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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • AVEC LE PEUPLE !

     

    Par Stéphane Blanchonnet 

    La question soulevée ici appelle un débat.  Elle a le mérite d'être posée afin d'être approfondie et, sans-doute, nuancée.  LFAR 

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    « il faut entraîner le peuple, ou plus exactement faire mouvement avec lui, pour obtenir le ralliement d’une partie des élites, obligée de composer avec la puissance du soulèvement populaire. »

    Pour certains romantiques comme Michelet ou Hugo, le Peuple est une entité quasi surnaturelle, sujet véritable de l’Histoire ; pour Maurras au contraire, le peuple n’est que très rarement animé d’une volonté propre, et un amour sincère de ce peuple doit nous porter à lui souhaiter d’être bien gouverné plutôt que de l’entretenir dans l’illusion de sa souveraineté ; Boutang, quant à lui, réévaluera le statut du peuple dans la pensée maurrassienne en mettant l’accent sur l’importance de l’assentiment populaire dans la genèse de toute légitimité. Aujourd’hui les maurrassiens sont séduits par les pensées populistes (comme celles de Christopher Lasch et de Jean-Claude Michéa) et soutiennent avec ardeur la lutte des Gilets jaunes contre les élites. Devons-nous dans ce contexte remettre à plat notre conception du peuple et du rôle à lui accorder ?

    La situation politique en France (et dans la plupart des autres pays européens) nous y invite. La bourgeoisie, en effet, qu’elle soit de gauche ou de droite, n’est plus nationale mais mondialiste et post-nationale.

    La quasi-disparition du Parti socialiste comme la contraction de l’espace politique de la droite conservatrice (Wauquiez), au profit d’un bloc macroniste, libéral et européen, de droite sur les questions économiques et de gauche sur les questions de société, montrent que le salut pour les partisans de la souveraineté et de l’identité nationales ne pourra venir que du peuple. C’est un changement de paradigme dont il faut prendre toute la mesure. La stratégie jusqu’ici consistait à privilégier une action par des élites retournées et d’obtenir ensuite le consentement plus ou moins tacite du peuple. Il semble qu’aujourd’hui l’ordre soit inverse : il faut entraîner le peuple, ou plus exactement faire mouvement avec lui, pour obtenir, à l’arrivée, le ralliement d’une partie des élites, obligée de composer avec la puissance du soulèvement populaire.  ■ 

    Pages de LBC-N6-archive-A4.jpg
    téléchargement.pngStéphane Blanchonnet
    Professeur agrégé de lettres modernes
  • SOCIÉTÉ • LE CORBUSIER, LE FASCISME ET LES FÂCHEUX

    Le Corbusier

    Par Jean-Christophe Buisson

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    ... Faire de la place pour les aigris se piquant d'écrire et de penser. 

    Une poignée d'intellectuels-procureurs à peu près tous inconnus et appelés à le demeurer réclament au ministre de la Culture de ne plus soutenir l'oeuvre de l'architecte Le Corbusier (1887-1965), à qui la commune de Poissy projette de consacrer un musée.

    Motif ? Ses rapports ambigus au fascisme et à l'Etat français du maréchal Pétain. Ce type de procès n'est pas nouveau. Régulièrement, on ressort les vieux dossiers de ceux ayant frayé, il y a 80-90 ans (!), avec l'Action française, Vichy ou le fascisme. Quitte à mettre tout le monde dans le même panier.

    XVMca828a5e-72b9-11e7-8bbb-ff6842e638f6.jpgChiche ? Dans ce cas, brûlons les livres du conununiste Aragon qui fut l'ami (voire plus) de Drieu la Rochelle.

    Déchirons l'ceuvre du pape du radicalisme, le philosophe Alain, coupable d'éloges appuyés d'Adolf Hitler à la fin de .sa vie. Cessons les fouilles archéologiques, qui obéissent à la loi de 1941 portant le nom du ministre de Vichy Jérôme Carcopino. Crachons sur les poèmes de Paul Claudel, qui chanta Pétain, et maudissons Henri Pourrat et François Mitterrand, décorés de la Francisque.

    Quant à Proust, Apollinaire, Malraux, Bergson, Blanchot ou Gide, admirateurs de Maurras, les extirper des bibliothèques et des programmes scolaires semble un minimum. Cela ferait de la place pour les aigris se piquant d'écrire et de penser.   

