L’allocution d’Emmanuel Macron marque le passage en force et l’incapacité à répondre aux questions complètement légitimes que des millions de Français se posent. Comment faire confiance à un vaccin utilisant une nouvelle technologie en phase de test, dont les effets secondaires ne seront pleinement connus qu’à échéance de deux ans ? Un sérum proposé, de surcroît, par une industrie condamnée par la justice à des centaines de reprises (71 condamnations et 4,684 milliards d’amendes rien que pour Pfizer en 20 ans) et qui, en l’occurrence, s’est déchargée de toute responsabilité sur l’État ? Qui semble, elle-même, n’avoir pas confiance dans son produit ? Emmanuel Macron demande de faire confiance à des multirécidivistes qui, dans le cas présent, ont obtenu l’assurance qu’ils ne pourraient pas être condamnés. Des entreprises qui n’assument pas la responsabilité de leurs produits et de leurs actes.
Y a-t-il besoin d’aller plus loin ? Allons-y. Comment se fait-il que les gouvernements donnent leur feu vert à un vaccin encore en phase de test alors que l’hydroxychloroquine, médicament aux effets secondaires archi connus et en vente libre depuis 50 ans, a été soudain — et avec quelle férocité — interdite de prescription, faute « d’essais randomisés en double aveugle » ? Comment accepter ce deux poids deux mesures ? Comment faire confiance à des personnes qui ont fait et continuent de faire interdire les traitements bon marché disponibles (hydroxychloroquine, ivermectine…) ? Les mêmes personnes qui, d’ailleurs, ont aussi déclaré à deux mois d’intervalle avec la même docte assurance, d’abord que les masques ne servaient à rien, puis qu’ils étaient indispensables, sans faire le moindre mea-culpa ?
Comment faire confiance à des dirigeants qui maintiennent au dit Conseil scientifique des personnes à l’incompétence avérée et en liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, et donc en conflit d’intérêts avec leur mission de service public ? Comment faire confiance, encore, à une industrie qui est à l’origine des variants britannique et indien (Delta) ? D’après l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHUM), c’est en effet bien le Remdesivir qui est en grande partie à l’origine de ces deux variants, dont le premier a causé la troisième vague et le second porte la quatrième. Merci Gilead ! Et pourtant ce dernier est parvenu à vendre ce produit à la Commission européenne juste avant que son inefficacité puis sa nocivité soient démontrées. Et persistant — Errare humanum est, perseverare diabolicum —, il est parvenu à le fourguer à l’Inde, où ledit médicament est à l’origine des ravages que l’on sait.
La prémisse des huit vaccins supplémentaires pour les nouveau-nés en 2018. Comment faire confiance à cette industrie qui, en France en 2018, a rendu obligatoires huit vaccins supplémentaires pour les nouveau-nés, alors que la mortalité infantile était stabilisée depuis des décennies et que rien ne justifiait pareille mesure ? Pour mémoire, l’interdiction du caractère obligatoire du vaccin fut contournée, dans un cynisme là encore absolu, en conditionnant l’accès aux crèches et aux écoles à la vaccination… Un gros coup de Big Pharma. En particulier asséné aux nouveau-nés, dont elle casse d’emblée les ressorts naturels de l’immunité et injecte dans le corps toutes sortes de métaux nocifs. Clients à vie garantis pour cette industrie. Un scandale passé comme une lettre à la poste grâce au relationnel — en l’occurrence, les liens anciens et notoires entre Emmanuel Macron et Sanofi —, à la stratégie du doute — La fabrique de l’ignorance, F. Cuveillier et P. Vasselin, 2020 —, qui consiste, via des études scientifiques à la commande, à semer le doute : dans telle circonstance, il y a eu un cas de ceci… et le principe de précaution fait le reste. C’est ainsi que Big Pharma est parvenue à imposer ces huit nouveaux vaccins valant Graal économique : une situation de rente massive renouvelée chaque année par les centaines de milliers de nouvelles naissances.
