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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Éphéméride du 23 juillet

    1339 : Naissance de Louis 1er d'Anjou, mécène de la Tenture de l'Apocalypse, d'Angers 

     

     

     

     

    1317 : Robert d’Anjou, roi de Naples, confère le titre de miles (chevalier) à Simone Martini  

     

    Robert d'Anjou est un membre éminent de la branche des Capétiens d'Anjou-Sicile.

    Cette année-là, il offre également un très riche apanage à Simone Martini, qui réalise la grande "pala" représentant Saint Louis de Toulouse couronnant le roi Robert (la canonisation du saint franciscain, frère du roi, eut lieu cette année-là).

    Ce furent les premiers contacts officiels connus entre le célébrissime peintre italien de la Renaissance et la France.

    Plus de vingt ans après, Simone Martini vint en France, suivant la cour papale en Avignon (1342) : il s'y lia d’amitié avec Pétrarque et illustra un codex de Virgile annoté par lui.

    Simone Martini réalisa également des fresques pour la cathédrale Notre Dame des Doms, et travailla ensuite au Palais des Papes, où il dirigea une véritable école, dont fit partie Matteo Giovanetti.

    Mais, à la différence de ce dernier, qui retourna en Italie avec le pape Urbain V - lorsque celui-ci ramena la Papauté à Rome - Simone Martini resta en Avignon, où il finit ses jours peu de temps après y être arrivé, en 1344.

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    Fresques dans la cathédrale Notre-Dame-des-Doms.

    D’après deux sonnets de Pétrarque, Simone arrive en Avignon, accompagné de sa famille et de plusieurs collaborateurs, au début de 1336. Il y a été appelé par un des cardinaux italiens, probablement Jacopo Stefaneschi, qui lui aussi s’est installé dans la nouvelle cité papale.

    C'est pour le Cardinal Stefaneschi que Simone exécute des fresques de l'église de Notre-Dame-des-Doms à Avignon. Les fresques du portail, le Christ bénissant et la Madone d'humilité, sont en très mauvais état de conservation; mais les synopia du Palais des Papes sont très intéressantes et de très grande qualité :

     

    http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=168&pChapitreId=32039&pSousChapitreId=32042&pArticleLib=Les+fresques+d%92Avignon+%5BSimone+Martini-%3ELes+derni%E8res+%9Cuvres%5D 

     

     

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    1339 : Naissance de Louis 1er d'Anjou, mécène de la Tenture de l'Apocalypse, d'Angers 

     

    La Tenture de l'Apocalypse - qui s'inspire de manuscrits à miniatures illustrant le texte de l'Apocalypse de saint Jean - est le plus important ensemble de tapisseries médiévales subsistant au monde.

    L'ensemble, composé de six pièces successives, découpée chacune en sept tableaux, a été exécutée d'après des cartons de Hennequin de Bruges (dit aussi Jean de Bruges ou Jean Bondol), peintre attitré du roi de France Charles V, et fut léguée à la cathédrale d'Angers XVème siècle par le roi René (appelé le plus souvent "le bon roi René" : voir l'Éphéméride du 10 juillet, jour de sa mort).

    Cette monumentale tenture fut commandée au marchand lissier Nicolas Bataille, le lissier le plus renommé de l'époque, et fabriquée à Paris, par Robert Poinçon.

    Dans l'un des inventaires de la bibliothèque de Charles V - établi en 1380 - on lit que que son manuscrit de l'Apocalypse a été "baillé à Mons. d'Anjou pour faire son beau tapis".

     

     

     Pour en savoir plus :   

    • La Tenture "dans le château d'Angers" :  http://www.angers.monuments-nationaux.fr/ 

    • Sur la Tenture elle-même :   https://artcheologie.wordpress.com/2014/08/08/la-tenture-de-lapocalypse-angers/

     

    Dans Le Figaro du vendredi 24 avril 2015, Muriel Prat présente ainsi l'émission consacrée par la chaîne Histoire à la Tenture :

    "Soixante-cinq scènes sur 104 mètres de long et presque 6 mètres de haut : la Tenture de l'Apocalypse, exposée au château d'Angers, illustre les visions reçues par saint Jean qu'il consigna dans le dernier livre du Nouveau Testament. La chaîne Histoire consacre ce vendredi un documentaire consacré à cette prodigieuse tapisserie, tissée au XIVème siècle, qui fascine par son sujet et ses dimensions. La Tenture fut commandée par Louis d'Anjou en 1373 et livrée en 1382. Jean de Bruges, peintre attitré du roi de France Charles V, fut chargé de la réalisation des dessins. Il peignit des miniatures qui furent ensuite portées à la grandeur de maquettes. On pense qu'il s'est inspiré du cycle anglo-normand, en particulier les manuscrits de Namur et de Cambrai. Les esquisses furent données à des cartonniers, puis la tapisserie fut fabriquée en sept années par des lissiers de Paris.

    On connaît assez peu de choses sur l'histoire de la Tenture de l'Apocalypse. Dans l'Ancien Régime, elle était exposée dans la cathédrale d'Angers à l'occasion de Pâques, Noël, la Toussaint et la Pentecôte. En 1782, les chanoines de la cathédrale la mirent en vente, mais ils ne trouvèrent pas preneur. Au XIXème siècle, elle subit les pires outrages. Découpée en pièces, elle servit de paillasson et de protège-parquet. Le chanoine Joubert la découvrit dans un état lamentable en 1848 et en commença la restauration.

    En 1902, la Tenture fut classée aux monuments historiques et devint propriété de l'État en 1906. C'est ainsi que fut sauvé le plus important ensemble de tapisseries médiévales, reflet des malheurs d'un temps marqué par la peste et la guerre de Cent Ans contre les Anglais."

     

     

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    1723 : Première revente de l’Hôtel Matignon

     

    Et début de son histoire fort mouvementée… 

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    En 1722, Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, Prince de Tingry, passe commande à l'architecte Jean Courtonne,  mais, les travaux s'étant révélés plus coûteux que prévu, le prince de Tingry doit vendre l'hôtel en voie d'achèvement à Jacques III de Goyon, sire de Matignon et de la Roche Goyon (l'actuel Fort La Latte), le 23 juillet 1723. Le nouveau propriétaire charge alors Antoine Mazin d’achever les travaux.

    Dévasté et pillé à la Révolution, l’Hôtel passe à Talleyrand, à Napoléon 1er, à Louis XVIII qui l'échange contre le palais de l'Élysée à Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon, laquelle le laisse à sa nièce Adélaïde d'Orléans, sœur du futur Louis-Philippe.

    Sous le Second Empire, l'hôtel est acquis par Raffaele de Ferrari, duc de Galliera. Sa veuve y réside jusqu'en 1886, y vivant seule mais entourée de deux cents domestiques !...

    La duchesse y accueillit gracieusement le comte de Paris, au rez-de-chaussée, et c’est là que celui-ci organisa le 6 mars 1886 une somptueuse fête en l'honneur des fiançailles de sa fille aînée, la princesse Amélie d'Orléans, avec le prince héritier dom Charles de Portugal. L'événement donna lieu à un énorme battage médiatique qui inquiéta les républicains, au pouvoir depuis peu : quelques semaines plus tard, des députés présentèrent un projet de Loi d'exil devant la Chambre, avec le soutien du gouvernement : le 23 juin 1886, la Loi fut adoptée, touchant les prétendants au trône et leur fils aîné en les obligeant à quitter le territoire national ainsi que tous les autres princes français en les rayant des listes de l'armée.

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     Entouré d'un parc de trois hectares, dessiné en 1902 par Achille Duchêne, Matignon possède le plus grand jardin privé de Paris 

          

    Après le vote de la loi d'exil contre la maison d'Orléans, la duchesse de Galliera offrit son hôtel gracieusement à l'empereur d'Autriche-Hongrie, François-Joseph, pour en faire son ambassade après son décès.