    Source : Figaro magazine, dernière livraison. 

    Jean Christophe Buisson est écrivain et directeur adjoint du Figaro Magazine. Il présente l'émission hebdomadaire Historiquement show4 et l'émission bimestrielle L'Histoire immédiate où il reçoit pendant plus d'une heure une grande figure intellectuelle française (Régis Debray, Pierre Manent, Jean-Pierre Le Goff, Marcel Gauchet, etc.). Il est également chroniqueur dans l'émission AcTualiTy sur France 2. Son dernier livre, 1917, l'année qui a changé le monde, vient de paraître aux éditions Perrin.

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    1917, l'année qui a changé le monde de Jean-Christophe Buisson, Perrin, 320 p. et une centaine d'illustrations, 24,90 €.
  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 21. Retour à Bismarck : Pour affaiblir la France, la mettre en République !

    Pour affaiblir la France, la mettre en République.

    (De l'Histoire de deux peuples", Chapitre VI, Causes générales de la guerre de 1914, page 287) :

    "...Au cours des années qui ont immédiatement suivi le traité de Francfort, on peut dire que la démocratie a véritablement fait son examen de conscience. Il est vrai qu'elle ne l'a pas conclu en reconnaissant ses erreurs. Oubliant le mandat impératif qu'elle avait donné à Napoléon III, les approbations répétées qu'elle avait apportées à sa politique, elle fit retomber toutes les responsabilités du désastre sur le "pouvoir personnel". Les monarchistes eux-mêmes, à l'Assemblée nationale, furent en grand nombre convaincus que le pouvoir personnel avait été la cause de nos malheurs. C'est le sentiment qu'exprimait le duc d'Audiffret-Pasquier lorsqu'il disait : "Nous ramènerons le roi ficelé comme un saucisson."
    Le résultat fut qu'il n'y eut pas de roi du tout, ni "ficelé" ni autrement. 
    C'est essentiellement sur cette idée qu'échoua la restauration de la monarchie. Le régime républicain parlementaire, la démocratie intégrale eurent dès lors partie gagnée et Bismarck, il ne s'en est pas caché, accepta cette solution avec plaisir. Même il s'est vanté d'avoir, à plusieurs dates critiques de nos luttes intérieures, "mis les choses en scène à Berlin". 
    La monarchie des Hohenzollern rendait à la France ce que les Capétiens avaient fait autrefois à l'Allemagne : elle voyait chez nous avec faveur des institutions qui étaient le contraire des siennes. Et, quant à l'attitude à prendre vis-à-vis des affaires de France, Bismarck donnait à son maître le même conseil que Pierre Dubois avait donné à Philippe le Bel et Marillac à Henri II pour les affaires d'Allemagne...."

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • Choses vues : troisième message de nos amis en visite en Sicile : aujourd'hui, à Sperlinga et Savoca...

    (Ces lignes ont été rédigées, et envoyées, début août; aujourd'hui, Salvini n'est plus au gouvernement, Giuseppe Conte ayant remplacé son alliance avec lui par une alliance avec le Centre gauche : les jeux politiques du Pays légal italien ressemblent furieusement à ceux du Pays légal français ! Mais la vague de fond qui porte Salvini le servira certainement lors des prochaines élections, qu'il a rendu obligatoires en mettant fin lui-même à son alliance avec les "5 étoiles")...

    Maintenant, nous allons dans ce que Charles Maurras qualifiait si bien par son expression "pays réel", symbolisé ici par 2 villages atypiques de la Sicile que sont Sperlinga et Savoca (ci dessus et ci dessous).

    On remarque tout de suite l'attachement des villageois à leur patrimoine culturel, à leur histoire locale, à leurs traditions bien ancrées et surtout leur fierté de vouloir perpétuer cela de génération en génération.

    A défaut de se connaitre intimement, ici tout le monde se côtoie et fait parti d'une même et seule famille. Il est assez difficile de se faire accepter, mais quand ce barrage est franchi, il est fait avec le coeur et les bras ouverts pour la vie.

    Lorsque l'on parle à ces villageois de politique, le ton a changé et les regards sont pétillants surtout si on prononce le nom de Mattéo Salvini. Il faut dire que la plupart d'entre eux se sont rendus dans les grandes villes assister à ses meetings, l'entendre et surtout l'écouter.

