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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Quand les Français s'engagent...

    guerre 14 18.jpgUn récent sondage, réalisé pour le 70 ème anniversaire du débarquement de Normandie, m'a laissé très songeur. Il était demandé pour quelles causes les sondés seraient prêts à s'engager, voire à donner leur vie. Sont arrivées en tête: la solidarité, l'écologie et l'éducation. Quant à la patrie, elle figurait loin derrière avec seulement 20 % des choix. Ainsi, 80 % des Français ne seraient pas prêts à donner leur vie pour leur pays.

    Heureusement que la Légion étrangère est toujours là pour accepter de mourir pour la France, tout comme les nombreux étrangers qui sont venus verser leur sang sur les plages de Normandie en 1944.

    Tout aussi surprenante est la réponse à la question suivante de ce sondage, à savoir les actions par lesquelles on serait prêt à s'engager. Réponse: Accepter de signer une pétition ou participer à une manifestation.

    Eh bien mes amis, si par malheur nous étions en guerre, je vous laisse imaginer la débandade... En cette année du centenaire de la Grande guerre, les Poilus doivent se retourner dans leur tombe !

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  • Fédération Royaliste Provençale : cotisation 2012, envoi des cartes d'adhérents (lu sur le blog de la F.R.P.)

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            Remercions tout d'abord tous ceux, nombreux cette année, qui ont d'ores et déjà réglé leur cotisation 2012 à la Fédération Royaliste Provençale/Restauration Nationale, soit qu'ils l'aient réglée à Marseille, comme il est d'usage depuis toujours, soit qu'ils l'aient réglée à La Restauration Nationale - Paris, comme il est également possible.

            Signalons d'autre part que nous postons ce jour l'ensemble des cartes d'adhérents à jour de cotisation pour 2012.

            Les personnes qui auraient réglé leur cotisation mais n'auraient pas reçu leur carte d'adhérent sous quelques jours, sont, tout simplement, priées de se signaler.

            Merci à tous une fois encore, car c'est grâce à vous que nous pouvons poursuivre et développer notre action.

    Le Blog de la FRP

  • Paris, 6 novembre.....

    Assemblée générale annuelle de Gens de France
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     La prochaine assemblée générale de Gens de France

    se tiendra

    le vendredi 6 novembre 2009, à 18 h

    Salle Rossini,

    8 bis rue de l’Annonciation

    75016 Paris.

    les adhérents sont convoqués à l’assemblée générale statutaire.

    Jacques Perot, président de la société Henri IV, présentera

    l’année Henri IV (1610-2010).

    A 19 HEURES,

    grande réunion de lancement du livre Un Prince français.

    Le prince Jean s’entretiendra de son livre avec Jean Piat.

    Cocktail à l'issue de la présentation.

    Vous pourrez faire dédicacer l'ouvrage.

    Une soirée que vous n’oublierez pas,

    et dont le succès sera un appui décisif pour l'action du prince Jean.

    Réservez votre 6 novembre... Parlez-en autour de vous !

    ATTENTION, L'INSCRIPTION EST OBLIGATOIRE !

    Demandez un carton d'invitation par courriel à

    secretariat@gensdefrance.com

     

  • La Camargue et Folco de Baroncelli à l'honneur, dans notre Éphéméride de ce jour

    1935 : Premier Pèlerinage officiel des Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer
     
     
    24 mai,saint sernin,toulouse,troyes,commune de paris,tuileries,louvre,hotel de ville,communards,fédérés,conciergerie,la varende,maronites,liban,saint louisC'est Folco de Barocelli-Javon, appelé couramment "le Marquis" (ci-contre), "lou Marqués" en provençal, que l'on peut considérer à bon droit comme étant aux origines de la Camargue moderne; c'est aussi à lui que l'on doit la reconnaissance officielle, par l'Eglise catholique, de ce pèlerinage ancestral, mais qui n'avait pourtant jamais reçu de caractère officiel, jusqu'à son intervention énergique et décisive...
    Pour plus d'information sur l'action de Folco, "lou marqués", consultez notre Pdf : 
     
     
     
     
     
     
    Dans notre Catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir les deux reportages consacrés au Pèlerinage de Printemps et au Pèlerinage d'Automne :
     
     
     

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  • Famille d'Orléans L'album de la vie presque ordinaire du Comte de Paris à Dreux.

    Le prince Jean et la princesse Philomena avec Jacinthe née le 9 octobre 2018 à la maternité de Dreux. © Agence DREUX
     
    La famille du Comte de Paris mène une vie presque ordinaire dans la ville de Dreux. Leur porte est volontiers ouverte à toute sorte d'invités. La princesse Philomena se mêle volontiers aux Drouais avec simplicité. Elle regrettera aussi "le cadre très naturel de la chapelle" où les enfants sont en contact permanent avec la nature et les animaux.

    C’est en 2011 que le prince Jean fait le choix de Dreux pour sa famille. Une ville et un domaine qu’il a toujours portés dans son coeur et qu’il n’a jamais quittés.
    " J’y ai passé une partie de ma jeunesse. Ma mère s’y était installée en 1981". Quand il y revient de façon plus définitive, c’est avec deux ambitions : veiller sur la nécropole familiale et faire vivre ses enfants dans un cadre naturel, provincial presque campagnard.

    A ce moment-là, le prince Jean et la princesse Philomena sont les parents de Gaston qui a à peine 2 ans. Il est le seul à ne pas être né à Dreux. Antoinette, Louise-Marguerite, Joseph et la petite dernière Jacinthe qui a vu le jour en 2018, sont tous des petits Drouais.

    Certes, les enfants reçoivent une éducation particulière au sein d’une famille dont le chef serait roi si la monarchie était restaurée en France. Mais, ils mènent une vie familiale presque ordinaire et surtout très tournée vers la nature.
    Avec cette forme de liberté propre aux enfants qui vivent au contact permanent de la nature. Il y a le chien bien sûr, mais il y a aussi toute une basse-cour installée dans le second parc.

    Le potager de Gaston

    Si Gaston et Antoinette adorent nourrir les poules, ils ne sont pas les seuls : " Des gens du voisinage ont pris l’habitude de leur donner du pain. Nos poules sont devenues très familières ", plaisante la princesse Philomena. Gaston a aussi son potager et vit avec son temps puisqu’il pratique la permaculture...

    Cet amour de la nature, on le retrouve chez le Comte de Paris qui a un attachement viscéral aux arbres et se bat depuis son arrivée pour que l’on préserve "le poumon vert que représentent les parcs de la chapelle pour la ville".

    ll se désespère de l’état du second parc où parfois un chevreuil blessé vient se reposer : " La fondation passe son temps à couper des arbres et en replante trop peu. Si l’on dépeuple une forêt, elle finit par dépérir".

    La princesse fait son marché

    Pour autant, la famille de France ne vit pas recluse sur les hauteurs de Dreux : la princesse s’est engagée dans le comité citoyen du centre-ville, elle fait ses courses au marché, remonte à pied avec ses paniers chargés de fruits et légumes locaux, fréquente les commerçants du centre-ville.

    La famille se mêle aux fidèles, le dimanche, pour la messe de 11 heures. Les enfants fréquentent le conservatoire et la princesse ne dédaigne pas un café sur la terrasse du Caffe Dante...

    Quant au prince Jean, il se met volontiers au service des élèves pour rendre l’histoire de France plus concrète avec des visites pleines d’anecdotes.

    Les collégiens de tous les quartiers de Dreux sont les bienvenus et sont reçus avec les mêmes égards que les princes des cours européennes ou étrangères de passage à Dreux.

    Valérie Beaudoin

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  • Plaintes contre la Syrie et ses « attaques chimiques », par Antoine de Lacoste.

    Dans le camp du mal, il y a la et la Russie. Dans le camp du bien, il y a les pays occidentaux et leurs services secrets, les dollars saoudiens ou qataris et de multiples ONG volant au secours du peuple syrien persécuté par le méchant Bachar, « l’homme qui tue son propre peuple ».

    antoine de lacoste.jpgPas de chance : cette guerre soi-disant civile et qui fut, en réalité, le plus grand engagement djihadiste international des temps modernes, a été gagnée par les méchants qui ne voulaient pas que la Syrie devienne islamiste.

    La fiction des rebelles modérés et la réalité de ce que furent Daech ou le Front al-Nosra n’a pas servi de leçon aux Occidentaux. Pour des raisons allant de la stupidité au machiavélisme en passant par la lâcheté, personne ne veut reconnaître que l’erreur d’analyse fut totale. Pire, il faut entretenir la propagande anti-syrienne car nul ne sait de quoi demain sera fait : la Syrie est ruinée, les sanctions américaines l’étouffent et « la coalition » (en fait l’Amérique) occupe le tiers du pays.

