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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
L'arroseuse arrosée, ou "Allô, maman, bobo !..."
Lettre ouverte de lafautearousseau à Barbara Butch
Madame,
Lors de votre prestation durant la cérémonie d'ouverture des Jeux, vous avez heurté, scandalisé, blessé des millions et des des millions de personnes, en France et dans le monde. Vous avez craché au visage de deux milliards de chrétiens, tourné en dérision et moqué, insulté ce qu'il y a de plus sacré pour eux, à un point tel que même Jean-Luc Mélenchon a désapprouvé cela : c'est dire !
Sans tomber dans vos excès de mauvais goût, nous nous sommes contentés de critiquer fermement votre soi-disant "tableau", non seulement insultant mais laid, moche, hideux. Nous ne vous avons pas pris à partie en tant que personne : c'est "le fond" de votre outrance que nous avons jugé pour ce qu'elle était : odieuse, infecte, abjecte, ignoble, immonde; misérable et, pour le dire tout net, "dégueulasse".
Or, nous apprenons que vous déposez plainte, maintenant, parce que vous auriez reçu des menaces de viol, torture et mort.
Nous n'approuvons évidemment pas ces menaces, si elles existent vraiment, et nous ne les reprenons évidemment pas à notre compte.
Cependant, vous nous permettrez de vous trouver bien légère, et de penser que vous avez manqué grandement de jugeotte. Franchement, vous ne vous êtes pas dit, un instant, qu'en insultant ainsi deux milliards de personnes, il risquerait fort de vous revenir, en retour, un effet boomerang quasiment obligé ?
Vous n'avez pas imaginé, une seule seconde, que des gens allaient réagir à cette odieuse et ignoble mascarade à laquelle vous vous êtes prêtée ?
Alors, maintenant, après avoir scandalisé une part importante de la population mondiale, vous viendriez pleurer et dire que, finalement, c'est vous la victime ?
La ficelle n'est-elle pas un peu énorme ?
Quand on ne veut pas d'histoires, madame, le mieux - et la première des choses à faire - est de ne pas les chercher !
En somme, vous avez craché en l'air, et votre crachat immonde vous est retombé dessus. De quoi vous plaignez-vous ? Il ne fallait pas cracher !
Pensez-y, dorénavant, pour qu'il n'y ait pas de "prochaine fois", ni pour nous, ni pour vous. Et dites-vous bien que l'on a toujours, au final, les conséquences de ses actes; qu'on finit toujours par récolter ce que l'on a semé...
LAFAUTEAROUSSEAU
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Au cinéma : Les Gens d’à côté, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Les Gens d’à côté, un film français d’André Téchiné, avec Isabelle Huppert (Lucie, agent de la police technique et scientifique), Hafsia Herzi (Julia) et Nahuel Perez Biscayart (Yann).
Les Gens d’à côté… Quand La France Insoumise - « la Police tue » - prétend gouverner la France, on peut s’interroger sur l’à propos de ce film.
Après avoir dénoncé, en effet, le mal-être de la Police, le réalisateur nous invite à essayer de « vivre ensemble » avec un individu devenu Black-Block parce qu’il aurait été « violenté » injustement (ben voyons) par des policiers.Contrairement à ce que j’écris habituellement à son endroit, Isabelle Huppert est peut-être, finalement, une excellente actrice qui s’identifie tellement à ses rôles, que j’en arrive à reporter sur elle l’antipathie que j’éprouve généralement à l’égard des personnages qu’elle incarne. C’est manifestement le cas dans ce long-métrage où elle s’incruste chez ces Gens d’à côté alors qu’elle sait pertinemment qui ils sont…
Hafsia Herzi a un rôle secondaire, mais sa présence au casting nous rappelle Borgo, sorti en avril dernier, sur le même sujet à savoir l’engrenage qui conduit une personne imprudente à « franchir la ligne »…
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour !
En plus de tout le reste, elle est consacrée au premier décret de Lazare Carnot, organisant le Génocide vendéen (décret qui sera complété par celui du premier octobre, dont nous parlerons aussi, évidemment, ce jour-là).
Patrick Buisson a raison, et il faut le redire sans cesse :
"le Terrorisme d'État, c'est nous qui l'avons inventé".