    Pendant la Première Guerre mondiale, l'hôtel fut mis sous séquestre comme bien ennemi. En 1922, la France finit par l'acheter : l'hôtel, ainsi que ses dépendances, le parc et le pavillon de musique situé au fond du jardin  furent classés au titre des Monuments historiques par un arrêté du 3 janvier 1923

    Gaston Doumergue – qui fut par la suite Président de la République - en fit la résidence du Président du Conseil en 1935 , alors qu’il était, justement, et pour la seconde fois, Président du Conseil.

    À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, le général de Gaulle s'installa à Matignon où il présida, le 9 septembre 1944, le premier Conseil des ministres parisien du Gouvernement provisoire de la République française.

    L'hôtel Matignon est depuis lors la résidence officielle du Premier ministre français.

     

     http://www.gouvernement.fr/visite-virtuelle-matignon-360

     

     

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    1793 : La Convention ordonne de fondre les cloches...

     

    Dans son décret n° 1256, du 23 juillet 1793, la Convention ordonne que les cloches des églises et chapelles de France soient déposées pour être fondues et puissent servir à la confection des canons ; elle  décrète que "chaque commune a la faculté de conserver une cloche qui serve de timbre à son horloge" ce sera la "cloche civique" : cent mille cloches vont disparaître dans la tourmente. Et Napoléon, pour les besoins de son immense armée, ne fera qu'amplifier le processus...

    Seules quelques cloches en réchappèrent :

    celle de Lignières (Cher), fondue à Orléans pendant la révolution, en 1790, porte la mention "Vive la nation, vive le Roi" et des fleurs de lys;

    celle de Quintat (Haute-Savoie) porte la mention "Si je survis à la Terreur c’est pour annoncer le bonheur"...

    celle de St Hernot, datée de 1703, et la plus ancienne de la presqu'île de Crozon encore existante; celle de l'église de Landévennec, "Marie-Anne", la grande cloche de Landévennec, date aussi de 1703... 

    et, comme la vie paysanne se serait trouvée perturbée, en l'absence de repères sonores rythmant la journée, la plupart des cloches des campaniles, dans les petites villes et villages, ont pu être conservées...

     

    Le véritable repeuplement des clochers ne se fit cependant que sous le Second Empire et la IIIème République.

     

    I : l'exemple de Callac (Bretagne, document ci-dessous) :

     "Au nom de la République, je requiers la Municipalité de Callac de mettre à exécution le décret du 23 juillet 1793 (vieux stile) qui porte qu'il ne sera laissé qu'une cloche dans chaque paroisse, que les autres seront descendues pour être fondues en canon; de plus qu'il ne soit laissé en aucun endroit des armes qui puissent encore rappeler le souvenir de l'orgueil des despotes. 
    Signé : François Marbaud, agent national pour le District de Rostrenen.

    A Callac le 16 nivôse de l'An 2 (5 janvier 1794)  de la République, Une et Indivisible."

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    II : l'exemple de Notre-Dame de Paris : À  Notre-Dame, toutes les cloches furent fondues, à l'exception du bourdon Emmanuel : "Emmanuel" avait succédé à la cloche "Jacqueline", qui avait été fondue en 1400, et avait été coulé en 1685 par plusieurs fondeurs lorrains pour la remplacer. Le parrainage fut assuré par Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, c'est pourquoi la cloche porte également le prénom "Marie-Thérèse".

    "Emmanuel" se trouvant dans la tour sud, on installa, lors des restaurations du XIXème siècle, quatre cloches benjamines dans la tour nord.

     

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    "Emmanuel" pèse 13 tonnes, son battant 500 kilos; Le diamètre à la base de la cloche est de 2 m 62.

    Il a été installé en 1686 en remplacement de l'ancien bourdon Jacqueline
    Le bourdon sonne en fa dièse ainsi qu'en atteste ce récit d'Ernest Laut, extrait du Petit Journal Illustré du 19 avril 1908. 

     

  • Éphéméride du 10 mai

    1752 : Jean-Étienne Guettard formule l'hypothèse que les Monts d'Auvergne (les Puys) peuvent être d'anciens volcans éteints... 

     

    Géologue, minéralogiste, naturaliste, Guettard est né le 22 septembre 1715 (à Étampes) et mort le 6 janvier 1786, à Paris.        

    D'Eugène Caustier (dans Les entrailles de la terre) :

    10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements"Il n'est personne aujourd'hui qui n'ait entendu parler des volcans d'Auvergne, et cependant leur découverte ne remonte guère à plus d'un siècle. C'est, en effet, en 1751 qu'un membre illustre de l'Académie des Sciences, Guettard, annonça, à la grande surprise du monde savant, qu'il existait au centre de la France des volcans éteints semblables à ceux qui sont en activité en Italie.

    Jusque-là ces montagnes régulièrement coniques, qui constituent la Chaîne des Puys, aux environs de Clermont, et qui se dressent sur le plateau comme de gigantesques taupinières, avaient été considérées comme des amas de scories abandonnées par les métallurgistes de l'Antiquité. Guettard, qui était contemporain de Buffon et qui, le premier, dressa des cartes géologiques, avait parcouru l'Europe en tous sens.

    Et c'est au retour d'un voyage en Italie que, passant par Clermont-Ferrand et Volvic, il fut frappé des ressemblances de ces monts d'Auvergne avec le Vésuve. C'est alors qu'il s'écrie : Volvic, Volcani vicus !

    Voici ce qu'écrit Guettard en 1752 :

    10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements"Les montagnes d'Auvergne, qui ont été, à ce que je crois, autrefois des volcans... sont celles de Volvic (ci contre) à 2 lieues de Riom, du Puy-de-Dôme proche de Clermont et du Mont d'Or... Ce fut à Moulins que je vis les laves pour la première fois... et étant à Volvic, je reconnus que la montagne n'étoit presque qu'un composé de différentes matières qui sont jetées dans les éruptions des volcans... Le reste de la montagne n'est qu'un amas de pierres ponces, noirâtres ou rougeâtres, entassées les unes sur les autres sans ordre ni liaison... Les bancs de pierre de Volvic suivent l'inclinaison de la montagne."

     

    Guettard est également le premier à avoir signalé les schistes ampéliteux de la Ferrière-Béchet; ayant acquis à Montpertuis une terre qui fournissait beaucoup de kaolin, il réussit le premier à fabriquer avec cette matière une porcelaine analogue à celles de la Chine et du Japon; enfin, il est aussi le premier à avoir déterminé - en 1775 - la nature de ces débris fossiles nommés encrines, pierres étoilées, entroques.

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    www.annales.org/archives/x/guettard.html 

     

    www.chainedespuys.com/ 

     

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    1774 : Mort de Louis XV, Louis XVI roi de France...

     

    Pourquoi et comment, à partir de cette date fatidique, les évènements s'enchaînent-ils d'une façon aussi implacable, pour aboutir quinze ans après au grand drame national - et international... - de la Révolution ?

    C'est ce qu'explique magistralement le remarquable chapitre XIV de l'Histoire de France de Jacques Bainville, La Régence et Louis XV : en rappelant les Parlements, exilés par son grand-père, Louis XVI stoppe la révolution royale, et rend inévitable - par les insupportables blocages de la société que cela induit - l'autre révolution, celle qui marquera la fin d'un monde...

