Famille d'Orléans L'album de la vie presque ordinaire du Comte de Paris à Dreux.
C’est en 2011 que le prince Jean fait le choix de Dreux pour sa famille. Une ville et un domaine qu’il a toujours portés dans son coeur et qu’il n’a jamais quittés.
" J’y ai passé une partie de ma jeunesse. Ma mère s’y était installée en 1981". Quand il y revient de façon plus définitive, c’est avec deux ambitions : veiller sur la nécropole familiale et faire vivre ses enfants dans un cadre naturel, provincial presque campagnard.
A ce moment-là, le prince Jean et la princesse Philomena sont les parents de Gaston qui a à peine 2 ans. Il est le seul à ne pas être né à Dreux. Antoinette, Louise-Marguerite, Joseph et la petite dernière Jacinthe qui a vu le jour en 2018, sont tous des petits Drouais.
Certes, les enfants reçoivent une éducation particulière au sein d’une famille dont le chef serait roi si la monarchie était restaurée en France. Mais, ils mènent une vie familiale presque ordinaire et surtout très tournée vers la nature.
Avec cette forme de liberté propre aux enfants qui vivent au contact permanent de la nature. Il y a le chien bien sûr, mais il y a aussi toute une basse-cour installée dans le second parc.
Le potager de Gaston
Si Gaston et Antoinette adorent nourrir les poules, ils ne sont pas les seuls : " Des gens du voisinage ont pris l’habitude de leur donner du pain. Nos poules sont devenues très familières ", plaisante la princesse Philomena. Gaston a aussi son potager et vit avec son temps puisqu’il pratique la permaculture...
Cet amour de la nature, on le retrouve chez le Comte de Paris qui a un attachement viscéral aux arbres et se bat depuis son arrivée pour que l’on préserve "le poumon vert que représentent les parcs de la chapelle pour la ville".
ll se désespère de l’état du second parc où parfois un chevreuil blessé vient se reposer : " La fondation passe son temps à couper des arbres et en replante trop peu. Si l’on dépeuple une forêt, elle finit par dépérir".
La princesse fait son marché
Pour autant, la famille de France ne vit pas recluse sur les hauteurs de Dreux : la princesse s’est engagée dans le comité citoyen du centre-ville, elle fait ses courses au marché, remonte à pied avec ses paniers chargés de fruits et légumes locaux, fréquente les commerçants du centre-ville.
La famille se mêle aux fidèles, le dimanche, pour la messe de 11 heures. Les enfants fréquentent le conservatoire et la princesse ne dédaigne pas un café sur la terrasse du Caffe Dante...
Quant au prince Jean, il se met volontiers au service des élèves pour rendre l’histoire de France plus concrète avec des visites pleines d’anecdotes.
Les collégiens de tous les quartiers de Dreux sont les bienvenus et sont reçus avec les mêmes égards que les princes des cours européennes ou étrangères de passage à Dreux.
Valérie Beaudoin