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La petite République, par Frédéric Wrinkler

Que dit l'histoire ?

« Pauvres mais gentilshommes, ayant moins d'or que d'aïeux. » (Chanson des étudiants de Salamanque). L'histoire est un puits d'expériences ou toute mauvaise loi donne telle conséquence, ou tel acte gouvernemental donne tel effet, ou tel système donne tel résultat... La démocratie dans la Grèce Antique fut grande, mais elle puisait dans l'héritage monarchique savamment accumulé au fil des temps, avant de sombrer dans le chaos lorsqu'elle oublia les leçons politiques de sa propre histoire. Le monde Romain, quant à lui, mourra dans un étatisme étouffant et dans l'effondrement de ses valeurs originelles...

4_n.jpgLa Révolution détruisit l'Europe monarchique et l'équilibre européen en permettant l'unité de l'Allemagne. La paix européenne qui était tissée depuis longtemps par nos rois avec les mariages et le « Traité de Westphalie » fut détruite avec des conséquences guerrières qui se firent atrocement sentir jusqu’au vingtième siècle...

Signalons au passage que sous l’Ancien régime, au plus fort du XVIIIème siècle, la levée des milices en France, prit 10.000 hommes pour la guerre, 300.000 pour la Révolution en 1793, sans parler de Napoléon qui prit même des plus jeunes, puisqu'à court d'hommes... Et en août 1914, 3.780.000, en pleine moisson, chose impensable sous l'Ancien Régime !

Avec la République, nous eûmes les effets secondaires de la Révolution et de ses principes, en particulier les invasions de notre sol comme l'Occupation étrangère, le plus souvent allemandes... En 1918, la République s'acharna à envoyer, une année de plus, dans les charniers sanglants, la jeunesse de France, parce qu'elle désirait détruire la monarchie Autrichienne, alors que celle-ci désirait négocier, par l’intermédiaire des Princes de Bourbon. Mais les « va-t’en guerre » républicains et nationalistes ne l’entendaient pas de cette oreille, quel gâchis, quel carnage ! La guerre de 1914 fut le tombeau de la jeunesse comme de l'Intelligence françaises et, au-delà, le suicide de l’Europe, selon les propos du royaliste Lyautey.

La République était déjà antisociale en détruisant les saines lois et organisations corporatives d'avant 1789 qui, vieillissantes, ne demandaient pourtant qu'à être réformées mais pas détruites ! La préservation des protections ouvrières était essentielle mais pas prioritaire pour les « parvenus bourgeois » de la finance, alors que la « Révolution industrielle » allait être le « Pain noir » dont les sombres pages de Zola hantent encore nos mémoires.

De plus, la République était criminelle par sa responsabilité dans les guerres qui suivirent 1792, jusqu’à celle de 14 évoquée, puis de 1939-1945, sans parler des révoltes, révolutions et massacres ouvriers (Conlie, La Commune, Draveil 1908…). La République née dans le sang du peuple de France, depuis sa naissance, entraîna les guerres d'enfer qu'elle imposa à toute sa population : « Levée en masse » des guerres de la Révolution, populicide vendéen et massacres sur tout le territoire, conscription impériale, occupations…


Bref, depuis, par manque de cohérence, nous servons des intérêts qui ne sont plus ceux de la France, apparaissant trop souvent, comme supplétifs d'un nouvel ordre mondial, désirant imposer son modèle de gouvernement dit démocratique, en jouant aux gendarmes du monde ! Nos soldats se font tuer en terrains extérieurs, parce que la République, sans stratégie véritable, s'arroge le droit de s'immiscer dans la politique des autres pays, au nom du « droit d'ingérence » théorisé par quelques idéologues ou « philosophes » occidentaux...

Notre diplomatie comme toute notre politique d'ailleurs est souvent au service de « Lobbies » internationaux, principalement liés à l'exploitation des matières premières, ce qui n'est guère rassurant au regard de notre image comme de notre identité propre. Sans doute serait-il plus utile de se concentrer sur nos devoirs d'assistance à nos traditionnels partenaires, amis de la Francophonie et, sur la défense finalement de nos propres intérêts géopolitiques : « Il est normal, aussi, que l'argent public ne soit pas dissipé aux quatre coins de la planète : c'est un principe de responsabilité par rapport à l'effort réalisé par le contribuable, surtout en temps de crise. » (Jean de France, Un Prince Français).

Commentaires

  • Jean de la Viguerie explique très bien la confusion dans son livre "Les deux patries".

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