    Cette propagande prend de multiples formes, docilement relayée par des médias d’un conformisme accablant, mais son plus beau fleuron est l’utilisation supposée d’armes chimiques par l’armée syrienne. Elle n’a jamais fait l’objet d’un débat équilibré, le coupable étant désigné d’office.

    Pourtant, de sérieuses analyses ont mis en doute la doxa officielle, par exemple sur les attaques de 2013 dans la Ghouta et à Douma. Richard Lloyd, ancien inspecteur à l’ONU, et Theodore Postol, professeur au MIT, ont publié, en décembre 2013, un rapport très documenté concluant que les missiles chimiques n’avaient pas pu être tirés depuis les zones contrôlées par l’armée syrienne. Car missiles chimiques il y a eu, et il faut savoir que de nombreux dépôts de l’armée syrienne ont été pillés au début de la guerre par des milices islamistes. Le New York Times a commenté ce rapport dans son édition du 28 décembre 2013, le rejetant sans aucun contre-argument.

    Obama lui-même était si peu convaincu qu’il renoncera à « punir » la Syrie, au grand dam de François Hollande.

    L’attaque à Khan Cheikhoun du 4 avril 2017 est tout aussi discutable. Trump n’y croyait pas non plus et fit semblant de bombarder une base syrienne. Il y eut bien 59 missiles Tomahawk lancés mais les Américains avaient aimablement prévenu les Russes (comme toute la presse s’en fit l’écho) et il n’y eut pas de victimes. Le secrétaire d’Etat américain James Mattis reconnaîtra ensuite qu’il n’y avait aucune preuve de l’implication de l’armée syrienne (Newsweek du 8 février 2018). Si ce n’est pas l’armée syrienne…

    Une autre attaque a été imputée à l’armée syrienne par les médias occidentaux, celle du 4 avril 2018, encore à Douma. Celle-ci est encore plus caricaturale. Les vidéos montrées en boucle à l’époque laissaient voir des Casques blancs transportant en courant des civils qui semblaient suffoquer, ce qui ne veut tout de même pas dire grand-chose alors que la guerre fait rage et que des immeubles s’effondrent. Il est surtout intéressant de remarquer que les combats touchaient à leur fin et l’armée syrienne fit son entrée à Douma quelques jours plus tard. Déclencher une attaque chimique au moment où la victoire est imminente est, en effet, hautement crédible.

    Pour la petite histoire, ces Casques blancs, combattants islamistes déguisés en secouristes, furent ensuite exfiltrés par les Israéliens vers la Jordanie à la demande des Américains.

    Rien n’est crédible dans ces attaques qui sentent bon la manipulation, mais le tout, c’est de faire semblant d’y croire. Alors, pour entretenir la flamme et raviver l’attention des médias, rien de tel qu’une petite plainte « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre » venant d’ONG dévouées.

    Mais qui sont-elles vraiment ? C’est ce que nous verrons dans un prochain article.

     

    Antoine de Lacoste

  • Dans nos Ephémérides : hier, Georges Mathieu, aujourd'hui, Sylvain Gouguenheim...

    lfar flamme.jpgCe mardi 25 février, à l'occasion d'un très indigent et très contestable reportage (?) de France 2, qui prétendait avoir "redécouvert" (!) Georges Mathieu, nous avons donné le passage de notre Ephéméride du 27 janvier (jour de sa naissance) qui concerne ce grand artiste, grand royaliste, grand catholique, admirateur de Maurras et ami très proche de Pierre Boutang, tous aspects totalement occupés par le pseudo reportage de pseudo journalistes mais vrais indigents de l'esprit et de la culture... : sur Georges Mathieu

    Voici que, mardi soir, sur C News, l'entretien quotidien d'Eric Zemmour l'opposait à Jack Lang.

    Et puisque, à juste titre, Zemmour opposait Sylvain Gouguenheim et son remarquable Aristote au Mont Saint Michel à un Lang travestisseur d'histoire et qui la ré-écrit d'une façon absurde, fantaisiste et indécente, voici le court - mais complet - résumé de ce merveilleux ouvrage, que vous trouvez dans notre Ephéméride du 11 août :

     Du spirituel à l'intellectuel

     

    Si le Mont est une citadelle de la Foi, il est aussi une citadelle de ce qui va avec : la Culture et la Civilisation. Nous prendrons un seul exemple du rôle fondamental - et indispensable - que le Mont a joué au cours de l'Histoire dans la transmission et la sauvegarde de la Culture et de la Civilisation occidentale, héritée de l'Antiquité gréco-latine : un exemple tiré de l'ouvrage Aristote au Mont Saint Michel.....

    Il faut, en effet, revenir un peu longuement sur l'affaire Gouguenheim, le Mont (et son scriptorium) se trouvant évidemment en bonne place dans l'ouvrage fort utile de Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont Saint Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne.

    Le travail de transmission (par les copistes) de la culture antique à l'Occident s'étant pour une bonne part effectué ici, dans le scriptorium du Mont (ci dessous), nous présenterons de nouveau, en la résumant, l'idée centrale de l'auteur, en montrant le lieu où s'est passé une part importante de ce qu'il décrit.

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    Le point de départ de la polémique est cette question :

     

    Quelle est la part de l'apport musulman dans la constitution de la culture européenne au Moyen-Âge ?

     

    En mars 2008, Sylvain Gouguenheim, professeur d'Histoire médiévale à l'ENS de Lyon, publie Aristote au Mont Saint Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne.

    Sa thèse :

    "L'héllénisation de l'Europe chrétienne fut avant tout le fruit de la volonté des Européens eux-mêmes.... elle ne doit rien au monde islamique". 

     

    1. Gouguenheim ouvre son livre sur les thèses qu'il entend contredire :

     

    Celle des "Âges sombres", concept hérité de Pétrarque et repris au XIXème par l'historiographie anglo-saxonne pour désigner la période comprise entre la chute de l'Empire romain et l'arrivée en Angleterre de Guillaume le Conquérant, faisant du Haut Moyen-Âge un temps d'obscurantisme et de déclin culturel; celle d'un "Islam des Lumières" venant réveiller (culturellement et scientifiquement) les Européens grâce à la transmission d'un savoir grec depuis longtemps oublié, et contribuant à donner à l'Europe des "racines musulmanes".

    Des thèses qui, selon l'auteur, relèvent "plus du parti idéologique que de l'analyse scientifique" et sont essentiellement celles d'Alain de Libera (Penser au Moyen-Âge, 1991).

    "L'argument de la dette" des Européens à l'égard du monde arabo-musulman serait cimenté par l'énorme travail de traduction des oeuvres grecques opéré par les intellectuels arabes, qui auraient permis leur diffusion en Europe. C'est "l'intermédiaire arabe" qui expliquerait donc la redynamisation de l'Europe consécutive à la redécouverte du savoir grec. La matrice islamique aurait littéralement donné naissance à la civilisation européenne qui s'épanouit à partir du XIIIème siècle. Bien plus, il y aurait "prééminence du monde musulman sur la chrétienté médiévale"...

    Mais  Gouguenheim fait remarquer que l’on confond souvent arabité et islamisme, attribuant tout le mérite de l’hellénisation du monde européen à l’Islam, alors que "les arabes chrétiens et les chrétiens arabisés" constituaient près de la moitié des habitants des pays d’Islam vers l’an mil. Quant aux savants musulmans du monde abbasside, ils ne s’aventuraient jamais dans l’univers des sciences, se contentant de prospections dans celui de la religion. L’historien récuse le poncif d’une Europe inculte et barbare, tortionnaire d’un monde arabo-musulman exempt de tout reproche... 

     

    2. Vient ensuite l’exposé de sa thèse par Sylvain Gouguenheim :

     

    Celle des "racines grecques de l’Europe", ou comment "le monde occidental chrétien du Moyen Âge fit de son mieux pour retrouver le savoir grec", tout seul.

    L’ouvrage s’organise ensuite en cinq grandes parties, chacune constituant un pan particulier de la démonstration. Non seulement l’Occident ne perdit vraiment jamais de vue la culture grecque (chap. I), mais la diffusion du savoir grec, de toute façon, a surtout été le fait de Byzance et des chrétiens d’Orient (chap. II). Même en plein Occident, plus particulièrement au Mont-Saint-Michel (ci dessous, le scriptorium), des moines ont joué le rôle de pionniers dans les processus de traduction des textes d’Aristote (chap. III) et de récupération de l’héritage grec avec lequel, de toute façon, l’Islam a toujours entretenu des rapports difficiles, lui qui ne connut qu’une "hellénisation limitée" (chap. IV). Enfin, Gouguenheim évoque les "problèmes de civilisation" permettant de comprendre pourquoi les échanges culturels Islam/Chrétienté furent minimes (chap. V)…  

     

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     Le scriptorium est l'unique lieu du Mont à posséder des cheminées : il s'agissait d'éviter que l'encre ne gèle, et que les doigts des moines ne soient trop engourdis par le froid, ce qui les aurait empêchés d'écrire... 

