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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Mieux vaudrait créer un jardin public à la place de la Grande Mosquée de Paris, si on devait la céder à l'Algérie !

     

    Mur-bleu gds.jpgL'Algérie a entamé officiellement les procédures d'appropriation de la Grande Mosquée de Paris, a affirmé son ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa : « Les procédures visant à faire de la Mosquée de Paris une propriété de l'Etat algérien ont été entamées officiellement par le biais de l'ambassade d'Algérie à Paris », a-t-il affirmé devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Selon lui, la démarche s'appuie sur une loi française stipulant qu' « un pays étranger guerre-1914-1918-annee-1915-036-d.jpgqui finance une association de droit français peut, passés 15 ans, prétendre à la propriété de cette entité, ce qui est le cas pour la Grande Mosquée de Paris ». Rappelons que la décision de construire la Mosquée de Paris fut prise après la Première Guerre mondiale, pour rendre hommage aux dizaines de milliers de morts musulmans, venus de ce qui était alors l'Empire français combattre - courageusement - pour la France.  

    Sans refuser l'idée en soi, Charles Maurras se montra très circonspect, dans l'Action française du 13 juillet 1926, sur les conditions dans lesquelles cette décision fut exécutée. A l'occasion de l'inauguration de cette grande mosquée, lors de la visite du sultan du Maroc Moulay-Youssef, il écrivit, ce jour-là, un article dans lequel on découvre un Maurras perspicace (il avait anticipé le réveil de l'Islam : « je ne crois pas que l'on puisse en douter...»); un Maurras respectueux - comme cet autre grand royaliste que fut Lyautey - vis à vis des peuples musulmans (ces « nobles races...»: on dirait, aujourd'hui, qu'il était non-raciste !...); un Maurras lucide et reconnaissant («...auxquelles nous avons dû un concours si précieux...»). Et qui jette sur ces populations un regard amical, voire admiratif, lorsqu'il évoque « les très belles robes de nos visiteurs marocains », de « ces majestueux enfants du désert » ...

    capture-d_c3a9cran-2015-08-11-c3a0-21-12-31.pngMais aussi, et simultanément, un Maurras inquiet parce que, justement, perspicace, et bien plus futé que bien d'autres, qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Ne sollicitons pas trop les textes, en cherchant à leur faire dire ceci ou cela. Mais, pourtant, n'y a-t-il pas un solide avertissement, qui ressemble à s'y méprendre à de la prémonition, dans les lignes qui suivent ? Et Maurras n'y apparaît-il pas visionnaire ? (Extrait) : 

    « ...Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon.... s'il y a un réveil de l'Islam, et je ne crois pas que l'on puisse en douter, un trophée de la foi coranique sur cette colline Sainte Geneviève où tous les plus grands docteurs de la chrétienté enseignèrent contre l'Islam représente plus qu'une offense à notre passé : une menace pour notre avenir... la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, expriment quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés...

    ...Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l'amitié. Nous venons de commettre le crime d'excès. Fasse le ciel que nous n'ayons pas à le payer avant peu... »

    Et, dans le même article, mesuré, reconnaissant, mais bien plus lucide que beaucoup, Maurras exprimait le souhait que « ...les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse... »

    Aujourd'hui, le contexte a, évidemment, changé. L'Empire français n'existe plus, et ceux qui, loyalement, courageusement et glorieusement sont venus en Métropole pour défendre leur patrie sont, bien sûrs, tous morts. L'hommage qui devait, à bon droit, leur être rendu l'a été, quelle qu'en soit la façon. Le monument toujours debout est donc le témoignage commémoratif d’un passé glorieux, certes, mais sa raison d'être première a disparu, avec le contexte qui l'accompagnait. Aussi, si les 7.500 mètres carrés qu'il occupe devaient être, pour une raison X ou Y, cédés à l'Algérie, donc aliénés, il nous semblerait plus normal de tourner une page que l'Histoire ne nous a pas attendus pour tourner, de toute façon, et de leur trouver une nouvelle affectation.

    Si l'Algérie tient tant que cela au « monument de la colline », elle n'a qu'à le démonter et le remonter chez elle : elle a largement de quoi payer l'opération, ses coffres regorgent de milliards, venant des bénéfices que lui procure le pétrole que nous avons trouvé et exploité, et que nous lui avons laissé, on ne sait pas trop pourquoi, en lui offrant un Sahara qui ne lui avait jamais appartenu, l'Algérie elle-même en tant que telle n'ayant jamais existé, sous sa forme actuelle, avant nous...

    Un espace vert public, dans une ville qui en manque, serait certainement l'une des solutions les plus raisonnables. En tout cas plus raisonnable que la cession pure et simple à l'Etat Algérien d'un morceau de la colline Sainte-Geneviève ; du cœur de Paris ; en plein cœur de Paris... 

  • D’Antioche à Antakya, des premiers chrétiens à l’annexion turque, par Antoine de Lacoste

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    Le tragique tremblement de terre qui a ravagé le sud-ouest de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie a particulièrement touché Antakya, qui n’est plus qu’un champ de ruines.

    Antakya est le nouveau nom d’Antioche, ville si importante pour les chrétiens car c’est là que ce mot a été utilisé pour la première fois.

    Sous l’Empire romain, Antioche fur la capitale de la Syrie et comptait 500 000 habitants. C’était une ville somptueuse dont la rue principale comportait 3200 colonnes. La tradition a fait de Saint Pierre son premier évêque mais c’est Saint Ignace d’Antioche qui organisera cette église jusqu’à son martyre survenu vers 110.

    antoine de lacoste.jpgRavagée par un tremblement de terre en 526 (il y en eut beaucoup) puis par les Perses en 540, elle perdit de son importance. Turcs et Byzantins se la disputèrent et les Croisés s’y battirent héroïquement. Elle fut définitivement détruite par le sultan mamelouk Baybars en 1268.

    Un des rares vestiges de sa glorieuse époque chrétienne est l’église Saint Pierre, qui fut peut-être la première église de l’histoire. Creusée dans la roche, elle a résisté à tout.

    Mais comment Antioche est devenue Turque ?

    Il faut remonter au mandat français pour comprendre ce qui s'est passé. Au lendemain de la première guerre mondiale, les alliés confient à la France un mandat pour administrer et développer les territoires de la Syrie et du Liban afin de les amener progressivement à l'indépendance. Les accords Sykes-Picot de 1916 avaient déjà réglé la question de la frontière avec l'Irak dont l'administration est confiée aux Anglais. L'Etat islamique abolira d'ailleurs symboliquement cette frontière en 2015 pour montrer que le califat a une vocation universelle.

    Pour exercer ce mandat, la France nomme en 1920 le général Gouraud Haut Commissaire au Levant (nom englobant la Syrie et le Liban). Le Général Weygand lui succédera en 1923.Pour composer avec tous les acteurs de cette pièce si orientale, ils vont successivement morceler le territoire en 6 parties : le Liban (dont il proclame l'indépendance symbolique mais qui ne le sera vraiment qu'en 1943), l'Etat de Damas, l'Etat d'Alep, le Territoire autonome des Alaouites (d'où est issue la famille Assad), le Djebel Druze et le Sandjak d'Alexandrette, au nord-ouest, où se trouve Antioche.

    Le Général Weygand justifiera cette décision dans ses mémoires :"Pourquoi pas un seul Etat dans lequel on eût réservé au Liban un statut ? C'est que les Libanais refusèrent catégoriquement le maintien d'une servitude dont ils avaient souffert dans le passé; que le pays d'Alep, habitué par les débouchés de son commerce à regarder vers le nord ne tenait pas à lier son sort à celui de Damas; qu'enfin les Alaouites exprimèrent sans détour leur volonté de jouir de l'autonomie sous la protection de la France. Il apparut alors plus avantageux de reconnaître ces autonomies."

    Le Sandjak d'Alexandrette relève d'une autre logique, nettement plus discutable : ilfaut négocier avec les Turcs après qu'ils nous aient repoussés de Cilicie en 1920 sous l'impulsion de Mustapha Kémal dont l'armée se rapproche alors dangereusement d'Alep. Or une importante minorité turque vit dans ce sandjak (mot qui signifie subdivision administrative) où elle cohabite avec des turkmènes, des arabes sunnites, des alaouites et des chrétiens dont beaucoup d'Arméniens qui ont fui les persécution turques et se sont mis sous la protection de la France.

    Mustapha Kémal va tomber amoureux de cette région verte et vallonnée baignée par l'Oronte et veut l'annexer à la Turquie. Pendant des années il va organiser l'implantation de milliers de turcs afin de les rendre majoritaires et la France laisse faire.

    En 1936, Ankara devient plus pressante. En effet, le nouveau gouvernement français du Front Populaire signe un traité avec la Syrie organisant la marche vers l'indépendance. Paris cède en outre sur deux points essentiels pour les Syriens : les territoires druzes et alaouites feront partie de la future Syrie.

    Les Turcs sont inquiets de l'apparition programmé de ce nouvel Etat et saisissent l'occasion pour exiger une concession sur le Sandjak d'Alexandrette. La France cède, en échange de la neutralité de la Turquie en cas de guerre avec l'Allemagne. Un accord est signé en 1938 et les troupes turques pénètrent aussitôt dans le sandjak. Un referendum est organisé, des milliers de nouveaux électeurs turcs s'installent (de force pour beaucoup d'ailleurs) et le sandjak est officiellement rattaché à la Turquie.

    Alexandrette devient Iskenderun et Antioche Antakya…

    Pour les Arméniens, un nouvel exode commence et la plupart s'installent au Liban. C’est dans le sandjak d’Alexandrette que quelques centaines d’Arméniens résistèrent héroïquement aux Turcs pendant le génocide, sur la montagne du Mussa Dagh pendant 40 jours (on peut lire le très beau roman de Franz Werfel, Les 40 jours du Mussa Dagh). Les Arabes sunnites s'en allèrent également pour rejoindre Alep notamment. Seuls restèrent les Alaouites, car la plupart étaient ouvriers agricoles et indispensables aux nouveaux dirigeants turcs qui ne les laisseront pas partir.

    C'est ainsi qu'Antioche est devenue turque et ce n'est pas à l'honneur de la France. Pour la Syrie c'est une spoliation qui n'a jamais été acceptée.

    Aujourd’hui, Antioche est encore détruite. Il ne reste pas grand-chose mais il semble bien que l’Eglise Saint Pierre ait résisté, protégé par la roche. Certes, elle est rudimentaire mais sa pérennité est le témoin d’un glorieux passé qui est aussi le notre.

  • Le titre est un bel exemple d'antiphrase..., par Aristide Renou.

    "Les menaces de renvoyer les Français chez eux s’ils ne se tiennent pas à carreau pendant le déconfinement m’ont rappelé le surveillant général du pensionnat de ma jeunesse qui, armé de son lacet de cuir pendant à son trousseau de clés, hantait les couloirs à la recherche de ceux qui ne dormaient pas bien sagement dans leur lit.

