UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgJean-Baptiste Donnier a donc clôturé, hier soir, notre Enquête sur la République; "clôturer" étant une façon de parler puisque cette Enquête  se poursuit, tous les jours, et dans tous les médias, de la presse écrite et parlée : nous avons été en adéquation avec l'actualité la plus immédiate, depuis ce premier Café d'Octobre dernier, avec Gérard Leclerc, en parlant chaque mois de l'échec patent du Système, avec ses huit millions de pauvres, ses six millions de chômeurs, les violences de tous ordres qui croissent de façon exponentielle, la poursuite de la dé-construction de notre Société, jusque dans ses bases les plus anciennes et les plus fondamentales, l'insatisfaction et le doute partout... Mais, justement, face à cet échec cataclysmique de ce Système qui se prétendait la "modernité", Jean-Baptiste Donnier a bien montré que non seulement nous ne sommes pas condamnés à être "antimodernes" mais que, bien au contraire, avec Maurras, une autre modernité est possible, reprenant en cela l'idée qu'il avait commencé à développer le 1er septembre dernier, à Martigues, lors de l'Hommage à Charles Maurras : vous pourrez visionner la vidéo de ce dernier Café de la Saison dans les tous prochains jours...

    ------ 

    exces de normes 1.jpg= Actualité encore, quoique bien différente, avec ce sujet sur lequel nous revenons souvent, car il est sinon "le" principal, du moins l'un des tous premiers problèmes qui paralysent la France, entravent son développement et provoquent son déclin : "Une norme nouvelle par jour", et comme corollaire, l'insécurité juridique et fiscale qui décourage les étrangers d'investir chez nous, et qui pousse les jeunes français à s'expatrier de plus en plus... 

    Nous appuierons notre critique sur deux reportages, l'un de France info, l'autre de France inter...

    ----- 

    = Champsaur - qui prépare par ailleurs un sujet sur l'Egypte, "avec une doc fraîche et peu connue" reviendra d'ailleurs sur ce sujet avec un article au titre énigmatique : Supercalifragilisticexpialidocious. Un peu de patience, vous saurez vite de quoi il s'agit... Rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'international" de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : ( Histoire du Pétrole, Gaz de schiste , Démographie et terrorisme intellectuel, etc...).

    -----

    yvan blot faux prphetes.jpg= 

  • Près de 5 millions de chômeurs, mais cela ne fait rien : plus tout va mal, plus ”on” fait tout ce qu'il faut pour que ce

     ("dernière heure", comme on dit dans la grande presse : hier, à Marseille, XVème arrondissement - les "quartiers nords" - les habitants eux-mêmes ont expulsé les Roms de leur "camp" (!) puis y ont mis le feu; cette fois, il n'y a pas de morts. Mais si les pouvoirs publics continuent à laisser pourrir une situation qu'ils ont eux-même déjà pourrie par une immigration insensée et un laxisme non moins insensé, "les gens" feront le ménage eux-mêmes, demain, du nord au sud et de l'est à l'ouest, et, là, il y aura des violences...)

     

    sans-papiers,clandestins

    Les Roms s'étaient installés en début de semaine sur un terrain vague de la cité des Créneaux, au nord de Marseille.

    Il en rentre 230.000 par an, des étrangers, depuis des années; il va en rentrer encore autant cette année, et autant l'année prochaine, et l'année d'après... Avec le triste feuilleton permanent des Roms, dégradant pour eux comme pour nous

    Le Système échoue de plus en plus lamentablement, et sur tous les tableaux. L'appauvrissement, le "décrochage" de la France se confirme, s'amplifie, s'accélère. Pays naguère riche, et l'un des tous premiers, sinon le premier du monde, la France est plongée dans une spirale de la récession dont est responsable la mauvaise politique menée depuis ses origines par notre république idéologique.

    Et pourtant, malgré tous les problèmes que nous avons, à cause du Système, à quoi, à qui pense celui-ci, d'abord et en priorité ? Surtout, surtout, aux clandestins ! Les Français peuvent bien être mis au chômage par charrettes entières, le pays s'appauvrir inexorablement : ce qui importe, c'est que des centaines de milliers, des millions de clandestins entrent en France et deviennent français, fût-ce de "plastique" : le "sans-papiérisme" du parti immigrationniste ne connaît pas de limites...