Un vaccin qui protège à 95 % des formes graves alors que le virus épargne 99,94 % des personnes ? Pourquoi me vacciner alors que la létalité pour les personnes de moins de 65 ans et sans comorbidité avoisine les 0,06 % ? D’après l’IHUM toujours, avec traitement précoce, la létalité du Covid se situe à environ 0,5 %, soit déjà deux fois moins que la moyenne nationale. Surtout, elle touche pour 88 % des personnes ayant moins d’un an d’espérance de vie. Ainsi, pour les personnes ayant plus d’un an d’espérance de vie, et avec prise en charge, la létalité s’établit à environ 12 % de 0,5 %, soit 0,06 %. Qui affirme que c’est supérieur à la grippe ? Et pourquoi donc prendre un vaccin qui protège à 95 % des formes graves alors que j’en suis déjà protégé à 99,94 % ? Le principe du vaccin ne vaut-il pas qu’en l’absence de traitement ? N’est-ce pas une condition de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) ? Les très nombreux positifs asymptomatiques ne sont-ils pas la preuve qu’un bon terrain est décisif et constitue un très bon vaccin ? Autres limites du vaccin : il ne protège que partiellement (60 à 80 % d’après l’IHUM) et le vacciné demeure contagieux ; ce qui contraint ainsi à atteindre un haut nombre de vaccinés (90 %) pour arriver à l’immunité collective. L’embuscade de Big Pharma depuis le début de la « pandémie » est manifeste. Il faut être aveugle pour ne pas le voir.
Le refus du débat et la négation de l’altérité, prémisse de l’effondrement
Enfin, pourquoi refuser le débat avec des scientifiques et professionnels de santé de premier plan qui proposent des analyses étayées, mais qui sont exclus des médias pourtant financés par le contribuable et même censurés de YouTube, comme les Pr Christian Perronne, Alexandra Henrion-Caude, le Dr Louis Fouché et autres membres du Conseil scientifique indépendant ? De quoi le gouvernement a-t-il peur ? À part de la vérité ? Comment faire confiance dans un tel contexte de déni de démocratie ? Ce dernier aspect témoigne de la gravité d’une crise qui touche notre démocratie dans son fondement, à savoir : le respect de l’altérité et son corollaire, le respect du débat. Nier l’altérité et le débat, c’est nier la démocratie et le vivre-ensemble républicain. Au nom de quoi… ? De la toute-puissance économique et sanitaire d’un tout petit nombre ? Cela ne tiendra pas. Aucun passage en force ne tient. L’Histoire l’a montré. Et encore plus aujourd’hui où tout se sait. Cette tentative de passage en force, aboutissement de la négation de l’altérité à l’œuvre depuis le début de la crise, signe l’amorce de l’effondrement de ce système.
Un modèle économique nauséabond
Une troisième dose de vaccin est d’ores et déjà à l’ordre du jour dès l’automne. On ne change pas un modèle qui rapporte ! Même aux personnes ayant été malades et ayant développé les anticorps, une injection est quasi requise, par « précaution ». Au mépris des lois fondamentales de l’immunité. Toujours cette non-confiance au corps humain, ce désinvestissement du pouvoir intérieur, et la seule validité et toute-puissance de la solution extérieure (sonnante et trébuchante). Big Pharma ne saurait souffrir qu’une possibilité naturelle puisse lui faire quelque ombrage, quelque concurrence. Avec toujours la stratégie du doute, le levier de la peur et le principe de précaution instrumentalisés à outrance. Un horizon économique se dévoile : 90 % de la population mondiale qui passe à la casserole de Big Pharma tous les 6 mois. Hallucinant et inédit dans l’histoire de l’humanité. Jamais aucun business n’est parvenu à une telle prédation.
