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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (50), l'extraordinaire réussite de Rome en Gaule...

    Les Gaulois vaincus ne cherchent pas à recouvrer leur indépendance.

    Les Druides s'agitent en vain : le Batave Civilis, loin d'être regardé comme un libérateur, est combattu comme un ennemi (70 après J.-C.).

    Les Gaulois obéissent volontairement à Rome : séduits par la civilisation romaine, ils adoptent facilement les coutumes, les goûts, la religion et la langue même de leurs vainqueurs; ils deviennent les Gallo-Romains...

    Ils servent avec bravoure dans les légions, au lieu de se battre les uns contre les autres, et partagent les destinées de l'Empire.

    Au deuxième siècle ils connaissent le christianisme et lembrassent avec ferveur : la conversion est presque complète au quatrième siècle, grâce à saint Hilaire de Poitiers et à saint Martin de Tours.

    L'Empereur Claude prononça devant le Sénat, en 48, un discours rapporté par Tacite (Annales, XI, 24) et les Tables de Lyon (découvertes en 1528), pour l’entrée des Gaulois au Sénat.

    Claude était familiarisé, par sa naissance à Lugdunum, avec l’élite gauloise.

    Il avait acquis la citoyenneté grâce à César, pour l’appuyer contre le parti pompéien dans sa prise de pouvoir.

    Il reçut une demande du Conseil des Gaules pour intégrer, plus encore que la romanité, le Sénat romain. C’est pourquoi, après d’âpres discutions avec un Sénat d'abord réticent, Claude intervint en personne pour pousser le Sénat à accepter la demande gauloise.

    Tacite rapporte l’argumentaire de Claude, lequel insiste et revient sur la définition de Rome, celle-là même qui fut donnée, aux lointaines origines de Rome, par le fondateur Romulus : « Romulus, notre fondateur, a été assez sage pour voir presque tous les peuples en un même jour ennemis et citoyens. » (l.28-30).

    Tacite rapporte aussi les principaux arguments qui circulent au sein du Sénat - et plus largement à Rome - contre l’intégration et l’entrée des Gaulois au Sénat : le premier de tous porte sur la Nation gauloise perçue comme l’éternelle ennemie de Rome, depuis le sac de la ville opérée en 390 avant JC par le Sénon Brennus (l'épisode du "Vae victis" était resté présent dans l'imaginaire collectif romain...)...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 28 septembre

    La Réale, galère de Louis XIV

     
     
     
    1748 : Suppression des Galères par Louis XV
     
    C'est à la fin du Moyen-Âge que remonte, sans doute, l'origine des galères.
     
    Pour la France, tout ce qui se rapportait à elles fut centralisé, d'abord, à Marseille : c'est là que logeait "l'Amiral des Galères", et leur présence est à l'origine de l'agrandissement considérable de la cité, notamment par le développement du Quai de Rive neuve, en face du premier quai de la ville, l'historique Quai du Port, où se trouve toujours l'Hôtel de Ville.
     
    Puis l'ensemble des Galères fut déplacé à Toulon, où elles restèrent jusqu'à leur suppression par Louis XV. 
     
     
     
    Ci dessous, l'ancienne Capitainerie des Galères, Cours d'Estienne d'Orves...

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    ...et, de l'autre côté du port, le balcon de l'Hôtel de Ville, où le buste de Louis XIV domine toujours la grande ville...

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    1780 : Pose de la première pierre de l'Obélisque de Port-Vendres...
     
     
     


    C'est sous Louis XVI que l'ensemble architectural de la Place dite de l'Obélisque, dont les grandes lignes sont encore visibles aujourd'hui, fut édifiée.
    Elle est divisé en plusieurs terrasses partant du port :
    au niveau du quai, le premier palier est bordé par un mur de soutènement décoré de deux fontaines situées dans des niches et avec en son centre un escalier monumental permettant d'accéder à la place principale. Cette dernière, appelée "place carrée" et délimitée par des guérites, accueille un obélisque dédié à Louis XVI en son centre.
    son côté Ouest était bordé par une grille fermant un espace occupé par des bâtiments organisés en U;
    enfin, une construction couverte d'un dôme fermait la perspective sur la dernière et plus haute terrasse...
     