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    "...Le départ de Choiseul fut suivi du coup d'État de Maupeou (ci dessous; voir l'Éphéméride du 19 janvier). On néglige trop, d'ordinaire, cet évènement dans le règne de Louis XV. Les Parlements, dont les attributions s'étaient grossies au cours des âges, étaient devenus un obstacle au gouvernement. L'opposition des Cours souveraines, celles des provinces marchant d'accord avec celle de Paris, devenait un grand péril politique. Les Cours étaient allées jusqu'à proclamer leur unité et leur indivisibilité. Elles agissaient de concert, repoussaient les édits sous la direction du Parlement de Paris, décernaient même des prises de corps contre les officiers du roi.

    "Cette étonnante anarchie, dit Voltaire, ne pouvait pas subsister. Il fallait ou que la couronne reprît son autorité ou que les Parlements prévalussent." C'était un pouvoir qui se dressait contre le pouvoir et, en effet, l'un ou l'autre devait succomber.

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    Le Vicomte René-Nicolas de Maupeou, Marquis de Morangles et de Bully.
     
    Il est l'artisan du renvoi des Parlements par Louis XV :
    "Y a-t-il un seul souverain ? Ou la France est-elle soumise à douze aristocraties ?"
     
    Apprenant leur rappel par Louis XVI, trois ans après, il eut ce mot : "J'avais fait gagner au roi un procès de trois siècles. Il veut le reperdre, il est bien le maître". Certains de ses proches affirment qu'il aurait ajouté : "il est perdu..."
     

                

    Depuis le temps de la Fronde, la monarchie avait eu à compter avec cette magistrature indépendante, sa propre création, presque aussi vieille qu'elle même et qui, peu à peu, lui avait échappé.

    Louis XIV avait résolu la difficulté par la méthode autoritaire et grâce à son prestige. Pendant son règne, les Parlements avaient été soumis. Ranimés par la Régence, ils s'étaient enhardis peu à peu, et leur opposition, fondée sur le respect des droits acquis, était devenue plus nuisible à mesure que l'État et l'administration s'étaient développés, avaient eu besoin d'organiser et de rendre moderne une France constituée pièce à pièce, reprise, pièce à pièce aussi, sur le vieux chaos de l'Europe féodale.

    Les ministres du dix-huitième siècle, jusqu'au malheureux Calonne, ne tarissent pas sur la difficulté de gouverner un pays qui avait mis huit cents ans à former son territoire, à réunir des villes et des province dans les circonstances et aux conditions les plus diverses, où l'on se heurtait, dès que l'on voulait changer, simplifier, améliorer quelque chose, à des exceptions, à des franchises, à des privilèges stipulés par contrat.

    À la fin du règne de Louis XV, il apparut que les Parlements, en s'opposant aux changements, par conséquent aux réformes et aux progrès, mettaient la monarchie dans l'impossibilité d'administrer, l'immobilisaient dans la routine, et, par un attachement aveugle et intéressé aux coutumes, la menaient à une catastrophe, car il faudrait alors tout briser pour satisfaire aux besoins du temps. La résistance que la monarchie avait toujours rencontrée dans son œuvre politique et administrative, résistance qui avait pris la forme féodale jusqu'au temps de Richelieu, prenait alors une forme juridique et légale, plus dangereuse peut-être, parce que, n'étant pas armée, elle n'avait pas le caractère évident et brutal d'une sédition.

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    "Cette étonnante anarchie ne pouvait pas subsister.
    Il fallait ou que la couronne reprît son autorité ou que les Parlements prévalussent." (Voltaire).
     
    Le même Voltaire qui écrivait à d'Alembert :
     "Quoi, les boeufs-tigres pleurent ? On ne rend plus la justice ? Les plaideurs sont réduits à s'accommoder sans frais..." 
     
     
     

    Choiseul avait essayé de gouverner avec les Parlements en leur donnant les Jésuites en pâture, en flattant leurs sentiments jansénistes, en tirant même de leur sein des ministres et des contrôleurs généraux. L'effet de cette politique était déjà usé. Il ne restait plus qu'à recourir aux grands moyens. En 1771, Maupeou, chargé de l'opération, supprima les Parlements et la cour des aides. À leur place furent institués des "conseils supérieurs". La vénalité des charges était abolie, la justice devenait gratuite. C'était une des réformes les plus désirées par le pays. La suppression des Parlements, acte d'une politique hardie, permettait de continuer cette organisation rationnelle de la France qui, depuis des siècles, avait été entreprise par la monarchie. La voie était libre.

    Ce que Bonaparte, devenu Premier Consul, accomplira trente ans plus tard, pouvait être exécuté sans les ruines d'une révolution. De 1771 à 1774, l'administration de Terray, injustement décriée par l'histoire, mieux jugée de nos jours, commença de corriger les abus. Elle adoucit d'abord, avec l'intention de les abolir ensuite, les impositions les plus vexatoires; elle organisa ces fameux vingtièmes qui avaient soulevé tant de résistances; elle s'occupa enfin de créer des taxes équitables, telle que la contribution mobilière, reprise plus tard par l'Assemblée constituante, en un mot tout ce qui était rendu impossible par les Parlements...

    Si nous pouvions faire l'économie d'une révolution, ce n'était pas en 1789, c'était en 1774, à la mort de Louis XV. La grande réforme administrative qui s'annonçait alors, sans secousses, sans violence, par l'autorité royale, c'était celle que les assemblées révolutionnaires ébaucheraient mais qui périrait dans l'anarchie, celle que Napoléon reprendrait et qui réussirait par la dictature : un de ses collaborateurs, le consul Lebrun, sera un ancien secrétaire de Maupeou. Il y a là dans notre histoire une autre sorte de continuité qui a été malaperçue..." 

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    Charles-François Lebrun (1739-1824) - Troisième Consul, Prince-archi-trésorier, duc de Plaisance     
     
      
        

    "...Nous allons voir comment ces promesses furent anéanties dès le début du règne de Louis XVI par le rappel des Parlements. Alors seulement la révolution deviendra inévitable.

    Lorsque Louis XV mourut, s'il y avait du mécontentement, il n'était pas incurable. S'il y avait de l'agitation, elle était superficielle. L'ancien régime avait besoin de réformes, il le savait, et l'immobilité n'avait jamais été sa devise. Que de fois il s'était transformé depuis Hugues Capet ! Sans doute le succès allait aux faiseurs de systèmes parce qu'il est plus facile de rebâtir la société sur un plan idéal que d'ajuster les institutions, les lois, l'administration d'un pays aux besoins de nouvelles générations. De là l'immense succès de Jean-Jacques Rousseau, le simplificateur par excellence. Mais, depuis le bienfaisant coup d'État de 1771, il n'existait plus d'opposition organisée. Le pouvoir s'était bien défendu, n'avait pas douté de lui-même. Jamais Louis XV n'avait consenti à convoquer les États généraux, comprenant que, ce jour-là, la monarchie abdiquerait. On la blâmait, on la critiquait, ce qui n'était pas nouveau, mais elle ne donnait pas de signes de faiblesse.

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    "le simplificateur par excellence..."  
     
     

    Les "affaires" du temps, celles de Calas, du chevalier de la Barre, de Sirven, de Lally-Tollendal, causes retentissantes que Voltaire plaida au nom de la justice et de l'humanité, n'eurent d'autres répercussions politiques que d'aider au discrédit des parlementaires par qui les condamnations avaient été prononcées. Choiseul fut renvoyé, les parlements cassés sans qu'il y eût seulement des barricades comme sous la Fronde. Quant aux autres plaintes, aux autres accusations, elles étaient de celles auxquelles bien peu de gouvernements échappent. Les réductions de rentes et de pensions, réductions si nécessaires, auxquelles Terray procéda sous Maupeou, furent appelées banqueroutes; d'une disette et de spéculations sur les blés, sortit la légende du "pacte de famine"; les favorites du roi, Mme de Pompadour et Mme du Barry, furent trouvées scandaleuses. Cependant il y avait eu à d'autres époques des moments plus graves pour la royauté, plusieurs fois chassée de Paris. Si des esprits sombres annonçaient des catastrophes, on ne distinguait nulle part les préparatifs ni le désir véritable d'une révolution.

