris).

    La Terreur idéologique que fait régner la "minuscule caste" au pouvoir - pour reprendre l'expression récente de Chantal Delsol - doit cesser, et il est honteux - pour lui - d'entendre, à ce même JT, un François Baroin déclarer "...jamais d'alliance avec ces gens-là". "Ces gens-là" : voilà avec quel mépris ce grand démocrate traite une partie des citoyens français ! C'est cet extrémisme-là, qui confine au terrorisme, qui est dangereux. Pour nous, nous ne verrions aucun inconvénient à voir élus un Gilbert Collard ou un Robert Ménard, que nous connaissons et avec qui nous avons tissé des liens de sympathie réels. Et la réelection au premier tour de Jacques Bompard à Orange (pour un troisième mandat consécutif), comme la victoire très probable, dimanche, de son épouse à Bollène, ne nous empêchent certainement pas de dormir, et même de très bien dormir...

    A l'inverse, si l'on peut dire, nous ne serons pas consternés de voir réélu - chose quasi assurée - un Hervé Schiavetti en Arles, sous l'étiquette du Parti communiste : en tant que maire d'Arles, il a reçu le Prince Jean, en 2002, avec une amabilité, un sens et un esprit "politique" dont beaucoup d'élus bien "pâles", dans d'autres partis, pourraient s'inspirer !... 

    Tout ceci étant dit en insistant bien sur le fait que ce Front national, qu'il est détestable de diaboliser et d'exclure, dans un apartheid inadmissible, est un parti authentiquement républicain, dirigé par un Jean-Marie Le Pen hier, et une Marine Le Pen aujourd'hui, tous les deux "bons républicains", et cherchant uniquement à entrer dans le Système, persuadés que le seul changement/renouvellement des équipes et des hommes ou des femmes sauvera le pays.

    FLEUR DE LYS SAINT LOUIS KANSAS.jpgCeci nous ramène au début de notre note, la boucle étant ainsi bouclée : nous ne ne nourrissons, nous, aucune illusion sur "l'amélioration électorale de la peste républicaine", nous pensons que le seul changement valable est le changement d'Institution, et l'action que nous menons est une action en dehors du Système et de ses élections, "...réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."

    Les seuls révolutionnaires, c'est nous, car nous sommes révolutionnaires de la Révolution...

  • Après ”l'affaire Kouchner”, ”l'affaire Burgaud”: ou, la Révolution pour rien.....

                Retour sur la condamnation "a minima" du juge Burgaud, lequel -comme on sait- n'a été condamné qu'à la plus faible des sanctions possibles, alors qu'il a tout de même fait faire vingt-cinq ans de prison (cumulés..) à une quinzaine de personnes, finalement innocentées; et brisé plus d'une vie.....

                On laissera aux blogs spécialisés et aux personnes compétentes le soin de faire des commentaires techniques -comme cela a du reste déja largement été fait....- sur la très extraordinaire bienveillance dont a bénéficié le juge de la part d'autres juges. Nous ne sommes pas des charognards, ni des moralisateurs ou des donneurs de leçons; et nous n'allons donc pas nous acharner sur lui...

                Nous nous permettrons par contre de tirer une leçon politique de cette désolante affaire; et elle sera comparable à celle que nous avons déjà tirée lors de l'affaire Kouchner, dans la note "L'affaire Kouchner, ou la révolution pour rien..." (Catégorie "République ou Royauté ?")....

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                Nous allons nous contenter en effet de redire la même chose, dans le fond, à propos de cette affaire Burgaud, que ce que nous avions dit à propos de de l'affaire Kouchner; en adaptant juste le propos à la différence de situation des deux protagonistes.

                En aura-t-on bassiné des génération d'écoliers avec les fameuses Lettres de cachet, et ce monstrueux arbitraire royal qui pouvait, d'un coup vous envoyer à la Bastille ! Brrrr ! Heureusement, maintenant c'est fini et, grâce à la Révolution, des choses pareilles ne peuvent plus arriver au bon peuple. C'est bien, la Révolution, vraiment bien... Enfin, ça, c'est la version officielle, c'est l'évangile selon Saint Mallet et Saint Isaac. L'affaire Burgaud vient rappeler, avec fracas, que les lettres de cachet, et l'arbitraire du juge, et la prison pour rien etc.. etc..., c'est bel et bien aujourd'hui, ici et maintenant; et que cela peut arriver à tous....

               Ce qui est intéressant, donc, dans cette affaire Burgaud, c’est de passer -comme pour l'affaire Kouchner- d’un cas particulier au cas général, du cas d’un juge in-juste (ou du cas d'un enrichissement favorisé avec Kouchner) au cas de la République et de la Révolution.

    bernard-kouchner-2600607_224.jpg

               Mais, pourquoi ? demandera-t-on peut-être; et quel rapport y a-t-il entre ces deux affaires et la République ou la Révolution ?

               Eh bien, voilà…..

               Quand les révolutionnaires ont massacré leurs opposants, établi le totalitarisme et décrété le premier génocide des temps modernes contre les Vendéens, la raison invoquée par eux pour justifier et même légitimer (!) toutes ces horreurs était qu’ils allaient régénérer, non seulement la France mais l'Europe, et même le genre humain ! Robespierre, Danton, les Conventionnels savaient très bien qu’ils tuaient des innocents (1), mais ils pensaient qu’ils allaient créer un monde nouveau, un Homme nouveau. Lénine, leur héritier-continuateur, n’a-t-il pas dit que la société sans classe serait si belle qu’on ne pouvait même pas l’imaginer ?

                Or, l’on ne peut que constater, deux cents ans après cette funeste Révolution, que rien n’a changé, et que même tout a empiré. Ce n'est pas nous qui le disons, dans une sorte d'acharnement incompréhensible, voire béta ou même malhonnête contre un système, mais c'est l'actualité elle-même qui le montre: c'est l'affaire Kouchner, c'est l'affaire Burgaud.

                 C’est là, donc, qu’intervient notre critique. Non pas sur une personne, et contre elle (Kouchner, Burgaud), non pas sur un, ou deux, cas particuliers mais, à travers ces cas particuliers, pour remonter au cas général; et pour passer de la critique d’une personne, ou deux, à la critique d’un système. Notons d’ailleurs que la même chose peut être dite pour bien d’autres affaires, de Julien Dray aux carnets noirs d’Yves Bertrand, consacrés aux turpitudes de la République....

                 Des turpitudes et des ministres corrompus, des enrichissements personnels scandaleux, il y en a eu à foison pendant les mille ans de Royauté. Et pareil pour des décisions de justice incompréhensibles, abracadabrantes, ou franchement scandaleuses. Ce n’est donc bien sûr pas là-dessus qu’il faut, en soi, attaquer le système actuel. Mais c’est sur ce fait précis que la révolution a échoué à changer l’Homme et le monde; que sous la République, issue de la Révolution, tout continue comme avant, question corruption et injustice(s), et même avec une échelle démultipliée; et que donc, de ce point de vue là, la révolution n’a servi à rien, et les faits se sont chargés de contredire Robespierre, Danton et les Conventionnels  qui voulaient régénérer la France, et qui n’ont rien régénéré du tout (3).

                Là est la critique.

                La République et la Révolution sont donc condamnables, là où la Royauté ne l’était pas, en soi. Car jamais, dans aucun texte, aucun Roi n’a promis d’apporter le système qui allait éradiquer toute laideur, toute bassesse, toute corruption, toute injustice de la Société. La République, elle, l’a promis/juré. Elle l’a assuré et proclamé, et c’est même pour cela, c’est au nom de cette promesse folle qu’elle s’est autorisée à massacrer et à génocider, en affirmant qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Eh bien, justement, on voit : c’est comme avant, c’est même pire qu’avant…

                On voit donc bien, par ces quelques réflexions sur l’affaire Kouchner et sur l'affaire Burgaud, que ce qui nous intéresse là ce n’est pas Kouchner ou Burgaud en eux-mêmes. C’est le fait que perdurent corruption et injustice, parce que cette corruption et cette injustice sont inadmissibles, si l’on se réfère aux promesses des origines révolutionnaires du système actuel..