    Commencé en 1780, la construction fut achevée neuf ans plus tard, et dédiée à la gloire du roi Louis XVI et avec l'accord de ce dernier. Construit en marbre des Pyrénées, il a été préservé de la destruction lors de la période révolutionnaire qui l'a tout de même dépouillé d'une partie de ses ornements. Son socle a conservé ses quatre bas-reliefs originaux en bronze représentant les actions politiques majeures du règne de Louis XVI, avec, face au port :
     
     "L’Amérique indépendante", illustrant l'arrivée du navire royal "le Sensible" le 13 avril 1778 dans le Massachusetts, avec à son bord les copies du Traité d'alliance et du Traité d'amitié et de commerce réalisés et signés deux mois pus tôt et ratifiés un mois après par le congrès américain;
     
     "La reconstruction de la Marine", représentant Neptune et Amphitrite entourés d'une marine de nouveau victorieuse après la guerre des Amériques et lien direct avec la création du port militaire de Port-Vendres;
     
     "L'abolition de la servitude", où le roi est représenté en train de rendre aux serfs leur liberté, référence à l'Édit du 8 août 1779;
     
    "La liberté de commerce", avec une représentation du Génie de la France et de la Liberté survolant les océans et garantissant le commerce libre et l'abondance.

    Culminant à environ 33 mètres, une fleur de lys couvre un globe terrestre en bronze, le protégeant ainsi de ses feuilles.
     
    Les références au Monde se retrouvent également dans les quatre trophées encadrant l'obélisque et représentant les quatre continents reconnus à l'époque :
    l'Europe (un buste cuirassé, un bouclier avec cheval, un casque et une tiare papale);
    l'Asie (un turban, un bouclier avec des croissants de lune et une lampe);
    l'Afrique (un lion et un éléphant);
    et l'Amérique (un crocodile, une coiffe à plume et la représentation d'un indien).
     
    https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=66148_1
     

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    1791 : Loi sur l'Émancipation des Juifs en France
     
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    Comme tant d’autres mesures prises à partir de 1789, il s’agit là aussi, en réalité, de l’aboutissement d’un dossier ouvert sous la Monarchie et par elle, et qui aurait évidemment abouti sans la Révolution.

     

    Un exemple parmi d’autres de ce qu’accomplissait dans la paix et l’ordre la Révolution Royale entamée sous Louis XV, grâce au renvoi des Parlements (voir l'Éphéméride du 19 janvier), et donc à la fin de l'obstruction systématique qu'ils menaient contre toute tentative de réformes; mais que le rappel de ces mêmes Parlements par Louis XVI interrompit, leur opposition à toute réforme reprenant comme par le passé, et rendant inévitable l'explosion connue sous le nom de Révolution française…(voir l'Éphéméride du 12 novembre)

     

    Dès 1784, en effet, Louis XVI avait émis des Lettres Patentes permettant aux Juifs l’exercice de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat.

     

    Le 17 novembre 1787, alors qu’il vient de signer la veille, 16 novembre, l’Édit de Tolérance (document ci-dessous), Louis XVI commande à Malesherbes un rapport sur la situation des Juifs de France en vue d’améliorer leur situation.

     

    Et il aura pour lui ce mot : "M. de Malesherbes, vous vous êtes déjà fait protestant. Maintenant, je veux que vous vous fassiez juif. Je vous demande de vous occuper d'eux."

     

    L’Édit de 1787, un premier pas, généralisera l’état civil à tous les non catholiques.

     

    La convocation des États généraux mettra un terme au travail entrepris, et l’égalité des droits aux Juifs sera octroyée par la révolution et non par le roi. Il n’en demeure pas moins que, là aussi, il faut rendre à César

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     Déjà Henri II, en pleine Renaissance, avait initié une politique de tolérance vis-à-vis des Juifs, dans une Europe où l'antisémitisme était largement répandu; une tolérance confirmée par Henri III (voir l'Éphéméride du 11 novembre) et, malgré d'évidentes sinuosités, maintenue jusqu'à... Louis XVI !

     

     

     

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    1840 : Louis-Philippe, aux origines des Chasseurs alpins et Troupes de montagne

     

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    Dans les années 1840, Louis-Philippe chargea son fils, le duc d'Orléans Ferdinand-Philippe, de monter une troupe spéciale chargée d'expérimenter les nouvelles armes de tir (notamment des carabines), qui se multipliaient.

    Ferdinand-Philippe créa donc une troupe d'élite spécifique, équipée d'un matériel allégé et plus fonctionnel que l'infanterie classique, habillée d'une tenue adaptée pour des missions furtives et rapides. Cette troupe d'élite vit le jour en 1837 et prit le nom de Compagnie de chasseurs d'essai...

    Donnant pleine satisfaction, et donc renforcée, cette Compagnie devint Bataillon provisoire de chasseurs à pied en 1838. Ce Bataillon fut envoyé en Algérie, où il s'illustra. Louis-Philippe fit alors voter une loi portant création de dix bataillons de Chasseurs à pied, le  : ils passeront à vingt en  puis à trente-et-un en 1871...