    De nature plus méfiante, ces gens du "pays réel" ne s'attardent pas tant sur les bons mots ou de phrases bien tournées avec de belles métaphores. Ils veulent avant tout des faits accompagnés d'actes et en cela ils en sont satisfait et se sentent en sécurité grâce à cette politique anti migratoire prônée et, surtout, menée par Salvini.

    Ils voient en lui le défenseur de la civilisation italienne, le rempart aux ennemis du "pays réel". Leur soutien est non seulement de raison mais de coeur et en cela ils lui donnent le vote de confiance ultime.

    Salvini est devenu leur porte parole, leur voix, leur étendard, leur chef de troupe mais aussi un membre à part entière et indéfectible de leurs familles.

    BAYARD

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  • En vidéo, puisque la Mairie communiste l'interdit ”en vrai” : lafautearousseau vous invite à visiter le Jardin de la Mai

    Demain et dimanche se dérouleront les 36ème Journées du Patrimoine.

    On nous dit que de nombreux lieux seront fermés, à cause des Gilets jaunes, à cause des Black blocs, à cause de ceci/cela...

    En Provence, à Martigues, il y a une belle maison, qui a une belle histoire, qui a un beau jardin, et qui a appartenu à un académicien français : Charles Maurras. Mais celui-ci est soit carrément ignoré par les médias qui fabriquent l'opinion, soit peu connu ou, pire encore, mal connu du grand public, parce que la vérité officielle, qui n'est qu'un immense mensonge officiel, a déformé son image, l'a travesti, fabriquant un faux Maurras, que, du coup, très peu de gens connaissent vraiment, et qu'encore moins ont lu... 

    Et donc, à Martigues, depuis plusieurs années, bien qu'il n'y ait pas de Gilets jaunes ni de Black blocs, une Mairie communiste sectaire jusqu'à la caricature, qui se croit encore au temps de Peppone et Don Camillo, interdit, tout simplement l'accès au lieu.

    Alors que cette très belle maison, et ce très beau jardin, pourraient devenir un Centre culturel de tout premier plan, bénéfique à la ville de Martigues, à la Provence, à la France et, surtout, à l'Intelligence et à la Culture non seulement française mais universelle, la Mairie préfère, d'une façon insensée, laisser l'ensemble maison/jardin fermé, et en interdire l'accès au public.

    Jusqu'à ce que la maison ne s'écroule ? On peut envisager cette hypothèse...

    Nous allons voir ce qu'il est possible de faire, puisque les élections municipales qui approchent vont nous permettre, peut-être, de braquer les projecteurs sur cette Maison de Maurras.

    En attendant, et puisque ce sont, malgré tout, les Journées du Patrimoine, lafautearousseau vous invite à regarder - samedi et dimanche - une vidéo de 32 minutes, vous permettant de découvrir "Mon jardin qui s'est souvenu", comme le disait Maurras lui-même...

    Samedi et dimanche, donc, suivez le guide, François Davin, et... bienvenue dans le Jardin de Maurras !

  • Un référendum sur l'immigration, pour ”supprimer tous les droits à...” : Zemmour a raison !

    Il est très intéressant d'écouter ces presque trente trois minutes d'échange intense entre un Joffrin plus aveugle et idéologue que jamais, et un Zemmour aussi clair que d'habitude, et qui va directement au coeur du problème : oui, il faut un référendum sur l'immigration, car la "culture dominante" - celle du pays qui accueille les immigrés afin que ceux-ci s'intègrent - n'est justement plus dominante dans un nombre de plus en plus important d'endroits (quartiers, cités, banlieues...).

    • Très intéressant aussi parce que Joffrin se contredit et/ou se trompe lorsqu'il parle, au début, de "10% de musulmans" pour dire, vers la fin, que si l'on ne prend que les "Français de souche", on enlève d'un coup 20% de la population... Joffrin peut bien faire un subtil distingo entre "musulmans" et "immigrés refusant l'assimilation" (comme dit Zemmour "Joffrin comme d'habitude mélange tout"), force est de constater qu'il est, dans ses propos,  pour le moins flou et confus; et commedit le dicton, "quand c'est flou, il y a un loup..."

    • Très intéressant, surtout et enfin, parce que Zemmour dit la seule chose qu'il faut dire maintenant sur ce sujet : qu'on arrête d'en parler, et qu'on fasse un référendum "pour supprimer tous ces droits à..." qui sont autant de pompes aspirantes pour une invasion de fait, dont les Français ne veulent pas : droit du sol, droit au regroupement familial, droit d'asile (à suspendre au moins temporairement, le temps que l'on ait rétabli la situation...) etc...

