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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Bonne Toussaint à Jean Regourd, président de la Libre pensée de Vendée, et à tous « les siens » !

    « Paris Ramadan »

     

    Mur-bleu gds.jpgAujourd'hui, cela ne vous aura pas échappé, c'est jour férié, puisque c'est la Toussaint. Il n'y a pas de « cri » ou d'exclamation pour cette fête, comme les « Joyeux Noël » ou « Joyeuses Pâques » que l'on s'adresse à ces autres moments de l'année, et pourtant, la Fête est grande pour l'Eglise catholique. Pensez : on n'honore pas, ce jour-là, un saint ou une sainte, mais tous les saints et les saintes reconnu(e)s, ce qui en fait un sacré paquet ! Sainte Angadrème (très aimée de Louis XI...) ou Sainte Gudule ; les saintes Melaine, Ida et Alida, Marietta et autres Pélagie (pour commencer par les femmes, galanterie française oblige); et saint Thècle, Modeste, Aubin, Paterne et autres Saturnin, pour les hommes (sans oublier, bien sûr, Urbain, Pancrace, Mamert et Servais, les fameux « saints de glace ») !

    Mais, qu'est-ce qu'il leur prend de commencer leur billet comme ça, allez-vous penser, et où diable (en parlant de saints ...) veulent-ils en venir ? Avouez que c'est un peu ce que vous vous dites, à cet instant, non ?

    XVM0ecb2564-978b-11e6-9f79-32c53643ac11.jpgVoilà la raison : il s'agit de « l'affaire des crèches », et de l'arrêté du Conseil d'Etat déclarant licite l'installation de  crèches dans des espaces publics (mairies, aéroports, places, rues et autres...) mais sous certaines conditions. Une « affaire » qui ne date pas d'hier (la bêtise étant intemporelle) mais qui a a été remise à l'ordre du jour l'année dernière lorsque Jean Regourd, très connu dans son immeuble, et accessoirement président de la Libre pensée de Vendée, avait obtenu d'un tribunal administratif le retrait de la crèche installée par le Conseil régional dans ses locaux. Même charivari à Melun, à Béziers, un peu partout... les laïcards montant au créneau contre tout ce qui représente nos traditions chrétiennes, mais se gardant bien de protester quand une pléthore d'élus locaux se joint aux musulmans pour le repas de rupture du jeûne du Ramadan ou quand des panneaux Decaux souhaitent « Joyeux Ramadan » aux musulmans.

    Nous avons donc une pensée émue, en ce jour où l'on célèbre TOUS les saints du ciel, pour ce pauvre Jean Regourd, qui doit certainement se trouver à son bureau, à l'usine, bref, au boulot, car il ne saurait être question, pour lui et les siens, d'honorer sainte Angadrème ou saint Mamert : non mais ! D'ailleurs, rien que d'évoquer ce « saint de glace », cela fait froid dans le dos, vous ne trouvez pas ?

    Et Jean Regourd - et tous « les siens » - recommenceront, stoïquement, à aller bosser le 25 décembre, les lundis de Pâques et de Pentecôte, le jeudi de l'Ascension, le 15 août (s'il ne tombe pas un dimanche); d'une façon « citoyenne » et « républicaine », comme on dit aujourd'hui, puisque le ridicule ne tue plus. En posant une sorte de « RTT à l'envers », et histoire de ne pas porter atteinte au principe de laïcité, devenu sacro-saint (pardon, on a dit « saint », faites excuse, ô mânes de Marat, de Danton, de Robespierre ou de... Saint Just - qui, lui, n'était ni saint, ni juste, mais, là, c'est une autre histoire...)

    C'est beau l'adéquation entre conduite privée et pensée « politique » (?), vous ne trouvez pas ?...

    Allez, Jean, du courage, une journée de boulot ça finit toujours par... finir ! Et répète après nous : Vivent les grands principes et les grands ancêtres ! 

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Voici un nouvel album, probablement inattendu, peut-être même surprenant: "Fleur de lys, fleurs de lys...". Mais, bon, on  a peut-être droit à un peu d'originalité et de fantaisie, de temps en temps, non ? Il s'agit d'une sorte de libre divagation, de voyage sans façon au pays de notre cher et si beau symbole: la fleur de lys, que l'on va voir dans 200 illustrations.

                Pourquoi 200 ? Parce que c'est la capacité maximale des Albums photos de Hautetfort ! Autant dire qu'il y aura vraisemblablement un deuxième, et peut-être même un troisième, Album "fleur de lys...". Si, de votre côté, dans vos déplacements, vous glanez aussi des photos inattendues ou parlantes de fleurs de lys, vous pouvez nous les envoyer, et nous les incorporerons à ces futurs albums...

                 Ceci nous amène à vous parler d'un projet que nous avons depuis quelques temps, et qu'il va bien falloir finir par concrétiser. Vous voyez bien, jour après jour, l'importance que nous donnons à la Culture et à la Civilisation française dans lafautearousseau. Qu'il s'agisse des Ephémérides, des notes nombreuses sur Patrimoine et Racines, ou -comme ici- des Albums (Le Mont Saint Michel, Le vitrail de Théophile, Les Très Riches Heures du Duc de Berry...).

    FLEURDEL fort 1.JPG

                 Ceci s'explique aisément: nous ne sommes pas des doctrinaires ou des idéologues, opposant une idéologie à une autre idéologie. Pour nous, la France est une personne, et notre combat est tout sauf idéologique: il est pour une Patrie, pour une terre, et ce sont cette Patrie et cette terre qui fondent notre combat quotidien; non des Idées abstraites ou des slogans creux, auxquels nous préférons l'enracinement, le charnel. Voilà pourquoi nous ne séparons pas combat politique et réflexion doctrinale de la Culture et de la Civilisation française; et voilà pourquoi nous avons volontairement choisi de donner tant d'importance au culturel dans notre Blog.

                  Il n'en demeure pas moins que commence à se poser une question de lisibilité, si l'on peut dire: la masse des documents présentés commence à prendre de telles proportions -et cela ne va faire que croître et embellir...- que ce qui reste malgré tout la finalité première du Blog (Défense et Illustration des positions royalistes) en devient moins immédiatement perceptible. Or, c'est le dilemme, notre Blog se veut une présence quotidienne sur la toile, et une réaction en continue à l'actualité, dans une finalité clairement politique.

                   Nous songeons donc à ouvrir un deuxième Blog, ou -si l'on préfère- une annexe du Blog. Qui pourrait s'appeler, par exemple et tout simplement, Lafautearousseau - Culture. Et dans lequel nous basculerions tout ce qui est proprement culturel (comme par exemple les Albums...), afin d'alléger le Blog "de base", centré sur sa vocation de quotidien royaliste sur le net. Il y aurait bien évidemment un lien permanent et bien visible sur chacun des deux Blogs, conduisant d'un simple clic de l'un à l'autre...

                   Nous en reparlerons.... 

                   Sinon, en plus d'écouter dans les Ephémérides la Pastourelle, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre : THIBAUT PASTOURELLE 2.mp3 (vendredi, pour le début de la Croisade des Albigeois), voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Que se passe-t-il à Thiberville, en Normandie, au pays de La Varende ?.....
    • Lundi : L'identité nationale vue par Polémia...
    • Mardi : L'Europe affaiblie face à l'Islam: la lourde faute des tenants bornés des Lumières...
    • Mercredi : Défense nationale (1/2).
    • Jeudi : Défense nationale (2/2).
    • Vendredi : Une question à Jean-Claude Bésida....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Ahmed et Eve, ou: la version coraniquement corrected'Adam et Eve !...)
    • Lundi: Les privilégiés de la République.
    • Mardi: A propos de la Halde...
    • Mercredi: État du français dans le monde: prospective...
    • Jeudi: Royalisme aujourd'hui...
    • Vendredi: Glané sur le net: courrier à TF1...
    • Samedi: Un sujet de Pujadas sur la polygamie.