    Et vogue la galère ! Comme le Titanic, fonçant sur son iceberg ! 

    sans-papiers,clandestins 

     Dans La Provence du jeudi 27 septembre 2012

  • Premier bilan de la pétition de SOS Éducation : 159.746 signataires : un record historique

    En un mois, la pétition lancée par SOS Éducation a recueilli
    plus de 159.000 signatures.

    C’est la première fois qu’autant de personnes se prononcent pour dire, au Ministre de l’Éducation nationale, combien notre école ne souffre pas d’un manque de moyens mais d’une absence de choix courageux.

    Lancée le jour même de la grève des enseignants, le 27 septembre dernier, cette pétition a reçu un accueil très favorable des parents et des enseignants qui en ont marre de voir leur école sombrer. La mobilisation est historique, jamais SOS Éducation n’a réuni autant de partisans demandant au Ministre de prendre de vraies mesures pour redresser le système scolaire en se concentrant sur quatre objectifs concrets :

    §Permettre à tous les enfants d’apprendre à lire, à écrire et à compter grâce à des méthodes rigoureuses et éprouvées ;

    §Supprimer le collège unique ;

    §Restaurer un vrai baccalauréat ;

    §Garantir un enseignement professionnel de qualité.

    «Dans l’état actuel du système scolaire, remettre de l’argent ne servira à rien. Il faut d’abord avoir le courage de faire des choix et de proposer une vraie sortie de crise. La méfiance à l’égard de l’institution n’a jamais été aussi grande» souligne Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.

    SOS Éducation a d’ores et déjà écrit au Ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Luc Chatel, au Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, au Premier ministre, Monsieur François Fillon, au Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Bernard Accoyer, au Président du Sénat, Monsieur Jean-Pierre Bel afin de remettre à chacun un exemplaire du livre des signataires rendant compte de cette mobilisation historique des Français pour leur école.

    Nombre de signatures recueillies à la date du 27 octobre 2011 : 152 845

    Pour consulter le texte de la pétition : cliquer ici.

  • Ci-gisent les partis politiques ?...

    GEORGES FRECHE 2.jpg

                L'un des meilleurs commentaires sur les élections -sinon le meilleur...- aura été celui de Georges Frêche. Sitôt les résultats connus, et interrogé en direct, il a déclaré :

                "J'observerai d'abord une minute de silence pour les partis politiques, aussi bien l'UMP que le PS, tels qu'on les a connus au XXème siècle, car ce soir ce sont eux qui sont les grands perdants de l'élection au vu de l'abstention... il faut voir le monde tel qu'il est : les partis politiques tels qu'on les a connus au XXème siècle ont passé; ce sont des étoiles, mais des étoiles mortes, ils continuent à briller mais ils n'attirent plus personne. Si vous ajoutez l'abstention et le vote Front National, vous vous apercevez que les deux tiers des français sont quasiment désespérés et ne croient plus dans les partis politiques... il faut refonder complètement la politique en France..."

    PS 1: Toute politique -politicienne ou autre- mise à part, comment peut-on "croire" encore en ce système ? Malgré l'hystérie de la caste médiatique révolutionnaire, et le travestissement des faits auquel elle se livre sans vergogne, parlant de "triomphe de la gauche" (?) les faits sont là: en plus de l'abstention, qui fausse tout, au nombre total des voix, les droites sont majoritaire dans quatre Régions (Provence, Champagne-Ardennes, Picardie, Franche-Comté), et font jeu égal dans cinq autres (Bretagne, Centre, Rhône-Alpes, Lorraine, Pas-de-Calais). Moyennant quoi la gauche gère 21 Régions métropolitaines !...

           Er l'on irait s'étonner après, qu'un tel système ait "désespéré" les français, et qu'ils "ne croient plus dans les partis politiques" ?...

    PS 2: Avec ce nombre ahurissant d'abstention, y a-t-il un seuil d'illégitimité ? Probablement non. Mais de dé-crédibilisation, oui, certainement. Et on est en plein dedans...