              

    Le premier chapitre évoque des pans méconnus de l’histoire culturelle occidentale des VIIe-XIIème siècles. Sylvain Gouguenheim décrit les élites intellectuelles carolingiennes avides de savoir grec et soucieuses d’étudier ses dépositaires. De Pépin le Bref, réclamant autour de 760 des livres en grec au pape, à Charles le Chauve, dont les Monumenta Germaniae Historica dirent, en 876, que "méprisant toute l’habitude des rois Francs, il estimait que la gloire des Grecs était la meilleure", on constate qu’effectivement, comme le dit l’auteur, "la brèche (était) ouverte".

    Et c’est dans cette brèche que vinrent s’engouffrer, à partir du IXème siècle, les multiples "renaissances" intellectuelles prouvant, s’il en était besoin, que la science antique ne déserta jamais totalement les terres occidentales.

    Le monde byzantin manifesta le même engouement dès le VIIIème siècle, et Gouguenheim nous rappelle, que déjà un siècle auparavant un mouvement de traduction du grec en syriaque – langue sémitique issue de l’araméen –, puis du syriaque en arabe, avait été lancé par les chrétiens d’Orient.          

    Le chapitre III  est consacré aux travaux de traduction menés au Mont-Saint-Michel, dans lesquels s’illustra le "chaînon  manquant", Jacques de Venise, clerc vénitien qui y aurait, avant tout le monde, traduit les œuvres d’Aristote. 

     

    3. Une fois menée ce plaidoyer en faveur de l’Europe pas si sombre des VIIème-XIIème siècles, l’auteur conclut :

     

    "En tout état de cause, le processus de progrès culturel et scientifique qui anime l’Europe médiévale des VIIIe-XIIème siècles paraît de nature endogène... L’Europe aurait suivi un chemin identique même en l’absence de tout lien avec le monde islamique. L’intermédiaire arabe, sans être inexistant, n’eut sans doute pas la portée décisive qu’on lui attribue…" 

    lafautearousseau

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Villers-Cotterêts: le sauvetage d'un joyau royal, futur «cité internationale de la l

    Dans ce château situé dans l’Aisne, à 85 km au nord-est de Paris, François Ier avait émis en 1539 l’ordonnance imposant le français comme langue de l’administration: un acte fondateur dans l’histoire du Royaume de France.

    Redonner son éclat Renaissance à une résidence royale défigurée: c’est l’énorme défi à relever d’ici 2023, pour sauver le château de Villers-Cotterêts, qui doit abriter la futur “cité internationale de la langue française”. Cette ancienne résidence royale deviendra un lieu à la fois de visites, de recherche, de formation sur la langue de Molière.

    Depuis un an, 250 ouvriers et artisans s’affairent derrière des bâches de plastique qui couvrent murs et toitures. Avec un financement public de 185 millions d’euros, c’est le deuxième chantier du patrimoine, après Notre-Dame de Paris. Cet été, à plein régime, ils seront 600 artisans de divers corps de métier à y travailler. La première tranche du chantier, avec la finalisation d’un parcours de visite racontant l’histoire de la langue française, doit être achevée au printemps 2022, l’ensemble un an plus tard.

    Après la Révolution, le château souffre profondément pendant deux siècles de plusieurs occupations: il sert de caserne, puis de dépôt de mendicité pendant 85 ans, puis d’hôpital militaire, de maison de retraite… Aujourd’hui, il faut retrouver l’enveloppe architecturale d’origine, en retirant tous les ajouts incongrus, restaurer un monument dans un état de dégradation avancé.

    Les façades Renaissance et trois joyaux, escalier du roi, celui de la reine et la chapelle, doivent retrouver toute leur splendeur. Dans la chapelle, le plancher XVIIIe ajouté par le duc d’Orléans sera retiré pour dégager la voûte d’origine sur charpente lambrissée. Pour le reste, les murs intérieurs ajoutés au fil des siècles sont abattus et l’espace est libéré pour des gestes architecturaux novateurs. Pour les volumes intérieurs, c’est la période Renaissance qui sera privilégiée. Les espaces d’origine, particulièrement amples et largement ouverts sur la cour et le parc grâce à leurs grandes fenêtres percées au XVIIIe siècle, seront restitués et valorisés. À l’exception de l’aile sud, ces espaces n’ont pas conservé leurs décors et leurs aménagements. Les extérieurs du Logis royal seront restaurés dans leur état de la fin du XVIIIe siècle.

    Quand elle sera achevée en 2023, la “cité internationale de la langue française” offrira, outre le parcours de visite permanent ouvert dès 2022, des salles d’expositions, un auditorium, douze résidences d’artistes. Et un “ciel lexical”: sur 600 m2 de verrière, où des mots seront inscrits, dont certains s’éclaireront la nuit.

    L’état actuel du Château

    (cliquez sur les images pour les agrandir)

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    Le projet architectural

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal/

  • Éphéméride du 31 octobre

    1793, la République naît au rythme de la guillotine et de la guerre

     

     

     

     

     

    Vers 290 : Martyre de Saint Quentin  

     

    Le 31 octobre est la date traditionnellement admise pour le martyre de Quentin - apôtre originaire de Rome - qui eut lieu sous le règne des empereurs Dioclétien et Maximien.

    Quentin s'était rendu dans le nord de la Gaule, durant la seconde moitié du IIIème siècle, pour l’évangéliser, en compagnie de Lucien, futur martyr de Beauvais.

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    Manuscrit du XIVe siècle, Le martyre de Saint Quentin 

     

    Est-ce de « la petite histoire » ? Bien involontairement, et très indirectement, saint Quentin se trouve être à l'origine... de l'Escorial, le Palais-monastère des Rois d'Espagne, bâti après le désastre militaire subi par les Français, face aux troupes de Philippe II, roi d'Espagne, aux alentours de la ville de Saint Quentin : voir l'Éphéméride du 10 août...

     

    • https://sanctoral.com/fr/saints/saint_quentin.html

     

    brissot,bainville,révolution,girondins

     

    1355 : Le Prince Noir détruit Castelnaudary

     

    Castelnaudary a été marquée comme bien d'autres villes du Languedoc par l'expédition du Prince de Galles (dit le prince Noir). Le 31 octobre 1355, la ville a été presque entièrement détruite, mais on ne peut pas réellement parler de bataille, tout juste d'un massacre et d'un pillage.

    Le pays n'avait pas connu de guerre depuis bien longtemps et se trouvait sans défense. Selon Froissart, célèbre chroniqueur de l'époque, "le pays regorgeait de richesses, fruit d'une longue prospérité et d'une profonde quiétude. Ce ne fut pas une expédition militaire, ce fut l'invasion d'une forte troupe de brigands."

    Le Prince de Galles débarqua en Gascogne en été 1355 et se mit en mouvement durant le mois d'octobre. Parti de Bordeaux, il commença à ravager la Gascogne, il traversa la Garonne au niveau de Portet, en amont de Toulouse et ravagea le Lauragais : Mongiscard, Avignonet, Villefranche de Lauragais, Fanjeaux, le Mas Saintes-Puelles furent incendiées et mises à sac.

    Il continuera ainsi jusqu'à Narbonne, en se gardant bien d'attaquer les places les mieux défendues...

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    Fils aîné du roi Édouard III d'Angleterre, Édouard  de Woodstock était donc Prince de Galles, c'est-à-dire héritier du trône : mort avant son père, il ne règnera pourtant pas, et c'est son fils qui deviendra roi sous le nom de Richard II. On a surnommé Édouard "le Prince noir" à cause de la couleur de son armure, certains chroniqueurs de l'époque parlant aussi volontiers de sa cruauté et de sa "noirceur d'âme"...

    • https://www.herodote.net/Le_Prince_Noir_-synthese-1804.php

     

     

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    1793 : Jacques Pierre Brissot, dit de Warville, est guillotiné

     

    De tous ceux qui ont "fait" la Révolution, et qui ont abattu la royauté, Brissot (ci dessous) n'était certes pas le plus excité, le plus cruel, le plus sanguinaire, le plus fou.... C'était peut-être, même, le plus intelligent. Comme la plupart de ces Girondins, bourgeois enrichis et esprits brillants, persuadés que leur heure était venue, et qu'après l'élimination de fait de la noblesse par la Royauté, c'était maintenant au tour de la Royauté elle-même de disparaître, pour leur laisser la place, à eux, et à leur génie organisateur et rationnel.

    Car, c'est vrai, brillants et intelligents, ils l'étaient, les Girondins. Et éloquents. Ils s'enivrèrent eux-mêmes de leurs beaux discours, et se persuadèrent eux-mêmes que tant de talents - bien réels... - devaient être employés pour tout mettre et tout remettre en ordre.