             Ephémérides :

    ·       Dimanche : Fondation de l'École des Ponts et Chaussées. Première aventure de Tintin. Début d'Apostrophe.

    ·       Lundi  : Mort de La Hire. Lancement du France. Décès: Baron Haussmann, Maréchal de Lattre de Tassigny.

    ·       Mardi : Naissance de Charles Perrault. Ionesco est élu à l'Académie française. Naissance: Joseph Joffre.

    ·       Mercredi : Mort de Suger.

    ·       Jeudi : Naissance de Jean-Baptiste Van Loo, d'Albert Schweitzer. Décès: Amiral de Grasse, Jean-Dominique Ingres.

    ·       Vendredi : Célébration de Saint Rémy. Création de l'Université de Paris. Début de la Croisade des Albigeois. La Provence devient française. Proclamation de l'Empire allemand dans la Galerie des Glaces de Versailles.

    ·       Samedi : Démission de Paul Reynaud, Pétain Président du Conseil.

  • Quand Le Monde passe en revue les Rois et Reines du Vieux Continent, et va jusqu'à trouver des avantages à la Royauté...

              Dans son édition du 7 juin, Le Monde profite du 55° anniversaire du couronnement de la reine Elisabeth pour jeter un oeil sur les souverains européens. Résultat des courses: l'article n'est ni hostile, ni moqueur.

              Sans être franchement passé avec armes et bagages dans le camp de la Royauté -n'en demandons pas trop...- le quotidien trouve malgré tout que les assises de ces souverains vont plutôt en se consolidant; ce qui l'amène à chercher des explications.

              Dont celle-ci: un souverain, parce qu'il incarne le temps long, sert "de repères à des sujets inquiets...".

              Certes, on n'est pas là en présence de l'article du siècle, d'un texte qui fera date dans l'histoire des Idées. Et il ne s'agit pas non plus d'un papier qui va bouleverser de fond en comble les bases du débat : République ou Royauté ? L'article n'y prétend d'ailleurs pas. Son intérêt est ailleurs, mais il est bien réel. Il est de constater que le Souverain c'est une présence, et que par leur seule présence le Roi ou la Reine rassurent, servant de boussole aux opinions publiques en mal de repères ( l'article évoque, entre autres, les 30 ans de paix et de croissance que le Roi Juan Carlos a permis à l'Espagne, ou les avis "écoutés" de la Reine de Hollande.....)

              Rassurantes et prospères, les royauyés européennes ? En tout cas, il semblerait qu'elles commencent à faire envie à certains... On se souvient par exemple de la spontanéité de Christine Ockrent, à laquelle nous avions fait écho (1), déclarant au correspondant du Times, en pleine émission, sur FR3: "Oui, vous vous avez la chance d'avoir la reine d'Angletrerre... Ce n'est pas notre cas...". Ou de l'explication qu'a proposée Christophe Barbier de la persévérance de Mitterand dans son projet Grand Louvre (2).

              Voici quelques extraits de l'article du Monde....

              "...Les monarques européens peuvent se rassurer: ils ne sont pas près de subir le sort de leur "cousin" népalais Gyanendra, obligé de quitter son trône. Mieux, hormis Albert II de Belgique, dont le sort est lié à l'avenir d'un pays fragilisé par les séparatistes flamands, jamais les souverains du Vieux Continent n'avaient paru si solidement installés.

              Où sont les "provos" néerlandais de 1966 criant "Vive la république !" et jetant des tomates lors du mariage de Béatrix, héritière du trône des Pays-Bas ? Que sont devenus les commentateurs prédisant, après la mort de Diana, la chute des Windsor ? Et que penser de la prophétie de François Mitterand écrivant en 1975: "Je n'ai jamis cru en Juan Carlos, ce roi de troisième main; je le plains presque à l'idée du flot qui le noiera...".

              Aujourd''hui, Béatrix règne sur le pays des tulipes; donnant un avis, écouté, sur les affaires du royaume, veillant sur une des plus solides fortunes du monde et une ébouriffante collection de chapeaux. Elisabeth II a su donner du temps au temps et faire oublier le souvenir de "l'ange" Lady Di. Quant à Juan Carlos, après avoir contribué au rétablissement de la démocratie en Espagne, il se permet d'apostropher publiquement le président vénézuélien Hugo Chavez....

              Même si mannequins, footballeurs ou présentateurs de télé leur ont volé la vedette, les monarques font toujours la une de la presse people..... L'étiquette fait les bonnes affaires du tourisme....Et de Stefan Zweig à Sofia Coppola ou Robert Hossein, la veine Marie-Antoinette semble loin d'être tarie.....

              Comment ces personnalités restent-elle ssi populaires ? Sans doute parce que ces monarques servent de repère à des sujets inquiets...

              Clin d'oeil de l'Histoire: demander à de jeunes Néerlandais, Danois ou Espagnols s'ils sont républicains paraît aujourd'hui légèrement...anachronique."

              Puisque Le Monde évoque la possibilité d'interroger les habitants, nous rappellerons ce que nous écrivions en conclusion d'une note consacrée à la promotion de la Langue et de la Culture française (3): "...Les Anglais et les Espagnols savent bien ce qu'ils doivent à leur souverain respectif, et l'importance de leur action dans les mondes hispaniques et anglophones. Quel rôle fédérateur ils jouent, en permettant à une identité de se reconnaître et de se rassembler autour d'un symbole vivant. Et quel dynamisme ils impulsent....Ce n'est pas l'un des moindres attraits de la Royauté....."

    (1): Au cours de l'émission Duel sur la 3, du dimanche 25 janvier, sur France 3. Voir la note "Quelle chance il a eu, Tony Blair !...." dans la Catégorie "République ou Royauté ?".

    (2): Voir la note "Après Christine Ockrent, Christophe Barbier....", du 9 juin, dans la Catégorie "République ou Royauté ?".
    (3): Voir la note du 23 mai: "Les francophones ont célébré leur langue", dans la Catégorie "Francophonie, Culture et Civilisation Française"....

  • La décadence est un fait, se défaire de ses acteurs une nécessité !, par Christian Vanneste.

    L’un des signes de la décadence réside dans la disparition des buts qui justifient une institution. Celle-ci tourne à vide. Ses actions ne sont plus que des rites.  C’est le triomphe des bulles qui tournent en rond avant d’éclater. Les objectifs poursuivis par l’institution s’estompent alors que le décor seul subsiste.

    christian vanneste.jpgAinsi en est-il de la Présidence de la République, restaurée en 1958 par le Général de Gaulle pour redonner à la France une direction claire avec un Chef de L’Etat qui ne soit pas ce qu’étaient les locataires de l’Elysée sous les deux républiques précédentes : un personnage symbolique paradoxalement dénué de relief puisqu’élu par ses collègues politiciens en raison d’une médiocrité rassurante. Le Président de la Ve République choisi par le peuple lors de l’élection qui rassemble le plus grand nombre d’électeurs devait être une sorte de monarque élu, un arbitre suprême garant de l’indépendance nationale, une vigie de la France au long cours. C’est aujourd’hui un haut fonctionnaire qui a commencé par pantoufler dans la banque et est parvenu au pouvoir sans le moindre mérite dans une vie encore trop bréve, grâce à de puissantes amitiés et un coup d’Etat judiciaire qu’une presse complaisante a rapidement enterré. La présidence de la Ve République réclame un homme exceptionnel. Ce sont désormais les médias courtisans qui le fabriquent à coups de faux-semblants et de mise en scène.