    Gouverner est toujours difficile, mais ne l'était pas plus pour la monarchie à ce moment-là qu'à un autre. Quand on y regarde de près, la situation était plus complexe à l'extérieur qu'à l'intérieur. Louis XV avait encore accru le royaume de la Lorraine et de la Corse. Mais les deux guerres de Sept Ans avaient montré que le problème était de moins en moins simple. Il fallait conserver sur le continent les avantages que nous avait légués le dix-septième siècle, empêcher des bouleversements en Allemagne, nous méfier des ambitions de la Prusse. Cependant, avec l'apparition de la Russie, la question d'Orient prenait un nouvel aspect. La Turquie était menacée de démembrement; la Pologne notre alliée nécessaire, était menacée de ruine (le premier partage est de 1772).

    Enfin nous avions à effacer les plus graves des effets du traité de Paris si nous ne voulions pas renoncer aux colonies et à la mer, au nouveau genre d'expansion que les grands peuples européens recherchaient, si nous ne voulions pas abandonner les océans et le monde à l'Angleterre. Questions maritimes et coloniales, question d'Allemagne, question d'Orient : voilà ce qui va occuper le règne de Louis XVI et, par une grave faute initiale, le rappel des Parlements, provoquer le drame de 1789..."

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    1788 : Naissance d'Augustin Fresnel

     

  • France Inter diffuse un débat: ”La Monarchie est-elle viable dans notre monde moderne ?”

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    Cette année, deux rois ont abdiqué au profit de leur fils. En Espagne, et en Belgique, deux rois osent renoncer au trône... La monarchie, la couronne sont-elles encore viables dans notre monde moderne ?

    Pour répondre à cette question Thomas Chauvineau a invité dans son émission " Le débat de midi " diffusée aujourd'hui sur France Inter : Vincent Meylan, Rédacteur en chef du service histoire et royauté à Point de vue, Charles Bremner Correspondant du Times pour la France, ainsi que Christian Laporte Journaliste de La Libre Belgique.

    Bref, voici une émission intéressante, diffusée à une heure de grande écoute.      

    (Texte et photo:  www.la-couronne.org)

     

  • Marche aux Flambeaux en souvenir de Louis XVI le Samedi 16 Janvier à Paris.

    Une nouvelle édition de la marche aux flambeaux en souvenir de Louis XVI a lieu cette année.
    Pour se souvenir du 21 janvier 1793, ce jour où il fut guillotiné, mais sans faillir à sa tâche de roi; il aima son peuple et accepta de mourir en martyr.

    Parisien, étudiant ou retraité, ravivons ensemble l’image de la monarchie ! Cette marche est l’occasion de se rassembler en tant que Français pour se souvenir du bon roi Louis XVI qui a tant marqué notre histoire.
    Chacun trouvera sa place dans cette marche commémorative.
    Nous vous attendons nombreux le Samedi 16 janvier 2021 pour une grande soirée d'hommage au roi martyr.
    Les infos de lieux et de dates seront communiquées par la suite.
  • Sainte Geneviève : femme de foi et femme politique.

    Cette année nous fêtons les 1600 ans de la naissance de sainte Geneviève. Elle n’est pas uniquement une sainte de l’Église catholique mais également une femme politique de premier plan. Elle est la patronne de la ville de Paris où elle a marqué le territoire et elle a aussi joué un rôle incroyable dans l’histoire de France en conduisant Clovis au baptême. Aujourd’hui encore elle constitue pour beaucoup une lumière dans les épreuves.

    Avec Florence Berthout, maire du Ve arrondissement à Paris, où se trouve la montagne Sainte-Geneviève, Geneviève Chauvel, journaliste auteur de Sainte Geneviève, premier maire de Paris et Mgr Yvon Aybram, du diocèse de Nanterre d’où est originaire sainte Geneviève.

  • Sur Valeurs Actuelles, traite ARABE, esclavage INTERAFRICAIN : ces traites TABOUES.


    Dans l'enseignement de l'esclavage, la traite européenne principalement abordée, mais ne met pas en lumière les traites arabes, la traite de Zanzibar ou même la traite interafricaine. Ces dernières années des discours politiques ont profité de cet enseignement partial faire avancer une idéologie de la repentance. Une repentance pour les sévices que les "Blancs" auraient infligé de tout temps aux autres peuples de la terre. Mais la traite humaine est-elle l'apanage de l'homme blanc ? L'avancée des recherches sur les différentes traites nous éclaire davantage sur le caractère "universel" de la pratique de l'esclavage par les peuples à un moment de leur histoire.

    Écriture : Diwan Le Ru et Baudouin Wisselmann

    Réalisation et montage : Wilfried Mortier

  • Quand Arte apporte sa pierre à l’escroquerie historique de la « légende noire » de la colonisation par Bernard Lugan

    La chaîne Arte vient de se surpasser dans le commerce de l’insupportable escroquerie historique qu’est la « légende noire » de la colonisation. Or, le bilan colonial ne pourra jamais être fait avec des invectives, des raccourcis, des manipulations et des mensonges.

     

    Regardons la réalité bien en face : la colonisation ne fut qu’une brève parenthèse dans la longue histoire de l’Afrique. Jusque dans les années 1880, et cela à l’exception de l’Algérie, du Cap de Bonne Espérance et de quelques comptoirs littoraux, les Européens s’étaient en effet tenus à l’écart du continent africain. Le mouvement des indépendances ayant débuté durant la décennie 1950, le XXe siècle a donc connu à la fois la colonisation et la décolonisation.

    AVT_Bernard-Lugan_2614.jpgQuel bilan honnête est-il possible de faire de cette brève période qui ne fut qu’un éclair dans la longue histoire de l’Afrique ? Mes arguments sont connus car je les expose depuis plusieurs décennies dans mes livres, notamment dans Osons dire la vérité à l’Afrique. J’en résume une partie dans ce communiqué.

     

    1) Les aspects positifs de la colonisation pour les Africains

     

    La colonisation apporta la paix

     

    Durant un demi-siècle, les Africains apprirent à ne plus avoir peur du village voisin ou des razzias esclavagistes. Pour les peuples dominés ou menacés, ce fut une véritable libération.

    Dans toute l’Afrique australe, les peuples furent libérés de l’expansionnisme des Zulu, dans tout le Sahel, les sédentaires furent libérés de la tenaille prédatrice Touareg-Peul, dans la région tchadienne, les sédentaires furent débarrassés des razzias arabo-musulmanes, dans l’immense Nigeria, la prédation nordiste ne s’exerça plus aux dépens des Ibo et des Yoruba, cependant que dans l’actuelle Centrafrique, les raids à esclaves venus du Soudan cessèrent etc.

    A l’évidence, et à moins d’être d’une totale mauvaise foi, les malheureuses populations de ces régions furent clairement plus en sécurité à l’époque coloniale qu’aujourd’hui…

     

    La colonisation n’a pas pillé l’Afrique

     

    Durant ses quelques décennies d’existence la colonisation n’a pas pillé l’Afrique. La France s’y est même épuisée en y construisant 50.000 km de routes bitumées, 215.000 km de pistes toutes saisons, 18.000 km de voies ferrées, 63 ports équipés, 196 aérodromes, 2000 dispensaires équipés, 600 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits. En 1960, 3,8 millions d’enfants étaient scolarisés et dans la seule Afrique noire, 16.000 écoles primaires et 350 écoles secondaires collèges ou lycées fonctionnaient. En 1960 toujours 28.000 enseignants français, soit le huitième de tout le corps enseignant français exerçaient sur le continent africain.