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    Mais il y avait la Royauté...

    Depuis 1.000 ans, entre elle et le peuple, malgré des mésententes, des brouilles, quelques assassinats et même des révolutions (Étienne Marcel, la Fronde...) rien n'avait pu rompre "le charme séculaire de la Royauté", pour reprendre la si juste expression de Jaurès. 

    Et, même en 89, même avec "la" Révolution, les esprits avisés voyaient bien qu'il y avait toujours moyen que les choses tournent de différentes manières : Robespierre, et Danton lui-même, ont failli, et auraient pu, tourner du côté de la Cour; sans parler, évidemment de Mirabeau, dont on peut dire, pour paraphraser Pascal : la vie de Mirabeau, si elle eut été moins courte, la face de la révolution en eut été changée....

    Et c'est là qu'intervient, mais pour le pire, Brissot.

    Ni Robespierre, ni Danton, ni Marat, ni personne n'avait trouvé le moyen de déraciner la Royauté du peuple. L'idée de génie, mais génie mis au service du mal, fut trouvée par Brissot. C'est là que, n'étant ni le plus sanglant ni le plus scélérat des révolutionnaires, il peut être regardé comme étant probablement celui qui a réussi à mettre à bas l'édifice millénaire. Lui, et pas les autres. Et, donc, de ce point de vue, lui qui ne fut pas le pire dans son comportement personnel, fut bien le pire dans son action, et dans ses résultats.

    C'est probablement lui, le vrai tombeur de la monarchie...

    Au fond, le seul, le vrai révolutionnaire...

    En effet, malgré tout, même malgré Varennes, Louis XVI restait "le roi". Encore aimé par beaucoup, encore craint par d'autres, encore respecté par la plupart : la Révolution n'était décidément pas possible tant qu'il était là. Alors, dans le cerveau de Brissot, peut-être le plus brillant de cette Assemblée, qui n'en manquait pas - en tout cas chez les Girondins... -  naquit l'idée "géniale", celle qui allait permettre de tout renverser, et aux Girondins, enfin, de prendre le pouvoir et d'organiser le monde, selon les principes de la Raison.

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    Il faut se souvenir que le renversement des alliances, chef d'oeuvre d'intelligence politique de la part d'une royauté française qu'on appellerait volontiers progressiste, si le mot n'était pas connoté (voir l'Éphéméride du 16 mai); il faut se souvenir, donc, que ce renversement des alliances ne fut pas vraiment compris, et encore moins partagé, par une bonne partie de l'opinion, et par ce qu'il faut bien appeler, malgré leur aveuglement et leur erreur sur le sujet, une bonne partie des élites. Louis XV, puis Louis XVI restèrent, sinon seuls, du moins incompris d'une grande part du public qui, raisonnant au passé prolongé, continuait par habitude, par facilité, par routine, bref, par conservatisme, de voir en l'Autriche et en la personne des Habsbourgs l'ennemi qu'elle et ils avaient effectivement été, pendant deux siècles. 

    La France étant sortie victorieuse de cette lutte si longue, il fallait maintenant s'allier à l'adversaire vaincu d'hier, contre la puissance montante, représentant le nouveau danger : la Prusse. Mais, cette politique intelligente et visionnaire de la Cour de France, Louis XV et Louis XVI ne réussirent pas à l'expliquer suffisamment, et en tout cas à la faire partager.

    Brissot eut alors "l'idée" lumineuse, et, de tous les révolutionnaires, empêtrés dans leurs discours grandiloquents, creux et souvent ridicules, il fut le seul à l'avoir. Et c'est en cela qu'il peut être regardé, probablement, comme nous l'avons dit plus haut, comme le vrai et le seul père de la Révolution en tant que destructrice de la Royauté.  Son idée, lumineuse pour lui, qui ne rêvait que d'abattre la royauté, était criminelle pour la France, mais il ne s'en rendit pas compte, malgré sa grande intelligence, aveuglé qu'il était par ses talents multiples, et persuadé qu'il était par ses capacités évidentes, qu'il était l'homme de la situation.

     

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    "Signé Louis; et plus bas, Roland", c'est-à-dire le Ministre de l'Intérieur du gouvernement girondin d'alors, celui chez qui sa femme - la belle Madame Roland - avait permis au "parti girondin" de se constituer.

    Le piège diabolique s'est refermé sur Louis XVI, contraint de signer une déclaration de guerre que tout lui commande de refuser : les Girondins ont bien "trahi" la Patrie, leur stratagème a réussi, la Révolution est en marche, et plus rien ne l'arrêtera.

    Ils ont juste oublié que la révolution mange toujours les révolutionnaires, et qu'ils seront les premiers à être mangés, après la chute de la Royauté - leur oeuvre - et l'assassinat du Roi...

     

     

    Elle était simple, cette idée, si simple qu'on s'étonne que les autres grands ténors ne l'aient pas eu avant lui, ou en même temps que lui : ni Danton, ni Marat, ni Robespierre, ni personne....; cette idée consistait à mettre en opposition frontale l'action du roi et les sentiments profonds du peuple.

    Comment ? En déclarant la guerre à l'Autriche, tout simplement.

    Cette guerre serait forcément populaire dans l'opinion, conservatrice, mais serait forcément combattue par le Roi, qui en verrait toute l'absurdité, et son côté diamétralement opposé aux intérêts profonds du peuple français. Faire s'opposer frontalement le Roi et le Peuple, c'était pouvoir accuser le Roi de trahison et, là, rompre "le charme séculaire".

    C'était machiavélique, c'était diabolique, mais c'était bien vu : et c'est en effet ce qui se passa....

    L'intérêt national, le Bien commun, étaient des notions étrangères à Brissot. Puissamment brillant, il n'imaginait pas une seconde que les choses pourraient lui échapper, et il ne poursuivait qu'un but : éliminer la Royauté, qui, par sa seule présence, l'empêchait, lui et les Girondins, de prendre, enfin, le pouvoir, et d'organiser, enfin, le monde comme leur brillantissime intelligence l'imaginait.

    Brissot voulut donc la guerre, il la fit, et il avoua même que sa seule crainte était que le Roi ne "trahisse" pas, c'est-à-dire ne s'y oppose pas. Et c'est ainsi que, pris dans ce piège machiavélique, Louis XVI, qui ne pouvait que s'opposer de toutes ses forces à cette folie, put être présenté comme un traître à ceux qui étaient tout disposés à se laisser berner. À partir de là, Louis XVI ne pouvait qu'être emporté, et Brissot savourer "son" triomphe...

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    Une guerre stupide, contraire aux intérêts les plus élémentaires et les plus évidents de la Nation française; une guerre qui durera vingt-trois ans; qui fera mourir un millions et demi de français, jeunes pour la plupart; qui amènera par deux fois l'étranger dans Paris et l'invasion du territoire; et qui laissera la France plus petite après la Révolution qu'avant.

    C'est Brissot qui l'a pensé; c'est Brissot qui l'a voulu, c'est Brissot qui l'a fait.

    Et c'est cette guerre qui a été le "levier" machiavélique ayant permis de faire tomber le Royauté.

     

    Mais, son triomphe, Brissot ne le savoura pas longtemps. Malgré toute son intelligence, il n'avait sans doute pas assez médité la fable de l'apprenti sorcier.

    Le mouvement qu'il déclencha le dépassa bien vite, au profit des révolutionnaires vrais, les Robespierre, Marat, Danton et autres. Et, lorsqu'il s'en rendit compte, on vit Brissot - faut-il en rire ou en pleurer ? - tâcher de sauver ce Roi qu'il avait volontairement perdu, pour prendre sa place, lorsqu'il se rendit compte, mais trop tard, que ce ne serait pas lui qui prendrait sa place : il suivit d'à peine plus de neuf mois sur l'échafaud ce bon Roi qu'il y avait fait envoyer... 

     

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     Dans sa remarquable note Brissot la guerre, Bainville l'assassine une seconde fois, littérairement parlant, s'entend; mais, cette fois, c'est vraiment la bonne :

     

            Dans notre album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville voir la photo "Brissot la guerre"

     

    Voir aussi notre PDF Les Girondins : intelligents, brillants, mais, surtout, "idiots utiles"...

     

     

     

  • Immigration : Une politique de retour, par Nicolas Lacave

                Maurras demandait que l'on ose imaginer autre chose que ce qui existe....

                Parlant exactement comme Pierre Boutang, Nicolas Lacave - qui cite aussi Bainville - pense que, s'il y a bien place pour plusieurs communautés en France, il n'y a pas place pour deux civilisations. Les Basques, les Alsaciens, les Bretons, les Provençaux.... apportent chacun leur touche de variété et d'originalité dans un pays dont tous partagent la même civilisation, les mêmes fondamentaux. Qui peut sérieusement affirmer qu'il en va de même pour une large part des nouveaux arrivés, depuis une quarantaine d'années ?