  • Education : Tant d'argent dépensé pour un tel échec !...

                 education depenses.jpg

                Le mercredi 12 mai a été présenté le rapport de la Cour des Comptes (200 pages, tout de même...) sur le Système scolaire français. Le diagnostic est sans appel: c'est celui d'un "dysfonctionnement généralisé, de la maternelle à la fin du lycée". 

    COUR DES COMPTES 1.JPG

                Intitulé L'éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves, le rapport repose sur deux ans d'auditions des meilleurs spécialistes de notre système éducatif et une enquête de terrain dans 60 établissements de six académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier, Paris et Versailles), ainsi qu'en Écosse, Espagne et Suisse, nous dit Le Monde, dans son édition du 12 mai (article de Marc Dupuis).

                Rappelons que le Ministère de la des-Éducation nationale est, malgré tout,  le premier de l'Etat, chose qui apparaît notoirement scandaleuse lorsque le rapport de la Cour des Comptes affirme que la politique de l'éducation nationale "aggrave les inégalités et produit trop souvent de l'échec".

                Un échec à aller chercher, au moins en partie, dit la Cour, dans le fait que "l'école secondaire est encore gérée sur la base de décrets datant de 1950, quand on avait 5 % de bacheliers !".....

                Encore la Cour des Comptes ne s'en tient elle qu'à la gabégie. Elle ne dit rien de l'idéologie, qui pourrit tout dans le Ministère, du sommet à la base, et réciproquement.....

  • De ”Entre les murs” au Titanic. Ou : d'un naufrage à l'autre...

              Que montre en effet cet "Entre les murs" dont se gargarisent tant et tant de journalistes et de commentateurs ? L'échec de notre système scolaire, tout simplement. Ou, pour être plus précis, l'échec des rêveries et des nuées imposées par les idéologues du Ministère de l'Education Nationale...

              D'un côté "on" veut promouvoir l'image d'un enseignant sympa, très attentif et très ouvert à la grande richesse ( ! ) que constituent les nouveaux publics scolaires; faisant tout ce qu'il peut pour dialoguer et désamorcer les tensions; mais, de l'autre, on voit bien des élèves réfractaires, qui ne cessent de le défier, voire de l'insulter. Et pour qui ce comportement est tout à fait normal et habituel. Et qui n'ont ni l'idée ni, bien sûr, la volonté de changer d'attitude, de faire autrement.

              Le système n'est pas remis en cause. Ceux qui ont créé ces collèges/écoles ghettos; et surtout leurs idées folles, leurs théories fumeuses et mortifères : voilà ce que le film se garde bien de dénoncer. Au contraire "on" s'en réjouirait presque, on s'en congratulerait presque ! et en tout cas "on" s'en amuse ! Oui, c'est cela : une large part des journalistes et des chroniqueurs s'amuse et se délecterait presque du spectacle de cette catastrophe, faute de savoir, de pouvoir ou de vouloir l'analyser objectivement...

              On a des photos montrant, sur le pont du Titanic et quelques instants à peine après la collision avec l'iceberg, des voyageurs tirés à quatre épingles faisant une sorte de partie de ballon avec un gros bloc de glace tombé là... Inconscience de la catastrophe imminente : ceux qui allaient mourir dans très peu d'heures, dans quelques dizaines de minutes, ils... simulaient une partie de ballon !

              On nous permettra de ne partager l'optimisme et l'inconscience ni des uns, hiers, ni des autres, aujourd'hui...

             

  • Deux réflexions qui vont loin, sur la France, dans Der Spiegel.....

                Deux remarques pertinentes d'Ullrich Fichtner, dans Der Spiegel, de Hambourg.

                "...En ces temps troublés, il manque au système politique français une figure apaisante, un cadre de référence fiable, une instance neutre..."

                Comment mieux évoquer cette espace a-démocratique que nous appelons de nos voeux au sommet de l'Etat ? Un tel espace existe bel et bien dans les royautés européennes (1). Comment ne pas rappeler l'exclamation spontanée de Christine Ockrent, sur FR3, répondant à Charles Bremmer, correspondant du Times "Oui...vous, vous avez la chance d'avoir la Reine d'Angleterre. Ce n'est pas notre cas..." (2).