                Ce qui était inadmissible et fou, ce qui est et reste la corruption fondamentale, substantielle, de tout système politique issu de l’idéologie révolutionnaire, c’est, en soi-même, la prétention à changer radicalement l’homme et la société, à engendrer, en un sens quasi-religieux, un homme nouveau, quand il apparaît si difficile de seulement vouloir l’améliorer un peu …

     

    (1)     :       "Les scènes des Cordeliers, dont je fus trois ou quatre fois le témoin, étaient dominées et présidées par Danton, Hun à taille de Goth, à nez camus, à narines au vent, à méplats couturés, à face de gendarme mélangé de procureur lubrique et cruel. Dans la coque de son église, comme dans la carcasse des siècles, Danton, avec ses trois furies mâles, Camille Desmoulins, Marat, Fabre d'Eglantine, organisa les assassinats de septembre.…

                     Danton, plus franc que les Anglais disait, : "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons." Il disait aussi : "Ces prêtres, ces nobles, ne sont point coupables, mais il faut qu'ils meurent parce qu'ils sont hors de place, entravent le mouvement des choses et gênent l'avenir."  (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 298/299).

    (2) : toutes sorties d'elle et d'elle seule, qui est l'unique matrice : c'est le mérite de Soljénitsyne de l'avoir bien manifesté dans son discours des Lucs sur Boulogne (que vous pouvez lire dans la Catégorie Grands Textes, en Grands Textes I).

    (3) : Saint Just a tout de même osé dire, et écrire: "Je ne juge pas, je tue" (au procès de Louis XVI) et "Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres"...

  • Régime des partis : Le sens du vote Fillon

     

    par Hilaire de Crémiers 

    Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir.

     

    2771589182.jpgLa droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon.

    Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction. Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ».

    Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne.

    La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.

    On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ».

    L’ignoble chantage

    Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ?

    Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter. En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour.

    Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne.

    Soit ! Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre. C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. De minimis non curat praetor.

    Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé.

    Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France. Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais.

    C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres.

    La croisée des chemins

    Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.

    D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ?

    Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.

    « La France est poignarde », disait Maurice Barrès. Ce qui veut tout dire, surtout aujourd’hui. Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles.

    Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France.   

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  • Mathieu Bock-Côté : « La révolution Trump est une forme de référendum antisystème »

     

    Par Mathieu Bock-Côté           

    Mathieu Bock-Côté - à qui nous empruntons beaucoup à cause de l'excellence de sa réflexion - voit dans la victoire de Trump le résultat d'un processus entamé depuis longtemps : la révolte des sociétés occidentales contre leurs élites. Mais il va beaucoup plus loin. De cette révolte, il analyse les causes profondes, politiques, sociales et anthropologiques. Il élargit sa réflexion à la dimension - tragique - de l'Histoire, comme un moderne opposé à la modernité, comme un antimoderne de la meilleure tradition, de Poe à Maurras. Sur cette révolution antisystème, depuis de longs mois, Lafautearousseau a pris les devants, publié de nombreux articles, proposé les pistes de réflexion qui nous ont paru essentielles, notamment pour la France. Jusqu'à hier, après l'élection de Trump,  en proposant et commentant les excellentes analyses de Natacha Polony, Benjamin Masse-Stamberger et Thomas Flichy de la Neuville. Cette tribune de Mathieu Bock-Côté [Figarovox du 9.11] - et le Grain de sel qui suit, réaction à chaud à l'événement, clôtureront provisoirement cette série. Louis-Joseph Delanglade y reviendra lundi prochain, avec le recul nécessaire.  Lafautearousseau    

     

    3222752275.jpgOn avait décrété sa victoire impossible. Au mieux, on considérait Donald Trump à la manière d'un porte-voix du désespoir d'un nombre croissant d'Américains. Donald Trump était le symptôme d'une misère politique et culturelle qui frappait même les classes populaires de l'empire de notre temps. Au pire, on se le représentait à la manière d'un bouffon monstrueux, sexiste, raciste et grossier. Il faudra changer notre regard et apprendre à voir Donald Trump le malappris dans le rôle du président des États-Unis. Celui que Barack Obama redoutait de voir en possession des codes nucléaires deviendra pour quatre ans l'homme le plus puissant du monde. Il faut dire que les craintes d'Obama n'étaient pas infondées. La réputation d'aventurier mégalomane erratique de Donald Trump n'est pas nécessairement imméritée.

    Sur les plateaux télé, la mine déconfite des journalistes n'était pas difficile à apercevoir. Il faut dire qu'ils ne cachaient pas leurs sentiments catastrophés. L'explication officielle est déjà commencée, et on l'entendra en boucle dans les jours à venir : la vieille Amérique moisie aurait porté Trump au pouvoir. Crispation identitaire, repli sur soi, peur de l'autre, peur de la différence : les formules toutes faites sont prêtes. Certains en rajouteront en faisant sonner la sirène d'alarme de l'antifascisme. On multipliera les comparaisons historiques douteuses et le nouveau président américain sera nazifié à quelques reprises. On se demandera dans quelle mesure Donald Trump témoigne d'un retour du monde occidental aux années trente. On invitera les Américains à avoir honte. On n'y échappera pas. C'est le refrain habituel.

    Et pourtant, c'est autre chose qui s'est passé. De la victoire du Brexit à la révolution Trump en passant par la poussée des mouvements populistes européens, c'est une même révolte contre la mondialisation qui semble prendre forme ces années-ci. Chaque fois, les thèmes sont les mêmes : on réclame des frontières, on veut restaurer l'autorité de l'État, on veut contenir l'immigration massive, on veut se porter à la défense des identités nationales. Chaque pays y va à sa manière, en puisant dans ses propres traditions politiques et dans ses propres archétypes. Souvent, ce sont des figures politiques atypiques et excentriques qui portent ces aspirations ou du moins, qui parviennent à les faire surgir au cœur de la vie publique, comme on l'a vu, par exemple, avec Nigel Farage, au moment du Brexit. Ceux qui s'ouvrent aux préoccupations populaires peuvent répondre à une demande politique qui ne trouvait pas son offre.

    Faut-il parler de la fin de la mondialisation heureuse ? Peut-être devrait-on se dire qu'elle n'a jamais été ressentie positivement par les couches populaires et les classes moyennes. Mais leur malaise n'était pas pris au sérieux, ou alors on y voyait simplement le signe d'une nostalgie malvenue dans un univers forcément global. Ces catégories sociales révélaient, croyait-on, une psychologie régressive, témoignant de leur incapacité à s'adapter aux réalités nouvelles commandées par la mondialisation. On oubliait que l'enracinement est un besoin fondamental de l'âme humaine et qu'on ne peut le négliger ou l'étouffer sans qu'il ne finisse par s'exacerber. L'homme a besoin de cadres, de repères, d'ancrages. Lorsqu'on cherche à l'arracher à son monde, il se révolte. La révolte politique n'est pas toujours belle, douce et délicate. Nous sommes contemporains du retour du tragique.

    Un monde semble mourir, un autre semble naître. La révolution Trump est à bien des égards une forme de référendum antisystème - et cela, dans une élection où Hillary Clinton, qui personnifie ce « système » était la candidate du camp d'en face. Cette révolution est incompréhensible aussi si on ne comprend pas à quel point Trump a retourné le dédain des élites à son endroit à son avantage. Le mépris régulièrement déversé par le système médiatique sur l'Américain traditionnel, accusé de toutes les tares possibles, a alimenté une profonde rancœur ou si on préfère, un puissant ressentiment. On le présentait de manière caricaturale comme un petit homme blanc hétérosexuel crispé sur ses privilèges et désireux d'opprimer les minorités. Cette dévalorisation des classes moyennes et populaires s'est à terme retournée contre le système médiatico-politique. Elles ont misé sur le candidat de la transgression la plus brutale et radicale qui soit. La candidature de Trump était une occasion protestataire qu'elles ont décidé de saisir, comme si elles avaient surmonté le dégoût qu'il pouvait inspirer par ailleurs chez plusieurs.

