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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1337

  • Culture & Société • « La lice et sa  compagne » : vraie fable de La Fontaine pour notre époque d'immigration

     

    Mur-bleu gds.jpgIl circule tout et n'importe quoi sur le Net : une fausse fable - bien imitée, d'ailleurs - attribuée à La Fontaine, nous a été communiquée par plusieurs lecteurs; elle se veut une critique de l'immigration, mais il s'agit d'un faux. Si l'on veut évoquer l'immigration insensée, voulue et organisée par le Système, dans le but bien précis de « changer le peuple », pourquoi faire du faux La Fontaine ? Il n'y a qu'à prendre le vrai, telle cette fable de « La lice et sa compagne ». Pour ceux qui, habitant Paris, auraient du mal à comprendre : prenez le métro et sortez à Saint-Denis Basilique. Là, en un seul regard, vous aurez tout compris... Et, en province, si vous êtes courageux - et un très gros brin téméraire - allez dans une des Cités qui entourent vos villes. Mais, un conseil, vérifiez vos assurances et mutuelles santé avant, et que vous êtes bien à jour de vos cotisations...

    Voici le texte; place au grand La Fontaine (la lice est la femelle du chien de chasse; ici, elle va mettre bas) : 

    400px-Chauveau_-_Fables_de_La_Fontaine_-_02-07.pngUne Lice étant sur son terme,
    Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
    Fait si bien qu'à la fin sa Compagne consent
    De lui prêter sa hutte, où la Lice s'enferme.
    Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
    La Lice lui demande encore une quinzaine.
    Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
    Pour faire court, elle l'obtient.
    Ce second terme échu, l'autre lui redemande
    Sa maison, sa chambre, son lit.
    La Lice cette fois montre les dents, et dit :

    Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
    Si vous pouvez nous mettre hors.
    Ses enfants étaient déjà forts.

    Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
    Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
    Il faut que l'on en vienne aux coups ;
    Il faut plaider, il faut combattre :
    Laissez-leur prendre un pied chez vous,
    Ils en auront bientôt pris quatre.    

    La Lice et sa compagne est la septième fable du livre II des Fables de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables, édité pour la première fois en 1668.

     

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    Saint-Denis en France ...

  • Coup de gueule contre la République d'aujourd'hui.

     

    Par Jean-Philippe Chauvin 


    1345578492.3.jpgLa triste actualité de la République peut apparaître comme une aubaine pour les monarchistes, mais je ne m’en réjouis pas, car c’est la France qui pâtit de cette situation déplorable : la colère des policiers qui envahit les rues ces nuits dernières n'est, provisoirement, que le dernier épisode du délitement de l'Etat et de son autorité. Et lorsque je vois le livre de « confidences » du président Hollande dans les mains de quelques consommateurs du café du coin, je ne peux que m'inquiéter de cette République qui ne fait même plus semblant d'être digne...
     

    Pendant ce temps, les librairies ferment dans les communes rurales ou les villes moyennes, comme j'ai pu le constater, en une année, à Houdan, Dreux, Montfort-L'Amaury et Rambouillet ; mais aussi les cafés, les boulangeries, les quincailleries, les boucheries traditionnelles ; les écoles, les bureaux de poste, les pharmacies, etc. Ce n'est pas seulement le déclin de la République qui provoque cela, mais celui de l'esprit public et de la « Res publica » au sens premier du terme ; c'est surtout la logique même de cette République qui se targue de grands principes mais n'est rien d'autre que le règne de plus en plus vulgaire des Fouquet jadis mis au pas par le Roi et ses « cardinaux » (Richelieu et Mazarin, entre autres), et que, livre après livre (et chaque semaine en amène son lot...), les plumes du pays évoquent, voire dénoncent, risquant alors l'accusation à leur encontre de « populisme ». 

    J'en veux énormément à cette République qui a asséché la France, l'a durcie en un béton grisâtre (et la formule n'est pas qu'une image) et, désormais, ne pense plus qu'en termes de mondialisation-libéralisation-métropolisation, oubliant ce qui fait l'âme d'un pays, négligeant ces liens immatériels et le patrimoine mémoriel qui en est la riche illustration, et préférant « l'ailleurs » au proche et à ses prochains. 

    J'en veux à cette République qui abaisse la France dans le monde après l'avoir tant exploitée à l'intérieur, ruinant sa diplomatie dans un véritable asservissement aux Etats-Unis au lieu de jouer son rôle historique, celui que nombre de peuples attendent d'elle comme l'avait si bien montré le refus de 2003 de rejoindre la guerre du fils Bush, guerre qui a mis, jusqu'à aujourd'hui et pour encore longtemps, l'Orient à feu et à sang... 

    2666869453.jpgJ'en veux à cette République d'abandonner toute politique sociale indépendante pour se conformer aux directives de Bruxelles et aux règles de « la concurrence libre et non faussée », véritable cheval de Troie de la sauvagerie économique libérale ; je lui en veux pour son bureaucratisme qui étouffe l'initiative et la responsabilité, et fait fuir les jeunes pousses françaises, notre matière grise, dans une émigration mortifère pour le dynamisme du pays. 

    J'en veux à cette République de ne penser qu'à l'élection suivante quand il faudrait gouverner à long terme, pour l'avenir et non pour les carrières de quelques politiciens qui, souvent, privilégient leur ego et oublient le Bien commun. 

    J'en veux à cette République de défaire ce que, en un tissage long et parfois douloureux, les rois ont fait, c'est-à-dire cette unité française qui faisait des Bretons, des Basques, des Alsaciens comme des Parisiens ou des Berrichons, des Français à part entière et à identités multiples. 

    J'en veux à cette République parce que j'aime la France, tout simplement... 

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Les Brigades Internationales ? Arte reprend les mensonges les plus éhontés de la propagande marxiste-léniniste

     

    Mur-bleu gds.jpgCe mardi 25 octobre, Arte a présenté, en début de soirée, une émission sur les Brigades internationales. En soi, en tant que documentaire, une telle émission est forcément extrêmement intéressante. Mais, comme l'annonçaient les magazines de programmes télé, le parti-pris « pro-Brigades » était évident. Pour résumer : à ma gauche, les tout gentils, les tout bons, on n'ose pas dire les saints mais c'est l'idée : j'ai nommé, les Brigades internationales ; à ma gauche, le grand méchant loup, la bête immonde, l'horreur absolue : comprenez, Franco. 

    Que les marxistes - ou ce qu'il en reste - pensent cela, au fond, ce n'est pas surprenant. Mais qu'une grande chaîne de télévision, avec le recul que donnent les quatre-vingts ans qui nous séparent de la Guerre d'Espagne, reprenne ce schéma faux, tout simplement « historiquement faux », voilà qui dépasse l'entendement. On veut bien que, pour vulgariser - au bon sens du terme - les chaînes fassent des choses simples et accessibles au grand public ; c'est le but de la manœuvre. Mais, là, on passe directement du simple au simplisme, et carrément au simplet.

    Qu'on nous permette donc, en deux mots, de remettre les choses à l'endroit...

    En 1936, le féroce Staline règne sans partage sur l'Union soviétique ; et, avec lui, sa dictature sans pitié, la pire horreur qu'ait connu le monde depuis les origines de l'humanité. Et il a son plan, dont il ne fait pas mystère : étendre le Paradis soviétique à l'Europe entière, d'abord, puis au monde entier, ensuite. Il arrivera, en 45, par la faiblesse et la nullité politique de Roosevelt, à s'emparer de la moitié de l'Europe, et on sait ce qu'ont souffert les peuples d'Europe de l'Est - en plus du peuple russe qui, lui, la subissait déjà depuis 30 ans - de la part de cette monstruosité sans nom qu'était le marxisme-léninisme.

    Mais, en 36, Staline ne martyrise « que » la Russie, devenue Union soviétique. Et il voit dans la guerre civile espagnole l'occasion rêvée de prendre l'Europe de l'Ouest à revers, par l'Espagne. Le Komintern triomphant de l'époque jette toutes ses forces - par la propagande et par les armes - dans cette bataille pour s'emparer de l'Espagne et, forcément, du Portugal : la possession de la péninsule ibérique, c'est le début de la conquête de l'Europe, du monde...