    • Enfin, cerise sur le gâteau, très intéressant parce que l'Histoire est constamment présente dans ce débat, et, là, on voit que Zemmour a lu Bainville - et bien lu, bien compris, bien assimilé... - comme il nous l'avait confié à Six-Fours, il y a peu, lorsque nous étions allés l'écouter... (eh, oui, il n'y aurait pas eu la Révolution si Louis XVI avait tiré...)

    Ecoutez-donc cette demi-heure intense...

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  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (II/V)

    1. L'anti-républicanisme...

    Le premier - le plus fondamental - est d'avoir été un penseur contre-révolutionnaire; d’être le maître incontesté de la Contre-Révolution au XXème siècle; d'avoir combattu la République et la démocratie, du moins sous sa forme révolutionnaire à la française; enfin d'être royaliste.

    Options infamantes ? En France, oui. Mais en France seulement. Et pour la doxa dominante.

    La Révolution ni la République n'aiment qu'on rappelle leurs propres zones d'ombre. Leurs origines sanglantes, la Terreur, la rupture jamais cicatrisée avec notre passé monarchique, avec l'ancienne France, qu'elles ont imposée. « Soleil cou coupé » ... écrira Apollinaire (dans Zone, Alcools, 1913).

    Et, à la suite, à travers de terribles épreuves et quelques drames, toute l'histoire d'un long déclin français, d'un inexorable affaissement de notre civilisation, que Zemmour a qualifié de suicide et dont nous-mêmes, aujourd'hui, vivons encore l'actualité.

    Faut-il rappeler qu'au début des années soixante (1960), De Gaulle, monarchiste, avait envisagé que le Comte de Paris lui succède ? Que François Mitterrand dans sa jeunesse était monarchiste et que, comme en atteste, plus tard, sa relation constante avec le comte de Paris, il l'était sans-doute resté ?

    Quant à l'actuel président de le République, on connaît ses déclarations sur le roi qui manque à la France ... Sur sa conviction que les Français n'ont pas voulu la mort de Louis XVI, la mort du roi (Emmanuel Macron, dans Le 1 Hebdo, 8 juillet 2015)...

    Faut-il reprocher à De Gaulle, Mitterrand ou Macron telle « zone d’ombre » ? Comme à Maurras ? Ce dernier voulut simplement, à la différence de ces derniers grands-hommes, que ce qu'il savait nécessaire pour la France devînt réalité. Il y consacra sa vie et y sacrifia sa liberté. 

    (à suivre demain)

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L'affaire Pasolini

    Art et essai : L’Affaire Pasolini : un film italien (VOST)

    De David Grieco, avec Massimo Ranieri (Pier Paolo Pasolini) et François-Xavier Demaison (Moreau, journaliste français).

     

    Preuve de mon inculture cinématographique,  je n’ai vu aucun film et je ne savais rien de Pasolini et de cette affaire, dont contrairement à mon épouse je n'ai aucun souvenir.


    Je n'en sais maintenant pas beaucoup plus, sauf que cet intellectuel journaliste et cinéaste, de gauche et de mauvaise vie (pléonasme), s'est trouvé impliqué dans une histoire politico mafieuse (pléonasme) jusqu'à en être assassiné par des "amants" drogués.

    Un long-métrage violent, d'autant plus compliqué qu'il est en VOSTF... pas fait pour moi.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Moonwalk One

    non

    22/08/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Les hirondelles de Kaboul

    non

    17/09/2019

    Un bon film

    L’homme à la moto

    oui

    22/09/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    L’Affaire Pasolini

    oui

    29/09/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Un jour de pluie à New York

    non

    27/09/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Ad Astra

    non

    26/09/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Le divorce franco-allemand ce n'est pas une nouvelle, ce qui l'est c'est que maintenant on l'affiche ...

     

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    Le langage diplomatique qui s'impose entre grandes nations voisines a mille façons et mille moyens de manifester une montée de leur antagonisme.

    Hier, l'Allemagne demandait à la France de céder à l'Union Européenne son siège au Conseil de Sécurité de l'ONU. Aujourd'hui, elle conteste que le Parlement européen doive continuer de siéger à Strasbourg, en alternance avec Bruxelles. C'est une politique de dessaisissement de la France d'un certain nombre de ses prérogatives issues de l'Histoire récente.    

