UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Mathieu Bock-Côté: « Ce que veut dire “patriotisme inclusif” »

    Par Mathieu Bock-Côté 

    thUKZO41O8.jpgCHRONIQUE - « On ne cesse de parler d’ouverture à l’autre. Mais ne faudrait-il pas demander à l’autre de s’ouvrir à nous et d’embrasser la civilisation qu’il a décidé de rejoindre ? » écrit ici Mathieu Bock-Côté. [Le Figaro, 3.05]. On sera bien d'accord avec sa réflexion comme toujours lucide et pertinente. Nous aurions cependant envie d'ajouter que celui qui a décidé de rejoindre notre nation, notre civilisation, devra faire l'objet d'une décision d'acceptation de notre part, laquelle ne doit être ni automatique ni illimitée.  LFAR 

    tile00x02.jpg

    « ... La peur de devenir étranger chez soi est devenue palpable ... »

    Dans sa conférence de presse du 25 avril, Emmanuel Macron a dit vouloir pour la France un « patriotisme inclusif ». La formule, qui se voulait positive, a peut-être néanmoins écorché certaines oreilles dans la mesure où elle laissait entendre que le patriotisme français, jusqu’à tout récemment, avait été « exclusif ». Doit-il connaître une mue idéologique pour redevenir moralement acceptable ? En quoi le patriotisme français d’hier et d’avant-hier échouait-il le test humaniste de l’hospitalité ? On serait en droit de poser la question à ceux qui se réclament de cette notion : que veut dire devenir inclusif ? Quels critères distinguent le bon patriotisme du mauvais ? Le patriotisme tragique du général de Gaulle était-il suffisamment inclusif ? On l’aura compris, en termes macroniens, le patriotisme français devrait passer de la société fermée à la société ouverte, ce qui n’est peut-être qu’une manière de reconduire en de nouveaux termes le clivage apparemment insurmontable entre progressistes et populistes que les premiers cherchent à imposer.

    Mais la question s’impose : inclure à quoi? L’assimilationnisme ne permettait-il pas justement d’inclure dans la nation des populations diverses qui apprenaient à dire « nous » avec elle en prenant le pli de la culture française ? Ne poussait-il pas les immigrés à s’approprier les mœurs françaises, en envoyant même des signes ostentatoires d’appartenance à leur nouveau pays ? Le patriotisme inclusif témoignerait d’un autre rapport au monde. D’ailleurs, la formule n’est pas neuve. En 2013, le rapport Tuot, qui avait suscité un certain écho médiatico-politique, avait cherché à l’imposer en plaidant pour le modèle de la « société inclusive », délivré de toute conception substantielle de l’identité française, comme si cette dernière était autoritaire et poussiéreuse. Avant cela, à la fin des années 1990, un partisan de la Third Way (troisième voie entre le libéralisme et la social-démocratie NDLR) comme Anthony Giddens avait aussi plaidé pour une conception « inclusive » de la nation, pour l’adapter à un univers mondialisé et l’ouvrir aux flux migratoires. Telle était l’orthodoxie du moment.

    Pour peu qu’on traduise ce vocabulaire propre à la novlangue diversitaire, on retrouve tout simplement l’idéologie multiculturaliste. Certes, les théoriciens les plus subtils du multiculturalisme le disent désormais compatible avec la nation, mais c’est à condition de vider cette dernière de toute substance, au point de la rendre fantomatique, comme si chaque pays devenait indifférent à sa réalité identitaire et devait même s’y arracher pour s’engager dans une nouvelle définition de lui-même. Dans la perspective multiculturaliste, le peuple historique qui formait le corps de la nation n’est plus qu’une communauté parmi d’autres dans la société plurielle. Il doit consentir à son déclassement symbolique et consentir à une forme de décolonisation intérieure. S’il le refuse, il devient dès lors le principal obstacle à la reconstruction d’une nation véritablement inclusive, dans la mesure où il refuserait d’accepter une différence déstabilisant ses certitudes. Une telle posture serait condamnable.

    De ce point de vue, le Canada, qui a inscrit le multiculturalisme dans sa Constitution, est à l’avant-garde de l’« inclusion ». Dans les semaines suivant son élection, à l’automne 2015, Justin Trudeau avait expliqué, dans un entretien au New York Times, que le Canada était un pays sans noyau identitaire propre. Les Canadiens n’auraient en commun que leur diversité et les droits qu’ils se reconnaissent mutuellement. Naturellement, il faudrait toujours donner des preuves d’inclusion supplémentaires, la diversité étant une quête infinie porteuse d’une promesse de rédemption. C’est ce qui a amené le Canada, depuis 2015, à valoriser le niqab à la manière d’un symbole d’ouverture à l’autre. C’est aussi pour cela qu’il y a quelques semaines la Commission canadienne des droits de la personne a mis à la une de son rapport annuel une fillette voilée. Il y a une hubris de la diversité. On en revient à la France.

    C’est moins un patriotisme pénitentiel, occupé à s’excuser d’avoir trop longtemps exclu « l’Autre », qu’un patriotisme viscéralement attaché à la France et à son droit à la continuité historique que semble réclamer de mille manières le commun des mortels. Si la question nationale obsède à bon droit nos contemporains, et si elle est de plus en plus indissociable de la question civilisationnelle, c’est que la peur de devenir étranger chez soi est devenue palpable. Les petits inquisiteurs qui ne voient là qu’une forme de paranoïa identitaire témoignent surtout de leur incapacité à comprendre le besoin d’une demeure à soi inscrit dans le cœur de l’homme. Le slogan mériterait d’être renversé : on ne cesse de parler d’ouverture à l’autre. Mais ne faudrait-il pas demander à l’autre de s’ouvrir à nous et d’embrasser la civilisation qu’il a décidé de rejoindre ?  ■   

    Mathieu Bock-Côté 
    Le-nouveau-regime.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  
  • Séparatisme : une loi pour éviter le combat culturel, par Natacha Polony.

    "Il est devenu si difficile de faire comprendre le fondement même de la République, à savoir qu’elle ne reconnaît que les individus, et non les communautés, ce qui est le plus grand gage de liberté, il est devenu si difficile de ne pas adhérer à une vision anglo-saxonne de l’ordre social, dans laquelle les identités sont portées en bandoulière et chacun est assigné à ce qu’il est, qu’il est désormais malvenu de s’inquiéter du communautarisme."

    Une loi peut-elle mettre fin au renoncement ? Une loi peut-elle empêcher la lâcheté, la haine de soi, l’inculture crasse ? Le « séparatisme » contre lequel entend s’élever le chef de l’État, si tant est que cette notion floue suffise à définir ce qui se joue en France depuis maintenant plusieurs décennies, n’est pas le seul mal qui nous ronge. L’attentat contre les anciens locaux de Charlie Hebdo en a offert une tragique illustration.

    Certes, travailler sur le financement des mosquées et la formation des imams est pour le moins légitime. Il est insultant pour les Français de confession musulmane d’être guidés dans leur foi par des hommes n’ayant aucune notion de ce qu’est la France et n’en pratiquant qu’approximativement la langue. Mais on voit combien le concept est inconfortable. Il est devenu si difficile de faire comprendre le fondement même de la République, à savoir qu’elle ne reconnaît que les individus, et non les communautés, ce qui est le plus grand gage de liberté, il est devenu si difficile de ne pas adhérer à une vision anglo-saxonne de l’ordre social, dans laquelle les identités sont portées en bandoulière et chacun est assigné à ce qu’il est, qu’il est désormais malvenu de s’inquiéter du communautarisme.

    L’attaque au hachoir perpétrée par un jeune homme accueilli en France comme mineur isolé nous rappelle pourtant à une autre réalité. Un garçon arrivé du Pakistan, vivant des aides sociales après avoir détourné les règles d’accueil et horrifié par ce qu’il découvre de la société française, aidé en cela par ses liens avec son pays d’origine, où l’on éprouve le besoin d’organiser des manifestations contre quelques dessins parus dans un petit journal à l’autre bout du monde. Il est un juge qui a estimé que, malgré les doutes sérieux sur l’âge de ce garçon, il ne fallait pas chercher à savoir par des analyses osseuses s’il était véritablement mineur. Un juge, donc, qui trouve normal que la loi soit régulièrement violée, ce qui  vide de son sens un principe essentiel, celui de la protection des enfants. Un juge qui considère qu’il est sain de maintenir un jeune homme dans la force de l’âge dans un statut qui le fait dépendre d’allocations et ne lui permet visiblement pas de s’insérer et de peu à peu comprendre notre pays. Et l’on comprend comment l’interruption de ce statut déstabilise un individu déraciné et sans perspectives. Ou comment la posture compassionnelle se révèle comme la meilleure manière de broyer les individus.

