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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Le magnifque, splendide "Vaincre ou mourir" va-t-il devenir "viral", comme on dit dans le jargon ?
    Présentement, c'est notre souhait le plus cher !
    Francis Renaud communique :
    "Un grand merci aux spectateurs présents dans nos cinémas pour y découvrir ce premier long-métrage Vaincre ou Mourir avec plus de 100.000 entrées; parfois une seule séance par jour avec 188 copies, grâce à vous tous nous passons à 235 copies pour la 2ème semaine"

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    1. Comme on dit dans Kaamelott : "C'est pas faux !..." De Julien Rochedy (sur tweeter) :

    "Retraite par CAPITALISATION au plus vite. Arrêtons cette mascarade qui pèse sur les actifs et en particulier les jeunes. Laissons les gens être responsables de leur vie. Conservons juste un minimum vieillesse pour les plus fragiles et stoppons enfin cette pyramide de Ponzi."

    (ndlr : la "pyramide de Ponzi" est une escroquerie qui consiste à mettre en place un système d’investissement pyramidal, dans lequel la rémunération des premiers participants est assurée par les mises des nouveaux arrivants, jusqu’à ce que le mécanisme s’effondre de lui-même faute de nouveaux investisseurs.)

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    2. "Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien ! tout va très bien !..." Les chiffres de l'Institut pour la Justice :

    "les statistiques de la criminalité en 2022 sont maintenant disponibles  :
    • Coups et blessures volontaires : +15%   
    • Violences sexuelles : + 11%
    • Homicides : +8% 
    •Vols sans violence : +14% 
    • Cambriolages : +11% 
    • Vols avec armes : +2%

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    3. (Dans L'Express, extrait de l'article d'Alexandra Saviana) : Chars Leclerc : chronique d’un fiasco industriel et militaire...

    "Il s’est produit avec la chute du mur de Berlin et le char Leclerc ce qu’il s’est passé avec le nucléaire après l’accident de Fukushima au Japon : nous avons gardé nos chars sans en produire d’autres..."

    Des chars Leclerc français lors d'un exercice militaire mené dans le cadre de la mission Aigle de l'Otan en Roumanie.

    Des chars Leclerc français lors d'un exercice militaire mené dans le cadre de la mission Aigle de l'Otan en Roumanie.

    Depuis plusieurs jours déjà, une discussion est engagée entre le gradé et le fonctionnaire. Quand le premier l’exhorte à défendre le projet - et à contester une réduction de nombre de chars produits, déjà passés de 1 500 à quelques centaines les années précédentes - le second se questionne. "Je me rappelle lui avoir dit : 'Général, est-ce vraiment à moi de défendre cette cible de 406 ? Je n’ai aucune référence, je ne sais pas si ce n’est pas un combat stérile de fonctionnaire.'" Marescaux le dévisage un instant, avant de se tourner vers la fenêtre de son bureau. Il fait nuit, et un Paris illuminé s’étend aux pieds des deux hommes. Le militaire déclare alors : "Pour tenir une zone comme celle-ci face à un ennemi, il faudrait déjà plusieurs centaines de chars. Avec 400, on est à un minimum."

     

    3 BIS. Par contre - et quelle que soit l'opinion que l'on a au sujet de "l'affaire d'Ukraine"... - un motif de satisfaction relevé sur OPEXNews, site très bien informé : "Les Crotale français détruisent 100% des cibles dans le ciel ukrainien"...

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    Voici une information qui "fait plaisir" et qui vient confiremer ce que nous disons régulièrement ici, comme le faisait L'Action française avant guerre avec sza manchette "Armons, ARMONS, ARMONS !" : nos matériels sont parmi les meilleurs et les plus performants au monde (force nucléaire navale, avion Rafale, char Leclerc, canon César etc...). Donnons donc à nos Armées les moyens d'en disposer suffisamment, au lieu de laisser notre magnifique panoplie à l'état d'échantillon, dangereux pour notre sécurité et incompatible avec le statut, le rôle et donc les devoirs d'une grande puissance...

    PASSER LE BUDGET MILITAIRE À 4% DU P.I.B. TOUT DE SUITE !

    (1% pour chacune des trois Armes (Air, Tere, Mer et 1% pour le nucléaire (les trois armes confondues)

     

    5. (Dans Causeur.fr) L'article de Céline Pina :

    "La date de la journée internationale du hijab, 1er février, est une référence importante pour les frères musulmans, celle de l’instauration de la première théocratie. Elle marque le retour de l’ayatollah Khomeini en Iran. Mon article pour Causeur" : 

    En Iran, le"World Hijab day", c’est tous les jours, bécasses !

    (ndlr : "bécasses" ? Qu'est-ce qu'elle est polie et courtoise, Céline ! Pour être tout à fait francs, à la Rédaction, il y en a plus d'un et plus d'une qui aurait employé un autre mot...)

    https://www.causeur.fr/en-iran-le-world-hijab-day-c-est-tous-les-jours-253585

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    6. On dit ça, on dit rien... On meurt sur des brancards à l'hôpital faute de personnel, il fait froid dans les écoles, "on" voudrait donner des chars et des avions à l'Ukraine mais on n'en a pas, les petits commerçants risquent réellement de fermer (simple début de liste, non limitative, hélas...) mais Macron a donné, en 1 mois :

    •  37.5 millions au Rwanda (?),

    • 360 millions au Pakistan (???????),

    • 300 millions à l'Ukraine,

    • 1.5 milliard à l'Afrique du Sud (?????????????????????????????????????????)

    On est sûr qu'il va bien, celui dont Luc Ferry a dit (tout de suite après son élection) : "On a mis un gamin à l'Élisée..."

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    7. Et pour terminer cette série d'aujourd'hui... Le Diocèse aux armées françaises communique :

    "En mai 2022, ils étaient 10 600 de 40 pays au Pèlerinage Militaire International, réunis à @lourdes_france pour prier pour la paix"  Cette année, le PMI aura lieu du 12 au 14 mai Toutes les informations sur notre site internet dioceseauxarmees.fr/pelerinage-mil"
     
    (extrait vidéo 2'18)
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    PAYS LÉGAL POURRI !

    Coralie Dubost n'est pas n'importe qui : elle est présidente déléguée du groupe LaREM à l’Assemblée nationale. 

    Elle vient d'être épinglée pour sa "gestion douteuse" (que c'est beau, les euphémismes !...) des 5.373 euros mensuels de l’enveloppe AFM (avance de frais de mandat) allouée par l’Assemblée nationale à chaque Député. Elle les emploie, en fait, pour des dépenses "somptuaires", comme l'embauche "d'au moins quinze assistants parlementaires", ou l'achat de "3.000 euros de vêtements et de lingerie par mois" (et parfois plus)...

    Si on était Le Canard Enchaîné, on ferait un jeu de mot genre "petites culottes à l'Assemblée : une Député culottée" !!!!

    https://www.midilibre.fr/2022/04/29/montpellier-coralie-dubost-deputee-de-la-majorite-epinglee-sur-la-gestion-de-ses-frais-de-mandat-10267235.php

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    1. "La caque sent toujours le hareng", dit le proverbe. La haine des terroristes révolutionnaires de 89/93 est toujours là, comme leur soif de museler et, sinon, de détruire tout ce qui s'oppose à eux est toujours là. Ils les ont héritées de Saint Just et de son horrible défintion : "Ce qui constitue une République c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé" (Convention, Rapport du 26 février 1794, premier décret de ventôse).

    Aujourd'hui, les dirigeants de La France bien soumise (qui investissent pour les Législatives un Tahar Bouhafs se promenant dans les rues avec une tête de Marine Le Pen au bout d'une pique, comme aux bons vieux temps de la Terreur...) se comportent en dignes successeurs/héritiers/continuateurs de ces terroristes de 89/93, insultant et menaçant à tour de bras, car qu'est-ce d'autre qu'une menace tout à fait claire que cette tête brandie au bout d'une pique ? 

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    Voilà maintenant Alexis Corbières qui s'en prend à Dimitri Pavlenko, que l'on apprécie tant, chaque soir, dans Face à l'info mais aussi et heureusement ailleurs, notamment à Europe 1. Corbières commence par une insulte grave, mais commencer, c'est déjà un signe, qui laisse présager la suite... Voilà pourquoi il faut réagir tout de suite, avec tous ceux qui ne sont pas décidés à laisser faire ces petites frappes. Éric Naulleau a été le premier à réagir : bravo à lui !

    Éric Naulleau
    "Total soutien à l’excellent journaliste @dimitripavlenko, traité de « petite hyène » sur @Europe1 par @alexiscorbiere"

     

    1 BIS. Le rappel des faits. Cela s'est passé ce vendredi (avant-hier) au micro d'Europe 1... :

    https://www.ozap.com/actu/-petites-hyenes-rentrez-dans-la-niche-echange-houleux-entre-alexis-corbiere-et-dimitri-pavlensko-sur-europe-1/616431

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    Oui, "la caque sent toujours le hareng"...

    Terroriste révolutionnaire sanguinaire un jour,

    terroriste révolutionnaire sanguinaire toujours !

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    3. Scandale du jeune policier irréprochable de 24 ans mis en examen pour n'avoir fait - et bien faiot - que son devoir : il est "anéanti"...

    https://www.sudouest.fr/faits-divers/tirs-mortels-sur-le-pont-neuf-a-paris-le-policier-mis-en-examen-est-aneanti-10765957.php

    Bruno Attal a a raison :

    "Si un #policier avait tiré avant le massacre de l’attentat de #Nice il serait en #prison. Le juge aurait dit : Mais il n’y a pas de #LegitimeDefense puisque votre riposte est disproportionnée. Comment juger de la proportionnalité avant ? Avantage net pour le tueur."

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    3 BIS. Pourquoi la manif de lundi à Paris ?

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    5. Le "Khmaire vert" de Grenoble, Éric Piolle, annonce qu’il proposera l’autorisation du Burkini dans les piscines le 16 mai prochain au Conseil Municipal : pourquoi ne pas exiger un référendum sur le sujet ? Très mal élu, donc très peu représentatif, du fait du grand nombre de non-inscrits, abstentionnistes, bulletins "blancs et nuls", Éric Piolle, islamo-gauchiste, n'a aucune légitimité pour faire avancer l’islamisme politique...

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    Ni à Grenoble, ni ailleurs...

    LE BURKINI, ON N'EN VEUT PAS !

     

    6. Renault contraint de vendre Lada pour 1 Rouble symbolique : le Système et le Pays légal (Macron étant à leur tête) contre la France !... D'accord avec François Asselineau :

     

    https://www.turbo.fr/actualite-automobile/renault-contraint-de-vendre-lada-pour-1-rouble-symbolique-185426

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    7.                                               saccageparis

    PARIS BOBO, PAR'HIDALGO, PARIS PAS BEAU !

    Qui dit mieux, dans le pire, dans l'horreur absolue ? : Banc Davout démonté, palette végétalisée, ordures au sol, mur en vrac, lampadaire Castorama premier prix, sculpture laide au message moralisateur débile...

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Justice pourrie, à l'image d'un Système pourri, qui l'a engendrée : l’homme qui a craché au visage d’un prêtre de la basilique Saint-Michel de Bordeaux, après la messe, a été sanctionné d’un... stage de citoyenneté et d’une interdiction de paraître dans le périmètre pendant 6 mois ! "Ben voyons !..."

    D'accord avec Pierre-Marie Seve (sur tweeter) :

    "Récidiviste, il se balade avec un couteau sur lui, il crache sur un prêtre.
    Punition : stage de citoyenneté. Avec ça, c'est sûr, il ne recommencera pas !" 