    Le divorce progressif franco-allemand résulte pourtant de raisons plus profondes qui tiennent à des réalités objectives, démographiques, financières, industrielles, de plus en plus divergentes voire antagonistes entre les deux nations. La montée en puissance de l'Allemagne et symétriquement le décrochage de la France dans ces différents domaines creusent un fossé qui, pour l'instant ne cesse de s'élargir, tandis que l'Allemagne prend conscience des menaces intérieures et extérieures qui pèsent à plus long terme sur son avenir économique et, en tant que peuple, sur son identité.

    Les termes varient. Et se graduent. Macron parle de « confrontation féconde ». Plus franchement, Merkel fait part de ses « relations conflictuelles » avec Emmanuel Macron. Le Figaro de mercredi titrait sur « la brouille franco-allemande ».   

    S'agit-il seulement d'une « brouille » ? D'une mauvaise entente entre personnes ? Entre dirigeants ? Nous avons dit que La France et l'Allemagne nous paraissent s'éloigner aujourd'hui l'une de l'autre pour des raisons structurelles bien plus que conjoncturelles. Il est bien possible, tout simplement, qu'un cycle remontant à l'après-guerre soit en train de s'achever. Et qu'il ait entamé son déclin du jour de la réunification allemande. Ainsi, il se pourrait bien que le temps de l'amitié radieuse franco-allemande soit révolu. Sans-doute faut-il commencer à s'y résoudre. Et même à s'y habituer.  lafautearousseau

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  • En vidéo, puisque la Mairie communiste l'interdit ”en vrai” : lafautearousseau vous invite à visiter le Jardin de la Mai

    Aujourd'hui et demain, dimanche, se déroulent les 36ème Journées du Patrimoine.

    On nous dit que de nombreux lieux seront fermés, à cause des Gilets jaunes, à cause des Black blocs, à cause de ceci/cela...

    En Provence, à Martigues, il y a une belle maison, qui a une belle histoire, qui a un beau jardin, et qui a appartenu à un académicien français : Charles Maurras. Mais celui-ci est soit carrément ignoré par les médias qui fabriquent l'opinion, soit peu connu ou, pire encore, mal connu du grand public, parce que la vérité officielle, qui n'est qu'un immense mensonge officiel, a déformé son image, l'a travesti, fabriquant un faux Maurras, que, du coup, très peu de gens connaissent vraiment, et qu'encore moins ont lu... 

    Et donc, à Martigues, depuis plusieurs années, bien qu'il n'y ait pas de Gilets jaunes ni de Black blocs, une Mairie communiste sectaire jusqu'à la caricature, qui se croit encore au temps de Peppone et Don Camillo, interdit, tout simplement l'accès au lieu.

    Alors que cette très belle maison, et ce très beau jardin, pourraient devenir un Centre culturel de tout premier plan, bénéfique à la ville de Martigues, à la Provence, à la France et, surtout, à l'Intelligence et à la Culture non seulement française mais universelle, la Mairie préfère, d'une façon insensée, laisser l'ensemble maison/jardin fermé, et en interdire l'accès au public.

    Jusqu'à ce que la maison ne s'écroule ? On peut envisager cette hypothèse...

    Nous allons voir ce qu'il est possible de faire, puisque les élections municipales qui approchent vont nous permettre, peut-être, de braquer les projecteurs sur cette Maison de Maurras.

    En attendant, et puisque ce sont, malgré tout, les Journées du Patrimoine, lafautearousseau vous invite à regarder - samedi et dimanche - une vidéo de 32 minutes, vous permettant de découvrir "Mon jardin qui s'est souvenu", comme le disait Maurras lui-même...

    Suivez le guide, François Davin, et... bienvenue dans le Jardin de Maurras ! :

    https://vimeo.com/showcase/3423813

  • Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    Nous avons contacté la Mairie, le Musée Ziem (qui, en théorie , "gère" la Maison et le Jardin, et leurs visites), nous nous sommes rendus sur place (en Mairie) : le résultat est clair, net et sans appel : cette année encore, Maison et Jardin sont "fermés" aux visites, officiellement pour des "raisons de sécurité" ou alors - c'est selon l'interlocuteur... - pour "des travaux", qui vont durer "oh, là, là, monsieur, au moins deux ans... !" 