    220px-generace5c-30dbc.jpgMais - car il y a un « mais » - Staline va tomber sur un obstacle majeur : Franco. Franco va être le premier, et le seul, à vaincre militairement, sur le champ de bataille, les armées de la sinistre révolution. « En campo abierto y buena lid », comme on dit en castillan ; c'est-à-dire, "à la loyale", sur le champ de bataille, et « Cara al sol », face au soleil... 

    Cela, bien sûr, ne sera jamais pardonné à Franco. En dépit du simple bon sens, de la simple observation des faits, la propagande effrénée du Komintern va déverser une telle quantité de mensonges que sa grossière propagande va devenir une vérité, « la » vérité officielle. Et le reste, même quatre-vingts ans après, du moins pour ceux qui ont des oreilles pour entendre mais ne veulent pas entendre ; et des yeux pour voir, mais en veulent pas voir : Arte, en reprenant à son compte tous les clichés les plus faux sur le sujet, a dignement représenté le camp du mensonge révolutionnaire soviétique, ce mardi soir, et elle n'a vraiment pas de quoi en être fière... 

    Franco a écrasé la révolution marxiste-léniniste, car c'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de cette horreur que fut la République espagnole. Et il a bien fait.  

    Il a rendu service à son pays, d'abord, à qui il a évité les Stasi, les Ceaucescu, les désastres écologiques, les goulags et autres abominations qui furent le lot de ce que l'on a osé appeler les « démocraties populaires » !

    Il a rendu service à la France, ensuite, lorsque, Hitler ayant écrasé les troupes d'une république qui n'avait su ni préparer ni éviter la guerre, il refusa à ce même Hitler, lors de son entrevue avec lui, à Hendaye, le passage des troupes nazies par l'Espagne : elles auraient alors fondu sur nos forces libres d'Afrique du Nord, et l'on imagine aisément la suite... 

    Il a rendu service à l'Europe et au monde, enfin, en hâtant la fin de la guerre, refusant à Hitler toutes ses demandes, n'entrant pas en guerre à ses côtés, ce qui équivalait à agir dans le sens des intérêts de la paix - en refusant une extension encore plus grande du conflit - des intérêts de l'Europe et de la Civilisation.  

    Constatant son échec complet, et conscient de s'être fait berner, Hitler devait d'ailleurs déclarer, en substance, qu'il préférerait se faire arracher trois ou quatre dents plutôt que de recommencer une négociation avec un homme pareil...  

    En face de Franco, et contre lui, les Brigades internationales : ces hommes, jeunes pour la plupart, qui ont mis leur fougue, leur courage, leur héroïsme au service de l'Empire du Mal ; qui l'ont d'ailleurs amèrement regretté (au moins, cela, on le montre bien dans l'émission...) mais qui ont droit à tous les éloges sur Arte. 

    Chacun choisira son camp !... 

  • Sécurité et défense : sur une conférence du général Jean-Marie Faugère

     

    par PM 

    Quelles sont les perspectives de sécurité et de défense dans la France d’aujourd’hui ? Le 11 octobre dernier, le général d’armée (2s) Jean-Marie Faugère, ancien inspecteur général des armées, donnait une conférence aux « Mardis de Politique magazine ». En voici un résumé pris sur le vif.

     

    4146061327.jpg« La situation que connaît la France, à la suite des attentats de 2015 et 2016 était largement prévisible, car l’évolution de la jeunesse de nos banlieues travaillée par l’islam radical est connue depuis plus de vingt ans. On aurait pu au moins s’y préparer.

    Nous assistons au renoncement de l’Etat depuis trente-ans.

    Le monde politique ne travaille pas à son niveau, et délaisse ses responsabilités à une haute administration qui ne s’intéresse jamais aux finalités des choses, mais à leur simple gestion quotidienne, à échéances électorales. Nos responsables n’ont aucune vision tournée vers l’avenir et n’appuient leurs politiques, notamment en matière de défense et de sécurité,  sur aucunes études prospectives.

    Identifier l’ennemi

    Qui est l’ennemi aujourd’hui ? Laissons de côté, ici, la Russie dont on fait un épouvantail ; elle ne menace en rien nos sociétés européennes dans le court terme. De même, la Chine la Corée du Nord, un conflit indo-pakistanais laisseraient aux avant-postes les USA, bien avant de nous toucher. En revanche, sur notre pourtour européen, l’arc de crise islamiste est un péril qui monte et qui s’appelle l’islam radical. Voilà la vraie menace.

    Toute la politique de défense et de sécurité depuis la publication de Livres blancs – 1994, 2008 puis 2013 – est définie par les recommandations d’experts qui les rédigent sans porter, au sens juridique, la responsabilité de leurs erreurs d’analyse. Certes, le Président de la République avalise leurs propositions. Mais, ces exercices manquent de sincérité et, s’ils décrivent bien la menace, ils ne cessent de prôner, à contre-courant, des réductions d’effectifs, de crédits et de contrats opérationnels.

    Il fallait, dans l’urgence et l’incertitude une réponse militaire à un terrorisme trop vite qualifié de « militarisé » : voilà ce que l’on a argué alors que ce n’est pas foncièrement, sur le territoire national et à ce stade d’attentats, un problème qui réclame un traitement de la part des armées.

    Si, effectivement, on a affaire à un « ennemi de l’intérieur » – acception récusée par nos responsables politiques -, les auteurs individuels de ces actes restent des criminels de droit commun.

    Le continuum sécurité-défense

    La première réponse doit être celle des services de renseignement, des unités de police et de gendarmerie et, in fine, de la justice. Quand ces moyens sont dépassés, il est normal qu’on recoure à l’armée. Cependant, il n’y a pas, aujourd’hui, de cadre juridique associé à cet engagement ni de cadre d’emploi qui soit foncièrement différent de ceux de simples « super-vigiles ».

    Quand on engage l’armée sur le terrain, il faut lui désigner un ennemi clairement identifié. Sinon, on créé des ambiguïtés dans les missions, dans les rôles et dans les responsabilités d’intervention entre les forces de l’ordre et l’armée, car nous n’avons pas assez réfléchi au cadre juridique et à leur doctrine d’emploi respective.

    Quand vous regardez les professions de foi politiques sur les thèmes de défense, les candidats ne s’intéressent qu’à la politique des moyens sans aller plus loin dans la réflexion comme la finalité et le rôle de l’armée sur le terrain national en tant que dernier recours. Car, il faut penser à des scénarios plus extrêmes, désormais très crédibles où l’armée tiendrait un tel rôle.

    Quand vous êtes un militaire, vous ne pouvez pas dire qu’on peut se satisfaire de la situation. Sur le plan matériel, nous ne sommes pas à la hauteur d’une armée moderne.

    La notion de continuum sécurité-défense largement mise en avant dans les discours,  entretient la confusion chez nos concitoyens entre militaires (des armées) et forces de l’ordre, et l’on pense que le travail des uns peut devenir le travail des autres. Or, le fait de faire intervenir l’armée devrait marquer une rupture. Il y a une confusion des responsabilités. Il faut établir une vraie doctrine d’emploi.

    Quel rôle pour l’armée ?

    Que l’armée reste le dernier recours, et non un moyen pour combler les défaillances numériques des forces de l’ordre. Tout cela n’est pas très sain.

    Dans la perspective d’événements encore plus graves, les armées, sur le territoire national, ne peuvent pas être mises à disposition des préfets par voie de réquisition ou de demandes de concours, mais doivent être employées de façon centralisée par le commandement militaire sous l’autorité d’emploi du Premier ministre. On ne peut plus laisser les préfets donner des missions floues ou indéfinies.