    Par la suite, avec l'unification italienne, une nouvelle menace apparut pour la France, sur sa frontière alpine pour la France, car les Italiens dotèrent leur armée de troupes spécialement formées au combat en montagne. La France devait donc pouvoir répondre à une éventuelle invasion italienne en lui opposant des troupes elles aussi spécialisées.

    Le , une loi créa les Troupes de montagne. Douze des 31 bataillons de chasseurs à pied furent choisis pour assurer cette mission. Ils prirent l'appellation de Bataillons alpins de chasseurs à pied, et devinrent, en 1916, Bataillons de chasseurs alpins...

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (46)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui :

    • Fidélité...

     • La Révolution ouvre sur le Néant...

    • Contre les cuistres et les pédants...

    2 Fidélité...

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    "...La royauté légitime constitutionnelle m'a toujours paru le chemin le plus doux et le plus sûr vers l'entière liberté. J'ai cru et je croirai encore faire l'acte d'un bon citoyen en exagérant même les avantages de cette royauté, afin de lui donner, si cela dépendait de moi, la durée nécessaire à l'accomplissement de la transformation graduelle de la société et des moeurs..." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, p.700)

     

    La Révolution ouvre sur... le néant !

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    "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares.
    La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-Tombe, tome II, p.261)

     

    Contre les cuistres et les pédants...

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    "...Les diverses combinaisons abstraites ne font que substituer aux mystères chrétiens des mystères encore plus incompréhensibles...

    Le ton tranchant dont quelques uns parlent de tout cela révolterait, s'il ne tenait au défaut d'études: on se paye de mots que l'on n'entend pas, et l'on se figure être des génies transcendants. Que l'on se persuade bien que les Abailard, les Saint Bernard, les Saint Thomas d'Aquin ont porté dans la métaphysique une supériorité de lumières dont nous n'approchons pas; que ce que l'on nous donne pour des progrès et des découvertes sont des vieilleries qui traînent depuis quinze cents ans dans les écoles de la Grèce et dans les collèges du moyen âge...".

    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 463/464)

  • En vidéo, puisque la Mairie communiste l'interdit ”en vrai” : lafautearousseau vous invite à visiter le Jardin de la Mai

    Hier, samedi, et aujourd'hui, dimanche, se déroulent les 36ème Journées du Patrimoine.

    On nous dit que de nombreux lieux seront fermés, à cause des Gilets jaunes, à cause des Black blocs, à cause de ceci/cela...

    En Provence, à Martigues, il y a une belle maison, qui a une belle histoire, qui a un beau jardin, et qui a appartenu à un académicien français : Charles Maurras. Mais celui-ci est soit carrément ignoré par les médias qui fabriquent l'opinion, soit peu connu ou, pire encore, mal connu du grand public, parce que la vérité officielle, qui n'est qu'un immense mensonge officiel, a déformé son image, l'a travesti, fabriquant un faux Maurras, que, du coup, très peu de gens connaissent vraiment, et qu'encore moins ont lu... 

    Et donc, à Martigues, depuis plusieurs années, bien qu'il n'y ait pas de Gilets jaunes ni de Black blocs, une Mairie communiste sectaire jusqu'à la caricature, qui se croit encore au temps de Peppone et Don Camillo, interdit, tout simplement l'accès au lieu.

    Alors que cette très belle maison, et ce très beau jardin, pourraient devenir un Centre culturel de tout premier plan, bénéfique à la ville de Martigues, à la Provence, à la France et, surtout, à l'Intelligence et à la Culture non seulement française mais universelle, la Mairie préfère, d'une façon insensée, laisser l'ensemble maison/jardin fermé, et en interdire l'accès au public.

    Jusqu'à ce que la maison ne s'écroule ? On peut envisager cette hypothèse...

    Nous allons voir ce qu'il est possible de faire, puisque les élections municipales qui approchent vont nous permettre, peut-être, de braquer les projecteurs sur cette Maison de Maurras.

    En attendant, et puisque ce sont, malgré tout, les Journées du Patrimoine, lafautearousseau vous invite à regarder - samedi et dimanche - une vidéo de 32 minutes, vous permettant de découvrir "Mon jardin qui s'est souvenu", comme le disait Maurras lui-même...

    Suivez le guide, François Davin, et... bienvenue dans le Jardin de Maurras !

     

  • Au Cinéma : Les Miens, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Les Miens, un film français de Roschdy Zem.