    (extrait vidéo 0'40)

    https://twitter.com/pierremarieseve/status/1500841870821310464?s=20&t=kSIF0qA8SFApR5XYxFfJcA

     

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    1. INFO FRANCE INTER - La conversation pas si "spontanée" du candidat Macron à Poissy, France Inter s’est procuré des documents qui prouvent que la rencontre avait été soigneusement préparée en amont... :

     

    1 BIS. La preuve par Lassalle :

    Jean Lassalle
    "Je me suis donc rendu à Poissy. Après des palabres qui ont commencé à 17h45 pour se terminer à 19h15 la réponse est tombée : impossible de participer au débat. Vive la démocratie! Il commence très fort sa campagne. Un débat public pas si public que ça"

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    1 TER. Et, en plus, il copie, il "pompe" sur ses petits camarades de classe ! C'est pas bien, ça, Manu ! Zemmour s'en est amusé, et l'a pris avec le sourire :

    Eric Zemmour
    "Au rythme où Emmanuel Macron copie mon programme, il va peut-être bientôt proposer la fin de l'immigration !"

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    4. Mais, même si Macron supprimait la redevance télé, cela ne changerait rien pour le contribuable, qui continuera à payer, sous une autre forme : en effet, que le budget de l'audiovisuel public soit financé par une redevance ou inscrit directement dans le budget de l'État, qu'est-ce que cela change, fondamentalement, pour celui qui paye, in fine, c'est-à-dire... le contribuable ? D'accord avec Goldnadel :

    G-William Goldnadel
    "Rien. Pure manipulation. Grossier exercice de prestidigitation. Le contribuable va toujours financer de sa poche un audiovisuel de sévice public privatisé à gauche et interdit au pluralisme. En même temps, c’est Macron."

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    5. Bruno Le Maire nous prend pour des imbéciles et nous demande de faire un effort sur notre consommation d'énergie : c'était donc cela, le "nouveau monde de Macron, le retour programmé vers l'âge des cavernes ? Commencer par moins se chauffer (mais, les usines, et toute l'économie, tous les travailleurs, pour faire tourner les machines ?...) puis, pourquoi pas, s'habiller en peux de bêtes et manger de la viande (si c'est permis !!!!) bien crue ? lfar a une autre proposition à faire, c'est de ré-ouvrir immédiatement Fessenheim, chose possible jusqu'à la fin mars. Il faut choisir : la sécurité/indépendance énergétique des Français ou la régression. Nous, on a choisi !

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

    RÉ-OUVRONS FESSENHEIM !

    https://frontpopulaire.fr/o/Content/co672514/demantelement-de-fessenheim-peut-on-encore-faire-machine-arriere

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    Écoutez Zemmour sur le nucléaire et Fessenheim :

    "Si je suis élu, je ferai immédiatement une étude sur la possibilité de rouvrir Fessenheim. L’intérieur de cette usine, la plus vieille de France, est flambant neuf. C’est à vous déchirer le cœur..."

    (extrait vidéo 0'45)

    https://twitter.com/ZChretiens/status/1501118157884375040?s=20&t=1ydSB9WJgF2FlcNjW8hhHQ

     

    6. Les Rois de France l'avaient bien compris, eux qui ont réalisé le "chef d'oeuvre absolu" des Traités de Westphalie (le mot est de Jacques Bainville) : l'Allemagne a toujours été, est et restera notre ennemi numéro un. Les Traités de Westphalie, en la morcelant en autant d'États que de jours dans l'année, nous libéraient du danger qu'elle représentait pour nous depuis l'invasion des Cimbres et des Teutons, vers 100 avant Jésus-Christ. Encyclopédistes, Révolution, premières républiques et Empires ont défait l'oeuvre bienfaisante des Rois et ont fait l'unité allemande, qui, depuis 1870, nous a fait tant de mal, et continue, sous des formes différentes, mais toujours avec la même volonté de puissance, le même hégémonisme, le même expansionnisme... Nous en parlons dans le premier document de notre nouvel Album, Lettres de prison, car Maurras avait bien vu, dès les dernières années de sa vie, la persistance de la malfaisance d'une Allemagne unifiée... Aujourd'hui, il s'agit d'achat d'avions, et, bien entendu, l'Allemagne "joue" contre qui ? Contre la France, évidemment ! Merci d'avoir créé ce monstre, vous Encyclopédistes, révolutionnaires, républicains idéologiques et impérialistes...

    https://www.bfmtv.com/economie/eric-trappier-dassault-aviation-l-allemagne-va-acheter-des-avions-americains_AN-202203070570.html

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    7. Scandaleux ! C'est dans actu.fr/Pays de la Loire : Témoin d'un grave accident dans la soirée du 3 février, Charly a contrecarré un délit de fuite en sacrifiant sa voiture pour stopper des chauffards; son assurance refuse de le rembourser... Pas un mot sur les délinquants, jeunes et armés de couteaux. On pense avoir compris...

    SCANDALEUX !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Gregory Doucet, le "khmaire vert" escrolo de Lyon, a refusé de venir représenter les Lyonnais à la béatification de Pauline Jaricot. En raison de ses principes, a-t-il dit : des principes à géométrie variables, ça oui ! Il n'en avait pas tant, des "principes", ni des "pudeurs de gazelle" - comme dit Jean-Luc... - le 28 avril dernier, lorsqu'il s'affichait avec les musulmans, lui, l'un des "idiots utiles" de l'islamo-gauchisme...

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    1. Excellente Gabrielle Cluzel, sur CNews, face à M. Slama :

    "...Une question : s’il y autant de racisme en France, si la vie est aussi pénible pour les gens racisés, pourquoi il y autant d’immigration chez nous ? Une équation que je n’ai pas résolue…"

    (extrait vidéo 0'30)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1528114417950306305?s=20&t=RqNe6LFTuNL9iN1z2qCnEQ

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    2. Alors que l'Hôpital craque, par manque de personnel entre autres difficultés, que deviennent ces milliers de soignants français suspendus depuis septembre ? Ils étaient 15.000, et l'on ne dispose pas, pour l'instant, de chiffres mis à jour. Certains s'en vont : en Suisse, par exemple... 

    https://actu.fr/societe/coronavirus/temoignages-covid-19-les-soignants-non-vaccines-reintegres-le-metier-d-infirmiere-c-est-fini_51074762.html

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    En clair, ce Système de folie et en folie exporte les talents français (on avance le chiffre de 200.000 départs de jeunes chaque année...) et importe massivement des populations de cette "françafrique" qu'il dit ne plus "vouloir"...

    Et les hôpitaux français font appel à des soignants venus de Roumanie, de Turquie... 

     

    3. Le "grand remplacement" en une seule pjhoto, trouvée dans La Charente libre. Mais ceux qui ne veulent ni voir ni entendre continueront à le nier, et à crier au "complotisme... :

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    4. Le nouveau Ministre de la des-Éducation nationale ne connaît pas l'Histoire de France, et, par voie de conséquence, il ne comprend rien à cette Histoire. Il est urgent, pour lui, de lire L'Histoire de France, de l'immense Jacqiues Bainville (sait-il même qui c'est ?). En voici les toutes premières lignes du premier chapitre :

    Bainville.jpgPENDANT CINQ CENTS ANS LA GAULE PARTAGE LA VIE DE ROME

    "Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au delà de 2.500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s’étaient succédé, jusqu’au moment où les Gaëls ou Gaulois devinrent les maîtres, chassant les occupants qu’ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et les Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois était indigène, l’autre venue du Nord et d’Outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation.

    Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les1A.jpg échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d’entre Seine et Loire ou les Belges d’entre Meuse et Seine. D’autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s’est formé peu à peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie..."

     

    4 BIS. Zemmour a bien raison de "corriger" la (très mauvaise) copie du Ministre :

    "M. Ndiaye considère que la race est au cœur de l’histoire de France, je nie cette affirmation. Il confond l’histoire de la ségrégation américaine avec l’histoire de la France..."

    (extrait vidéo 1'34)

    https://twitter.com/MargauxdeMedoc/status/1528639867726487552?s=20&t=xcuCuCZxZM9_b1he-NyWGg

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    4 TER. Élisabeth Lévy aussi, dans Causeur :

    "Éduquer les enfants c'est les ouvrir au monde qui était là avant eux et à ses œuvres. Pour Ndiaye, ces oeuvres sont le symbole de la domination des mâles blancs..."

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    7.                                             SACCAGE PARIS

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

     

    Dans le 14ème, deux grands platanes abattus à l’angle du boulevard Brune et de la rue Didot... Il faut verdir les villes, pour faire baisser la température, entend-on un peu partout...

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    Devant le Panthéon, belle église Louis XV, qu'il faut restituer à l'Église catholique, afin qu'elle retrouve sa vocation initiale...

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    Au Canal Saint Martin...

    "Quoi, mon urinoir ?

    Qu'est-ce qu'il a, mon urinoir ?

    Quelque chose qui n'va pas ?

    Qui ne te revient pas...?

    (paroles librement adaptées d'une chanson de... Johnny, bien sûr !)

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    Déjà, le simple nom de "Stalingrad" est, en soi, une honte. Mais quand en plus cet horrible "stalingrad" est aussi "stalincrade"...

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    Allez, c'est trop dur, on arrête pour aujourd'hui !...

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Inadmissibles violences d'Aulnay-sous-Bois : les journaleux ont choisi leur camp, « l’évangile selon saint Théo » 

     

    Mur-bleu gds.jpg« Qu’est-ce qui a motivé cette interpellation ? » Voilà la bonne question, celle par quoi il faut commencer, la seule qui vaille d'être posée : elle l'est ce matin du mercredi 8 février, sur France info, par un syndicaliste policier ; presque une semaine après !

    Il n'y a pas encore de faits absolument et intégralement établis dans ce que l'on peut appeler « l’affaire d’Aulnay », car tout bouge tout le temps et France info nous apprend même qu'une personne chargée de l'enquête n'a pas encore visionné la totalité des vidéos ! On ne peut donc pas - pas encore... - prendre une position définitive et adopter la réaction qu'elle induit, puisqu'on ne sait pas encore avec certitude qui a tort, qui a raison ; qui dit la vérité, qui ment ; qui a fait quoi, et pourquoi.

    Mais la cléricature médiatique n'en a cure : elle a déjà tout fait : le procès, la condamnation (des policiers, évidemment), et la béatification-canonisation de « Théo », adopté par l'ensemble des journaleux et appelé uniquement ainsi, affectueusement « Théo », alors que, normalement, toute personne possède un nom et un prénom, non ?

    Dans l'état actuel des choses, il semble seulement avéré que, au cœur de « la cité des 3.000 » d'Aulnay, connue pour du trafic de stupéfiants, quatre policiers patrouillent, le jeudi 2 février, quand une dizaine d'individus poussent le cri bien connu : « ça pue », qui avertit les guetteurs de l'arrivée des forces de l'ordre.

    Les quatre agents parviennent à contrôler une dizaine de personnes sur les lieux. L'une refuse et rapproche son visage d'un des policiers en geste de défi. Le policier repousse l'individu fermement, et c'est à ce moment précis que le « jeune » - finalement interpellé - aurait attrapé l'un des policiers par le col, puis lui aurait tenu, en criant, des propos injurieux ; il lui aurait donné un coup de poing sur la pommette gauche. Les quatre agents décident alors de le prendre à part pour l'interpeller. L'un d'entre eux le ceinture mais le jeune homme se débat « très violemment ». C'est à ce moment-là qu'un des agents aurait sorti sa matraque télescopique « pour frapper Théo aux jambes », « pour l'empêcher de donner des coups de pieds ».

    Après, il est clair qu'il s'est passé quelque chose. Il est non moins clair qu'il faut attendre que Justice et Police établissent définitivement la matérialité des faits avant de réagir. 

    Cependant, on peut d'ores et déjà affirmer deux choses.

    1. La réaction tribale des « jeunes » des cités est absolument inadmissible, et montre une fois de plus à quel degré de décadence nous en sommes arrivés. Les nuits de destruction systématique de mobilier urbain (que nous payons par nos impôts), d'incendie de véhicules particuliers (appartenant à des gens qui n'ont rien à voir avec « l’affaire ») le font comprendre aux plus obtus, aux plus aveugles, aux plus sourds : il y a chez nous, dans ce qui est encore notre « douce France », des centaines, des milliers de « zones de non-droit » où la racaille fait ce qu'elle veut, quand elle veut, comme elle veut... Et, bien sûr, cela n'est pas normal. Quel que soit l'évènement auquel on se réfère, aucune bande - ici, ethnique - ne devrait pouvoir mettre un morceau de France à feu et à sang. A Sevran, Villepinte, Clichy (communes voisines d'Aulnay) des chariots de supermarchés remplis de bouteilles pleines d'essence sont jetées n'importe où sur n'importe quoi. Bravo les « jeunes » ! Les réparations, après, c'est nous qu'on paye...