    La France se flattait de la puissance planificatrice et organisatrice de son Etat centralisé. La crise sanitaire a montré la déficience de cet Etat et de ses nombreuses et coûteuses institutions, de ses organismes tentaculaires, de ses administrations pesantes. Retards sur les masques, sur les tests, sur les vaccins, sur les lits de réanimation. Le système sanitaire a révélé ce qu’était devenu notre pays, coupé en deux avec en bas des hôpitaux et des personnels médicaux surchargés et en haut un appareil d’Etat occupé par les amis du pouvoir en place, nos apparatchiks, spécialistes de la trilogie d’Edgar Faure : litanie, liturgie, léthargie, pratiquée chaque soir par ses grands prêtres Salomon et Veran. Pas une fois la France ne s’est montrée capable d’innover, de faire face à la crise de manière intelligente et créatrice. Son déclin objectif s’est révélé par l’absence d’un vaccin français, la décadence de ses “élites” s’est traduite par un suivisme consternant dans le confinement massif et aveugle. En revanche, la lourdeur d’un Etat obèse et impuissant a multiplié les contraintes, les interdictions et les obligations jusqu’à changer l’image de notre pays, l’art de vivre de ses habitants, et l’état d’esprit de sa culture animé de liberté et d’hédonisme. La France de Descartes et de Napoléon obéissait à un ordre politique central garant de la rationalité de son organisation, de la cohérence de ses règles, compensée par la légèreté légendaire du fonds gaulois. L’Etat s’est acharné au contraire à produire un nouveau pays, un Absurdistan où à défaut de fermer les frontières, notamment aux clandestins, on enfermait sous la menace de sanctions les Français chez eux, où à défaut de peines planchers pour les malfrats, de sanctions appliquées pour les multirécidivistes des banlieues, on n’hésite pas à taxer de manière automatique et sans véritable recours le citoyen et automobiliste, coincé sur l’autoroute par un embouteillage au-delà du couvre-feu.

    L’autre signe de notre décadence est le règne du flou et de la confusion. Depuis un certain temps, le doute prenait corps. La France est-elle une démocratie ? Chaque jour qui passe confirme qu’elle ne l’est pas. C’est une certitude douloureuse dont l’habituelle arrogance française a du mal à se convaincre. La France est une oligarchie dominée par un microcosme essentiellement parisien composé de propriétaires de médias, de journalistes, de la nomenklatura des énarques et autres courtisans du pouvoir que celui-ci a semés dans des organismes destinés à leur pantouflage bavard. Autour d’elle gravite une bonne partie du monde du spectacle qui se sent chez elle puisque la politique n’est plus qu’un spectacle.  Cette caste cultive trois marottes : d’abord, faute d’un intérêt sincère pour les Français qui connaissent de vraies difficultés, sa passion prééminente est l’avancée “sociétale”, le dérèglement des moeurs, la destruction des institutions, le prétendu “progressisme” ; ensuite, la détestation des racines la conduit à l'”autrisme” militant qui refuse l’identité nationale, l’idée d’une culture française et veut déconstruire une histoire qui doit justement être le creuset de l’unité de la nation ; enfin, le jeunisme : le passé est dépassé. Les jeunes dépourvus d’expérience et coupés des traditions qu’on ne sait plus leur transmettre vont inventer un monde meilleur. La conséquence en est par exemple ces ministres passés d’un cabinet politique à un conseil d’administration d’une entreprise liée à l’Etat et qui osent insulter des militaires qui ont risqué leur peau et servi la France avant de devenir des généraux.

    On ne peut gouverner un pays comme la France avec bonheur qu’en mobilisant les Français vers un avenir qui les rende à nouveau fiers de leur nation et qui soit à la hauteur de son histoire. Les gouvernants actuels, ce salmigondis de socialistes recyclés, de technocrates prétentieux, et d’opportunistes plus ambitieux pour eux-mêmes que pour le pays, sont les acteurs de notre déclin et de notre décadence. Il est vital pour la France de s’en débarrasser au plus vite !

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (169)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : La fête de Jeanne d'Arc...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Vers le Roi", pages 210/211 :

    "...Aujourd'hui que la Fête de Jeanne d'Arc est devenue une cérémonie officielle, on a du mal à se représenter l'incroyable effort que durent fournir Pujo et ses troupes royalistes, pour imposer au gouvernement de la République le culte de la Sainte de la Patrie.
    Il n'est pas douteux que la bonne Lorraine, à la veille de la guerre, ait continué d'agir par les Camelots du Roi, et d'animer d'un véritable enthousiasme cette génération en partie sacrifiée.
    Les anticléricaux n'en revenaient pas; ils croyaient, lamentables crétins, avoir comme ils disaient "éteint les étoiles", ou encore "fait cesser la vieille chanson qui berçait la misère humaine"; et voilà que toute l'élite de la jeunesse accourait aux statues de l'héroïne, les couvrait de fleurs, l'invoquait, la remerciait, la célébrait, comme elle n'avait encore jamais été célébrée.
    La page la plus miraculeuse de nos annales projetait à nouveau une lumière d'auréole; et la République, prise entre son principe et l'intérêt national le plus évident, commettait la folie de résister, de s'opposer à ce culte patriotique !
    Je ne sais plus dans quel poste de police, où j'étais conduit pour "cri séditieux" - l'affaire n'eut d'ailleurs pas de suite - j'exposai brièvement ce point de vue à l'officier de paix et aux agents.
    Ils m'écoutaient sans antipathie, mais avec scepticisme, quand je leur annonçai qu'un jour ils participeraient au défilé en l'honneur de Jeanne d'Arc, devenu licite, et même légal.
    Leurs regards signifiaient : "Cause, mon bonhomme. Il passera de l'eau sous les ponts avant ça".
    Il a passé, hélas, sous ces ponts-là, moins d'eau que de sang français !..."



    Illustration : la statue de la Place des Pyramides, à laquelle se rend le Cortège qui part de Saint-Augustin...
    1. C'est le 10 juillet 1920 que se réalisera la "prophétie" de Léon Daudet : ce jour-là, sur proposition de Maurice Barrès, la "Chambre bleu horizon" (dont faisait partie Daudet, comme député de Paris, XVIème arrondissement, IIIème secteur) vota la Loi instituant la Fête nationale de Jeanne d'Arc.
    Depuis plusieurs années, l'Action française et les Camelots du roi, avec d'autres, exerçaient une forte pression pour l'adoption de cette mesure : les Camelots du roi récoltèrent "10.000 jours de prisons" cumulés... car, pendant des années, le "Cortège" et toute manifestation d'hommage étaient purement et simplement interdits. Après des années de "cortèges quand même", et, surtout, après l'effroyable hécatombe de la Guerre de 14, la Chambre bleu horizon vota la loi, ainsi rédigée :

    "Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
    - Art. 1er - La République française célèbre annuellement la fête de Jeanne d'Arc fête du patriotisme.
    - Art. 2 - Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d'Orléans.
    - Art. 3 - Il sera élevé en l'honneur de Jeanne d'Arc sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription : "A Jeanne d'Arc, le peuple français reconnaissant".
    La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'Etat.
    Fait à Rambouillet, le 19 juillet 1920, par le président de la République Paul Deschanel, le ministre de l'Intérieur, T. Steeg, le garde des Sceaux, misistre de la Justice, président du Conseil par intérim, G. Lhopiteau."

    2. Pour appuyer son projet de loi, Maurice Barrès expliqua ainsi le rôle de "réunion nationale" que joue Jeanne d'Arc :
    "Chacun de nous peut personnifier en elle son idéal.
    Êtes-vous catholique ? C'est une martyre et une sainte que l'Église vient de mettre sur les autels.
    Êtes-vous royaliste ? C'est l'héroïne qui a fait consacrer le fils de saint Louis par le sacrement gallican de Reims...
    Pour les républicains c'est l'enfant du peuple qui dépasse en magnanimité toutes les grandeurs établies...
    Enfin les socialistes ne peuvent oublier qu'elle disait : "J'ai été envoyée pour la consolation des pauvres et des malheureux."
    Ainsi tous les partis peuvent se réclamer de Jeanne d'Arc.
    Mais elle les dépasse tous.
    Nul ne peut la confisquer."