    Nous avons subi depuis le 17 mars une période qui fera tristement date dans l’histoire de notre pays sur le terrain des libertés publiques. Chacun de ces 55 jours pendant lesquels nous aurons été privés de notre liberté d’aller et venir, de notre liberté d’entreprendre, a été un jour de trop.

    aristide renou.jpgLe confinement n’est pas le résultat direct de l’épidémie ; il est la réponse qu’appelait l’impréparation de l’État devant cette crise sanitaire. Cette impréparation est la cause, indirecte mais indéniable, des faillites en chaîne, de la ruine, du chômage, des drames personnels, de la misère et de l’instabilité sociale qui naîtront de la crise économique qu’aura créée le confinement.

    Nombre d’acteurs du secteur privé, considérablement plus touché par cette crise que les fonctionnaires si l’on excepte les combattants courageux du secteur hospitalier, verront le travail de vies entières anéanti.

    La mise en œuvre concrète des mesures d’aide annoncées par le président de la République n’a pas du tout été à la hauteur des annonces (chômage partiel, PGE), et comme cela était prévisible, des passagers clandestins s’y sont introduits (conditions sur la localisation fiscale, les dividendes, la relocalisation industrielle, etc.).

    Il est explicable, mais regrettable, que les pouvoirs publics soient réticents à perdre cette pause sociale providentielle obtenue en claquemurant le pays
    Il n’est pas admissible que non content d’avoir précipité les citoyens dans ce gouffre, le gouvernement pose des conditions comportementales dignes des consignes d’un surveillant de collège pour les en sortir et ne pas les y jeter à nouveau.

    Le gouvernement n’aurait jamais dû avoir les pouvoirs inouïs qu’il a saisis grâce à cette crise. Avec le fil à retordre que ce peuple indiscipliné leur a donné depuis des mois («gilets jaunes», grèves des transports publics, manifestations diverses), il est explicable, mais regrettable, que les pouvoirs publics soient réticents à perdre cette pause sociale providentielle obtenue en claquemurant le pays.

    Au lieu d’avoir comme préoccupation première de rendre le plus vite possible leurs libertés fondamentales aux Français, c’est la traçabilité forcée (la clause de volontariat est une tartufferie) de nos allers et venues et de notre état de santé qui nous est annoncée (pas de confinement sans traçage à la sortie, ose dire Olivier Véran), et désormais, c’est le retour fissa à la niche si le gouvernement estime que nous nous comportons mal, c’est-à-dire si nous osons jouir des libertés publiques dont nous avons été privés.

    Nous ne pouvons pas être mis, à partir du 11 mai, dans la situation d’un prisonnier en liberté conditionnelle. Nous ne sommes pas des prisonniers en fin de peine: nous sommes par principe libres. Sortir de chez nous n’est pas une faveur qu’il nous faut convaincre l’État de nous accorder: l’État nous doit cette liberté, il nous la doit tout le temps, du 1er janvier au 31 décembre, il n’a pas de justification sinon.

    Les fonctionnaires n’ont pas forcément ces préoccupations mais les hommes et les femmes du secteur privé ne peuvent pas reprendre l’activité économique, tenter de redresser leur commerce, de relancer leur restaurant, de rouvrir leur hôtel, en étant sous la menace permanente, mâtinée d’un soupçon d’autoritarisme, d’un nouveau confinement ordonné ex abrupto.

    Si le gouvernement, au lieu de maintenir ce climat anxiogène, au lieu de déconseiller aux Français - comme l’a fait cet irresponsable ministre de la Santé - de réserver leurs vacances, ne fait pas tout pour leur redonner confiance et pour les convaincre que cette période de confinement ne reviendra plus, l’économie ne se relancera pas. Et si l’économie s’enfonce dans le marasme, le pire est à craindre pour notre pays avec des conséquences bien pires encore qu’une surmortalité épidémique.

    Répondre à cette crise sanitaire par l’anéantissement des libertés publiques est plus simple que de travailler à enfin doter le pays des dispositifs préventifs et de soin dont l’insuffisance a précipité ce drame ; mais est-ce seulement cette réponse-là que nous sommes en droit d’attendre des pouvoirs publics après deux mois de confinement?

    Pour quelle raison, si l’épidémie reprenait de la vigueur dans quelque temps, le pays ne disposerait-il toujours pas des moyens sanitaires adaptés à la situation et notre gouvernement n’aurait-il que le désastre d’un nouveau confinement à proposer comme solution?

    Au lieu de voir sortir en ce moment des circulaires délirantes, véritable concours Lépine de la technocratie, sur les mesures impraticables dont devraient s’équiper administrations, entreprises et écoles, c’est d’un renforcement des capacités hospitalières du pays, pour qu’elles soient cette fois à la hauteur du risque, qu’on aimerait plutôt être informés et entendre nos dirigeants jurer, à propos du confinement, au lieu de nous en menacer à nouveau, «plus jamais ça!».

    Ces menaces donnent l’impression d’un gouvernement toujours dépassé par les événements après quatre mois de crise. Le sentiment que ces propos inspirent est désastreux. Pour réussir le déconfinement c’est la confiance qu’il faut inspirer, surtout pas la peur."

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    Dominique Bompoint

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/dominique-bompoint-nous-ne-sommes-pas-des-prisonniers-en-liberte-conditionnelle-20200511?fbclid=IwAR0zVVA097GY6PGCQb2HkPxiE0WMumhfyMz7rDQ56rY2ctXmu9W8v0ydiO0

  • La Guerre de Libération nationale qui vient...

    Photo tirée du compte Facebook non authentifié de Larossi Abballa, FACEBOOK / AFP 

    par François Davin

    Une réaction sur laquelle on pourra débattre

     

    JBD Résolution 150.jpgAujourd'hui, en France, l'une de ces milliers de taupes, qui attendent le message (c'était « on y va » pour les assassins du 13 novembre) vient de passer à l'action, tuant à l'arme blanche un commandant de police et son épouse, travaillant elle-même dans la police : il s'agit de Larossi Abballa, et l'assassinat a été revendiqué par Daech.

    On sait que cette horreur n'est pas la première : il y a eu Mohammed Merah, Sid Ahmed Glam, la décapitation de Saint Quentin Falavier, Mehdi Nemouche, les frères Kouachi, la bande du 13 novembre (Abaoud, les Abdeslam, Abrimi..) et d'autres encore.

    Tous ont, à leur façon, obéi à Abou Mohamed al Adnani, le porte-parole de Daech, qui a appellé au meurtre de civils français et américains : « Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Écrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le...»

    Mais, à chaque fois, on nous bassine avec des « c'est un Français », « ils sont tous Français », expression dans laquelle le crétinisme le plus pur le dispute au mépris le plus absolu du public : non, il ne s'agit pas de « Français », mais de « français de plastique », titulaires d'un petit rectangle plastifié, appelé CNI dans le jargon technocratique. Cette Carte Nationale d'Identité, le Système, dans sa haine insensée de notre passé (« du passé faisons table rase ! ») et dans sa volonté de défranciser la Nation, la distribue dans l'inconscience la plus stupéfiante, depuis les Décrets Chirac de regroupement familial de 1976 *.

    Français, ils ne l'ont jamais été, ils ne le sont pas et ne le seront jamais, d'abord, et tout simplement parce qu'ils ne veulent surtout pas l'être. Ce qu'ils veulent, c'est que le monde - en général - et la France - en particulier - deviennent musulmans. Ce qu'ils veulent, c'est étendre le « Dar el Islam » (le monde gouverné par l'Islam) dans tout le « Dar el Harb » (le reste du monde, l'ensemble des pays où la guerre contre les mécréants - koufars - est juste et nécessaire, afin de les faire devenir musulmans) : et, s'ils arrivent à leur but, ces bons apôtres de « la religion de paix et d'amour » (mon oeil ! lisez le Coran, vous serez servis en termes de haine et de violence...) nous feront vivre à "leur" façon.

    Ces gens-là n'auraient jamais dû venir naître en France, et encore moins devenir - légalement, certes, mais pas légitimement - Français. Maintenant que le mal est fait, il faut le réparer. Mais, il ne faut pas se leurrer : ce n'est certes pas du Système, qui a créé ce problème, que viendra la solution. Au point où les choses en sont arrivées, les solutions classiques, qui sont connues**, ne suffiront même plus. Il faut avoir la lucidité et le courage de regarder les choses en face, et d'appeler les choses par leur nom : ce vers quoi nous nous dirigeons, c'est :

    soit la prise du pouvoir lente, puis de plus en plus rapide (voir Houellebecq) du pouvoir, en France, par l'Islam. Alors ne nous resteront que les trois possibilités offertes (!) aux non-musulmans en pays d'Islam :

    1. nous convertir à l'Islam,

    2. ou être tués par les nouveaux maîtres,

    3. ou devenir des « dhimmis », c'est-à-dire des citoyens de seconde zone, aux droits très fortement restreints, quand il leur en reste (à titre d'exemple, voyez le sort des Coptes, en Egypte...)

    soit, enfin, une réaction décisive du peuple de France, une insurrection, en vue de reconquérir notre territoire, de le libérer de  ces populations allogènes dont nous n'avons jamais souhaité la présence chez nous et qui sont comme un corps étranger dans le pays.

    Bref, ce sursaut, ce sera une guerre de Libération nationale; une guerre de Libération du territoire. Une de plus, dans notre Histoire déjà longue. Et peut-être pas la plus facile, mais il faut savoir ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas; ce que l'on veut devenir et ce que l'on ne veut pas devenir. Et agir en conséquence. Aujourd'hui, c'est clair, les choses ayant empiré pour en arriver au point de rupture où nous en sommes, nous devons nous préparer mentalement et moralement car ce ne sont pas des vacances au soleil qui nous attendent. 

     

    * Le « regroupement familial » est une décision suicidaire prise par le Décret du 29 avril 1976 : à partir de ce jour-là, et de ce décret là, le regroupement familial fut rendu légal, et institutionnalisé. Dans les circonstances présentes, il est clair que le regroupement familial doit être suspendu.

