Sur le Cercle Aristote, Pierre-Yves Rougeyron : Coronavirus, le bilan.
Pierre-Yves Rougeyron expose son bilan de la crise du coronavirus et les leçons à en tirer.
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Pierre-Yves Rougeyron expose son bilan de la crise du coronavirus et les leçons à en tirer.
Et si dans la guerre des civilisations, le vainqueur était l’Extrême-Orient ? L’idée que le monde convergeait vers une civilisation universelle et pourquoi pas un jour vers un gouvernement planétaire, vers la fin de l’Histoire avec l’avènement d’une démocratie éclairée fondée davantage sur le règne conjoint du droit et du marché que sur celui de la volonté populaire, avait séduit au lendemain de l’effondrement du bloc soviétique. La liberté s’était montrée plus forte que le centralisme étatique, miné par ses contradictions et écrasé par son propre poids.
Source : https://www.politiquemagazine.fr/
Gavés d’interdictions, les Français n’ont jamais si bien senti à quel point l’État voulait leur bonheur. Le juge administratif a néanmoins tempéré ces ardeurs.
Sous prétexte de lutter contre l’épidémie de Coronavirus, on est allé loin dans la restriction des libertés publiques. Plus besoin de guerre ou d’émeutes. Non seulement en plein confinement mais même après, car la vie « normale » est loin d’avoir repris. Le 11 mai 2020 met juste fin à un régime d’interdiction. En effet, si, avant cette date, l’interdiction de sortir était la norme et la liberté l’exception, strictement, les libertés restent toujours aménagées, car soumises à un certain nombre de conditions. Ce n’est pas parce que l’on est dispensé d’attestation que l’on fait ce que l’on veut. En fait, jamais dans l’histoire d’une République qui se dit libérale et démocratique on n’a autant accepté de limites aux libertés.
Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'option "reset" mise en avant par le FMI et la BCE.
Source : https://fr.aleteia.org/
En rétablissant le statut de mosquée à Sainte-Sophie, le président turc Erdogan entend imposer l’identité et la supériorité musulmanes au monde chrétien. Un choix qui devrait sceller l’arrêt définitif du processus d’intégration de la Turquie dans l’Union européenne.
Source : https://sfrpresse.sfr.fr/
A croire que la guerre de Sécession fait toujours rage. Elle n’est pas seulement la toile de fond du roman-fresque de Margaret Mitchell, paru en 1936, elle vient de resurgir après le meurtre, aux Etats-Unis, de George Floyd – une tragédie qui a provoqué dans ce pays, et dans le monde entier, une flambée de manifestations antiracistes.
Source : https://www.politiquemagazine.fr/
De la conquête inspirée du monde au repli prudent, les États-Unis ont fini par douter de leur rôle historique. Mais aucune nation ne peut vivre isolée : d'autres impérialismes émergent et menacent le Nouveau Monde.
Depuis la création de leur pays par des protestants européens rigoristes, les Américains sont convaincus d’être missionnés pour une « destinée manifeste ». Dieu leur a donné un rôle particulier, celui d’être le nouvel Israël. L’Angleterre, entre autres, avait décidé de se débarrasser de ces encombrants illuminés et leur avait demandé, dès le XVIIe siècle, d’exercer ailleurs leurs talents messianiques. C’est ce qu’ils firent dès leur arrivée sur la nouvelle terre promise.
L'animateur Stéphane Bern qualifie de "vision de l'histoire totalement anachronique" le déboulonnage de statues de personnages liés à l'histoire de l'esclavage.
Source : https://www.bvoltaire.fr/
Le Liban s’effondre. Crise économique, crise financière, crise bancaire, tout arrive en même temps et, au fond, ce n’est pas une surprise. Le « miracle libanais » était un mirage. Un mirage construit sur un château de cartes qui s’est effondré.
Aucune issue ne semble pour l’instant possible. L’inflation galopante détruit ce qui reste de pouvoir d’achat, le chômage est devenu massif, la livre libanaise s’effondre et la classe politique reste honteusement passive.
Thomas Klingenstein du Claremont Institute (comment, vous n’êtes pas encore abonné à The Claremont Review of Books ? Mais qu’est-ce que vous attendez ?!) a publié récemment un essai fort intéressant. Cet essai porte sur la mission que devrait, selon lui, se donner la droite américaine. Mais ce qu’il dit est tout à fait pertinent pour nous aussi, moyennant de très légères transpositions. Je n’insulterai pas votre intelligence en vous indiquant lesquelles.
Certes, la plupart du temps, la radicalisation est en réalité un signe de faiblesse : Erdogan a vieilli, il n'est plus le fringant meneur d'autrefois, par la loi de la simple nature; il a aussi perdu les élections dans les deux principales villes du pays (Constantinople et Ankara); la crise économique lui a fait perdre la confiance d'une bonne part de la population - qui lui était acquise - alors qu'elle a renforcé l'opposition de celle qui lui reste hostile, malgré la féroce dictature de fait et la répression à outrance qu'il mène depuis des années contre le peuple...