                Et, un peu plus loin, le même Ullrich Fichtner s'inquiète des "forces de désintégration qui déchirent la France plus que tout autre pays, car la société française est un mélange bigarré d'ethnies, de religions et de citoyens à la pensée libertaire certes rafraîchissante, cependant que le ciment qui maintenait le tout s'effrite."

                Oui, mais ces forces de désintégration sont-elles apparues là par génération spontanée? Ou bien sont-elles (et c'est évidemment ce que nous disons...) le fruit empoisonné et mortifère d'une folle politique idéologique, impulsée depuis le sommet de l'Etat par un système qui a nom République française, et qu'il faut dénoncer és-qualité.

    (1) : Voir les notes "République ou Royauté ? L'exemple espagnol" et "L'exemple des royautés nordiques" dans la Catégorie "République ou Royauté".

    (2): Voir la note "Quelle chance il a eu, Tony Blair !....", dans la Catégorie "République ou Royauté".

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: a Charles Pasqua, pour son refus des tests ADN qui lui rappellent, dit-il, "une certaine époque" (il fait allusion au nazisme...); mais là Charles Pasqua est complètement à côté de la plaque, ses scrupules datent d'une autre époque et -renvoyant à une autre époque- sont en parfait décalage avec la réalité d'aujourd'hui; ils sont totalement déconnectés du réel. Le peuple français en a marre de se faire escroquer par des milliers d'africains qui viennent ici avec des enfants qui ne sont pas à eux pour se faire verser des allocs à nos crochets; et le nazisme (que la république a installé en France pendant cinq ans parce qu'elle n'a pas su préparer la guerre...) n'a rien à voir là dedans...En réagissant comme il le fait, Charles Pasqua se trompe d'époque, et donc de combat: c'est dommage, de le voir ainsi hurler avec les loups, et mêler sa voix aux braillards qui se servent de l'immigration comme d'une machine à casser la France! il lui est arrivé d'être mieux inspiré dans son existence et dans son action.....

              le prix orange: à Jacques Marseille, pour sa prestation sur LCI, le mardi 2 octobre, dans le débat "Fonctionnaires....Immuables?". Il a très simplement et très courageusement répondu -non sans humour...- à la question suivante: comment peut-on expliquer la croissance exponentielle des créations de postes de fonctionnaires dépendant des collectivités locales?: la raison est à chercher -expliqua-t-il- dans le système électif lui-même, et dans les moeurs électorales: "notre système électoral fait que c'est un pousse au crime": et d'expliquer carrément que les responsables locaux veulent "tenir leur troupes", et leur offrent "des postes en échange de leur fidélité"; on ne saurait être plus clair! il devait conserver, tout au long du débat, la même franchise réjouissante et la même liberté de ton décapante: ainsi lorsqu'il expliqua qu'on pourrait arriver à économiser 200.000 postes d'enseignants en "rationnalisant" les pratiques du "Mammouth"! Mais là, attention à l'inévitable et inénarrable Gérard Aschieri, qui ne manquera pas de sortir du bois pour demander....."toujours plus!"

  • Lu, vu, entendu : Comment peut-on être Hongrois ?

            Le Monde, et bien d’autres, se sont étouffés, et continuent…. Pensez-donc : l'appellation "République de Hongrie" disparaît au profit de "Hongrie", et d'une.

            La Constitution fait explicitement référence  à Dieu ("Dieu bénisse les Hongrois"), et de deux : pourtant, tous les dirigeants des USA , Obama le premier, emploient la formule "God bless America" ou "God bless you" vingt fois par jour, si ce n’est plus, depuis deux siècles, et personne n’a jamais rien dit…  Bizarre ? bizarre….

            Mais il y a plus grave, et c’est à notre très humble avis cela qui a déclenché la ire officielle :

            Pensez, la Constitution rend rétroactivement "responsables des crimes communistes" commis jusqu'en 1989 les dirigeants de l'actuel Parti socialiste (ex-communiste).

           Evidemment, si on se met à dénoncer les responsabilités du marxisme et des marxistes, cela change tout : vous imaginez, en France ? Les installés du Système et sa nomenklatura, qui hurlent contre Le Pen mais pas contre le NPA ou Lutte ouvrière, ou le PC, qui n’ont jamais ni renié le marxisme-léninisme ni dénoncé ses crimes; eux qui vivent dans un Système basé sur le petit cycle de 1945, bien douillet pour eux, bien confortable pour leurs avantages acquis (qu’on appelle, en bon français, des "privilèges", tel le Port de Marseille, "donné en 45 à la CGT", dixit François Chérèque lui-même …).