On ne peut pas comprendre cette pandémie sans comprendre le modèle économique nauséabond à l’œuvre dans l’industrie pharmaceutique ces dernières décennies (Peter Gotzsche, Remèdes mortels et crime organisé — comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé, Pu Laval, 2015). Les milliards rendent fous. Et nourrissent une hubris et une volonté de toute-puissance planétaire, grisante. Ceux-ci sont patents dans l’allocution d’Emmanuel Macron : « Nous allons vacciner le monde entier ! » Et avec quel ton péremptoire. Nous, les puissants, les tout-puissants, nous avons le pouvoir sur le monde entier. Nous avons les moyens de vous faire vacciner, et de faire vacciner le monde entier. Le tout symboliquement scandé entre les deux jambes de la tour Eiffel : suprématie du phallus, de la force. Suprême arrogance de « l’homme maître et possesseur de la nature », parfaitement incarnée dans ce symptôme de l’inconscient collectif qu’est un chef d’État.
L’effondrement du modèle occidental : toute-puissance de la solution extérieure contre le pouvoir personnel
La civilisation occidentale s’est construite dans un rapport de dualité avec la nature, et avec la technocratie comme remède. Le modèle de santé occidental en est la parfaite illustration, avec cette exacerbation des remèdes extérieurs, jusqu’à en devenir des poisons. Mais c’est tout le système économique qui est fondé sur cet abandon de pouvoir personnel et sur la valorisation de solutions extérieures. Dans lesquelles s’est engouffrée la machine commerciale, au profit de quelques personnes exploitant le filon à outrance ? Telle est la racine de la crise que nous traversons. « Vous voulez de l’extérieur ? OK, vous allez boire le calice jusqu’à la lie… jusqu’à que vous compreniez. » Toute entreprise qui veut accroître son profit cherche à accroître la dépendance vis-à-vis de son produit, ce qui se fait toujours au détriment de mon propre pouvoir. C’est tout particulièrement vrai s’agissant de la santé : l’industrie pharmaceutique a un (puissant) intérêt économique à ce que les gens consomment du produit pharmaceutique, et pour cela, se sentent faibles et en danger. C’est un fait. La médecine chinoise traditionnelle avait trouvé la parade à ce hiatus en ne rémunérant le médecin qu’en cas de non-consultation. Donc ce dernier avait intérêt à ce que ses patients soient en bonne santé et indépendants ! Génial. Or, ceci rejoint précisément le fondement de la santé posé par Claude Bernard, qui proclamait que « le microbe n’est rien, le terrain est tout », invitant ainsi à renforcer ledit terrain, aux plans physique (vitalité, exercice physique, alimentation…), émotionnel (gestion du stress et des émotions), et mental, en veillant à ce que j’ingère comme information et aux histoires que mon esprit se raconte.
Le pouvoir n’est alors plus donné à l’extérieur, à tel ou tel virus ou à tel ou tel remède. Au contraire, je nourris mon propre pouvoir, mon niveau de vitalité en vue de « faire avec », digérer, transmuter. L’immunité exceptionnelle acquise, par exemple, par Wim Hof via des procédés naturels est notoire. S’agissant du Covid-19, tout est donc parti de l’inversion de cette équation de base de la santé, devenue « Le microbe est tout, le terrain n’est rien », et pour ce faire, de la terrification des gouvernements avec les modélisations délirantes de Neil Ferguson (500 000 morts prévus en 2 mois, pour la seule première vague, pour le Royaume-Uni ou la France). À partir du moment où Big Pharma est parvenue à implanter cette peur collective — débilitante et immunodéficiente — et cette équation erronée dans le mental des dirigeants et dans l’inconscient collectif, via les médias, tout en privant des moyens de se ressourcer, un grand pas vers la vaccination de masse était fait. À cela s’est ajoutée l’interdiction du seul traitement disponible, un médicament pourtant archi connu en vente libre depuis 50 ans — mais dans le domaine public et bon marché… oups ; puis les attaques et dénigrements des autres traitements identifiés sur le terrain, notamment l’ivermectine. Eh oui, car il en allait là d’un prérequis pour le vaccin : l’absence de traitement. Un deuxième pas était fait. Dernier acte : le confinement et le pass sanitaire qui conditionnent le recouvrement de la liberté et du lien social à la vaccination.