    Plusieurs invitent déjà le système médiatique à se demander dans quelle mesure il a rendu possible l'élection de Trump. Ce qu'on sous-entend par-là, c'est que la complaisance des médias envers lui aurait favorisé son élection. Les médias n'ont pourtant jamais manqué une occasion d'en dire le plus grand mal. On ajoutera qu'il prêtait flanc à la caricature. Inversement, sa diabolisation l'a servi. Plus Trump subissait les crachats médiatiques et plus ceux qui ne se reconnaissent plus dans le système le considéraient positivement. Le politiquement correct est une véritable tyrannie idéologique. Mais du Brexit à la révolution Trump, pour la deuxième fois en quelques mois, cette tyrannie s'est effondrée. Le système médiatique contre-attaquera très rapidement et mènera contre le nouveau président une guérilla idéologique systématique.

    Tirons une réflexion générale de cette élection. Ceux qui, en politique, décrètent une chose inéluctable ou impossible, méditeront longtemps sur l'élection américaine de 2016. Donald Trump demeure un personnage trouble, souvent grossier, pour le dire avec un euphémisme. Il n'était probablement pas appelé à occuper la Maison-Blanche et on peut se demander comment il passera de bouffon contestataire à président réconciliant un pays divisé comme jamais. Sa pensée politique personnelle n'est pas particulièrement bien construite : trouvera-t-il dans l'exercice de la présidence la constance qui lui manque? La fonction parviendra-t-elle à le métamorphoser,? Car la révolte ne saurait être une fin en soi. Et constater la faillite de la rectitude politique à l'américaine ne doit pas nous empêcher de constater que celui qui a remporté la bataille contre elle le temps d'une élection n'est probablement pas à la hauteur des aspirations qui se portent sur lui. 

    « Chaque pays y va à sa manière, en puisant dans ses propres traditions politiques et dans ses propres archétypes. »

    Mathieu Bock-Côté

     

    XVM7713ddbc-9f4e-11e6-abb9-e8c5dc8d0059-120x186.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : L'entretien avec Le Dauphiné libéré (III/V)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les trois dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; puis avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montre bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Cette semaine - avant-dernière avant que notre Campagne de sensibilisation ne prenne une autre forme, dès le lendemain des élections municipales - nous vous présentons une conséquence directe de cette journée d'hommage du 1er septembre 2012 : Georges Bourquart, journaliste au Dauphiné libéré, nous a écrit trois jours après pour nous demander de lui faire visiter la Maison et le Jardin, et de lui présenter Charles Maurras... (III/V)

    Quels sont les rapports aujourd'hui, entre le royalisme et l'extrême-droite ?

    Comme pour sa question sur le nombre des royalistes en France aujourd'hui, nous avons fait une remarque préalable à notre interlocuteur : en prenant comme exemple "les trois François" (Fillon, Bayrou et Hollande), qui sont évidemment tous les trois républicains, mais fort opposés sur un grand nombre de sujets majeurs, il nous a été facile de lui faire comprendre que "les royalistes", cela n'existait pas; comme les républicains, les royalistes sont divers et variés, et il y a chez eux plusieurs sensibilités (au PS, on appelle cela des courants, non ?).

    Lors de la dernière élection présidentielle, il y a, ainsi, des royalistes, comme la Nouvelle Action Royaliste (Nar), qui ont appelé à voter Hollande au deuxième tour (après avoir appelé à voter Dupont-Aignan au premier); d'autres qui ont voté Sarkozy; d'autres qui ont voté Le Pen...

    Là aussi, il nous est impossible - et cela ne nous intéresse d'ailleurs pas - d'avoir ou de donner des chiffres sur l'importance de tel ou tel courant ou sensibilité, de savoir quelle proportion a voté pour quel candidat ou quel autre. Et, de toutes façons, nous n'avons aucun titre, en tant que lafautearousseau, à parler au nom de tous les royalistes : nous donnons notre point de vue, et s'y rallie qui veut : "Qui m'aime me suive !" disait Henri IV....

    prince jean les quatre.jpgAinsi, pour la dernière élection présidentielle, n'avons-nous pas donné de consigne de vote, et avons-nous laissé nos lecteurs décider en conscience. Non parce que nous nous désintéressions de la chose, mais parce que, pour nous, ce qui prime, c'est de présenter toujours plus et toujours mieux à nos compatriotes le recours qu'incarne la Famille de France, et tout ce qu'elle symbolise et porte comme espoir, pour la pérennité de la Nation.

    Et, surtout, parce que, justement, nous sommes royalistes. Notre rôle n'est pas de prendre position sur l'échiquier politique, au(x) moment(s) et aux conditions choisies par le Système, et d'entrer ainsi dans les jeux et dans le cadre d'un Pays légal qui, on le voit bien, échoue de plus en plus, dans tous les domaines; préside à l'abaissement de la France; perd de vue le Bien commun et l'intérêt national, et engage le pays dans une impressionnante spirale du déclin.

    Notre rôle fondamental et essentiel, celui qui fonde véritablement notre raison d'être, n'est évidemment pas d'être le supplétif de tel ou tel dans les luttes stériles et perpétuellement renouvelées du Pays légal, où l'on oublie l'intérêt national pour le seul jeu mesquin des Partis. Notre rôle, unique, est au contraire de ne pas entrer dans ce jeu, dans ce Système; de n'y placer aucune espèce d'illusion ou d'espoir, mais bien au contraire de le dénoncer, et de proposer, comme le disait Léon Daudet, une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime".

    On voit bien par là que ce n'est pas seulement avec l'extrême-droite que notre royalisme prend ses distances, mais avec tout parti quel qu'il soit, puisque tout parti est, de facto, élément consubstantiel du Système dont nous souhaitons le remplacement par la Royauté.

    maurras,chemin de paradisNous ne croyons pas, comme certains, aux "bonnes élections", aux "bonnes chambres", qui feraient une "bonne république". Gagnées par la droite, gagnées par la gauche, les élections, depuis l'instauration de la République en 1875, n'ont amené aucun changement fondamental dans le processus continu de décadence et d'affaiblissement de la France depuis cette date.

    Et comme Georges Bourquard connaît lafautearousseau, nous l'avons renvoyé à ce passage de Léon Daudet, élu député de Paris dans la Chambre Bleu horizon, en 1919, que nous avons récemment publié, en l'intitulant La grande illusion : croire aux élections en tant que telles, et qu'il suffit de les gagner, pour avoir une "bonne chambre" et, avec cette "bonne chambre", changer les choses, amender le Système de l'intérieur : c'est cela, la grande illusion.... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/07/17/la-grande-illusion-par-leon-daudet.html

    On comprend ainsi que notre royalisme est "indépendant" de tout parti ou de toute mouvance, qu'il ne peut s'inféoder à aucun, tout simplement parce qu'il est d'une autre nature. Nous ne sommes ni d'extrême-droite, ni de droite, ni du centre, ni de gauche, ni d'extrême-gauche : nous sommes là pour proposer une autre Institution, celle qui a fait la France, celle qui a fait sa grandeur : la Royauté. Et cette royauté, elle sera pour tous les Français, quel que soit leur vote d'aujourd'hui, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche. 

    On pourra penser que ce sont des mots; que c'est une vue de l'esprit. Mais quand on voit l'état inquiétant dans lequel se trouve la France aujourd'hui, on est bien obligé de se dire que cela n'est pas arrivé tout seul, par hasard. Il doit bien y avoir quelque chose qui cloche, quelque part : et si c'était ce Système, avec son perpétuel affrontement stérile des Français entre eux ? Avec le désintérêt croissant pour la chose publique (la Res publica, la république.) ? Avec cet affaiblissement continu du Pays dans ses forces vives ?

    Pour conclure cette question (sa seconde), nous avons redit à Georges Bourquard qu'encore une fois nous ne prétendions évidemment pas parler au nom de tous les royalistes - chose impossible - et qu'il ne s'agissait là que de la position de lafautearousseau.

    La suive qui veut ! (à suivre)

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    À interdire absolument et immédiatement...