    Les Miens… Ils s’appellent Salah, Ryad, Moussa, Adil, Samia, Nesrine, Amir, Emma, et à la ville, Rachid Bouchareb, Roschdy Zem, Sami Bouajila, Abel Jafri, Meriem Serbah, Nina Zem, Carl Malapa, Maïwenn…

    Et si « tout ça » illustre, évidemment, le Grand Remplacement que d’aucuns nient, « tout ça, ça fait »  – aussi, comme le dit justement la chanson –d’excellents Français », une vraie famille française, bien intégrée, dans laquelle nous pouvons tous nous reconnaître avec ses drames et ses joies, ses rires et ses colères… ça fait enfin un excellent film, très certainement le meilleur des quinze derniers vus depuis un mois.
    « Sur une échelle de 0 à 6 », je dirais 5.

    Cette histoire inspirée du vécu de Roschdy Zem , dont l’un des jeunes frères aguilhem de tarlé.jpg effectivement été victime d’un choc à la tête, m’a paru d’abord comme un véritable portrait de famille, la mise à nu de l’esprit de famille qui permet de « s’eng… », s’injurier, se quitter sans se dire au revoir, à propos de tout et n’importe quoi, qui touche à l’intimité familiale mais aussi à la politique, la religion, au covid ou au « complotisme »,  avant de se retrouver le lendemain comme si de rien n’était…
    Ce long métrage est aussi une confession poignante de Ryad dans laquelle, là encore, quand chacun est absorbé par ses propres affaires, on peut se reconnaître.

    Gad El Maleh – que les cinémas de Châteauroux n’ont pas prévu de programmer -, Roschdy Zem… : les cinéastes se racontent, et se racontent dans leur famille… Peut-être « tout ça » nous raconte-t-il quelque chose de l’état de notre société.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (167), Depuis 1955, des Régions...

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    Ou : quand la République idéologique  se désavoue elle-même, et donne tort à la Révolution, mais dans un curieux mélange de retour aux Provinces et d'aberrations technocratiques !...

    On le sait : c'est en application du funeste principe "Du passé faisons table rase" que la Révolution a sciemment détruit les Provinces, transformées en départements, pour "casser" les héritages reçus de l'Histoire. 


    Les révolutionnaire se croyaient seuls au monde, et pensaient créer un modèle que le monde entier allait nous envier; et qu'au besoin on exporterait par la force...


    Ils n'imaginaient pas les guerres économiques des siècles suivants - les nôtres... - ni les compétitions féroces qui allaient exister entre nous et d'autres pays, essentiellement comme l'Allemagne, qui n'existait pas, alors. 


    C'est la folie révolutionnaire, et les utopies anti françaises qu'elle a répandues d'une façon insensée, qui ont abouti à la création de cette Allemagne qui nous a fait tant de mal par la suite... 

    Là aussi, la Révolution tournait le dos à la sage politique de nos Rois...

    Aujourd'hui, alors que l'on voit bien que nos Départements n'ont pas la taille critique pour lutter avec les puissantes Régions d'Europe (les Länder allemands, par exemple) la république idéologique a bien été obligée de recréer ces grands ensembles qu'étaient les Provinces, qu'elle avait sottement supprimés - alors que cela ne s'imposait évidemment pas... - uniquement au nom de l'idéologie. 


    Mais, toujours parce qu'elle est idéologique, la république n'entend pas recréer les antiques solidarités et réalités naturelles des Provinces, fondés sur l'Histoire. Elle accouche de constructions intellectuelles et technocratiques, combinant curieusement reconnaissance des héritages historiques, parfois (Alsace, Bourgogne, Auvergne, Franche Comté, Limousin, Picardie, Île-de-France...) là où elle ne peut vraiment pas faire autrement; et mépris tournant à l'absurde de ces mêmes héritages (Normandie coupée en deux, Bretagne amputée de Nantes, la ville de ses Ducs...)


    Sans oublier quelques perles de l'absurdité technocratique : la Provence rebaptisée "Paca"; une région "Centre" échappant à toute rationnalité (et, en tout cas, à toute "centralité" !...)...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (42)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Espérance...

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    "...De la roche de la Prédiction, nous montâmes à des grottes qui sont à la droite du chemin. On les appelle les Tombeaux des Prophètes; elles n'ont rien de remarquable, et l'on ne sait trop de quels prophètes elles peuvent garder les cendres.

    Un peu au-dessus de ces grottes nous trouvâmes une espèce de citerne composée de douze arcades : ce fut là que les apôtres composèrent le premier symbole de notre croyance.

    Tandis que le monde entier adorait à la face du soleil mille divinités honteuses, douze pêcheurs cachés dans les entrailles de la terre, dressaient la profession de foi du genre humain, et reconnaissaient l'unité du Dieu créateur de ces astres à la lumière desquels on n'osait encore proclamer son existence.