"Nous", plus exactement, la République idéologique, la Nouvelle religion républicaine, celle du "chaos explosif des révolutionnaires" auquel succède aujourd'hui "le chaos figé des conservateurs du désordre", pour reprendre l'excellente formulation de Gustave Thibon...
lafautearousseau
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Éphéméride du 31 juillet
1944 : Disparition d'Antoine de Saint Exupéry
49 Avant J.C. : Seconde victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète
C'est l'amiral Decimus Junius Brutus Albinus qui commande la flotte de César. Il a établi un blocus maritime de la ville, en prenant position à quelques encablures de l'île de Ratonneau, sur l'archipel du Frioul. La flotte des Massaliotes est pourtant supérieure en nombre (17 navires) et en expérience, et cherche à forcer le blocus; mais après un affrontement extrêmement violent, cinq des navires de Massalia sont coulés, et quatre capturés.
L'archipel du Frioul - où s'était installée la flotte romaine - peut à la fois bloquer et/ou protéger la rade de Marseille. Il se compose de trois îles :• Ratonneau, à gauche sur la photo, qui est la première que l'on rencontre en venant du large et que les Grecs appelèrent donc, tout naturellement, "Proté" (qui signifie "premier" , en grec);• Pomègues, (du grec "Mésé", qui signifie "moyenne"), ici à droite;• et If, la plus petite des trois (petit se disant "Hypea", en grec) que l'on voit devant les deux autres, et sur laquelle se trouve le célébrissime château.La première des deux batailles navales du siège de Massalia - le 27 juin - eut lieu dans la rade même, à quelques encablures des murailles de la ville; la seconde - le 31 juillet - eut lieu un peu plus loin, à Saint-Cyr/Les Lecques, à une vingtaine de kilomètres, les Massaliotes ayant réussi à percer le blocus maritime, "profitant d'un vent favorable", dit César...• Sur les raisons de la guerre que mena César contre Massalia, voir notre Éphéméride du 19 avril;• sur la première victoire navale remportée par la flotte de César sur celle de Massalia, voir notre Éphéméride du 27 juin;• et, plus généralement, notre Évocation : -
ALLEZ LA FRANCE : 16 médailles !...
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
L'entreprise américaine de télécommunications C Spire, spécialisée dans la fourniture d'accès à Internet sans fil, a annoncé le retrait de son budget publicitaire pour les Jeux olympiques de Paris. La société a été choquée par la parodie moqueuse de la scène de la Cène lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux. En termes de taille d'entreprise, C Spire se classe au 6ème rang sur la liste des plus grands fournisseurs de services Internet aux États-Unis.
(extrait vidéo 0'23)
https://x.com/thomasovitch1/status/1817506197236265363
Elle a tellement plu, hier, qu'en apprenant cette perte d'argent que l'on évoque ici (la seule chose qu'ils comprennent, ces matérialistes...) nous vous la remettons aujourd'hui :
Puisque l'humour est aussi une arme de combat - et souvent la plus ravageuse - nous dédions ceci à la dame en léger surpoids, au centre du "tableau" (?) qui se voulait une insulte aux deux milliards de chrétiens dans le monde :
C'est cadeau !
De la part de la Rédaction de lafautearousseau !
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Dans notre Éphéméride de ce jour : la "Coupo santo", son histoire, sa signification...
1867 : la Coupo santo
Voici un sujet qui, s'il concerne bien sûr, au premier chef, les Provençaux, revêt une importance symbolique et politique pour l'ensemble des cultures françaises, et européennes.
En effet, il montre bien que, si l'amour de la "petite patrie" est le meilleur moyen d'aimer "la grande", le nationalisme bien compris n'est nullement un repli sur soi mais, bien au contraire, une ouverture aux autres. On le voit ici, à travers l'amitié et la solidarité trans-frontalières entre Catalans et Provençaux : il s'agit, en l'occurrence, de solidarité historique, culturelle et linguistique, mais ces solidarités peuvent s'étendre à tous les autres domaines...
Les abstractions ne font rêver personne : c'est parce qu'il est enraciné dans une culture particulière - la provençale - que Mistral est universel, et qu'il chante, à travers la provençale, toutes les cultures soeurs et solidaires de l'Europe...
Lorsque Mistral compose l'Ôde à la Race latine (qu'il récite pour la première fois, en public, à Montpellier, voir l'Éphéméride du 25 mai), il est bien évident qu'il ne le fait pas dans un esprit d'exclusion des autres cultures qui composent l'Europe, mais qu'au contraire, en en exaltant une, il les exalte toutes, et les appelle toutes à se fédérer autour de leurs héritages communs, spirituels, religieux, historiques etc... : à travers l'Idéal que Mistral fixe À la Race latine, c'est toute l'Europe, chrétienne et gréco-latine qui, malgré ses déchirements, est appelée à rester greffée sur ses fondamentaux civilisationnels, qui sont les mêmes pour tous les Européens...