    ...cette invasion "à bas bruit", qui s'installe insidieusement, doucement, d'abord; puis, peu à peu, l'anormal devient l'habituel banal...

    C'est le Système, la République idéologique qui a installé chez nous ces masses venues d'Afrique, largement musulmanes, leur livrant ainsi notre Pays, le Pays de nos Pères, la France, par simple haine de tout ce qui est constitutif de cette France bi-millénaire, qui était déjà "France" (en devenir) avant même d'être et de s'appeler France : notre héritage gréco-romain adossé à notre héritage judéo-chrétien. Pour achever la "guerre d'extermination" (le mot est de René Viviani, socialiste) que la Révolution a déclaré au catholicisme, la République idéologique, le Système pense en finir avec lui en faisant appel à l'Islam, ce qui est une erreur monumentale car c'est Chateaubriand a raison : "Otez le Christianisme, vous aurez l'Islam"...

    Pensant achever le Christianisme avec l'aide de l'Islam, le Système serait le premier à être balayé par celui-ci, si d'aventure il devenait majoritaire. Il se séparerait alors des "idiots utiles" qui l'auraient amenés au pouvoir et les jetterait dans "les poubelles de l'Histoire" (le mot est de Trotsky).

    Mais cela n'arrivera pas.

    Dans L'Action française du 6 juillet 1912 (article "L'Hospitalité"), Maurras écrit ceci :

    "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie."

    Cette génération existe, elle est là, elle est prête...

    En attendant, d'accord avec Gilbert Collard :

    "À la Rose, comme dans tous les quartiers nord de #Marseille, les habitants ont été réveillés dès six heures du matin par l'appel à la prière pour l'#Aïdelkebir : tout va bien dans le pays où les laïcards veulent interdire les crèches et les cloches !"

    (extrait vidéo 0'23)

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1545818204282421248?s=20&t=1rcSB3tU-Ym1e77Iv9POOA

     

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    Macron a voulu d'UBE(u)R et de l'argent d'UBE(u)R !

    Encore un scandale pour Macron, mais cette fois c'est le scandale de trop, un scandale d'État : il est avéré que Macron, Ministre de l'Économie et des Finances en 2015, a favorisé Uber, ses intérêts et son implantation en France, au détriment du modèle économique et social français. Il s'est fait le laquais d'Uber, sa carpette, son petit télégraphiste, se couchant - et forçant ainsi la France à se coucher - devant les intérêts économiques d'un groupe étranger. Parfaite allégorie et illustration du Système républicain idéologique : l'État se couche devant la finance internationale, "la fortune anonyme et vagabonde", parce qu'il est lui-même - l'État - aux mains de l'Argent, de l'Argent-roi, qui le "tient" parce que c'est lui qui paye les élections et les élus, qui doivent le "rembourser", après, bien évidemment.

    Et nous, royalistes, sommes révolutionnaires de cet état de fait, de cet État-là, soumis à l'Argent-roi et à toute sorte de puissances, qui n'ont pas en vue l'intérêt national, le Bien commun, mais leur intérêt bassement matériel à elles.

    Nous voulons remettre l'argent à sa place et dans son rôle, qui est de servir, et c'est tout. Et nous voulons remettre le Roi à sa place : Chef de l'État, un État libéré de l'Argent, des groupes de pression, de l'étranger, des partis et factions... et qui n'aura en vue, lui qui sera pleinement et absolument libre de toute influence, que l'intérêt national et le Bien commun...

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    1. Goldnadel sans complexe, contre l'extrême-gauche dangereuse, toute ! :

    "Je suis engagé clairement et depuis toujours contre l’extrême gauche. Je considère que cette extrême gauche-là est particulièrement virulente et dangereuse, et pas seulement sur le plan politique..."

    (extrait vidéo 0'33)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1545861521016000512?s=20&t=9rV2g8gwWlK87eMai0Px1A

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    2. François-Xavier Bellamy a raison, mais c'est quand même trop facile de toujours dénoncer "les conséquences", sans jamais vouloir remonter aux "causes"; pire : en s'interdisant de le faire, par vénération superstitieuse de l'idole "république". Bossuet a raison : "Dieu se rit des hommes qui maudissent les conséquences dont ils chérissent les causes !"

    Bellamy dit (et nous ne pouvons qu'être d'accord) :

    "La France devient une addition de communautés qui ne se savent plus liées par une culture commune, pour des raisons connues, comme le phénomène migratoire, mais aussi du fait d'un échec éducatif très grave et maintenant bien documenté..."

    Mais, la vraie question, c'est : pourquoi ?

    On attend avec impatience la réponse à ce "pourquoi ?" de tous ceux qui constituent "l'Intelligence" française - au sens où Maurras prenait ce mot dans son "immense petit livre" (le mot est de Pierre Boutang) : L'avenir de l'Intelligence" 

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    3. Oui, le Système est devenu fou, il est "en folie" : deux preuves, par l'actualité toute simple... :

    Une infirmière de l’hôpital d’Avignon, malade du COVID, est contrainte de travailler alors que le gouvernement refuse, scandaleusement et d'une façon inhumaine,  de réintégrer les 15.000 soignants "virés sans rien" (ni indemnités, ni chômage...)
    Une personne de plus de 60 ans est considérée comme fragile et doit recevoir une 4eme dose (on sait les liens qui unissent le gouverne-ment et les Laborotoires...). Mais la même personne de plus de 60 ans est considérée comme en pleine forme pour travailler jusqu'à 65 ans...

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    Très bonne "Une", mais c'est "la République", et pas "la France", qu'il fallait mettre...

     

    4. Il n'y a pas que le Système qui soit "en folie". Une bonne part du "Pays légal catholique" aussi : tel le "Diocèse de Bayeux et Lisieux", qui ose poster ceci :

    @DiocesedeBayeux

    "A nos amis #musulmans des différentes communautés du #Calvados, très belle fête à vous !"

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    Le diocèse de Bayeux et Lisieux nous ferait-il un "syndrome de Stockholm" ?

     

    5. D'accord, évidemment avec Pierre Gentillet, qui redit ce que nous avons écrit ici assez souvent :

    "Il y a un lien d’évidence et de statistiques entre l’immigration et la délinquance. Selon le Ministère de l’Intérieur, en 2021, 23,5% des détenus sont de nationalité étrangère..."

    (extrait vidéo 0'37)

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1545522116950368262?s=20&t=9rV2g8gwWlK87eMai0Px1A

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    5 BIS. Et d'accord aussi avec Jean Messiha, face à un "aveugle volontaire" de LFI :

    "...Comme il s’agit d’un immigré, en situation irrégulière qui plus est, pour LFI c’est une éternelle victime. Ce type a agressé des policiers. On se demande si la Justice rend encore la justice au nom du peuple français..."

    (extrait vidéo 1'23)

    https://twitter.com/ReconqueteRUN/status/1545986474084007936?s=20&t=9rV2g8gwWlK87eMai0Px1A

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    7.                                           SACCAGE PARIS

     

    Sur le compte tweeter de Dominique Dupré-Henry :

    "Les nouveaux quartiers aménagés par la Ville, souvent sur d’anciennes friches ferroviaires, cumulent tous les handicaps face au #RéchauffementClimatique. Extrait de notre tribune, publiée par @Le_Figaro, pour alerter: #Paris doit changer de politique urbaine, il y a urgence !"

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    Vous pouvez cliquer sur l'image, pour l'agrandir, et, ensuite, utiliser le zoom...

     

     

    À DEMAIN !

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Début de fronde contre la malfaisante et mortifère techno-bureaucratie "bruxelloise" ? Il faut le souhaiter...