    ** En vrac, quelques unes de ces « solutions classiques » :

    arrêter d'abord immédiatement toute arrivée nouvelle d'étrangers en provenance notamment d'Afrique du Nord ou subsaharienne (300.000 entrées par an à l'heure actuelle...);

    • changer et durcir nos lois, afin de déchoir de la nationalité française tout individu ayant le moindre lien avec le terrorisme islamique, et l'expulser immédiatement du territoire national; et donc aussi vider nos prisons des 50, 60, 70 voire 80% d'étrangers ou de naturalisés - dans certaines - qui s'y trouvent pour acte(s) lié(s) de près ou de loin au terrorisme musulman...;

     examiner tous les dossiers de naturalisation depuis les scélérats "décrets Chirac" de 1976, et annuler tous ceux dans lesquels on trouvera le moindre vice de forme, déclaration insincère ou autre fausse information...

    déchoir aussi toute personne dont on saura qu'elle vit en dehors de nos lois (polygamie, excision...), comme on le sait par le genre de vidéo suivante, scandale révélé par David Pujadas au JT de France2, à 20heures : folies de la republique ideologique.wmv

  • Mai 68 : La jeunesse en révolte [1]

    Crédits : Jacques Marie / AFP

     

    Parmi la masse des Français qui se souleva en Mai 68 se détache un sous-groupe en particulier : les jeunes. Ils sont nés dans l’immédiate après-guerre, au moment du baby-boom. En 1968, 34 % des Français ont moins de vingt ans. Indéniablement, la classe d’âge des baby-boomers est la « génération 68 ». Son poids démographique important a contribué de manière décisive au déclenchement de cette mobilisation populaire dont le point culminant fut atteint lors de la troisième semaine de mai, quand sept millions de salariés se mirent en grève.

    Jean-François Sirinelli note que « les baby-boomers ont fourni la plus grande partie de ces piétons de mai venus parfois sans grande imprégnation idéologique préalable autre que cet antiaméricanisme diffus mais donnant à ce mouvement sa densité et donc sa visibilité historique en le faisant sortir de son essence jusque-là groupusculaire. »[1] Ce qu’il faut souligner, c’est que cette « génération 68 » a une culture propre, une culture-jeune, ambivalente dans le sens où elle est à la fois teintée d’antiaméricanisme et pleinement américanisée. 

    La libération d’une culture-jeune 

    On peut observer « la naissance et le développement d’une culture adolescente au sein de la culture de masse, à partir de 1950. »[2] Les adolescents français des années 1950 ont ainsi été conditionnés « par les films américains et les héros se révoltant contre le monde adulte, incarnés notamment par Marlon Brando (L’équipée sauvage de 1954) et James Dean (À l’Est d’Eden et La fureur de vivre, de 1955. […] La culture adolescente est ambivalente, car elle participe à la culture de masse mais veut aussi s’en différencier. Elle consomme une grande quantité de violence imaginaire, dans un effet de catharsis. »[3]

    En Mai 68 la violence reçue de manière diffuse depuis les écrans de cinéma rejaillit en sens inverse. Les influx graduellement intériorisés sont soudain expulsés à l’occasion d’un grand carnaval où l’on mime la violence plus qu’on ne la commet. Mai 68 est une insurrection parodique, un simulacre de révolution, une fête cathartique contre l’âge adulte, contre le vieil ordre moral, contre aussi l’entrée imminente dans le monde du travail, lieu de réification de l’homme où tel une marchandise il offre son temps, vend ses compétences.           

    Cette jeunesse en révolte est naïve car elle est animée d’un élan contestataire venu tout droit des États-Unis. Or son ressentiment, elle le porte en partie contre ce pays. Il y a à la fois attraction et répulsion. L’instrument principal du soft power américain est précisément le cinéma. Hollywood est le ressort de sa performativité auprès des jeunes français. Il leur est de plus proposé tout un dispositif d’objets venu des États-Unis, cœur nucléaire de l’innovation en matière de production de moyens opérants de séduction. Le fétichisme de la marchandise agit sans relâche auprès de la jeunesse. Elle ne reste pas insensible aux juke-box, flippers, posters, bowlings, etc., qui remplacent « le polichinelle plat mû par un seul fil, les forgerons qui battent l’enclume, le cavalier et son cheval, dont la queue est un sifflet » du « Joujou du pauvre » de Charles Baudelaire (Le Spleen de Paris, 1869) – frappés d’un coup d’obsolescence –, et qui agrémentent, par leur degré élevé de sophistication, leur vie quotidienne caractérisée par un temps de loisirs conséquent. Entre 1948 et 1955, le chiffre d’affaires de l’industrie du jouet est multiplié par 3,5. 

    Le « génération 68 », âgée de seize à vingt-quatre ans, représente « plus de huit millions d’individus, précisément 16,1 % de la population. »[4]. C’est un marché qui représente un grand intérêt pour les entreprises. Les jeunes sont une cible de choix : les « illustrés » qu’éditent Artima et Impéria sont tirés à 150 000 exemplaires. Ils ont généralement des noms américains : Banko, Johnny Texas, Choc, Garry, Bottler Britton, Jim Canada, Cassidy ou Kiwi. Ils mêlent à l’univers du western les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale.

    En outre, la « génération 68 » est une « Dr Spocksʼs generation ». En 1946 le médecin américain Benjamin Spock publiait un livre sur l’éducation des enfants. Son « mot d’ordre était aussi simple que lapidaire : ʽʽenjoy your babyʼʼ, en d’autres termes les parents devaient profiter de leur bébé sans être dessaisis de leur rôle, par les médecins, et les bébés devaient être élevés dans un climat de liberté, sans réelles contraintes. Les principes de base étaient la tendresse et l’attention, les mères se retrouvaient plus encore qu’auparavant au cœur du dispositif, actrices principales de l’éducation du bébé puis de l’enfant, et chargées implicitement de faire rimer éducation et libération. »[5]

    L’ouvrage est traduit de l’anglais en 1952 sous le titre Comment soigner et éduquer son enfant par les éditions Marabout. Il connaît un succès tel qu’elles le rééditent en 1953, 1957 et 1959. C’est un véritable phénomène de société dans une époque où « les nouveau-nés ont bien été des enfants-rois, car ils incarnaient le futur, au sortir d’années éprouvantes. »[6]

    Années, même, pourrait-on ajouter, d’épouvante. Les souffrances et les privations de la guerre ont fait naître un esprit permissif, une inclination pour le « laissez-passer, laissez-faire » cher à Vincent de Gournay, mais élargi à la vie de tous les jours, aux mœurs et non seulement à l’économie politique.   (Dossier à suivre)   

    [1]  Jean-François Sirinelli, Mai 68. L'événement Janus, Paris, Fayard, 2008, p. 57.

    [2]  Michelle Zancarini-Fournel, Le Moment 68. Une histoire contestée, Paris, Seuil, 2008, p. 44.

    [3]  Idem.

    [4]  Jean-François Sirinelli, op. cit., p. 94.

    [5]  Ibid., p. 112.

    [6]  Ibid., p. 113. 

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

  • Mai 68 • En guerre contre eux-mêmes [2]

    « Mai 68 fut leur catharsis collective »

     

    L’histoire est un enchaînement de circonstances qui permet à certaines actions planifiées de réussir et à d’autres déchouer. Et les historiens sont là pour ériger la mémoire des vainqueurs en vérité objective. Lesquels vainqueurs ont une fâcheuse tendance à occulter leurs torts, sans parler de leur génie à faire que les masses s’émerveillent de leurs crimes. 

    Un matériau humain disponible pour lʼOncle Sam 

    En aucun cas Mai 68 ne fut un mouvement juif ou pro-israélien. Il fut une opération de police internationale secrète qui sut trouver dans des groupuscules largement orientés par des Juifs les moyens de sa politique hégémonique. Ces derniers étaient anti-sionistes par anti-impérialisme américain.

    La guerre entre Israël et ses voisins arabes les avait fait entrer en guerre contre eux-mêmes, contre une part d’eux-mêmes. Ils souhaitaient la victoire du camp « progressiste » en même temps qu’ils craignaient un nouveau pogrom contre leurs coreligionnaires. Le triomphe des Arabes les aurait enchantés mais la chose qu’ils redoutaient le plus, c’était la défaite de leurs frères d’Israël. Comme en atteste ce passage extrait de l’ouvrage de Yaël Auron : « Bien qu’une fraction de radicaux juifs ait craint pour Israël à la veille et au début de la guerre, ils adoptèrent, dès que la victoire israélienne fut avérée, des positions anti-israéliennes et antisionistes, parfois avec une animosité et une virulence extrême. »[1] Un état de schizophrénie ne peut être éternellement refoulé. Survient toujours le moment de la catharsis.

    Mai 68 fut leur catharsis collective, ils eurent des émules, ceux qui sans sourciller les suivirent, ceux qui se plurent à renouer avec la tradition très française de l’émeute populaire, l’exutoire indispensable qui supplée la communion dominicale et le carnaval, us de temps anciens et révolus. 

    De Gaulle fut ainsi le dommage collatéral du besoin qu’avaient ces Juifs antisionistes de se réconcilier avec eux-mêmes. Peu importe si son attitude vis-à-vis des belligérants de 1967 penchait en faveur de l’antisionisme. Par son essentialisation du Juif, il fit d’un coup, aux yeux des révolutionnaires professionnels, resurgir la « bête immonde » de l’antisémitisme : maurrassien, capitaliste, occidental, sioniste... et antisémite. La limite, pour eux, était franchie, de Gaulle incarnait dès lors le fascisme à l’état pur contre lequel il devenait impératif de rentrer en résistance.

    À ce moment, André Glucksmann, qui occupe une place éminente au sein du maoïsme français, « dénonce en France l’instauration d’un ʽʽnouveau fascismeʼʼ. »[2]      

    Yaël Auron indique à ce sujet la chose suivante : « Un autre fait qui provoqua l’ire de la communauté juive française fut bien sûr la ʽʽpetite phraseʼʼ de De Gaulle le 27 novembre 1967, lors d’une conférence de presse, sur ʽʽle peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateurʼʼ. Elle eut pour effet que de nombreux Juifs qui n’avaient jusque-là cure de leur judéité ni du sens qu’elle pouvait revêtir, réagirent en protestant et en manifestant contre le général de Gaulle. […] Les aspects spécifiquement juifs de la révolte étudiante doivent être appréciés à la lumière de ce que symbolisa la guerre des Six Jours et de la phrase de De Gaulle du 27 novembre 1967. Il y a concomitance entre ces deux événements qui se sont produits dans le courant de l’année précédant Mai 68. »[3] 

    Une communauté en émoi 

    Pour la première fois de leur vie ces remuants gauchistes reçurent l’aval de leurs parents : non, leur agitation n’était pas vaine, capricieuse et puérile. Elle se justifiait par la nécessité de laver l’honneur de tout un peuple.

    Chacun exprima sa furie selon ses moyens. Les notables avec leur plume, ou même, pour les plus éminents d’entre eux, directement à la personne concernée – de Gaulle – . Ce fut le cas, on l’a vu de René Cassin.

    À peu près au même moment que son avertissement menaçant lancé dans les ors élyséens, au début de l’année 1968, le grand rabbin de France, Jacob Kaplan, signifia son indignation et sa désapprobation au président de la République. L’échange est relaté par un ouvrage de Maurice Szafran.