    Donc, le "scandale Maurras" continue...

    Un lieu superbe, chargé d'émotion, d'histoire et de sens est interdit de fait par une sorte de dernier mur de Berlin en Europe. Par une municipalité qui ne s'honore pas en agissant de la sorte; et qui propage même des mensonges, comme lorsque ce représentant de la Mairie déclare à Franz-Olivier Giesbert, que nous avons accompagné à Martigues, pour son émission avec Ardisson :  

    « Nous ce qu'on dit, c'est que cette maison elle n'est rien. Ce n'est pas un musée. C'est quatre murs où a vécu Charles Maurras. Rien d'autre. Eh oui ! C'est tout. »
     
    Nous sommes des dizaines à pouvoir affirmer que la personne qui a prononcé ces mots a menti : nous sommes des dizaines à avoir visité dix fois, cent fois, et le Jardin et la Maison, qui est toute pleine des meubles, objets, souvenirs et, bien sûr, livres de Charles Maurras. Qui contenait - nous l'avons vu - l'uniforme d'Académicien complet, depuis mis en lieu sûr.
     
    Alors que cherche la nouvelle mairie sectaire de Martigues ? A attendre patiemment que la maison ne s'écroule ? Cela n'est pas à exclure. A Paul Lombard, communiste mais patriote martégal, dont nous parlerons demain, a succédé un non martégal, Gaby Charroux, natif de Châteauneuf, lui aussi communiste, mais sans l'ouverture d'esprit et le patriotisme municipal de son prédécesseur.
     
    Et l'équipe qui entoure le nouveau maire brille à la fois par son ignorance et son sectarisme haineux envers Maurras, que manifestement aucune des personnes qui le haïssent comme ils le font n'a lu.
     
    Personne, dans la bande sectaire qui est aux commandes de la très riche commune de Martigues n'a cherché à connaître réellement Maurras, quitte à le combattre, sur le plan des idées : on préfère le sectarisme haineux à la chance de posséder un Académicien français, dont la belle maison pourrait devenir un Centre culturel qui ne serait que bénéfique à l'ensemble de la commune de Martigues...
     
    Nous allons en reparler, souvent...
     
    (à suivre, demain...)
  • Alors qu'elle est entourée d'une indifférence générale, l'affaire Marie Laguerre nous concerne tous...

    L'agresseur de Marie Laguerre (les faits remontent au 24 juillet 2018) a été condamné à 12 mois de prison, dont 6 mois ferme, avec une mise à l'épreuve de 3 ans, et aussi à verser 2 000 euros de préjudice moral à la victime.

    Mais le problème n'est plus là : le JT de midi de France 2 ce mercredi 31 juillet, nous apprend que, depuis, Marie Laguerre vit un véritable enfer, parce qu'elle est l'objet de harcèlements incessants.
     
    Bravo à Jean-Baptiste Marteau d'avoir envoyé ce sujet, le révélant ainsi au grand public et brisant l'omerta qui, scandaleusement, l'entoure : le racisme inversé que nous subissons aujourd'hui, et qui est devenu la norme, fait que, lorsqu'un immigré agresse une Française, même s'il est incarcéré, la violence contre la personne agressée ne cesse pas, et l'on ne dit rien, l'on ne fait rien.
     
    Dans le cas contraire - que nous condamnerions tout autant - on verrait, n'en doutons pas, se déchaîner tout un tas d'associations anti-racistes, grassement subventionnées par nos impôts (qui seraient mieux employés pour nos pompiers ou nos infirmiers/urgentistes et autres soignants...). Et, bien sûr, l'inénarrable monsieur Toubon, Défenseur des Droitsmonterait au créneau pour appeler à la lutte contre la peste brune et le retour des heures sombres de notre histoire...
     
    Au moins en parler, au moins le dire, le dénoncer, c'est la première des façons d'aider Marie Laguerre : qui a dit : "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire" ?
     
     
    "Défenseur des droits" : voilà un poste à supprimer d'urgence, dans le cadre des économies à réaliser...
  • Le point sur la PMA/GPA : on se dirige vers la ”PMA pour toutes”, cheval de Troie de la GPA et du transhumanisme...

    La polémique sur la PMA/GPA prend en quelque sorte, mais sur le plan de la bioéthique, la suite d'un été caniculaire, et semble nous promettre une rentrée et un automne aussi chauds !