Quelles alternatives ?
Cesser cette psychose collective et ce culte de la peur, extrêmement immunodéficients, très probablement à l’origine des « orages de cytokines » responsables des formes graves du Covid — cf la lumineuse conférence intitulée La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid donnée par l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel, le 21 mai 2021 à l’IHUM. Indispensable et méritant la plus large des diffusions ; renouveler complètement ledit Conseil scientifique et accepter le débat ; laisser les médecins prescrire les traitements qu’ils veulent et promouvoir les différentes mesures porteuses d’un bon terrain, sur les plans physique, émotionnel et mental. Mais un tel aveu d’erreurs commises et d’incompétence condamnerait l’ensemble de l’exécutif à la démission et à des poursuites pénales. Ils le savent, et n’ont donc d’autre issue que de poursuivre dans la même logique : continuer à nourrir la peur immunodéficiente et imposer la vaccination.
Ceux qui adhèrent à la doxa bénéficient indéniablement d’une belle tranquillité d’esprit : ils sont en harmonie avec les autorités, des bons citoyens, disciplinés et solidaires. En face, se dresser face à ce rouleau compresseur, poser ces questions légitimes relève désormais de l’acte de résistance. Rude. Pas facile de choisir Londres en 1940. Pas facile, la non-servitude de La Boétie, la désobéissance civile de Thoreau et Gandhi. On en prend la mesure. La tranquillité des vaccinés fait envie. Mais le modèle est absolument trop vicié pour pouvoir céder à la tentation. Un biais cognitif profond se dégage de cette crise comme une sidération planétaire. Une hystérisation du modèle occidental d’abandon du pouvoir personnel à la toute-puissante machine techno mercantile et ses solutions extérieures.
Nombre de dirigeants et promoteurs de la doxa sont probablement de bonne foi et se font vacciner. Très bien, mais cela ne leur donne en rien le droit de l’imposer aux autres. Leur aveuglement paraît relever d’un biais cognitif profond, structurel. Un biais qui est dans la structure même de la société actuelle (la dualité avec le monde extérieur), et dont ces personnes sont la quintessence, le symptôme, la partie visible. Comme enferrés dans une matrice qui les englobe, ils sont incapables d’en sortir. D’où cette fuite en avant.
Ainsi, alors que les collapsologues étaient polarisés sur les aspects climatiques et évoquaient 2030 comme échéance, c’est en fait par la santé que l’effondrement de l’Occident est en train de se produire, et c’est maintenant, en 2021. Interdit de guerre pour cause de menace atomique, l’hubris de l’homme s’est reporté sur la finance, la technique, le pouvoir et… la santé. Sensation, aussi, d’une humanité qui, sentant la « vraie vie » lui échapper, piégée devant son smartphone et ses séries, dans une zone de confort techno mercantile et déshumanisante et sans avenir, joue à se faire peur, et provoque d’elle-même l’effondrement de ce système.
Quelles ressources ?