    « De Gaulle : Venez, nous allons discuter, monsieur le grand rabbin. Alors, vous avez des reproches à me faire...

    Kaplan : Vous le savez bien, mon général. Si je vous comprends, un Juif français ne peut soutenir Israël sans que vous remettiez en cause sa loyauté.  

    - Pas du tout, monsieur le grand rabbin. Un Français de religion juive qui soutient Israël, c’est évidemment un Français loyal, je n’ai pas émis sur le sujet le moindre doute. Un bon Français peut être un bon Juif et vice-versa...

    - Mais votre fameuse petite phrase, elle est antisémite. En tout cas, moi, je l’ai ressentie comme telle.

    - Mais la petite phrase dont vous me parlez, c’est un compliment envers les Juifs. Moi ? Antisémite ?

    - Je ne dis pas que vous êtes antisémite. J’affirme que vous avez offert d’incroyables arguments aux antisémites. »[4] 

    Mais les plus jeunes, eux, n’avaient pas leurs entrées dans les alcôves du pouvoir. Soutenus par la génération des aînés, ils investirent leur fac, la rue, qui étaient les seules tribunes dont ils disposaient, appelant chacun, les goyim avec, à participer au plus grand des vacarmes contre ce satané Général. À ses dépens les générations se réconcilièrent, vieux sionistes et jeunes antisionistes.

    Ces derniers se firent les relais des anciens. Tout le poids d’une communauté à la nuque raide se fit d’un coup ressentir. Son efficacité fut redoutable : elle mit le pays sans dessus dessous.

    Car les réseaux formés durant l’enfance, qui n’avaient jamais totalement disparu, se reformèrent. Hashomer Hatsaïr, la bande de la place de la Répuʼ, tous au quartier Latin et que le feu d’artifice commence !   (Dossier à suivre)   

    [1]  Yaël Auron, op. cit., p. 167.

    [2]  Morgan Sportès, Ils ont tué Pierre Overney, Paris, Grasset, 2008, p. 92.

    [3]  Yaël Auron, op. cit., p. 168.

    [4]  Maurice Szafran, Les juifs dans la politique française de 1945 à nos jours, Paris, Flammarion, 1990, p. 168-169. 

     

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    Dossier spécial Mai 68

  • Mai 68 • LʼEmpire U.S. contre-attaque [4]

    Jay Lovestone

     

    Il s’agit maintenant de s’intéresser au plus haut fait accompli par Irving Brown, lui qui « s’est […] vanté d’avoir favorisé la scission de la CGT »[1], à savoir la création du syndicat anti-soviétique Force ouvrière. 

    Force Ouvrière 

    Après-guerre la C.G.T., qui est le bras armé syndical du P..C.F., un parti politique agissant selon les ordres de Moscou, est toute-puissante. Son hégémonie sur le monde ouvrier cause des torts aux intérêts américains. Tel est le cas de l’influence du syndicat communiste sur les dockers, qui entrave gravement le bon déroulement de la coopération militaire entre les États-Unis et la France. « Depuis le début des années 1950, la CIA recourt en effet à des hommes de main sur les docks, à Marseille, mais aussi à Bordeaux, Cherbourg ou La Rochelle, pour s’opposer aux syndicats des dockers CGT qui menacent l’acheminement de matériels militaires américains en France. Irving Brown […] sert à l’agence de factotum. Dès 1948, il a pris contact avec Pierre Ferri-Pisani : ce sulfureux syndicaliste marseillais aux fréquentations éclectiques – il a été exclu de la SFIO après avoir tenté d’évincer Gaston Defferre de la direction de sa fédération des Bouches-du-Rhône – fait alors figure de ponte des sections des dockers de Force ouvrière. Avec lui, Brown fonde le comité méditerranéen ʽʽantikominformʼʼ (ou Comité des marins libres), où ʽʽgrenouillentʼʼ la mafia napolitaine et des pistoleros du milieu corse. Avec les nervis de Ferri-Pisani, rémunérés durant des années sur les fonds secrets de la CIA, les ports français seront aussi animés et dangereux que les rues de Chicago au temps de la prohibition... »[2] Si la mafia est si puissante à Marseille – là se trouve d’ailleurs l’origine de la French connection –, ce n’est pas lié qu’au hasard. Elle n’est pas apparue par magie.

    La stratégie américaine consiste alors à affaiblir le syndicat communiste. « Depuis 1946, Brown intrigue et manœuvre pour rompre l’hégémonisme communiste à la direction de la CGT. Dans ce but, il appuie la fraction Force ouvrière qui s’est constituée depuis 1944, dirigée par Léon Jouhaux et surtout Robert Bothereau »[3]. Le 29 décembre 1947 ce dernier quitte la C.G.T. pour fonder F.O., s’appuyant sur le « soutien logistique et financier […] d’Irving Brown, mais aussi du puissant syndicat allemand DGB et des trade-unions britanniques qui servent de relais à lʼAFL. »[4] Outre ceux déjà évoqués, les membres fondateurs de F.O. sont Albert Bouzanquet, Pierre Neumeyer, Georges Delamarre, Rose Étienne, André Lafond, René Richard, Charles Veillon, Gabriel Ventejol et Raymond Le Bourre.

    Parmi eux, André Lafond et Raymond Le Bourre sont ceux qui ont les relations les plus soutenues avec la C.I.A., c’est-à-dire Irving Brown et Jay Lovestone. Né Jacob Liebstein, il « est issu d’une famille juive émigrée de Russie. D’abord proche de la gauche du parti socialiste, il se radicalise sous l’influence de la révolution russe et participe à la fondation du parti communiste américain, dont il devient le secrétaire à la mort de Ruthenberg. En 1937, il rompt avec Staline. D’anti-stalinien, il devient anti-communiste. Ayant rejoint lʼAFL en 1941, il crée avec quelques hauts responsables le Comité des syndicats libres (Free trade unions comittee) dont il devient le secrétaire exécutif, et dont le but est d’assister les syndicats libres à l’étranger »[5].

    Tania Frégin signale même qu’André Lafond « entretient d’excellents rapports avec Brown qu’il sollicite pour des services aux exilés, ou pour favoriser l’embauche de certains salariés dans les compagnies américaines. »[6] l’aide apportée par les États-Unis à F.O. était essentiellement d’ordre matériel.

    Thierry Wolton soutient que « l’American Fédération of Labour a soutenu financièrement les premiers pas de Force ouvrière en lui versant 5 000 dollars toutes les trois semaines, et ce, jusqu’à la fin janvier 1948. Puis, lʼAFL lui a accordé un prêt de 25 000 dollars pour 1948, et l’ambassade américaine a entrepris des démarches pour obtenir de Washington 250 000 dollars supplémentaires. […] Une partie [des] ressources [du FTUC] provenait de centrales américaines, dont le puissant Syndicat international des travailleurs de la confection féminine. Un rapport financier de ce syndicat fait apparaître que Force ouvrière a reçu par son intermédiaire, de 1948 à 1950, 300 000 dollars. […] Thomas Braden, un ancien responsable des opérations de la CIA en Europe, affirmera en 1967 avoir remis lui-même à Irving Brown 50 000 dollars en petites coupures pour Force ouvrière. Braden prétendra encore que la CIA aurait versé 2 millions de dollars dans les années 50 au Free Trade Union Committee, pour le financement des syndicats français. »[7]

    On peut par conséquent parler de véritable « guerre froide syndicale » opposant les deux superpuissances américaine et soviétique. Mais le syndicalisme ne se réduit pas à la défense des salariés. Il s’applique aussi notamment au domaine de la formation des élites, à l’orientation intellectuelle des futurs décideurs. Parmi les masses le modèle culturel américain a été très tôt dominant. Mais cela n’était pas le cas pour les élites. « La France de l’après-guerre voit la diffusion du ʽʽmodèleʼʼ américain, davantage dans la culture de masse que dans les formes traditionnelles et élitistes. Le PCF exerce d’ailleurs une attraction importante sur les intellectuels. L’affrontement idéologique est violent. Des entreprises anti-communistes regroupant des intellectuels venus d’horizons divers sont menées, soutenues par les fonds secrets américains. »[8]

    C’est pour cette raison que l’effort de « containment » des États-Unis s’est également concentré sur le syndicalisme étudiant, puisque les universités sont le lieu de prédilection de l’émergence des élites nouvelles. L’Union nationale des étudiants de France (U.N.E.F.), le principal syndicat étudiant, a été l’objet d’une lutte d’influence entre Ouest et Est. Les Américains entendaient que leurs hommes y soient présents.  (Dossier à suivre)   

    [1]  Thierry Wolton, La France sous influence. Paris-Moscou : 30 ans relations secrètes, Grasset & Fasquelle, 1997, p. 98.

    [2]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat..., op. cit., p. 70.

    [3]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 42.

    [4]  Ibid., p. 43.

    [5]  Tania Régin, « Force Ouvrière à la lumière des archives américaines », Cahier dʼhistoire. Revue dʼhistoire critique, n°87, 2002, p. 110.

    [6]  Ibid., p. 109.

    [7]  Thierry Wolton, op. cit.

    [8]  Tania Régin, op. cit.  

     

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    Dossier spécial Mai 68

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    Emmanuelle Ducros a la dent dure contre cette archi calamiteuse Maire de Paris, la "saccageuse" Anne; elle a aussi de l'humour : pour l'une comme pour l'autre, bravo à elle !
    "bonjour soeur Emmanuelle. Votre travail avec tous ces pauvres gens qui vivent dans les ordures est remarquable."

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    (Anne Hidalgo a rencontré le Pape à Rome, notamment pour parler de la restauration de Notre-Dame; évidemment elle ne précisera pas qu’elle avait tenté de taxer le chantier de 25M€ pour combler une partie de sa dette abyssale, qui atteindra bientôt les dix milliards...)

     

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    1. Encore une victoire (en Moselle) contre la folie éoliénicide ! vosgeshorizondurable communique :

    "ÉOLIEN - MEURTHE-ET-MOSELLE - CRION - BRAVO AU COLLECTIF POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DE CRION ET ALENTOURS : Le maire annonce enterrer le projet éolien."

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom...

     

    1 BIS. ...Et encore une autre, en Charente cette fois : Stop Éoliennes Methanisation Griselles communique :

    "La décision du préfet de Charente-Maritime en date du 10 septembre 2020 portant refus d’autoriser l’installation de quatre #éoliennes de 200 m de haut à Varzay est exécutable"

    Et Sud Ouest titre : Varzay : le projet éolien a rendu son dernier souffle...

    https://www.sudouest.fr/charente-maritime/varzay/varzay-le-projet-eolien-a-rendu-son-dernier-souffle-14448569.php

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    3. Islam et islamisme sont la même chose, comme le rappelle Zemmour :

    "Je ne distingue pas entre islam/islamisme, car cette séparation est artificielle. Tareq Oubrou, l'imam de Bordeaux, dit lui-même qu’il n’y a pas de différence. Mais je distingue volontiers entre l'islam et les musulmans."