  • Chômage et déflation, puis effondrement et hyperinflation, par Marc Rousset.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Alors que le FMI annonçait une croissance de 3,3 % en 2020, le monde connaîtra en fait une récession de 4,9 % et un possible rebond en 2021. La seule chose certaine, c’est que la production mondiale s’effondrera de 7,6 % en 2020. Tous les pays sont en récession. Le paradoxe, selon une enquête du Pew Research Center, c’est que les Européens du Nord, dont la situation économique est plutôt bonne, sont très préoccupés par l’année 2021.

    marc rousset.jpgIl y a 20 ans, le CAC 40 était à 7.000. Aujourd’hui, il est à 5.000, après avoir été à 2.401, le 12 mars 2003, pour remonter à 6.200, en 2007, et pour redégringoler à 2.519, le 9 mars 2009. Entre le 21 février et le 18 mars 2020, le CAC 40 a chuté de 40 %, en passant de 6.100 à 3.600. Le CAC 40 comme le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 devraient être beaucoup plus bas et ne sont maintenus aux niveaux actuels que par la création monétaire et un hyperendettement tous azimuts, tous agents économiques, la plupart des États souverains inclus.

    Les entreprises du luxe représentent 30 % du CAC 40, soit plus de 500 milliards d’euros, et les valeurs technologiques des GAFAM, aux États-Unis, sont l’unique raison de l’envolée de Wall Street. Mais les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et, pour la première fois, cette semaine, les grandes valeurs technologiques ont baissé, ce qui a pesé sur l’indice NASDAQ. Certains économistes ont évoqué le « moment Minsky », du nom d’un économiste américain d’origine russe, qui correspond, en fait, au moment où le prix des actifs est au bord d’un effondrement brutal. Mais le Système étant le dos au mur, prêt à tout, il est à peu près certain que la Fed et la BCE déverseront encore plus de liquidités pour éviter l’explosion de la bulle boursière.

    Il reste à récupérer, pour les États-Unis, 10 à 20 % d’activité pour retrouver leur niveau d’avant . Sur les 20 millions d’emplois perdus suite au , 41 % de ces postes seulement ont été recréés, selon le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin. Pour éviter un désastre social, Trump a mis fin aux expulsions de locataires jusqu’à fin 2020. Le résultat, c’est que ce seront les propriétaires de biens immobiliers qui seront en faillite, avec saisie par les banques, suite à leur impossibilité de rembourser leurs crédits bancaires. À moins d’une nouvelle injection d’argent gratuit par la Fed ou par le gouvernement américain pour indemniser les propriétaires, avec encore davantage de dettes…

    En France, les déclarations officielles de faillite vont commencer à partir du 7 octobre, suite à la législation en vigueur. 3.500 milliards d’euros d’épargne liquide sont thésaurisés par les Français soucieux de l’évolution en cours. La pression à la baisse sur les salaires a commencé. L’industrie ne croit pas à un retour rapide à la normale ; le commerce s’attend à une consommation timide ; le bâtiment reste fragile ; le tourisme, l’aérien et la restauration ne voient pas le bout du tunnel.

    Le spectre de la déflation avec une chute des prix hante l’Europe. Le taux de chômage va commencer à s’envoler. Si l’inflation disparaît complètement, la BCE n’aura plus d’autre choix que de créer davantage de monnaie et de rendre encore plus négatifs des taux d’intérêt déjà négatifs, ce qui ne s’est encore jamais produit dans l’histoire économique du monde…

    Des Bourses qui augmentent aujourd’hui dans une ambiance pareille, c’est de la folie furieuse, de la bulle spéculative qui repose sur du sable. La seule possibilité, pour les banques centrales et les gouvernements, c’est donc de continuer la fuite en avant par la création monétaire, les taux négatifs et l’endettement. Goldman Sachs prévoit que la Fed n’augmentera pas ses taux avant 2025. Et soit les agents économiques prennent peur dès maintenant et on est dans le schéma « Minsky », soit l’immobilier, l’or et les actions continuent de grimper mais, à terme, seul l’or continuera de monter, en même temps que les monnaies devises perdront leur pouvoir d’achat, tandis que les actions, les obligations s’effondreront et que l’immobilier, bien réel, qui préserve habituellement de l’inflation, baissera lui aussi, mais dans une moindre mesure, si les locataires et les commerces sont de plus en plus dans l’impossibilité de payer leurs loyers.

     

    Marc Rousset

     
    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • Ce 13 septembre, SOS Éducation vous invite à sa soirée-débat : la des-instruction nationale...

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    Chère amie, Cher ami,

    Toute l’équipe de SOS Éducation est très heureuse de vous retrouver pour cette rentrée scolaire !

    C’est une nouvelle année de combats qui s’annonce, pour restaurer l’instruction nationale et défendre l’intérêt supérieur de l’enfant dans les politiques éducatives.

    Vous pouvez compter sur notre engagement sans faille !

    Pour commencer en beauté, nous vous proposons une soirée-débat exclusive avec René Chiche, professeur emblématique et auteur du livre La désinstruction nationale, publié en 2020 par les Éditions Ovadia.

    René Chiche est également vice-président et porte-parole du jeune syndicat « Action et Démocratie - CFE-CGC », se revendiquant libre de tout mouvement politique et agissant pour une École qui instruit. Il est aussi membre du Conseil supérieur de l’éducation depuis juin 2017.

    Cela fait bien longtemps que nous avions évoqué cette soirée-débat avec René Chiche. Mais la pandémie s’est invitée dans nos agendas, puis les mois ont filé.

    2 ans, une guerre, des élections, un nouveau ministre de l’Éducation nationale...

    Et nous voilà en cette rentrée 2022, bien morose.
    L’École va mal, très mal.

    L’Éducation nationale n’enseigne plus les savoirs fondamentaux du lire, écrire, compter.

    L’histoire chronologique et la géographie de notre pays ont été remplacées par une réécriture d’un récit qui n’est pas le nôtre et qui induit chez nos enfants de la culpabilité et de la honte, là où devraient s’exprimer fierté et engagement.

    L’Éducation nationale ne développe plus l’esprit scientifique ni l’esprit critique mais sert de tremplin aux idéologies les plus destructrices pour la santé physique et psychique de nos enfants.

    Les pédagogistes ont piétiné le tableau noir de l’École des hussards de la République qui instruisaient méticuleusement chaque enfant, quelle que soit son origine sociale. Il faut bien l'admettre, l'État échoue à son devoir d’instruction.

    Que faire ? Est-il encore possible d’espérer ?

    La réponse est OUI !

    C’est le thème de notre soirée du 13 septembre : L’espoir !

    Nous en débattrons avec René Chiche au cours de cette grande soirée-débat :

    La désinstruction nationale...
    Et surtout, comment inverser la tendance !

    Cet événement se déroulera en visioconférence sur la plateforme Zoom, le mardi 13 septembre 2022, à partir de 20 heures.

    Le nombre de places est limité à 200 : inscrivez-vous dès maintenant via ce formulaire pour participer à cette soirée !

    Cette soirée-débat se déroulera en 3 parties :

    1. La désinstruction nationale - entre mythe et réalité
    2. L’espoir est-il dans l’action collective ?
    3. Débat

    Nous vous attendons nombreux pour cet événement qui s’annonce passionnant et instructif pour tous !

    Je réserve ma place !