Au plan individuel, la non-identification, déjà. Ne pas être identifié comme l’acteur qui joue sa scène, la vit, mais conserve son identité séparée de ce qu’il se joue. Alors il est possible de voir cet évènement collectif en posture de témoin. Et de lâcher l’âpreté de la posture de dualité. Un conflit demeure, certes. Mais la non-identification permet d’accéder à un espace plus profond, où je peux rester profondément relié au monde, au vivant, à la Totalité. Et la non-identification n’empêche en rien le combat. Au contraire. Car si, comme intimé au guerrier Arjuna dans la Bhagavad Gîtâ, je ne suis pas identifié, alors je peux accéder à l’Aïkido de Morihei Ueshiba : ne pas être dans une opposition frontale avec la force extérieure, mais « faire avec », « utiliser les creux », et « la laisser tomber là où elle voudra tomber » le moment venu. La haine est inutile et contre-productive. Convoquons aussi le « satyagraha » de Gandhi : littéralement « s’accrocher à la vérité » et laisser celle-ci faire son œuvre. Joint à l’inébranlable « résolution » de Lao Tseu, « résolu pa
Avis sur le livre, par Jean-Pierre Tirouflet.
15 ans avant la Révolution, la puissance française à son apogée : une vision à contre-courant et une analyse subtile
Thème
L’ombre portée par la Révolution a largement discrédité les 15 années du règne de Louis XVI avant 1789. A rebours de cette vision traditionnelle, Raphaël Chauvancy brosse un tableau bien différent de l’Ancien Régime finissant.
Ce fut, explique-t-il, l’apogée de la puissance française ; pays le plus peuplé d’Europe, enfin doté d’une marine capable de rivaliser avec la Royal Navy, d’une armée de terre redoutée sur le continent, la France est alors l’arbitre de l’Europe, sous la férule d’un roi intelligent, compétent et mesuré, Louis XVI, et d’un ministre talentueux, Vergennes. Son économie est en passe de combler son retard sur le Royaume Uni, l’état de droit est à peu près respecté ; même la dette contractée pour financer la guerre d’indépendance américaine n’est, toutes proportions gardées,guère plus grande que la dette britannique. Quant à la langue et à la culture françaises, elles rayonnent sur l'Europe contribuant au “soft power“ du royaume.
Points forts
Un regard neuf et original sur une période bien plus faste qu’on ne l’a dit et dont on ne retient généralement que les aspects négatifs : rappel des Parlements, disgrâce de Turgot, affaire du collier de la reine, incapacité chronique à stabiliser le système fiscalo-financier… La thèse de M. Chauvancy est fondée une réelle maîtrise des sources, données chiffrées et archives de l’époque, non seulement quant à l’équilibre des forces militaires et navales avec l’Angleterre et les États continentaux, mais sur bien d’autres aspects de la vie politique et financière ; ainsi la correspondance de Louis XVI avec Vergennes montre la qualité de la réflexion tant du roi que de son ministre en matière de politique étrangère et d’équilibre des puissances qui tranche avec l’image d’un souverain timoré et benêt.
La subtilité de l’analyse de l’auteur sur les relations internationales, sur la notion de puissance, comme sur les quelques erreurs qui ont mis à bas l’édifice patiemment construit [l’affaire hollandaise], est du meilleur niveau.
Fort de cette lecture, on est conduit à jeter un regard fondamentalement différent sur la Révolution et l’Empire, à la fois pour déplorer que la rupture révolutionnaire ait donné un coup d’arrêt à cette acmé de la puissance française, et pour mieux comprendre les bases du succès napoléonien.
Points faibles
Sur la forme on pourrait regretter le côté un peu didactique de la présentation, mais au total, l’ouvrage est plaisant à lire.
Il est surtout dommage que l’analyse se borne à la période pré-révolutionnaire – Chauvancy date le début de la fin de la mort de Vergennes en 1787 - ; on aimerait que l’auteur applique la même grille de lecture aux facteurs et aux événements clés qui ont conduit à une chute aussi brutale de cette première puissance mondiale à partir de 1789, même s’il cite les raisons «classiques » qui sont généralement retenues pour expliquer la révolution; au fond, mutatis mutandis, c’est comme si la puissance des États-Unis disparaissait dans les cinq prochaines années.
En deux mots...