Voici donc, rapidement rappelées, l'histoire - et le sens - de la Coupo santo...
L'amitié de coeur et d'esprit entre les Catalans et les Provençaux est une constante chez ces deux peuples frères, qui sont deux des sept branches de la même raço latino.
En 1867 en Catalogne un puissant mouvement fédéraliste se dresse contre l'État espagnol : il est conduit par Victor Balaguer, Jacinto Verdaguer et Milos y Fontals. Pendant quelques temps ces derniers sont déclarés indésirables en Espagne et la reine Isabelle II les exile. Jean Brunet, lié à certains des exilés catalans, leur offre l'hospitalité, avec les Félibres provençaux. Les catalans passent quelques mois en terre provençale puis regagnent leur pays.
Le 30 juillet 1867, les catalans sont invités par les Félibres : un grand banquet se déroule à Font-Ségugne. C’est à ce moment là que les Catalans, en remerciement de l'accueil fait par les Félibres lors de leur exil, leur offrent la coupe en argent.
La Coupo, offerte par les Catalans
Dans notre Album Maîtres et témoins...(I) : Frédéric Mistral. voir la photo "La Coupo (I)" et la suivante
Il s'agit d'une conque de forme antique, supportée par un palmier :
• debout, contre le tronc du palmier, deux figurines se regardent : ce sont les deux sœurs, la Catalogne et la Provence;
• la Provence a posé son bras droit autour du cou de la Catalogne, pour lui marquer son amitié; la Catalogne a mis sa main droite sur son cœur, comme pour remercier;
• aux pieds de chacune des deux figurines, vêtues d'une toge latine et le sein nu, se trouve un écusson avec les armoiries de sa province;
• autour de la conque et au dehors, écrit sur une bande tressée avec du laurier, on lit l'inscription suivante :
"Souvenir offert par les patriotes catalans aux félibres provençaux pour l'hospitalité donnée au poète catalan Victor Balaguer. 1867"
Sur le piédestal sont finement gravées les inscriptions suivantes :
"Elle est morte, disent-ils, mais je crois qu'elle est vivante" (Balaguer) - "Ah ! s'ils savaient m'entendre ! Ah ! s'ils voulaient me suivre !" (F.Mistral)
Cette coupe a été ciselée par le sculpteur Fulconis d'Avignon, lequel refusa d'être payé pour son travail, lorsqu'il apprit la destination et le sens de cette Coupo, beau symbole de l'amitié entre deux peuples, auquel il a ainsi grandement contribué...
Mistral prévenu de ce cadeau compose "la Cansoun de la Coupo". Elle contient 7 couplets de 4 vers et un refrain de 4 vers.
En temps normal la Coupo est conservée dans un coffre; traditionnellement elle "sort" au moins une fois l'an au moment de la Santo Estello (fête annuelle des félibres se déroulant pour Pentecôte dans une grande ville du pays d'Oc).
À la fin du banquet de la Santo Estello, le Capoulié du Félibrige prononce un discours puis boit à la Coupo (du vin de Châteauneuf du Pape). Ensuite tous les Félibres peuvent boire aussi à la Coupo...
À leur tour, quelques temps plus tard, les poètes provençaux offrirent une sorte de réplique de la Coupo (ci dessus) à leurs amis Catalans...
Voici le texte complet de l'hymne de la Coupo santo, et une proposition de traduction :
I
Prouvençau, veici la coupo / Provençaux, voici la Coupe
Que nous vèn di Catalan. / Qui nous vient des Catalans.
A-de-rèng beguen en troupo / Tour à tour, buvons ensemble
Lou vin pur de noste plant. / Le vin pur de notre cru.
Refrain
Coupo Santo, e Versanto / Coupe sainte, et débordante,
Vuejo à plen bord, / Verse à pleins flots,
Vuejo abord lis estrambord / Verse à flots les enthousiasmes
E l’enavans di fort ! / Et l'énergie des forts !
II
D’un vièi pople fièr et libre / D'un vieux peuple fier libre
Sian bessai la finicioun ; / Nous sommes peut-être les derniers.
E, se toumbon li Felibre, / Et si tombent les Félibres,
Toumbara nosto Nacioun. /Tombera notre Nation.
III
D’uno raço que regreio / D'une race qui regerme
Sian bessai li proumié gréu ; / Nous sommes peut-être les premiers bourgeons
Sian bessai de la Patrio / Nous sommes peut-être de la Patrie
Li cepoun emai li priéu. / Les piliers et les chefs.