    N’hésitez pas à transmettre ce message à vos amis ou à votre famille, et à leur faire passer directement le lien d'inscription à la soirée-débat : https://forms.gle/HoxudM8mx4PBdrPF9

    Lors de cette soirée, nous espérons redonner de l’espoir à tous, personnels de l’Éducation, parents engagés et grands-parents inquiets. Ensemble, faisons le pari de l’intelligence.

    Priorité à l'Éducation !

    Signature Sophie Audugé

    Sophie Audugé,
    Déléguée Générale de SOS Éducation

    Je m'inscris

    SOS Éducation

    Association Loi 1901 à but non lucratif, reconnue d'intérêt général
    25 rue de Ponthieu, 75008 Paris, France
    https://soseducation.org
    01 45 81 22 67 - contact@soseducation.org

  • Ce 13 septembre, SOS Éducation vous invite à sa soirée-débat : la des-instruction nationale...

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    Chère amie, Cher ami,

    Toute l’équipe de SOS Éducation est très heureuse de vous retrouver pour cette rentrée scolaire !

    C’est une nouvelle année de combats qui s’annonce, pour restaurer l’instruction nationale et défendre l’intérêt supérieur de l’enfant dans les politiques éducatives.

    Vous pouvez compter sur notre engagement sans faille !

    Pour commencer en beauté, nous vous proposons une soirée-débat exclusive avec René Chiche, professeur emblématique et auteur du livre La désinstruction nationale, publié en 2020 par les Éditions Ovadia.

    René Chiche est également vice-président et porte-parole du jeune syndicat « Action et Démocratie - CFE-CGC », se revendiquant libre de tout mouvement politique et agissant pour une École qui instruit. Il est aussi membre du Conseil supérieur de l’éducation depuis juin 2017.

    Cela fait bien longtemps que nous avions évoqué cette soirée-débat avec René Chiche. Mais la pandémie s’est invitée dans nos agendas, puis les mois ont filé.

    2 ans, une guerre, des élections, un nouveau ministre de l’Éducation nationale...

    Et nous voilà en cette rentrée 2022, bien morose.
    L’École va mal, très mal.

    L’Éducation nationale n’enseigne plus les savoirs fondamentaux du lire, écrire, compter.

    L’histoire chronologique et la géographie de notre pays ont été remplacées par une réécriture d’un récit qui n’est pas le nôtre et qui induit chez nos enfants de la culpabilité et de la honte, là où devraient s’exprimer fierté et engagement.

    L’Éducation nationale ne développe plus l’esprit scientifique ni l’esprit critique mais sert de tremplin aux idéologies les plus destructrices pour la santé physique et psychique de nos enfants.

    Les pédagogistes ont piétiné le tableau noir de l’École des hussards de la République qui instruisaient méticuleusement chaque enfant, quelle que soit son origine sociale. Il faut bien l'admettre, l'État échoue à son devoir d’instruction.

    Que faire ? Est-il encore possible d’espérer ?

    La réponse est OUI !

    C’est le thème de notre soirée du 13 septembre : L’espoir !

    Nous en débattrons avec René Chiche au cours de cette grande soirée-débat :

    La désinstruction nationale...
    Et surtout, comment inverser la tendance !

    Cet événement se déroulera en visioconférence sur la plateforme Zoom, le mardi 13 septembre 2022, à partir de 20 heures.

    Le nombre de places est limité à 200 : inscrivez-vous dès maintenant via ce formulaire pour participer à cette soirée !

    Cette soirée-débat se déroulera en 3 parties :

    1. La désinstruction nationale - entre mythe et réalité
    2. L’espoir est-il dans l’action collective ?
    3. Débat

    Nous vous attendons nombreux pour cet événement qui s’annonce passionnant et instructif pour tous !

    Je réserve ma place !

    N’hésitez pas à transmettre ce message à vos amis ou à votre famille, et à leur faire passer directement le lien d'inscription à la soirée-débat : https://forms.gle/HoxudM8mx4PBdrPF9

    Lors de cette soirée, nous espérons redonner de l’espoir à tous, personnels de l’Éducation, parents engagés et grands-parents inquiets. Ensemble, faisons le pari de l’intelligence.

    Priorité à l'Éducation !

    Signature Sophie Audugé

    Sophie Audugé,
    Déléguée Générale de SOS Éducation

    Je m'inscris

    SOS Éducation

    Association Loi 1901 à but non lucratif, reconnue d'intérêt général
    25 rue de Ponthieu, 75008 Paris, France
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  • Droits de l'Homme: la France n'a ”pas de leçons à donner” aux Chinois, estime Raffarin. Comme il a raison !...

     

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      L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé lundi 11 Août sur RMC  que la France n'avait pas à "donner de leçons" à la Chine en matière de droits de l'Homme.

             "Les Chinois n'ont pas à nous donner de leçons mais nous n'avons pas non plus à donner de leçons. Je pense que notre histoire ne nous autorise pas à être aujourd'hui ceux qui dans le monde doivent distribuer les compliments. Notre histoire doit nous conduire un peu à l'humilité", a-t-il estimé depuis Pékin.

            Oui, comme il a raison !

              Et encore, étant bien inséré dans le Pays Légal, ne peut-il pas aller plus loin dans sa franchise et son honnêteté, déjà grandes et dont il faut le créditer et le féliciter. Mais si lui ne peut pas aller plus loin, nous nous le pouvons –nous le devons…- et nous allons donc le faire pour lui, en remontant aux sources originelles.

              Certes cela nous ramène loin en arrière et, certes, nous l’avons déjà écrit plusieurs fois. On nous le dit parfois: vous remontez trop loin, et vous vous répétez. Ce n'est pas faux, et nous en avons bien conscience, mais le moyen de faire autrement ?.... Il faudra le répéter encore et sans cesse, jusqu’à ce que la France –comme la Russie hier, comme la Chine aujourd’hui (même si le processus n’est pas encore achevé), finisse par absorber la révolution, comme le buvard absorbe l’encre ; et finisse, en s’accommodant de la révolution-fait, par se dépêtrer de la révolution-idée ; bref, finisse par clôturer le grand et funeste cycle ouvert en 1789/1793…..

              Oui, Raffarin a raison, notre histoire doit « nous conduire un peu à l’humilité ». Tout simplement parce que la république qui nous gouverne aujourd’hui est l’héritière directe de la révolution, et qu’elle n’a jamais ni renié ses racines ni « purifié la mémoire » - pour reprendre l’expression heureuse de Jean-Paul II - (en refusant obstinément, par exemple, de reconnaître le génocide vendéen ni aucune des monstruosités qui sont à la base de ses mythes fondateurs….)

              En une seule année, 1793, la révolution a jeté les bases des Totalitarismes modernes (21 Janvier) ; des Génocides modernes (1° Août et 1° Octobre) ; développé sciemment la haine et l’hystérie xénophobe, qui sont bien évidemment l’une des sources lointaines des Racismes modernes, et qui ont culminé dans l’inutile et abject assassinat du 16 Octobre ; enfin, le 3 juillet, elle a arraché à ce qu’il lui restait de famille un petit enfant de huit ans et quatre mois pour le détruire lentement et méthodiquement, au cours d’une terrifiante descente aux enfers qui durera près de deux ans…..

              La république française qui donne des leçons d'humanisme et de droits de l'homme au monde, cela nous fait irrestiblement penser à Michel Fourniret qui présiderait une Cour d'Assises; qui condamnerait l'accusé à la peine maximum; et qui en plus lui infligerait un sermon sur le fait que violer ce n'est pas bien; et que tuer non plus, ce n'est pas bien du tout.... On est bien tous d'accord pour dire que ce serait le comble du comble ? Et alors, ce que fait la république, avec les mythes fondateurs qu'elle a et qu'elle n'a jamais voulu "re-visister", c'est quoi ?.....   