     

    Pour la seule décennie 1946 à 1956, la France a, en dépenses d’infrastructures, dépensé dans son Empire, donc en pure perte pour elle, 1400 milliards de l’époque. Cette somme considérable n’aurait-elle pas été plus utile si elle avait été investie en métropole ? En 1956, l’éditorialiste Raymond Cartier avait d’ailleurs écrit à ce sujet : 

     

    « La Hollande a perdu ses Indes orientales dans les pires conditions et il a suffi de quelques années pour qu'elle connaisse plus d'activité et de bien-être qu’autrefois. Elle ne serait peut-être pas dans la même situation si, au lieu d’assécher son Zuyderzee et de moderniser ses usines, elle avait dû construire des chemins de fer à Java, couvrir Sumatra de barrages, subventionner les clous de girofle des Moluques et payer des allocations familiales aux polygames de Bornéo. »

     

    Et Raymond Cartier de se demander s’il n’aurait pas mieux valu « construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ».

     

    Jacques Marseille[1] a quant à lui définitivement démontré quant à lui que l’Empire fut une ruine pour la France. L’Etat français dût en effet se substituer au capitalisme qui s’en était détourné et s’épuisa à y construire ponts, routes, ports, écoles, hôpitaux et à y subventionner des cultures dont les productions lui étaient vendues en moyenne 25% au-dessus des cours mondiaux. Ainsi, entre 1954 et 1956, sur un total de 360 milliards de ff d’importations coloniales, le surcoût pour la France fut de plus de 50 milliards.

    Plus encore, à l’exception des phosphates du Maroc, des charbonnages du Tonkin et de quelques productions sectorielles, l’Empire ne fournissait rien de rare à la France. C’est ainsi qu’en 1958, 22% de toutes les importations coloniales françaises étaient constituées par le vin algérien qui était d’ailleurs payé 35 ff le litre alors qu’à qualité égale le vin espagnol ou portugais était à19 ff.

    Quant au seul soutien des cours des productions coloniales, il coûta à la France 60 milliards par an de 1956 à 1960.

     

    Durant la période coloniale, les Africains vivaient en paix

     

    Dans la décennie 1950, à la veille des indépendances, à l’exception de quelques foyers localisés (Madagascar, Mau-Mau, Cameroun) l’Afrique sud-saharienne était un havre de paix.

    Le monde en perdition était alors l’Asie qui paraissait condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises.

    En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner.

     

    Soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant: du nord au sud et de l'est à l'ouest, le continent africain est meurtri :

     

    - Dans le cône austral, ce qui fut la puissante Afrique du Sud sombre lentement dans un chaos social duquel émergent encore quelques secteurs ultra-performants cependant que la criminalité réduit peu à peu à néant la fiction du "vivre ensemble".

    - De l'atlantique à l'océan indien, toute la bande sahélienne est enflammée par un mouvement à la fois fondamentaliste et mafieux dont les ancrages se situent au Mali, dans le nord du Nigeria et en Somalie.

    - Plus au sud, la Centrafrique a explosé cependant que l'immense RDC voit ses provinces orientales mises en coupe réglée par les supplétifs de Kigali ou de Kampala.

     

    Si nous évacuons les clichés véhiculés par les butors de la sous-culture journalistique, la réalité est que l’Afrique n’a fait que renouer avec sa longue durée historique précoloniale. En effet, au XIX° siècle, avant la colonisation, le continent était déjà confronté à des guerres d’extermination à l’est, au sud, au centre, à l’ouest. Et, redisons-le en dépit des anathèmes, ce fut la colonisation qui y mit un terme.

     

    Aujourd’hui, humainement, le désastre est total avec des dizaines de milliers de boat people qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la "terre promise" européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu comme l'a montré la tragédie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ou la flambée de peste à Madagascar, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants.

     

    Economiquement, et à l’exception d’enclaves dévolues à l’exportation de ressources minières confiées à des sociétés transnationales sans lien avec l’économie locale, l’Afrique est aujourd’hui largement en dehors du commerce, donc de l’économie mondiale, à telle enseigne que sur 52 pays africains, 40 ne vivent aujourd’hui que de la charité internationale

     

    2) Les conséquences négatives de la colonisation

     

    La colonisation a déstabilisé les équilibres démographiques africains

     

    La colonisation a mis un terme aux famines et aux grandes endémies. Résultat du dévouement de la médecine coloniale, la population africaine a été multipliée par 8, une catastrophe dont l’Afrique aura du mal à se relever.

    En effet, le continent africain qui était un monde de basses pressions démographiques n’a pas su « digérer » la nouveauté historique qu’est la surpopulation avec toutes ses conséquences : destruction du milieu donc changements climatiques, accentuation des oppositions entre pasteurs et sédentaires, exode rural et développement de villes aussi artificielles que tentaculaires, etc.


    La colonisation a donné le pouvoir aux vaincus de l’histoire africaine

     

    En sauvant les dominés et en abaissant les dominants, la colonisation a bouleversé les rapports ethno-politiques africains. Pour établir la paix, il lui a en effet fallu casser les résistances des peuples moteurs ou acteurs de l’histoire africaine.

    Ce faisant, la colonisation s’est essentiellement faite au profit des vaincus de la « longue durée » africaine venus aux colonisateurs, trop heureux d’échapper à leurs maîtres noirs. Ils furent soignés, nourris, éduqués et évangélisés. Mais, pour les sauver, la colonisation bouleversa les équilibres séculaires africains car il lui fallut casser des empires et des royaumes qui étaient peut-être des « Prusse potentielles ».

     

    La décolonisation s’est faite trop vite

     

    Ne craignons pas de le dire, la décolonisation qui fut imposée par le tandem Etats-Unis-Union Soviétique, s’est faite dans la précipitation et alors que les puissances coloniales n'avaient pas achevé leur entreprise de « modernisation ».

    Résultat, des Etats artificiels et sans tradition politique ont été offerts à des « nomenklatura » prédatrices qui ont détourné avec régularité tant les ressources nationales que les aides internationale. Appuyées sur l’ethno-mathématique électorale qui donne automatiquement le pouvoir aux peuples dont les femmes ont eu les ventres les plus féconds, elles ont succédé aux colonisateurs, mais sans le philanthropisme de ces derniers…

     

    Les vraies victimes de la colonisation sont les Européens

    Les anciens colonisateurs n’en finissent plus de devenir « la colonie de leurs colonies » comme le disait si justement Edouard Herriot. L’Europe qui a eu une remarquable stabilité ethnique depuis plus de 20.000 ans est en effet actuellement confrontée à une exceptionnelle migration qui y a déjà changé la nature de tous les problèmes politiques, sociaux et religieux qui s’y posaient traditionnellement.

     

    Or, l’actuelle politique de repeuplement de l’Europe est justifiée par ses concepteurs sur le mythe historique de la culpabilité coloniale. A cet égard, la chaîne Arte vient donc d’apporter sa pierre à cette gigantesque entreprise de destruction des racines ethniques de l’Europe qui porte en elle des événements qui seront telluriques.

    Bernard Lugan

    [1] Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce. Paris, 1984. Dans ce livre Marseille évalue le vrai coût de l’Empire pour la France.

  • En marge de la manif': halte à l'illogisme !.....(1/2)

              Jeudi 15 Mai, fin de cortège, la manif se sépare....; une manif dite "unitaire" mais en réalité un rassemblement hétéroclite, fourre-tout et bric à brac, où l'on a manifesté aussi bien contre la suppression des postes dans l'Éducation que pour la régularisation des clandestins, pour le pouvoir d'achat (mais comment être contre ?...) ou pour n'importe quoi d'autre.....