    Si quelque Romain de la cour d'Auguste, passant à côté de ce souterrain, eût aperçu les douze juifs qui composaient cette oeuvre sublime, quel mépris il eût témoigné pour cette troupe superstitieuse ! Avec quel dédain il eût parlé de ces premiers Fidèles ! Et pourtant ils allaient renverser les temples de ce Romain, détruire la religion de ses pères, changer les lois, la politique, la morale, la raison, et jusqu'aux pensées des hommes.

    Ne désespérons donc jamais du salut des peuples. Les Chrétiens gémissent aujourd'hui sur la tiédeur de la foi: qui sait si Dieu n'a point planté dans une aire inconnue le grain de sénevé qui doit multiplier dans les champs ? Peut-être cet espoir de salut est-il sous nos yeux sans que nous nous y arrêtions ? Peut-être nous paraît-il aussi absurde que ridicule ? Mais qui aurait jamais pu croire à la folie de la Croix ?..." (Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, La Pléiade, Oeuvres romanesques et voyages, tome II, Voyage de Jérusalem, pages 1043/1044.)

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (38)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Sacre de Charles X...

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    Sacre de Charles X

    Prière du sacre (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome II, page 119) :

    "...Je rappelais cette définition d'Adalbéron : "le couronnement d'un roi de France est un intérêt public, non une affaire particulière : publica sunt haec negotia, non privata"; je citais l'admirable prière réservée pour le sacre :

    "Dieu, qui par tes vertus conseilles tes peuples, donne à celui-ci, ton serviteur, l'esprit de ta sapience !

    Qu'en ces jours naisse à tous équité et justice : aux amis secours, aux ennemis obstacles, aux affligés consolation, aux élevés correction, aux riches enseignement, aux indigents pitié, aux pèlerins hospitalité, aux pauvres sujets paix et sûreté en la patrie !

    Qu'il apprenne à se commander soi-même, à modérément gouverner chacun selon son état, afin, ô Seigneur ! qu'il puisse donner à tout le peuple exemple de vie à toi agréable."

     

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    Sur Charles X

    "Charles X a pu se rendre ce témoignage que le règne de ses deux frères et le sien n'avaient été ni sans liberté ni sans gloire : sous le roi martyr, l'affranchissement de l'Amérique et l'émancipation de la France; sous Louis XVIII, le gouvernement représentatif donné à notre patrie, le rétablissement de la royauté opéré en Espagne; l'indépendance de la Grèce recouvrée à Navarin; sous Charles X, l'Afrique à nous laissée en compensation du territoire perdu avec les conquêtes de l'Empire : ce sont là des résultats qui demeurent acquis à nos fastes en dépit des stupides jalousies et des vaines inimitiés...". (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 907/908)

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (132), La France contre la Convention (II)...

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    De Michel Mourre (Dictionnaire encyclopédique d'histoire, article "Fédéralistes (Insurrections, 1793)", page 1748.

    Pendant la révolution française, nom donné aux insurrections par lesquelles s'exprima le mécontentement des provinces devant la centralisation révolutionnaire et la dictature exercée par la capitale.
    Le refus des méthodes terroristes, la crainte des bouleversements sociaux, l'attachement à la religion catholique contribuèrent également à la crise fédéraliste, qui, en certains endroits, fut exploitée par des éléments ouvertement contre-révolutionnaires.

    Dès le printemps 1793, les Montagnards accusèrent les Girondins, représentants de la bourgeoisie provinciale, de sympathiser avec le fédéralisme et de préparer le démembrement de la république.
    Après la proscription des Girondins (2 juin 1793), la crise devint une révolte caractérisée. Des administrations locales se constituèrent en gouvernements indépendants et nouèrent des ententes.
    La révolte affecta surtout l'Ouest (Caen), le Sud-Ouest (Bordeaux) et le Sud-Est.
    Les insurgés de Normandie essayèrent de marcher sur Paris, mais furent arrêtés par les troupes de la Convention à Vernon (13 juillet); le mouvement de l'Ouest fut ainsi rapidement étouffé, mais il avait inspiré Charlotte Corday, qui vint à Paris assassiner Marat.