    Dans cette lutte anti-terroriste, l’action de nos services de renseignement doit être améliorée. Face à un problème, la seule réponse de la haute-administration est, en général, de réorganiser. On n’est pas devant un problème d’organisation mais devant un besoin de faire évoluer l’état d’esprit des responsables des administrations : les hommes à la tête de ces organismes coopèrent mal et se croient trop souvent concurrents sur le terrain.

    Concernant l’armée de terre, sur 66 000 hommes projetables (en 2017, 77.000 h.) seuls les 20 régiments d’infanterie constituant 16 000 hommes sont adaptés à un engagement de type Sentinelle : entre les opérations extérieures et le territoire national, les vrais professionnels du combat sont donc déjà tous employés ! Voilà la situation des armées.

    On tient tout un discours sur la réserve et la garde nationale : le plan annoncé le 12 octobre dernier ne consiste en fait qu’à regrouper sous ce « label » les réservistes militaires de armées et de la gendarmerie et les réservistes civils de la police. Cette évolution plus médiatique que révolutionnaire a le grand mérite de préserver la réserve militaire au sein de l’armée et, semble-t-il de promouvoir de réels efforts en sa faveur ; reste à voir la doctrine d’emploi qui lui sera attribuée sur le territoire national et les moyens associés.

    Quant au rétablissement de la conscription, aucune administration n’est capable aujourd’hui d’incorporer 700 000 potentiels conscrits qui constituent désormais l’effectif d’une classe d’âge.

    Revenir à la source du problème

    Cela étant, au regard des grandes « boucheries » de l’histoire, au siècle dernier notamment, permises par le modèle de la conscription, il est assez sain de revenir aujourd’hui à des armées de métier si tant est qu’elles aient les moyens nécessaires à la protection de la nation et de la population.

    Il y a certes un problème de formation militaire pour nos élites et un service militaire pourrait s’avérer utile pour elles. Mais pour que le reste de la jeunesse apprenne à se lever le matin et à se raser, l’armée n’est pas la solution ; il ne fallait pas détruire les familles et démolir l’Éducation nationale : il faut revenir à la source du problème.

    Puisque nous sommes en guerre aujourd’hui, il faut passer à la vitesse supérieure dans le domaine des moyens. De la totalité de la dépense publique annuelle, l’État en dépense 3,1% pour l’armée et 57% pour les prestations à caractère social !

    Dans le domaine de la décision politique, avant de décider d’une intervention militaire par exemple, on pourrait définir un cercle d’experts – dont des militaires, les premiers concernés – pour éclairer les options à retenir par le Président de la République.

    Or, apparemment, ce dernier, pour se faire conseiller, ne fait pas appel à un expert de la zone d’opération concernée ! De même, il n’y a pas de Conseil de Sécurité à l’américaine pour donner de l’impulsion aux administrations gestionnaires et contrôler leur efficacité. » 

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  • Des évêques plus mondialistes que catholiques ?

     

    Par  François Marcilhac 

    Encensé par Libération (du 13 octobre) qui y voit « un texte qui fait du bien », et plus généralement par la presse de l’oligarchie, nous avions tout lieu de craindre le dernier opus du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), sous le titre « Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique ».

     

    500021990.3.jpgD’autant que sa sortie en libraire avait été précédée par un entretien, d’une niaiserie affligeante, de Mgr Pontier, président de la CEF, dans Le Monde (du 14 octobre) — une page et demie ! Grand apôtre du vivre-ensemble « au ras du terrain », l’archevêque de Marseille qui, comme les socialistes de Terra Nova, voit dans chaque migrant ou presque une chance pour la France — « Ce sont aussi des talents qui nous arrivent » ...et dont nous dépouillons leur pays d’origine —, a « un peu honte » quand, contrairement au Liban, voire la Grèce et l’Italie, il ne voit pas notre pays « manifester le minimum d’accueil  ». Il n’a pas, en revanche, « un peu honte » de déconsidérer la Manif’ pour tous du dimanche suivant : car pour Mgr Pontier, le mariage pour tous, et, nous supposons, ce qui va avec, à savoir le prétendu droit à l’enfant, ne « tracassent » qu’ « un certain nombre de Français », qui, en manifestant, « donnent l’apparence d’une “militance excessive”  ». Il y a donc eu à Paris, ce dimanche, 200 000 militants excessifs !

    Ces propos illustrent bien la teneur de l’opus épiscopal : il faut désormais avaliser les évolutions de la « société », terme qui, selon la vulgate communautariste et mondialiste auquel ce texte emprunte son vocabulaire, est employé comme synonyme de « nation » ou de « pays ». Et si la question de l’identité est posée, c’est, là aussi, uniquement pour constater que, entrés dans une société « pluriculturelle  », nous devons positiver.

    Libération a raison sur un point : le diagnostic « n’est pas vraiment neuf », qu’il s’agisse du discrédit de la classe politique, de l’individualisme, du consumérisme et du matérialisme ambiants, de l’éclatement de la société en différents communautarismes, de « la question du sens » au sein d’une « société en tension » et du « contrat social à repenser ». Non, ce qui est intéressant, c’est ce que ce texte révèle de l’état d’esprit de nos évêques, du moins de ceux qui composent la commission permanente de la CEF, ce « pays légal » épiscopal censé s’exprimer au nom de tous. D’autant que leur parole sur le politique est rare, ce qui devrait donner d’autant plus de poids à un texte qu’ils destinent non seulement aux catholiques mais à tous les citoyens français. Ou plutôt non : « aux habitants de notre pays ». Or la différence n’est pas mince.

    Il pourrait en effet paraître paradoxal, alors que ce texte a été publié en complément de celui de juin dernier visant à donner « quelques éléments de réflexion » pour « 2017, année électorale », qu’il ne s’adresse pas en priorité aux citoyens. C’est qu’il s’agit bien, selon le titre d’un rapport commandé par le Gouvernement qui avait fait scandale en 2013, et dont ce texte n’est finalement que la version cléricale, de « faire société commune dans une société diverse », à savoir, comme l’affirment les auteurs du document épiscopal, de « gérer (sic) la diversité dans notre société », le christianisme ne devant plus être sollicité que pour « partager son expérience doublement millénaire et sans renouvelée d’accueil et d’intégration de populations et de cultures différentes dans la naissance d’une identité qui ne nie pas les autres appartenances ». Ou quand l’annonce du message évangélique est réduite à la valorisation d’une chrétienne attitude dans la gestion du vivre-ensemble. Du reste, cette attitude ne « doit pas être une confrontation de vérités, mais une recherche ensemble, en vérité », c’est-à-dire, en bon français, et non plus en sabir estampillé CEF, une recherche, certes emplie de sincérité, mais neutre au plan des vérités évangéliques, puisque toutes les idées se valent dans un relativisme dont on croit que sortira la paix sociale — comme si la société, comme la nature, n’avait pas horreur du vide. Du reste, « liberté, égalité, fraternité », « ces trois mots sont une change pour notre pays » (Mgr Pontier). Au pays enchanté des valeurs républicaines, qu’a-t-on encore besoin de parler d’évangélisation ?