    On a entendu Ludovine de la Rochère - qui se dépense sans compter - expliquer très intelligemment le désastre vers lequel on court; on apprend que Marion Maréchal participera à la Manif du 6 octobre (que nous annonçons sur lafautearousseau depuis le mois de juin !...); mais, à l'inverse, et jour après jour, on entend sur les radios/télés permanentes X ou Y venir plaider, soi-disant, pour "le désir d'enfant", et cela, bien sûr, au nom de "l'égalité"...

    Ces personnes se moquent éperdument de faire naître des "orphelins de père" : pourtant, dans la comédie musicale Bernadette de Lourdes, qui connaît un grand succès, on chante "Sans un père on est personne..." !

    Un propos intéressant est à relever du côté du grand rabbin de France, Haïm Korsia.

    Lors de son audition devant l'Assemblée nationale, le grand rabbin a étonné son auditoire, en proposant une image titrée d'une parabole du Talmud : plusieurs passagers sont dans une barque, lorsque l'un d'entre eux se met tout d'un coup à faire un trou sous son siège; on est en pleine mer, et les autres passagers, affolés, lui demandent d'arrêter; "c'est ma place, je fais ce que je veux". Le grand rabbin, avec cette "histoire", a parfaitement cerné la contradiction insoluble entre désir individuel et souci collectif...

     

    lafautearousseau rappelle la Marche contre la PMA du 6 octobre prochain à Paris, que nous annonçons depuis le mois de mai ! :

    https://www.nouvelobs.com/societe/20190724.OBS16351/des-associations-anti-pma-annoncent-une-manifestation-en-octobre-a-paris.html

    https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-pma-on-va-demultiplier-les-besoins-en-gametes-masculins-alors-que-nous-n-en-avons-pas-suffisamment-selon-la-manif-pour-tous_3592389.html

     

     

     

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L'homme à la moto

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    Art et essai : L’homme à la moto : un film argentin de Agustin Toscano, avec Sergio Prinal (Miguel) et Liliana Juarez (Elena).

    « Il portait des culottes, des bottes de moto

    Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos (…) »

    Non, il ne s’agit pas de l’ami de Marie-Lou que chantait magnifiquement Edith Piaf, mais d’ El Motoarrebatador que nous sommes allés voir en coucou à nos neveux argentins.


    Malgré quelque lenteur, c’est l’histoire attachante d’un « gentil » voyou qui s’attache précisément à sa victime, et réciproquement.

    On peut lire sur Allociné que la mère du réalisateur a été traînée de la même façon sur plusieurs centaines de mètres par deux « motochorros ».

    Contrairement à son père et son frère qui « figurent » dans le film, on ne sait rien de la mère de Miguel, ce qui permet d’imaginer joliment :

    « Il avait

    Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême

    Et juste à l’intérieur, on lisait Maman je t’aime ».

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Moonwalk One

    non

    22/08/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Les hirondelles de Kaboul

    non

    17/09/2019

    Un bon film

    L’homme à la moto

    oui

    22/09/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    Van Gogh et le Japon

    Non

    13/06/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Deux moi

    oui

    21/09/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Un havre de paix

    non

    10/07/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : La Belle Epoque...

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    A l’affiche : La Belle Époque,  une comédie dramatique de Nicolas Bedos, avec Daniel Auteuil, Fanny Ardant, Doria Tillier, Guillaume Canet, Pierre Arditi.

    « Ben Dame, c’était l’bon temps », « c’était mieux avant »… « Il est toujours joli le temps passé » chantait Brassens, comme l’assemblée de vieux qui avions pris place dans la salle pour venir s’offrir un bain de jouvence…

    C’était pas mal… C’est plaisant, selon mon épouse, mais c’aurait pu être mieux… j’aurais préféré une immersion dans les années 60…

    Peut-être est-ce le titre du film qui n’est pas adapté.

    Ce long-métrage ne vaut que par Fanny Ardant (j’en suis fan…), et par le jeu excellent  de Daniel Auteuil.

    Une belle histoire d’amour, quand même.

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Adults in the room

    non

    07/11/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Chambord

    non

    22/10/2019

    Un bon film

    La Belle Époque

    Oui

    09/11/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    La Fameuse invasion des ours en Sicile

    non

    13/10/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019