    Combat culturel

    Mais cette attaque nous raconte également l’état de la société française, ses fragilités, ses fractures. Immédiatement a ressurgi l’argument de l’huile sur le feu. Quel besoin, après tout, de republier ces caricatures ? Une provocation qui fait des victimes innocentes. Et revoilà cette logique perverse : respecter « les musulmans », ce serait croire qu’ils sont tous choqués par des dessins insignifiants et que, implicitement, ils comprennent la violence qu’ils suscitent. Extraordinaire renversement et hypocrisie magistrale. Hélas, cette hypocrisie fracture la société française et interdit que l’appel à la défense de nos libertés soit autre chose qu’un vœu pieux. La liberté de rire, de penser, de n’être pas enfermé dans une communauté, dans une identité supposée, n’est fondée que sur l’idée de la raison universelle, qui définit notre humanité commune. Voilà des années que cet idéal émancipateur est caricaturé, sali, présenté comme une oppression  pour les « minorités », notamment par des gens qui n’aspirent qu’à faire de ces minorités des majorités oppressives.

    Ce que nous avons à affronter est une conjonction de phénomènes. D’abord, une stratégie de déstabilisation par l’islamisme, dont les financeurs sont ces pays du Golfe promoteurs du wahhabisme avec lesquels nous sommes alliés, une stratégie qui tend à « réislamiser » les populations immigrées et issues de l’immigration. Mais également une importation, par le biais de la globalisation culturelle, du communautarisme anglo-saxon, fondé sur la cohabitation pacifique, côte à côte et non ensemble, de « communautés » ne partageant qu’un espace géographique et – grande différence avec la France, qui explique pourquoi ce modèle aboutit chez nous au délitement – un sentiment national hypertrophié. On pourrait ajouter un troisième phénomène : la dégradation de l’idéal d’émancipation en une forme d’individualisme qui détruit la notion de peuple, au sens politique de ce terme, le « démos », seule communauté reconnue en République. Mais qui, au fond, se soucie encore de transmettre les notions de démos, de citoyen, de laïcité et d’émancipation ?

    Aucune loi n’offrira de réponse à ce qui relève avant tout d’un combat culturel. Bien sûr, un préalable serait d’arrêter toute forme de complaisance avec les promoteurs du wahhabisme. Un autre serait de promouvoir notre modèle aux yeux mêmes de ceux qui aspirent à venir chez nous. Mais dans une France où la logique identitaire nourrit les haines et les frustrations, où des bigots s’allient à des hypocrites pour interdire toute remise en cause de leur emprise sur leurs ouailles, avec le soutien actif de gentils militants du « respect », c’est l’idée même de liberté qui disparaît.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Société • Pour une consommation responsable à Noël !

    Par Jean-Philippe Chauvin 

    1262631406.jpg

    La crise n’en finit pas de finir, comme dit l’ironique formule : le discours tant attendu du président de la République va-t-il répondre aux attentes et aux impatiences, ou remettre de l’huile sur le feu ?

    Nous verrons bien mais, au-delà des déclarations et des suites de cette crise sociale devenue politique et économique, sans doute faut-il aussi repenser notre rapport à l’économie, simplement, dans notre vie quotidienne et, aujourd’hui, face aux fêtes de Noël. Car les réponses nous appartiennent aussi, et, comme le disait un slogan aperçu à Versailles ces dernières années, « Nos emplettes sont nos emplois », même si le rôle de l’Etat doit être d’ordonner « la grande économie » et de garantir l’équité économique et sociale dans l’unité française, tout en préservant les intérêts français face au monde et à la mondialisation, rôle qu’il semble ne plus remplir désormais. 

    Consommer intelligemment et « socialement », c’est d’abord ne pas acheter sur ces grandes plateformes de commerce en ligne, dont celle qui porte le nom du grand fleuve d’Amérique du Sud, multinationale fraudeuse qui prive les Etats, et particulièrement le nôtre, de ressources fiscales qui se comptent en milliards d’euros annuels. Or, je constate que les classes moyennes et aisées ont pris l’habitude de commander par la toile ce qu’elles pourraient acheter (ou commander) dans les boutiques réelles, par une facilité qui confine parfois à de la paresse. Pourtant, cela a un coût caché mais très lourd pour les finances françaises : car, trop souvent, le commerce dit « en ligne » échappe aux contraintes fiscales et concurrence directement le commerce réel, qui reste, par nature, limité par des horaires humains et c’est d’ailleurs heureux ! Or, c’est bien ce dernier commerce qu’il faut aider et sauvegarder, pour éviter une « dématérialisation » trop avancée de l’économie qui serait une catastrophe, pas seulement économique mais aussi tout simplement sociale et humaine. 

    Acheter à des commerces à taille humaine et de proximité, ruraux ou urbains, c’est aussi le meilleur moyen de conserver un tissu de liens sociaux près de chez soi et au cœur de notre pays, de ses campagnes, de ses villes et de ses quartiers : c’est une pratique individuelle multipliée par autant d’habitants qui peut avoir de vraies et heureuses conséquences sur la réalité économique de notre pays. Mieux vaut acheter à des personnes concrètes, vivant près de chez nous, que de financer des plateformes ne profitant qu’à quelques uns, souvent actionnaires résidant de l’autre coté de l’Atlantique ou confinés dans des quartiers protégés des villes mondiales occidentalisées. 

    De plus, privilégier les produits fabriqués en France, c’est préserver les emplois industriels tout comme acheter des volailles ou des viandes françaises, tout comme légumes, champignons ou fruits locaux, peut permettre de maintenir et de développer une agriculture qui doit, si elle veut survivre, se dégager du piège d’une mondialisation incontrôlée qui se définit et se marque trop souvent comme « la guerre de tous contre tous » au profit de quelques uns. Ainsi, pour les fêtes, je ne me fournis que chez des boulangers et pâtissiers locaux, des petits artisans bouchers et des cavistes indépendants, sans passer par les grandes surfaces qui tirent les prix vers les bas en se fournissant dans des pays où les salaires sont (très et trop) bas, et dans lesquels la qualité des produits est souvent dévalorisée au profit de la quantité ! 

    Consommer en responsabilité, c’est aussi un acte civique et, même, politique ! Ce n’est pas toujours facile, certes, mais si les consommateurs français ne le font pas, le risque est de voir la facture sociale (donc fiscale) s’aggraver ! L’Etat, s’il n’avait pas si peur de froisser les ayatollahs du « libre-échange » qui contrôlent la Commission européenne, devrait agir pour inciter (et non forcer, évidemment) nos concitoyens à cette consommation responsable et juste. Mais une République soumise aux intérêts de l’Argent et de la Société de consommation (cette « Société » qui est incapable de concevoir la prospérité sans la croissance, alors que c’est pourtant et sans nul doute un enjeu pour la suite !) peut-elle s’engager dans une telle politique, librement et intelligemment ? Par expérience et par réflexion, j’en doute ! 

    jpg_frmarche-noel-strasbourg-2.jpgLà encore, une « révolution royale », qui n’est pas un simple changement de locataire du Pouvoir, pourrait ouvrir de nouvelles possibilités à l’économie et à la consommation dans notre pays. En attendant, chaque consommateur, royaliste ou non, peut s’engager dans une « régence » économique en pratiquant ces quelques gestes simples qui transforment l’acte de consommer en acte social, économique et politique éminemment français. Le jeu en vaut la chandelle, et peut permettre une suite heureuse : alors, au-delà des paroles, agissons, concrètement et simplement, pour un Noël français !  ■  

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (171), L'Europe a son port spatial en France, à Kourou...

    1S.jpg

     

    (Informations officielles du CSG, Centre spatial guyanais)

    Installation du CSG en Guyane -Création du CNES.

    Le 4 octobre 1957, le lancement par l'Union Soviétique de Spoutnik-1, premier satellite artificiel de la Terre, marque le début de la conquête de l'Espace.

    À leur tour, les États-Unis lancent leur premier satellite, Explorer-1, le 31 janvier 1958...

    En France, c’est le Général De Gaulle, qui, de retour au pouvoir en 1958 et soucieux de l'indépendance nationale, donne une impulsion nouvelle à la recherche scientifique. 
    La coordination des activités spatiales françaises aboutit à la création, en janvier 1959, d'un Comité des recherches spatiales présidé par Pierre Auger. Mais l'ambition du programme national dépasse les possibilités de ce Comité, et un renforcement des moyens d'exécution s'impose. Le Comité étudie alors les attributions dévolues à une future agence française de l'espace, chargée de regrouper en un seul organisme des activités jusqu'alors dispersées, et de négocier des accords internationaux. 

    Michel Debré, chef du gouvernement, et Pierre Guillaumat, ministre chargé de la Recherche scientifique, font adopter, le 19 décembre 1961, la loi créant le Centre national d'études spatiales (CNES) dont le premier Président est Pierre Auger, et le premier Directeur Général le Général Robert Aubinière. 