            Oui, si on se met à appeler un chat un chat et le communisme non pas un fripon, mais une horreur, et la pire des abominations qu’ait jamais connue l’humanité depuis qu’elle existe, alors là c’est tout simplement pas possible pour eux…..

  • Election présidentielle : le Bien commun oublié

     

    En date du 8 mai 2017, le CRAF (Centre Royaliste d'Action Française) a publié le communiqué suivant, avec lequel nous sommes ici en plein accord.  LFAR

     

    Logo_action_francaise.jpgLe système politique fondé sur l’élection du président au suffrage universel a montré, une fois de plus et de façon particulièrement criante, ses limites et sa perversité.

    Un président élu par moins de 44 % des électeurs inscrits, dont presque la moitié revendiquent un vote par défaut, ne peut pas être légitime – d’autant moins avec le programme qu’il s’apprête à mettre en œuvre, dans la continuité du quinquennat qui s’achève.

    L’Action française déplore et s’inquiète de la division que cette élection a creusée au sein du peuple français. D’un côté les mondialistes, désireux de conserver leurs privilèges et totalement indifférents à la crise de civilisation que le libéralisme a engendrée et dont il s’alimente ; d’un autre côté, les souverainistes, pour qui la France signifie autre chose qu’une province européenne ou un segment de marché géographique ; d’un autre côté encore, ceux, de plus en plus nombreux, qui par leur abstention ou leur vote blanc expriment le décalage entre la classe politique et le peuple, voire rejettent et dénoncent un système en faillite.

    Cette faillite, c’est son incapacité à assurer le Bien commun, qui fut la seule préoccupation de nos souverains pendant des siècles et dont la classe politique actuelle a oublié jusqu’au sens. Au sortir d’une campagne avilissante, c’est donc autour de cette notion de Bien commun que l’Action française veut remobiliser les Français, à l’occasion du colloque public organisé le 13 mai avec la participation du Prince Jean de France, et autour de la figure de Jeanne d’Arc, qui sut si bien sacrifier son intérêt personnel pour celui de la France, et discerner dans la personne du Roi le seul vecteur d’espoir et d’unité : l’Action française le réaffirmera lors de sa fête nationale, dimanche 14 mai, avec son traditionnel cortège.

    Colloque : Refonder le Bien commun
    Défilé d’hommage à Jeanne d’Arc

  • De la République comme modalité, par Louis-Joseph Delanglade

     EQUIPE LFAR Présentation.jpg

    Mardi 27, M. Dumas, accorde un entretien au Figaroà propos de son livre Politiquement incorrect. Quoi quil en dise, on ne saura jamais si lancien président du Conseil constitutionnel a effectivement « sauvé la République en 1995 » en validant les comptes de campagne présidentielle « manifestement irréguliers » de MM. Chirac et Balladur. Ce qui est en revanche plus que plausible, cest quil a alors agi, comme il tient à le souligner, par « esprit républicain ». Ce qui revient à dire que - malgré tous les beaux principes de façade - le système républicain reste à lui-même sa propre finalité : dès lors quon le croit en danger, sa défense transcende tout principe, toute « valeur ». M. Legrand rejoint, au fond, M. Dumas lorsquil évoque, même si cest pour la déplorer, l« aristocratisation des élites républicaines » (France Inter, jeudi 29). Derrière la formule de l’éditorialiste, et sans doute bien malgré lui, on peut comprendre que se cache le non-dit dune caste qui, se perpétuant par auto-reproduction et cooptation, tient le pays grâce à une forme de régime - la République - dont elle tire toute sa puissance. 