    Le Système, qui mène depuis 1975 la suicidaire politique d'immigration-invasion que l'on sait ne fait que récolter ce qu'il a semé... mais dont il nous impose les conséquences désastreuses. 

    2. La réaction des journaleux est révélatrice : alors que les déclarations du « jeune » interpellé ont varié à plusieurs reprises (des « déclarations évolutives » !) les journaleux ont adopté le jeune « Théo » et ne parlent plus de lui que de cette façon, amicale, chaleureuse, affectueuse : « Théo ». On dirait un membre de la famille, un petit frère ! Deux paysans français se suicident chaque jour, mais, là, les journaleux n'en parlent pas. Et, a fortiori, ne les appellent pas par leur prénom. Pourquoi cette hâte, alors que « l’affaire » n'est pas encore totalement élucidée, à prendre parti pour « Théo », cet amour pour « Théo », « Théo » par ci, « Théo » par-là : franchement, cette affection soudaine est louche, quand on connaît les opinions des journaleux, qui confondent si volontiers carte de presse et carte de parti (de gauche, et immigrationniste, évidemment). Rien que cela suffirait à rendre le « jeune » interpellé suspect...

    Dernière chose : dite par l'interpellé plusieurs jours plus tard, les accusations d'insultes racistes (« bamboula » et autres) n'ont plus été reprises par lui, ensuite. Il y a fort à parier que SOS Racisme ou le Cran, dès le début de l'affaire, le 2 février, auraient hurlé à la mort si ces insultes avaient bien été proférées. Là c'est silence radio, qui équivaut à un aveu : l'interpellé a menti. Curieusement, depuis, il ne cesse même d'appeler au calme.

    Bizarre, bizarre... Vous avez dit bizarre ? 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Ce lundi, Macron a inauguré en grande pompe la Cité internationale de la Langue française, et celle-ci a ouvert ses portes au public hier...

    Ce sera un magnifique instrument au service de la Francophonie, pour peu qu'on l'utilise intelligemment, bien entendu.

    Mais, puisque l'on parle de "langue", Macron, lui, quelle "langue" parle-t-il aux Français, et que leur dit-il ? "Ce qui n'est pas clair n'est pas français", disait Rivarol. Ce que dit Macron est-il clair ?

    C'est le sujet de l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 (reçu par Dimitri Pavlenko) :

    "La langue jusqu'ici c'était l'instrument de la raison et de la liberté mais pour les idéologues de la table rase, c'est à travers la langue que se perpétue le système de domination à abattre...
    ...La langue du pouvoir est devenue une langue morte. La "Start up Nation"  ne sait plus parler aux citoyens. C’est l’une des causes profondes et souvent oublié de la rupture entre les gouvernés et les gouvernants. Une logorrhée techno-managériale a remplacé la magie du verbe..."
     
    (extrait vidéo 3'48)
     

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    (ndlr/dernière minute : n'est-il pas scandaleux - et stupide ! - que Macron se soit exprimé en "étranger" lors de son déplacement au Kazakhstan, au lieu de parler français ? Les voyages officiels sont une occasion toute trouvée pour faire rayonner notre langue à l'international, surtout dans cette Asie centrale où on ne l'entend guère : pourquoi voudrait-on que, dans le monde, on apprenne le français ou que l'on s'y intéresse si même le piètre chef de l'état qui est le nôtre "parle étranger" ?

    Nous mettons les mots ci-dessus ("chef" et "état") en minuscule, pour être en accord avec le minuscule du personnage !...

     

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    1. Eh, oui ! Nous l'avons dit mille fois ici... Aujourd'hui, c'est Europhobe qui le redit à son tour : escrolos et socialos ont saboté notre filière nucléaire, domaine dans lequel nous devancions très largement ET la Chine ET les États-désunis : nous serions aujourd'hui le numéro un mondial si nous n'avions eu les ailes coupées depuis Jospin/Royal/Borne en passant par Hollande et Macron... avec toutes les conséquences heureuse que cela aurait eu pour notre économie, donc notre puissance et notre souveraineté, notre indépendance !...

    "Pour remplacer la Russie, #Macron cherche de nouveaux fournisseurs d'uranium. S'il n'avait pas stoppé le programme #Astrid (réutilisation des déchets) pour complaire à l'Allemagne, la France n'aurait plus eu besoin d'ici quelques années d'importer des matières fissiles..."

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    Ce sera dur, et que de temps perdu, d'occasions gâchées ! Mais il est parfaitement possible de nous remettre au niveau qui doit être le nôtre : le premier !

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    1 BIS. Et, dans Documentaire et Vérité :

    "Dans son dernier bilan prévisionnel, RTE reconnait que le facteur de charge des éoliennes installées sur les années les plus récentes semble stagner ou diminuer…"

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    BIS REPETITA PLACENT !

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    3. Immigration/invasion : ce que dit Mathieu Bock-Côté pour le Québec vaut pour la France et l'Europe, évidemment... :

     

    4. (Sur Opex News) Encore une bonne nouvelle ! Le gouvernement français a reçu la "Lettre de requête" (Letter of Request) officielle du gouvernement indien pour l'achat de 26 #Rafale Marine à destination de l’Indian Navy...

    https://www.defense-aerospace.com/india-sends-letter-of-request-for-26-rafale-m-from-french-government/

    Et c'est sans compter les tractations en cours avec l'Arabie Séoudite pour 52 Rafales !...

     

    5. Bravo au Gendarme de Chasse-sur-Rhône, qui a tiré sur un homme armé d’un hachoir et qui menaçait de tuer et d’égorger les personnes qui "n’ont pas de respect pour l’islam" !

    Il était 15 heures ce mardi 31 octobre, quand un individu armé d’un hachoir s’est présenté au portail d’une entreprise de Chasse-sur-Rhône, menaçant de mort plusieurs employés de l’entreprise "au nom de l’Islam", selon les informations du Dauphiné libéré... Les Gendarmes ont mis ce dément hors d'état de nuire : bravo à eux !

    Mais : qu'est-ce qu'il y a comme malades mentaux et autre "psychiatriques" dans cette religion !!!!!

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    6. (Sur Europe 1) L'édito d'Alexandre Devecchio sur "l'antisémitisme qui monte aujourd'hui"... :

    "L’antisémitisme qui tue aujourd’hui est l’enfant de l’immigration de masse et de la montée en puissance de l’islam radical. Il a le visage d’une jeunesse désintégrée s'identifiant à la jeunesse palestinienne et dont la haine des «juifs » va souvent de pair avec celle des « blancs » et de la France..."
     
    (extrait vidéo 2'55)
     
     
    Alexandre Devecchio (@AlexDevecchio) / X

    "

    7. Le "saccage Paris" continue, et de plus belle ! De SOS PARIS :

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Rien en-dehors de l'État !

    Déjà Saint Just le disait : "Ce qui constitue une République c'est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé !". Jérôme Guedj, député "socialo apparenté", vient de le redire, devant les représentants de la Fondation Jérôme Lejeune" :

    "Rien ne s'impose à la République, et surtout pas quelque loi naturelle que ce soit." 
     
    Jérôme Guedj ne fait que confirmer le mot juste de Clemenceau : la Révolution n'est pas terminée, et les mêmes adversaires restent face à face...
    Et aujourd'hui, selon l'autre mot tout aussi juste de Gustave Thibon, les "conservateurs du chaos figé du désordre", héritiers et successeurs du "chaos explosif des révolutionnaires" d'hier, continuent la même politique de fond : seuls les formes extérieures ont changé : Macron
    porte costard/cravate au lieu d'être "sans culotte", mais il est bien le continuateur de Robespierre.
    Et pour ce qui est de la République française, l'imposture continue : elle n'est ni une république, ni une démocratie, mais une république et une démocratie idéologiques, c'est--à-dire un Totalitarisme, et ne reconnaît rien en dehors d'elle-même...
    Comme Hitler, Staline ou l'Islam et sa charia...

    (extrait vidéo 0'40)

    https://x.com/AdrienMolin/status/1783802779724656779

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    1. Gabrielle Cluzel résume bien la lamentable "affaire Sciences Po" et, surtout, sa lamentable "fin" (?). En attendant la prochaine, car, évidemment, cette "fin" ne peut être que temporaire, puisque ce que veut Mélenchon, gourou de la secte LFI ("les revenants de la section des piques de 1793") c'est la Révolution...

    "Sciences Po se couche et capitule lamentablement devant l’extrême-gauche. Imaginez un instant la réaction de Sciences Po si les manifestants avaient été d’extrême-droite. Vous pensez que la direction aurait "dialogué" ?..."

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    2. Dans Le Figaro : tandis que le ministère de l’Éducation nationale a publié un projet de programme d’éducation à la sexualité dès la maternelle, Sophie Audugé, déléguée générale de @soseducation, alerte sur le risque de sexualisation précoce des enfants...

    (extrait vidéo 8'50)

    https://x.com/Le_Figaro/status/1783881675396596203

    «Éduquer à la sexualité des enfants, c'est dangereux!»
     
     
     
    3. L'accord (?) dangereux du char franco-allemand, suite... D'après OpexNews, la tourelle et le canon du #MGCS – enjeu d’un bras de fer entre industriels des deux côtés du Rhin – seront finalement développés « en coleadership franco-allemand ». De leur côté, l’Italie et Leonardo, aujourd’hui « observateurs », sont intéressés par une participation industrielle...
    D'accord, mais très concrètement, que veut dire "coleadership" ? Les allemands ont de l'argent, et on a vu avec Airbus ce qu'ils font lorsqu'ils rentrent dans une société ou tout (ou l'essentiel) a été inventé par les Français : ils s'arrangent pour que le maximum de retombées soient pour eux. S'ils veulent faire un char avec nous, et que c'est juste pour nous piquer notre savoir-faire, mieux vaudrait le faire seuls, ou avec d'autres, qui ne seraient pas en mesure de faire de nous des vaches à lait...

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    4. Comme le disait si justement Audiard : "Les cons, ça ose tout : c'est même à ça qu'on les reconnaît !" Même chose pour les foldingues et leurs cingleries... C'est dans Valeurs : à Saint-Ouen, une femme voilée est entrée dans un lycée et a demandé à toutes les filles de porter le voile à l'école ! Encore une "psychiatrique" : qu'est-ce qu'il y en  a, dans l'Islam !

    https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/saint-ouen-une-femme-voilee-sintroduit-dans-un-lycee-et-demande-a-toutes-les-filles-de-porter-le-voile-a-lecole

     

    5. De Mathieu Bock-Côté, cette intéressante réflexion sur l'impôt, dans le Système actuel :

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    6. Dans Aleteia : ces cent églises en péril qui vont être sauvées...

    https://fr.aleteia.org/2024/04/26/ces-100-eglises-bientot-restaurees-par-la-fondation-du-patrimoine/

    l'église d'Aubusson d'Auvergne :

     

    7. De Christophe Dickès (sur tweeter) :

     "A PARAÎTRE LE 2 MAI | Saint-Ex et son oeuvre si diverse qui tente de répondre à une question : que dire aux hommes ? Une pensée tragique et lyrique à la fois contre les démissions et la résignation, pour la noblesse et la grandeur d'âme."

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    Folio, 144 pages, 7€80

    Présentation de l'éditeur :

    Récits d’aventures, romans de guerre, conte pour enfants, reportages : l’œuvre de Saint-Exupéry est diverse. Pour les uns, il est le poète qui distille dans Le Petit Prince une sagesse simple par la voix d’une rose, d’un renard, d’un enfant. Pour d’autres, il est celui qui aura mis sa vie dans ses écrits. Familier des déserts, compagnon des héros de l’Aéropostale, pilote accomplissant sa vocation jusqu’à la mort, Saint-Exupéry incarne la noblesse de l’aventurier.
    Une seule question pourtant parcourt son œuvre : que faut-il dire aux hommes ? Brûlante fut son inquiétude, ardente sa colère, devant leur devenir. Il dénonça l’esprit de troupeau et le matérialisme tiède. Il voulut tirer les hommes de leur indifférence. Il lutta de toutes ses forces contre le germe de mort qui levait dans une humanité démissionnaire. De là une méditation traversant toute son œuvre, à la fois tragique et lyrique. Il tissa une pensée où l’ascèse et la noblesse d’âme deviennent un vaste chant, que cet essai tente de faire mieux entendre.