    ...Le CNES utilise à ses débuts les installations des champs de tirs militaires du Centre d’essais d’engins spéciaux (CIEES) et du Centre d’essai et de recherches d’engins spéciaux (CERES), implantés en Algérie, sur les deux ensembles Colomb-Béchard et Hammaguir.
    Lorsque l'Algérie devient indépendante en 1962, la France est contrainte d'abandonner le pas de tir d'Hammaguir et le CNES commence à rechercher une nouvelle base à proximité de l'Equateur...
    14 sites furent étudiés, en fonction des critères de sélection suivants :
    ■ Possibilité de lancements polaires et équatoriaux 
    ■ Proximité de l'équateur 
    ■ Dimensions suffisantes pour assurer la sécurité des lancements 
    ■Existence d'un port en eaux profondes doté de moyens de manutentions suffisants 
    ■ Existence d'un aérodrome capable d'accueillir un long courrier (piste de 3000 m) 
    ■ Distance aussi réduite que possible entre la base de lancement et l'Europe 
    ■ Stabilité politique 

    En février 1964, le rapport de la Direction scientifique et technique du CNES établit un classement par points en fonction des critères de sélection retenus. Cinq sites peuvent être envisagés, mais la Guyane française arrive largement en tête. 

    Finalement, le 14 avril 1964, le choix du Premier Ministre Georges Pompidou se porte sur la Guyane, qui présente de nombreux atouts : 

    ■ une très large ouverture sur l'océan Atlantique favorise toutes les missions spatiales, des lancements aussi bien vers l'Est (pour l'orbite géostationnaire) que vers le Nord (pour l'orbite polaire) avec un minimum de risque pour la population et les biens alentour. 
    ■ la proximité de l'équateur (5,3° de latitude Nord) qui permet de bénéficier au maximum de l'effet de fronde (énergie fournie par la vitesse de rotation de la terre autour de l'axe des pôles) ; cet effet procure au lanceur un complément de vitesse de l'ordre de 460 m/s. 
    ■faible densité de la population (45000 habitants en 1964 sur un territoire de 91000 km2, soit 1/6e de la France), fortement concentrée sur la bande côtière. 
    ■possibilité d'installer sur les collines environnantes des moyens de poursuite (radars et antennes de télémesure). 
    ■ site bien ventilé et un climat très supportable malgré sa position équatoriale. 
    ■ zone à l'abri des cyclones et des tremblements de terre. 
    ■infrastructures existantes relativement simples à adapter aux besoins du futur centre spatial (routes, aérodrome, ports, télécommunications, etc.). 

    Le Centre Spatial Guyanais (CSG) s’installe à Kourou en 1965, mais, au début des années 60, la Guyane n'offre pas encore l'environnement industriel et socio-économique dont le CSG a besoin. Plus de 2500 hommes de 11 nationalités différentes vont construire la ville nouvelle ainsi que les sites techniques et opérationnels du CSG. 
    Aussi, parallèlement à la construction du Centre Spatial, des équipements urbains et collectifs sont mis en place à Kourou, Cayenne et leurs environs. 
    ■ Septembre 1965 : début de la construction de la zone portuaire de Pariacabo comprenant un appontement et un ensemble d’installations ; l’appontement est opérationnel dès 1966 et peut accueillir le MN Toucan et le Colibri, bateaux qui assurent le transport des étages du lanceur Ariane. 
    ■ 1966 : construction du Centre Médico-Chirurgical de Kourou, et création d’une maternité en 1971 
    ■ 1968 : allongement de la piste de l’aéroport de Rochambeau...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Macron a reçu le Chef Raoni. 

    Cela ne nous surprend pas, ne nous déplaît pas, bien au contraire !

    Nous aussi, nous respectons le Chef Raoni, et nous respectons les peuples autochtones, non seulement en Amazonie mais sur toute la surface de la terre.

    Ce qui nous fait "tiquer", par contre, c'est le message posté par "Macron officiel" sur tweeter :

    "Préserver les forêts tropicales, faire respecter les droits des peuples autochtones, c'est toute sa vie, son combat pour l'Humanité. À l'écoute du Cacique Raoni, 18 jours avant le Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial dont le monde a besoin."

    "Faire respecter les droits des peuples autochtones" ? Vraiment ? Il le croit, Macron, que lui et le Système qu'il préside respectent les droits du "peuple autochtone" en France ?

    Il poursuit - et amplifie même - la suicidaire politique qui le dilue, le dissout dans une immigration aussi massive qu'incontrôlée (et, surtout, inutile et non souhaitée par le-dit Peuple...) : quinze millions d'étrangers en quelques décennies, une ville comme Toulouse chaque année...

    Il était, hier, au Mont Saint Michel pour exalter la France et sa culture, mais il déclarait, naguère : "Il n'y a pas de culture française, il y a des cultures en France, qui font la culture française..." !

    Il faudrait savoir...

    Et bien entendu, in fine, "Macron officiel" parle d'un "pacte financier mondial" : encore et toujours, l'Argent ! Tout considéré et analysé sous le seul angle économique et matériel ! Parles-nous un peu moins de fric, Macron, et un peu plus de notre coeur, de notre Esprit, de l'âme de la France...

    Une Nation, un Pays, une Culture, une Civilisation, oui, c'est du matériel (il faut bien les construire, les cathédrales, et payer les tailleurs de pierre !...); oui c'est la gestion des choses et des gens; oui, c'est, aussi, de l'horizontal, du quotidien...

    Mais, un Peuple, c'est surtout - "sur tout" - du vertical; c'est surtout - "sur tout" - une politique de Civilisation, qui tire vers le Haut, vers le Vrai, le Beau, le Bien...

    Il suffit de regarder le château de Versailles, pour bien comprendre : tout y dit la majesté, la puissance, la force et la grandeur du Roi, du pouvoir politique de celui qui a été voulu, là, pour gérer les choses de la terre. Mais, pourtant, une chose dépasse les toits du château, et domine l'ensemble : la Chapelle, qui, surgissant des toits et s'élançant vers le Ciel, montre bien qu'il y a plus haut que le pouvoir des hommes, ce pouvoir qui leur est donné, essentiellement, pour permettre l'ascension des peuples qui leur sont confiés vers les réalités des choses d'en haut...

     

    Image

     

    1AZZZ.jpg

     

    1. Mort de Philippe Pozzo di Borgo...  D'accord avec Christophe Dickès :

    "Le soin, l'attention, la présence, la solidarité, l'aide seront toujours supérieurs à la mort et à toutes les lois qui l'inciteront."

    Image

    1 BIS. Toujours de Christophe Dickès... Sa Tribune, dans La Croix :

    (TRIBUNE) "Aujourd’hui, la question n’est pas tant de savoir si la messe en latin est l’avenir de l’église, mais comment le pouvoir épiscopal va gérer la réalité de cette minorité créative ascendante" que sont les jeunes tradis."

    https://www.la-croix.com/Debats/Jeunes-tradis-eveques-doivent-chercher-nouvel-equilibre-2023-06-04-1201269981

     

    3. La charge intéressante d'un expert physicien contre les éoliennes, dans le journal allemand Junge Freiheit :

    " Les éoliennes provoquent la sécheresse - mais personne ne veut l'entendre!"

    (l'article est en allemand, mais un onglet en haut à droite permet la traduction en français)

    https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2023/windraeder-duerre/ 

    Les éoliennes empêchent l'évaporation et assurent ainsi moins de précipitations.

     

    4. L'édito politque de Vincent Trémolet de Villers sur Europe 1, reçu par Dimitri Pavlenko :

    "...À mesure que la gauche politique s’atrophie, le gauchisme culturel continue de s’étendre... Entre la politique de l’intime, l’impératif multiculturel, le laxisme migratoire, le complexe de supériorité vis à vis du passé : la forme radicale du progressisme occupe une place démesurée dans notre société. Emmanuel Macron lui-même y cède plus souvent qu'à son tour..."

    (extrait vidéo 3'55)

    https://twitter.com/vtremolet/status/1665614648710684673?s=20

     

    5. La réponse de la toujours excellente Charlotte d'Ornellas à ce pauvre toujours calamiteux Dupond-Moretti :

    (extrait vidéo 2'10) 

    https://twitter.com/adrenaline1001/status/1665400124724461568?s=20

     

    6. Une publicité scandaleuse de plus ! La télé et ses pubs intrusives, qu'il est impossible d'éviter, nous bombardent de ces couples métissés, introduisant dans les cerveaux, d'une manière subliminale, que "le" couple normal, en France, c'est une blanche avec un noir ou un blanc avec une noire... Bourrage de crânes H/24, avec des variantes, comme celle de cette marque d'alarme qui matraque son message à la télé en ce moment : voici, pour elle, la famille française type, et le braqueur type...

    Image

     

    7. En Wallonie, amour et respect des Traditions : Tout ce qui est Racines est bon ! De CHEZ NOUS :

    "Chez Nous , c’est clair, net et précis : on aime et on défend nos #traditions ! Le seul parti patriote était aujourd’hui à #Mons  pour le Doudou. Plus de 2000 tracts distribués et de nombreuses discussions qui montrent qu’il se passe quelque chose d’inédit en Wallonie : l’arrivée d’une nouvelle force politique #Patriote ! En 2024, nous pouvons créer la surprise pour dire #STOP à la caste politique qui ruine notre région !"