    Remarquons simplement, nous qui ne nous intéressons dans ces colonnes qu’à l’humble bien positif de la cité, que le document avalise, voire revendique, finalement comme une « richesse », cette crise de l’identité nationale, qui entraîne la rupture du lien originel entre le christianisme et la France, qu’une laïcité agressive n’a cessé de distendre depuis plus d’un siècle et que le mondialisme, conçu par nos évêques eux-mêmes comme le nouvel horizon de l’humanité, est en voie de rompre définitivement. C’est là que la confusion entre société et nation est active, puisqu’elle vise, en encourageant l’immigration, à rendre inéluctable l’éclatement culturel et donc à placer « l’idée d’une Nation homogène » au rang des accessoires obsolètes — le concept de nation devant s’effacer derrière celui de société plurielle. Car si l’immigration n’est pas sans poser déjà de graves questions à notre communauté de destin, les évêques anticipent, dans l’esprit de Terra Nova, en déclarant qu’il conviendrait d’ores et déjà, face à l’affirmation de différences communautaires ou identitaires, « de redéfinir ce que c’est d’être citoyen français et de promouvoir une manière d’être ensemble qui fasse sens » — charabia qui signifie simplement l’acceptation d’une société multiculturelle dans une logique communautariste. Et pour bien enfoncer le clou d’affirmer que « le danger serait d’oublier ce qui nous a construits », c’est-à-dire notamment le christianisme, mais dont l’action est manifestement révolue, « ou, à l’inverse, de rêver du retour à un âge d’or imaginaire ». Plus explicite encore, Mgr Pontier, dans Le Monde, évoque une « supposée identité fermée, éternelle, que tout le monde aurait partagée dans le passé ». Voilà à quoi certains de nos évêques ramènent aujourd’hui le baptême de Clovis, et par là-même de la France, aux promesses duquel, en 1980 au Bourget, saint Jean-Paul II demandait aux Français s’ils étaient demeurés fidèles, déjà, sans susciter l’enthousiasme d’un bon nombre de nos évêques. N’osa-t-il pas aller jusqu’à qualifier la France de « fille aînée de l’Eglise » ? Il est vrai : « Dieu nous préserve aussi des saints ! », s’exclame le doyen de Blangermont devant le jeune curé d’Ambrecourt, dans le Journal d’un curé de campagne de Bernanos…

    Pour le rapport socialiste de 2013, il convient de « faire évoluer la société française [...] afin de permettre à toutes les personnes qui résident en France de vivre ensemble, de participer à une “société des égaux”, d’être (re)connues dans leur diversité, [...] simplement pour leur présence sur le territoire national ». Le texte épiscopal ne dit pas autre chose, en s’adressant aux « habitants de notre pays  », et non aux Français, tous ces « habitants  » étant destinés à partager une citoyenneté devenue le prête-nom d’un vivre-ensemble riche d’ « identités plurielles », ...et heureuses ? Et dans la dénonciation de « postures racistes réciproques », comment ne pas voir un écho à la définition européenne de l’intégration comme « processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des États membres » ? Ne sommes-nous pas tous des migrants, après tout ?

    Ce texte aurait mérité un 10 sur 20 s’il avait été la dissertation sans personnalité d’un potache auquel son professeur d’instruction citoyenne avait demandé de réfléchir sur le vivre-ensemble. Malheureusement il exprime, du moins officiellement, la pensée de nos évêques, manifestement soumise à la logique du mondialisme, prélude au village planétaire. Il n’est pas certain que, là aussi, le pays réel soit en accord avec le pays légal. 

    L’Action Française 200

    - Conseil permanent de la Conférence des évêques de France - Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique - CERF- MAME - BAYARD, 4 euros
    - Faire société commune dans une société diverse

  • L'Episcopat parle, mais à qui ? Aux Français ? Non, « Aux habitants de notre pays » ...

     

    Mur-bleu gds.jpgLors du congrès de la J.O.C. (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), en 1974, Georges Marchais, Secrétaire général du Parti Communiste et invité d'honneur (!) entonna l'Internationale, reprise en chœur par les 35.000 jeunes « catholiques » (!) présents, devant 44 évêques qui ne bronchèrent pas.   

    L'Episcopat d'alors était issu des « nouveaux » séminaires, ceux d'après les sanctions vaticanes de Pie XI contre l'Action française, en 1926 : jusque-là, et bien qu'il y ait dans l'Eglise de France une très active minorité agissante d'abbés démocrates, la grande majorité des prêtres était, sinon totalement acquise, du moins largement en faveur de nos idées, les séminaires formaient le plus souvent des prêtres royalistes, et une réelle synergie existait entre L'Action française et l'Eglise; ce fut d'ailleurs l'une des causes de ces sanctions vaticanes, Pie XI voulant garder la main sur « ses troupes ». A partir de 1926, les séminaires furent réorientés, et la mainmise démocrate sur l'Eglise marqua la victoire posthume du Ralliement, voulu dès 1892 par Léon XIII, mais qui fut, alors, un échec pour lui. 

    Ce n'est donc pas d'hier que l'Eglise-institution « joue contre » les idées que nous défendons, et qu'elle a choisi son nouveau camp : celui du Pays légal républicain idéologique. L'épisode tragi-comique du congrès de la JOC de 74 n'en est qu'une des illustrations les plus parlantes. En ce temps-là, qui semble si lointain, c'était avec le marxisme-léninisme que l'Episcopat estimait devoir trouver des « accommodements raisonnables », parce qu'il le considérait comme l'horizon philosophique indépassable de l'époque. 

    Aujourd'hui, la roue a tourné, le marxisme-léninisme est mort, et il a été remplacé par l'Islam et par le soi-disant antiracisme, comme Finkielkraut l'avait annoncé dans les années 70. Après s'être lourdement trompés dans la seconde moitié du XXe siècle, on aurait pu espérer que nos Evêques auraient médité leur erreur : que nenni ! Ils recommencent exactement comme hier, en changeant simplement d'erreur : leur erreur d'aujourd'hui s'appelle Islam au lieu de marxisme, mais ils cherchent par tous les moyens à s'accommoder avec lui, comme l'explique leur Lettre où ils disent qu'ils « s’adressent à tous les habitants de notre pays parce qu’il est fragilisé. Et que c’est ensemble que nous pourrons nous atteler à le refonder... »

    Comme si on pouvait refonder un corps social avec ceux-là-mêmes qui, précisément, accentuent et accélèrent son délitement, déjà mis en place, dans les esprits et dans les faits, depuis 1875 par l'idéologie de la Nouvelle Religion Républicaine ! 

    2004278973.jpgRalliement en 1892, sanctions vaticanes en 1926 ; aujourd'hui, ouverture à l'immigration, qui n'est rien d'autre que le grand remplacement alors que même François Hollande dit « je pense qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là... »; ou « comment on peut éviter la partition ? car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition »; ou « il y a un problème avec l'Islam, c'est vrai. Nul n'en doute » ... 

    Nul n'en doute, sauf l'épiscopat français en tant que corps, même si une forte minorité, et peut-être même le quart de nos cent/cent dix évêques n'est pas sous la coupe du politiquement correct, bien au contraire...; notre épiscopat rallié et surtout son nouveau chef, Georges Pontier, archevêque de Marseille et des sans-papiers-sans-frontières et tutti quanti, choisi pour débarquer l'encombrant archevêque de Paris, André Vingt-Trois, qui avait été impeccable lors du grand moment de La Manif pour tous... 

    Illustration ci-dessus : Léon XIII, le pape du Ralliement à la République

     

  • Péroncel-Hugoz à L’Action Française : « Le Roi du Maroc bénéficie d’une popularité illimitée »

     

    Ancien correspondant du Monde dans les pays arabes, collaborateur du principal quotidien en ligne marocain, Le360, Péroncel-Hugoz est l’auteur de « Deux mille ans d’histoire marocaine » aux éditions Casa-Express. Nos lecteurs n'ignorent pas qu'il collabore régulièrement à Lafautearousseau. Il vient d'accorder cet intéressant entretien à L’Action Française 2000.

     

    PERONCEL 3.jpgComment peut-on qualifier la monarchie chérifienne du Maroc, avec à sa tête le roi Mohammed VI ?

    C’est une monarchie traditionnelle et familiale qui n’est ni absolue, ni très démocratique. La force de ce système réside dans l’amour de la population pour le roi. Récemment, un sondage qui plébiscitait le roi et le Gouvernement à 99 % n’a pas été publié. Pourquoi ? Un autre sondage pourrait tomber à 49 % un jour ou l’autre, et la monarchie en serait affaiblie. Pour l’heure, le roi bénéficie d’une popularité illimitée, presque irrationnelle, bien que les problèmes existent : pauvreté, bidonvilles, imbroglio à la frontière du Sahara... De ma vie de reporter, j’ai n’ai vu une telle popularité qu’une seule fois : au Pakistan pour Benazir Bhutto, Premier ministre, que les islamistes ont assassinée en 2007. Il fut un temps où les Marocains craignaient Hassan II ; aujourd’hui ils craignent pour Mohammed VI.