    A Lyon et dans le Midi, le fédéralisme, pénétré d'éléments royalistes, fut plus redoutable. Lyon soutint un siège de deux mois (août/octobre 1793) contre les forces de la Convention, et la ville subit une répression impitoyable.
    Marseille s'insurgea également, mais fut soumise dès le 25 août. Toulon reçut les secours des Anglais et ne fut pris qu'en décembre 1793, après un siège qui mit pour la première fois en valeur le jeune Bonaparte.
    Au moment le plus critique, une soixantaine de départements se trouvaient en état d'insurrection. La Convention triompha de cette crise en envoyant dans les départements des représentants en mission munis de pouvoirs dictatoriaux, et en plaçant à la tête des administrations locales des agents nationaux, sous le contrôle de comités révolutionnaires.
    L'oeuvre décentralisatrice des Constituants de 1791 fut ainsi ruinée.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Au cinéma : Oppenheimer, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Oppenheimer - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Oppenheimer, un film américain de Christopher Nolan, avec Cillian Murphy dans le rôle-titre, Emily Blunt (Kitty, son épouse), Robert Downey. Jr (Lewis Strauss), Tom Conti (Albert Einstein) et Gary Oldman (le Président Harry S. Truman),
    adapté du livre  American Prometheus : The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer  (2005) de Kai Bird et Martin J. Sherwin.

    L’ouvrage de référence n’est, à ma connaissance, pas traduit en français, dont la lecture, pourtant, faciliterait sans doute la compréhension de ce biopic.
    Après Memento on est encore déçu par ce trop long métrage (3h). Il me semble que Christopher Nolan connaît tellement son sujet qu’il est incapable de se mettre à la portée du spectateur moyen que mon épouse et moi-même croyions être, mais peut-être sommes-nous au-dessous de la moyenne.

    Il y avait pourtant matière à un film passionnant sur l’enthousiasme et les doutes, la réussite et la mise en cause, Triumph and Tragedy,  du « Père de la bombe atomique ».

    Triumph, c’est le pilotage du projet Manhattan et la construction de la ville nouvelle de Los Alamos, en plein désert du Nouveau-Mexique, pour la réalisation de la 1ère bombe atomique – le « gadget » - jusqu’au succès de l’essai Trinity du 16 juillet 1945 ;

    Tragedy, ce sont d’abord Hiroshima et Nagasaki, des 6 et 9 août 1945, qui lui font ressasser le poème hindou – « Maintenant, je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes »,  avant de regretter devant le Président Truman qui le traitera de « pleurnichard » : « J’ai l’impression d’avoir du sang sur les mains » ;

    C’est aussi le faux procès qui lui est intenté pour espionnage et trahison en raison de ses affinités communistes.

    Malheureusement le réalisateur nous bombarde de dialogues entre une multitude d’intervenants, avec des va-et-vient incessants dans l’espace et dans le temps, qui atomisent les scènes et nuisent à la bonne relation des événements.

    Dommage !

    guilhem de tarlé.jpg

     

  • D'accord avec ces Gilets jaunes...

     Nos 8 doléances

    "Nous rentrerons chez nous quand ces mesures seront appliquées

    1. Nous voulons de la démocratie directe à tous les niveaux. Nous voulons un gouvernement d’union nationale avec une régence d’exception pour éviter que les partis politiques, qui sont disqualifiés, n’instrumentalisent notre détresse et notre colère.

    2. Nous voulons une baisse de 20% de toutes les taxes et les charges touchant la classe moyenne, les travailleurs pauvres et les entrepreneurs. Baisser ces taxes, c’est monter nos salaires. Nous voulons une action immédiate pour taxer ce qui vaut la peine d’être taxé : les GAFA et les transactions financières.

    3. Nous voulons que la France arrête de vivre au-dessus de ses moyens et arrête d’accueillir la misère du monde parce qu’elle et déjà dans la misère avec ses millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Nous voulons une immigration choisie, qui ne nous détruise pas culturellement. Nous demandons ainsi un retrait du pacte de l’immigration de l’ONU.

    4. Nous voulons une relocalisation de toutes les décisions dans les régions, les villes et les communes. L’Etat et ses fonctionnaires à Paris ne sont pas qualifiés pour décider de l’avenir de nos communes.

    5. Nous voulons une sortie de la PAC qui corrompt nos agriculteurs en n’allouant ses aides qu’aux productivistes et aux empoisonneurs répandant le cancer en France. Nos impôts ne doivent en aucun cas servir à financer Bayer-Monsanto.

    6. Nous voulons la création de barrières commerciales pour empêcher l’Allemagne de nous vendre des produits fabriqués en Roumanie, sous le label "Deutsche Qualität" et d’ainsi détruire nos emplois.

    7. Nous voulons le retrait de toutes les aides à la presse pour une vraie séparation des pouvoirs médiatiques et politiques.

    8. Nous voulons une action immédiate pour arrêter l’intégration dans l’Europe car elle ne se construit que sur la ruine des petites gens.

     

    lafautearousseau approuve, et signe des deux mains...