    (extrait vidéo 0'27)

    https://twitter.com/ChezNousOff/status/1665595952105676800?s=20

     

     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    La "France orange mécanique" dénoncée une fois de plus, ici par Matthieu Valet :
    "Depuis le début de l’année, la #France est transformée en zone de guerre par les voyous ! A #Marseille, c’est un mort par balles tous les 10 jours. A #Nantes, c’est 50 échanges de coups de feu. A #Grenoble ce sont des #policiers braqués par des criminels qui veulent les tuer !...
    On n’est plus dans l’ensauvagement, ce sont des scènes de guerre, commises par des criminels de guerre, avec des armes de guerre..."
     

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Silence complice, coupable et écoeurant de l'Occident face à l'agression de l'Arménie par les nazéris. En trafiquant du gaz et du pétrole avec le tyran Aliev, les "autorités" européennes (?) se rendent complices du lent génocide des Arménoiens, repris et continué par l'Islam conquérant et exterminateur turco-nazéri...

    1. De Gilbert Collard
    "Pendant que l'Azerbaïdjan exécute sauvagement des soldats arméniens prisonniers, l'Union européenne, honteusement, se tait et continue son commerce complice : ce silence est le linceul de notre dignité perdue !"
     
    2. De J-Christophe Buisson
    "A quel moment les autorités françaises et européennes vont-elles enfin réagir à la video d'exécution de prisonniers de guerre #armeniens par des soldats azerbaïdjanais ? Elle a été authentifiée, les victimes reconnues, le monde entier est horrifié. Ce silence est insupportable."
     
    "Chaque français, chaque européen doit savoir que l’achat de gaz négocié par @vonderleyen avec son « allié fiable », le dictateur Aliev, sert à financer les dizaines de crimes de guerre commis par l’#Azerbaïdjan contre le peuple arménien. L’#UE se rend complice de ces atrocités."

    1A.jpg

     

    2. On devient fou, à LFI. Pour Manon Aubry, qui se veut chantre de l'anti-racisme, "sale macaroni" - injure adressée, à une française d'origine italienne - n'est pas une insulte raciste !

    https://twitter.com/baugusteaura/status/1576226778380587008?s=20&t=T2vWhFNisUKiyVcLpbqh0A

    1A.jpeg

    Dans Front populaire :

     

    3. Une minute de ravissement : Sandrine Rousseau huée/conspuée par les manifestants lors de la manif en défense des courageuses femmes iraniennes qui luttent pour se débarrasser du voile islamique...

    https://twitter.com/baugusteaura/status/1576616039726854144?s=20&t=AwJhIg46_L0AEFBafaUZbQ

    1A.jpg

    Deux manifestants expliquent leur opposition ferme à Sandrine Rousseau et dénoncent l'imposture de son soi-disant "féminisme"... 

    https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1576775402046992385?s=20&t=AwJhIg46_L0AEFBafaUZbQ

     

    4. Entièrement d'accord avec Matthieu Valet, avec qui nous avons "ouvert" cette page d'aujourd'hui : "Les dealers ne vendent pas que du cannabis. Ils vendent de la cocaïne, de l'héroïne, toutes les drogues. Ouvrir la voie à la dépénalisation et à la légalisation du cannabis, c’est ouvrir la voie à toutes les autres drogues..."

    (extrait vidéo 0'55)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1576598266132807680?s=20&t=AwJhIg46_L0AEFBafaUZbQ

    1A.png

     

    5. Polygamie malienne en France (où la polygamie est interdite). Et, en plus, ils ne sont pas contents ! Et ils et elles veulent, en somme, nous faire payer leurs paternités/maternités multiples ! Et ils et elles veulent une maison pour chacune des épouses ! "Nous aimerions avoir un autre appartement, car ce n'est pas évident de vivre à 2 femmes et 7 enfants dans un F3..."

    "Ben, voyons !", comme dit le Z ! Le Système nous aura fait tout voir et tout entendre !

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/CTournedos/status/1576831889171968001?s=20&t=m3PPmkzge40mHxEmhOHmHg

    lfar degage.png

    Expulsion immédiate, s'ils ne sont pas Français.

    Déchéance de nationalité + expulsion immédiate s'ils sont "français de plastique".

    Dans les deux cas, pour la même raison, impérative : non-respect des lois françaises...

     

    6. Le torchon brûle entre nos ennemis allemands et leurs défenseurs/alliés de toujours, les USA, dont "la germaine multitude" s'était fait le 51ème éta, après 45 et, depuis, la toujours fidèle carpette et caniche...

    • https://reseauintern

  • Éphéméride du 7 novembre

    1932 : Naissance de Vladimir Volkoff (ici, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence)

     

     

     

     

     

     

    1492 : Chute de la météorite d'Ensisheim 

     

    Tombée entre Mulhouse et Colmar, c'est la plus vieille météorite dont on connaît la date d'impact avec précision. 

    Elle présentait un poids d'environ 127 kg. Elle s'était enfoncée a plus d'un mètre sous terre.

    Elle fut fragmentée et une partie, de 55 kg, resta à la commune : elle est exposée actuellement au Musée de la Régence. 

    meteorite.JPG
     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

    1659 : Perpignan devient française

     

    7 novembre,ensisheim,perpignan,roussillon,catalogne,traite des pyrenees,louis xiv,invalides,landru,marie curie,camus,flandre,lorraineLes deux premiers ministres français et espagnol, Mazarin et Luis de Haro, signent le Traité des Pyrénées sur l'Île des faisans, au milieu de la rivière Bidassoa, au Pays Basque.

    Du côté espagnol, les détails de la cérémonie sont réglés par Vélasquez, en personne... 

    Ce Traité met fin à 24 ans d'hostilités entre les deux puissances européennes et scelle cette nouvelle paix par le mariage de Louis XIV avec l'infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille aînée du roi d'Espagne Philippe IV.

    En réalité, il est presque le moment ultime de la fin de cette grande guerre de deux siècles commencée dans les années 1500 entre François Premier et Charles Quint, entre la France et les Habsbourgs : la France - qui reçoit de l'Espagne le Roussillon (ci dessus, Perpignan, et son Castillet...), la Cerdagne, l'Artois et plusieurs places fortes en Flandres et en Lorraine - confirme son hégémonie, alors que la puissance des Habsbourgs s'essouffle.

    Bientôt, il sera temps de comprendre que l'ennemi a changé : après deux siècles de lutte contre l'Autriche - et notre victoire sur elle - le nouvel ennemi qui se dessine est la Prusse. La monarchie française - progressiste, au véritable sens du terme - le comprendra, pas l'opinion publique...

    Mais, pour le moment, Vauban se hâte de fortifier, non seulement la ville elle-même, mais aussi ses alentours, en édifiant plusieurs ouvrages en haute montagne - dont certains toujours utilisés de nos jours pour l'entraînement des troupes d'élite de l'Armée française - comme l'impressionnante Citadelle de Mont-Louis.

    Ci-dessous, le plan-relief de la Citadelle de Vauban de Perpignan, aux Invalides, puis la Citadelle de Mont-Louis :

    Plan_relief_Perpignan.jpg
     

    7 novembre,ensisheim,perpignan,roussillon,catalogne,traite des pyrenees,louis xiv,invalides,landru,marie curie,camus,flandre,lorraine

     
    La citadelle et l'enceinte neuves de Mont-Louis, vue générale depuis l’est.
    Mont-Louis fut édifiée ex nihilo par Vauban à partir de 1679, afin de pourvoir en défenses le territoire voisin de l'Espagne.
    Cet ensemble fortifié, situé à 1.600 mètres d'altitude et parfaitement adapté au terrain, est composé de deux carrés imbriqués et étagés :
    une citadelle à bastions à orillons et demi-lunes
    et une enceinte enveloppant le village.
    La porte Royale au sud permet la communication avec la ville, dont les remparts sont une prouesse de technologie et d'ingéniosité : deux mille hommes les ont érigé, en deux ans à peine, sur un terrain granitique...
    Le 26 octobre 1681, une importante cérémonie à lieu durant laquelle les clés de la citadelle sont remises solennellement à Raymond de Trobat, intendant du Roussillon. Jusqu'à aujourd'hui, la citadelle a conservé sa vocation militaire. 
     
    traite des pyrenees.jpg
     

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

     

    1850 : Mort de Félix Arvers

     

    ARVERS SONNET.jpg

    Mort très jeune - à quarante-quatre ans - Félix Arvers, grand ami d'Alfred de Musset eut son moment de célébrité dans le monde littéraire et, surtout, théâtral de la première moitié du XIXème siècle; il serait probablement inconnu aujourd'hui sans son "Sonnet", qui, n'ayant pas de titre, est communément appelé "le sonnet d'Arvers"...

     

    "Mon âme a son secret, ma vie a son mystère :
    Un amour éternel en un moment conçu.
    Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
    Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.

    Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
    Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire,
    Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
    N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

    Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
    Elle ira son chemin, distraite, et sans entendre
    Ce murmure d'amour élevé sur ses pas;

    À l'austère devoir pieusement fidèle,
    Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle :
    "Quelle est donc cette femme ?" et ne comprendra pas."