    (extrait vidéo 1'14)

    https://twitter.com/Foxity78/status/1637332925178945536?s=20

    Oui, il faut combattre l'Islam, en tant que porteur d'un projet politique et sociétal, donc totalitaire, avec sa charia; mais on peut et on doit tendre la main aux musulmans, et les aimer en tant que personnes...
     
    À ce jour, le Père de Foucauld reste celui qui a le mieux parlé des rapports entre les chrétiens et les musulmans, et de la conversion nécessaire qui devait être proposée aux populations musulmanes :
     

     

    4. Après l'ignoble "La police tue !" du sulfureux Mélenchon (on dit "sulfureux" pour rester polis...) voici une autre députée NUPES (Ersilia Soudais) qui dit une autre insanité : "l'islamophobie tue"...

    "Ce mercredi (15 mars, ndlr), l'ONU célèbre pour la 1ère fois la journée internationale de lutte contre l'islamophobie. Le terrorisme et l'extrémisme violent ne doivent être associés à aucune religion, nationalité, civilisation ou groupe ethnique. N'oublions pas : l'islamophobie tue."

    Eh, non ! chère "idiote utile" de l'islamo-gauchisme... c’est bien l’accusation d’islamophobie qui tue, accusation qu’utilisent les tenants de l’islam politique, par exemple contre Samuel Paty. Au nom de l’islam, 271 personnes ont été tuées en France depuis 2012, 1.200 ont été blessées...
     
    Infographie: Terrorisme islamiste : 263 personnes tuées depuis 2012 | Statista
     
     

    5. De Bernard Accoyer (dans Le Figaro, extrait de l'article d') : "Le texte sur la relance du nucléaire n’est pas à la hauteur... La réduction et le plafonnement du nucléaire ont été décrétés sans aucune étude d’impact..."

     

    LE FIGARO. - Que retenez-vous des auditions de Nicolas Sarkozy et de François Hollande ?

    Bernard ACCOYER. - Elles conduisent aux causes de notre calamiteux naufrage énergétique. Les fautes sont très graves et compromettent durablement notre économie, notre industrie et le niveau de vie des Français. Des responsables politiques ont méconnu les intérêts supérieurs de l’État pour accéder au pouvoir.

    Ces dépositions de deux anciens présidents de la République éclairent crûment deux visions opposées. Nicolas Sarkozy s’est inscrit dans une logique de continuité d’une politique qui avait fait ses preuves et disposait de marges capacitaires permettant de ne pas dépendre des importations, donc du gaz et de son prix. François Hollande a décidé, sans étude d’impact, de fermer 14 réacteurs avant 2025 et de réduire de 75 à 50 % la part de nucléaire dans notre mix électrique déjà décarboné..."

     

    6. (Dans Polemia) La nomination de l’immigrationniste Thierry Tuot au sein de la plus haute juridiction administrative française est lourde de symboles…

    https://www.polemia.com/thierry-tuot-un-immigrationniste-nomme-au-conseil-detat/

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en exprimant notre accord total avec tous les groupes et mouvements qui, tel aujourd'hui #SaccageNotreDame, s'opposent et s'opposeront à ce que l'on nous dénature l'intérieur de Notre-Dame...

    "Ensemble, luttons contre le saccage de Notre-Dame de Paris ! Exigeons un aménagement intérieur digne et respectueux de notre histoire. Pour fair court, on ne veut pas de trucs modernes moches. Abonnez-vous à @saccagenotredame"

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    À l'extérieur, la reconstruction/sauvetage de Notre-Dame avance bien;

    ne laissons pas dénaturer et saccager l'intérieur !

     

     

    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (28)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : le calamiteux coup d'état militaire des "Cent jours" (3/5)...

    1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (II)...

     

    "...Paris était tout royaliste, et demeura tel pendant les Cent-Jours. Les femmes particulièrement étaient bourbonnistes..." (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, page 920).

     

    16 mars,montsegur,croisade des albigeois,philippe auguste,muret,bouvines,henri iii,pont neuf"...Louis XVIII (ci contre) se présenta le 16 mars à la Chambre des députés: il s'agissait du destin de la France et du monde. Quand Sa Majesté entra, les députés et les spectateurs des tribunes se découvrirent et se levèrent; une acclamation ébranla les murs de la salle. Louis XVIII monte lentement à son trône; les princes, les maréchaux et les capitaines des gardes se rangent aux deux côtés du roi. Les cris cessent; tout se tait : dans cet intervalle de silence, on croyait entendre les pas lointains de Napoléon. Sa Majesté, assise, regarde un moment l'assemblée et prononce ce discours d'une voix ferme :

    "Messieurs,

    Dans ce moment de crise où l'ennemi a pénétré dans une partie de mon royaume et qu'il menace la liberté de tout le reste, je viens au milieu de vous resserrer encore les liens qui, vous unissant avec moi, font la force de l'État; je viens, en m'adressant à vous, exposer à toute la France mes sentiments et mes voeux. 

    J'ai revu ma patrie; je l'ai réconciliée avec les puissances étrangères, qui seront, n'en doutez pas, fidèles aux traités qui nous ont rendu à la paix; j'ai travaillé au bonheur de mon peuple; j'ai recueilli, je recueille tous les jours les marques les plus touchantes de son amour; pourrais-je à soixante ans mieux terminer ma carrière qu'en mourant pour sa défense ?

    16 mars,montsegur,croisade des albigeois,philippe auguste,muret,bouvines,henri iii,pont neufJe ne crains donc rien pour moi, mais je crains pour la France : celui qui vient allumer parmi nous les torches de la guerre civile y apporte aussi le fléau de la guerre étrangère; il vient remettre notre patrie sous son joug de fer; il vient enfin détruire cette Charte constitutionnelle que je vous ai donnée (ci contre), cette Charte, mon plus beau titre aux yeux de la postérité, cette Charte que tous les Français chérissent et que je jure ici de maintenir : rallions-nous donc autour d'elle."...

    Lorsque le monarque législateur cessa de parler, les cris de Vive le Roi ! recommencèrent au milieu des larmes. "L'assemblée" - dit avec vérité le Moniteur - "électrisée par les sublimes paroles du Roi, était debout, les mains étendues vers le trône. On n'entendait que ces mots : Vive le Roi ! mourir pour le Roi ! le Roi à la vie et à la mort ! répétés avec un transport que tous les coeurs français partageront."

    En effet, le spectacle était pathétique : un vieux roi infirme qui, pour prix du massacre de sa famille et de vingt-trois années d'exil, avait apporté à la France la paix, la liberté, l'oubli de tous les outrages et de tous les malheurs; ce patriarche des souverains venant déclarer aux députés de la nation qu'à son âge, après avoir revu sa patrie, il ne pouvait mieux terminer sa carrière qu'en mourant pour la défense de son peuple ! Les princes jurèrent fidélité à la Charte; ces serments tardifs furent clos par celui du prince de Condé et par l'adhésion du père du duc d'Enghien. Cette héroïque race, prête à s'éteindre, cette race d'épée patricienne, cherchant derrière la liberté un bouclier contre une épée plébéienne, plus jeune, plus longue et plus cruelle, offrait, en raison d'une multitude de souvenirs, quelque chose d'extrêmement triste.

    Le discours de Louis XVIII, connu au-dehors, excita des transports inexprimables. Paris était tout royaliste et demeura tel pendant les Cent-Jours. Les femmes particulièrement étaient bourbonnistes...

    ...Dans les rangs des volontaires royaux on comptait M. Odilon Barrot, grand nombre d'élèves de l'École de médecine, et l'École de droit tout entière; celle-ci adressa la pétition suivante, le 13 mars, à la Chambre des députés :

    16 mars,montsegur,croisade des albigeois,philippe auguste,muret,bouvines,henri iii,pont neuf"Messieurs,

    Nous nous offrons au Roi et à la patrie; l'École de droit tout entière demande à marcher. Nous n'abandonnerons ni notre souverain, ni notre constitution. Fidèles à l'honneur français, nous vous demandons des armes. Le sentiment d'amour que nous portons à Louis XVIII vous répond de la constance de notre dévouement. Nous ne voulons plus de fers, nous voulons la liberté. Nous l'avons, on vient nous l'arracher : nous la défendrons jusqu'à la mort. Vive le Roi ! Vive la constitution !"

    Dans ce langage énergique, naturel et sincère, on sent la générosité de la jeunesse et l'amour de la liberté. Ceux qui viennent nous dire aujourd'hui que la Restauration fut reçue avec dégoût et douleur par la France sont ou des ambitieux qui jouent une partie, ou des hommes naissants qui n'ont point connu l'oppression de Bonaparte, ou de vieux menteurs révolutionnaires impérialisés qui, après avoir applaudi comme les autres au retour des Bourbons, insultent maintenant, selon leur coutume, ce qui est tombé, et retournent à leur instinct de meurtre, de police et de servitude..." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 918/919/920).

  • Éphéméride du 10 octobre

     2010 : Mort de Maurice Allais, Nobel d'Économie 1988

     

     

     

     

     

    1613 : Décret de la reine Marie de Médicis en faveur de la Maison "Mellerio dits Meller"

      

    Née officiellement le 10 octobre 1613, la Maison MELLERIO dits MELLER est la plus ancienne entreprise familiale française, et la plus ancienne maison de Joaillerie au Monde.

    Le début de ses activités remonte même à 1515, date à laquelle les premiers Mellerio quittent leur village de Craveggia, à la frontière entre la Lombardie et le Piémont, pour venir vivre et travailler en France, comme fumistes (ramoneurs) et colporteurs, à leurs débuts; et c'est la la première maison qui s'installa dans le quartier de la place Vendôme, en 1815, au 9, rue de la  Paix.

    On dit parfois que, si la Reine remercia ainsi la maison Mellerio, ce fut parce que l'un des membres  de cette famille, ramoneur au Louvre, entendit, et lui rapporta, les propos de conspirateurs, qui projetaient de s'en prendre au jeune Louis XIII...

    Le Décret de Catherine de Médicis contient ces mots :

    "...Le Roi permet aux suppliants de porter du cristal taillé, quincaillerie et autre menue marchandise meslée entre la dite ville de Paris et ailleurs partout le royaume..." 

     

    C'est la Maison Mellerio qui réalisa les épées d'académiciens de Jacques Bainville et de Charles Maurras.  