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le Figaro a publié sur tweeter cette bonne vidéo sur Soljénitsyne (2'27), accompagnée du court commentaire suivant :

    "Le 13 février 1974, l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne était accueilli à Francfort, en Allemagne de l’ouest, après son expulsion d’URSS. Son tort ? La publication de «L’Archipel du Goulag», un livre écrit en secret qui révéla l’ampleur des horreurs du Goulag."

    https://x.com/Le_Figaro/status/1757353672466469053?s=20

    La vidéo est bonne, on vient de le dire : il y manque pourtant quelque chose d'essentiel : le rappel de la venue de Soljénitsyne en Vendée, il y a 30 ans (le 25 septembre 1993) Alexandre Soljenitsyne, de retour de 20 années d'exil, pour inaugurer le Mémorial de Vendée aux Lucs-sur-Boulogne. Il prononça alors un discours mémorable, établissant la filiation directe entre l'horrible révolution bolchévique et son origine : la révolution française, dont la révolution bolchévique se voulut, tout simplement, la quintessence, l'aboutissement final et parfait (!)...

    Dans ce discours, Soljénitsyne dit le mal qu'il faut penser de toute révolution. De la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationnalistes du bonheur du peuple"...

    Lisez-le ici :

    GRANDS TEXTES (1) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée.

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    1. Bonne nouvelle ! Du moins à priori, car - sans être rabat-joie ni faire de mauvais esprit systématique - il faut toujours... "attendre la suite" : Macron renonce à déplacer les bouquinistes des quais de Seine pour les JO de Paris 2024 (source : Le Parisien) :

    BOUQUINISTES

    Les bouquinistes pourront finalement rester pendant la compétition. AFP/Miguel Medina

    C'est du simple bon sens : le monde entier - qui y vient déjà... - va, encore plus, venir à Paris, sans compter les reportages télés et vidéos qui circuleront partout : raison évidente de plus pour ne pas montrer une ville "aseptisée" mais pour faire ressortir le charme de ce que l'on trouve à Paris, et nulle part ailleurs, et dont "les bouquinistes" sont un parfait exemple...

     

    2. Retour sur le dernier refus d'obtempérer à Créteil, avec ce message (sur tweeter) d'Officiers et Commissaires de police  :

    "Le conducteur qui a foncé sur nos collègues #policiers à #Créteil était au volant d'une Audi #RS3 ( prix neuf, 62 000 euros minimum) Plus de 20 000 euros en liquide ont été retrouvé dans le véhicule. Argent de la délinquance ou fruit d’un dur labeur quotidien ?"
    Capture Twitter @ClémentLanot

     

    3. Bientôt le Salon de l'Agriculture, et quasiment rien n'avance, ou si lentement ! Le Gouvernement ferait bien de se méfier : trahis par la FNSEA "macronisante à mort", les paysans ont "lâché", la dernière fois, mais ils sont plus que prêt pour un deuxième sursaut, que, cette fois, une FNSEA "collabo à mort" serait bien incapable d'arrêter... Ici, à Agen, la Coordination Rurale dépose du fumier devant une agence de la Banque Populaire (source : BFM/TV). Parole d'un paysan :

    "On vise les banques, car on a demandé des mesures de trésorerie directes et que rien n'a été fait"

    (extrait vidéo 1'35)

    https://x.com/BFMTV/status/1757663931378667893?s=20

    Agen: des agriculteurs déversent du fumier devant une agence bancaire

     

    4. Soutien total à Christine Kelly, contre l'immonde... Révélation de l'animatrice de Face à l'info (sur CNews) :

     "Le quotidien "Le Monde" a appelé la salle Gaveau pour arrêter son partenariat avec elle, parce que j'y organisais des conférences..." 

    Réaction ironique de Goldnadel (sur tweeter) :

    "Ils en sont là. Chaque jour, ils vont tomber plus bas. La fin du Monde est proche."
     
    Monkey D. Dragon (@M_D_Dragon430) / X

     

    5. Ironique aussi, Marion Maréchal, mais, cette fois, à propos de Rachida Dati

     

    6. (Source : OpexNews Naval Group va concevoir, réaliser et expérimenter avec la @DGA et la Marine nationale le premier démonstrateur opérationnel d’un grand drone de combat sous-marin français. L’industriel va pour cela s’appuyer sur un premier prototype réalisé sur fonds propres, le DDO. Cet UCUV (Unmanned Combat Underwater Vehicle) ou XL-UUV (Extra Large Unmanned Underwater Vehicle) sera plus gros que le démonstrateur de drone océanique (DDO) conçu et réalisé par Naval Group...

    https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-france-va-developper-son-premier-grand-drone-sous-marin-de-combat

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    La fertilité de la France qui travaille, qui agit, qui invente et qui gagne, malgré la stérilité du Système qui l'asphyxie...

     

    7. La flèche !

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    À DEMAIN !

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  • À quand une vraie politique nationale ?, par Hilaire de Crémiers.

    Les ouvriers sont les premiers à exprimer un nationalisme économique spontané.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Le drame qui vient devrait se traduire par un réajustement de la donne politique. Est-ce possible ?

    L’échec est cinglant. Comme si l’univers entier, y compris les virus et les pandémies, s’était chargé de le désavouer ! Comme si les évènements s’étaient appliqués à se mettre eux-mêmes en travers du « projet » macronien, « son grand projet », celui dont il proclamait d’une voix de tête lancée à la folie : « c’est mon projet ».

    hilaire de crémiers.jpgVoilà trois ans que ce jeune homme, imbu de son rêve personnel, est arrivé au pouvoir. Tout devait changer sous l’impulsion de son programme résolument novateur : un progressisme libéral hautement revendiqué, appris et concocté dans les meilleures écoles de la République, tellement attrayant, tellement conquérant qu’aucun obstacle n’y pourrait résister. C’était la voie de l’avenir. Et ce n’était pas seulement la France, c’était l’Europe, c’était le monde dans son ensemble qui ne pouvaient qu’être transformés, transfigurés par une telle illumination ; une affaire de quelques mois, tout au plus de quelques années. Il suffisait de l’écouter ; c’était pour ainsi dire déjà accompli. Le monde ébaudi n’avait plus qu’à saluer.

    Une mystique de fou

    Qu’on se souvienne de sa profession de foi en Sorbonne en septembre 2017, intitulée « Initiative pour l’Europe » : c’était autant de béatitudes édictées pour l’heureux avènement de ce nouveau royaume, tout au long de l’énumération de ce qu’il appelait les chantiers de « son projet européen » qu’il allait ouvrir et mener à terme pour construire enfin « l’Europe souveraine, unie, démocratique », maîtresse de son destin, dont lui seul, dans la suite des pères fondateurs, les prophètes des temps jadis, avait su garder la bonne nouvelle afin, lui encore et toujours, d’en faire aboutir le dessein quasi christique, là, maintenant, au cours de son fulgurant quinquennat. Il n’hésitait pas à se figurer lui-même menant de haute main cette aventure politique et mystique, y voyant tout simplement l’accomplissement de sa vocation et, par la même occasion, la preuve de son propre génie. Du Bonaparte pour notre temps, et qui se croit vraiment un être providentiel, celui grâce à qui les temps si longuement promis vont enfin se réaliser. Moi, je vais… parce que, moi, je suis…Toujours la même chanson, comme une ritournelle en France, et qui fonctionne toujours, et à laquelle n’a échappé, pour ainsi dire, aucun homme politique, même parmi les plus médiocres. Souvenez-vous de Mitterrand, Chirac, Sarkozy en 2007 et Hollande en 2012, plaçant l’Europe future à construire en tête de leur programme… et tout le tralala qui va avec… Que de phrases, que de grands mots !

    Alors un Macron !… À la vérité, une perpétuelle parodie de religion – car qu’est-ce d’autre que cette République et cette Europe, sans cesse fantasmées, sinon des mythes religieux ? – et qui se couvre du grand mot de laïcité, pour duper les esprits crédules des électeurs et des citoyens, à qui il est dispensé de mirifiques programmes politiques pour alimenter leurs passions et dont les imaginations s’excitent à de si grandioses perspectives messianiques. Macron est, de ce point de vue, la dernière illustration, ô combien topique, de ce confusionnisme typiquement républicain et fâcheusement français : « Tantum religio potuit suadere malorum ».

    Qu’on se souvienne encore de son époustouflante annonce prophétique au forum économique mondial de Davos en janvier 2018, où, se présentant en toute simplicité comme le vainqueur historique en France de l’hydre populiste et nationaliste, il en offrait généreusement lui-même le modèle à l’Europe et au monde dans toute la force et la grâce de ses héroïques vertus pour parachever les exploits de ses travaux herculéens et ainsi purger définitivement la planète de l’infection abominable des monstres qui ne cessaient de menacer, de manière récurrente, la paix sociale et internationale. Il déterminait « les piliers » de « sa stratégie » décisive, toute axée sur « des bouleversements nécessaires », Macron, dans son audace de pensée, n’hésitant jamais devant le grotesque de métaphores incohérentes, exaltation divinatoire oblige ! De cinq ans en cinq ans, précisait-il, il se proposait à chaque niveau, national, européen, mondial, où il se plaçait successivement en acteur principal, de garantir par son efficacité technique, dans le cadre d’un capitalisme rénové et moralisé, une mondialisation « heureuse » et « vertueuse », deux adjectifs qu’il accolait avec jubilation ; selon la pente naturelle de son esprit évangélisateur, il prolongeait ses sublimes considérations du moment, tout à la fois, en philosophie politique et en morale pratique, sans doute à la manière de Paul Ricoeur, son maître prétendu, ou, mieux encore, d’Emmanuel Kant, cité par lui en conclusion dans sa version orale, comme modèle de pensée agissante, capable de renouveler le cœur de l’humanité ; ce qui en dit long sur son propre subjectivisme idéaliste, explication indubitablement congrue du vice fondamental de sa pensée. Ah, Dieu nous préserve des philosophes de quatre sous qui prétendent régenter le monde !

    Pourquoi rappeler ces discours-programmes du début du quinquennat de Macron et qu’il livrait superbement au public du haut de son magistère comme la révélation même de sa doctrine de salut et le dévoilement de son œuvre future, planifiée dès l’origine, de rédemption du monde ? Pourquoi chercher à saisir les raisons profondes de son engagement si total en politique, conçu comme une manière d’incarnation personnelle, qu’il justifiait à chaque instant en invoquant l’impérieuse nécessité de triompher du mal, ce mal du repli sur soi, du souverainisme national, ce mal insupportable des frontières, de l’économie limitée et fermée, ce mal tragique du refus de l’ouverture au multiculturalisme, comme aux progrès évidents de l’éthique sociétale, Mal absolu qu’il désignait et stigmatisait avec véhémence, cet ensemble des forces mauvaises partout à la manœuvre dans le monde et qu’il osait, seul, affronter face à face ?

    La vérité politique essentielle

    Parce qu’en deux ans la réalité a totalement contredit sa vision. Rien ne s’est passé comme il l’a prévu ou prédit. Rien de rien ! Sa chimère a été démentie par les faits. Sauf qu’il a contribué comme ses prédécesseurs, au nom de son utopie, à démanteler la société familiale, nationale et professionnelle, comme à effacer la souveraineté française. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à être dans le déni, de ne cesser, soutenu par les médias officiels, de controuver la vérité la plus éclatante de la plus simple des réalités. N’est-ce-pas le sens de ses interventions, et encore tout récemment, alors qu’il doit répondre aux oppositions de plus en plus violentes qui jaillissent continûment tant de la nature des choses que des populations qui subissent les conséquences de ses choix politiques. Et cela ne fait que commencer. Macron n’a pas fini de pâtir de l’implacable retournement des situations. Il est dores et déjà la cible de tous les mécontentements qui ne vont cesser de grossir avec la dégradation des conditions de vie.