     

    https://www.poesie-francaise.fr/poemes-felix-arvers/

     

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

     

    1867 : Naissance de Marie Curie

     

    Née Maria Sklodowska, à Varsovie. 

    marie curie 1.jpg

     

     

     

    1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli

     

     

     

    1913 : Naissance d'Albert Camus

     

    Il reçut le Prix Nobel de littérature 1957.

    camus.JPG
     
    Sur Albert Camus, voir aussi
     
    l'Éphéméride du 23 octobre (Lettre ouverte sur Le sang des Hongrois),
     
    l'Éphéméride du 10 décembre (ses propos décisifs sur le Terrorisme, tenus à Stockholm, lors de la réception de son prix Nobel),
     
     et l'Éphéméride du 4 janvier (jour de sa mort)...
     
     
     
  • Grenoble : ce lundi 11 Décembre, conférence de Dolorine de Boschère au Centre Lesdiguières. A ne pas rater

     

    Tout le monde connait ce vieil adage qui sous-entend que l’histoire est pensée d’un seul point de vue et utilisée à des fins politiques voire idéologiques. A la suite de la longue tradition des chroniques hagiographiques du Moyen-âge, le XIXe siècle crée le Roman National, récit idéologisé de l'Histoire de France.

    En sommes-nous sortis? Un coup d’oeil sur les programmes d’Histoire de l’Education Nationale nous prouve une fois encore que l’enseignement de l’Histoire sert un but politique. Est-il possible d'envisager un enseignement de l'Histoire neutre? L'Histoire, clé de voûte de notre identité, doit elle forcément être instrumentalisée pour créer ou détruire le sentiment national ? Quelle est la frontière entre mythe et réalité en Histoire ? C'est à ces questions que nous tenterons de répondre.  

    CONTACT

    centreslesdiguieres@laposte.net



  • Diagnostic de l’Hopital Public Français, par James Deauville.

    Les chiffres d’une crise nationale

    Il est ainsi fait que la gravité d’une crise est proportionnelle à sa capacité à révéler les maux d’un système aux yeux du plus grand nombre. Alors que les cris du personnel qui le fait vivre au quotidien ne semblaient suffire à alerter sur la lente agonie de l’hôpital public français, la pandémie actuelle inverse les tendances. Il est donc d’intérêt général de s’intéresser aux raisons de ce déclin, que l’on peut résumer sous le terme général de guerre des finances.

    Posons le diagnostic et surtout, veillons à ne pas retomber dans la passivité une fois la crise passée ; car « Les pires lieux des enfers sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale » .

    En France, sur plus de 3 000 établissements de santé, 1 376 sont des hôpitaux publics. Ils ne représentent que 45% des établissements mais offrent encore plus de 61% des lits en hospitalisation complète et 55% des lits en hospitalisation courte [5]. “Encore” car, depuis plusieurs décennies, nos précieux hôpitaux publics sont soumis à des pressions économiques dantesques, qui influent aussi bien sur la qualité des soins que sur la pénibilité du travail hospitalier.

    En 2002, les hôpitaux publics disposaient de 314 000 places en hospitalisation longue. En 2018, il n’en restait que 243 000. Soit 71 000 lits en moins, un tiers du total [1]. Les hospitalisations courtes – soit moins de 24 heures – ont bien vu leur nombre de place augmenter, de 12 000 lits. Passant de 31 000 à 43 000 [5]. Si l’un ne compense pas l’autre d’un point de vue numérique, l’un ne remplace pas l’autre de manière générale. Car les places en hospitalisation longue assurent un stock de lits vides, qui permettent de parer aux imprévus : une épidémie de virus respiratoire, exemple au hasard parmi une liste non exhaustive. Mais comment expliquer cette double évolution? L’explication, c’est le virage ambulatoire de l’hôpital public, la volonté de rentabiliser les soins, de gérer le système de santé à la manière d’une entreprise comme les autres.

    Les différents programmes régulant nos hôpitaux

    En 1982, Jack Ralite, ministre de la Santé et membre du Parti Communiste, confie la direction des hôpitaux à Jean de Kervasdoué. Cet ingénieur des Eaux et Forêts visite l’université américaine de Cornell et y découvre les Diagnosis Related Groups. Une ingénieuse façon de classer les malades hospitalisés avec pour but d’identifier précisément le coût de chaque séjour. En 1982, naît donc le PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information). Son objectif : mesurer la “production” de soins dans chaque unité médicale. Il reste peu utilisé jusqu’en 1996. [9]

    De 1995 à 1997, Alain Juppé, alors Premier Ministre et membre de l’UMP (actuels Républicains) , lance son plan pour contenir les dépenses de la Sécurité Sociale, « boucher le trou de la Sécu » en somme. Parmi les mesure notamment : création de l’Ondam (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) qui doit aider à réduire les dépenses de santé. L’Ondam est une limite budgétaire annuelle votée par le parlement [2]. Mais l’Ondam n’est pas la seule mesure, on utilise pour première fois le PMSI dans le calcul des budgets alloués aux hôpitaux. Ou comment injecter dans les habitudes la notion de “rentabilité” d’un séjour hospitalier.

    En 2002 le plan “Hôpital 2007” propose une nouvelle méthode de financement : la T2A, (Tarification À l’Activité). Désormais, chaque hôpital doit classer sa “patientèle” dans l’un des 800 GHM (Groupe Homogène de Malades). La Sécurité Sociale paie ensuite l’hôpital pour chaque acte médical selon les barèmes de la T2A, qui est révisée chaque année. Certaines pratiques sont donc favorisées car plus rentables, et on commence à gérer les hôpitaux en bons chefs d’entreprise : « il faut faire 50 hernies/semaine pour se permettre un pontage » . En 2005, les directeurs d’hôpitaux sont autorisés à contracter des emprunts sans attendre l’aval du directoire de l’établissement (notons au demeurant que la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » du 21 juillet 2009 modifie légèrement ce statuât, ces décisions sont désormais remises au directeur de l’ARS (Agence Régionale deSanté) considéré comme plus qualifié pour prendre ces décisions). En somme, si les subventions de l’État ne suffisent pas, il est facilité d’accumuler les dettes grâce aux banques, l’hôpital publique se privatise par l’emprunt. Et les subventions de l’État ne suffisent pas : entre 2002 et 2013, l’endettement des hôpitaux publics est passé de 9 à 30 milliards. [3]

    Tous les éléments pour une décrépitude accélérée d’un système de santé naguère parmi les meilleurs au monde sont en place :

    D’un côté, l’Ondam maintient la pression en définissant un budget inférieur aux besoins prévus. En 2019 l’Ondam est augmenté de 2,4%, là ou la commission des comptes de la Sécurité Sociale estimait l’augmentation des besoins à 4,4 % [8].

    De l’autre, la T2A est là pour repérer les opérations les plus rentables et optimiser au mieux le management de « l’entreprise Hôpital ».

    De nombreux établissements se retrouvent donc au bord de l’asphyxie budgétaire, mais aucun respirateur vraiment efficace n’est disponible. La plus grosse variable d’ajustement, pansement appliqué sur une plaie béante, sera le personnel. Entre 2010 et 2017, la productivité dans les hôpitaux publics a bondi de près de 15%, les effectifs de 2%. [1]. De quoi briser plus d’un soignant, augmentant notamment la charge de travail des étudiants infirmiers, externes et internes. Les arrêts maladies sont d’ailleurs plus importants dans le secteur hospitalier que dans tous les autres secteurs (10,2 jours/an contre 7,9 jours/an) [1]. Enfin les paies du personnel des hôpitaux sont inférieures de 10% au salaire moyen dans l’hexagone, classant la France 28e sur 32 au sein de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). [7]

    Note d’espoir royaliste

    Le libéralisme s’affairant à construire son nid partout, il a réussi à insuffler le productivisme et la rentabilité au sein de l’hôpital public français. Le PMSI, la T2A, l’Ondam, les ARS et l’ensemble des institutions compétentes ont tenté de faire appliquer ces principes économiques et ont fini par faire accepter au plus grand nombre que si l’hôpital est déficitaire, c’est de sa faute. Mais la règle première de l’empirisme scientifique qui définit la notion de diagnostique est la prise en compte du contexte extérieur. Il est nécessaire alors de s’interroger sur le rôle du vieillissement de la population ou de l’augmentation du prix des appareils médicaux, plus performants. [4]. Mais l’espoir n’est pas permis de disparaître, les solutions existent et sont nombreuses : « La condition essentielle est de revenir à la valeur fondamentale de la médecine qui est le résultat clinique obtenu par les soins prodigués au malade. Cela oblige à passer du volume d’activité au résultat, du quantitatif au qualitatif, des procédures au résultat, car, contrairement au monde industriel, les études portant sur la santé ont montré l’absence de corrélation entre procédures et résultat. Cela légitime de passer d’une vision managériale à une vision médicale.« [6]. Il faudra au demeurant retrouver une société où la prise de décision soit réellement orientée vers le bien commun. Et pour que vive la France, vive le Roi !