              Voila ce que Jean-Pierre Raffarin ne peut pas dire explicitement, mais qu’il a dit malgré tout à demi-mot, ce qui répétons-le, au(x) poste(s) qu’il occupe, n’est déjà pas si mal.

              C’est notre rôle de « terminer le travail »….

  • Fête de l'Assomption : pourquoi les cloches ont sonné ?

     

    Par Louis Manaranche

    Pour la fête de l'Assomption, les cloches des églises ont sonné dans toute la France pour toutes les victimes du terrorisme. Mais le cardinal Barbarin a aussi appelé à prier pour la France elle-même, « meurtrie par tant de souffrances ». Et sans-doute aura-t-il songé à toutes celles qui sont bien au delà du seul terrorisme. Louis Manaranche rappelle ici [Figarovox, 13.08] que les cloches du 15 août sont une tradition très ancienne qui trouve sa source dans la vertu de l'espérance.  LFAR    

    Le 15 août arrive et chacun ressent confusément que c'est à la fois le point culminant et le début du déclin de l'été. « Bison futé voit noir pour ce retour de pont » car « ça sent la rentrée » alors même que « la France a chaud » ; les lieux communs ne manquent pas et les médias ne nous les épargneront guère. Il y aura même, dans la bonne presse, des voix inspirées qui rappelleront à juste titre que cette date correspond « avant tout à la fête de l'Assomption, célébrée par les catholiques du monde entier ». On rappellera qu'à midi, partout en France, les cloches ont sonné. Alors, dans la torpeur de l'été, le tragique fera à nouveau irruption dans des grandes vacances qui laissent un goût amer.

    Cette année, dans un carillon étonnamment joyeux, les cloches du 15 août inviteront en effet à prier pour une France dont deux extrémités dessinent le visage souffrant: Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray. On peut trouver ce symbole dérisoire. Qu'inspirera une modeste volée de cloches à ces millions de Français en congés ou en week-end ? Parmi ceux qui l'entendront, qui pourra s'imaginer l'horreur vécue ? Quelle pensée, quelle prière serait en mesure de réconforter ceux dont la vie a basculé le 14 et le 26 juillet ? Nul ne peut répondre à ces questions et rien ne saurait nous prémunir contre une molle indifférence. Est-ce à dire qu'il aurait mieux valu ne rien faire ?

    Non, car le 15 août a une signification toute particulière. Un roi de France, Louis XIII, a placé son royaume dans les mains de la Vierge Marie car il n'avait pas de fils. En 1638, après l'hécatombe des guerres de religion, on savait ce qu'était une monarchie dont on conteste la légitimité. On avait vécu dans sa chair ce qu'était un pays en proie à la division violente. La France était à nouveau au bord du chaos. C'est alors que l'homme le plus puissant du royaume a signifié sa profonde humilité. Après avoir fait tout ce qui était en son possible, il a dit sa confiance en la Providence et un héritier lui a été donné. Cet acte d'espérance, à l'origine du caractère solennel de l'Assomption en France, n'est pas une exception dans notre histoire commune. Ce n'est pas non plus l'apanage de ceux qui croient fermement au Ciel. Les Lyonnais qui placent des lampions sur leurs fenêtres le 8 décembre savent que leurs aïeux, de toutes convictions, ont espéré face à l'invasion prussienne, contre toute espérance. Plus près de nous, lorsque le général de Gaulle, contre toute espérance encore, appelait son pays au sursaut, il proclamait : « Je crois en Dieu et en l'avenir de ma patrie ». Combien d'agnostiques, voire d'athées convaincus, ont entendu dans cette formule une expression de cette espérance française si profonde et si œcuménique ?

    On comprend alors peu à peu ce que ces cloches de l'Assomption ont à nous dire : « Ne tremblez pas cœurs fidèles », comme le chantait Édith Piaf dans … « Les Trois cloches » ! Elles appellent à un salutaire silence pour faire résonner la tonitruante mémoire de ceux dont les cloches portent les noms désuets et qui, par leur inlassable confiance, ont permis que la France ne se défasse pas. Même aux pires heures.   

    Louis Manaranche est agrégé d'histoire et président du laboratoire d'idées Fonder demain. Son livre Retrouver l'histoire est paru en 2015 aux éditions du Cerf.  

    Louis Manaranche           

  • Société & Politique • Polémique sur les Gaulois : au théâtre du buzz, une mise en scène signée Hollande et Sarkozy

     

    Par David Desgouilles

    Les propos de Nicolas Sarkozy sur les Gaulois ont fait réagir les proches de François Hollande. David Desgouilles considère et montre avec talent que cette polémique illustre surtout la stratégie des deux rivaux de 2012 pour rejouer le match cette année [Figarovox, 21.09] Décadence absolue de la Ve République. De la République tout court.  LFAR          

     

    2504575220.pngLa mécanique est bien rôdée. On croirait presque que Nicolas Sarkozy et François Hollande se concertent avant d'opérer. Le premier lâche une petite phrase dont il sait qu'elle va exciter une partie de la gauche ; puis la Hollandie dépêche ses chevau-légers qui poussent des cris d'orfraie. Tout le monde est content: Nicolas Sarkozy, qui souhaite être au centre du débat alors que la campagne de la primaire a vraiment débuté ; les indignés, qui ne vivent que pour s'indigner, surtout quand il s'agit de Nicolas Sarkozy ; et François Hollande enfin, qui pense que la désignation de son prédécesseur constitue sa seule chance de renouveler son bail à l'Elysée.

    Pourtant, à y regarder de plus près, la fameuse phrase sur «nos ancêtres les Gaulois» avait davantage de raisons de mettre en colère Robert Ménard et Renaud Camus que la gauche française, pour qui Ernest Lavisse ne devrait pas être un gros mot. Nicolas Sarkozy a délivré ici un véritable hymne au droit du sol, à rebours de récentes déclarations qui le remettaient en cause. Quel plus bel hommage, en effet pouvait-il rendre à notre droit de la nationalité en affirmant que celui qui devient français épouse dans le même temps l'histoire de tous ceux qui ont vécu sur le même sol? S'il avait voulu se montrer un défenseur exclusif du droit du sang, il n'aurait pas pu prononcer une telle phrase.

    Mais le «théâtre du buzz» n'a que faire de cette lecture précise. Les décors ne sont pas de Roger Harth mais de Nicolas Sarkozy. Les costumes ne sont pas de Donald Cardwell mais de François Hollande. Et le cocu de la pièce, c'est Alain Juppé. Celui qu'il faut faire disparaître et qui y met d'ailleurs beaucoup du sien. Les acteurs sont nombreux. Eric Ciotti qui explique que la déclaration de Nicolas Sarkozy est une évidence alors qu'il s'agit d'une formulation à caractère illustratif et symbolique. Darmanin et Duflot, dans un échange pathétique de tweets, évoquent Astérix et Casimir, de l'Ile aux enfants. Et, last but not least, notre ministre de l'Education nationale se prend les pieds dans le tapis, se vantant de donner une leçon d'histoire à Nicolas Sarkozy, et se trompant sur le nom de l'auteur du Tour de France de deux enfants.

    Mobiliser contre «le bloc réactionnaire, stratégie soufflée à François Hollande par le visiteur du soir Julien Dray, passe par la valorisation «négative» des faits et gestes de Nicolas Sarkozy. Il suffit d'observer ce qui se passe sur les réseaux sociaux: pour beaucoup d'abonnés de la gauchosphère, se mobiliser contre l'ex-président, qu'il dise tout et son contraire (cela tombe bien, c'est sa spécialité), constitue un réflexe pavlovien. Ces moutons de Panurge sont guidés par des ministres ou des chroniqueurs en service commandé. Pour Nicolas Sarkozy, qui se voit en Trump français, surfant sur les réactions du camp d'en face, c'est une aubaine. Comme l'aurait dit Ségolène Royal, c'est du gagnant-gagnant.

