Hommage au Professeur Samuel Paty, par Guy Adain.
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Philippe Rossi avec Philippe Bilger, Yael Mellul, Michel Pouzol et Me. Philippe-Henry HONEGGER.
Collège Du Bois D’aulne - Conflans-sainte-Honorine.
© Département des Yvelines / CC by-nd
La décapitation de Samuel Paty nous renvoie à un système de terreur qui voudrait enserrer toute notre vie sociale, à commencer par l’école. Elle nous interroge aussi sur le dévoiement du religieux. Ce n’est pas Dieu qui inspire le crime, c’est son oubli qui justifie l’idolâtrie et le déni de toute humanité.
Après l’atroce décapitation par un terroriste tchétchène de ce remarquable et tolérant enseignant qu’était Samuel Paty, je souhaiterais revenir vers la mort de la jeune Victorine Dartois, à Villefontaine (Isère), et à des considérations sur le comportement et la personnalité de Ludovic Bertin, l’auteur de celle-ci.
Le 17 octobre 2020, rassemblement devant le collège du Bois d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où Samuel Paty, assassiné vendredi, enseignait. © Michel Euler/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22503760_000025
On connaît l'identité du terroriste, mais l'idéologie islamiste a des complicités
Derrière le terroriste tchétchène Abdoulakh Anzorov, une armée d’inspirateurs et de complices…
Enfant, je n’aurais jamais imaginé, sauf dans mes pires cauchemars, voir dans ma douce France ce qui s’est passé vendredi. Quand on pense à notre nouveau ministre de la Justice qui, le jour de son intronisation, a résumé son objectif en déclarant qu’il allait combattre le racisme, on se dit « Quel orateur » ! Mais de quel racisme parlait-il ? Personne ne sait. Même lui, l’avocat, ne doit plus savoir où il en est. À force d’être payé pour trouver des excuses aux criminels ou les transformer en victimes.
La logorrhée médiatique sur la montée irrémédiable de la pandémie est ponctuée par les actes de violences qui se succèdent de loin en loin, contre la police, les pompiers, les églises (peu de ces dernières cependant) et par des meurtres crapuleux comme celui de Victorine, ou « religieux » comme la dernière et spectaculaire décapitation d’un professeur d’histoire à Conflans Sainte Honorine qui nous offre la possibilité de parler d’autre chose que du Coronavirus, triste alternative !
Jean-Marie Bordry avec Guillaume Bigot et Rose Ameziane.
D’un côté, un sage dans son bon droit, qui assurait sa mission noble et éducative d’enseigner à ses élèves l’Histoire.
De l’autre un serviteur diabolique, qui obéissant à Satan exécutait un ordre immonde et assassin.
Le 16 octobre, un professeur d’histoire de Conflans-Sainte-Honorine (78) qui, lors d’un cours sur la liberté d’expression, a montré les caricatures de Mahomet a été décapité devant son collège par un terroriste islamiste âgé de 18 ans, après avoir subi des menaces de mort.
Ils n’ont que ce mot-là à la bouche : « République ». Le terroriste islamiste de Conflans-Saint-Honorine « a voulu abattre la République dans ses valeurs », déclarait, vendredi soir, le président de la République. « Celles et ceux qui tiennent la République et, à leurs côtés, magistrats, élus, enseignants… toutes et tous, nous ferons bloc », ajoutait-il. Samedi matin, le ministre de l’Éducation nationale ne pouvait que plagier le Président : « Ce professeur a été assassiné à cause de ce qu’il représentait : la République. »
Telles sont les mâles paroles adressées, samedi, par Jean-Michel Blanquer à un corps enseignant tétanisé par l’abomination de Conflans. Le problème, c’est que reculer, sa « République » le fait tous les jours, et depuis longtemps.
Le président de la République et le ministre de l’Education Nationale se sont rendus au collège où enseignait Samuel Paty, le professeur d’histoire qui a été égorgé et décapité pour avoir montré les caricatures du « prophète » à ses élèves dans un cours destiné à ouvrir les esprits des collégiens à la liberté d’expression. On dit que les assassins reviennent toujours sur les lieux du crime. L’auteur présumé de cet acte terroriste n’en a pas eu le temps puisqu’il a été abattu par des policiers à proximité du lieu où sa victime a été découverte. Quatre interpellations suivies de gardes à vue ont eu lieu, notamment parce qu’une photo atroce aurait été diffusée sur la « toile ».