              Militante pure et dure, martiale jusqu'au bout des paradoxes, une délégué CGT déclare -ou plutôt éructe...- au micro de France Info: "...Il faut augmenter les salaires, c'est tout !.....". Fermez le ban !....

              Mais comment cette personne n'a-t-elle pas vu que les salaires, justement, ne sont pas partis pour augmenter. Et qu'ils vont peut-être même baisser dans certains endroits. Et en tout cas stagner dans beaucoup d'autres. Et qu'elle prête la main à cela, qu'elle est complice, responsable et coupable.

              Pourquoi ? Comment ? C'est simple.....

              Comme Besancenot - qui prétend aimer, défendre, aider les immigrés mais dont l'action aboutit à l'inverse, dans les faits, à fournir de la "chair à profit" à des patrons véreux..... - cette militante de la CGT donne la main à l'installation en France d'une sorte de "classe ouvrière bis", qui fait une concurrence déloyale à la première, que son syndicat est censé défendre ! Du moins si on l'écoute puisque dans les faits, comme Besancenot, son action concourt au résultat opposé à ses paroles.

              Ces clandestins, qu'au nom d'un "sans-papiérisme" ahurissant "on" est en train d'implanter chez nous, font d'ores et déjà pression à la baisse sur les salaires; et le feront de plus en plus, puisqu'ils acceptent une paie et des conditions de travail qui nous ramènent plutôt vers le XIX° siècle que vers un XXI° radieux et chantant.....

              Cette dame, qui manifeste donc contre beaucoup de choses (contre Darcos qui supprime des postes, mais aussi pour l'augmentation des salaires et, tant qu'on y est, pour les clandestins...) se trouve donc être engluée dans un grand paradoxe au mieux, dans un grand mensonge, au pire.... Une grande illusion en tout cas. Elle joue, et son syndicat CGT avec elle, contre les travailleurs, contre l'économie française, contre la France tout court.

              En demandant et l'augmentation des salaires et la régularisation des hors la loi, elle demande une chose et son contraire. Elle aussi, elle maudit les maux dont elle chérit les causes.....    ( à suivre.....)

  • 14 Novembre 1914 ... Je sais ce que c'est que des héros

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    "A la guerre, le véritable vaincu c'est celui qui est tué". Un homme, dont l'intelligence d'une souplesse suprême pouvait se placer à tous les points de vue, avait un jour nourri cette pensée, l'avait mise dans la bouche d'un de ses personnages, enclose dans un de ses mythes. Cet homme-là était Ernest Renan. Son petit-fils, Ernest Psichari*, s'est fait tuer sur ses canons, le 22 août, à Charleroi, et est mort de la belle mort du soldat en proclamant sa confiance dans la victoire...

    Je n'avais jamais vu Ernest Psichari. Il m'avait envoyé son livre L'Appel aux armes, un livre qui fait penser à Servitudes et grandeurs militaires, avec un stoïcisme plus vibrant que celui de Vigny. J'avais dit ce que je pensais de ce livre. Il me semblait que ce petit-fils de Renan ne laissait plus assez de place à la raison en ce monde. Il me semblait que cet officier d'artillerie coloniale avait le grand don de persuasion morale, une conception apostolique de ses devoirs de soldat  et de Français. Il m'avait répondu par une lettre noble et grave. Aujourd'hui nous apprenons par le R.P. Janvier** que le petit-fils de Renan, au moment où a éclaté la guerre, se disposait à entrer dans les ordres... 

    Ernest Psichari a rejoint Charles Péguy dans l'immortalité : leurs esprits étaient déjà si profondément fraternels !

    Et voilà que, parmi ceux dont j'ai connu le visage, j'apprends que Noël Trouvé est mort. Je l'avais rencontré la veille de son départ pour le front. Réformé, marié, tout jeune père, il pouvait rester au foyer.

    - Avec mes idées, dit-il à la déclaration, il faut que je parte.

    Mot d'une simplicité et d'un raccourci magnifiques. Il partit. Ses dernières paroles furent toutes militaires, d'un homme d'action. Comme, avec ses compagnons, il essuyait le feu d'un ennemi invisible, il s'écria :

    - Il faut pourtant leur tirer dessus.

    Il partit en reconnaissance, et il n'avait pas fait trois pas qu'il tombait raide d'une balle au front.

    Cela est beau comme le mot du commandant Héry, chargé de prendre un pont terriblement défendu et entraînant ses hommes en disant simplement :

    -Il n'y a pas de Prussiens qui tiennent. Il faut passer.

    Quelques secondes plus tard, il tombait mort à la tête de ses hommes... J'aurai connu les visages de ces héros. Je sais l'expression de simplicité et de bonté qui recouvre l'héroïsme. Je sais ce que c'est que des héros. ♦ 

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    * Ernest Psichari (1883-1914), officier, servit au Congo (Terres de soleil et de sommeil) puis en Mauritanie (Le voyage du centurion), s'était converti en 1913.

    ** Marie-Albert Janvier (1860-1939), dominicain, prédicateur de carême à Notre-Dame de Paris de 1903 à 1924. D'Action française, il se soumettra lors de la condamnation pontificale de 1926.

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Tribune : Une leçon de Jeanne d’Arc.

    Les royalistes fidèles à la branche légitime des Orléans utilisent souvent l’exemple de sainte Jeanne d’Arc pour justifier qu’une branche issue de la famille de France mais devenue étrangère ne puisse être dynaste en France. C’est là un argument important. La Pucelle, obéissant aux voix divines, ne voulait pas qu’un prince anglais, nonobstant des prétentions non moins solides juridiquement que celles de Charles VII, ne devienne roi de France. 

    Mais ce n’est pas là la seule leçon de Jeanne. Parmi de nombreuses autres, je voudrais en exposer une que nous avons tendance à oublier.

    Lorsqu’il s’est agi pour elle de combattre, elle n’a pas tenté de lever une armée en Lorraine pour combattre au nom du roi. Si elle va voir Robert de Beaudricourt, ce n’est pas pour le remplacer comme représentant du roi. Ce n’est pas non plus pour lui demander de lever une troupe. C’est pour qu’il l’aide à rejoindre le Dauphin. Elle se met aux ordres du prince. Bien sur elle le conseille, le presse même de se porter au secours d’Orléans. Mais c’est le roi qui lui donne cette mission et lui confie une armée. Si elle tient son autorité de Dieu, son pouvoir lui vient du roi. Quand la fortune de Jeanne tourne-t-elle ? Lorsque, lasse de l’inaction imposée par Charles VII, elle reprend les armes et part, sans son soutien, combattre l’ennemi. Et elle se fait capturer à Compiègne.

    Quel enseignement en tirer ? Le combat pour le roi ne peut se faire sans le roi et encore moins contre lui. Ne faisons-nous pas comme Jeanne à Compiègne lorsque nous militons, au sein de structures indépendantes des princes, sans seulement leur demander leur avis ni même nous soucier de ce qu’ils en pensent ? Et ne sommes-nous pas condamnés au même échec qu’elle alors qu’elle réussissait dans ses entreprises lorsqu’elle était soumise au roi ? J’en conclurai qu’il conviendrait à un royaliste de travailler sous les directives des princes, dans les structures qu’ils mettent en place. Depuis très longtemps les royalistes s’organisent en mouvements divers, militent et travaillent non seulement en dehors des princes mais sans prendre leur avis ni même leur rendre compte de ce qu’ils font. Parfois leur action est contradictoire avec la leur. Et ils s’ils se targuent quelque fois de donner des leçons à l’héritier, ils ne le font pas comme des conseillers exposant leurs vues au roi en s’abstenant de le critiquer s’il ne les suit pas, mais publiquement, sans craindre de les malmener parfois.