    (dans Boulevard Voltaire, l'article de Stéphane Buffetaut) :

    "Dans un récent entretien à La Stampa, le Premier ministre polonais a affirmé que l’Italie et la Pologne en avaient "marre des diktats de la bureaucratie européenne" et voulaient "une vraie démocratie européenne"..."

    https://www.bvoltaire.fr/tribune-la-pologne-et-litalie-veulent-remettre-la-bureaucratie-europeenne-a-sa-place-une-necessite/

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    1. Évidemment d'accord avec Loïk Le Floch-Prigent :

    "Le fait de produire de l’énergie d’origine nucléaire à 40 euros, de la vendre à 42, et ensuite de la racheter le 21 juillet à 397 euros devrait faire s’interroger tous les Français."

    https://twitter.com/YvesPDB/status/1608571795950473217?s=20&t=19PKv9gTuzlJRkC-t81XVw

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    CE SYSTÈME EST UN SYSTÈME DE FOLIE ET EN FOLIE !

    IL FAUT L'ABATTRE, AVANT QU'IL N'AIT FINI D'ABATTRE LA FRANCE !

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    2. (Dans Ouest France) Les dessous pervers de la fin du "timbre rouge"...

    https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/la-poste/fin-du-timbre-rouge-on-vous-explique-l-usine-a-gaz-concoctee-par-la-poste-4128a60c-85e7-11ed-87e6-f8c7f0068918

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    3. Oui, nous, nous avons la réponse à la question que pose Charbellakis (sur TikTok) : "Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer..."

    https://twitter.com/charbellakis/status/1608165141375246337?s=20&t=bZjl-D-f5wxyHJsbReXVhQ

    La réponse est :

    Que voulez-vous, Charbellakis, ça se paye, 147 ans de Système idéologique, se basant non sur l'intérêt national, le Bien commun, mais livrant l'État à tous les groupes de pression possibles (Partis, étranger et, surtout, Argent...). Le cancer, le sida qui ronge et tue la France, c'est la République idéologique, le Système, qui a remplacé le service de la France et des Français en se substituant à eux, devenant lui-même sa propre fin, son propre objet et qui prospère, telle l'infestation de tiques, sangsues et autres parasites sur le corps du beau chien, qu'elle dévitalise peu à peu...

    Si vous n'en pouvez plus, si vous n'en voulez plus de cette situation cataclysmique dans laquelle le Système a mis la France, alors, faites comme nous : remettez le Système en question, pour remettre la Frabnce en ordre...

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    4. Quand la vérité sort de la bouche de... Dassier !

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    Évidemment, Sopo porte plainte ! C'est son fond de commerce, à lui, qui est passé du statut d'Association à but non lucratif à celui d'association lucrative sans but (du moins, sans autre but qu'elle-même et, pour lui, que la gestion de son fonds de commerce...)

    Sopo est pavlovien : il porte plainte; puis, il reporte plainte; puis, il porte encore plainte... Il en sera ainsi jusqu'à la fin des temps : il en devient... "sopo", à force !!!!!

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    5. De Michel Onfray, le 3 avril 2022...

     
    Peut être une image de 1 personne et lunettes
     
     
    "...Je suis sincèrement désolé pour les partisans de Macron, auxquels je ne conteste en rien le droit de trouver grâce à leurs yeux, mais un peu d'histoire n'est pas inutile, pour ne pas se tromper de combat et ne pas abandonner sa dignité.
    Emmanuel Macron a la fâcheuse habitude de se mettre en position de soumission dans des pays étrangers, qui furent jadis colonisés par la France. En Algérie, où c’est mettre de l’huile sur le feu, mais également en Côte d’Ivoire, où il a récemment fait savoir que la colonisation était "une erreur profonde, une faute de la République.
    Or, si l’on veut vraiment examiner le passé de la France , il ne suffira pas de dire que le colonialisme fut “une erreur profonde”, ou que Vichy fut “une erreur profonde” !
    On va devoir, en effet, reprendre tout de zéro et affirmer aussi que l’assassinat de Louis XVI, Marie-Antoinette et leur enfant de dix ans, organisé par les Jacobins, a constitué "une erreur profonde, une faute de la République ".
    Il faudra également dire que la Terreur , avec ses quarante mille morts, a été “une erreur profonde”, que le génocide vendéen, avec ses cent cinquante mille morts, a été “une erreur profonde”, que les guerres de 14-18 avec leurs dix-huit millions de morts ont été “une erreur profonde”.
    Ou bien que les Croisades, avec leur trois millions de morts, ont été "une erreur profonde, une faute de la République -monarchique…". Que les guerres napoléoniennes avec leurs trois millions de morts également, ont été "une erreur profonde, une faute de la République-impériale …".
    On n’en sortira plus car l’Histoire, cher Manu, y compris l’Histoire de France, est faite de bruit et de fureur, de sang et de larmes, de cadavres et de charniers, c’est comme ça depuis le début du monde et ce sera ainsi jusqu’à la disparition des hommes.
    Ne pas oublier que certes, les Blancs furent de fieffés méchants avec la traite négrière, mais que celle-ci fut inventée par des musulmans. Or, cette traite orientale a duré du VII° siècle, sous Mahomet (voir le Coran) jusqu'à 1920, soit pendant treize siècles, elle a concerné dix-sept millions de Noirs et un grand nombre de Blancs.
    La traite négrière occidentale a commencé au XV° siècle pour se terminer au XIX° - soit pendant quatre siècles, quatre fois moins longtemps.
    Il faudrait éviter de croire que les Arméniens et les Juifs sont les seuls génocidés de l'Histoire. Ce serait oublier que l’empereur mongol Gengis Khan a exterminé un cinquième de la population mondiale au XII°siècle. On lui doit, en effet,... quarante millions de morts ! Et Tamerlan, le chef de guerre musulman, dit aussi Timour le Boîteux, qui a tué vingt millions de personnes ? Ses troupes faisaient des pyramides de crânes pour terroriser ses ennemis : 70 000 à Ispahan, 90 000 à Bagdad, 100 000 à Delhi. Sur ses ordres, 400 Arméniens ont été enterrés vivants en Anatolie.
    Et que dire de la conquête des Indes par les musulmans, qui a provoqué le massacre de l’Hindou Kush, soit quatre-vingts millions de morts sur plusieurs siècles ?
    Si l’on veut dire que le colonialisme français a été sanglant, on le peut. Mais, pour faire l’histoire de la guerre d’Algérie et non de l’idéologie, il faut dire aussi que :
    - sur les 150 000 combattants musulmans morts, 12 000 ont été tués par les musulmans eux-mêmes, à cause de leurs luttes internes.
    - 25 000 soldats français sont morts.
    - 70 000 harkis ont disparu, massacrés par leurs coreligionnaires.
    - 6 000 civils européens ont été rayés de la carte. - que les crimes de l’OAS ont engendré 100 morts.
    Or, un demi-siècle plus tard, l’heure n’est pas aux comptages, mais à la paix, surtout pas à l’huile sur le feu versée par un président de la République française qui n'a AUCUNE NOTION DE L' HISTOIRE !
    La repentance est la maladie de l’ignorant qui méconnaît l’Histoire et ne pense qu’en termes de moraline – qui triomphe en fausse morale d’une époque sans morale. Le rôle d’un président de la République n’est pas d’exciter les citoyens, mais de les calmer, non pas de monter les peuples, les pays et les nations les uns contre les autres. Ce n'est pas d'opposer les Gilets jaunes ou les grévistes à une partie des Français, mais de pacifier les mécontents, de les tenir, de les retenir, de les empêcher de se lâcher. Il y a, pour cela, le langage diplomatique qui est l'instrument par excellence.
    Or, cet homme se tait quand il faudrait parler, et parle quand il devrait se taire. Il est à l’inverse de Jupiter !
    Ce jeune homme au sang vif met le feu partout où il passe. À croire qu’il ne cherche que ça, comme le pompier pyromane qui aspire à l’incendie afin de se présenter en soldat du feu dévoué ! (Aucune allusion à Notre-Dame de Paris. NDR).
    Pourquoi, sinon, demander au rappeur Vegedream qui avait écrit dans l’une de ses chansons "J’vais niquer des mères. J’vais tout casser… Sale pute, va niquer ta race !" … de l'accompagner en Côte d'Ivoire ? Un président de la République constitue la délégation qui l’accompagne afin qu’elle soit représentative du pays qu’il incarne : est-ce là le message culturel à faire passer à la Côte d’Ivoire ?..."