    Comment qualifieriez-vous les membres du Parti de la justice et du développement (PJD), dont le mode d’exercice du pouvoir ne semble pas refléter l’extrémisme qui vient à notre esprit d’européens ?

    Le PJD est un parti islamiste particulier, le même que celui d’Erdogan en Turquie. Il se compose de gens pieux et est clairement monarchiste. S’il a remporté autant de succès, c’est parce qu’il a la réputation d’être honnête, contrairement à la plupart des autres partis. À mon sens, c’est assez juste. Est-ce à tort ou à raison ? En outre, et c’est unique dans un pays musulman, les membres de ce parti ne parlent pas l’arabe classique quand ils s’adressent au peuple mais le darija, qui est le dialecte arabe du pays. Cela plaît énormément.

    Quelles sont les prérogatives du PJD, le parti majoritaire ? Et quel est le rôle du roi, Mohammed VI ?

    Même si ce système des partis est une façade pour plaire à la France et aux pays occidentaux, le PJD aura tout de même une influence en matière sociale et législative. Quant au pouvoir de Mohamed VI, c’est un pouvoir régalien ; il a un rôle arbitral, comme le roi de France l’avait en son temps. Depuis son palais, même s’il n’y est pas beaucoup, passant le plus clair de son temps à parcourir le royaume à la rencontre du peuple, le roi décide en dernier ressort. Il garde la main sur les questions capitales telles que les affaires étrangères ou la défense. Son épouse, Lalla Salma, mère du prince héritier Moulay El-Hassan et de la princesse Lalla Khadija, se montre en public non voilée et s’active en faveur d’oeuvres sociales. Elle n’est pas cachée comme le fut en son temps la mère du roi. Mohammed VI n’a qu’une épouse, contrairement à son père Hassan II qui avait deux femmes et dix-neuf concubines. Sa succession est assurée avec son fils qui deviendra Hassan III. Il a quatorze ans, l’âge de régner. Il est éduqué en quatre langues (arabe, anglais, français et espagnol). Voilà une monarchie qui flirte avec la modernité et la tradition.

    Le roi du Maroc est aussi commandeur des croyants… Peut on parler d’un islam marocain ?

    Oui. Comme on le dit un temps de la France, il existe une exception marocaine. Les musulmans marocains sont différents des autres. Le Maroc n’a pas connu la colonisation par les Turcs et c’est un islam qui diffère de celui de l’Arabie saoudite. L’islam du Maroc se tisse au travers de nombreuses confréries plus ou moins mystiques qui, rappelons- le, ont été jadis protégées par le maréchal Lyautey. Elles jouent un rôle éducatif et culturel dans les mosquées et les écoles. Ainsi, le roi, commandeur des croyants, gère un islam à sa guise.

    Pourtant, les Marocains ne sont-ils pas nombreux à rejoindre l’État islamique  ? L’attentat du Bataclan n’a-t-il pas été perpétré par un Marocain ?

    Oui, c’est vrai, ils seraient deux mille. Mais au Maroc, les islamistes sont très surveillés, et contrairement à ce qui se passe en France, on ne les a pas laissé faire. Plusieurs attentats ont été déjoués depuis ceux de Casablanca en 2003 et de Marrakech en 2011. Les cinquante mille mosquées sont toutes sous surveillance, contrôlées par l’État. Le roi a ainsi ses sujets bien en main. À l’inverse de la France qui a laissé faire depuis plusieurs décennies et qui se réveille trop tard. Bien sûr, dans la lutte engagée contre le terrorisme, il existe une collaboration étroite avec la France. C’est d’ailleurs grâce aux services de renseignement marocains que le principal instigateur de l’attaque du Bataclan a été retrouvé et tué à Saint-Denis.

    Dans quelle mesure le royaume du Maroc s’engage-t-il dans la lutte contre le terrorisme islamiste ?

    Le Maroc se positionne dans le monde musulman, en particulier en Afrique, comme le maillon fort de la lutte contre le djihadisme. Le roi appelle régulièrement ses concitoyens à pratiquer un islam pacifié. Ainsi, après l’assassinat du père Hamel, il a déclaré la guerre totale à Daesh lors de son discours du 20 août. Il a parlé d’un acte illicite contre la loi divine et qualifié ce meurtre commis dans une église comme une folie impardonnable. C’est un acte courageux, et le mot n’est pas galvaudé, car Mohammed VI est désormais très exposé.

    Propos recueillis par Irène Magny

    L’Action Française 2000

    A lire - notamment - dans Lafautearousseau ...

    Journal d'un royaliste français au Maroc [Publication hebdomadaire]

  • Exclure de l'U.E. ceux qui refusent le multiculturalisme : l'excellente idée venue du Luxembourg, via Jean Asselborn !

    Junker  et Asselborn

     

    Mur-bleu gds.jpgIl est le chef de la diplomatie luxembourgeoise, ce Jean Asselborn qui vient de proposer, sur un ton martial et avec des mots très durs, d’ « exclure, au moins temporairement la Hongrie de l'Union Européenne ». 

    Pourquoi ? Parce que la Hongrie « viole les valeurs démocratiques fondamentales ». Ah, bon ! Mais, comment ça ? Eh ! bien, tout simplement parce que la Hongrie - comme du reste plusieurs pays du centre et de l'est de l'Europe - refuse le diktat du « parti immigrationniste », et ne veut pas accueillir de réfugiés syriens sur son sol ! 

    Mais, en voilà une idée qui est plus que bonne : excellente. On peut même dire : excellentissime ! Oh ! oui, monsieur Jean Asselborn, s'il-vous-plaît, excluez, excluez encore ! Mais pas seulement la Hongrie : excluez-nous nous aussi, les Français ; et, tant que vous y êtes, excluez toute l'Europe : vous resterez ainsi seul avec Junker et votre clique technocratique « hors-sol » et non élue - donc sans aucune légitimité - et, nous, nous irons enfin un petit peu mieux, et nous aurons enfin - du moins de ce côté-là - la paix ! 

  • Natacha Polony s'amuse : « Paul Magnette président ! » Mais elle a plutôt raison ...

     

    Par Natacha Polony           

    Le ministre-président de la Wallonie porte la voix du Parlement wallon qui refuse de donner son accord au Parlement belge pour la ratification du traité de libre-échange avec le Canada. Bien entendu, Natacha Polony s'amuse ici à réclamer un président wallon pour la France [Figarovox - 21.10]. C'est une plaisanterie. Qui plus est - bien que Paul Magnette soit un universitaire et un politique de qualité - la Wallonie est aujourd'hui malheureusement pourrie de progressisme socialo-libertaire et d'immigrationnisme gauchards. Cependant, en l'occurrence, elle bloque un traité  inacceptable - le CETA - et l'on ne peut que s'en féliciter. L'analyse de Natacha Polony sur la situation européenne est, elle, impeccable. LFAR

     

    924153452.jpgIl faudrait toujours relire René Goscinny. Dans l'album Astérix chez les Belges, les fiers Gaulois sont furieux d'apprendre que Jules César décrit les Belges comme le peuple le plus brave de la Gaule. On adorerait que, piqués au vif, nos politiques aillent se mesurer au courage de leurs voisins. Mais le spectacle un peu falot de la campagne à droite, le naufrage surréaliste d'un président devenu un cas psychanalytique, nous laissent deviner que nous resterons de notre côté de la frontière. Le mauvais.

    Malheureux citoyens français, connaissez-vous Paul Magnette ? Il intéresse nettement moins la presse morale et progressiste que le fringant Justin Trudeau, premier ministre canadien censément de gauche, assez peu préoccupé de conquêtes sociales mais féru d'ouverture à l'Autre, surtout quand l'Autre réclame des droits pour sa minorité religieuse. Le premier est peut-être moins « cool » que le second, mais il vient de lui donner une leçon de souveraineté. Comme à nous tous.