    Références

    1. [1]  A. Bergonzoni, B. Boisguérin, N. Boussaïd, H. Chaput, A. Dahmouh, A. Delaporte, G. Gateaud, C. Legris, S. Morin, A. Pla, et al. Les établissements de santé : édition 2019. Technical report, Drees, 2019.
    2. [2]  P.-L. Bras. L’ondam et la situation des hôpitaux publics depuis 2009. Les Tribunes de la sante, (1) :109–117, 2019.
    3. [3]  C. des Comptes. La dette des établissements publics de santé. shorturl.at/yBIUV, 2014. (Accessed on 04/26/2020).
    4. [4]  B. Dormont and H. Huber. Vieillissement de la population et croissance des dépenses de santé. 2012.
    5. [5]  E. Y. Ingrid Lefevre-Hoang. État des lieux des pratiques de chirurgie ambulatoire en 2016. Technical report, Drees, 2019.
    6. [6]  F. Michot, B. Launois, D. Bertrand, J. Bringer, L. Degos, J.-P. Olie, C. Thuillez, et al. Rapport 19-02. l’hopital public en crise : origines et propositions. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 203(3-4) :109–121, 2019.
    7. [7]  OECD. Health at a glance 2019 : Oecd indicators. shorturl.at/dmqw2, 2019. (Accessed on 04/26/2020).
    8. [8]  D. L. Pierre-Yves BOCQUET. Fusions et regroupements hospitaliers : quel bilan pour les 15 dernières années ? Technical report, Inspection générale des affaires sociales, 2012.
    9. [9]  Sénat. Séance du 20 février 1997. shorturl.at/bimu3, 1997. (Accessed on 04/26/2020).

    Source : https://urbvm.fr/

  • Solidarité Kosovo ! Classe de mer: le récit de Vuk...

    lfar sk.jpg

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    LA CLASSE DE MER FÊTE SES DIX ANS !

    Le récit de Vuk

    Comme chaque été depuis dix ans maintenant, quarante-deux enfants des enclaves du Kosovo ont séjourné une semaine dans la magnifique baie de Kotor, au Monténégro. Au programme : baignades, olympiades et sorties culturelles.

    Il est cinq heures du matin le samedi 30 juillet quand le père de Vuk le dépose devant l’église de leur village. Il est tôt, mais le petit garçon de dix ans n’est pas fatigué, même s’il a eu bien du mal à s’endormir la veille. Si son excitation est à son comble, c’est parce que le car qui doit le conduire pour la première fois au bord de la mer va bientôt arriver.
    Comme quarante-et-un autres enfants, Vuk part en classe de mer avec Solidarité Kosovo. Parce que sa famille est pauvre et qu’il a eu de bonnes notes à l’école cette année, il a été sélectionné pour participer à ce programme de vacances mis en place il y a déjà dix ans pour permettre aux enfants des enclaves de s’évader de leur quotidien à l’ombre des barbelés.

    Voir la mer pour la première fois

    Dans le bus, il reste encore quelques heures de trajets avant d’arriver au Monténégro, dans la superbe baie de Kotor qui accueille tous les ans la classe de mer. Les paysages défilent au son des rires et des chansons jusqu’à ce que le silence se fasse d’un coup : l’Adriatique apparait soudain à l’horizon !
    Enfin, le car se gare près de l’hôtel et les jeunes descendent dans un joyeux désordre qui se calme vite pour écouter les instructions. Les encadrants distribuent à chaque enfant un sac à dos qui contient une serviette de plage, une casquette, une gourde ainsi que quelques vêtements pour que tous puissent savourer les joies de la mer.
    On procède ensuite à la répartition des chambres et tout le monde se dépêche de ranger ses affaires, de mettre son maillot de bain et de s’enduire de crème solaire, il est grand temps de découvrir cette grande étendue d’eau salée qui fait rêver les petits comme les plus âgés.

    1A.jpg

    Sur la plage, Vuk n’est pas très rassuré, même un peu intimidé. Il met prudemment un pied dans l’eau, puis le deuxième. La température est agréable et le soleil invite à s’immerger totalement, mais peut-être pas le premier jour, chaque chose en son temps. Un ballon provoque une gerbe d’eau qui l’éclabousse, il s’en saisit et le lance à un autre garçon. Ça y est, les jeux ont commencé et la glace est brisée.

    Dès le dimanche matin, on constitue des équipes qui s’affronteront tout au long de la semaine dans de grandes olympiades. Elles mélangent des enfants issus de différentes enclaves qui devront faire connaissance et travailler ensemble pour remporter les défis sportifs, artistiques ou culturels. C’est un gros changement pour ces jeunes qui ne sont pas tellement habitués à rencontrer de nouvelles têtes.
    Le programme de la journée s’adapte à la chaleur : le matin, baignade ; après le déjeuner, sieste ; en début d’après-midi des jeux à l’ombre et en fin de journée, retour à la plage pour profiter de la mer une dernière fois avant d’aller dîner.

    Défis sportifs

    Les épreuves physiques se sont enchaînées tout au long de la semaine : balle au prisonnier, course en relais, parcours d’obstacle, lancer… Vuk est très fier d’avoir permis à son équipe de remporter le relais. Il est peut-être petit, mais il court très vite !
    Pour ce qui est de la natation, en revanche, il a encore quelques progrès à faire. Heureusement que ses coéquipiers sont là pour relever le niveau.

    Activités créatives

    Les jeunes ont également pu faire briller leurs talents artistiques, que ce soit par la peinture et la sculpture, ou encore en mettant en scène de petites pièces ou en interprétant des chansons.

    Ces temps plus calmes sont particulièrement adaptés pour supporter au mieux les fortes chaleurs et ne suscitent pas moins d’enthousiasme qu’une course à pied.

    Sorties culturelles

    Parfois, le programme est chamboulé pour laisser place à des excursions. À Tivat, le musée de la marine et son sous-marin P821 ont accueilli les jeunes moussaillons qui se sont glissés dans la peau de matelots, ont visité leurs étroits quartiers, ont essayé les couchettes et ont scruté l’horizon à travers le périscope. Si l’expérience est amusante et enrichissante, Vuk était quand même bien content de ressortir à l’air libre. Il a, et de loin, préféré l’autre sortie…
    Le point d’orgue du séjour est sans conteste la balade en bateau qui offre des vues inoubliables de la baie de Kotor. De tous côtés, le paysage est si beau qu’on ne sait plus où donner de la tête. Au pied des majestueuses montagnes qui plongent dans la mer, les maisons des villages de pêcheurs apportent des couleurs chatoyantes à ce tableau idyllique.
    De petites îles parsèment la baie et parfois on entend sonner les cloches des églises construites sur certaines d’entre elles, comme l’île de Miholjska Prevlaka, dite l’île aux fleurs où saint Sava – le père de l’orthodoxie serbe – a fondé un monastère au XIIIe siècle dont il reste aujourd’hui quelques traces.
    Le séjour prend donc un tour spirituel avec la visite du monastère de l’Archange-Saint-Michel reconstruit au XVe siècle après qu’il a été détruit par les Vénitiens. Attentifs, les enfants suivent avec intérêt les explications du moine qui les guide.

    Une rencontre insolite

    Aux abords du monastère, les jeunes ont rencontré la jeune actrice serbe Biljana Cekic, elle aussi en vacances. Elle est connue pour son rôle de Dara de Jasenovac dans le film éponyme. Elle y joue le rôle principal, Dara, une jeune fille qui tente de survivre avec son frère dans un camp de concentration croate réservé aux femmes et aux enfants.
    Bien qu’impressionnés, les jeunes ne se sont pas démontés et ils ont longuement discuté elle. Biljana s’est ensuite prêtée de très bonne grâce au jeu des photos, laissant de nouveaux souvenirs inoubliables.
    La dernière soirée est à la fois joyeuse et mélancolique. Autour d’un bon dîner traditionnel de la région, on raconte des blagues, on chante des chansons, on essaye de prolonger encore un peu ce moment hors du temps avant de revenir à la dure réalité du quotidien.

    Des amitiés solides

    Si Vuk est bien triste de remonter dans le bus pour rentrer chez lui, il est heureux de s’être fait plein de copains, une denrée parfois rare dans les enclaves les plus petites.
    La classe de mer a une nouvelle fois rempli un des principaux objectifs : donner aux enfants l’opportunité de se rencontrer et de se faire des amis en dehors de leurs villages. Après avoir partagé les mêmes émotions et s’être soudés lors des différentes épreuves des olympiades, ces liens perdureront grâce aux moyens de communication à leur disposition.
    Demain, ils sauront qu’ils peuvent compter les uns sur les autres pour affronter l’avenir avec courage et détermination, deux qualités dont les Serbes du Kosovo ne manquent pas.
    Comme le rappelle régulièrement Arnaud Gouillon dans la presse serbe, si cela fait plus de dix ans que Solidarité Kosovo peut tirer des enfants de leurs enclaves pour les emmener en vacances à la mer, c’est grâce au soutien indéfectible de ses donateurs. Alors les remerciements de Vuk et de ses amis sont pour eux.


    Portrait : De bénéficiaire à animatrice

    Il y a quelques années, Sofia est partie pour la première fois en vacances au Monténégro avec Solidarité Kosovo. Depuis, la jeune femme a bien grandi et a choisi de s’investir sur le terrain aux côtés de l’association. En août dernier, elle est devenue animatrice de la classe de mer. Pour cette Serbe, donner est encore plus important que recevoir.