    L’Action française avait déjà cette attitude. Lorsque le comte de Paris, en 1936, la condamnait, il ne faisait que prendre acte d’une rupture dont la responsabilité ne lui incombait pas. Si cela avait été profitable à la cause royale, nous ne pourrions que nous en réjouir. Mais tout comme Jeanne échoua lorsqu’elle se sépara du roi, les mouvements royalistes ont échoués, la restauration n’étant pas moins lointaine en ce début du XXIème siècle qu’au siècle précédent. Dès lors que faire ? La leçon semble claire. Mettons-nous au service du Prince. Conseillons-le, mais suivons ses consignes, même si elles nous déplaisent. Conduisons-nous en royalistes, pas en républicains. La cause royale devrait en profiter.

    Pierre V.O.

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi le gouvernement ne fait-il rien pour aider les pharmacies ? "Le nombre d’officine pourrait diminuer de moitié. Si rien n’est fait, la France perdra une arme indispensable de réponse aux crises sanitaires." déclare Philippe Besset (dans le JDD du 25 Octobre). Comme les médecins généralistes, que l'État gêne considérablement dans leur action, alors qu'ils sont en première ligne pour tout ce qui touche à la Santé publique (et pas seulement l'actuel COVID), les Pharmacies doivent être soutenues, leur possibilités d'action(s) élargies...

    pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas convoqué Mohammed Moussaoui pour le sommer de retirer ses propos inacceptables ? Et qui sonnent comme une menace ? : "Il faut savoir renoncer à certains droits comme le droit à la caricature du prophète... il faut savoir renoncer à certains droits pour que la fraternité puisse s'exprimer dans notre pays ..." On a bien compris : nous n'aurons pas "la fraternité", c'est-à-dire la paix tout court, la tranquillité, de rues calmes où l'on peut marcher sans de faire décapiter... si nous ne renonçons pas "à certains droits". Si nous ne nous "soumettons" pas. Le mot "islam" signifie à la fois "paix" et "soumission", mais les gens qui vivent dans l'Islam n'ont la paix que s'ils se soumettent.

    Ou alors, la seule solution, c'est d' EXPULSER L'ISLAM !

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    pourquoi ne pas dire clairement les choses, comme le fait Marion Maréchal, au lieu de tourner autour du pot, pour masquer le problème et mentir aux Français, comme le fait Macron ? : "Le séparatisme désigne le mécanisme politique d’un peuple qui vise l’indépendance. Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia."
     
    pourquoi, alors que le petit Hitler du Bosphore, Erdogan, continue de s’en prendre à la France, l’Union européenne a-t-elle versé en 2020 à la Turquie 519,74 millions d’euros ? Et pourquoi continue-t-on cette grotesque mascarade des soi-disant négociations en vue de l'entrée de ce pays islamo-fasciste dans l'Union Européenne ?  On manque d'argent pour tout, partout : la part de cet argent qui provient de NOS IMPÔTS sera mieux employée en France que si nous la versons dans les poches d'un bouffon sanglant...

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    pourquoi Emmanuel Macron et Barbara Pompili ont-ils réactivé 4 centrales à charbon, oubliant de mentionner qu’un mégawatt d’électricité fourni avec le charbon rejette 1 tonne de CO2 dans l’atmosphère mais aussi du soufre, de l’azote et des particules fines ? Parce qu'ils ont fermé Fessenheim ! Merci les escrolos !
  • Dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi le monsieur ci dessous est-il "ministre aux Comores" et "allocataire CMU" à La Réunion ? On comprend que Charles Prats soit autant vilipendé par ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change... Il n'y a pas de petit profit pour les crapules !
    Pourquoi manque-t-on de tout partout ? Pourquoi les Français sont-ils si mal payés ? Cherchez donc du côté de la fraude sociale (au moins 50 milliards d'euros...)

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    pourquoi, après avoir délibérément massacré les langues régionales, notre Pays légal et son ministère de la des-Éducation nationale veut-il... enseigner l'arabe à l'école ? Nous sommes en France, dans un pays européen et chrétien, l’arabe n’a rien à faire dans les écoles françaises. Et c'est Robert Ménard qui a raison : "Pardon de vous dire que dans les familles d’origine immigrée, on a plutôt besoin de mieux apprendre le français à l’école !". 

    pourquoi ne pas boycotter un film ? Le 7 Octobre prochain, sortira au cinéma le film "Parents d'élèves", dans lequel Camélia Jordana, l'anti-francaise, soutien indéfectible du Gang des Traoré, tiendra l'un des rôles principaux. A l’instar du dernier film d'Omar Sy (Police) qui a été un bide complet (ou un four, ou un fiasco, comme vous voudrez...) c’est le moment de rendre à Dame Camélia la monnaie de sa pièce en boycottant son : et un deuxième bide, un !

    Pourquoi sera-t-il bientôt plus rapide - au train où vont les choses... - de traverser Paris par les égouts qu'en surface ? Parce que... ANNE HIDALGO !

    pourquoi le problème de certains∗ est-il Éric Zemmour, alors que les habitants des villes souffrent de la délinquance des faux mineurs isolés amenés par des mafias de passeurs; alors qu'un faux mineur vient de commettre une attaque terroriste islamiste déjà oubliée.
    ∗Mineurs isolés : après la Loire-Atlantique, le Gers, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Orientales et les Landes portent plainte contre Eric Zemmour ! Mais ces départements socialistes dépensent 2 milliards/an d'argent public pour des immigrés illégaux qui ne sont ni mineurs (à 60%) ni isolés (à 100%)...
     
    • pourquoi Stéphane Jacquot, adjoint à la maire socialiste de Châtillon, a-t-il déclaré que la tentative d'assassinat du terroriste afghan aurait pu être évité si la France avait donné un emploi et une perspective d'avenir à ce jeune de 18 ans, qui s'ennuyait seul dans sa chambre d'hôtel. Jusqu'où une certaine gauche boboïsée, à l'esprit et au cerveau malades, ira-t-elle dans l'ignominie ?
     

    Face à un système calamiteux, la seule action qui vaille d'être menée :

    "Une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion de Régime !" (Léon Daudet)

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  • Dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi attaquer Zemmour, qui dénonce le mal dans le fait qu'un faux mineur Pakistanais, n'ayant rien à faire dans notre pays, s'est attaqué à des personnes avec une feuille de boucher ? La folie, dans ce Système, est partout : elle est au coeur du Système; elle est le Système...

    Pourquoi, par exemple, plutôt que de s'occuper de l'insécurité en France, le ministre Dupond-Moretti - soumis à un devoir de réserve - parcourt-il les plateaux TV pour insulter Éric Zemmour ? De toutes façons, Zemmour a interjeté appel de sa condamnation et n’est donc pas en état de récidive légale. Pourquoi donc cette incroyable intervention, qui plus est erronée, dans une affaire en cours ?

    pourquoi les foldingues existent-elles ? Ne serait-ce pas un excellent sujet pour le prochain Bac philo ? Libération vient de faire la promotion du livre de Pauline R Autrice de "Moi les hommes, je les déteste" (le 2 octobre chez Seuil). Court extarit de sa prose immortelle : "Détester les hommes et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans la misandrie ?"

    et puisqu'on y est, pourquoi ne pas dire carrément son fait à cette foldingue : tu n'aimes pas les hommes ? Tu ne sais pas ce que tu perds !  En tout cas, le jour où les sots voleront, tu seras cheffe d'escadrille et même... Ministre de l'Air (pardon : Ministresse !!!!!)