Aussi remarquable qu’originale, l’analyse de Raphaël Chauvancy modifie du tout au tout la perception traditionnelle d’une fin crépusculaire de l’Ancien Régime ; cette époque n’était pas seulement celle de la “douceur de vivre”, mais peut-être l’apogée de la puissance française.
Un extrait...
Page 35. « La puissance française s’exprime aussi, indirectement, à travers l’essor du droit des gens et de la puissance morale. (…) On trouve bien des inégalités et des injustices au royaume des lys, mais à regarder le monde comme il va à l’époque, il est certain que l’on est mieux protégé de l’arbitraire en naissant sujet du roi de France que partout ailleurs sur la planète.»
L'auteur
M. Chauvancy fut officier des troupes de marine ; il a servi en Afrique et fut détaché auprès des Royal Marines britanniques. Il est spécialisé dans les problématiques de puissance et de commandement et dirige un module « stratégies de puissance » à l’Ecole de guerre économique.
Source : https://culture-tops.ouest-france.fr/
Manque d'entretien ou effet induit du Vivre ensemble, ou sans-doute les deux, le résultat est le même : une nouvelle grande pitié des églises de France*. Églises, élément central, structurant, de nos villes et villages. Que l'on croie ou non, elles sont consubstantielles de notre identité nationale. Élément non pas accessoire mais principal et à tous égards central. LFAR
Les 11 édifices brûlés ...
• Notre-Dame de Grâce d'Eyguières le 21 avril 2019
• Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019
• Saint-Sulpice à Paris en mars 2019
• Cathédrale Saint-Alain de Lavaur en février 2019
• Saint-Jacques à Grenoble en janvier 2019
• Eglise du Sacré-Coeur à Angoulême en Janvier 2019
• Saint-Jean du Bruel en octobre 2018
• Eglise de Villeneuve d'Amont en août 2018
• Sainte-Thérèse à Rennes en juillet 2018
• Eglise Saint-Paul du Bas Caraquet en juin 2018
• Notre-Dame de Grace à Revel en juin 2018
* De 1910 à 1914, Maurice Barrès avait mené campagne pour la défense des églises menacées de ruine ...
Lafautearousseau s'associe pleinement à la campagne lancée, courageusement, par l'Eglise Catholique de France et par divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous". Nous soutenons donc la manifestation d'ampleur nationale, en préparation pour le 13 janvier prochain.
On sait que le cardinal André Vingt-Trois, à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI encourage cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu'elle y lance toutes ses forces, possède encore -on a eu, on aura, sans-doute, encore, l'occasion de le vérifier - une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.
Les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont exprimées dans le même sens. En particulier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document remarquable, opposé à un projet de loi qui, selon lui, consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par une minorité et un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. Ces autorités spirituelles se déterminent en fonction de préceptes religieux, issus des Ecritures, mais aussi de considérations morales, anthropologiques et sociétales.
Du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et aux conditions du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental et nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 13 janvier, comme à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue.
Nous ajouterons, quant à nous, que se battre sur l'unique et ultime front (ultime, pour combien de temps ?) d'une opposition déterminée au "mariage homosexuel", si justifiée soit-elle, serait tout à fait insuffisant. Si, en effet, "la famille est la base de la nation", il y a déjà bien longtemps que la stabilité des familles françaises n'est plus une réalité, bien longtemps que cette stabilité est fortement atteinte, bien longtemps que la société nationale se dissout, s'atomise, au profit d'un individualisme de plus en plus accentué, avec tous les très graves désordres sociétaux qui en découlent. A terme, c'est notre capacité à transmettre notre culture et notre civilisation qui est en question. Nous voyons déjà, tous les jours, et en toutes sortes de domaines, les inquiétants effets de cette dissolution des familles françaises. C'est donc sur une ligne très en amont de la seule question du "mariage homosexuel" que nous devons situer le front de nos campagnes et de nos actions. Celui de la reconstruction de la famille française, sans quoi l'avenir national sera, de toute façon, compromis.
Lafautearousseau