    Zoom sur… Arnaud Gouillon retrouve les enfants du Kosovo

    Depuis qu’Arnaud Gouillon a été arrêté au poste administratif de Merdare le 10 septembre 2018 alors qu’il venait assister à l’inauguration d’une nouvelle ferme à Novo Brdo, Pristina lui interdit de se rendre au Kosovo. Ce coup dur destiné à mettre un frein aux activités de Solidarité Kosovo n’a fait que renforcer sa détermination tout en développant le bureau humanitaire à Gracanica.
    Désormais, le seul moment où Arnaud peut rencontrer les enfants du Kosovo, c’est lors de la classe de mer au Monténégro. Pour les jeunes, c’est une occasion rare de discuter avec le fondateur de l’association et ils en profitent pour lui remettre des mots de remerciements, souvent décorés aux couleurs de la France et de la Serbie, ravivant le souvenir encore vivace de l’amitié entre les deux pays.

    Pour Arnaud Gouillon, cette visite – même brève – est riche en émotions : « Depuis qu’on m’a interdit d’entrer au Kosovo, Tivat est le seul endroit où je peux les voir. C’est pourquoi je suis particulièrement heureux d’avoir réussi, même durant vingt-quatre heures, à venir ressentir leur bonheur. Il n’y a pas de meilleure motivation pour continuer notre travail humanitaire ! »

  • B.D. • Du nouveau chez Glénat : Saint-Exupéry, le seigneur des sables

    C’est aux tous premiers pas d’Antoine de Saint-Exupéry dans l’aviation civile que Pierre-Roland Saint-Dizier et Cédric Fernandez nous convient. En ce mois d’octobre 1926, le futur héros de l’Aéropostale et de la Seconde Guerre mondiale, disparu en juillet 1944 à bord de son P-38 au-dessus de la Méditerranée, rejoint un immeuble cossu de Paris où il a rendez-vous. Il y rencontre le directeur général de la compagnie Latécoère (future Aéropostale) pour un entretien d’embauche. Ce dernier lui indique que le directeur d’exploitation des lignes, Didier Daurat, recherche un second pour des tâches administratives. Or le jeune Antoine de Saint-Exupéry (26 ans) ne rêve que de voler. Refus catégorique du directeur général qui ne recherche que des pilotes expérimentés ayant fait leurs preuves au combat… Néanmoins, Saint-Exupéry rejoint Toulouse pour y rencontrer Didier Daurat qui met en garde le jeune homme, certes plein de fougue mais forcé de ronger son frein. Avant d’être pilote, Saint-Ex’ devra apprendre le métier de mécanicien et surtout y faire ses preuves.

    Cet album, de très belle facture, met en lumière une période méconnue de Saint-Exupéry, celle qui couvre les années 1926 à 1929, pendant lesquelles il a été mécanicien et ensuite pilote entre Toulouse-Montaudran et Dakar. Il y fait la connaissance de deux autres figures emblématiques de l’aviation : Jean Mermoz et Henri Guillaumet. Les deux co-auteurs mettent également en valeur le séjour trop méconnu de Saint-Ex’ au Cap Juby (Maroc) où il passe 18 mois à, notamment, améliorer les relations de la compagnie avec les dissidents maures et les Espagnols. Signalons que cet album est soutenu par la Fondation Saint-Exupéry, association qui vient en aide à des jeunes en difficulté.

    Saint-Exupéry, le seigneur des sables – Pierre-Roland Saint-Dizier et Cédric Fernandez – Editions Glénat – 56 pages – 14,50 euros.

    Le Garage de Paris

    L’album fleure bon les années 50, celles de la nationale 7, de l’Aronde, de la Dauphine ou encore de la 4CV. Il est admirablement bien mis en scène par les deux auteurs qui sont également les héros de cette bande-dessinée. Aucun narcissisme dans cet exercice, seulement l’envie de faire découvrir et partager la passion de l’automobile. L’histoire débute dans un petit garage de Charente : le garage de Paris. Les deux auteurs-« héros » discutent avec l’hôte des lieux qui leur fait découvrir une petite caverne d’Ali-Baba : Coupé Peugeot 204 et Peugeot 404, une 4CV… La magie fait le reste et les auteurs nous font revivre de nombreuses voitures de légende, ayant toute connu une grande popularité en leur temps : la R8 Gordini la Panhard Dyna Z, la Peugeot 203, la Jeep (du Tour de France), l’inusable Citroën 2 CV, l’incomparable Traction 11 BL etc… Si le lecteur non averti peut être parfois rebuté par un langage technique pointu, il n’en reste pas moins que cette bande-dessinée nous transporte sur les routes de France comme dans un film de Jacques Tati. Le plus drôle est que la réalité a récemment rattrapé la fiction puisque quelques semaines après la parution de cet album, Artcurial a mis en vente le 6 février dernier une collection de voitures rares découvertes dans un garage des Deux-Sèvres. Celles-ci y somnolaient depuis une cinquantaine d’années. Parmi elles des Bugatti, des Delahaye, des Delage, des Maserati et même la Ferrari bleue de légende qu’Alain Delon conduisait dans les années 60.

    Sans doute, les voitures du Garage de Paris sont-elles moins prestigieuses mais elles restent tout aussi intéressantes à (re)découvrir. On attend la suite de cet album avec impatience. 

    Le garage de Paris – Tome 1 – Dugomier et Bruno Bazile – Editions Glénat – 48 pages – 13,90 euros.

     

      -  Politique magazine

     

  • La Chine et sa Défense Nationale, par Champsaur

    Dans la semaine du 22 Avril, la France a eu la très mauvaise surprise de se voir infliger un nouveau Livre Blanc sur la Défense. Mais ne grossissons pas le trait. Sa place dans les media fut très éloignée de la pathologie de DSK, ou de la biologie nouvelle à la mode Taubira. Il ne s’agissait que de notre Défense Nationale, son budget, son avenir, sa Loi de programmation. Question traitée dans le registre des célèbres prédécesseurs des gouvernants d’aujourd’hui. Comme Léon Blum en 1933, « Du moment qu'on démolit l'armée (française), j'en suis ", faisant écho à Maurice Thorez, à l'Assemblée nationale : " Nous ne croyons pas un seul instant à la Défense nationale... Les prolétaires n'ont pas de patrie ".

    Le 19 Décembre 1933 Léon Blum déclare à la Chambre : «  Nous serons toujours contre la prolongation du Service militaire (…) C’est une erreur de placer la sécurité d’une nation dans sa force militaire » (Cité par Léon Daudet dans l’AF n° 353 du 19 Décembre 1933, « Daladier à la botte de Léon Blum »).

    Il y a six ans, le 20 Juin 2007, le Monde titrait « Dépenses militaires, Un réarmement mondial, elles retrouvent le niveau de la guerre froide ». Et beaucoup d’articles pour dire et redire que la course aux armements était relancée. C’est pourtant dans ce contexte que notre document sorti d’un comité théodule tels que nos gouvernants du jour en raffolent, fut la justification à un nouveau coup de rabot sévère sur le budget d’une institution déjà tellement malmenée les années précédentes, malgré les dénégations, faisant écrire à un connaisseur de la chose militaire « Et la réflexion stratégique dans cette affaire ? » (Les Echos, 7 Mai 2013). Inutile de cacher que l’on paie le résultat direct du retour dans le commandement intégré de l’OTAN. 

    chine defense.jpg

      Le missile intercepteur KT-2 est utilisé dans le système de défense antimissile que la Chine est en train de mettre en place...

    Et dans le même temps, le nouveau centre de gravité économique de la planète installe sans bruit mais avec ténacité et efficacité, sa puissance militaire avec une rapidité qui n’autorise plus à la regarder avec dédain ou indifférence. Le développement du complexe militaro-industriel de la Chine est spectaculaire, ici comme dans les autres domaines, selon des cadences par tranches de cinq années environ. Dans la continuité d’une politique mise en œuvre depuis l’année 2000, la Chine rompt progressivement avec le culte du secret hérité de la stricte orthodoxie communiste, pour ouvrir des salons internationaux d’exposition, de plus en plus fournis en matériels de fabrications domestiques, comme le Salon aéronautique de Zhuhai en Novembre 2012 dernier. Sans aller toutefois jusqu’à dévoiler son  budget avec précision. 

    Et les visiteurs éberlués, même si quelques-uns se sont sentis obligés de jouer les blasés, ont découvert des drones, comme exemple des technologies très avancées.

    CHINE SALON AERONATIQUE ZUHAI.jpg

    Des officiers de l'armée pakistanaise au Salon international de l'aviation et de l'espace à Zhuhai en Chine, le 13 novembre 2012.

    La Chine est devenue le 5ème exportateur mondial d'armes, devant la Grande-Bretagne, avec 5% du commerce mondial de ce secteur, selon un rapport publié par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI).

      

     

    Parlons tout d’abord budget.