    Paul Magnette, 45 ans, est ministre-président de la Wallonie. Oui, on peut présider quelque chose à 45 ans chez nos voisins belges. Et en tant que ministre-président de la Wallonie, il porte la voix du Parlement wallon qui refuse de donner son accord au Parlement belge pour la ratification du Ceta, traité de libre-échange avec le Canada. Ledit traité, négocié, comme son frère jumeau pour les États-Unis, le Tafta, dans des conditions de secret totalement rocambolesques, ne se contente pas d'abaisser les tarifs douaniers, comme on l'attend d'un traité dit de libre-échange. Il met en place des normes dont le but est d'affaiblir les États face au pouvoir des multinationales. À travers les tribunaux arbitraux, il donne la possibilité à une entreprise d'attaquer, par exemple, un État dont le changement de politique la priverait des bénéfices qu'elle avait projetés. Il protège la propriété intellectuelle des semenciers sur les graines employées par les paysans, mais pas celle des artisans fabriquant des produits d'appellation d'origine contrôlée. Et surtout, il met en place des mécanismes dits « effets de cliquet », qui interdisent tout retour en arrière, même au cas où un gouvernement démocratiquement élu voudrait remettre en cause tout ou partie de l'accord.

    Paul Magnette a donc réclamé « des clauses juridiquement contraignantes qui fassent en sorte que si demain il y a un conflit entre une multinationale et un État, on n'ait pas affaibli les pouvoirs de l'État de réguler, de protéger nos services publics, nos normes sociales, environnementales, tout ce qui fait le modèle de société européen auquel nous sommes très attachés ». Mieux : à ceux qui l'accusaient de faire de son pays un paria, il a dit préférer « un isolement diplomatique à une coupure avec la société civile wallonne, dont des pans entiers (syndicats, ONG, agriculteurs…) s'opposent au traité » parce qu'il « sonne l'arrêt de mort de l'agriculture wallonne déjà en crise ».

    Un gouvernant qui se soucie de protéger l'agriculture et les services publics, il est vrai que c'est assez surprenant. Les hiérarques de la Commission européenne n'en reviennent pas. Pas plus que les gouvernants français, qui n'ont pas de mots assez durs pour le Tafta (du moins jusqu'en mai 2017), depuis qu'ils ont compris que les peuples s'y opposent farouchement, mais qui trouvent le Ceta tout à fait acceptable. À l'ultimatum qui lui était lancé, Paul Magnette (qui connaît son sujet : il est l'auteur d'une thèse sur Citoyenneté et construction européenne) a répondu qu'il laisserait se dérouler le processus démocratique. Étrange considération quand tout a été fait, depuis quarante ans, pour qu'aucun processus démocratique ne puisse entraver l'inexorable progression de la globalisation libre-échangiste déguisée en rêve européen. La Commission européenne avait d'abord essayé de faire qualifier le traité de « non-mixte    », ce qui signifie qu'il ne relève que de la responsabilité des instances européennes et pas des États. Raté. Il a donc fallu consentir à un vote des parlements.

    De partout, on entend les uns et les autres s'agacer que trois millions et demi de Wallons bloquent un traité qui concerne 500 millions d'Européens et qui est accepté par leurs représentants. Voilà qui nous prouve seulement que ces heureux Wallons sont les seuls à disposer encore de représentants qui les représentent vraiment, défendant leurs intérêts plutôt que les dogmes d'une oligarchie déterritorialisée et protégeant jalousement leur souveraineté, c'est-à-dire leur droit de décider de leur destin.

    Aussi, chers amis wallons, montrez-vous magnanimes envers des voisins nécessiteux. Prêtez-nous Paul Magnette pour cette élection de 2017 dont les enjeux essentiels sont d'ores et déjà évacués par nos candidats. Il est prédestiné. Le siège de la présidence wallonne, la Maison jamboise à Namur, est surnommé l'Élysette.  

    Natacha Polony

    On peut lire aussi ...

    Libre-échange : Waterloo pour le Ceta - Par Jean Quatremer [Libération]

  • Riposte laïque : « En disant le réel, Hollande a appuyé sur le bouton, tout va sauter…»

     

    Par Marcus Graven

    Une recension - fût-elle partielle - qui en dit long à la fois sur le réalisme privé de François Hollande et sa duplicité publique. Il faut lire ces citations qui font douter de l'équilibre mental du président de la République. Ou font conclure à un suicide politique. Cet article publié par Riposte laïque [13.10] offre ici une sélection époustouflante de citations extraordinaires et livre en conclusion de fort justes réflexions. Lafautearousseau ne peut que s'y associer. « Et si le roi est fou ? » est une très ancienne question-objection faite aux royalistes. Ils en ont l'habitude. On voit ici qu'elle ne devrait plus leur être réservée ...  LFAR 

     

    images.pngUn Président ne devrait pas dire ça…, le livre d’entretiens de Hollande avec deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, fait quelques remous que la caste va tenter de faire disparaître le plus rapidement possible.

    Hollande n’est pas encore qualifié de déséquilibré, mais cela ne devrait pas tarder. Pour l’instant, ses « amis » parlent de suicide politique.

    Pourtant, les propos de Hollande devraient être loués, puisque pour la première fois, un homme politique dit la réalité.

    Que dit le petit François ?

    Sur la justice : « Cette institution est une institution de lâcheté… Parce que c’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux… On n’aime pas le politique. La justice n’aime pas le politique… ».

    Sur la crise identitaire : « Quand on lit Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, qu’est-ce que ça charrie ? Toujours la même chose, la chrétienté, l’histoire, l’identité face à un monde arabo-musulman qui vient… C’est ça qui fait que les gens basculent, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu 3 % de pouvoir d’achat - qu’ils n’ont pas perdu d’ailleurs ! - ou parce qu’ils sont chômeurs. Il y a des choses qui les taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées…»

    « L’insécurité culturelle » n’est pas un sentiment.

    Sur l’intégration: « Il y a à la fois des choses qui marchent très bien et l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue. »

    Sur l’équipe de France de football : elle est en proie à une « communautarisation, une segmentation, une ethnicisation ». « Il n’y a pas d’attachement à cette équipe de France. Il y a les gars des cités, sans références, sans valeurs, partis trop tôt de la France. »

    Sur les footballeurs : « Ils sont passés de gosses mal éduqués à vedettes richissimes, sans préparation. Ils ne sont pas préparés psychologiquement à savoir ce qu’est le bien, le mal. » « La Fédération, c’est pas tellement des entraînements qu’elle devrait organiser, ce sont des formations. C’est de la musculation de cerveau. »

    Sur Benzema : « Moralement, ce n’est pas un exemple »

    Sur l’immigration : « Je suis convaincu que, quand on interroge les Français, ils sont majoritairement sur sa position (celle de Nadine Morano). (…) Ils pensent : “ On est plutôt des Blancs, il y a plus de Blancs que d’autres. ” »

    « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là. »

    « On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats. »

    Sur les classes remplies de gamins issus de l’Afrique noire et du Maghreb : « C’est Sisyphe ! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais (…). Donc, il faut à un moment que ça s’arrête. »

    Sur l’islam: « Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. »

    Sur les zones de non-droit : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. »

    Sur les écolos : « Des cyniques et des emmerdeurs »

    Sur les frondeurs : « Une agrégations de gens intelligents peut faire une foule idiote »

    Pour toutes les bonnes âmes de gauche, du centre, de droite, pour tous les politicards, pour tous les journaleux, la parole « libérée » de Hollande est un vent mauvais.

    Elle met en lumière leurs mensonges permanents, leur volonté de tromper le peuple français.

    Elle est l’aveu qu’une fois à l’abri des regards, derrière les murs du pouvoir, la caste connaît très bien la situation dramatique du pays.

    Elle prouve que la prétendue fachosphère a des analyses pertinentes de la situation, que sa dénonciation du discours hypocrite des gouvernants et de leurs domestiques médiatiques est juste, que sa critique de la magistrature est fondée.