  • Ultra gauche à Calais, Tradition à Mont-de-Marsan : deux manifs, deux Frances; il faut choisir son camp...

    Samedi 1er octobre : La journée des traditions devant les arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan  

     

    Mur-bleu gds.jpgA Calais, à peine 200 personnes se sont réunies pour « le soutien aux migrants ». En fait, à côté de quelques migrants enragés (on nous les présente comme des anges, alors que beaucoup sont  de vraies bêtes fauves...) se trouvaient quelques dizaines d'authentiques racailles, dont beaucoup venaient d'Angleterre, violents, casseurs, délinquants, bref, des voyous en vrai (le terme est faible...), prêts à tout pour imposer « leur » ordre, « leur » vision du monde et des choses. La violence terroriste à l'état pur...

    A Mont-de-Marsan, plusieurs milliers de personnes (première différence), dans la bonne humeur et le respect des choses et des gens alentour (deuxième différence), sont venues manifester bruyamment mais joyeusement et d'une façon festive «  pour défendre leur culture et leurs traditions » disent les journaux : c'est la troisième différence, et la plus importante.

    Il y avait là le maire Modem de la ville (Geneviève Darrieussecq) qui a tempêté contre la « volonté d'uniformisation de notre société »; Jean-Louis Carrère, sénateur PS, qui a déclaré que, par-delà les appartenances politiques, « tous sont aux côtés de la ruralité pour défendre notre culture et nos chasses ». Le sénateur a lu une Charte des libertés et de la diversité culturelle qui promet de défendre « un patrimoine ancestral amplement partagé dans nos régions et qu'il appartient à l'Etat de protéger » : la chasse, la tauromachie, la gastronomie, la langue occitane...

    Jean Coussau, chef étoilé Michelin à Magesq (deux étoiles) a tonné contre les ayatollahs verts et la secte écolo : « Nous sommes face à des gens très organisés... » ; Jean-Jacques Lagüe a tonné lui aussi : « Le moment est venu de résister face aux illuminés, bobos parisiens et autres groupuscules qui nous méprisent et nous harcèlent... » et d'autres contre « l'idéologie vegane » qui rejette toute alimentation d'origine animale...

    Bref, on le voit, aux deux extrémités du cher et vieux pays, deux conceptions fondamentales se sont exprimées. Entre les deux, il faut choisir : pour nous, entre les terroristes-délinquants-mondialistes « no border » et les traditions françaises, le choix est fait, et depuis longtemps. 

  • Chirac : De la décence, oui bien sûr ! Mais, de l'unanimisme ? certainement pas !...

     

    Mur-bleu gds.jpgChirac va très mal. Il aura été certainement le pire de tous les présidents de la Ve République car, avec ses décrets scélérats sur le regroupement familial, pris en 1976, il a touché la France au coeur : en changeant le peuple.

    Pour des considérations sordides, bassement matérielles et même - pour parler clair - simplement de « fric », le regroupement familial a consisté à faire venir en masse femmes et enfants du travailleur étranger sous contrat de travail temporaire, afin que son salaire reste en France, et n'aille pas « là-bas », « au bled »...

    Sauf que, de cette façon, on a créé d'une manière insensée les conditions pratiques d'une colonisation de peuplement, et installé, à côté du peuple français, une autre population, dont une partie seulement s'est intégrée, l'autre vivant «  à part » (ce qui est le sens exact du mot « apartheid »), formant même des poches où les deux tiers, et parfois plus, de la population sont d'origine maghrébine ou sub-saharienne : voyez la ville de Saint-Denis et tant et tant d'autres « quartiers » et « cités », carrément rebaptisées « zones de non-droit »...

    En menant cette politique folle, Chirac a littéralement touché la France au coeur. Nous croyons qu'elle surmontera cette épreuve, inédite dans son Histoire, comme elle a surmonté les autres; mais nous ne nous voilons pas la face : c'est déjà très dur, et le pire n'est pas derrière nous, mais devant nous.

    Aussi, aujourd'hui que l'on apprend l'extrême faiblesse de Chirac, que l'on ne s'attende pas à nous voir nous réjouir, car nous ne sommes pas des charognards : nous faisons de la Politique, avec un « P » majuscule, et nous n'avons en vue que l'intérêt national; mieux : le Bien commun.

    Mais, à l'inverse, que l'on ne compte pas sur nous pour que nous tombions dans l'unanimisme mielleux des fossoyeurs de la Nation France.

    Jacques Chirac va mal; comme tout un chacun, vu son état, il mourra un jour, peut-être proche. Ce jour-là, nous dirons : « paix au mort », mais « merci pour tout » ? Certainement pas !  