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    http://comite-vendome.fr/boutiques/mellerio-dits-meller/ 

     

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    1656 : Naissance de Nicolas Largillière

     

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    Portrait de Voltaire
     

     

     

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    1684 : Naissance d'Antoine Watteau
     
     
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    "Le grand poète du XVIIIème siècle est Watteau. La grâce de Watteau est le rien qui habille la femme d'un agrément, d'une coquetterie... Elle est chose subtile qui semble le sourire de la ligne, l'âme de la forme, la physionomie spirituelle de la manière. Et quel décor ! Une terre complice, des bois galants, villages égayés de noces et de carrosses, de toilettes et de fêtes." (les frères Goncourt).

      

    Watteau vivait à une époque de grande mutation. Après la mort du Grand roi, la vie brillante se transportait à Paris. On se plaisait non plus dans les grandes salles des Palais, mais plutôt dans l'intimité des boudoirs et des cabinets.

    L'art subissait cette influence; les formats des tableaux comme leurs sujets, tout tendait au charme, à l'intimité, la mode était aux trumeaux et aux panneaux décoratifs. Watteau excella dans ce nouveau genre. Sa palette contenait des teintes délicates et subtiles. Ses toiles représentaient des fêtes champêtres et des pastorales : il fut d'ailleurs reçu à l'Académie sous l'étiquette de "peintre des fêtes galantes".

    Son tableau de réception fut le merveilleux et célèbre Embarquement pour Cythère. Cependant, si l'on s'y arrête un peu, il semble que plane une certaine mélancolie dans les attitudes des couples qu'il a peints. Ce tableau fera dire à Verlaine: "Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur."

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    http://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-18e-siecle/antoine-watteau.html

     

     

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    1720 : Mort de Coysevox

     

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    Autoportrait, Musée du Louvre

     

    Décorateur du navire de guerre "le Soleil royal", Coysevox (prononcer Coizevo) est l'oncle des sculpteurs Guillaume et Nicolas Coustou (voir l'Ephéméride du 29 novembre).

    En 1702, Coysevox fut nommé directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris fondée en 1648 et a travaillé notamment aux grands chantiers du règne de Louis XIV, le château de Versailles, Marly, l'hôtel des Invalides....

     

    De l’Encyclopedia Universalis :

    COYSEVOX ANTOINE (1640-1720)

    L'œuvre d'Antoine Coysevox forme une sorte de contrepartie à celle de l'autre grand sculpteur officiel de Louis XIV, Girardon. Celui-ci, attaché aux modèles antiques, pénétré de l'influence de Poussin, incarne en quelque sorte la tendance classique du règne; Coysevox apparaît au contraire comme un sculpteur baroque. Collaborateur de Le Brun et de Mansart, il déploie sa virtuosité de décorateur dans les sculptures, aujourd'hui perdues, de l'escalier des Ambassadeurs, à Versailles (travaux commencés en 1671) et dan10 octobre,watteau,coysevox,coustou,chevaux de marly,louis xiv,versailles,invalides,largillier,claude simon,yves chauvins celles de la galerie des Glaces (travaux commencés en 1678). Mais, de tous ces travaux, rien n'égale le grand médaillon en stuc du salon de la Guerre (1678, ci contre)) : le roi, à cheval, enjambe ses ennemis foudroyés tandis qu'une Victoire le couronne. Bien loin d'affirmer le caractère plan du relief, Coysevox creuse au contraire la profondeur en détachant des parties saillantes sur la moitié droite, comme la tête du cheval, et en effaçant la partie gauche. De telles audaces le rapprochent de Puget.

    10 octobre,watteau,coysevox,coustou,chevaux de marly,louis xiv,versailles,invalides,largillier,claude simon,yves chauvinLe tombeau de Mazarin (ci contre, Institut de France) présente avec le tombeau de Richelieu par Girardon, antérieur d'une quinzaine d'années, un contraste sensible; il y a dans l'effigie du cardinal par Coysevox quelque chose de mobile et d'instantané : agenouillé, il tourne le buste et la tête tandis que la main droite semble suspendre un geste; on dirait que la mort le surprend tandis que le Richelieu de Girardon s'y abandonne sere10 octobre,watteau,coysevox,coustou,chevaux de marly,louis xiv,versailles,invalides,largillier,claude simon,yves chauvininement.

    La même vivacité caractérise les bustes de Coysevox, qui fut un admirable portraitiste. Celui de Louis XIV (1680, exemplaire en bronze à la Wallace Collection à Londres, terre cuite à Versailles) n'a sans doute pas le souffle épique qui anime le buste de Bernin, mais la pénétration psychologique en est plus saisissante.

    Coysevox réalise son chef-d'œuvre en la matière avec le buste de l'architecte Robert de Cotte (1707, bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris), montrant une vérité d'observation naturaliste qui annonce Caffieri et Houdon (ci contre). 

     

    http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/versailles-au-cours-des-siecles/construction-du-chateau/antoine-coysevox-1640-1720

     

    http://carnavalet.paris.fr/fr/collections/statue-de-louis-xiv-1643-1715

     

     

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    1930 : Naissance d'Yves Chauvin

     

    Il reçut le Prix Nobel de Chimie 2005.

     

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    http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/Actualites/Dossiers/Yves-Chauvin-Ingenieur-et-Directeur-de-recherche-a-IFPEN-de-1960-a-1995-laureat-du-prix-Nobel-de-Chimie-2005

     

     

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    2010 : Mort de Maurice Allais
     
     
    Prix Nobel d'Économie (1988), pour ses travaux sur la théorie des marchés.
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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    L'absurdité, l'inutilité, le danger du bilinguisme sur la nouvelle Carte "nationale" d'identité : l'Académie française va porter l'affaire devant le Conseil d'État : Hélène Carrère d'Encausse pourrait bien (en tout cas, nous le souhaitons) avoir gain de cause...

    Dans Le Figaro :

    "Dès son entrée en vigueur le 2 août dernier, les Académiciens se sont opposés à son caractère bilingue excessif. Ils viennent de faire appel au premier ministre et menacent de saisir le Conseil d'État.

    C'est une démarche inédite : pour la première fois en quelque cinq siècles d'existence, l'Académie française se prévaut de son statut de personne morale pour saisir les autorités politiques et administratives du pays. L'objet de son courroux : la carte nationale d'identité (CNI) bilingue, dont les premiers exemplaires sont en circulation depuis le mois d'août. «Longtemps, l'Académie a réagi par des déclarations et des communiqués qui étaient écoutés. Aujourd'hui toutes les paroles se valent, explique au Figaro, Hélène Carrère d'Encausse, son secrétaire perpétuel. Une autre forme d'intervention s'imposait».

    Munie d'une puce électronique et d'un QR Code, la carte d'identité version 2021 est rédigée en français, mais aussi en anglais. Le titre «Carte d'identité» ainsi que les intitulés «nom», «prénoms», «sexe», «date de naissance», «lieu de naissance», «nom d'usage», «numéro du document», «taille», «date de délivrance» sont écrits dans les deux langues.

    «Une absurdité» pour les Académiciens…"

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    Rappelons que l'article 2 de la Constitution commence par "La langue de la République est le français" : amusant de voir la contradiction des gens qui nous gouvernent - si mal - avec leurs prétendus principes, qu'ils méconnaissent ou bafouent allègrement !...

    1. Oui, il faut abolir la folle "loi SRU", qui bétonne  les villes et les villages en les obligeant à avoir 25 % de logements sociaux, ce qui "essaime l’immigration et les problèmes qui l’accompagnent". Imposée il y a une trentaine d'années par le ministre communiste Gayssot, Zemmour veut supprimer cette loi : nous aussi... :

    (extrait vidéo 0'59)

    https://twitter.com/AlineB_83/status/1479115497899581448?s=20

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    2. Charlotte d'Ornellas et Mathieu Slama ont raison (même si ce dernier exprime sa foi béate en "la république" et "la démocratie" actuelles (alors que nous ne sommes ni en république vraie, ni en démocratie vraie...) : les non vaccinés n’enfreignent aucune loi. Pourquoi créer la déchéance de citoyenneté ? Qu’est-ce que la citoyenneté ?" :

    1. Charlotte d'Ornellas

    (extrait vidéo 1'43)

    https://twitter.com/christine_kelly/status/1478829259422633990?s=20

    2. Mathieu Slama

    (extrait vidéo 1'59)

    https://twitter.com/MathieuSlama/status/1479056928344981504?s=20

     

    3. Une grossière manipulation, en période électorale ? Des doutes sérieux sur la "sincérité" de l'échantillon de personnes ayant interrogé le Président, dans Le Parisien :

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-485731-le-panel-qui-a-interroge-emmanuel-macron-pour-le-parisien-etait-il-en-realite-compose-de-soutiens-au-president-les-revelations-surprenantes-de-c-a-vous-hier-soir-sur-france-5-regardez.html

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    4. Une libération répugante... Alexandre del Valle communique :

    Alexandre del Valle
    "C'est avec une grande tristesse que je vous annonce la libération de Mr Kobili Traore (...qui) n'est plus hospitalisé (...)Honte aux experts psychiatres (...) avocats de la défense. Un criminel psychopathe antisémite en liberté. William Attal, déclaration du Frère de Sarah Halimi."

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    Kobili Traoré (à droite, photo ci dessus) se fait appeler Fofana, comme le tueur d'Ilan Halimi (à gauche, photo ci dessous)

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    5.  Les propos clairs de Mgr Charles Pope sur #TraditionisCustodes (article en anglais) :

    https://www.ncregister.com/blog/a-pastor-responds-to-the-responsa

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    6. Est-il plus béta que scandaleux ? En tout cas l'AF Vannes a bien réagi (sur tweeter) au commentaire (?) débile de Jean-Baptiste Djebbari accompagnant cette photo de l'Élysée aux couleurs européennes :

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    • Jean-Baptiste Djebbari :
     
    "In Europe we trust."
     
    • Réponse pertinente de l'AF Vannes :
     
    Action Française - Vannes
    "Ce message est symptomatique de la décrépitude républicaine, où des Ministres délaissent la France et l'Histoire de la Patrie pour la pieuvre bruxelloise, en usant d'une langue étrangère ! "La France seule" doit redevenir l'axiome de gouvernance nationale : Au Roi, et vite !

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par le gigantesque "flop" du maire escrolo de Bordeaux : son ridicule et minable sapin n'a fait rêver personne... ! Il a même fait l'unanimité contre lui... :

    https://www.valeursactuelles.com/regions/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/societe/bordeaux-le-faux-sapin-de-noel-de-la-mairie-fait-lunanimite-contre-lui/

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Cinglerie des bobos/foldingues escrolos de Strasbourg qui entrent en transe à propos de l'historique Marché de Noël de Strasbourg, le Christkindelsmärik...

    Bravo à Véronique Jaquier qui dénonce le "voyage en Absurdie" et le fantasme de ces pauvres et misérables mairies escrolos qui veulent "noyer l'identité chrétienne dans toutes les identités..."

