Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

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Hier, le gouvernement a déposé en catimini, au Sénat, un amendement pour autoriser le vote électronique pour la présidentielle : possibilité, pour les électeurs, de se prononcer plusieurs jours avant le scrutin via une boîte électronique. Les États-Unis ont-ils servi d’exemple ?
(A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle)...
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Dans un bureau de vote à New York, le 27 octobre 2020. (Anthony Behar/Sipa USA/SIPA / Anthony Behar/Sipa USA/SIPA)
Déjà en vigueur dans certains Etats américains, ce système constituerait une première en France.
(A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle)...
Fronton de l’Assemblée nationale
© Fred de Noyelle / Godong
Comment juger la première étape de l’examen de la loi qui devait donner à l’État les moyens de lutter contre le séparatisme islamiste ? On peut s’inquiéter de certains débordements qui mettent en danger les principes de l’autonomie du religieux. Mais nous sommes loin de l’achèvement d’un débat dont la gravité ne devrait échapper à personne.
L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, démontre l'illégitimité du régime républicain et de la démocratie à partir de l'exemple du génocide vendéen. La République s'est en effet rendue coupable du premier populicide de l'histoire de France, avec plus de 200 000 victimes entre 1793 et 1795.
Il existe dans les rangs Républicains un courant de pensée monarchiste hérité d'une tradition qui remonte aux origines de l'histoire des États-Unis.
«Nos pères fondateurs, malgré ce que beaucoup de gens pensent, ont créé un gouvernement monarchique et non un gouvernement de type parlementaire. Des individus comme Alexander Hamilton, John Adams, John Jay, George Washington, James Wilson et d’autres ont travaillé pour créer un gouvernement qui permettrait l’unité entre tous les États. Ils ont créé une monarchie limitée, en s’assurant qu’aucune branche du gouvernement ne détiendrait la suprématie et ne deviendrait tyrannique. Nous voulons qu’un empereur héréditaire remplace la présidence actuelle, en conservant tous les pouvoirs conférés ou implicites présents dans la constitution ».
(A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle)...
En quelques mots, cette affiche royaliste des années 1960-70 résume l'essentiel du "programme" royaliste.
« Le principe monarchique est parfaitement adapté aujourd’hui aux besoins de notre pays. Bien plus, le fait monarchique éviterait d’une part la politisation du sommet de l’État, car le souverain n’appartient à aucun parti, et d’autre part les campagnes électorales présidentielles qui bloquent pendant deux ans la vie politique française n’auraient plus de raison d’être. »
François-Georges Dreyfus
Historien et politologue français, ancien directeur de l’Institut d’études politiques de Strasbourg
Source : https://www.la-couronne.org/
La Monarchie active « à la française », de par son rôle majeur (sans être omnipotent ni même omniprésent) d’arbitrage politique et de protecteur social, marque son territoire d’action par sa capacité de décision dans quelques grands domaines, ceux que l’on nomme régaliens (ce qui, d’ailleurs et même en République, veut dire … « royaux » !) : la grande finance, la diplomatie et les affaires militaires, et la garantie de « la protection de tous », en particulier sociale.
« Les gens qui ne sont rien », « les Gaulois réfractaires », « 66 millions de procureurs » : oui, Emmanuel Macron a bien un problème avec les Français. Mais ceux qui voient en lui un monarque qui s’ignore parce qu’il préférerait avoir à gouverner un peuple de bénis-oui-oui, voire un peuple de veaux, plutôt que des citoyens revendicatifs, se trompent à la fois sur Macron et sur la monarchie.
La Monarchie française est éminemment sociale, ou a le devoir impérieux de l’être, ne serait-ce que pour légitimer sa nécessité et son autorité : c’est un élément que nous ne cessons de mettre en avant, suscitant parfois une certaine circonspection de la part de nos contradicteurs mais aussi parfois des sympathisants monarchistes eux-mêmes…