    Entretemps, mercredi 28, M. Houellebecq a répondu aux questions de Mme Elkrief (BFM TV). Rappelant curieusement M. Onfray et certains de ses propos tenus il y a quelques mois sur les ondes de RMC, M. Houellebecq - certes de façon moins méthodique, mais cest un romancier, non un philosophe -, tient, devant la journaliste apparemment effarée, un discours pour le coup politiquement incorrect puisquil constitue une véritable remise en cause du credo républicain, « système de valeurs qui arrive à son terme ». Petite citation à lusage de Mme Belkacem et de tous les écoliers de France : « 1789, nest pas le début de lHistoire de France [] La France ne se limite pas à la période de 1789 à nos jours. Cest un vieux pays. » Mais, ce qui mérite d’être particulièrement relevé, cest le distinguo, dune grande pertinence, que M. Houellebecq établit entre la France et la République : « La République est une modalité parmi dautres ».      

     

  • Sommes-nous condamnés au pire ? par Louis-Joseph Delanglade

     

    Quand une moitié des électeurs potentiels sabstient, on parle de lassitude. Quand un quart de ceux qui expriment une opinion sont victimes du mode de scrutin, on invoque la règle du jeu. Quand le parti au pouvoir connaît une débâcle électorale, on dit quil sagit d’élections locales. Quand le parti victorieux ne représente que le quart de la moitié des électeurs inscrits, on ne dit rien car cela pourrait conduire, en en soulignant la supercherie, à mettre en cause la légitimité même du « système ».

     

    Certes, si on considère ses principaux acteurs, celui-ci peut sembler à bout de souffle. Comme enivrés par leur propre pouvoir collectif sur le pays, au travers dune succession  ininterrompue d’élections vécues comme autant de combats de boxe dont les Français sont les spectateurs de plus en plus indifférents, la plupart des partis politiques français semblent devoir imploser. Que ce soit pour des raisons de fond ou simplement tactiques, lU.M.P. et le P.S., mais aussi E.E.L.V. et peut-être même le F.N., sont, à terme, sous la menace mortifère de clivages internes insurmontables. Certains analystes envisagent même la ré-émergence dun Centre fort regroupant un Centre gauche façon Valls et un Centre droit façon Juppé, dautres le retour dune gauche arcboutée sur son idéologie obsolète ou la constitution dune grande droite enfin « nationale ». Mais on peut surtout craindre que ne perdure un système nullement affaibli par une éventuelle redistribution des cartes politiciennes et qui, au contraire, risque de sen trouver conforté.

     

    En effet, le risque est grand que sautent les dernières digues érigées par la constitution de la Vème République pour limiter au mieux les effets dévastateurs du régime des partis. Déjà, M. Chirac a commis une grave faute politique en affaiblissant la fonction présidentielle par linstitutionnalisation du quinquennat. Même son ami, M. J.-L. Debré, président du Conseil constitutionnel, le reconnaît qui, interrogé sur les ondes de R.M.C. (jeudi 2 avril), se félicite que son propre mandat soit de neuf ans, parce que cela donne du temps et que le temps est important en politiqueEn fait, cest plutôt à dix ans quil aurait fallu passer

     

    Maintenant, certains réclament linstauration de la proportionnelle dans tous les scrutins, y compris les élections législatives. Mais, comme le rappelle régulièrement M. Guaino, celles-ci ont pour finalité

  • Paris : un homme abattu devant un commissariat du 18e ? Chronique du terrorisme ordinaire ...

    Le quartier où l'attaque s'est produite a été bouclé de longues heures par les forces de l'ordre - Crédit Reuters
     
    On connaît les circonstances. Un homme a été abattu hier jeudi devant un commissariat du 18e arrondissement de Paris. L'individu abattu aurait crié « Allah Akbar » en tentant d'agresser un policier à l'accueil. Il avait un gilet d'explosif factice. Une image d'un drapeau de l'Etat islamique a été retrouvé sur lui. Selon le parquet, l'agresseur présumé était « porteur d'une arme blanche de type feuille de boucher et d'un dispositif explosif fictif ». Le papier retrouvé sur l'assaillant évoque « des actes pour venger les morts en Syrie ». Un téléphone a été retrouvé près du corps de l'assaillant. Il contenait des messages en allemand et en arabe.

    C'est dans ce dernier détail que réside peut-être une explication à la réaction singulière de Donald Trump, mettant l'Allemagne en cause.  « Un homme abattu dans un commissariat parisien. J'avais annoncé que la menace terroriste était à son niveau le plus élevé. L'Allemagne est un bordel criminogène » a affirmé sur Twitter le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis ...