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    6. Pris en flagrant délit de grossier mensonge, Aymeric Caron se fait "moucher" par Grégoire de Fournas :

    1. Le grossier mensonge de ce pauvre Caron :

    "En réponse à @JulienOdoul.
    Un RN qui traite les autres formations politiques de racistes est à la fois risible et pitoyable. Rappelez-nous pourquoi l’un de vos voisins et camarades a été exclu de l’Assemblée il y a quelques semaines? Ah oui, pour racisme."
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Les Insurgés" ?
     
    Ils se présentent ainsi, sur tweeter :
     
    "Les Insurgés rassemblent celles et ceux qui ont la conviction qu'il y a une urgence à mettre fin à ce monde pourri et à en construire un meilleur..."
     
    À priori, aucune raison de ne pas s'intéresser à ce mouvement, ni de ne pas participer à cette première action; on prouve le mouvement en marchant : les lecteurs, amis, sympathisants de lafautearousseau sont invités à y participer, et l'on verra bien, par la suite - et selon ce qu'elle sera... - l'attitude que l'on adoptera envers ce mouvement...
     
    "L’appel du #14Octobre prend un peu partout en France. Et si on se retrouvait devant tous les grands centres commerciaux ? Ceux qui nous volent et qui profitent de l’inflation ! #OnAFaim #FlambeeDesColeres"

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    1. Une des conséquences de l'invasion de la France, voulue, organisée et imposée par le Système : la violence terroriste islamiste, et son "double", la violence terroriste narco/mafieuse (souvent la même...).

    D'accord avec Philippe de Villiers :

    "...Les narco-Etats considèrent la France comme une cousine germaine. Confisquer les kalachnikovs dans les caves n'est rien d'autre que de la légitime défense. Si on n'utilise pas l'Etat d'urgence tout de suite, on aura l'Etat de siège : le pouvoir civil sera alors remplacé par le pouvoir militaire..."

    (extrait vidéo 1'42)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1708728323990319225?s=20

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    À Marseille, en pleine rue : scène banale du quotidien que nous a construit et laissé Chirac, avec ses scélérats décrets de "regroupement familial" de 75/76. Lui est mort, maintenant, et il ne voit pas, ne subit pas "ça" : mais, nous, maintenant, on trinque...

    "Les vivants sont de plus en plus gouvernés par les morts..." (Auguste Comte). 

    Nous, les vivants d'aujourd'hui, devons vivre "gouvernés" par "la folie Chirac"...

    C'est le sujet de l'un de nos sept petits "textes d'accroche" pour les nouveaux lecteurs, ou les "gens de passage" sur notre page d'accueil de notre quotidien :

    France : 66 millions de "décapitables" en sursis, victimes potentielles permanentes du Terrorisme !

    L'émission complète de Philippe de Villiers  ici :

    https://www.cnews.fr/emission/2023-09-29/face-philippe-de-villiers-emission-du-29092023-1401779

    Et, parce qu'il vaut toujours mieux garder le sourire :

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    Ce pourrait être le titre d'un bon film comique... : "À Marseille, rien de nouveau...' !

     

    2. Le Système a le chic pour camoufler les vérités derrière des expressions aussi ronflantes que mensongères, dont le seul but est d'essayer de distraire la juste colère du public. Ainsi, pour ne pas dire et reconnaître qu'une partie croissante des rues et quartiers de France est envahie et gérée par une armée barbare d'invasion, qu'il a lui-même installée ici, le Système emploie le très doux euphémisme de "zones de non-droit". C'en serait presque rassurant, non ? On pourrait dire "zones de non-bruit", de "non-circulation automobile", de "non-pollution" etc... Et, à chaque fois qu'il y a un "problème" - c'est-à-dire de plus en plus souvent... - Darmanin vient faire un petit tour dans la zone de non-droit, trois petits tours...et puis s'en va, et tout continue comme avant...

    Gilbert Collard se moque de tout cela, et il a raison

    "L'efficacité de Darmanin : depuis la visite du sinistre de l'Intérieur à Pissevin, la médiathèque a fermé, les bus ne passent plus et désormais les crèches publiques fermeront plus tôt... Les dealers, eux, sont toujours là !"
     
    (extrait vidéo 1'28)

    https://x.com/GilbertCollard/status/1708737807445791210?s=20

    Nîmes - le quartier Pissevin célèbre pour ses deals de drogue et ses devantures - 7 juin 2023.

    Nîmes, quartier Pissevin... Darmanin est parti, l'armée barbare d'invasion reste, elle...

     

    3. Il a été agressé, après la manif de soutien aux Forces de l'Ordre qu'il avait organisé : Jean, Messiha témoigne...

    "L’extrême-gauche a une sainte horreur de ceux qui, comme moi, viennent d’ailleurs mais DEVIENNENT D’ICI. Ils ont tenté de m’agresser à #Manif30Septembre #LaFranceAimeSaPolice parce que les seuls immigrés qui ont le droit de parler pour eux c’est leurs idoles du gang Traoré..."

    (extrait vidéo 2'16)

    https://x.com/JeanMessiha/status/1708461033453400515?s=20

    Reportage] BV présent à la première manif de soutien à la police -  Boulevard Voltaire

     

    4. Entièrement d'accord avec Marion Maréchal sur la folie de la voiture électrique :

    "La voiture électrique, c’est un désastre social et écologique !  Des enfants travaillent à l’extraction du cobalt pour 1$/jour dans des conditions abominables.  Trop grande consommation en eau.  Ça ne résout pas le problème de souveraineté..."

    (extrait vidéo 1'16)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1708515725495632297?s=20

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    Le vrai progrès, ce sera l'hydrogène : il fallait conserver les tous derniers moteurs diesels, qui ne polluaient plus que très peu, "sauter" la folie électrique et se lancer à fond dans la voiture à hydrogène : on nous dit qu'il faudrait dix centrales nucléaires pour produire l'hydrogène nécessaire au Parc automobile français : eh, bien ! construisons-les, et nous aurons "nos" voitures propres, et notre indépendance...

    Au lieu de cela, Jospin a saboté Super Phénix, Royal et sa collaboratrice Borne ont préparé la mort du Projet Astrid, que Macron a abandonné, puis le même Macron a fermé Fessenheim; en somme, le Système a saboté notre nucléaire, domaine dans lequel nous étions largement en avance sur la Chine et les USA; et nous livre à la voiture électrique, ce désastre, qui nous lie et nous soumet aux Chinois...

    En somme, ce Système "joue" contre la France et ses intérêts supérieurs et vitaux : c'est une vieille habitude, congénitale, chez lui, puisqu'il est l'héritier de la Révolution, qui n'a pu se faire que par une guerre à l'Europe contraire à nos intérêts, mais nécessaire pour faire "tomber" la Royauté : ce Système malfaisant continuera à faire du mal au Pays tant qu'il sera au pouvoir : la seule chose à faire est de nous en débarrasser !

     

    5. Macron vend la France par la Dette... Dans Boulevard Voltaire, c'est l'article d'Éric Letty : L’ancien associé gérant de la banque Rothschild a accru l’endettement de la France de plus de 1000 milliards d'euros...

    https://www.bvoltaire.fr/macron-vend-la-france-par-la-dette/?feed_id=31431&_unique_id=65193e73ce5ce

     

    6. Posté par Stéphane Blanchonnet, sur tweeter :

     
    Bannière du Compte tweeter de Stéphane Blanchonnet :
     

     

    7. À propos des malheureux Arméniens chassés de leurs terres ancestrales par l'Islam totalitaire, terroriste et génocidaire... L'ambassadrice d'Azerbaïdjan en France a osé déclarer :

    "Ce sont des gens qui ont décidé volontairement de ne plus habiter dans la région. Ils avaient le choix..."

    Propos typiques d'un ou d'une nazéri(e) !

    Juste commentaire/réaction de Noir Lys (sur tweeter) :

    "Bah oui… Contrairement aux colonisations occidentales, qui forceraient les autochtones à être projetés dans l’Avenir, les colonisations islamiques ont toujours offerts le choix aux colonisés :

    - se convertir à l'islam

    - être déclassés et payer un impôt islamique

    - fuir

    - mourir"

    CQFD !