    Elle dit que la vertu proclamée des élites est un masque, que de refuser sciemment le réel est la seule possibilité de se maintenir au pouvoir pour ces « petits hommes », tous bâtis sur le même modèle, tous clamant les mêmes bobards : pas de « zone de non-droit », « l’islam n’est pas le problème », « les migrants sont une chance pour la France ».

    Et quand l’un d’eux, comme Hollande, dit le réel (sans peut-être le vouloir), ils resserrent les rangs, regardent ailleurs, apportent un démenti.

    Mais le barrage commence à céder, le bourrage de crâne perd en puissance, la désinformation s’écaille.

    Espérons que les Français iront jusqu’au réveil complet. 

    Merci à Yves BOULON de nous avoir signalé ce texte.

  • Contre Juppé !

    Où la France passe après la République. Pas pour nous ! 

     

    Bien-sûr, il y a toutes sortes de sérieuses raisons politiques de fond de s'opposer à Juppé ; notamment - ce qui les résume - qu'il s'apparente, comme naguère son mentor Chirac, avec tout ce que cela implique, aux radicaux-socialistes de jadis. Tel le père Queuille, celui qui osait dire « Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. » Ce grain de sel pointe des motifs très actuels, voire ponctuels, de dire Non à Juppé. Il en va de l'intérêt de la France.  LFAR

     

    Mur-bleu gds.jpg1. D'abord, et c'est une question de principe, parce que il a été condamné ; et qu'élire comme Chef de l'Etat un condamné, comme on le dit aux comptoirs des bistrots, « ça la fout mal...»

     

    1bis. Et aussi, dans la ligne de ce qui précède, pour son parcours personnel indigne : Alain Juppé - déjà quarante ans de vie politique derrière lui ! - a pris sa retraite d'Inspecteur des Finances à l'âge de 57 ans, en ayant cotisé 38 ans et 3 mois, lui qui propose - pour ne prendre qu'un exemple... -  que les Français prennent leur retraite à... 65 ans !

     

    2. Ensuite, parce qu'il est le faux nez de l'Islam, avec son cher Tarik Oubbrou et ses « accommodements raisonnables » à la Justin Trudeau (lequel sévit au Canada, où il ouvre toutes les portes à un Islam qui aura tôt fait de s'y engouffrer, dévorant tout ce qui est tiède, pâle, falot et sans consistance sur son passage). Or, « Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée », dit Musset. Pour l'Islam, il est certes bien plus prudent qu'elle reste fermée ! - Juppé a contourné la fameuse loi de 1905 si chère aux laïcards, haineusement anti catholiques et « anti racines chrétiennes de la France » pour offrir à son cher imam de quoi construire sa grande mosquée : cela permet d'imaginer ce que serait son quinquennat ! Et, rien que d'y penser, c'est NON !

     

    2.bis. Et surtout parce que, comme Robespierre, il croit ce qu'il dit : Juppé a fait sienne vis-à-vis de l'Islam la vision qui fut celle de tant d'intellectuels vis-à-vis du marxisme dans la seconde moitié du XXème siècle. Le triomphe final du marxisme est inéluctable, le marxisme est l’horizon philosophique indépassable de notre temps, « l'accommodement raisonnable » avec lui (revoilà notre Trudeau !) est de se préparer à vivre avec lui, dans « son » monde et sous « sa » loi. On sait ce qu'il est advenu de cet horizon indépassable !

     

    La même erreur est commise aujourd'hui avec l'Islam : les défaitistes, traîtres et collabos par anticipation le déclarent vainqueur d'avance, et ne songent qu'à trouver avec lui un « accommodement raisonnable » : Juppé est de ceux-là.

     

    Voilà, très rapidement, pourquoi, si d'aventure il venait à remporter l'élection, dès le résultat annoncé, l'ennemi s'appellerait : Juppé !

     

  • Noieront-ils le Poisson ?

     

    par Louis Vick

    La polémique lancée par le Conseil représentatif des institutions juives de France contre le député Jean-Frédéric Poisson met en lumière la réalité complexe du pouvoir en France et aux Etats-Unis.

     

    Figure montante de la mouvance UMP (renommée « Les Républicains»), passerelle potentielle entre la droite européiste et le Front national souverainiste, le député Jean-Frédéric Poisson était suivi avec attention.

    Dans un entretien au quotidien Nice-Matin dont le sujet a dévié sur la politique américaine et les affaires internationales, le candidat à la primaire des partis LR-UDI-PCD a jugé dangereux les rapports étroits qu’entretient la candidate Clinton avec « les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes ».

    Qui est le président du Crif ?

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France a vu rouge et les gros médias ont relayé la polémique. Dénonçant dans un communiqué des « propos nauséabonds », le mouvement communautaire a invité à mots à peine couverts les partis LR et UDI à exclure Jean-Frédéric Poisson de la primaire.

    Dans la foulée, le patron du comité d’organisation de la primaire, Thierry Solère, a dénoncé les propos du député et assuré que l’affaire serait discutée lors d’une réunion le 26 octobre prochain.

    La réaction virulente du Crif ne saurait étonner au regard du parcours de son président, Francis Kalifat *. Dans les années 90, celui-ci a en effet dirigé la Fédération des organisations sionistes de France, et il a fondé en 2002 les Amis du Likoud d’Israël, une association ayant pour objet de promouvoir une « solidarité indéfectible avec l’Etat d’Israël ».

    La Fed présidée par l’ex patron de la Banque d’Israël

    Cette « solidarité indéfectible » s’exerce-t-elle également au sein de l’hyper-puissance américaine, comme le suggérait le député français ? La question se pose :

    L’actuel vice-président de la Banque centrale américaine (Fed) – Stanley Fisher – a été gouverneur de la Banque centrale d’Israël entre 2005 et 2013. (http://www.federalreserve.gov/aboutthefed/bios/board/fischer.htm)
     
    La stratégie internationale de JP Morgan Chase, une banque américaine souvent considérée comme le principal spéculateur sur le marché des matières premières, est aussi dirigée par un ancien gouverneur de la Banque centrale israélienne : Jacob Frenkel l’a présidée entre 1991 et l’an 2000.
     
    Pourvoyeur officiel de millions de dollars à la candidate Hillary Clinton, fournisseur de plusieurs secrétaires au Trésor des Etats-Unis, Goldman Sachs a jadis financé l’empire des médias du britannique Robert Maxwell, dont l’appartenance aux services secrets israéliens est supposée. A noter qu’après la crise financière de 2008, le président de la banque, Lloyd Blankfein, a évoqué à plusieurs reprises « le travail de Dieu » pour expliquer la tournure des événements financiers.

    Créateurs de dollars

     Ces établissements bancaires sont les principaux créateurs de dollars, une monnaie qui est utilisée dans le monde entier. Leurs responsables peuvent faire – ou ne pas faire – la fortune des spéculateurs souhaitant lever de l’argent.

    En France, leur principal relais est assuré par la banque d’affaires Rothschild, financier historique de la réimplantation des communautés juives au Proche-Orient. Son vice-président assurait au début des années 80 que « l’Etat d’Israël, pour le juif, est devenu la réalisation de la parole divine ».

    Le patron actuel de la banque d’affaires dispose d’un accès direct à Wall Street et au président américain, révélait en 2012 la journaliste Martine Orange, à qui David de Rothschild avait accordé des entretiens.  

    Notes

    * Francis Kalifat est par ailleurs administrateur de Groupe Vaneau (commerce de chaussures)

    * La biographie de Stanley Fisher http://www.federalreserve.gov/aboutthefed/bios/board/fischer.htm

    * Le parcours de Jacob Frenkel https://en.wikipedia.org/wiki/Jacob_A._Frenkel

    * Sur Goldman Sachs, voir notamment http://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-banque-9782226206268

    * Les écrits et discours d’Alain de Rothschild https://www.amazon.fr/juif-dans-cit%C3%A9-Alain-Rothschild/dp/B004WCMZD2/ref=sr_1_6?ie=UTF8&qid=1477306244&sr=8-6&keywords=un+juif+dans+la+cit%C3%A9

    * L’enquête fouillée de la journaliste Martine Orange sur la banque Rothschild http://www.albin-michel.fr/ouvrages/rothschild-une-banque-au-pouvoir-9782226243836 

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  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [23.10]

    A tout un chacun

    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique  La vraie France insoumise !