    Les chiffres tombent chaque mois plus catastrophiques. Qu’est-ce que ce sera à la rentrée prochaine ? Un chômage qui crèvera tous les plafonds, une chute du PIB si considérable qu’il sera impossible de remonter la pente avant longtemps, entraînant en cascade des ruines et des arrêts d’activités dans des secteurs-clefs, vitaux pour la France, des pertes fiscales et parafiscales irrécupérables, une aggravation des déficits budgétaires, bien au-delà de toutes les prévisions des successives lois de finances rectificatives, et un bilan désastreux, impossible à chiffrer, des caisses de Sécurité sociale et de tous les organismes sociaux, enfin un alourdissement de la dette publique dans des proportions telles qu’elle ne sera plus soutenable, sauf de manière illusoire. Inutile de donner ici des chiffres en constante évolution. La zone euro, en dépit de Macron et des subterfuges de Bruxelles et de la BCE, risque d’en être affectée au point d’exploser. Le Maire et Darmanin peuvent se faire du souci, Edouard Philippe pareillement. On parle de remaniement ministériel ; il en est certains qui en profiteront pour s’esbigner… en se réservant pour l’avenir. Après la crise sanitaire, la France va subir une crise économique et sociale qui ne peut que déboucher en crise politique. Vraisemblablement d’une gravité sans précédent. Comme une fin de régime.

    Les diagnostics ne manquent pas dont la pertinence suscite de plus en plus d’intérêt, d’Éric Zemmour à Marcel Gauchet, de Pierre Manent à André Bercoff, de Coralie Delaume à Michel Onfray, pour n’en citer que quelques-uns, car la liste s’allonge de ceux qui comprennent et qui expliquent, chacun à sa façon, que le système est radicalement faussé. Ce qu’ils remettent en cause, c’est la conception même de la République et de l’Europe, de la souveraineté et de l’avenir de la société qui préside, à travers ce qu’ils appellent les élites, au déclin alarmant de la France. Et ce qui est visé plus précisément, ce sont les chimères macroniennes, dénoncées dans ces colonnes depuis le début, et qui constituèrent pourtant le tremplin assuré de son élection, avec l’aide des financiers véreux qui ont su en profiter et qui ont fait main basse sur les médias de la République officielle. Pour Macron comme pour les prédécesseurs. Car c’est toujours la même chose !

    Et si, donc, c’était une question de régime ? Et pas seulement une question de personne ? Si Macron n’était que le énième avatar de la même erreur première ? Si la République n’était qu’une fausse religion ? L’Europe d’Hollande et de Macron qu’une frauduleuse mystique ? Si la politique exigeait enfin un peu de solide vérité ? Si la France souveraine avait besoin d’un vrai souverain ?

    Hilaire de Crémiers

    Directeur de la publication de Politique magazine et de la Nouvelle revue universelle

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  • Un conseiller régional d'Occitanie, poursuivi pour outrage après avoir crié « Vive le roi ! », par Jean-Claude Bon­ne­mè

    Emma­nuel Crenne, conseiller régio­nal d’Oc­ci­ta­nie explique les motifs de sa mise en exa­men et indique pour­quoi il a rejoint les royalistes.

    Nous repre­nons ici l’entretien de JC Bon­ne­mère avec notre ami Emma­nuel Crenne que nous sui­vons depuis l’intrusion roya­liste, s’apparentant plu­tôt au monôme étu­diant qu’à un acte de vio­lence, au conseil régio­nal et qui a tant déplu aux élus si sen­sibles au res­pect des sanc­tuaires répu­bli­cains. (NDLR)

    Il aura fait par­ler de lui, jusqu’au bout de son man­dat à la Région Occi­ta­nie ! Accro­ché par Bri­gitte Rivière, conseillère régio­nale sor­tante, tête de liste LR dans le Lot, la semaine pas­sée, dans les colonnes de La Vie Quer­cy­noise et sur Actulot.fr. Emma­nuel Crenne qui ne se repré­sente pas à ces élec­tions régio­nales, dénonce des pro­pos « inexacts et men­son­gers » à son égard. M. Crenne tient à faire valoir qu’il n’a pas été mis en exa­men pour des motifs de « vio­lences volon­taires au sein du Conseil régio­nal d’Occitanie », comme l’indique l’élue régio­nale du Lot, mais pour « outrage » envers Mme Carole Del­ga en dénon­çant « sa tra­hi­son et sa col­la­bo­ra­tion avec l’isla­mo-gau­chisme » suite à l’inauguration de la mos­quée de Tou­louse et aus­si pour avoir crié « Vive le roi » dans l’hémicycle du Conseil régio­nal. Retour sur le par­cours poli­tique et le man­dat mou­ve­men­tés de l’ex élu lotois RN.

    Actu : Vous avez démis­sion­né du Ras­sem­ble­ment Natio­nal et vous vous affi­chez roya­liste, c’est une reconversion ?

    Emma­nuel Crenne : J’ai tou­jours été roya­liste, bien que les ori­gines de ma famille soient plu­tôt de nature popu­laire. Mes arrières-grands-parents sont des immi­grés ita­liens, qui ont fui le fas­cisme, j’ai une arrière-grand-mère juive… mais pas de trace de sang royaliste.

    Qu’est-ce qui a pu vous ame­ner chez les royalistes ?

    E. C. : Il est vrai qu’en étu­diant l’his­toire de France, j’ai été cho­qué par les mas­sacres révo­lu­tion­naires. Je me suis ren­du compte éga­le­ment que la vision répu­bli­caine de l’his­toire de la Révo­lu­tion n’é­tait pas tout à fait juste, ce qui peut se com­prendre… Je me sou­viens éga­le­ment que mon pro­fes­seur d’his­toire au lycée, m’a­vait qua­li­fié de Chouan. J’ai com­pris pour­quoi, bien plus tard.

    Quelle est votre vision de la socié­té finalement ?

    E. C. : C’est une vision tra­di­tion­nelle ; je pense que l’on vient de quelque part et que l’on va quelque part. Cela ne veut pas dire que je sois confi­né dans le pas­sé. Connaître ses racines ce n’est pas faire preuve d’une fer­me­ture d’es­prit, bien au contraire, c’est savoir les uti­li­ser pour aller de l’avant.

    Vous avez été res­pon­sable du FN puis du RN dans le Lot et élu conseiller régio­nal, avant de quit­ter ce par­ti avec pertes et fra­cas, que s’est-il passé ?

    E. C. : Je m’é­tais enga­gé dans ce par­ti poli­tique, parce que j’a­vais des ami­tiés dans ce cercle-là, mais aus­si par devoir, parce qu’on m’a­vait deman­dé de l’aide. Le cor­pus idéo­lo­gique du RN a cer­tains recou­pe­ments avec ce que je pense, essen­tiel­le­ment concer­nant l’is­la­mi­sa­tion de la socié­té et l’im­mi­gra­tion. Au demeu­rant, j’ob­serve que plus de 60 % des Fran­çais sont sur cette ligne… Pour le reste j’ai quit­té le RN prin­ci­pa­le­ment pour des rai­sons pro­fes­sion­nelles, tout en sou­te­nant l’é­quipe que j’a­vais mise en place autour de Bru­no Ler­voire. Je ne cache­rai pas non plus que j’ai eu quelques fric­tions avec le siège, por­tant sur les loyers des locaux de la permanence.

    Qu’est-ce que cela signi­fie d’être roya­liste en 2021 ?

    E. C. : J’ai pas­sé 20 ans en Angle­terre et j’ai obser­vé le fonc­tion­ne­ment d’une royau­té ins­pi­rée de la monar­chie fran­çaise ; un régime dans lequel l’exé­cu­tif est dynas­tique et non élec­tif. Ce qui per­met à l’exé­cu­tif d’être au-des­sus des par­tis et d’être arbitre. Ceci pré­sente l’a­van­tage d’ap­por­ter un grand équi­libre dans la socié­té et d’é­vi­ter les dérives extrêmes. Ceci explique d’ailleurs en grande par­tie la sta­bi­li­té ins­ti­tu­tion­nelle, éco­no­mique et socié­tale au Royaume-Uni. Mal­gré toutes les crises, la royau­té consti­tue l’ancre de la socié­té. Autre élé­ment fort, la Reine est l’in­car­na­tion de la nation.

    Avouez qu’en France, la royau­té appa­raît comme un régime d’un autre âge ?

    E. C. : Sur le plan his­to­rique, la royau­té domine l’his­toire de France. La construc­tion de la France a été faite par les rois. En France l’É­tat pré­cède la nation alors qu’en Alle­magne, par exemple, c’est l’in­verse. Cet État va construire une nation à par­tir des peuples. Obser­vez que Louis XVI s’a­dres­sait à ses peuples, ce qui n’a pas empê­ché la consti­tu­tion de la nation fran­çaise. Celle-ci se construit avec Jeanne d’Arc, qui en sau­vant le roi, va don­ner un esprit natio­nal, pour la pre­mière fois. Ain­si à par­tir de cette époque-là c’est dans le monarque que s’in­carne la nation.

    Comp­tez-vous prendre des enga­ge­ments au niveau du Lot, à ce sujet ?

    E. C. : Ce sera plu­tôt au plan natio­nal. Certes soyons réa­listes, pour l’heure la res­tau­ra­tion de la monar­chie est une uto­pie. Cela dit en 2016, a été effec­tué un son­dage qui mon­trait que près d’un tiers des Fran­çais étaient favo­rables à une res­tau­ra­tion monar­chique. Ceci est assez éton­nant et montre que ce sont les racines du peuple fran­çais qui parlent, parce qu’au fond, les Fran­çais savent que ce sont les rois qui ont construit la France et dans une période de crise telle que nous la vivons aujourd’­hui, fina­le­ment, cela reste un point d’an­crage pour essayer de sau­ver le pays. Ce qui compte c’est de se poser la ques­tion du sys­tème poli­tique qu’il faut pour la France.

    Vous esti­mez donc qu’une royau­té serait pré­fé­rable à la démo­cra­tie pour la France ?

    E. C. : Aujourd’­hui Emma­nuel Macron se com­porte en chef de par­ti, comme l’ont fait tous ses pré­dé­ces­seurs, peut-être à l’ex­cep­tion de De Gaulle, qui a eu l’es­prit un peu plus ras­sem­bleur. On voit bien la dif­fi­cul­té qu’il y a dans cette Ve Répu­blique, pour le Chef de l’É­tat, à appa­raître comme le pré­sident de tous les Fran­çais, alors qu’un roi de France n’au­rait aucune dif­fi­cul­té à le faire, parce qu’il est par nature au-des­sus des par­tis et que son pou­voir se trans­met de père en fils, sans contes­ta­tion poli­tique. Cette sta­bi­li­té manque à la France, qui en 200 ans a vu défi­ler près d’une ving­taine de consti­tu­tions… Tout cela est lié à la mort du roi le 21 jan­vier 1793, un crime dont la France ne s’est jamais remise. D’ailleurs c’est Emma­nuel Macron qui l’a dit lui-même avant son élec­tion, lors d’un dis­cours pro­non­cé en juillet 2015, « Dans la poli­tique fran­çaise, cet absent est la figure du roi, dont je pense fon­da­men­ta­le­ment que le peuple fran­çais n’a pas vou­lu la mort. La Ter­reur a creu­sé un vide émo­tion­nel, ima­gi­naire, col­lec­tif : le roi n’est plus là ! » et il a par­fai­te­ment raison !

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Second - et, donc, dernier... - lundi sans Louis-Joseph Delanglade, demain : nous le retrouverons avec intérêt lundi prochain, 31 mars...

    Sale temps pour les tabous, les mythes creux, les "ridicules légendes" (pour reprendre le mot de Bainville) de la mythologie républicaine idéologique, sur laquelle se fonde le pouvoir vermoulu, usé jusqu'à la corde, qui échoue lamentablement, partout et dans tous les domaines, mais qui préside, hélas, au lent et continu abaissement de la France. Un abaissement qui n'est dû qu'à lui, ce Système que nous dénonçons, car la France possède tous les atouts pour redevenir ce qu'elle était "quand notre organisation naturelle et historique fonctionnait", comme dit Maurras.