    (extrait vidéo 0'37)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1580270081560702976?s=20&t=prDSCqc64QraxP2wTlxp9g

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    Les escrolos foldingues peuvent bien nous faire leurs crises d'hystérie : qu'ils le veuillent ou non, dans Christkindelsmärik il y a bien "Christ", et pour commencer, en plus, au début de tout...

    LA FRANCE EST CHRÉTIENNE ET LE RESTERA !

     

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    1. Encore un scandale de l'Injustice "républicaine" (idéologique) du Système : le "massacreur" de Marin déjà remis en liberté ! D'accord avec Matthieu Valet

    "En 2016, Marin était massacré et laissé pour mort par son bourreau à #Lyon, exemple criant l’#ensauvagement en #France. L’agresseur, ce barbare avait écopé de 7 ans et demi de prison. Au bout de 6 ans il est déjà remis en liberté avec un bracelet. Les remises de peine ça suffit !"

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    "Il pourrait être" ? IL A ÉTÉ ! Encore des "juges rouges", et cette (In)justice répugnante, créée par le Système pourri, à son image et à sa ressemblance.

    C'EST CE SYSTÈME QU'IL FAUT ABATTRE !

    En menant sans relâche "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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    2. Il y a les paroles doucereuses du malfaisant et mal-pensant PapNDiaye, et puis il y a la réalité du terrain : cette immense poubelle du monde, ce gigantesque dépotoir en quoi le Système a transformé la France avec son immigration/invasion et son importation massive - qui ne fait qu'aller en augmentant - d'adeptes de ce que les bobos/gauchos/trotskos appellent, en se pâmant, une "religion de paix et d'amour"... "On" annonce qu'une surveillance policière a été mise en place autour du lycée, après qu'un professeur d'histoire-géo a reçu cette lettre de menace, envoyée à l'école. Le professeur a porté plainte ce lundi... 

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    Professeur menacé pour avoir montré un dessin du "prophète" dans le Haut-Rhin, un autre menacé parce que juif en Essonne, des élèves qui manifestent pour avoir le droit de se déguiser en talibans à Nanterre : l’offensive islamiste contre notre système éducatif monte en puissance : notre réaction doit faire pareil !

     

    3. Bizarre... Des gens s'étonnent de l'attitude et de l'action anti-française de nos ennemis Allemands. Pas nous ! Il est dans la logique des choses qu'une Allemagne politiquement unifiée veuille dominer ses voisins, en commençant par la France, puis en étendant sa domination sur toute l'Europe. Les rois de France l'avaient bien compris, qui avaient emietté "les" Allemagnes, lesquelles, du coup, se "retournaient", pour ainsi dire, par le miracle des Traités de Westphalie, et nous fournissaient quantité d'amis et d'admirateurs, ce qui travaillait réellement à la paix sur le continent. Encyclopédistes, Révolutionnaires, Républiques et Empires ont oeuvré contre nos intérêts supérieurs et vitaux en fabriquant et/ou en laissant se fabriquer l'unité allemande, et ce qui devait arriver arriva : on a eu les Reich ! Hier, le troisième, aujourd'hui le quatrième. Certes, il ne se présente plus sous la forme violente et hystérique d'Adolf, il porte même costard/cravate et se montre bien élevé, en public. Mais, au fond des choses, c'est toujours la même volonté de puissance, le même expansionnisme pangermanique, le même écrasement des autres, dont nous. CQFD...

    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/bertille-bayart-le-couple-franco-allemand-cul-par-dessus-tete-20221012

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    4. Amine Elbahi : des propos bienvenus sur l'immigration incontrôlée...

    "Il est temps de mettre un terme à l'immigration incontrôlée. L'immigration d'hier n'est pas comparable à l'immigration d'aujourd'hui. C'est un fils d'immigré qui vous le dit. J'appelle à unir et à réconcilier le pays par l'affirmation de notre culture française."

    (extrait vidéo 1'04)

    https://twitter.com/AmineElbahii/status/1580261462592827394?s=20&t=0P5M-qMKN7AuuOlux9R2aw

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    "Je ne me tairai pas, cela veut dire que je continuerai à prendre la parole. Je suis menacé par les islamistes depuis 2014, depuis le jour où j’ai signalé la radicalisation de ma propre sœur..."

     

    5. Iran : jusqu'à aujourd'hui, à l'exception de 15 enfants tués par les forces de l’ordre, des dizaines d'adolescents ont été arrêtés et ils sont en prison. D'accord avec Éric Naulleau :

    "Et pendant ce temps-là, des lycéens français manifestent à Nanterre pour le droit de porter des vêtements musulmans dans un établissement laïque."

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    6. Marion Maréchal convoque, ce samedi :

    "Ils bloquent violemment un lycée à Nanterre pour réclamer l’autorisation de vêtements islamiques. Face à l’offensive islamique à l’école, rejoignez-nous samedi à 10h30 pour un rassemblement square Samuel Paty. #Rassemblement15Octobre"

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    lafautearousseau appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants qui seront sur place ou à proximité, et qui seront libres, ce samedi 15, à participer à ce rassemblement...

     

    7. Et André Leboeuf, Président du Conseil Départemental de Vendée, convoque aussi, ce même samedi :

    Communiqué de presse de @a_leboeuf, Président du @DepVendee, sur la mobilisation pour défendre la statue Saint Michel en @VilleDesSables, #Vendée

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom

    lafautearousseau appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants qui seront sur place ou à proximité, et qui seront libres, ce samedi 15, à participer à la Marche populaire, à l'appel des Paras et de la Mairie...

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    TOUS DERRIÈRE YANNICK MOREAU, LE COURAGEUX ET ÉNERGIQUE MAIRE DES SABLES D'OLONNES !

    C'EST EN AGISSANT AINSI, EN NOUS MOBILISANT, EN CESSANT DE TOUJOURS "TOUT LAISSER FAIRE" QUE NOUS MAINTIENDRONS NOTRE FRANCE FRANÇAISE, QUE LA FRANCE RESTERA LA FRANCE !

    Yannick MOREAU 
     
    "Retour en images sur la « Saint Michel 2022 » aux Sables d’Olonne. La pluie et la pénurie de carburants n’auront pas douché notre enthousiasme à défendre notre #patrimoine commun. #SaintMichel : Notre #statue restera devant l’église, place et quartier St Michel"

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/YannickMOREAU/status/1581359438249619456?s=20&t=4eqX-zbdPHMQdCEazLWEqg

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    CONTRE CE SYSTÈME PERNICIEUX, MALFAISANT ET MORTIFÈRE

    QUI NOUS MUTILE ET VEUT NOUS AMPUTER DE NOS RACINES

    POUR NOUS DÉTRUIRE...

    SURTOUT, SUR TOUT,

    VIVE LA FRANCE !

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    1. Toujours sur cette "affaire" des Sables d'Olonnes, justes paroles de Naïma M’Faddel, sur CNews :

    "Il n’y a pas pire aujourd’hui que d’assister à une autodestruction de ce qu’est la France".

    (extrait vidéo 1'43)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1581236644681687040?s=20&t=rtJTCtCp2zXpPR1ufLK9Ew

    Il faut juste rappeler que cette auto-destruction a commencé avec la Révolution, son Génocide vendéen et ses 600.000 morts de mort violente et barbare (guillotinés, noyés dans la Loire, "cannonés" à Lyon, égorgés ailleurs...) et le tiers de notre Patrimoine artistique détruit. Puis, elle se prolonge depuis l'instauration de la République en catimini, en 1875, la date la plus triste de notre Histoire : depuis cette date, le Système mène "une guerre d'extermination" - selon le mot du très sectaire et haineux Viviani en 1906 - contre le catholicisme en particulier, toutes nos Racines en général (gréco-romaines et judéo-chrétiennes). C'est en débarrassant la France de ce Système anti-Français qu'on lui rendra un avenir, qu'on lui permettra de poursuivre "l'aventure France" car, sinon, si nous restions dans ce Système, il y aura toujours un pays et des gens à l'endroit où furent la France et les Français, mais ce ne serait plus la France ni les Français. Tel est le sens profond de notre VIVE LE ROI ! :

    mener une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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    2. "Vivre ensemble", avec ces adeptes d'une "religion de paix et d'amour" ? Vraiment ? Non, mais, là, il faut "consulter" !... En Tchétchénie, deux ans après la décapitation de Samuel Paty, le père du tueur dévoile une fresque faisant de son fils un héros : "Abdoullakh Anzorov s'est adressé à Allah pour défendre l'honneur du Prophète Mahomet en donnant sa vie ! Ô Allah, nous te demandons d’accepter la shahadah d’Abdoullakh Anzorov !". Le père d’Abdoullakh estime que la décapitation de Samuel Paty "a remboursé la dette de tous les musulmans".

    Des "voisins" comme "ça" ?

    MERCI, MAIS... NON MERCI !!!!!

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    3. Jean-Christophe Buisson continue inlassablement son beau travail d'alerte et d'information pour défendre l'Arménie :

    J-Christophe Buisson
     
    "Aliev refuse la mission d'observation envoyée par l'UE à la frontière . Sans doute pour ne pas avoir à évacuer ses troupes des 50km2 de territoire #armenien occupés depuis 1 mois. Ou à reconnaître les violations de cessez-le-feu. La balle est donc dans le camp de  et UE..."
    • "Autre raison pour laquelle Aliev refuse la mission d'observation de l'UE à la frontière  : elle constaterait que les communiqués azéris prétendant chaque jour ou presque que les soldats #armeniens ont tiré sur des positions azéries sont faux. Alors que l'inverse est vrai..."

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    Le rêve génocidaire d'épuration ethnique des nazéris (et des Turcs, et des Islamistes...) expliquée par une simple carte : l'océan turco-musulman veut effacer et submerger la petite île "Arménie chrétienne"...

     

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    On l'a déjà dit, et il faut le redire jusqu'à cela soit fait : cette révélation/aveu doit entraîner la réintégration immédiate de tous les personnels suspendus et le versement rétroactif de leurs salaires, avec les intérêts, évidemment...

     

    5. Hydraulique, énergie... Oui, il faut se révolter contre "Bruxelles" !

    (extrait vidéo 2'08)

    https://twitter.com/Genesis1063/status/1580708410487541760?s=20&t=loJhuGVanQLipVRsBNxISQ

     

    6. Et encore un coup de couteau dans le dos, un !, de nos ennemis allemands du quatrième Reich, "costard cravate et sans salut nazi" mais avec la même morgue pangermaniste et le même expansionnisme germanique destructeur de tout ce qui n'est pas lui (c'est-à-dire, nous, entre autres...) : Berlin rallie quatorze pays de l’OTAN à l’achat d’un bouclier antimissile, au grand dam de Paris. La France est restée à l’écart du projet, composé de systèmes allemands, américains et possiblement israéliens, car elle développe son propre bouclier avec l’Italie...

