Courrier des lecteurs : on nous écrit (sur fb) à propos de notre "Grande Une" de L'Action française sur l'évasion de Léon Daudet...

4 commentaires :
- Commenté par Jean-Baptiste Collomb
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À lafautearousseau, on se fiche, on se contrefiche et on s'hyper-archi-contrefiche d'Aurore Bergé (pour reprendre l'expression amusante de Léon Daudet). On notera seulement - au moment où elle prend la tête du groupe LREM à l’Assemblée nationale - qu'elle est une excellente illustration, à elle seule, de ce fait : dans leur immense majorité, les représentants du Pays légal (même si, c'est vrai, il y en quelques un de "bien" et de respectables) pensent d'abord et avant tout non pas à la France à l'intérêt général, au Bien commun mais, plus prosaïquement, à eux-mêmes, et à leurs médiocres intérêts personnels...
"Les sous-sous dans la po-poche", disaient Les Inconnus...
PS, en guise de petit rappel : dame Aurore la changeante s'est refusée à créer à l'Assemblée nationale une commission d'enquête à propos de l'affaire Benalla...
On dit ça, on dit rien...
À propos : quelqu'un a des nouvelles de ce fameux coffre de Benalla ?

Après que les Camelots du Roi l'eurent délivré de la Prison de la Santé, Léon Daudet se réfugia en Belgique. Le Royaume lui accorda l'asile, contre la promesse de ne pas mener depuis ce pays une action politique, qui eut pu embarrasser diplomatiquement le gouvernement. Voila pourquoi, lorsque Daudet prononça une conférence à Spa, le samedi 20 août 1927, le journal du lendemain en rendit compte, évidemment, mais d'une façon très discrète et volontairement "diplomatique" (!) :
Ce n'est, du reste, que le surlendemain, donc le lundi 22 août, que le journal donnera - toujours en "Une" - le très court et inattaquable compte-rendu de la réunion...
Précédent :
À suivre :
• ce mardi 28 : l'article des "vingt ans du Journal"...
• ce vendredi 1er juillet : le retour triomphal de "Léon" à Paris...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