                On ne peut que constater l'échec de l'intégration de masses trop importantes, et trop exclusivement africaines, arrivées en nombre déraisonnable depuis, disons, 1975. Et l'on est là dans une dynamique et une logique de perdant/perdant, qui ne bénéficie à personne: ni aux immigrés, ni à la société d'accueil.

                Nombreux sont ceux qui ne disent pas autre chose, à commencer par les Africains eux-mêmes. Tel Jacques Diouf, directeur de la FAO qui déclare, en substance, au journaliste de France info que si l'on aidait les gens, et en particulier les jeunes, sur place en Afrique, au lieu de leur faire miroiter des rêves impossibles, ils ne partiraient tout simplement pas.....

                C'est ce que fait ici Nicolas Lacave, qui ose imaginer autre chose que ce qui existe, et qui n'hésite pas à... prôner une politique de retour (article paru dans Tribune indépendante).....

    Immigration : Une politique de retour, par Nicolas Lacave.

                 Les civilisations brillent et irradient. Parce qu’il ne peut y avoir deux soleils au même endroit, deux civilisations ne peuvent partager pleinement un même territoire. Décréter la société multiculturelle ne sert à rien, si la réalité la contredit. Chaque nation du monde repose sur la cohérence culturelle, celle-ci se traduit par une seule notion : l’équilibre, ou encore, l’optimum. Comme le disait le philosophe et ethnologue Claude Lévi-Strauss : « optimum de diversité au-delà duquel [les sociétés] ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent, non plus, descendre… ».

                Contrairement à l’idée rependue, le creuset français fonctionne toujours. Cependant, il existe pour celui-ci des populations non-intégrables. Pour les polonais, italiens, espagnols et portugais, l’assimilation a été aussi une source de souffrance. Si la greffe fut difficile pour ces peuples là, ils disposaient néanmoins d’un anti-rejet efficace : le socle culturel commun. L’immigration n’est à priori, ni bonne, ni mauvaise, c’est une politique, tout simplement. Sur un sujet aussi capital que l’immigration de peuplement, jamais un gouvernement à la demande du Chef de l’État n’a interrogé le peuple français sur ses aspirations en la matière. À l’exception du Général de Gaulle, avec le référendum pour l’indépendance de l’Algérie, qui était au cœur de la question sur l’identité des nations. « Plus tard -disait le Général-, on se rendra peut-être compte que le plus grand de tous les services que j’ai pu rendre au pays, ce fut de détacher l’Algérie de la France… On reconnaîtra que "l’intégration", la faculté donné à dix millions d’Arabes, qui deviendraient vingt, puis quarante, de s’installer en France comme chez eux, c’était la fin de la France. ». L’idée gaulliste de la nation s’opposant déjà à une société multiculturelle vouée à l’échec.

    « Gouverner c’est prévoir »

                Une loi sur l’interdiction du port de la burqa doit être votée au Parlement. Traiter d’un tel sujet constitue en soi une régression terrible pour notre pays. Néanmoins, s’il s’agit d’une première étape vers un débat plus large sur l’immigration (avec ses conséquences économiques, sociales et culturelles), alors cette initiative peut-être soutenue. Mais on peut craindre, malheureusement, que les responsables politiques actuels s’agitent sur un symptôme, pour mieux renoncer à l’essentiel. Il est probable aussi, que la contre-partie d’une loi sur la burqa se traduise par des concessions sur d’autres revendications. Dans cette affaire, les partisans du Grand Remplacement (comme on le nomme désormais), feindrons l’indignation, mais leur repli ne sera que tactique, l’évolution des courbes démographiques et l’impuissance gouvernementale, jouent pour eux. D’ici à quinze ans, ce sujet reviendra sur la table pour s’imposer, tel un bélier fracassant le dernier rempart. La réponse à ce défi se trouve d’abord dans la remise en cause des désastres du mondialisme.

                Nous assistons à un double phénomène, l’extinction et le remplacement des populations du continent européen. Les deux sont liés ; agir sur le premier, c’est déjà se prémunir du second. Aujourd’hui, les hommes ont le pouvoir, mais également le devoir de préserver la pérennité des peuples. Laisser sans réagir, où que ce soit, un peuple se substituer à un autre, est un crime contre l’humanité.

                En France, débattre encore de l’intégration des populations africaines, près d’un demi-siècle après leur arrivée, c’est en constater l’échec. Les élites déphasées s’obstineront jusqu’au bout à multiplier les lois et les dépenses pour résoudre la "quadrature du cercle". Ceci entraînera deux conséquences : la ruine et la guerre.

                Une véritable alternative doit être proposée. "Partir, devenir, revenir", voilà ce qui fonde le rêve de tout émigrant. L’avenir des populations arabo-musulmanes, subsahariennes, mais aussi asiatiques, se trouve dans leurs pays d’origines. Avoir émigré en France ces trente dernières années, y avoir formé une génération, puis repartir au pays pour en être les nouvelles forces vives, c’est ce choisir un destin. Plutôt que l’investissement dans une improbable intégration, affectons les budgets dans une ambitieuse politique de retour. Solution, en réalité, attendue par beaucoup dans les banlieues, sentant d’instinct que leur vie est ailleurs. Mais notre pays doit faire face au projet de colonisation politico-religieuse d’une minorité active. Se profile alors, inexorablement, une "crise algérienne à l’envers". Cette situation peut encore se résoudre politiquement. Une élaboration concertée, permettrait un règlement digne de cette question. Tous les protagonistes de cette affaire devront choisir.

                Sous la plume de Jacques Bainville, Charles V disait : « Il faut que l’anglais sorte du royaume ou bien il finira par en devenir le maître. ». Ne pas avoir le courage de mettre en place un autre monde, respectant réellement la diversité humaine, et soumettant l’économie à l’intérêt de tous les hommes, conduira à une violence sans limites. Le philosophe René Girard nous aura prévenu : « Vouloir rassurer, c’est toujours contribuer au pire ».

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Justice pourrie, à l'image d'un Système pourri, qui l'a engendrée : l’homme qui a craché au visage d’un prêtre de la basilique Saint-Michel de Bordeaux, après la messe, a été sanctionné d’un... stage de citoyenneté et d’une interdiction de paraître dans le périmètre pendant 6 mois ! "Ben voyons !..."

    D'accord avec Pierre-Marie Seve (sur tweeter) :

    "Récidiviste, il se balade avec un couteau sur lui, il crache sur un prêtre.
    Punition : stage de citoyenneté. Avec ça, c'est sûr, il ne recommencera pas !" 

    (extrait vidéo 0'40)

    https://twitter.com/pierremarieseve/status/1500841870821310464?s=20&t=kSIF0qA8SFApR5XYxFfJcA

     

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    1. INFO FRANCE INTER - La conversation pas si "spontanée" du candidat Macron à Poissy, France Inter s’est procuré des documents qui prouvent que la rencontre avait été soigneusement préparée en amont... :

     

    1 BIS. La preuve par Lassalle :

    Jean Lassalle
    "Je me suis donc rendu à Poissy. Après des palabres qui ont commencé à 17h45 pour se terminer à 19h15 la réponse est tombée : impossible de participer au débat. Vive la démocratie! Il commence très fort sa campagne. Un débat public pas si public que ça"

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    1 TER. Et, en plus, il copie, il "pompe" sur ses petits camarades de classe ! C'est pas bien, ça, Manu ! Zemmour s'en est amusé, et l'a pris avec le sourire :

    Eric Zemmour
    "Au rythme où Emmanuel Macron copie mon programme, il va peut-être bientôt proposer la fin de l'immigration !"

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    4. Mais, même si Macron supprimait la redevance télé, cela ne changerait rien pour le contribuable, qui continuera à payer, sous une autre forme : en effet, que le budget de l'audiovisuel public soit financé par une redevance ou inscrit directement dans le budget de l'État, qu'est-ce que cela change, fondamentalement, pour celui qui paye, in fine, c'est-à-dire... le contribuable ? D'accord avec Goldnadel :

    G-William Goldnadel
    "Rien. Pure manipulation. Grossier exercice de prestidigitation. Le contribuable va toujours financer de sa poche un audiovisuel de sévice public privatisé à gauche et interdit au pluralisme. En même temps, c’est Macron."

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    5. Bruno Le Maire nous prend pour des imbéciles et nous demande de faire un effort sur notre consommation d'énergie : c'était donc cela, le "nouveau monde de Macron, le retour programmé vers l'âge des cavernes ? Commencer par moins se chauffer (mais, les usines, et toute l'économie, tous les travailleurs, pour faire tourner les machines ?...) puis, pourquoi pas, s'habiller en peux de bêtes et manger de la viande (si c'est permis !!!!) bien crue ? lfar a une autre proposition à faire, c'est de ré-ouvrir immédiatement Fessenheim, chose possible jusqu'à la fin mars. Il faut choisir : la sécurité/indépendance énergétique des Français ou la régression. Nous, on a choisi !

