En Hongrie, on préfère vivre debout que mourir à genoux, par Arnaud Florac.

Ah, ces Hongrois ! C’est amusant, tout de même. Il n’y a pas si longtemps, quand on parlait de la Hongrie, une farandole de clichés plus ou moins sympathiques venaient en tête de l’observateur curieux : un surprenant mélange d’empires anciens, de barbarie folklorique, d’aristocrates guerriers dont les noms valent 90 points au Scrabble™, de maisons fleuries, de longues artères staliniennes, de tramways dans la grisaille, de petits villages lovés dans la verdure, autour de lacs de montagne.