  • Vers le krach du siècle suite à l’impuissance des banques centrales, par Marc Rousset

    Le Dow Jones vient de céder 2,9 % la semaine dernière, soit sa huitième semaine de baisse consécutive, une première depuis 1932, tandis que le Nasdaq qui représente les valeurs technologiques et de croissance a reculé de 3,82 %, soit une septième semaine de baisse consécutive, une première également depuis 2001.

    Arrêt des achats de titres obligataires par les banques centrales, hausse des taux d’intérêt partout dans le monde occidental, les masses monétaires émises d’une façon inconsidérée commençant à se stabiliser et parfois à décroître, une guerre en Ukraine conduisant à des pénuries et à la hausse des matières premières, énergétiques, et des produits agricoles, des difficultés d’approvisionnement en provenance de Chine, suite à la crise du Covid , tout cela contribue à déclencher des poussées inflationnistes en Europe tandis que les cryptomonnaies se sont effondrées. Une bulle s’est constituée pour la plupart des actifs ; un krach retentissant apparaît de plus en plus vraisemblable.

    MARC ROUSSET.jpgLa Fed américaine va bientôt diminuer sa demande d’obligations du Trésor et d’obligations gagées sur des créances immobilières tandis que le taux des emprunt d’État à deux ans qui était de 0,5 % au 1er janvier 2022 se rapproche des 3 %. Le ratio prix/bénéfice courant à Wall Street qui était de 35 en janvier est aujourd’hui de l’ordre de 20. Tesla est valorisé à environ 100 fois ses bénéfices contre 9 pour Toyota. Quant au bitcoin, il a déjà perdu la moitié de sa valeur depuis novembre 2021.

    Le Nasdaq a perdu plus de 25 % depuis le 1er janvier et le Standard & Poor’s 500, l’indice américain le plus représentatif, a cédé plus de 18 %. En France et en Allemagne, le CAC 40 et le Dax chutent d’environ 12 % depuis le 1er janvier. Quant à l’indice de référence des marchés obligataires européens, il a perdu 9 %. En fait les marchés obligataires connaissent déjà un krach, mais si la hausse des taux continue, les marchés obligataires vont dévisser encore davantage. Les banques centrales qui souhaitent préserver l’activité économique sont cependant obligées d’augmenter les taux, de ne plus intervenir sur les marchés obligataires, comme elles le faisaient, pour faire baisser les taux, car elles sont accusées d’être passives devant l’inflation de plus en plus forte.

    L’économiste Jean-Pierre Robin dans le Figaro remarque que « la BCE sonne la fin du quoi qu’il en coûte ». La BCE va prendre un tournant radical en augmentant les taux et en ne faisant plus fonctionner la planche à billets. La BCE va annoncer le 9 juin 2022 lors d’une réunion du conseil des gouverneurs à Amsterdam qu’elle met fin à ses achats nets des titres de dettes publiques. Il n’y aura donc plus d’augmentation de la masse monétaire inflationniste dans la zone euro, mais cette dernière ne sera pas diminuée pour autant car la BCE réinvestira en titres publics les montants des titres arrivant à échéance dans son bilan.

    La dette publique française avec le socialiste François Hollande et le technocrate Macron est passée de 2012,1 milliards d’euros au deuxième trimestre 2015  à 2813,1 milliards au quatrième trimestre 2021. Cette augmentation vertigineuse de la dette a été financée entièrement par la BCE, en fait sur le plan technique à hauteur de 671 milliards par la Banque de France et de 70 milliards par la BCE ainsi que les autres banques centrales de la zone euro. L’augmentation de la dette publique, avec François Hollande et surtout Macron, a donc été financée entièrement par la planche à billets de la BCE et de la Banque de France ! Demain on rase gratis !

    En fait, le tabou que Mario Draghi, l’ancien président de la BCE, a fait sauter pour éviter l’explosion de la zone euro en 2012, en acceptant d’acheter sans limites (« whatever it takes ») les titres publics des États en faillite tels que la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et Chypre, ou quasi-faillite tels que la France et l’Italie, devrait être rétabli d’une façon officielle le 9 juin 2022 à Amsterdam. Ce sont donc bien les corbeaux tels que Charles Gave, Marc Touati et l’auteur de cette chronique, à qui l’on reprochait avec sarcasmes et ironie leur pessimisme et leurs prédictions de malheur, qui avaient 100 % raison ! Leurs prédictions de krach ne se réalisaient pas parce que tout simplement le Système ne faisait que repousser les échéances de faillite et de l’explosion à venir, tout en l’aggravant, en augmentant d’une façon démesurée les liquidités avec des mesures dites anti-conventionnelles !
    Tout a été fait non pas pour sauver l’euro et les États de la faillite inéluctable, car il fallait sinon prendre le taureau par les cornes et diminuer immédiatement les dépenses publiques réelles, mais seulement pour amuser la galerie, flatter les imbéciles et les naïfs, en repoussant la date de l’échéance fatale !

    Tout a été fait donc non pas pour empêcher la faillite des pays menacés et sauver l’euro, mais pour aggraver la situation en faisant tourner la planche à billets et en augmentant la dette publique dans de nombreux pays, plus particulièrement en France et en Italie ! L’heure est maintenant bientôt venue, pour Macron, Le Maire, tous les hypocrites et bénéficiaires du Système ainsi que pour les menteurs de la pensée unique, de faire payer aux Français la note de la dette publique pharaonique avec des taux d’intérêt élevés !

    Ce qui se passe actuellement avec les cryptomonnaies est un cygne noir annonciateur de l’explosion à venir du système occidental, de la zone euro et de la faillite prochaine de la France ainsi que de l’Italie ! Pendant la semaine du lundi 9 mai 2022, la panique a ramené à zéro la valeur des « stable coins Terra USD », soit 45 milliards de dollars partis en fumée, et a diminué en une seule journée la valeur des cryptomonnaies de 200 milliards de dollars. Le jeton Luna complémentaire du « stable coin Terra USD » est passé en quelques jours de 100 à 0 dollar, alors que le fondateur coréen Do Kwon vantait la stabilité du produit. Le bitcoin évolue aujourd’hui autour de 30 000 dollars, soit moitié moins de ce qu’il valait à l’automne 2021.

    Do Kwon a tout simplement formé la bulle d’une pyramide de Ponzi en s’inspirant des méthodes de Bernard Madoff pour faire rêver ses très souvent jeunes clients naïfs I Do Kwon garantissait 10 % de rendement par an et 20 % pour le « stable coin Terra USD ». Cet engagement ne pouvait être en réalité honoré qu’avec l’argent provenant des derniers acheteurs. C’était donc de l’escroquerie style Madoff et en aucune façon le pouvoir magique mystérieux des cryptomonnaies !

    Les cryptomonnaies ont une volatilité inouïe. Elles ne sont qu’un instrument de spéculation sur un objet dont la valeur intrinsèque est nulle. Elles attirent le plus souvent de jeunes spéculateurs pauvres et précaires qui n’ont pas les moyens financiers, ni la formation pour faire des placements en Bourse ou dans l’immobilier. De plus, les cryptomonnaies ne deviendront jamais un moyen de paiement à cause de leur volatilité, et de leur coût environnemental phénoménal en énergie pour les créer. Leur seul intérêt réside dans la technologie du « blockchain » aux multiples applications, qui, comme internet en 2000, est une technologie d’avenir.
    La seule façon d’éviter le krach boursier, ce serait donc de faire l’inverse de ce que sont obligées de faire, dans l’immédiat, toutes les banques centrales du monde, en baissant de nouveau les taux d’intérêt, en reprenant la politique d’achat de titres obligataires de la dette publique par les banques centrales, pour créer des liquidités nouvelles. On éviterait alors, momentanément, effectivement le krach prochain à venir, mais ce serait alors pour se retrouver à terme dans une situation analogue à celle de l’Allemagne en 1923 avec une hyper-inflation ravageuse qui finirait par détruire et faire exploser aussi tout le système !