    Mais voilà : si "le roi est nu", nous ne sommes plus seuls à le dire... Et, dans cette seule semaine écoulée, Denis Tillinac, d'abord, a brisé un tabou en déclarant : "Les valeurs républicaines, ça n'existe pas !".

    Puis, très peu de jours après, c'est Franck Ferrand qui, à son tour, jouait le briseur de tabou : "Être "républicain", qu'est-ce que ça veut dire ?... que signifie ce terme, si crânement revendiqué par le premier venu ? Rien, ou pas grand-chose..."

    Enfin, comme un bonheur - et, à fortiori, deux - n'arrive jamais seul, voici que sort un Cahier de l'Herne, consacré à Simone Weil. Edouard Huber, qui le présente dans le dernier numéro de Famille chrétienne en extrait un fort intéressant "En finir avec les droits de l'homme", tiré des premières lignes du livre de la philososphe, L'Enracinement, dans lequel Simone Weil désigne les "obligations envers l'être humain" comme un fondement de la vie social plus réel que les "droits"... 

    Bref, une semaine faste - ou néfaste, selon le "camp"... - et l'intérêt de regrouper en une seule page ces trois textes, pour la commodité de leur diffusion, qui doit évidemment être la plus large possible... 

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    IMG_0096.jpg= Mardi, comme nous avons pris l'habitude de le faire afin d'élargir les horizons et de traiter d'encore plus de sujets, nous jeterons un oeil sur les liens partagés sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste et sur les liaisons établies grâce à notre compteTwitter A.F.Royaliste (dont les tweets continuent d'être, c'est à noter et c'est bon signe de plus en plus repris et partagés, "retweetés" comme on dit !);  et sur les "commentaires" au quotidien qui, très souvent, sont de très bonne qualité...

    On aura donc, d'abord, un extrait du dialogue entre Antiquus et Hélène Richard-Favre sur le "messianismes des USA" (il s'agit de "Commentaires"); puis deux liens de Christian Vanneste et Jean-Louis Faure sur "l'affaire Sarkozy" et ses suites...; un lien de Philippe Delorme (l'Etat a cédé le domaine royal de Randan à la région Auvergne); un autre de Denis Blanc (Quand la Révolution enlevait le droit de vote aux Français); un autre de Jean-Philippe Chauvin (la femme de Manuel Valls prise en flagrant délit de passe-droit); et un dernier de Laurent Bouvet (reconstruisons Saint Cloud)... 

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    roybeck.jpg=Mercredi, on visionnera une courte vidéo - six minutes... - en anglais (américain), mais sous-titrée, évidemment, que nous a envoyée une lectrice.

    Il s'agit d'une intervention de Roy Beck, L'immigration ne résoud pas la pauvreté. Au contraire. Si l'on veut être efficace, c'est chez eux qu'il faut aider les pauvres, et non les "transplanter", les "délocaliser"...

    Sans compter que "déplacer" des foules d'immigrés, comme on le fait à l'heure actuelle, participe à ce que l'on peut assimiler à un pillage des continents concernés : élevé au rang d'idéal par une certaine gauche qui a perdu la tête, quelle différence avec l'horrible colonialisme d'antan ? Qu'elle condamne avec "indignation" (mot à la mode...) évidemment !... 

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    pantheon fronton.jpg= Jeudi, on parlera un peu du Panthéon. Puisqu'on aura commencé la semaine avec les ridicules mythes creux du Système, en voici un qui prend l'eau de toute part. Ou, plutôt, qui sentait déjà mauvais - très mauvais... - et dans lequel, maintenant, on dirait bien qu'il y a, ou qu'il risque bien d'y avoir,  le feu...
     
    Dans son "lundi" du 24 février dernier, Mémoire sélective ?  Louis-Joseph Delanglade avait pointé l'erreur que comettait François Hollande, qui versait dans un communautarisme de mauvais aloi : "...En inaugurant à la Grande Mosquée de Paris, ce mardi 18 février, le « mémorial du soldat musulman », M. Hollande a choisi délibérément de s’inscrire dans un « mémoriel » discriminatoire..."
     
    Il s'agissait évidemment d'un geste politique envers un électorat ("noir et arabe", comme dit Louis-Geroges Tin, président du CRAN !...) qui a voté "Hollande" à 93%, mais qui se trouve fort dépité depuis que le gouvernement de ce même Hollande vient lui expliquer que le petit Mohamed pourra s'appeler Leïla, et que "Mehdi met du rouge à lèvres", théorie du genre oblige ! Hollande pensait rassurer "son" électorat. Las ! Le florentinisme a ses limites, et il arrive assez souvent à celui qui veut être machiavélique de se prendre les pieds dans le tapis. En "mettant" Jean Zay au Panthéon, les "soldats musulmans" et leurs famillent savent qu'ils sont morts pour un "torche-cul" - Jean Zay dixit, dans l'un de ses "poèmes" (!) : effet désastreux sur le-dit électorat garanti...
     
     
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    donnier martigues.jpg= Enfin, vendredi, on lira l'analyse de Jean-Baptiste Donnier sur l'impossible décentralisaTion ?... :

     « Voici une très belle chose sous un très méchant mot », écrivait Charles Maurras dans L’idée de la décentralisation en 1898. Le mot de « décentralisation » pourrait bien, en effet, contenir en lui les pièges dans lesquels la chose semble condamnée à se perdre, alors même que la nécessité n’en est plus guère contestée...

    Jean-Baptiste Donnier vient - par ailleurs - de prononcer une "intervention" sur le thème : "De la démocratie religieuse à la démocratie extrême". Espérons qu'il lui sera possible, d'ici la fin de cette année (scolaire) de la prononcer lors de l'un nos Cafés politiques  de lafautearousseau, afin que nous puissions l'enregistrer et enrichir ainsi notre vidéothèque de formation et d'information "tous publics"...

     ___ 

     

    = Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... Et toutes les notes précédentes seront accompagnées de notes plus courtes, plus ramassées, permettant de réagir et de donner notre sentiment face à tel propos, tel fait, tel article qui feront la "une" de la semaine à venir... 

    ___

     

    capture d'ecran blog.jpg= On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés :

    N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...   

    ___

     

    notre dame cloches.jpg=On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de  la naissance de Louis-Charles, duc de Normandie, futur Louis XVII, et deuxème roi-martyr, à la reconstitution de l'ensemble campanaire de Notre-Dame de Paris :  détruit à la Révolution, l'ensemble, reconstitué à l'identique, "sonne" à nouveau comme sous Louis XIV, Louis XV, Louis XVI : pour entendre "le Grand Solennel" d'antan, retrouvé,  cliquez ici...;  en passant par : Turgot, qui crée la Caisse d'Escompte, ancêtre de la Banque de France; Anacharsis Cloots guillotiné, et Charette fusillé; la proclamation de La Roche-Bernard des Chouans du Morbihan; Nice et la Savoie qui deviennent françaises; le début de la Guerre de Crimée; la découverte de la Bauxite; la mort de Frédéric Mistral; le premier obus allemand qui tombe sur Paris; Foch, nommé Généralissime des Armée

  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (III/V)

    1. L’éducation progressiste

            On argue souvent que les enfants d’aujourd’hui ont d’autres moyens d’information que l’école et que la culture de masse à laquelle on les prépare aujourd’hui est radicalement différente de la culture élitiste du passé, pétrie de littérature, de philosophie, d’art et de science. On argue encore que ces mêmes enfants ne voudraient plus être chargés de ces savoirs, qu’ils ne souhaiteraient plus assumer cet héritage, à leurs yeux obsolète et désuet. C’est admettre d’emblée que les enfants de milieux différents resteront soumis à des héritages culturels différents et, bientôt, répondront à des capacités intellectuelles différentes puisque l’école, loin de combler les inégalités, ne réussit qu’à les accroître.

            Il est pour le moins paradoxal que la massification de l’enseignement, manifestée dans le discours pédagogique dominant par le primat du « groupe-classe » sur l’élève individuel, échoue collectivement à réduire les inégalités que l’on voulait éradiquer. Si l’éducation actuelle, ravagée par le pédagogisme, ne parvient pas à réaliser ses propres objectifs, sans même envisager les finalités dépassées de l’éducation classique que Léo Strauss qualifiait de « libérale » (4), c’est parce que son modèle est de part en part erroné. Pourtant, le système scolaire continue d’imposer aux élèves et aux professeurs des principes et des méthodes pédagogiques qui, non seulement échouent à atteindre leur objectif social, mais encore s’en éloignent, au point de creuser un écart impossible à combler entre ceux qui savent déjà et ceux qui ne sauront jamais.

             Le diagnostic de la crise de l’éducation dans les enseignements primaire et secondaire impose en conséquence une étiologie, avant même que l’on songe à légiférer pour imposer une nouvelle thérapie qui aura à peu près les mêmes vertus curatives que les purgations de Molière. On augmentera le nombre des enseignants français, déjà proche du million de personnes (848 835 très exactement pour l’année 2006) (5) ; on renforcera les personnels de surveillance et les agents administratifs, déjà trop nombreux (285 957 très exactement pour l’année 2006) (6) ; on consacrera davantage d’argent au système éducatif alors que ses dépenses croissent plus vite que le produit intérieur brut de la France ; on engagera une énième consultation nationale auprès des élèves, des parents et des spécialistes, etc.

             Mais on ne songera pas à s’inquiéter du modèle éducatif et des procédures pédagogiques qui, depuis plus d’un siècle, avec l’apparition de l’« éducation progressive » chez John Dewey, ont continûment confondu l’action éducative, orientée vers une fin spécifiquement humaine, avec le processus vital de la conscience individuelle et sociale.





            On peut dire en effet que la pédagogie moderne est issue en grande partie des thèses du philosophe américain et des « expériences » menées entre 1897 et 1903 par ce dernier à l’école-laboratoire de l’université de Chicago. Il existait, certes, au début du XXe siècle d’autres mouvements progressistes aux États-Unis en matière d’enseignement ; mais ce sont les expériences pédagogiques de Dewey – qu’il nommait des « transactions », terme d’origine commerciale, parce qu’elles expriment le lien continu entre l’enfant et son milieu social – qui inspirèrent les théories puis les applications de l’éducation nouvelle, aux États-Unis et à l’étranger.
            L’expérience transactionnelle de Dewey tient toute entière dans les affirmations de l’article I : « Ce qu’est l’éducation » et de l’article II : « Ce qu’est l’école », du livre de Dewey publié en 1897 sous le titre Mon Credo pédagogique :

    Article I : « Je crois que toute éducation procède de la participation de l’individu à la conscience sociale de la race. Ce processus commence inconsciemment pour ainsi dire avec la naissance, imprègne sa conscience, forme ses habitudes, modèle ses idées et éveille ses sentiments et ses émotions ».

    Article II : « Je crois que l’école est, en premier lieu, une institution sociale. L’éducation étant un processus social, l’école est simplement cette forme de vie communautaire dans laquelle sont concentrés tous ces moyens d’action qui seront les plus efficaces pour amener l’enfant à tirer parti des biens hérités de la race, et à employer ses propres capacités à des fins sociales ».

            Tocqueville avait été frappé, lors de son voyage aux États-Unis, par le fait que les sociétés démocratiques aimaient le mouvement pour lui-même et indépendamment de la fin à laquelle il pouvait renvoyer. Dewey en est l’illustration la plus remarquable. Son concept de « processus » qui, dans l’activité pédagogique, se substitue à l’idée traditionnelle de « fin » est en effet emblématique d’une conception de l’agir dans laquelle le mouvement n’est plus justifié que par son agitation même et non plus par sa destination ou la fin visée. Ses deux articles de foi sur l’éducation et l’école affirment clairement que le primat du processus vital commande la nécessité du processus social au point d’annuler toute finalité culturelle étrangère. La conclusion s’impose d’elle-même : « L’éducation est un processus de vie et non une préparation à la vie à venir » (7).

