D'accord avec Samuel Beauvais

UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Rassemblement pour la messe, dimanche
15vnovembre, St-Maur-des-Fossés (94).
© Michel Pourny
Les catholiques manifestent devant les cathédrales et les églises pour demander la liberté de la messe. Le ministre de l’Intérieur réunit les autorités religieuses. Entre l’impératif sanitaire et l’exigence religieuse y a-t-il un compromis possible ?
« Chacun sent bien que le deuxième confinement ne passe pas, dans le pays. Les sondages globaux sont faussés par le climat de peur », écrit, sur son blog, Maxime Tandonnet, dans un article intitulé L’Explosion qui approche.
Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?
L’establishment est ébranlé : de crise sanitaire en menace sécuritaire, de montée du chômage en paupérisation, le système et son socle idéologique sont soumis à rude épreuve.
Dans un tel contexte peut paraitre dérisoire la réflexion sur un phénomène daté et contemporain d’une société que modernité et post modernité semblaient avoir définitivement enterré : le poujadisme. Et pourtant !
Pierre-Yves Rougeyron revient sur le re-confinement mis en place par le gouvernement Castex depuis le 30 octobre.
Philippe Rossi avec Yael Mellul, Philippe Bilger, Michel Pouzol et Denis Jacob, secrétaire général d’Alternative Police CFDT
Liberté et surveillance sont des mots qui s’entrechoquent. Certes, la première ne peut être totale sans conduire à la chienlit, mais la seconde ne peut être excessive sans étouffer la démocratie. Les récents propos du grand “Acquittator” (ou acquitte-à-tort ?) devenu dans la scénographie macronienne “Garde des Sceaux” , ministre de la Justice, “gardienne de nos libertés”, devraient ajouter une inquiétude de plus au tableau déjà chargé de l’actualité.
Le monde d’après, c’est un peu comme le monde d’avant, la pluie en plus. La solidarité en moins.
On nous avait prédit l’avènement d’une France chaleureuse, fraternelle, retournant à la campagne comme Perrette à son pot. Il n’en est rien.
Monseigneur, dimanche 15 novembre, dans de nombreuses villes de France, des catholiques ont prévu de se rassembler pour demander que soient à nouveau autorisées les messes publiques. Certains évêques ont pris leur distance avec ces initiatives et, à Paris, la manifestation annoncée a été interdite. Quel regard portez-vous sur ces rassemblements ?
Merci à nos amis du Centre Lesdiguières de nous avoir relayé cette vidéo.