    L'Allemagne est-elle la seule dans ce cas ? On peut en douter. Et la question est de savoir si les systèmes politiques et sociétaux dont se sont dotés les pays dits occidentaux tiendront longtemps le choc face à une longue période de guerre intérieure et extérieure de plus en plus intenses. L'on peut aussi en douter. Et comme nécessité fait loi, comme l'urgence appelle des solutions et des moyens adaptés à l'extension du domaine de la lutte, à la montée de sa radicalité, de sa violence, il n'est pas impossible que le système politico-médiatique actuel ne dispose plus que d'une espérance de vie limitée. S'il devait être balayé, il ne devrait guère y avoir que le monde clos de ceux qui en vivent pour le pleurer.  Lafautearousseau  

     

  • Quatre raisons de s’opposer au projet de « tracking » gouvernemental, par Jean-Frédéric Poisson.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, s’oppose vigoureusement au numérique (tracking) qui détruit les libertés individuelles et fondamentales. Il alerte les Français sur les conséquences d’un tel dispositif, véritable révélateur des failles de notre système institutionnel et de la vision macronienne de notre société.

    2.jpg1) À cause de son but ; non pas de son but explicite (endiguer la progression de l’épidémie) mais de ses buts implicites : surveiller nos déplacements, nos contacts, nos rencontres, et récupérer subrepticement nos données personnelles. Ces objectifs constituent autant d’atteintes à nos libertés et à notre vie privée.

    2) À cause de ses conséquences : le but ultime est la marchandisation des données concernant notre santé individuelle. Des centaines de milliards de dollars sont en jeu, si l’on ajoute les perspectives offertes par ce marché avec l’aide des moyens nouveaux offerts par l’intelligence artificielle. Deux moyens sont indispensables pour y parvenir : assurer notre dépendance aux moyens technologiques modernes et accéder légalement à ce que ces moyens contiennent. La loi sur le tracking offre le second moyen.

    3) À cause de la faillite des institutions, et de leur renoncement à protéger nos libertés. Les garanties présentées par le projet de loi gouvernemental n’en sont pas : Bluetooth ne permet pas de protéger efficacement les données contenues dans un téléphone, et l’anonymisation des données est incompatible avec l’intention de combattre efficacement l’épidémie. Les institutions françaises (CNIL, Conseil d’État, Conseil constitutionnel) auraient dû s’en rendre compte : elles ont capitulé et laissent se développer ces attaques contre nos libertés. Elles trahissent ainsi à la fois leur idéal et leur mission.

    4) Ce projet est un pas de plus vers le capitalisme de surveillance : ce système d’organisation sociale et politique qui fait de chacun et chacune de nous une marchandise à vendre « par morceaux » et qui se sert des capacités des nouvelles technologies pour asseoir sa domination. Le drame est que les principaux acteurs de ce projet de société sont aidés par la complicité des États, ou par leur faiblesse, ou les deux. Ce n’est pas seulement à la vigilance que cette évolution nous appelle, mais à une authentique résistance.

  • A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    "...Joseph Boze fut peintre de Louis XVI...."

     

    1834014927.jpg

     

    Né à Martigues le 7 février 1745, mort à Paris le 25 janvier 1826, Joseph Boze fut un portraitiste de talent.


    Il représenta aussi bien Louis XVI, Mirabeau, La Fayette, Marat, Barnave...


    Cité à comparaître au pseudo-procès de Marie-Antoinette, il déclara aux Conventionnels hurlants et vociférants : "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté"...

    Cette sombre et calamiteuse période où la France fut livrée à la folie sanguinaire d'une bande de malades mentaux hystériques, est connue sous le nom de "Révolution française"; elle a encore ses thuriféraires aujourd'hui, et le Système qui nous gère déclare fièrement (!) dans le préambule de notre Constitution qu'il est établi sur la base "des principes de 1789" : Terreur, Génocide, Xénophobie !

    Dans ce temps horrible, Joseph Boze fut l'un de ces innombrables héros qui sauva l'honneur du nom français...

     

    1037220080.jpg

    Portrait de Marie-Antoinette, par Joseph Boze

    lafautearousseau