            Bien que l’article V de ce Credo fasse intervenir in fine et ex machina le « vrai royaume de Dieu » dont « l’enseignant est toujours le prophète », Dewey récusait absolument tout recours à l’extériorité dans l’exercice de l’éducation démocratique. À ses yeux, celle-ci devait se déployer de façon immanente dans la vie de l’élève.
    À la pédagogie traditionnelle qui soutenait que l’éducation est « une formation qui se fait du dehors », l’extériorité se présentant sous la figure du maître et du savoir, Dewey opposait radicalement la pédagogie progressive qui est « un développement qui procède du dedans » (8). L’extériorité était dénoncée comme l’imposition forcée d’une connaissance qui contraindrait, du fait de la discipline considérée, le cours des pensées de l’élève, alors que l’éducation nouvelle devrait développer « l’expression et la culture de la personnalité » comme « l’activité libre » du sujet.

            La messe est dite. Désormais l’éducation ne se donnera plus pour but d’enseigner à l’enfant ce qui vient des autres, mais de lui révéler, par une suite de procédures pédagogiques, ce qui est issu de son propre fonds comme s’il était, à lui seul, l’origine et la fin de la culture. On oubliera par la suite tout ce que Dewey gardait de l’enseignement classique et libéral, dont il était lui-même le produit, pour ne plus voir dans l’éducation nouvelle que le rejet de l’enseignement ancien au profit de la libre spontanéité de l’élève.

     

    NOTES

    4 - L. Strauss, « Qu’est-ce que l’éducation libérale ? » (1959) et « Éducation libérale et responsabilité » (1962), dans le Libéralisme antique et moderne, Paris, PUF, 1990.

    5 : Chiffres établis sur la base des fichiers de paye établis par les trésoreries générales, au 31 janvier 2006. Voir « Les personnels de l’éducation nationale au 31 janvier 2006 », note d’information 07-04 du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, tableau 1, page 2. Texte disponible sur lesmedia.education.gouv.fr/file/42/9/4429.pdf

    6 : Ibid.

    7 : J. Dewey, My pedagogic Creed, New York, Kellogg & Co., 1897.

    8 : J. Dewey, Experience and Education, New York, McMillan, 1938 ; réédition, New York, Collier Books,1963, p. 17.

  • Alain de Benoist : « De saint Thomas d’Aquin au pape François, l’Église a toujours dénoncé le règne de l’argent »

     

    A l'heure de la visite du pape François aux Etats-Unis, dont celui-ci ne manquera pas de critiquer le consumérisme et où il serait étonnant qu'il ne dénonce pas le règne de l'argent, l'un des piliers de la société américaine et moderne, sinon le plus fondamental, la réflexion d'Alain de Benoist sur ces sujets nous paraît opportune et juste. Sans remonter plus avant dans le cours de l'histoire des idées, rappelons que la critique de l'Argent-Roi est au cœur de l'Avenir de l'Intelligence de Maurras, l'un de ses maîtres-livres; au cœur, aussi, de la politique et de l'anthropologie d'un Pierre Boutang. Alain de Benoist nous rappelle ici, à juste titre, que cette critique est beaucoup plus ancienne; qu'elle s'enracine dans une certaine sagesse éternelle, ou philosophia perennis; et que, en ce sens, elle s'oppose radicalement à la modernité. Nous partageons ces analyses.  LFAR   

     

    1530443371.jpgLa sagesse chinoise nous dit que si l’argent peut être un bon serviteur, il sera toujours un mauvais maître. Tout ne dépend-il pas en réalité de l’usage qu’on en fait ? Et d’ailleurs, tout le monde n’en a-t-il pas besoin ?

    On a aussi besoin tous les jours de papier toilette, mais on ne le sacralise pas pour autant ! Ceux qui s’imaginent que l’argent est « neutre » sont les mêmes qui croient que la langue n’est qu’un moyen de communication (alors qu’elle est avant tout porteuse d’une conception du monde) et que la technique est bonne ou mauvaise selon l’usage qu’on en fait (alors que, quel que soit cet usage, elle implique un rapport au monde qui lui est propre).

    Pris dans son essence, l’argent peut être défini comme l’équivalent universel. Il est ce qui permet de réduire toutes les qualités à une quantité, c’est-à-dire à un prix. Il est ce qui montre en quoi toute chose peut être regardée comme semblable à n’importe quelle autre. L’argent, d’autre part, est une médiation sociale, où la liberté individuelle s’identifie à l’objectivation des relations d’échange (l’individu se projette dans la prestation monétaire), comme l’a bien montré Georg Simmel dans sa Philosophie de l’argent. La monnaie elle-même n’est jamais seulement une monnaie. L’euro, par exemple, est aussi une forme subtile de gouvernance permettant d’équarrir le salariat en liquidant les acquis sociaux.

    La condamnation de l’argent court tout au long de l’histoire européenne, depuis la critique aristotélicienne de la chrématistique, c’est-à-dire de l’accumulation de la monnaie pour elle-même, jusqu’au pape François qui, dans La Joie de l’Évangile (2013), dénonçait le « fétichisme de l’argent » et la « dictature de l’économie sans visage ». Thomas d’Aquin n’écrivait-il pas déjà que « le négoce, envisagé en lui-même, a quelque chose de honteux » (Somme théologique) ?

    Mais le « règne de l’argent », qu’est-ce que cela signifie exactement ?

    Le règne de l’argent, c’est la transformation de toute chose en son équivalent monétaire, c’est-à-dire en son prix. C’est aussi la substitution de richesses marchandes et artificielles aux richesses premières offertes par la nature. C’est enfin la mise en place d’un monde où toutes les finalités pratiques sont considérées comme interchangeables, et qui se détache des finalités pour s’investir dans la rationalisation des moyens. Tout cela s’opérant au nom des « lois du marché ».

    Le marché au sens moderne du terme n’a évidemment rien à voir avec les anciens marchés de village. Il désigne un système supposé autorégulateur et autorégulé, mais en réalité institué dans l’Histoire, qui tend à devenir aujourd’hui le paradigme de toutes les activités humaines, publiques et privées : marché du mariage, marché politique, marché de la santé, etc.

    Les fondateurs du libéralisme (Adam Smith, Quesnay, Mandeville, etc.) affirment tous que le marché est la forme naturelle de l’échange car l’homme est fondamentalement un Homo œconomicus, naturellement toujours porté à rechercher son utilité (son meilleur intérêt matériel), en d’autres termes un agent autonome et rationnel dont tous les actes obéissent à la logique marchande. La vertu sociale se trouve ainsi disqualifiée, les vices privés étant censés faire le bonheur public (c’est le thème de l’« harmonisation naturelle des intérêts » sous l’effet de la « main invisible » de la « concurrence libre et non faussée », nouvel avatar de la Providence). Rien ne doit plus entraver la recherche du profit. L’activité économique justifie la cupidité et devient la raison même de la vie.

    Partant de là, il est aisé de comprendre comment le capitalisme a pénétré tous les aspects de la vie pour les soumettre à la règle du « toujours plus » : l’illimitation de la marchandise répond à celle de désirs immédiatement transformés en besoins. L’argent sert à produire des marchandises qui produisent encore plus d’argent. La valeur d’échange prend le pas sur la valeur d’usage, et la « loi du marché » s’impose partout : marché des joueurs de football, marché de l’art contemporain, marché immobilier, marché du travail, marché des organes, des cellules souches, des embryons, des mères porteuses, etc. Et les paysans, successivement transformés en « agriculteurs », puis en « producteurs agricoles », ne sont pas les derniers à être victimes de cette loi du profit qui ne leur laisse que la liberté de crever.

    Hier surtout industriel, le capitalisme est devenu aujourd’hui fondamentalement financier ? Est-ce la raison pour laquelle nous sommes en train de passer, pour reprendre les mots du Vatican, d’une économie de marché à une société de marché ?

    Dans son livre récent, Ce que l’argent ne saurait acheter, Michael Sandel s’interroge sur une société où tout ce qui échappait auparavant aux « lois du marché » (la terre, l’art, la culture, le sport, la socialité élémentaire) leur est désormais soumis. « Devons-nous admettre, écrit-il, que l’on paie des chômeurs pour qu’ils fassent la queue à notre place, que la Sécurité sociale paie les fumeurs ou les personnes en surpoids pour qu’ils se prennent en main, que les enfants reçoivent de l’argent de l’école quand ils ont de bons résultats scolaires, que les prisonniers puissent payer pour avoir de meilleures cellules ? Voilà quelques-unes des questions bizarres, mais fondamentales, auxquelles nous soumet l’extension du marché. » Sandel montre ensuite que, lorsque l’argent régit toutes les transactions sociales, les incitations monétaires peuvent avoir l’effet inverse de celui escompté, car l’argent érode la valeur des biens auxquels il permet d’accéder (payer un enfant pour qu’il aille à l’école porte atteinte à la notion même de l’éducation).

    Une société qui n’est plus affaire que de contrats juridiques et d’échanges marchands n’est tout simplement pas viable, car les contrats et les échanges ne se suffisent jamais à eux-mêmes et ne sauraient donc fonder une société. Le système de l’argent périra par l’argent, ce dont on pourrait bien s’apercevoir bientôt.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier - Boulevard Voltaire

  • Oser la France

     

    Par Hilaire de Crémiers 

     

    H D C - Copie.jpgLa route de l’histoire tourne sous nos yeux. Les dirigeants français ne voient pas ce virage, aveuglés qu’ils sont par leurs certitudes. Leur conduite finira dans le fossé. Peut-être plus vite qu’on ne le pense.

    L’État de l’Europe et du monde dans les quelques années à venir sera tout autre que ce que les dirigeants français imaginent encore aujourd’hui. Ils continuent à se réciter entre eux et à débiter en public les cours qu’ils apprenaient, il y a vingt et trente ans, dans leurs écoles et leurs facultés. L’intégration européenne était l’avenir radieux et obligé. Le « toujours plus gros », « toujours plus unifié », « toujours plus riche » étaient la loi d’une évidence qui ne pouvait être contestée.   

    Il fallait les écouter : l’industrie française devait profiter de l’expansion des marchés et de la libéralisation, de toute façon obligatoire (!), des procédures dans le cadre d’une concurrence ouverte et sévèrement surveillée (!). Personne ne songeait aux retournements possibles, aux terribles déconvenues pour les PMI comme pour les entreprises liées par nature à leur destin français. 

    Quant à l’agriculture française, à les entendre, elle serait la grande gagnante en raison de sa position dominante, la politique agricole commune ayant été conçue pour elle ; il suffisait de la mettre aux normes et d’en réduire drastiquement les effectifs, selon le schéma en vogue. D’ailleurs, électoralement, qu’est-ce que ça compte ? Impossible, il y a encore cinq ans, de faire comprendre que cette politique jetait l’agriculture française dans la double impasse de la guerre des prix et de la subvention mortifère. On sait ce qu’il en est maintenant ; l’agriculture française ne cesse de dégringoler, dépassée par l’Allemagne entre autres. Les paysans n’ont plus qu’à se tuer, ce qui laisse indifférent le politicien, surtout de gauche ; son cœur est ailleurs. 

    Le commerce, d’après ces mêmes prophètes, suivrait la même voie, la France et l’Europe devant ressembler de plus en plus aux vastes marchés de l’Amérique du Nord avec laquelle elles étaient vouées à s’unir au bénéfice de multinationales puissantes et donc efficientes, comme le prévoit le traité transatlantique en cours. Il était pourtant prévisible que la loi du plus fort et du moins scrupuleux serait alors la règle, destructrice pour tout le reste. 

    euro = mark 

    La monnaie unique était, dans un tel plan, l’étape intermédiaire nécessaire à la réalisation d’une Union européenne, mécaniquement forcée par ce procédé à s’uniformiser : plus moyen d’en sortir, quoi qu’il en coutât ; c’était, paraît-il, le comble de la liberté, le bien absolu enfin atteint qui interdirait toute transgression. La réunification allemande déclencha la confection de l’euro ; ce fut, selon les gens initiés, une astuce française : l’euro, d’après ce brillant calcul chiraquo-mittérandien, arrimerait l’Allemagne à l’Europe et, donc, à la France. Le résultat aboutit à la situation exactement inverse : une Europe et une France arrimées à l’Allemagne. D’autant plus que l’euro dans l’esprit des Allemands qui sont des gens sérieux, n’est qu’une version du mark sur laquelle ils veillent de plus en plus jalousement. L’euro durera tant que l’Allemagne y aura intérêt. 