  • Culture & Société • « La lice et sa  compagne » : vraie fable de La Fontaine pour notre époque d'immigration

     

    Mur-bleu gds.jpgIl circule tout et n'importe quoi sur le Net : une fausse fable - bien imitée, d'ailleurs - attribuée à La Fontaine, nous a été communiquée par plusieurs lecteurs; elle se veut une critique de l'immigration, mais il s'agit d'un faux. Si l'on veut évoquer l'immigration insensée, voulue et organisée par le Système, dans le but bien précis de « changer le peuple », pourquoi faire du faux La Fontaine ? Il n'y a qu'à prendre le vrai, telle cette fable de « La lice et sa compagne ». Pour ceux qui, habitant Paris, auraient du mal à comprendre : prenez le métro et sortez à Saint-Denis Basilique. Là, en un seul regard, vous aurez tout compris... Et, en province, si vous êtes courageux - et un très gros brin téméraire - allez dans une des Cités qui entourent vos villes. Mais, un conseil, vérifiez vos assurances et mutuelles santé avant, et que vous êtes bien à jour de vos cotisations...

    Voici le texte; place au grand La Fontaine (la lice est la femelle du chien de chasse; ici, elle va mettre bas) : 

    400px-Chauveau_-_Fables_de_La_Fontaine_-_02-07.pngUne Lice étant sur son terme,
    Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
    Fait si bien qu'à la fin sa Compagne consent
    De lui prêter sa hutte, où la Lice s'enferme.
    Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
    La Lice lui demande encore une quinzaine.
    Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
    Pour faire court, elle l'obtient.
    Ce second terme échu, l'autre lui redemande
    Sa maison, sa chambre, son lit.
    La Lice cette fois montre les dents, et dit :

    Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
    Si vous pouvez nous mettre hors.
    Ses enfants étaient déjà forts.

    Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
    Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
    Il faut que l'on en vienne aux coups ;
    Il faut plaider, il faut combattre :
    Laissez-leur prendre un pied chez vous,
    Ils en auront bientôt pris quatre.    

    La Lice et sa compagne est la septième fable du livre II des Fables de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables, édité pour la première fois en 1668.

     

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    Saint-Denis en France ...

  • Où est passée la République ?

    Sur le site de l'Action française :
     
     
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    Après qu’un délinquant franco-algérien de 17 ans a été abattu par un policier à Nanterre, une série d’émeutes touche depuis plusieurs nuits de nombreuses villes françaises. Alimentée par des personnalités politiques et médiatiques plus soucieuses de leur image auprès de ces populations que d’apaiser une situation intolérable, la crise n’est pas sans rappeler celle de 2005, mais son intensité semble la dépasser et fait craindre un embrasement plus intense encore.

    La mort tragique du jeune Nahel est déjà hors de propos dans cette crise. Pour les émeutiers, il s’agit d’un prétexte comme hélas il y en aura d’autres, eu égard à la multiplication des refus d’obtempérer et des provocations et violences envers les forces de police, sans doute mal préparées et mal équipées, mais assurément mal dirigées ; leurs états-majors ont en effet eu beaucoup moins de scrupules pour réprimer les gilets jaunes ou pour interdire un cortège en l’honneur de Jeanne d’Arc.

    C’est que, forte avec les faibles et faible avec les forts, ou plutôt complaisamment laxiste avec les populations immigrées ou issues de l’immigration, la République n’a rien à opposer à ces personnes qui haïssent la France d’autant plus qu’elle les y encourage, à force d’auto-flagellation ou de promotion d’un progressisme déracinant.

    Nous ne sommes en effet pas certains de voir MM. Mélenchon, Plenel ou Mmes Rousseau, Autain et Diallo aller au-devant des émeutiers pour les ramener à la raison à grand coups de catéchisme woke, LGBT ou multiculturaliste. Nous ne sommes pas davantage certains de voir MM. Darmanin, Ndiaye ou Mmes Borne et Abdul-Malak aller pacifier nos banlieues en récitant la litanie des valeurs républicaines.

    Où sont-elles passées, ces valeurs républicaines sensées garantir le pacte social ? Où est-elle, cette République une et indivisible, laïque, démocratique et sociale sensée mettre fin aux injustices et aux séparatismes en tous genres ?

    L’Action française, pour l’avoir prévenu depuis trop longtemps, constate amèrement la faillite du régime, trop désincarné pour donner une réponse sérieuse à l’« incommunauté ». Elle adresse un message de soutien aux Français directement confrontés à cette violence injustifiable, et enjoint tous nos concitoyens à ne pas se résoudre à ce que la République entraîne notre pays dans sa faillite.