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En titre du Figaro d'aujourd'hui ...

 

TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgQuant à nous qui ne sommes jamais lassés de discours de belle tenue, de culture et de lettres, de simple amour de la Patrie, d'amour aussi de sa langue, de son histoire, des vertus de l'intelligence française quand elle s'emploie à servir son pays, et de fierté nationale lorsqu'elle n'est pas faite seulement d'exaltation, nous savons aussi ce que valent les paroles et les pensées tant qu'elles ne se traduisent pas en actes. Et nous savons de surcroît quelle est la situation de la société française. Aussi nous donnerons-nous pour règle, non plus tellement de disserter sur les discours, de risquer des supputations sur les intentions, comme si nous étions encore dans la campagne de la présidentielle, mais plutôt de scruter les actes eux-mêmes et de les passer au crible de la réflexion. La nôtre et celle de beaucoup d'autres qui, comme nous, ont le souci de l'avenir de la France.   

 

Lafautearousseau

 

Commentaires

  • Je ne comprends pas l'espèce de complaisance dont Macron peut faire l'objet, et tout cela pour quelques déclarations qui tranchent avec l'ignorance et le mépris de l'histoire dont pouvaient faire preuve le sinistre Hollande, comme d'ailleurs la plupart des hommes politiques de notre pauvre pays. Il ne faut jamais oublier les déclaration haineuses de Macron contre la France, accusée de crimes contre l'humanité, ses propos ignobles sur l'inexistence d'un art ou d'une culture français. On ne peut pas dire tout et son contraire et le contraire de ce contraire. Il me paraît crever les yeux que Macron, c'est la ploutocratie au pouvoir, le règne de ces faiseurs d'argent qui n'ont pas de patrie parce que les capitaux sont mobiles et qui sont spontanément partout chez eux dans le monde où il y a une banque ou internet pour se connecter aux cours de la bourse. Macron vient de faire une déclaration devant des patrons de start-up en distinguant ceux qui sont les gagnants et ceux qui ne sont rien. Donc pour ce Macron, si vous n'êtes ni milliardaire, ni aspirant à le devenir, ni spéculateur à la bourse, ni trader, ni créateur de start-up, vous n'êtes rien ! Dans l'antiquité romaine on réservait le maniement de l'argent aux esclaves affranchis et la tripartition médiévale de la société en oratores, bellatores et laboratores, cette dernière catégorie comprenant les faiseurs d'argent, marchands etc. considérait ces laboratores comme l'ordre le plus bas. En Inde, la caste des Vaishyas, les marchands, n'était que juste au-dessus des Shudras, les serviteurs. Aujourd'hui les faiseurs d'or occupent le devant de la scène et Macron est leur porte-parole.

  • Tout à fait d'accord!

  • Je n'aurai qu'un mot: bravo sur le fond et bravo sur la forme. Un sans fautes...

  • Je suis d'accord avec l'éditorial de Lafautearousseau. Nous attendons avec intérêt, curiosité et une certaine impatience les actes de ce nouveau gouvernement aux ordres tout de même du nouveau président. Inutile de se braquer contre la finance. Sans argent on ne fait rien. L'argent est le nerf de toute guerre.

  • Je croyais que Maurras avait dénoncé le règne de l'Or, mais j'ai dû me tromper ...

  • Vous avez raison, Maurras a dénoncé le règne de l'Or. Le règne. C'est à dire quand l'Or devient valeur suprême et dominante, s'imposant au Bien Commun, dictant sa loi au Politique. Aux Etats, au Pouvoir. Il ne l'a pas dénoncé comme moyen. Il convient de le remettre à sa place, ce que la Monarchie (royale) est par nature capable de réaliser. Et encore, pas tout le temps. Mais mieux que tout autre.

  • Il est évident qu'Emmanuel MACRON est fasciné par la Monarchie, je ne serais pas surpris si le matin devant sa glace, il déclarait: le ROI dans le miroir et MOI.
    N'ayant pas voté pour lui, je ne serai jamais déçu, et s'il faisait le ménage que depuis 1995 aucun président n'a osé le faire, notamment dans le code du travail , ...

  • S'obstiner à disserter in abstracto sur Macron, vu, au sens d'Edgar Morin, la "complexité" du discours, n'est en effet plus la bonne méthode. Il est maintenant aux affaires, c'est sur les actes, non sur les paroles, qu'il faut réfléchir, juger si possible. LFAR a raison. Sachant, in fine, qu'il n'y a pas de bonne république.

  • Voici ce qu'écrivait Arthur Schopenhauer dans ses "Parerga & Paralipomena" : Notre monde civilisé n'est qu'un grand carnaval.On y rencontre des chevaliers, des moines, des soldats, des docteurs, des avocats, des prêtres, des philosophes, que n'y rencontre-t-on encore ? Mais tous ces gens-là ne sont pas ce qu'ils représentent : ce sont de simples masques sous lesquels se cachent presque toujours des faiseurs d'argent ". Une analyse toujours pertinente que ce nouveau pouvoir incarné par Macron illustre fort bien !

  • Un commentaire que je trouve bien pertinent. Pour Macron et son idéologie, l'argent n'est pas un moyen, mais un but en soi, il est le ploutocrate par excellence. Il ne faut pas oublier son discours à Las Vegas lorsqu'il était ministre de l'économie et qu'il donnait comme idéal aux jeunes français de devenir milliardaire.

  • Ce n'est pas ce que disait son discours d'hier ... Alors les discours ... Macron in abstracto ou in verba, cela commence à bien faire. J'attends l'exécution d'une politique. Et je verrai bien.

  • Monsieur Tiers (choisi par le tiers de Français) veut jouer au monarque républicain. Exercice difficile car la monarchie républicaine cela n'existe pas , c'est le pouvoir personnel. Rien à voir avec la Royauté dont c'est la caricature.

  • Sur le forme,Macron a produit un exposé oral (type "entrée à l'Ena",mais un peu trop long-1 h 40-,très complet, voire insipide sur la fin-avec le risque d'endormissement pour l'auditeur),mais passable dans le détail de l'énoncé.
    On peut craindre cependant qu'il ait oublié le conseil d'Emmanuel Kant :"il ne convient pas de prendre la paille des mots pour le grain des choses".
    Nous voici donc arrivés sur le fond.
    Macron voulait surtout assurer son pouvoir, -quitte à brûler la politesse à son Premierministre,lequel n'est même plus un secréaire,mais au mieux un répétiteur-,car il faut reconnaître que la dissertation du président n'a pas dit grand-chose de capital, sauf peut-être en matière institutionnelle.
    Il y a sans doute lieu de chercher des raisons à ce creux de l'intervention présidentielle. :
    -son imprégnation par le régime républicain, lequel a toujours été catastrophique pour la France,quelque soit le n°de la république,
    -une déchristianisation ambiante agressive-sous le nom de laïcité, qui a tué tout idéal et confiance dans l'avenir, et même du voisin,
    -notre Macron a tout de même activement collaboré avec Hollande et son gouvernement, et il faut lui tenir la bride serrée !
    - n'assumons pas que, comme conseiller puis ministre de l'Econome de Hollande,il ait contribué à la confection de budgets mensongers ,avec d'énormes déficits non
    financés.
    Alors,fécilitons-nous de son importante conversion, et espérons-la sincère, tout en regrettant que Fillon-dont le programme était bien meilleur-ait été dépouillé scandaleusement d'une victoire méritée.

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