Des cygnes noirs affluent de partout vers l’UE soumise à l’Amérique et à l’OTAN en guerre avec la Russie, tandis que les taux d’intérêt augmentent. Les bénéfices des entreprises sont maintenant menacés ; les marchés boursiers dégringolent ! L’indice CAC 40 a terminé vendredi à 5 882,65, son plus bas niveau de clôture depuis mars 2021 ; sa perte hebdomadaire s’élève à 4,92 %, sa pire semaine depuis l’intervention fin février de l’armée russe en Ukraine.
C'est très volontiers que nous transmettons l'information suivante, en souhaitant un plein succès à cette "Rencontre" avec notre ami Marc Rousset...
Chère Madame, chère Mademoiselle, cher Monsieur, chers amis,
Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochaine « rencontre du jeudi » du Carrefour de l'Horloge, qui se tiendra le 23 juin 2022 à 19 heures précises
au siège de l'association, 4 rue de Stockholm, Paris 8e (nouveau code d'entrée : 3478A).
De Gérard Leclerc, dans France catholique :
"L’Église catholique en France est décidément à l'épreuve. L'affaire dite de Toulon qui met en cause Mgr Rey ne cesse de prendre de l'ampleur. Au risque d'une division grave des fidèles et même de malentendus avec Rome..." :
https://www.france-catholique.fr/Des-catholiques-desempares.html
reçu de nos amis d'Arras...
| Attaque au couteau contre l'Action française Nord-Picardie |
TCHAO, PANTINS !
Bien sûr, cela ne change strictement rien au fond du problème, qui est et reste politique et institutionnel... Mais, tout de même, quel bonheur de ne plus voir ces deux-là !!!!!
L'évasion spectaculaire et mémorable eut lieu le samedi 25 juin 1927. Voici donc la "Une" du lendemain, dimanche 26 juin. Bien entendu, L'Action française de la veille (pas plus que des jours précédents...) ne laissait absolument rien "transpirer" de ce qui se tramait...
Ce fut un immense éclat de rire dans toute la France... Et même dans le Pays légal, où, pourtant, ce rire était "jaune", et jaune très, très foncé !...
À suivre :
• ce vendredi 24 : la "conférence littéraire de Spa..."
• ce mardi 28 : l'article des "vingt ans du Journal"...
• ce vendredi 1er juillet : le retour triomphal de "Léon" à Paris...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
.... Oui : échec surtout, sur tout, pour le Système !
Tout à fait exact ! Deux questions, alors :
1. Est-ce que "ça" va pouvoir tenir lieu d'Institution ?
2. Combien de temps "ça" peut-il durer ?
54% d'abstention ! À ajouter aux trois millions de "non inscrits" et aux bulletins blancs... Il y a en France, "à la louche", 48 millions d'électeurs inscrits : ce qui veut dire que, toujours "à la louche", 26 millions et demi de nos concitoyens n'ont pas voté hier; plus trois millions de non inscrits; plus un million deux cent mille bulletins blancs (dont ceux des membres de la Rédaction de lfar : ayant tous le choix entre un "NUPES" et un "Ensemble", hors de question pour nous tous de voter Macron ou Mélenchon : "Blancs" nous sommes, "blanc" nous avons tous voté !...) ... Ceux qui ont été élus ont donc dépassé les 50% de votants, certes, mais ce "50%" représente la moitié de largement moins de la moitié des citoyens en âge de voter ! Où est la légitimité, là-dedans ? N'est-il pas convenu que, dans une Démocratie, le Pouvoir est confié à qui obtient la confiance de la moitié des citoyens, plus un : là, on est très largement très loin du compte. Et, avec un retrait si massif des citoyens, les élus ne sont, tout simplement, pas représentatifs, pas légitimes...
Nous vivons, de toute évidence, la troisième chute du Pays légal, du
Système : après celle de la Troisième République, en 39, et celle de la Quatrième, en 58. Semblable à ces deux chutes, elle ne leur est pas identique, et n'en prend pas les mêmes formes : il s'agit plutôt d'un lent, mais continu, affaissement sur lui-même du Système; d'un lent, mais continu blocage des Institutions, par le retrait de fait de la participation citoyenne aux élections, quelles qu'elles soient. Que représentent des Maires ou des Députés élus par si peu d'électeurs ? Quelle légitimité ont-ils ? Aucune !
Le Système n'est plus qu'une apparence légale, une illusion d'Institutions. Il n'a plus, pour seule force, que la force d'inertie, et pour seul avantage le fait d'être installé, d'être en place. Il ne tient plus que comme cela : par habitude, par l'habitude.
On a rarement vu, dans l'Histoire, des Institutions se maintenir longtemps, une fois qu'elles sont devenues des coquilles vides.
Ceci étant dit, quelques remarques générales...
1. Le coup de poker (ou, plutôt, de bluff...) de Mélenchon a lamentablement échoué. Son invraisemblable bricolage hétéroclite, sa brocante aux faux airs d'union, son mareiage forcé des carpes et des lapins a fait "pschitt" et les sourires forcés des NUPES masquent mal leur désenchantement. On peut, de toutes façons, être assurés que les quatre restes de partis formant cette grotesque soi-disant "union" ne vont pas tarder à prendre, chacun de leur côté la poudre d'escampette...
2. Le Centre et la Droite, mots vidés de sens, sont en déconfiture totale : matérielle mais surtout intellectuelle, morale, mentale, si tant est que l'on puisse encore employer ces mots pour parler des représentants à bout de souffle de cette "chose" informe...
• Macron-le-destructeur-de-tout a, en effet, réussi à dynamiter des deux
côtés de l'échiquier politique. Sauf que dynamiter les autres est une chose, construire quelque chose de sérieux autour de soi en est une autre. Tel un virus qui tue un organisme, on peut lui appliquer l'adage "morte la bête, mort le venin" : il "tue" partout, mais à ce petit jeu-là il se tue aussi lui-même et, en tout cas, ni cette fois-ci, ni la précédente, il n'a obtenu un vote d'adhésion vraie. Et il n'aura pas de majorité absolue pour gouverner (?) vraiment...
• La seule surprise véritable vient du Rassemblement national, le seul qui tire son épingle du jeu. Un pays majoritairement désireux de réagir face à la décadence que crée et que lui impose le Système et son Pays légal va donc trouver, dans une Assemblée largement acquise aux idées inverses, un fort pôle de résistance, chose dont on ne peut que se féliciter. Cependant, instruits par l'expérience ("notre maîtresse, en politique", disait Maurras...) nous ne savons que trop que l'opinion est versatile, malléable, influençable, et que ce qu'a fait une élection, une suivante peut le défaire. La France sera tirée d'affaire seulement quand le problème institutionnel sera résolu, c'est-à-dire quand elle aura retrouvé sa royauté originelle, qui lui est consubstantielle, qui l'a faite et qui a fait d'elle la première puissance du monde, en menant une authentique politique de civilisation...
Prenons donc cette péripétie électorale pour ce qu'elle est, réjouissons-nous du positif qu'elle apporte (mauvais candidats battus : Montchalain et surtout Castaner et Ferrand !; Macron et Mélenchon battus, fausse droite battue...) sans qu'une euphorie superficielle nous cache le négatif, et ne cessons pas une seconde d'appeler nos concitoyens à mener la seule action politique qui vaille, bien plus qu'une élection :
"une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)