    Enfin la libre circulation des personnes devait être, toujours selon le même discours officiel, une chance nouvelle pour la France, terre d’accueil traditionnelle. Les études démographiques convergeaient pour indiquer l’impérieuse nécessité d’une immigration qui dilaterait et assouplirait le marché du travail, aidant aussi à promouvoir un multiculturalisme dont la France figée dans son passé avait un urgent besoin. Tout fut donc fait pour favoriser ces flux continus dont nul ne sait aujourd’hui comment il sera possible de les arrêter. 

    Maastricht, Schengen, Lisbonne, ce dernier traité tenant lieu par un subterfuge inqualifiable de constitution européenne que les peuples « ignorants » refusaient, telle était, telle est encore aujourd’hui la ligne sur laquelle campent les partis dits de gouvernement. Les terribles secousses subies par le système ces dernières années ne les ont pas fait dévier de leur ligne. Au lieu d’envisager une autre conception de l’Europe, ils ne proposent d’autre issue à l’accumulation des complications que de continuer dans le renforcement des corsets du système. Que les peuples en veuillent ou n’en veillent pas, peu leur importe ! 

    Une utopie vouée à l’échec 

    Pourtant chaque jour qui passe apporte un démenti cinglant à leur vaine utopie. Premièrement : Schengen n’est pas seulement une passoire qui oblige la Hongrie à se construire une barrière de protection, c’est la pompe aspirante d’une immigration que plus personne ne peut ni calculer, ni contrôler, multipliant les drames de tous les côtés. L’Europe va se mettre à attribuer des quotas ! Schengen, c’est aussi et évidemment la liberté de circulation pour les terroristes dont l’Europe devient par le fait même complice ; ils n’ont plus qu’à franchir les frontières pour se rendre en Turquie et en Syrie et, au retour, à prendre le Thalys !  

    Deuxièmement : Maastricht est littéralement impraticable, car la zone euro n’est qu’une construction artificielle aux économies divergentes qui ne peuvent former une zone monétaire cohérente et optimale. L’affaire grecque n’est qu’un premier cas tout à fait topique ; la prétendue solution du renflouement perpétuel ne durera que le temps que l’Allemagne l’acceptera. Le ralentissement économique chinois, les nouvelles politiques monétaires dans le monde ne feront qu’aggraver la crise, et la France n’aura plus de marges de manœuvre.  

    Troisièmement : Lisbonne n’a fait que confirmer la suprématie allemande et, corrélativement, le déclin français qui ne cesse de s’accentuer avec un chômage écrasant et, en dépit des incantations de Hollande, une croissance nulle. L’Angleterre va prendre de plus en plus ses distances. 

    L’échec patent de ces politiques depuis maintenant des années devrait conduire à des révisions urgentes. Du fait de cette illusion de monomaniaques qui fausse tous les raisonnements, aucune politique nationale française n’a été menée, ni à l’intérieur pour entraîner la nation sur le chemin du renouveau, ni à l’extérieur, sauf à être obligé d’intervenir parce que la France en raison de son passé ne pouvait faire autrement, soit en Afrique, soit en faveur des chrétiens d’Orient. Mais aucune direction suivie avec énergie et intelligence n’a su donner une dimension proprement française à ces interventions ni apporter des solutions aux énormes problèmes de l’Afrique ou du Moyen-Orient qui permettraient d’agir, d’ailleurs, sur les causes mêmes des flux migratoires. Rien. Tout juste une conférence le 8 septembre organisée par le quai d’Orsay en faveur des « minorités » ! Pourtant les Français sont en attente, les catholiques français sont mobilisés. Nos évêques français n’ont-ils pas fait sonner le 15 août les cloches de leur diocèse pour nos frères martyrisés ? 

    La vérité est que la classe politique par nature n’attache aucune importance à ces questions essentielles, à quelques exceptions près dont les bonnes volontés ne débouchent sur rien. Ce qui préoccupe les politiciens, c’est uniquement leurs élections et l’état, il est vrai, pitoyable de leur République. Ses principes absurdes, son incapacité totale à résoudre les problèmes que son incurie accumule, son laïcisme idiot qui empêche la France d’être elle-même, ses éternelles luttes de partis qui se déchirent à qui mieux mieux et entre eux, en excitant des ambitions aussi forcenées que ridicules, et dont les universités d’été ne sont que des farces grotesques, tout devrait provoquer un formidable et salutaire rejet. Il est là sous-jacent. À quand la vraie réforme et les vrais réformateurs ?  • 

     

  • Alain de Benoist : « L’actuel antiracisme n’est pas le contraire du racisme, mais un racisme en sens contraire ».

    1A.jpgSource : https://www.bvoltaire.fr/

    Dynamisé par le retentissement de l’affaire aux États-Unis, le combat mené par contre les « violences policières » vous paraît-il être un mouvement de masse ou seulement résulter d’un effet de mode et d’une agitation marginale dont l’ampleur serait surestimée par nos médias ?

    8.jpgL’affaire George Floyd est un fait-divers auquel le système médiatique, acquis à l’idéologie dominante, a donné une résonance planétaire. La mort d’, autre fait-divers, n’a rien à voir avec cette affaire, sinon la couleur de peau de deux délinquants multirécidivistes morts des suites de leur interpellation. Son retentissement doit en revanche tout à l’habileté du Comité mis en place pour défendre sa « mémoire », qui a su instrumentaliser à son profit les délires du politiquement correct et les retombées non moins délirantes du mouvement « Black Lives Matter », tout en faisant son miel de l’influence grandissante de l’idéologie indigéniste.

    L’amalgame entre les deux affaires met aussi en lumière l’américanisation des modes de pensée des proches d’Assa Traoré, qui se prend elle-même pour une nouvelle Angela Davis. Vous le savez, toutes les modes américaines, qu’il s’agisse de la Gay Pride, de la théorie du genre ou de l’« intersectionnalité » des luttes ont fini par s’imposer en Europe. Or, le contexte est radicalement différent. Les États-Unis sont depuis leurs origines affrontés à une question raciale qu’ils n’ont jamais su résoudre. Rappelons-nous qu’en 1945, c’est une Amérique ségrégationniste qui a emporté la victoire sur le racisme hitlérien ! Quant à la violence policière, effectivement courante aux États-Unis, elle est sans commune mesure avec ce que l’on peut voir en France. J’ajoute que chez nous, quand il y a brutalités policières, elles s’exercent sans complexe sur les « Gaulois » (yeux crevés, bras arrachés, blessures de guerre), comme on l’a vu à l’époque des Gilets jaunes, beaucoup plus que contre les racailles et les migrants.

     

    Mais au fond, qu’est-ce que cette « pensée indigéniste » ?

    L’idéologie indigéniste s’est formée au contact des « études post-coloniales », elles-mêmes héritières des « subaltern studies » fondées par Ranajit Guha et de la « French theory » (Derrida, Deleuze, Foucault) qui se sont développées, principalement en Amérique, depuis plus d’une vingtaine d’années. Il est difficile d’y comprendre quelque chose si l’on ne s’est pas familiarisé avec l’œuvre de ses principaux théoriciens (Eduard W. Said, Gayatry C. Spivak, Achille Mbembe, Paul Gilroy, etc.). La pensée post-coloniale comprend deux aspects. D’une part une critique radicale, et à mon sens très justifiée, de l’universalisme abstrait de la raison occidentale qui, lorsqu’on l’étudie en profondeur, se dévoile comme un ethnocentrisme masqué (les « valeurs universelles », comme l’idéologie des droits de l’homme, n’ont d’universelles que le nom). Et d’autre part, le postulat, beaucoup plus contestable, selon lequel les anciennes nations colonisatrices n’ont jamais pu, par une sorte de fatalité quasi génétique, abandonner le regard « discriminant » qu’elles posaient naguère sur les indigènes des colonies. D’où le nom des Indigènes de la République (Houria Bouteldja), un nom d’autant plus grotesque que, si l’on s’en tient au sens des mots, les véritables indigènes de notre pays, les véritables autochtones, sont aussi ceux qui l’habitent depuis le plus longtemps.

    À partir de là, une nouvelle vague délirante s’est mise en place, qui n’a cessé d’enfler. On a très vite compris que le slogan « Les vies noires comptent » ne signifie pas qu’elles comptent aussi, mais que les vies des autres ne comptent pas ou comptent beaucoup moins. Concrètement, cela s’est traduit, et se traduit toujours, par une surenchère de revendications, de mises en accusation, de procès d’intention, d’exigences toujours plus extravagantes qui, sur la base des pulsions collectives pilotées par les lobbies, de la victimisation lacrymale et du droit d’avoir des droits, vise à « déblanchir » l’Europe, à dénoncer l’homme blanc comme coupable de toute la négativité sociale, voire comme incapable de dénoncer le racisme puisqu’un Blanc est nécessairement raciste, même quand il s’affirme bruyamment antiraciste (c’est dans ses gènes). L’essor de la « cancel culture » et l’hystérie des déboulonneurs de statues, peu différents à mes yeux des profanateurs de sépultures, entrent dans ce cadre. Pour le dire plus crûment, la chasse aux Blancs est désormais ouverte.

     

    Que deviennent dans tout cela les catégories de racisme et d’antiracisme ?

    Tout a changé. Il y a trente ans, la lutte contre le racisme consistait à lui opposer un universalisme très classique, qui en France s’affirmait « républicain ». L’Europe était perçue comme la « terre des droits de l’homme ». Les différences raciales étaient considérées comme de peu d’importance, l’idée sous-jacente étant qu’en réalité « nous sommes tous les mêmes ». Il était alors de bon ton de proclamer l’indifférence à la différence. En supprimant les discriminations fondées sur les « préjugés » et les « stéréotypes », on allait créer des sociétés multiraciales harmonieuses et tous les problèmes disparaîtraient. Le jacobinisme français voulait en outre assimiler des individus, mais ne reconnaissait pas l’existence des communautés. Les races, en somme, n’étaient que des illusions d’optique. Cette façon de voir n’a pas disparu, puisque l’on continue d’opposer les « valeurs universelles de la République » aux diverses formes de « communautarisme », mais elle a aujourd’hui perdu toute crédibilité. L’existence des communautés crève les yeux au moment même où, suprême ironie, on a officiellement décrété que « les races n’existent pas ».

    Le mouvement indigéniste se situe dans une tout autre perspective. C’est un mouvement identitaire qui fait reposer l’identité sur la race – ce qui est la façon la plus pauvre de définir l’identité. Voyant (non sans raison) dans l’universalisme une mystification, il revendique de façon convulsive des appartenances ethniques que l’on avait cru pouvoir enterrer sous des discours lénifiants. C’est pourquoi les Indigènes de la République contestent la légitimité des associations antiracistes traditionnelles et récusent radicalement le modèle républicain. Pour paraphraser Joseph de Maistre, on pourrait dire que cet antiracisme n’est pas le contraire du racisme, mais un racisme en sens contraire. Un racisme affiché sans états d’âme qui a au moins le mérite, en luttant à fronts renversés, de clarifier les choses. Les races ont beau de « ne pas exister », la racialisation des rapports sociaux est partout. Résultat : aujourd’hui, entre les réunions « interdites aux cisgenres » et les conférences réservées aux « racisés », on compte les Noirs, pour dire qu’il n’y en a pas assez, comme sous le IIIe Reich on comptait les Juifs, pour dire qu’il y en avait trop. C’est assurément une subversion de la société, mais pas une subversion du système dominant. La façon dont les grandes entreprises plient le genou devant les exigences de ce néoracisme montre que le capitalisme n’y voit, en fin de compte, qu’une nouvelle source de profits.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

     

    Alain de Benoist

    Intellectuel, philosophe et politologue