    L’erreur a été commise en 2008 avec la crise des « subprimes » lorsque l’Occident avait encore la possibilité d’assainir la situation et d’éviter à terme l’explosion du système, tout en connaissant alors une crise douloureuse analogue à celle de 1929 qui a été effectivement évitée ! Le système a préféré depuis 2008 la fuite en avant : « encore un petit moment Monsieur le bourreau ! ». Nous en sommes là, avec la possibilité théorique de reculer encore l’échéance fatale, ce que semblent refuser cette fois-ci les banques centrales le dos au mur, face leur impuissance, à une contradiction qui relève de la quadrature du cercle et d’un dilemme maintenant impossible à résoudre !

    Macron connaîtra la faillite de la France et l’explosion de la zone euro avec des Gilets jaunes encore plus excités dans les rues ! Ce jour-là la France ne l’aura pas volé pour avoir choisi depuis mai 68 la voie de la gauche, de l’individualisme jouisseur, de la calamiteuse, honteuse et suicidaire immigration extra-européenne, de la paresse, de la facilité, des 35 heures, de la retraite à 60 ans, des nouvelles valeurs sociétales décadentes, des loisirs en lieu et place des valeurs traditionnelles : Patrie, famille, travail ! La France a « bouffé » de plus tout l’héritage des Trente Glorieuses, de De Gaulle et de Pompidou (dette publique très basse, croissance, industrie compétitive et exportatrice, budget des armées au-dessus de 3 % du PIB) avec les socialistes Mitterrand et Hollande et les fédéralistes européens du style Macron traîtres à leur pays (valeurs sociétales décadentes, invasion migratoire accélérée, inéducation nationale et vente des fleurons de notre industrie à l’Amérique) !

    Le malheur veut que l’on ait parlé de tout pendant la Présidentielle, sauf des deux vrais problèmes : les dépenses publiques stratosphériques et le Grand Remplacement en cours qui sont à l’origine de la dette publique française démentielle et de la faillite à venir ! Honte aux deux tiers des Français qui n’ont pas voté pendant les Présidentielles pour des partis patriotes ! Le krach à venir du Siècle des Siècles, la faillite de la France et l’explosion de la zone euro seront la vengeance des réalités et des patriotes qui auront sonné en vain le tocsin pendant des années !

  • Chronique de la France qui souffre (I/II) : Marseille : deux assassinats en trois semaines et ”en plein trafic” : mais q

    terrifiante realite 1.jpgLe lapsus de La Provence (du mardi 15 avril) serait presqu'amusant s'il ne s'agissait d'une réalité effrayante : "assassinats en plein trafic", dit le quotidien, parce qu'ils ont eu lieu tous les deux en plein jour, au beau milieu de l'autoroute A7 et d'un flot de véhicules impressionnant; mais on comprend aussi quel est l'autre sens du mot "trafic", sans qu'il soit besoin de l'expliciter !...

    Le 25 mars dernier, Yassine (!), "libre depuis moins d'une heure" nous dit le journaliste (Romain Luongo) a reçu "un déluge de plomb"; le 14 avril, c'était au tour de Mehdi Berrebouh (re "!"), "libre depuis trois semaines", d'être kalachnikové : il faut dire que, au volant de son 4X4, il avait volontairement écrasé un quidam, quelque temps auparavant : charmant ! Ses assassins, eux ne roulaient "que" en BMW...

    Deux accidents du travail mortels en trois semaines : ah, qu'il est dur d'être un "actif", de nos jours !...

    PS 1. La Provence du lendemain (mercredi 16 avril) annonçait le jugement et la condamnation de Souleymane Diallo et de son complice Mounir Barrani, qui ont volontairement et lucidement tiré sur des policiers, donc tiré pour tuer, lors d'un braquage à La Rose, le 28 novembre 2011 : nous ne prétendons pas que, sans l'immigration insensée que nous impose le Système, il n'y aurait plus de violence(s); mais, oui, nous affirmons qu'il y en aurait infiniment moins, et que nos rue seraient infiniment moins dangereuses...

    PS 2. Le même numéro revient sur la mort de Mehdi Berrebouh, kalachnikové la veille : "...Il semble pourtant bel et bien acquis que Mehdi Berrebouh occupait une place centrale dans le domaine du "shit" au coeur des cités prolifiques des quartiers Nord. Selon nos informations, il avait même réussi à se hisser parmi la poignée de trafiquants capables de gérer plusieurs réseaux, dont celui de la cité Font-Vert (14ème) et de Bassens (15ème), générant des milliers d'euros de chiffre d'affaires quotidiens..." Oui, vous avez bien lu : des milliers d'euros quotidiens : tout ce (pas) beau monde, on l'a vu, roule en BM ou en 4X4. Désolés pour ceux qui seraient choqués, mais nous faisons passer la franchise avant tout : il nous est absolument impossible de les plaindre, eux et leur semblables. Et, s'ils ne sont pas français, nous demandons leur expulsion sans délai du territoire; s'ils le sont ("français de plastique"), nous demandons qu'ils soient déchus de la nationalité française, et expulsés, toujours sans délai...

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf  

  • Prise en otage, par Louis-Joseph Delanglade

    On y a encore eu droit. Pour faire court : Mme Le Pen et MM. Copé, Désir et Mélenchon nous ont, à l’issue du premier, puis du second, tour des élections municipales, resservi la même soupe électoraliste. Chacun, selon les résultats de son parti, affichant sa satisfaction ou cachant mal son dépit. Tous semblant oublier qu’ils sont bien les seuls à croire encore à leur petit jeu « démocratique » et « citoyen ».

     

    Dans la bouche même de ses thuriféraires, celui-ci finit par se ramener à une sorte de compétition sportive au point d’en emprunter le vocabulaire : on a ainsi entendu journaleux et politiciens professionnels parler de « match » et de « mi-temps  (l’entre-deux tours) et même eu droit, de-ci de là, aux « on ne lâchera rien » ou « on a gagné, on a gagné » des affidés et encartés, semblables en cela aux plus excités et avinés des bandes de supporteurs. Minable.

     

     

    divorce peuple elites.jpg

     

     

    Quel crédit accorder à un système électif dont les résultats sont censés manifester la volonté et la légitimité populaires, lorsque le total des non votants (non inscrits et abstentionnistes) auquel s’ajoutent, de facto, les bulletins blancs ou nuls, dépasse franchement la moitié de la population en âge de voter ? C’est-à-dire que l’élu, le plus souvent, ne représente, en tout cas dans les villes d’une certaine importance, qu’un quart, au mieux un tiers, des électeurs potentiels : n’est-ce pas que le système est complètement décrédité ?

     

    Encore plus grave, parce que relevant cette fois de la vraie politique : il s’agissait d’élections municipales, donc en principe essentiellement « locales ». Or, l’imprégnation idéologique est telle que la quasi-totalité des scrutins concernant les villes - grandes et moyennes - se sont déroulés sous l’interventionnisme direct des états-majors des partis. Ces derniers, poussent même la stupidité jusqu’à se croire propriétaires d’un capital-voix totalement « démotivé », c’est-à-dire sans rapport avec les réalités concrètes induites en l’occurrence par une élection municipale - comme le prouvent les habituels désistements mais aussi certaines alliances qui relèvent de la simple magouille.

     

    On a ainsi presque toujours voté, les 23 et 30 mars, pour ou contre le pouvoir socialiste. Tous l’ont bien sûr affirmé à droite et à l’extrême-gauche. Seul, par pur intérêt conjoncturel, le P.S. a voulu faire semblant un temps de croire le contraire, avant de se contredire – d’abord en laissant fuiter quelques jours avant le premier tour un certain nombre d’« affaires » potentielles visant manifestement à déstabiliser la droite, ensuite par ses annonces à caractère national destinées avant le second tour à faire savoir qu’il avait compris le message.

     

    Il n’y a qu’une leçon politique à tirer de ces élections : la res publica reste plus que jamais l’otage des factions.