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/15/berlin-rallie-quatorze-pays-de-l-otan-a-l-achat-d-un-bouclier-antimissile-au-grand-dam-de-paris_6145891_3210.html

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    7. Et, puisque la CGT prolonge la grève, on prendra la chose du bon côté, avec un petit sourire !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    Arménie agréssée par les nazéris fanatiques, terroristes, épurateurs etniques et religieux, destructeurs et "effaceurs de mémoire"... Jean-Christophe Buisson communique :
     
    "Pour ceux qui doutent de la réalité des destructions par les Azéris du patrimoine historique et religieux #armenien en #Artsakh #HautKarabakh depuis 2020, ces preuves en images présentées par l'ombudsman, défenseur des droits en #Artsakh."
     
    Gegham Stepanyan
     
    "Damage to cultural property belonging to any people whatsoever means damage to the cultural heritage of all mankind since each people makes its contribution to the culture of the world" CONVENTION FOR THE PROTECTION OF CULTURAL PROPERTY IN THE EVENT OF ARMED CONFLICT Hague 1954

    (vidéo 2'10)

    https://twitter.com/jchribuisson/status/1584527661850066945?s=20&t=vNWrXbxioBl9iZSWuIC_mg

    2021 : After visiting a 12th century church in occupied Hadrut, Azeri President Ilham Aliyev ordered the removal of medieval inscriptions, calling them “fake”.
    En français :
    2021 : Après avoir visité une église du douzième siècle dans l'Hadrut occupé, le président azéri Ilham Aliyev ordonne la suppression d'inscriptions médiévales, les qualifaint d'infox... 

     

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    1. "La charia, faut pas charrier !" : "Pas raciste mais réaliste", lucide, la Polynésie française manifeste - ici, à Papeete - contre l'islamisme terroriste (pardon pour le pléonasme, mais il est intentionnel !). BRAVO À ELLE ! Les tahitiens manifestent clairement contre l’installation d’une mosquée et de l’islam en général en Polynésie … 

    https://twitter.com/bronner_max/status/1584658395268874240?s=20&t=vNWrXbxioBl9iZSWuIC_mg

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     Ici, les 7 candidates au titre de Miss Vahine-Tane 2019 (Photo : Polynésie la 1ère - Franceinfo). Pour paraphraser "Monsieur Fernand", dans "Les Tontons flingueurs", "faut tout d'même bien reconnaître qu'entre une vahiné et une burqa, y'a pas photo" !!!!!
     
     
    2. Le Professeur Perronne a gagné, il avait raison, il a dit la vérité, mais on a voulu le mettre sur un bûcher... D'accord avec Geoffroy Lejeune et Georges Fenech : Sur le sujet du covid, il y a eu une doxa dont il ne fallait pas dévier. L'entretien réalisé par Valeurs avec le Professeur Perronne avait été censuré et la chaîne YouTube de VA+ avait été bannie pendant 1 semaine car il avait dit que le vaccin n'empêchait pas la transmission...
     
     

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    2 BIS. Deux choses à noter, en marge de cette "affaire Perronne" :
     
    • Donc, Emmanuel Macron a remis la Légion d'honneur aux membres du conseil scientifique; pour les remercier d'avoir menti et "emmerdé" les français jusqu'au bout ?
    • Le professeur Péronne a dit et maintient que PERSONNE ne connaissait à ce jour la totalité des substances contenues dans le produit injecté "de force" à des milliards d'individus et que SEULE la France n'avait pris aucune décision quant au rétablissement des suspendus...

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    2 TER. Justement, à propos des non vaccinés suspendus, Perronne et Bercoff protestent contre ce "Monsieur Braun, un très grand ministre qui restera dans l'Histoire" :
     

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    5. Qu'est-ce qui définit la France ? Excellente intervention de Charlotte d'Ornellas, en réponse à la tartuferie des LFI et autres collabos de l'islmao-gauchisme...
     
    (extrait vidéo 1'15)
     

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    6. Piere Gentillet répond à Olivier Véran, qui a osé déclarer que l'ensauvagement de la société française était un fantasme ! Un peu comme ce pauvre Dupond-Moretti (qui a, ce jour-là, perdu une belle occasion de se taire) disait : "La France n'est pas un coupe-gorge"... :
     
    "...Peut-être que si l’on déplaçait le porte-parolat du gouvernement à Bondy ou la Courneuve son avis changerait rapidement (métro obligatoire). Confrontons ces élites à la réalité qu’elles nient !..."
     
    (extrait vidéo 0'32)
     

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    7. Le climat ? Il faut rester prudent, et, d'abord et avant tout, s'informer. Par exemple, en lisant cet intéressant article du Figaro Sciences : Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030...
     

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    Bon, vous êtes prévenus : achetez et faites le plein de bon vêtements d'hiver bien chauds, tant qu'on vous parle de canicule et qu'ils ne sont donc pas (trop) chers...

    Et...

     
     
     
     
    À  DEMAIN !

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  • On peut raisonnablement l'espérer : Sénanque sera probablement sauvée...

    pour découvrir l'Abbaye : https://www.senanque.fr/

    pour faire un don: https://www.senanque.fr/senanque-une-abbaye-en-perile/

     

    Très bref résumé de l'histoire de ce splendide monument, et des causes de sa disparition possible si rien n'est fait, très vite, pour réparer une décision aberrante prise follement en 1970...

    D'hier...

    L'Abbaye Notre-Dame de Sénanque fut fondée le 23 juin 1148, par des moines cisterciens venus de Mazan en Ardèche. Elle est la troisième abbaye cistercienne∗ fondée en Provence, après Le Thoronet et Silvacane : on les appelle, en Provence, "les trois soeurs provençales"

    L'Abbaye est située dans un étroit vallon d'un kilomètre de long et de seulement trois-cents mètres de large, mais l'emplacement correspond parfaitement aux prescriptions de l'ordre qui précisent : "on ne doit construire aucun monastère dans les villes, les bourgs et les domaines ruraux" (chapitre 9 de la Summa Cartae Caritatis).

    Ce vallon offre tous les matériaux nécessaires à la construction, comme la pierre et le bois. Il est isolé, possède des terres cultivables, des pâturages et surtout un cours d'eau : la Sénancole, dont le nom vient peut-être de Sana Aqua (eau saine)...

    Les XIIIe et XIVe siècles voient l'apogée de Notre-Dame de Sénanque, mais la situation de l'Abbaye se dégrade au début du XVème siècle : la communauté ne compte plus que trois Frères en 1439.

    En 1544, une bande armée de vingt-cinq Vaudois de Cabrières attaque Sénanque. La partie méridionale du monastère est incendiée, le réfectoire, la fontaine du cloître et le bâtiment des convers sont détruits, les archives brûlées, les douze moines pendus. À cette période troublée s'ajoute la peste...

    Le 24 Septembre 1792, l'Abbaye est vendue comme bien national pour 28.000 francs, et il faut attendre un demi-siècle pour que, en 1854, une communauté de Frères se réinstalle à l'Abbaye : elle abrite rapidement 72 moines.

    Pourtant, le 5 novembre 1880, les gendarmes chassent les moines en vertu de la nouvelle loi contre les congrégations religieuses: la plupart des Frères se retirent à Fontfroide ou rejoignent l'Abbaye de Lérins. Trois moines sont autorisés à rester à Sénanque sous condition de reprendre l'habit séculier.

    En 1882, l'Abbaye est à nouveau vendue comme bien national pour 15 000 francs.

    Dès 1889, des moines se réinstallent dans l'Abbaye, mais ils sont chassés en 1903. L'Abbaye est vendue le 27 juin 1905 mais, le 17 Mars 1921, l'Etat impose au propriétaire le classement aux Monuments historiques des parties les plus anciennes de l'Abbaye.

    En mai 1926, une douzaine de moines s'installe à Sénanque, qui devient prieuré de l'Abbaye de Lérins. En mars 1969, les trois moines qui restent à Sénanque sont dans l'incapacité de faire face à la lourde charge de la gestion de l'Abbaye : ils se retirent dans leur Abbaye mère de Lérins, dont l'abbé décide de louer momentanément l'Abbaye à un propriétaire privé, celui-ci s'engageant durant le bail emphytéotique à restaurer les bâtiments : au terme du contrat, le lieu sera rendu aux moines cisterciens. Le 24 octobre 1969, un bail de 30 ans est ainsi signé avec la société Berliet, qui mènera à bien la campagne de restauration de l'Abbaye. Cet accord est encouragé par le ministre des Affaires Culturelles, André Malraux, déterminé à sauver tous les chefs-d'œuvre en péril.

    Au début des années 90, la communauté monastique de Lérins est suffisamment importante pour envisager un retour à Sénanque.

    Le bail emphytéotique n'est pas à échéance, mais Paul Berliet remet l'Abbaye aux Frères : le 4 octobre 1988, une communauté de moines cisterciens venus de Lérins se réinstalle à Sénanque.

    ... à aujourd'hui

    Cette abbaye est aujourd'hui en Provence l'un des bijoux de l'architecture romane primitive. Mais en raison d'un péril imminent, l'église abbatiale a été fermée dans l'urgence. Des désordres structurels importants menacent l'édifice : cette situation dramatique inquiète les spécialistes qui redoutent la perte de l'église.

    Tout simplement - si l'on peut dire - à cause de la suppression, dans les années 70, d'une chapelle extérieure qui servait de contrefort à l'édifice. Initialement, le bâtiment s’appuyait sur une levée de terre, une sorte de contrefort naturel. Au XIXème siècle, une chapelle dédiée aux âmes du purgatoire la remplaça. Elle fut détruite en 1974, considérée comme une "verrue" architecturale. Depuis, des fissures sont apparues dans l’édifice. En certains endroits, des murs épais de plus d’un mètre ont vu leurs pierres se fendre en deux, sous la pression : de quoi craindre le pire ! "La chance qu’on a, c’est que ça ait tenu quarante ans comme ça !", observe Pierre-Yves Rinquin, intendant de l’abbaye. 

    Décision a été prise d'étayer sans attendre l'église afin de prévenir tout risque sismique qui s'avérerait destructeur même à faible intensité. Cette solution ne répond que partiellement aux risques qui frappent l'église et ne peut être que transitoire. L'édification de contreforts, associée à un remaillage et à une reconnexion des murs pignons aux murs gouttereaux, permettrait de sauver l'église. Mais le budget prévisionnel de sauvegarde est estimé à 1.200.000 €…

    Les travaux devraient commencer très vite, à l'automne, car le budget de restauration est "bouclé". Le chantier débutera par la mise en place de contreforts sur le côté est de l'édifice, pour contrebuter la poussée des murs de l'église; mais aussi par le cintrage de la coupole du clocher et la pose de micropieux pour renforcer les fondations...

     

    ∗ Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "L'empire de Cîteaux"...