    Mais ce théâtre aura-t-il l'efficacité prévue? Le «peuple des primaires», plutôt âgé et moins connecté que les moins de quarante ans qui ont polémiqué toute la journée de mardi sur cette histoire de Gaulois, aura-t-il été touché par le «buzz»? Rien n'est moins certain. De même que la possibilité de rebond de François Hollande même en cas de désignation de son adversaire préféré. In fine, le numéro de duettistes Hollande-Sarkozy pourrait bien ne profiter qu'à une seule personne, Marine Le Pen. Les participants au pathétique buzz d'hier devraient sans doute y réfléchir. 

    David Desgouilles    

    David Desgouilles est membre de la rédaction de Causeur. Il a publié Le bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel (éd. Michalon, juin 2015). Son prochain roman est à paraître en janvier 2017.

  • La petite République, par Frédéric Wrinkler

    Que dit l'histoire ?

    « Pauvres mais gentilshommes, ayant moins d'or que d'aïeux. » (Chanson des étudiants de Salamanque). L'histoire est un puits d'expériences ou toute mauvaise loi donne telle conséquence, ou tel acte gouvernemental donne tel effet, ou tel système donne tel résultat... La démocratie dans la Grèce Antique fut grande, mais elle puisait dans l'héritage monarchique savamment accumulé au fil des temps, avant de sombrer dans le chaos lorsqu'elle oublia les leçons politiques de sa propre histoire. Le monde Romain, quant à lui, mourra dans un étatisme étouffant et dans l'effondrement de ses valeurs originelles...

    4_n.jpgLa Révolution détruisit l'Europe monarchique et l'équilibre européen en permettant l'unité de l'Allemagne. La paix européenne qui était tissée depuis longtemps par nos rois avec les mariages et le « Traité de Westphalie » fut détruite avec des conséquences guerrières qui se firent atrocement sentir jusqu’au vingtième siècle...

    Signalons au passage que sous l’Ancien régime, au plus fort du XVIIIème siècle, la levée des milices en France, prit 10.000 hommes pour la guerre, 300.000 pour la Révolution en 1793, sans parler de Napoléon qui prit même des plus jeunes, puisqu'à court d'hommes... Et en août 1914, 3.780.000, en pleine moisson, chose impensable sous l'Ancien Régime !

    Avec la République, nous eûmes les effets secondaires de la Révolution et de ses principes, en particulier les invasions de notre sol comme l'Occupation étrangère, le plus souvent allemandes... En 1918, la République s'acharna à envoyer, une année de plus, dans les charniers sanglants, la jeunesse de France, parce qu'elle désirait détruire la monarchie Autrichienne, alors que celle-ci désirait négocier, par l’intermédiaire des Princes de Bourbon. Mais les « va-t’en guerre » républicains et nationalistes ne l’entendaient pas de cette oreille, quel gâchis, quel carnage ! La guerre de 1914 fut le tombeau de la jeunesse comme de l'Intelligence françaises et, au-delà, le suicide de l’Europe, selon les propos du royaliste Lyautey.

    La République était déjà antisociale en détruisant les saines lois et organisations corporatives d'avant 1789 qui, vieillissantes, ne demandaient pourtant qu'à être réformées mais pas détruites ! La préservation des protections ouvrières était essentielle mais pas prioritaire pour les « parvenus bourgeois » de la finance, alors que la « Révolution industrielle » allait être le « Pain noir » dont les sombres pages de Zola hantent encore nos mémoires.

    De plus, la République était criminelle par sa responsabilité dans les guerres qui suivirent 1792, jusqu’à celle de 14 évoquée, puis de 1939-1945, sans parler des révoltes, révolutions et massacres ouvriers (Conlie, La Commune, Draveil 1908…). La République née dans le sang du peuple de France, depuis sa naissance, entraîna les guerres d'enfer qu'elle imposa à toute sa population : « Levée en masse » des guerres de la Révolution, populicide vendéen et massacres sur tout le territoire, conscription impériale, occupations…


    Bref, depuis, par manque de cohérence, nous servons des intérêts qui ne sont plus ceux de la France, apparaissant trop souvent, comme supplétifs d'un nouvel ordre mondial, désirant imposer son modèle de gouvernement dit démocratique, en jouant aux gendarmes du monde ! Nos soldats se font tuer en terrains extérieurs, parce que la République, sans stratégie véritable, s'arroge le droit de s'immiscer dans la politique des autres pays, au nom du « droit d'ingérence » théorisé par quelques idéologues ou « philosophes » occidentaux...

    Notre diplomatie comme toute notre politique d'ailleurs est souvent au service de « Lobbies » internationaux, principalement liés à l'exploitation des matières premières, ce qui n'est guère rassurant au regard de notre image comme de notre identité propre. Sans doute serait-il plus utile de se concentrer sur nos devoirs d'assistance à nos traditionnels partenaires, amis de la Francophonie et, sur la défense finalement de nos propres intérêts géopolitiques : « Il est normal, aussi, que l'argent public ne soit pas dissipé aux quatre coins de la planète : c'est un principe de responsabilité par rapport à l'effort réalisé par le contribuable, surtout en temps de crise. » (Jean de France, Un Prince Français).

  • Pourquoi la Russie s’en prend à l’ONG Memorial, qui s’occupe du passé soviétique et des droits de l’homme

    Le monde occidental est en émoi. La Justice russe vient de prononcer la dissolution des deux branches de l’ONG Memorial : celle qui se consacre à l’étude du passé soviétique et celle qui défend les droits de l’homme en Russie. Chacun y va de sa rengaine habituelle : le secrétaire d’État américain Blinken dénonce la « persécution » dont est victime Memorial, « affront à ses nobles missions et à la cause des droits de l’homme partout dans le monde ». Jean-Yves Le Drian, notre sémillant ministre des Affaires étrangères, nous fait part de son « indignation », l’Allemagne de son « inquiétude », etc.

    Mais il est vrai, aussi, que le président russe a toujours refusé de faire de l’ère soviétique une parenthèse dans l’Histoire de la Russie. Il a affirmé avec force qu’il fallait accepter le passé et qu’il y avait continuité entre la Fédération de Russie et l’Union soviétique. Ce lien est d’ailleurs inscrit dans la Constitution russe. Il n’est pas question, pour Poutine, de tirer un trait sur cette période, en particulier sur la « Grande Guerre patriotique » qui vit la victoire de l’Armée rouge sur les Allemands. Ce fait d’armes et les vingt millions de morts qui l’ont accompagné sont essentiels pour lui comme pour la majorité des Russes. Cette ambivalence est au cœur du souci des dirigeants russes de donner une cohérence au roman national du pays. Et la cohérence de cette histoire passe par l’acceptation du passé glorieux comme tragique. Cela ne signifie pas pour autant que les millions de morts du goulag sont oubliés.

    Tout cela peut être discuté, mais c’est ainsi que les Russes voient leur Histoire et Poutine sait bien que l’aspect mémoriel de sa présidence est important pour le peuple russe. Il pousse, d’ailleurs, le processus très loin puisqu’il s’était rendu en France en 2011, à l’invitation de François Fillon, pour honorer le corps expéditionnaire des 20.000 Russes qui ont combattu à nos côtés de 1916 à 1918. Un monument a été alors inauguré, place du Canada, à Paris.

    Sur Memorial, ce ne sont pas tant les recherches sur le goulag qui ont posé problème, mais la volonté de cette ONG de publier des listes de bourreaux. Les dirigeants russes ont toujours refusé de se lancer dans des procès mémoriels interminables qui auraient potentiellement concerné des millions de personnes. Boris Eltsine en avait parlé, puis avait reculé devant l’ampleur des protestations. Les Allemands eux-mêmes y avaient renoncé lors de la réunification. Le président de la branche française de Memorial, Nicolas Werth, déclarait ainsi, sur France Culture, le 30 décembre : « Les ennuis ont commencé pour Memorial à partir du moment où elle a commencé à publier des listes de personnels du NKVD responsables de massacre. » Plus de 40.000 noms ont ainsi été publiés. Outre le fait que ces listes comportaient des erreurs, le pouvoir russe ne l’a pas accepté.