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

    RÉ-OUVRONS FESSENHEIM !

    https://frontpopulaire.fr/o/Content/co672514/demantelement-de-fessenheim-peut-on-encore-faire-machine-arriere

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    Écoutez Zemmour sur le nucléaire et Fessenheim :

    "Si je suis élu, je ferai immédiatement une étude sur la possibilité de rouvrir Fessenheim. L’intérieur de cette usine, la plus vieille de France, est flambant neuf. C’est à vous déchirer le cœur..."

    (extrait vidéo 0'45)

    https://twitter.com/ZChretiens/status/1501118157884375040?s=20&t=1ydSB9WJgF2FlcNjW8hhHQ

     

    6. Les Rois de France l'avaient bien compris, eux qui ont réalisé le "chef d'oeuvre absolu" des Traités de Westphalie (le mot est de Jacques Bainville) : l'Allemagne a toujours été, est et restera notre ennemi numéro un. Les Traités de Westphalie, en la morcelant en autant d'États que de jours dans l'année, nous libéraient du danger qu'elle représentait pour nous depuis l'invasion des Cimbres et des Teutons, vers 100 avant Jésus-Christ. Encyclopédistes, Révolution, premières républiques et Empires ont défait l'oeuvre bienfaisante des Rois et ont fait l'unité allemande, qui, depuis 1870, nous a fait tant de mal, et continue, sous des formes différentes, mais toujours avec la même volonté de puissance, le même hégémonisme, le même expansionnisme... Nous en parlons dans le premier document de notre nouvel Album, Lettres de prison, car Maurras avait bien vu, dès les dernières années de sa vie, la persistance de la malfaisance d'une Allemagne unifiée... Aujourd'hui, il s'agit d'achat d'avions, et, bien entendu, l'Allemagne "joue" contre qui ? Contre la France, évidemment ! Merci d'avoir créé ce monstre, vous Encyclopédistes, révolutionnaires, républicains idéologiques et impérialistes...

    https://www.bfmtv.com/economie/eric-trappier-dassault-aviation-l-allemagne-va-acheter-des-avions-americains_AN-202203070570.html

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    7. Scandaleux ! C'est dans actu.fr/Pays de la Loire : Témoin d'un grave accident dans la soirée du 3 février, Charly a contrecarré un délit de fuite en sacrifiant sa voiture pour stopper des chauffards; son assurance refuse de le rembourser... Pas un mot sur les délinquants, jeunes et armés de couteaux. On pense avoir compris...

    SCANDALEUX !

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    À DEMAIN !

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  • La gestion autoritaire de la crise sanitaire ou l'effondrement de l'Occident, par Thomas Dilan.

    OPINION. Pour notre abonné, le message d’Emmanuel Macron du 12 juillet fracture le pays et le plonge dans une parenthèse autoritaire qui ébranle les fondements du vivre-ensemble républicain. Au-delà de la question sanitaire, c’est le mode même de développement de l’Occident qui semble être en cause. Comment en est-on arrivé là ? Que faire ?

    5.pngL’allocution d’Emmanuel Macron marque le passage en force et l’incapacité à répondre aux questions complètement légitimes que des millions de Français se posent. Comment faire confiance à un vaccin utilisant une nouvelle technologie en phase de test, dont les effets secondaires ne seront pleinement connus qu’à échéance de deux ans ? Un sérum proposé, de surcroît, par une industrie condamnée par la justice à des centaines de reprises (71 condamnations et 4,684 milliards d’amendes rien que pour Pfizer en 20 ans) et qui, en l’occurrence, s’est déchargée de toute responsabilité sur l’État ? Qui semble, elle-même, n’avoir pas confiance dans son produit ? Emmanuel Macron demande de faire confiance à des multirécidivistes qui, dans le cas présent, ont obtenu l’assurance qu’ils ne pourraient pas être condamnés. Des entreprises qui n’assument pas la responsabilité de leurs produits et de leurs actes.

    Y a-t-il besoin d’aller plus loin ? Allons-y. Comment se fait-il que les gouvernements donnent leur feu vert à un vaccin encore en phase de test alors que l’hydroxychloroquine, médicament aux effets secondaires archi connus et en vente libre depuis 50 ans, a été soudain — et avec quelle férocité — interdite de prescription, faute « d’essais randomisés en double aveugle » ? Comment accepter ce deux poids deux mesures ? Comment faire confiance à des personnes qui ont fait et continuent de faire interdire les traitements bon marché disponibles (hydroxychloroquine, ivermectine…) ? Les mêmes personnes qui, d’ailleurs, ont aussi déclaré à deux mois d’intervalle avec la même docte assurance, d’abord que les masques ne servaient à rien, puis qu’ils étaient indispensables, sans faire le moindre mea-culpa ?

    Comment faire confiance à des dirigeants qui maintiennent au dit Conseil scientifique des personnes à l’incompétence avérée et en liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, et donc en conflit d’intérêts avec leur mission de service public ? Comment faire confiance, encore, à une industrie qui est à l’origine des variants britannique et indien (Delta) ? D’après l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHUM), c’est en effet bien le Remdesivir qui est en grande partie à l’origine de ces deux variants, dont le premier a causé la troisième vague et le second porte la quatrième. Merci Gilead ! Et pourtant ce dernier est parvenu à vendre ce produit à la Commission européenne juste avant que son inefficacité puis sa nocivité soient démontrées. Et persistant — Errare humanum est, perseverare diabolicum —, il est parvenu à le fourguer à l’Inde, où ledit médicament est à l’origine des ravages que l’on sait.

    La prémisse des huit vaccins supplémentaires pour les nouveau-nés en 2018. Comment faire confiance à cette industrie qui, en France en 2018, a rendu obligatoires huit vaccins supplémentaires pour les nouveau-nés, alors que la mortalité infantile était stabilisée depuis des décennies et que rien ne justifiait pareille mesure ? Pour mémoire, l’interdiction du caractère obligatoire du vaccin fut contournée, dans un cynisme là encore absolu, en conditionnant l’accès aux crèches et aux écoles à la vaccination… Un gros coup de Big Pharma. En particulier asséné aux nouveau-nés, dont elle casse d’emblée les ressorts naturels de l’immunité et injecte dans le corps toutes sortes de métaux nocifs. Clients à vie garantis pour cette industrie. Un scandale passé comme une lettre à la poste grâce au relationnel — en l’occurrence, les liens anciens et notoires entre Emmanuel Macron et Sanofi —, à la stratégie du doute — La fabrique de l’ignorance, F. Cuveillier et P. Vasselin, 2020 —, qui consiste, via des études scientifiques à la commande, à semer le doute : dans telle circonstance, il y a eu un cas de ceci… et le principe de précaution fait le reste. C’est ainsi que Big Pharma est parvenue à imposer ces huit nouveaux vaccins valant Graal économique : une situation de rente massive renouvelée chaque année par les centaines de milliers de nouvelles naissances.

    Un vaccin qui protège à 95 % des formes graves alors que le virus épargne 99,94 % des personnes ? Pourquoi me vacciner alors que la létalité pour les personnes de moins de 65 ans et sans comorbidité avoisine les 0,06 % ? D’après l’IHUM toujours, avec traitement précoce, la létalité du Covid se situe à environ 0,5 %, soit déjà deux fois moins que la moyenne nationale. Surtout, elle touche pour 88 % des personnes ayant moins d’un an d’espérance de vie. Ainsi, pour les personnes ayant plus d’un an d’espérance de vie, et avec prise en charge, la létalité s’établit à environ 12 % de 0,5 %, soit 0,06 %. Qui affirme que c’est supérieur à la grippe ? Et pourquoi donc prendre un vaccin qui protège à 95 % des formes graves alors que j’en suis déjà protégé à 99,94 % ? Le principe du vaccin ne vaut-il pas qu’en l’absence de traitement ? N’est-ce pas une condition de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) ? Les très nombreux positifs asymptomatiques ne sont-ils pas la preuve qu’un bon terrain est décisif et constitue un très bon vaccin ? Autres limites du vaccin : il ne protège que partiellement (60 à 80 % d’après l’IHUM) et le vacciné demeure contagieux ; ce qui contraint ainsi à atteindre un haut nombre de vaccinés (90 %) pour arriver à l’immunité collective. L’embuscade de Big Pharma depuis le début de la « pandémie » est manifeste. Il faut être aveugle pour ne pas le voir.