    Chantal DELSOL    Membre de l'Institut   Trump vulgaire et sexiste : on ne civilise pas par décret 

    Du côté des élites     

    Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République     Primaires, débat, ... et l'Europe ?

    Jacques BICHOT   Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 - Ancien président de Familles de France  Quotient familial : ils n’ont rien compris !

    Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   May et Poutine, ces dirigeants qui écoutent leur peuple et défendent leur pays

    En France

    Philippe BILGER   Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  ... comme un parfum de révolution !

    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique   Combler le vide

    Avec l'Europe

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  • Le poids des mots

      

    par Louis-Joseph Delanglade

     

     

    On a fini par s’habituer : les plus résignés y voyant un mal moderne inévitable sévissant ailleurs sous d’autres formes, les plus fanatiques le considérant comme le symptôme temporaire de la marche forcée vers le multiculturalisme de leurs rêves. Que se produisent des agressions verbales et/ou physiques dans des établissements relevant de l’Assistance publique ou de l’Education nationale (le plus souvent de la part d’une « population » paraît-il mal intégrée, mais qu’il est interdit de stigmatiser en la nommant), c’est en fait devenu une banalité. D’ailleurs, le traitement suggéré par les diverses hiérarchies à ce qu’elles veulent continuer de considérer comme des « incivilités » se ramène, si l’on en croit la lecture de leurs recommandations à trois mots : « écoute, dialogue, respect ». Les victimes apprécieront.

     

    Cependant, quand la violence touche la police elle-même, comme cela vient (encore) de se passer à Viry-Châtillon le 8 octobre, on comprend qu’un pas a été franchi. M. Cazeneuve a bien essayé d’atténuer, à défaut de la masquer, la réalité des faits. Pourtant, ne lui en déplaise, qu’on le prenne dans son acception botanique ou sociale, le terme de « sauvageon » ne convient pas et, plutôt qu’un euphémisme, il constitue une impropriété : ce ne sont pas des « sauvageons » qui ont tenté à l’évidence de tuer des policiers en les brûlant vifs, ce sont des assassins en puissance que le sacro-saint principe de précaution commande de mettre hors d’état de nuire. Le ministre de l’Intérieur n’ignore pas qu’un assassinat est un meurtre commis avec préméditation et qu’à ce titre le droit pénal le considère comme le plus grave des crimes contre la personne. Faut-il donc que les policiers soient vraiment morts pour qu’il admette explicitement l’évidence ?

     

    M. Cazeneuve, en bon petit soldat de la gauche bien-pensante, privilégie les principes - aujourd’hui on dit « les valeurs » - de la République. Ce qu’il défend, ce ne sont pas les Français, encore moins la France, ce sont des abstractions : on connaît la chanson… Or le flic de base, lui, évolue dans le concret, ce qui explique son profond mécontentement. Ce n’est certes pas la première fois que des policiers manifestent : il y a moins d’un an, le 14 décembre 2015, ils étaient sept-mille cinq-cents, place Vendôme, pour conspuer la très laxiste Mme Taubira, à la suite des graves blessures causées à l’un d’entre eux par un détenu récidiviste en cavale. Si on remonte plus loin, dans le temps, le 13 mars 1958, devant le Palais Bourbon, une manifestation des policiers parisiens, véritable acte d’insubordination et de défiance vis-à-vis du régime, précède d’un mois la chute du cabinet de M. Félix Gaillard et de deux le retour du général De Gaulle…

     

    La police nationale a certes besoin de plus de moyens (évidence sur laquelle il est inutile de s’étendre), elle doit aussi être le bras armé d’un Etat manifestant la volonté politique de s’en prendre radicalement (au sens étymologique) à ce que M. Boutih lui-même, ancien président de « SOS Racisme » et député socialiste, appelle « l’islamo-gangstérisme ». Ce n’est pas nous qui l’avons dit. 

  • Éric Zemmour : « May et Poutine écoutent leur peuple et défendent leur pays »

    Dernier G20, leur première rencontre ...

     

    Par Eric Zemmour

    Theresa May et Vladimir Poutine sont les deux mauvais élèves d'une petite classe européenne qui ne jure que par le droit et le marché. Zemmour analyse le phénomène dans cette chronique du Figaro [21.10] où il met en évidence les raisons de ce rejet par la classe dominante mondialisée : tous deux ont en commun d'assumer pleinement la souveraineté de leur nation et d'avoir défini un programme vraiment bâti pour en restaurer la puissance. Zemmour a raison et expose en creux ce dont, de fait, la France aussi a besoin. Lafautearousseau est sur cette ligne. C'est, en somme, au sens propre, une ligne d'action française qu'il nous faut !   LFAR

     
    522209694.4.jpgIls hantent tous deux les nuits d'Angela Merkel et de François Hollande. Ils n'ont pourtant pas grand-chose en commun. Ils s'affrontent même durement autour de l'Ukraine ou de la Syrie. Vladimir Poutine ne connaît pas encore Theresa May ; et celle-ci considère qu'elle en connaît déjà assez sur celui-là. Mais si tous deux sont devenus les têtes de Turcs favoris des grands médias internationaux et des principaux dirigeants de l'Union européenne, ce n'est pas un hasard. Avec Poutine, c'est désormais une vieille histoire. Géorgie, Ukraine, Syrie, on sait ce que reprochent les Occidentaux au Président russe. On connaît aussi les arguments de Poutine. C'est au fond à chaque fois la même chose : il défend les intérêts de son pays à ne pas voir les forces de l'Otan aux portes de la Russie d'une part, à conserver des alliés fidèles et à lutter, à l'intérieur comme à l'extérieur, contre l'offensive djihadiste venue du monde musulman. Avec Theresa May, c'est plus récent. Le nouveau premier ministre britannique a décidé de se soumettre à la volonté de son peuple, manifestée lors du référendum sur le Brexit. C'est peut-être ce que ne lui pardonnent pas les élites médiatiques, politiques et financières européennes.
    Mais, désormais, elle va plus loin. Elle fait du Margaret Thatcher à l'envers. C'est-à-dire avec la même détermination, mais pour conduire une politique exactement opposée. Thatcher, c'était le libéralisme, le libre-échange, la baisse des impôts, l'ouverture des frontières, les inégalités sociales, l'individu roi. Theresa May, ce sera le dirigisme de l'État dans l'économie, le protectionnisme, la préférence nationale, l'arrêt de l'immigration, la réduction des inégalités, la dénonciation « des élites cosmopolites et des citoyens du monde, qui ne sont de nulle part ». Ce sera aussi la préférence donnée à l'industrie sur la finance.
    Et, last but not least, le rejet de la tutelle des grands juges européens, Cour de justice de l'Union européenne et Cour européenne des droits de l'homme. Theresa May et Vladimir Poutine n'ont rien de commun, sauf d'assumer pleinement la souveraineté de leur nation. Et cela change tout. Aux deux extrémités du continent européen, ils sont les deux mauvais élèves d'une petite classe européenne qui ne jure que par le droit et le marché. Une petite classe européenne convaincue que l'origine des deux guerres mondiales du XXe siècle provient du déchaînement des nationalismes ; et que la disparition des nations assurera la paix.C'est cette illusion postnationale que ne partagent pas les Anglais et les Russes. Peut-être parce qu'ils furent les seuls à ne pas avoir été vaincus par l'Allemagne nazie ; les seuls à ne pas avoir été « libérés » de l'occupation allemande par les armées américaines. 
     
    « Theresa May, ce sera le dirigisme de l'État dans l'économie, le protectionnisme, la préférence nationale, l'arrêt de l'immigration, la réduction des inégalités » 

    Theresa May, ce sera le dirigisme de l'État dans l'économie 

    Eric Zemmour   

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    L’Angleterre et le grand Nihil