    Surtout, comme le dit Le Monde du 30 décembre, « l’ONG est en effet progressivement sortie du seul champ historique et mémoriel pour s’impliquer dans la promotion des droits de l’homme, les programmes éducatifs ou la défense de prisonniers politiques ». Nous sommes loin du goulag et de Staline. Cerise sur le gâteau : « C’est elle encore qui a dénoncé les exactions commises en Tchétchénie durant les deux guerres russo-tchétchènes des années 2000. » Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet… L’affaire Memorial est donc bien plus complexe que ce qu’en disent les médias et les dirigeants occidentaux. Mais nous savons depuis longtemps que la caricature outrancière est inhérente au système.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "Tout le mensonge est en train de s'effondrer devant nos yeux"  : l'intervention saisissante d'Alexis Poulin :

    (extrait vidéo 2'01)

    https://twitter.com/Planetes360/status/1572103605196587010?s=20&t=gZLKuZ6I8993d9YaSJc1Lw

    Mais, qui préside à ce "retour à la toute puissance de la bourgeoisie du XIXème" (héritière de celle du XVIIIème, qui a fait la Révolution) ? Le Système, évidemment, la République idéologique, établie par ces bourgeois "encyclopédistes" qui ont renversé notre Royauté traditionnelle pour établir le règne de l'Argent-Roi, c'est-à-dire leur règne, à eux; le règne de "leur" Argent. Ce que Maurras appelait la lutte des "forces du Sang" (Royauté, Église, Culture, Moeurs et Traditions...) contre les "Forces de l'Or" (dans L'Avenir de l'Intelligence).

    Pour l'instant, et depuis 1875 (quand ces bourgeois ont fait échouer la restauration monarchique) l'Or est au pouvoir, il a pris le dessus et les apparences nous sont contraires : nos forces,  celles du Sang, paraissent vaincues.

    Mais, tant qu'il reste du temps, on peut voir ce Système s'effondrer sur lui-même, victime de ses propres "imperfections en politique" (pour reprendre l'expression de Chateaubriand), victime de ses propres erreurs et folies, sclérosé et comme pétrifié par sa propre idéologie mortifère, mortifère envers lui également. Comme cela s'est passé pour l'URSS, qui semblait toute puissante quelques années avant son effondrement cataclysmique). 

    Alors, oui, malgré les apparences qui nous sont contraires, aujourd'hui, plus que jamais, Boutang a raison :

    "...Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel “appel aux conservateurs”; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien."

    À BAS CE SYSTÈME QUI TUE LA FRANCE !

    VIVE LA FRANCE, ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE,

    VIVE LE ROI !

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    1. Excellente intervention d'André Bercoff à l'Université d'été résistante, en Avignon :

    (extrait vidéo 8'33)

    https://twitter.com/Le__General_0ff/status/1571571684313911297?s=20&t=okrRmSoOrIMwDIgFBBadtw

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    2. Question à poser en permanence, à tous, et partout; à temps et à contre-temps : se prendrait-elle pour la Reine de l'Europe ? 

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    3. "Je vais venir te défoncer !" À Paris, dans le 3ème arrondissement, une enseignante a été menacée après avoir demandé à une lycéenne de retirer son voile. Les policiers ont interpellé un jeune homme accusé d'avoir menacé une enseignante de venir l'agresser violemment, car elle avait demandé à sa sœur de retirer son voile durant une sortie scolaire. Interpellé, le suspect a, ÉVIDEMMENT ! été remis en liberté sous contrôle judiciaire, en l'attente de son jugement...

    https://actu17.fr/faits-divers/paris-une-enseignante-menacee-apres-avoir-demande-a-une-lyceenne-de-retirer-son-voile.html

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    4. De Jean Sévillia (sur tweeter) :

    "Cette journée historique, reléguant au second plan les péripéties de la famille royale et les bouleversements d'une Angleterre qui n'est plus ce qu'elle était, a mis en scène le plus haut - la foi, la tradition, la continuité d'une nation -, ouvrant tous les possibles. Merci."

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    5. "Affaire Callac" : ça bouge, en Bretagne. lafautearousseau a apprécié ce tweet :

    "A Callac, on veut remplacer les vieux Bretons par des jeunes Africains. pas d’argent aux 1ers, des millions pour les autres. La famille Cohen incarne cette élite mondialiste, qui vit dans les beaux quartiers, ne connaîtra jamais les conséquences du Grand R qu’ils imposent aux pauvres"

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    • La famille Cohen, c'est une bonne illustration de l'Argent au pouvoir. Il faut choisir entre l'Argent-Roi et le vrai Roi comme Roi...

    • D'accord avec Geoffroy Lejeune, sur ce Macron-le-fossoyeur qui a acté la mort de nos Campagnes :

    "Quel est le projet d'Emmanuel Macron pour la campagne ? Il acte le fait qu'il n'y aura plus jamais d'enfants dans les écoles, de boulot et de transport dans les campagnes. Ces habitants n'existent plus et leur seul avenir est de devenir accueillant pour les immigrés..."

    (extrait vidéo 0'32)

    https://twitter.com/GeoffroyLejeune/status/1572149777051041794?s=20&t=PPS9LcXUjf9mhm4nStDhqA

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    6. Pompiers, Soignants : on n'oublie pas les (injustement) suspendus !

    "Nous sommes 7.300 sapeurs pompiers suspendus et 3 à 4 fois plus chez les #soignants! C'est énorme !" @ramziChab, pompier suspendu depuis un an, dénonce les mesures sanitaires #Covid_19 toujours en vigueur Entretien ici : youtu.be/jATmjzg8NI4

    (extrait vidéo 1'19)

    https://twitter.com/Ligne__Droite/status/1571876941854015488?s=20&t=PPS9LcXUjf9mhm4nStDhqA

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    7. Il faut d'urgence donner des armes aux Arméniens et les aider à résister à l'agression azérie ! De Jean-Christophe Buisson :

    "ALERTE  Des médias et des responsables azerbaïdjanais multiplient les références à "la nouvelle république turque de Zangezur-Goycha" (avec un drapeau ad hoc) qui correspond au territoire #armenien du #Syunik et à toute la zone frontalière attaquée la semaine dernière par l'Azerbaïdjan..."

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    8. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par l'incroyable nouvelle que donne Gilles-William Goldnadel :

    "J’ai le plaisir de vous annoncer que le maire PCF de Stains Azzedine Taibi a porté plainte contre moi car j’aurais tweeté quelque chose comme "Visitez Stains, capitale de l’islamogauchisme"; j’avoue que cette dénomination de rue est accablante pour ma défense. Je demande pardon"

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    Eh, oui ! À Stains, la mairie Communiste a donné à une rue le nom de la première femme de Mahomet ! À Martigues, la maison de Maurras est interdite au public par une autre mairie dirigée par un communiste, et où un gros scandale de trafic de drogue fait 'tanguer la municipalité" (titre du Point)...

    Vous avez dit "Grand remplacement" ?

    Oui, c'est vrai; mais, ce "grand remplacement", qui le veut ? qui l'organise et le conduit, inexorablement ?

    LE SYSTÈME DE FOLIE, LE SYSTÈME EN FOLIE !

     

     

    À DEMAIN !

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    « A force de murmurer le nom du Roi, naîtront l’espoir du Roi, puis la nécessité du Roi, enfin la Royauté renaîtra. »