    Le refus du débat et la négation de l’altérité, prémisse de l’effondrement

    Enfin, pourquoi refuser le débat avec des scientifiques et professionnels de santé de premier plan qui proposent des analyses étayées, mais qui sont exclus des médias pourtant financés par le contribuable et même censurés de YouTube, comme les Pr Christian Perronne, Alexandra Henrion-Caude, le Dr Louis Fouché et autres membres du Conseil scientifique indépendant ? De quoi le gouvernement a-t-il peur ? À part de la vérité ? Comment faire confiance dans un tel contexte de déni de démocratie ? Ce dernier aspect témoigne de la gravité d’une crise qui touche notre démocratie dans son fondement, à savoir : le respect de l’altérité et son corollaire, le respect du débat. Nier l’altérité et le débat, c’est nier la démocratie et le vivre-ensemble républicain. Au nom de quoi… ? De la toute-puissance économique et sanitaire d’un tout petit nombre ? Cela ne tiendra pas. Aucun passage en force ne tient. L’Histoire l’a montré. Et encore plus aujourd’hui où tout se sait. Cette tentative de passage en force, aboutissement de la négation de l’altérité à l’œuvre depuis le début de la crise, signe l’amorce de l’effondrement de ce système.

    Un modèle économique nauséabond

    Une troisième dose de vaccin est d’ores et déjà à l’ordre du jour dès l’automne. On ne change pas un modèle qui rapporte ! Même aux personnes ayant été malades et ayant développé les anticorps, une injection est quasi requise, par « précaution ». Au mépris des lois fondamentales de l’immunité. Toujours cette non-confiance au corps humain, ce désinvestissement du pouvoir intérieur, et la seule validité et toute-puissance de la solution extérieure (sonnante et trébuchante). Big Pharma ne saurait souffrir qu’une possibilité naturelle puisse lui faire quelque ombrage, quelque concurrence. Avec toujours la stratégie du doute, le levier de la peur et le principe de précaution instrumentalisés à outrance. Un horizon économique se dévoile : 90 % de la population mondiale qui passe à la casserole de Big Pharma tous les 6 mois. Hallucinant et inédit dans l’histoire de l’humanité. Jamais aucun business n’est parvenu à une telle prédation.

    On ne peut pas comprendre cette pandémie sans comprendre le modèle économique nauséabond à l’œuvre dans l’industrie pharmaceutique ces dernières décennies (Peter Gotzsche, Remèdes mortels et crime organisé — comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé, Pu Laval, 2015). Les milliards rendent fous. Et nourrissent une hubris et une volonté de toute-puissance planétaire, grisante. Ceux-ci sont patents dans l’allocution d’Emmanuel Macron : « Nous allons vacciner le monde entier ! » Et avec quel ton péremptoire. Nous, les puissants, les tout-puissants, nous avons le pouvoir sur le monde entier. Nous avons les moyens de vous faire vacciner, et de faire vacciner le monde entier. Le tout symboliquement scandé entre les deux jambes de la tour Eiffel : suprématie du phallus, de la force. Suprême arrogance de « l’homme maître et possesseur de la nature », parfaitement incarnée dans ce symptôme de l’inconscient collectif qu’est un chef d’État.

    L’effondrement du modèle occidental : toute-puissance de la solution extérieure contre le pouvoir personnel

    La civilisation occidentale s’est construite dans un rapport de dualité avec la nature, et avec la technocratie comme remède. Le modèle de santé occidental en est la parfaite illustration, avec cette exacerbation des remèdes extérieurs, jusqu’à en devenir des poisons. Mais c’est tout le système économique qui est fondé sur cet abandon de pouvoir personnel et sur la valorisation de solutions extérieures. Dans lesquelles s’est engouffrée la machine commerciale, au profit de quelques personnes exploitant le filon à outrance ? Telle est la racine de la crise que nous traversons. « Vous voulez de l’extérieur ? OK, vous allez boire le calice jusqu’à la lie… jusqu’à que vous compreniez. » Toute entreprise qui veut accroître son profit cherche à accroître la dépendance vis-à-vis de son produit, ce qui se fait toujours au détriment de mon propre pouvoir. C’est tout particulièrement vrai s’agissant de la santé : l’industrie pharmaceutique a un (puissant) intérêt économique à ce que les gens consomment du produit pharmaceutique, et pour cela, se sentent faibles et en danger. C’est un fait. La médecine chinoise traditionnelle avait trouvé la parade à ce hiatus en ne rémunérant le médecin qu’en cas de non-consultation. Donc ce dernier avait intérêt à ce que ses patients soient en bonne santé et indépendants ! Génial. Or, ceci rejoint précisément le fondement de la santé posé par Claude Bernard, qui proclamait que « le microbe n’est rien, le terrain est tout », invitant ainsi à renforcer ledit terrain, aux plans physique (vitalité, exercice physique, alimentation…), émotionnel (gestion du stress et des émotions), et mental, en veillant à ce que j’ingère comme information et aux histoires que mon esprit se raconte.

    Le pouvoir n’est alors plus donné à l’extérieur, à tel ou tel virus ou à tel ou tel remède. Au contraire, je nourris mon propre pouvoir, mon niveau de vitalité en vue de « faire avec », digérer, transmuter. L’immunité exceptionnelle acquise, par exemple, par Wim Hof via des procédés naturels est notoire. S’agissant du Covid-19, tout est donc parti de l’inversion de cette équation de base de la santé, devenue « Le microbe est tout, le terrain n’est rien », et pour ce faire, de la terrification des gouvernements avec les modélisations délirantes de Neil Ferguson (500 000 morts prévus en 2 mois, pour la seule première vague, pour le Royaume-Uni ou la France). À partir du moment où Big Pharma est parvenue à implanter cette peur collective — débilitante et immunodéficiente — et cette équation erronée dans le mental des dirigeants et dans l’inconscient collectif, via les médias, tout en privant des moyens de se ressourcer, un grand pas vers la vaccination de masse était fait. À cela s’est ajoutée l’interdiction du seul traitement disponible, un médicament pourtant archi connu en vente libre depuis 50 ans — mais dans le domaine public et bon marché… oups ; puis les attaques et dénigrements des autres traitements identifiés sur le terrain, notamment l’ivermectine. Eh oui, car il en allait là d’un prérequis pour le vaccin : l’absence de traitement. Un deuxième pas était fait. Dernier acte : le confinement et le pass sanitaire qui conditionnent le recouvrement de la liberté et du lien social à la vaccination.

    Quelles alternatives ?

    Cesser cette psychose collective et ce culte de la peur, extrêmement immunodéficients, très probablement à l’origine des « orages de cytokines » responsables des formes graves du Covid — cf la lumineuse conférence intitulée La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid donnée par l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel, le 21 mai 2021 à l’IHUM. Indispensable et méritant la plus large des diffusions ; renouveler complètement ledit Conseil scientifique et accepter le débat ; laisser les médecins prescrire les traitements qu’ils veulent et promouvoir les différentes mesures porteuses d’un bon terrain, sur les plans physique, émotionnel et mental. Mais un tel aveu d’erreurs commises et d’incompétence condamnerait l’ensemble de l’exécutif à la démission et à des poursuites pénales. Ils le savent, et n’ont donc d’autre issue que de poursuivre dans la même logique : continuer à nourrir la peur immunodéficiente et imposer la vaccination.

    Ceux qui adhèrent à la doxa bénéficient indéniablement d’une belle tranquillité d’esprit : ils sont en harmonie avec les autorités, des bons citoyens, disciplinés et solidaires. En face, se dresser face à ce rouleau compresseur, poser ces questions légitimes relève désormais de l’acte de résistance. Rude. Pas facile de choisir Londres en 1940. Pas facile, la non-servitude de La Boétie, la désobéissance civile de Thoreau et Gandhi. On en prend la mesure. La tranquillité des vaccinés fait envie. Mais le modèle est absolument trop vicié pour pouvoir céder à la tentation. Un biais cognitif profond se dégage de cette crise comme une sidération planétaire. Une hystérisation du modèle occidental d’abandon du pouvoir personnel à la toute-puissante machine techno mercantile et ses solutions extérieures.

    Nombre de dirigeants et promoteurs de la doxa sont probablement de bonne foi et se font vacciner. Très bien, mais cela ne leur donne en rien le droit de l’imposer aux autres. Leur aveuglement paraît relever d’un biais cognitif profond, structurel. Un biais qui est dans la structure même de la société actuelle (la dualité avec le monde extérieur), et dont ces personnes sont la quintessence, le symptôme, la partie visible. Comme enferrés dans une matrice qui les englobe, ils sont incapables d’en sortir. D’où cette fuite en avant.

    Ainsi, alors que les collapsologues étaient polarisés sur les aspects climatiques et évoquaient 2030 comme échéance, c’est en fait par la santé que l’effondrement de l’Occident est en train de se produire, et c’est maintenant, en 2021. Interdit de guerre pour cause de menace atomique, l’hubris de l’homme s’est reporté sur la finance, la technique, le pouvoir et… la santé. Sensation, aussi, d’une humanité qui, sentant la « vraie vie » lui échapper, piégée devant son smartphone et ses séries, dans une zone de confort techno mercantile et déshumanisante et sans avenir, joue à se faire peur, et provoque d’elle-même l’effondrement de ce système.