    Sujet toujours entouré du plus grand secret malgré les annonces de transparence des dirigeants chinois, nous en sommes réduits à une estimation entre les chiffres fournis par Beijing, dont l’intérêt est de beaucoup les minimiser, et ceux avancés par les instituts américains qui n’hésitent pas à outrageusement les gonfler, accusant les Chinois de consacrer un budget réel deux à trois fois supérieur aux annonces. La bonne approche est de noter sa variation, même si établir un ratio au PIB, paramètre classique, est impossible. Ce n’est qu’à partir de l’année 2000, date à laquelle le budget chinois était encore inférieur à celui de l’Italie, que le reste du monde a réalisé que les dépenses militaires chinoises étaient sur un accroissement régulier jamais vu pour un pays en paix. Dans beaucoup d’industries stratégiques comme les télécoms / informatique – électronique, automobile, la Chine nous a habitués à des chiffres vertigineux, au-delà de nos référentiels habituels. Et reprenant nos archives nous relisons ainsi que le très sérieux Financial Times du 30 Décembre 2006 relayait l’inquiétude américaine de voir un budget militaire annoncé de 37 milliards USD, accroissement chiffré de 15% par rapport à l’année précédente. La hausse devenait 17,5% en 2007, Beijing terminant l’année 2009 comme second budget mondial, pour s’établir à une estimation de 106 milliards USD en 2012 ! C’est un incrément moyen de 12 % annuel depuis une quinzaine d’années. Les explications diplomatiques avancées par les dirigeants chinois n’ont que peu d’intérêt : préserver l’intégrité du territoire, son indépendance, et sa souveraineté (au passage, des termes qui n’existent plus en France). Les yeux tournés vers Taiwan ne peuvent pas être une explication raisonnable. La situation est devenue suffisamment sérieuse pour que le 28 Février 2008 les états-major chinois et américains décident l’installation d’un « téléphone rouge », pour anticiper tout éventuelle « erreur d’interprétation accidentelle » (expression consacrée). Et rappelons que le prétexte peu crédible avancé par les Occidentaux, sous l’inspiration des États Unis pour justifier l’installation d’un bouclier anti missile, « se protéger de l’Iran ! », n’a jamais trompé ceux contre lesquels il était dirigé provoquant une rencontre au sommet immédiate entre Chinois et Russes.

    La projection à 2015 est un chiffre de 233 milliards USD, soit au-delà de la somme des douze autres plus grandes puissances de l’Asie-Pacifique. Difficile de cacher une volonté de puissance … 

     

    chine budget militaire.jpg

     

     

     

    Et ce que sont les matériels

    Bien au-delà du simple examen des budgets mis sur la table, c’est la nature des matériels aujourd’hui développés, montrés, mis en dotation dans les unités, parfois exportés, qui ne laissent pas d’étonner. Il n’y a aucune impasse sur aucune des composantes les plus sophistiquées d’une armée moderne, terre, marine, air et espace. C’est aussi le renforcement de la capacité nucléaire, avec un arsenal de 300 têtes environ, certes encore très en dessous des stocks américains et russes.

    La fiche programme du premier porte avion est exemplaire tant de la rapidité d’exécution que des erreurs d’appréciation des observateurs extérieurs. Acheté à l’Ukraine en 2000, il a été très largement reconstruit, et, à la surprise des experts occidentaux, les premiers appontages eurent lieu en Novembre 2012. Les militaires français ne furent pas les derniers à considérer que les Chinois n’y parviendraient pas avant longtemps, selon notre permanente propension à l’aveuglement. Depuis lors les mêmes experts cherchent désespérément dans quelle matière ils sont en retard. Force est de constater, de moins en moins, compris la très haute technologie, comme en télécoms, optronique et propulseurs. L’étape suivante est le bombardier furtif, donc la chimie des matériaux composites (c’est en très bonne voie …).

    La panoplie complète est couverte : hélicoptères d’attaque, toute la gamme des avions de chasse, avion de transport stratégique (le Y20), les drones (surveillance et attaque) et leur infrastructure nécessaire les GPS, allant de pair avec un programme spatial d’une grande cohérence. Sur mer frégate furtive, programme de porte-avions, programme de sous-marins lanceur d’engins, sous-marins d’attaque, et l’expansionnisme maritime qui accompagne, avec une marine désormais, la troisième du monde. En Mai 2008 les satellites américains identifiaient la construction d’une base de sous-marins à Sanya (ile de Hainan), pour une vingtaine de submersibles.

    En regardant vers l’espace, le 11 janvier dernier la presse américaine annonce la destruction d’un de ses propres satellites par la Chine, avec ce qui semble être un tir d’essai.

    Ce tour d’horizon volontairement résumé en se gardant d’entrer dans des détails techniques, donne néanmoins une vue précise du changement géopolitique majeur que conduisent aujourd’hui un milliard trois cent millions d’hommes. L’objet de ce papier n’est pas de traiter de diplomatie et de la politique étrangère de la Chine, sœur jumelle d’une politique de défense. Cinq années après le livre de Jean-François Susbielle « Les Royaumes combattants » (il en compte sept : Etats Unis, Chine, Europe, Inde, Brésil, Japon, Russie), on mesure le décalage des chiffres, et seule demeure éternelle la sagesse héritée des anciens « Cacher ses intentions et dissimuler ses forces ; il faut s’abstenir de brandir des drapeaux et de conduire la vague ».

    Mais dans un tel contexte n’est-il pas difficile de ne pas se demander où en sont les 350 millions d’Européens ? 

    chine arsenal nucleaire.JPG

    Pour agrandir le tableau ci-dessus, peu lisible : chine arsenal nucleaire.JPG

  • Vidéo-Conférence • Hervé Juvin : Le moment politique

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpg

    La conférence d'Hervé Juvin que lafautearousseau vous propose d'écouter aujourd'hui  - Le moment politique - a été donnée dans le cadre des Mardis de Politique magazine, le 12 mars. Qui est Hervé Juvin ? Phillippe Mesnard le présente suffisamment et excellemment. Cette vidéo - conférence et questions - dure ... mn. Par le nombre des sujets abordés, par la qualités des analyses et la pertinence des positions qui y sont proposées, cette conférence sera l'essentiel de nos publications de ce Jeudi Saint. Bonne écoute. Cela le mérite. LFAR

     

    Hervé Juvin est consultant en économie et en géopolitique. Il figure en 5e position sur le liste du RN pour les élections européennes 2019. Il a publié une dizaine d’ouvrages et est souvent invité dans les débats publics. Il a collaboré au Monde, à L’Expansion, aux Echos, plus récemment à TV Libertés et Eléments.

    Son dernier livre : France, le moment politique. Pour que la France vive !, Éditions du Rocher, 2018, 285 p.

  • À LA UNE LÉNIFIANTE DU FIGARO... VIOLENCES CONTENUES ? OUI, MAIS À QUEL PRIX ? NON CASTANER N'EST PAS UNE FLÈCHE !

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgCela fait un an - si l'on remonte au 1er mai ultra-violent de 2018 - que Paris vit des journées de guérilla urbaine à répétition. Que des forces de l'ordre sont mobilisées en nombre considérable. Avec des moyens de lutte tout aussi considérables. Que l'on a laissé - au moins en partie à dessein - l'ultragauche corrompre et phagocyter le mouvement des Gilets jaunes, lequel, en son origine, incarnait largement la colère du peuple français presque entier. Que rien de sérieux n'est tenté contre les Black-blocs qui sont pourtant des terroristes bien plus que des manifestants. Et devraient être traités comme tels. Le Pouvoir subit, corrompt, est à la dérive. Summum du ridicule : Il se satisfait et se congratule de contenir les violences ! Jusques à quand ? Pour quelle issue ? Le pays est plongé dans cette incertitude mais dans de telles conditions la confiance ne reviendra pas. Malgré les réels talents de prestidigitateur d'Emmanuel Macron, jamais le divorce Pays Réel - Pays légal n'a été aussi profond. Aussi radical. Il est temps d'imaginer autre chose !  ■ 

    1215582-prodlibe-2019-0599 (1).jpg

    Archives • Sur les violences du 1er mai, lire dans lafautrearousseau ...

    Sous le régime de l'immigration et du gauchisme accepté, l'on ne coupera pas à la violence

  • Sport & Société • Victoire de la France au Mondial et vivre ensemble : les Français ne bronchent pas

     

    2293089609.14.jpgLe site Atlantico a publié hier samedi, en titre, le résultat d'un sondage qui montre l'opinion inchangée des Français sur le vivre ensemble après la victoire de l'équipe de France au Mondial. Apparemment ils ne confondent pas les plans, le sport et la politique, l’équipe de France et la France.   LFAR 

       

    logo.pngLa douche froide : le sondage qui montre que la victoire de 2018 laisse les Français totalement de marbre sur le vivre-ensemble

    Un sondage exclusif Ifop pour Atlantico montre que l’euphorie sportive des Bleus ne semble pas contaminer l’optimisme ni la perception d’un véritable vivre-ensemble pour les Français. Ils ne sont que 24% à penser que la Coupe du Monde va améliorer les relations entre les Français non-issus de l'immigration et ceux qui le sont.   ■  

    Lire l'article