    • et puisqu'on y est, encore, pourquoi Dupond-Moretti ne lance-t-il pas des poursuites contre Dame foldingue ?  Motif : propagation de propos haineux, accessoirement sexistes et discriminants, accessoirement encore qualifiables de "glaçants", "dérapages" etc... contre les hommes, surtout s’ils sont de race blanche et de plus de 50 ans...

    pourquoi Libération (encore !) nous traite-t-il d' "'extrême-droite" (tweet ci dessous) lorsque nous défendons l'Arménie attaquée par l'Azerbaïdjan, alors que le fait est avéré et reconnu par tous les journalistes du monde ? Nous sommes les amis du peuple Arménien qui défend sa terre ancestrale face à l'Islam obscurantiste, conquérant et sanguinaire, appuyé par un Erdogan qui rêve d'un second génocide arménien...

     
    Face à l'Azerbaïdjan, l'extrême droite française défend l'Arménie dlvr.it/RhlcnC
     
    pourquoi les prétendus écolos prétendraient-ils avoir le monopole du mot "écologistes ?  Toute personne qui aime, respecte et soigne la Nature (mieux appelée encore : la Création) est "écolo", et n'a nul besoin - bien au contraire - de "khmaires verts", qui sont autant d'ayatollahs insensés. Les voilà qui souhaitent instituer le "lundi vert", jour sans viande ni poisson : nous, on aimerait bien une anneé verte, une décennie, un siècle vert : sans ces prétendus écolos !
     

    Face à un système calamiteux, la seule action qui vaille d'être menée :

    "Une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion de Régime !" (Léon Daudet)

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  • Graffitis terroristes à la Sorbonne ? Ecrits par les enfants d'un Système né de la Terreur

     

    Mur-bleu gds.jpgAujourd'hui, c'est à La Sorbonne, et - à juste titre - cela indigne tout le monde : « Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort » ou « J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment un cercueil d’un flic ». Mais que disaient d'autre les terroristes de Marseille quand ils criaient (avec le peu de force que l'usage immodéré du cannabis et de l'alcool leur laissaient) : « Robespierre, reviens ! Y'a du travail à faire ».* Ce qui n'est, ni plus ni moins, que l'apologie de la guillotine, du meurtre institutionnalisé et de l'assassinat légalisé, codifié et organisé des Français par une Terreur déclarée d'utilité publique et « à l'ordre du jour », comme en 1793; et qui avait commencé dès le 14 juillet 1789, avec l'ignoble « journée des têtes au bout des piques », le vrai nom que l'on devrait donner au sinistre épisode de la Bastille.

    Evidemment Cazeneuve, Valls, Hollande et tout l'appareil réagissent : comme d'habitude, de grands mots, qui seront suivis par un silence assourdissant, une absence de règlement du problème « au fond », et finalement l'aggravation de la situation. Comme d'habitude.

    Mais, pourquoi s'étonner ? Le gouvernement d'aujourd'hui - ce « semble-gouvernement », pour reprendre l'expression de Boutang - est le digne représentant d'un Système et d'un Régime héritiers de la Révolution de 1789. Certes, les formes se sont policées, puisque la Terreur a gagné la partie, du moins temporairement, même si c'est un temporaire qui dure ; puisqu'elle dirige la France et que le « semble-président » officie dans son palais, construit sous les rois; puisqu'un « semble-Etat » semble fonctionner, et que le peuple français semble être gouverné.

    Mais, et la contradiction est de taille, comment ce Système-là, fils de la Terreur de 1789-1793 pourra-t-il, pourrait-il, lutter contre un Terrorisme... dont il est lui-même issu ? Dont il est lui-même le fruit pourri et malfaisant ? Notre semble-gouvernement, notre semble-Etat ne nous protègeront nullement du terrorisme !

    blocage4.jpgCes jeunes délinquants-terroristes-assassins qui appellent au meurtre, mais ce sont les grands ancêtres : Danton, Robespierre, Marat ! Ils ne parlaient pas autrement, n'agissaient pas autrement que leurs enfants d'aujourd'hui : oui, ceux qui ont écrit ces graffitis immondes à La Sorbonne, et crié ce cri immonde à Marseille sont comme la réincarnation, en tout cas la perpétuation, de Danton et de ses massacres de septembre; de Fouquier-Tinville et de son Tribunal révolutionnaire; de Marat et de son ivresse sanguinaire... C'est Clemenceau qui a raison : la révolution est un bloc, et elle est toujours en cours. Sauf que, à l'époque, elle a pris la forme du chaos explosif, alors qu'aujourd'hui elle a revêtu les habits formellement décents du chaos figé (l'image est de Gustave Thibon) : mais, sous l'habit, c'est toujours la même fièvre sanguinaire, « la révolution... ou la mort ! »

    C'est à la mort de ce Système-là qu'il faut oeuvrer, en proposant aux Français la seule action qui vaille «...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime...» (Léon Daudet). 

    * Lors d'une attaque contre le local de l'Action française Provence, à Marseille, au printemps dernier

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (126)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : L'AF cherche à empêcher "la guerre qui vient" (II)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Par le Traité de Francfort du 10 mai 1871, qui consacre l'écroulement des "nuées" impériales, républicaines et révolutionnaires, la France perd 1.447.000 hectares, 1.694 communes et 1.597.000 habitants; 20 % de son potentiel minier et sidérurgique; elle doit payer une indemnité de guerre de six milliards de francs or, à verser en trois ans.
    En gage de ce paiement, les Allemands obtiennent l'occupation d'une partie du territoire (6 départements du Nord et Belfort) jusqu'au paiement complet de cette somme. L'indemnité sera réduite de six à cinq milliards contre l'entrée et le défilé de l'armée allemande à Paris...
    À partir de là, il est clair pour tout le monde que les choses ne pourront pas en rester là...
    Les Français chercheront à récupérer les territoires perdus (le regard fixé sur "la ligne bleue des Vosges", l'esprit occupé par "la Revanche").
    Bismarck et les Prussiens, de leur côté, chercheront à "finir le travail", et à faire d'une pierre deux coups :
    achever définitivement l'unité allemande, que nous autres, Français (du moins, les révolutionnaires, républicains et impérialistes) avions commis la folie de mettre sur les rails...
    écraser définitivement cette France qui se relevait décidemment bien trop vite. Voire, chercher à la démembrer, nous rendant, ainsi, en quelque sorte, la monnaie de notre pièce, agissant envers nous comme nous avions agi envers eux, et et en menant chez nous la politique que nos Rois menèrent chez eux; en nous affaiblissant à l'extrême - comme nous le fîmes aux Traités de Westphalie - pour asseoir leur prépondérance...
    Le Kaiser menait, en inversé, la politique de Richelieu ! Et ce sont nos "nuées" révolutionnaires qui l'avaient mis en état de le faire...
    Il était donc clair, dès 1871, qu'une nouvelle guerre allait éclater.
    Pour l'Action française, le calcul était vite fait : il fallait "faire le Roi" avant la guerre car, après, ce serait beaucoup plus difficile :
    soit la France perdait de nouveau la guerre, et son existence même, sa survie même, devenaient hypothétique;
    soit elle la gagnait, mais alors ce serait aussi la République qui la gagnerait, trouvant là sa légitimité, elle qui était très fragile et très contestée depuis 1875 : tout le monde sachant - car le chancelier ne s'en cachait pas - que le régime républicain était celui que Bismarck voulait pour la France...
    et, dans tous les cas, une hécatombe était à craindre, pour tous les Français en général, évidemment, mais aussi pour les royalistes, qui risquaient de perdre (comme cela se passa effectivement) une bonne partie de leur force vive, affaiblissant d'autant l'action pour l'établissement de la Royauté...