    Quelles ressources ?

    Au plan individuel, la non-identification, déjà. Ne pas être identifié comme l’acteur qui joue sa scène, la vit, mais conserve son identité séparée de ce qu’il se joue. Alors il est possible de voir cet évènement collectif en posture de témoin. Et de lâcher l’âpreté de la posture de dualité. Un conflit demeure, certes. Mais la non-identification permet d’accéder à un espace plus profond, où je peux rester profondément relié au monde, au vivant, à la Totalité. Et la non-identification n’empêche en rien le combat. Au contraire. Car si, comme intimé au guerrier Arjuna dans la Bhagavad Gîtâ, je ne suis pas identifié, alors je peux accéder à l’Aïkido de Morihei Ueshiba : ne pas être dans une opposition frontale avec la force extérieure, mais « faire avec », « utiliser les creux », et « la laisser tomber là où elle voudra tomber » le moment venu. La haine est inutile et contre-productive. Convoquons aussi le « satyagraha » de Gandhi : littéralement « s’accrocher à la vérité » et laisser celle-ci faire son œuvre. Joint à l’inébranlable « résolution » de Lao Tseu, « résolu pa

  • Quand la France était la plus grande puissance du monde de Raphaël Chauvancy.

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    Avis sur le livre, par Jean-Pierre Tirouflet.

    15 ans avant la Révolution, la puissance française à son apogée : une vision à contre-courant et une analyse subtile

    Thème

    L’ombre portée par la Révolution a largement discrédité les 15 années du règne de Louis XVI avant 1789. A rebours de cette vision traditionnelle, Raphaël Chauvancy brosse un tableau bien différent de l’Ancien Régime finissant.

    15.jpgCe fut, explique-t-il, l’apogée de la puissance française ; pays le plus peuplé d’Europe, enfin doté d’une marine capable de rivaliser avec la Royal Navy, d’une armée de terre redoutée sur le continent, la France est alors l’arbitre de l’Europe, sous la férule d’un roi intelligent, compétent et mesuré, Louis XVI, et d’un ministre talentueux, Vergennes. Son économie est en passe de combler son retard sur le Royaume Uni, l’état de droit est à peu près respecté ; même la dette contractée pour financer la guerre d’indépendance américaine n’est, toutes proportions gardées,guère plus grande que la dette britannique. Quant à la langue et à la culture françaises, elles rayonnent sur l'Europe contribuant au “soft power“ du royaume.

    Points forts

    Un regard neuf et original sur une période bien plus faste qu’on ne l’a dit et dont on ne retient généralement que les aspects négatifs : rappel des Parlements, disgrâce de Turgot, affaire du collier de la reine, incapacité chronique à stabiliser le système fiscalo-financier… La thèse de M. Chauvancy est fondée une réelle maîtrise des sources, données chiffrées et archives de l’époque, non seulement quant à l’équilibre des forces militaires et navales avec l’Angleterre et les États continentaux, mais sur bien d’autres aspects de la vie politique et financière ; ainsi la correspondance de Louis XVI avec Vergennes montre la qualité de la réflexion tant du roi que de son ministre en matière de politique étrangère et d’équilibre des puissances qui tranche avec l’image d’un souverain timoré et benêt.

    La subtilité de l’analyse de l’auteur sur les relations internationales, sur la notion de puissance, comme sur les quelques erreurs qui ont mis à bas l’édifice patiemment construit [l’affaire hollandaise], est du meilleur niveau.

    Fort de cette lecture, on est conduit à jeter un regard fondamentalement différent sur la Révolution et l’Empire, à la fois pour déplorer que la rupture révolutionnaire ait donné un coup d’arrêt à cette acmé de la puissance française, et pour mieux comprendre les bases du succès napoléonien.

    Points faibles

    Sur la forme on pourrait regretter le côté un peu didactique de la présentation, mais au total, l’ouvrage est plaisant à lire.

    Il est surtout dommage que l’analyse se borne à la période pré-révolutionnaire – Chauvancy date le début de la fin de la mort de Vergennes en 1787 - ; on aimerait que l’auteur applique la même grille de lecture aux facteurs et aux événements clés qui ont conduit à une chute aussi brutale de cette première puissance mondiale à partir de 1789, même s’il cite les raisons «classiques » qui sont généralement retenues pour expliquer la révolution; au fond, mutatis mutandis, c’est comme si la puissance des États-Unis disparaissait dans les cinq prochaines années.

    En deux mots...

    Aussi remarquable qu’originale, l’analyse de Raphaël Chauvancy modifie du tout au tout la perception traditionnelle d’une fin crépusculaire de l’Ancien Régime ; cette époque n’était pas seulement celle de la “douceur de vivre”, mais peut-être l’apogée de la puissance française.

    Un extrait...

    Page 35. « La puissance française s’exprime aussi, indirectement, à travers l’essor du droit des gens et de la puissance morale. (…) On trouve bien des inégalités et des injustices au royaume des lys, mais à regarder le monde comme il va à l’époque, il est certain que l’on est mieux protégé de l’arbitraire en naissant sujet du roi de France que partout ailleurs sur la planète.»

    L'auteur

    M. Chauvancy fut officier des troupes de marine ; il a servi en Afrique et fut détaché auprès des Royal Marines britanniques. Il est spécialisé dans les problématiques de puissance et de commandement et dirige un module « stratégies de puissance » à l’Ecole de guerre économique.

    Source : https://culture-tops.ouest-france.fr/

  • En 10 mois, 11 édifices chrétiens ont brûlé en France ... Accidents et rien d'autre ? Coïncidences et rien d'autre ?

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgManque d'entretien ou effet induit du Vivre ensemble, ou sans-doute les deux, le résultat est le même : une nouvelle grande pitié des églises de France*. Églises, élément central, structurant, de nos villes et villages. Que l'on croie ou non, elles sont consubstantielles de notre identité nationale. Élément non pas accessoire mais principal et à tous égards central.  LFAR    

    Les 11 édifices brûlés ..

     Notre-Dame de Grâce d'Eyguières le 21 avril 2019

      Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019

     Saint-Sulpice à Paris en mars 2019

     Cathédrale Saint-Alain de Lavaur en février 2019

     Saint-Jacques à Grenoble en janvier 2019

     Eglise du Sacré-Coeur à Angoulême en Janvier 2019

     Saint-Jean du Bruel en octobre 2018

     Eglise de Villeneuve d'Amont en août 2018

     Sainte-Thérèse à Rennes en juillet 2018

     Eglise Saint-Paul du Bas Caraquet en juin 2018

     Notre-Dame de Grace à Revel en juin 2018

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    * De 1910 à 1914, Maurice Barrès avait mené campagne pour la défense des églises menacées de ruine ...

  • Lafautearousseau s'associe à la ”Manif pour tous” parce que la famille c'est la base de la nation !

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    Lafautearousseau s'associe pleinement à la campagne lancée, courageusement, par l'Eglise Catholique de France et par divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous". Nous soutenons donc la manifestation d'ampleur nationale, en préparation pour le 13 janvier prochain.

    On sait que le cardinal André Vingt-Trois, à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI encourage cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu'elle y lance toutes ses forces, possède encore -on a eu, on aura, sans-doute, encore, l'occasion de le vérifier - une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.

    Les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont exprimées dans le même sens. En particulier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document remarquable, opposé à un projet de loi qui, selon lui, consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par une minorité et un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. Ces autorités spirituelles se déterminent en fonction de préceptes religieux, issus des Ecritures, mais aussi de considérations morales, anthropologiques et sociétales.

    Du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et aux conditions du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental et nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 13 janvier, comme à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue.

    Nous ajouterons, quant à nous, que se battre sur l'unique et ultime front (ultime, pour combien de temps ?) d'une opposition déterminée au "mariage homosexuel", si justifiée soit-elle, serait tout à fait insuffisant. Si, en effet, "la famille est la base de la nation", il y a déjà bien longtemps que la stabilité des familles françaises n'est plus une réalité, bien longtemps que cette stabilité est fortement atteinte, bien longtemps que la société nationale se dissout, s'atomise, au profit d'un individualisme de plus en plus accentué, avec tous les très graves désordres sociétaux qui en découlent. A terme, c'est notre capacité à transmettre notre culture et notre civilisation qui est en question. Nous voyons déjà, tous les jours, et en toutes sortes de domaines, les inquiétants effets de cette dissolution des familles françaises. C'est donc sur une ligne très en amont de la seule question du "mariage homosexuel" que nous devons situer le front de nos campagnes et de nos actions. Celui de la reconstruction de la famille française, sans quoi l'avenir national sera, de toute façon, compromis.

    Lafautearousseau