Un crime barbare de plus. Les vrais responsables devront un jour rendre des comptes, par Isidore.
Enfant, je n’aurais jamais imaginé, sauf dans mes pires cauchemars, voir dans ma douce France ce qui s’est passé vendredi. Quand on pense à notre nouveau ministre de la Justice qui, le jour de son intronisation, a résumé son objectif en déclarant qu’il allait combattre le racisme, on se dit « Quel orateur » ! Mais de quel racisme parlait-il ? Personne ne sait. Même lui, l’avocat, ne doit plus savoir où il en est. À force d’être payé pour trouver des excuses aux criminels ou les transformer en victimes.
Et Macron prétend que c’est un méchant réflexe nationaliste de fermer les frontières : « C’est du repli sur soi », selon lui. Oh, mais c’est pas bien, ça ! Pour une majorité de Français de bon sens, c’est tout simplement la même chose que de fermer sa maison à clé. Cela n’empêche pas d’ouvrir et d’accueillir.
Et nos juges qui sapent tout le travail de la police en libérant à tour de bras, car ils n’aiment pas les prisons. Ce ne serait pas une bonne solution. Mais c’est quoi, leur solution à eux ? On attend toujours.
Tous ces gens – « qui sont aux responsabilités », comme ils disent – du pouvoir et des médias se disent gaullistes. Ils ont fêté, cette année, son anniversaire en grande pompe. Mais est-ce que le général de Gaulle aurait attendu une seule année pour réagir contre cette avalanche de crimes odieux, barbares et honteux – car il s’agit bien de ça. La France est devenue un pays faible, impuissant devant le terrorisme, la délinquance, le trafic de drogue. « On fait bloc », disait, vendredi soir, le gouvernement. Jusqu’au fin fond de l’Aveyron, on doit en rigoler devant sa télé. Ou plutôt en pleurer !
Il y a quarante ans, la gauche de Mitterrand a préféré créer SOS Racisme. Était-ce par générosité ? Ou plutôt idéologie et clientélisme ? Et cette droite moribonde qui a peur de son ombre et d’être jugée trop à droite ! Pendant quatre décennies, tous ces gens se sont gentiment partagé le pouvoir tout en nous faisant regarder ailleurs le grand ennemi, le diable, dont il fallait se méfier. C’était Jean-Marie Le Pen. Pourtant, Les Républicains disent désormais, mais du bout des lèvres, ce que lui martelait hier.
Il faut entendre Mélenchon oser déclarer, juste après le massacre de ce malheureux professeur, que ce barbare fait honte à sa religion. Non, Monsieur, ne « mélenchons » pas tout : il ne fait pas honte mais honneur à sa religion, vous diront certains. C’est écrit dans le Coran. Malgré la violence qui gagne tout le pays, l’Insoumis et ses amis islamo-gauchistes demeurent sur leur cheval de bataille : l’islamophobie. Se sont-ils seulement demandé combien de « jeunes », parmi leur « clientèle », ont applaudi ce crime, vendredi soir ?
En revanche, Éric Zemmour, le plus patriote de nos journalistes, qui ne pense qu’à protéger la France de ces barbares, lui, est critiqué pour ses propos par la presse en général et attaqué, poursuivi régulièrement par le CSA ou le parquet pour « incitation à la haine ». On se moque du monde. Des oreilles chastes de plusieurs animateurs de grandes radios se sont indignées parce qu’il proposait d’empêcher tous les mineurs migrants isolés de rester sur notre sol. La polémique reposait sur le fait qu’il aurait dit que « tous étaient des délinquants ». Non, non et non ! Il a seulement dit qu’il fallait tous les empêcher de venir pour éviter ces crimes odieux.
Mais ces animateurs de radio aiment le sensationnel et le scandale, ça fait de l’audience. Alors, on n’est pas à un mensonge près. Ces professionnels des médias, ces responsables au pouvoir, cette justice et ces juges rouges ont une immense responsabilité devant le crime horrible d’hier.
Chaque fois que vous les entendez se justifier par la République ou ses valeurs, méfiez-vous, ça ne signifie rien mais ça sent l’entourloupe ! Un jour, sûrement, la Cour suprême du peuple retrouvera son pouvoir, les rattrapera un à un et ils devront rendre des comptes.