IV
Vuejo-nous lis esperanço / Verse-nous les espérances,
E li raive dóu jouvènt, / Et les rêves de la jeunesse,
Dóu passat la remembranço /Du passé, le souvenir,
E la fe dins l’an que vèn. / Et la foi dans l'an qui vient.
V
Vuejo-nous la couneissènço / Verse-nous la connaissance
Dóu Verai emai dóu Bèu, / Du Vrai comme du Beau,
E lis àuti jouïssènço / Et les hautes jouissances
Que se trufon dóu toumbèu. / Qui se rient du tombeau.
VI
Vuejo-nous la Pouësio / Verse-nous la Poésie
Pèr canta tout ço que viéu, / Pour chanter tout ce qui vit,
Car es elo l’ambrousio / Car c'est elle l'ambroisie
Que tremudo l’ome en diéu. /Qui transforme l'homme en Dieu.
VII
Pèr la glòri dóu terraire / Pour la gloire du Pays
Vautre enfin que sias counsènt, /Vous enfin qui êtes consentants
Catalan, de liuen, o fraire, /Catalan, au loin, nos frères
Coumunien tóutis ensèn ! / Communions tous ensemble !
Trois de nos Éphémérides essayent de restituer au moins une partie de la puissance et de la beauté de la poésie mistralienne (8 septembre, naissance; 25 mars, décès; 29 février, Prix Nobel) : elles sont réunies et "fondues", pour ainsi dire, en un seul et même PDF, pour la commodité de la consultation :
Et six autres de nos Éphémérides rendent compte de son action, de ses initiatives ou d'autres prises de position importantes :
- la création du Félibrige et la fête de son Cinquantenaire (Éphéméride du 21 mai);
- l'institution de la Fèsto Vierginenco (Éphéméride du 17 mai) et celle de l'Élection de la Reine d'Arles (Éphéméride du 30 mars);
- le contexte historico/politique de la création de la Coupo Santo (Éphéméride du 30 juillet);
- Frédéric Mistral récite L'Ôde à la Race latine à Montpellier (Éphéméride du 25 mai);
- enfin, la publication de son brulot anti-jacobin, fédéraliste et décentralisateur, donc authentiquement "politique", traditionnaliste et réactionnaire : La Coumtesso (Éphéméride du 22 août)
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Éphéméride du 30 Juillet
Arles, de nos jours
1178 : Frédéric 1er Barberousse est couronné en Arles Empereur du Saint Empire Romain Germanique
La cérémonie est présidée par l'archevêque d'Arles, Raimon de Bollène.
À cette époque, la Provence ne faisait pas encore partie du Royaume de France, mais était une province du Saint Empire, lequel avait le Rhône pour frontière. Et la ville d'Arles jouissait d'un prestige certain : favorisée par Jules César, puis par Constantin le Grand, elle accueillit plusieurs conciles, dont celui qui, en présence de l'Empereur Constantin lui-même, condamna le Donatisme.
À partir de la chute de l'Empire romain, l'histoire de la région fut marquée par les diverses invasions (wisigoths, ostrogoths, sarrasins...), puis l'intégration à l'Empire de Charlemagne et, à la dislocation de celui-ci, une certaine indépendance, plus ou moins maintenue, jusqu'à l'absorption, en 1032, dans le Saint Empire.
En 1365, le 4 juin, un autre empereur germanique, Charles IV, se fera couronner comme son prédécesseur Frédéric Barberousse, roi d'Arles, à la cathédrale Saint-Trophime.
En ce temps-là, les bateliers qui descendaient le Rhône ne disaient pas "à droite/à gauche", ni "babord/tribord" mais, s'ils voulaient aller à droite, "Reiaume" (parce qu'il fallait aller du côté du Royaume de France); ou, s'ils voulaient aller à gauche, "Empèri" (parce qu'il fallait aller du côté du Saint Empire : on trouve là l'origine du nom du Château de l'Empèri, à Salon (ci contre).
Malgré un premier rapprochement, esquissé par le mariage de Louis IX avec Marguerite de Provence, il faudra attendre plusieurs siècles pour que la France atteigne sa "frontière naturelle" du côté des Alpes. La première réunion fut celle du Dauphiné, en 1349, réunion à partir de laquelle l'héritier du royaume devait porter le titre de "Dauphin".
Il faudra attendre Louis XI, en 1481, pour que la Provence devienne française à son tour.
Enfin, il faudra attendre Napoléon III et les plébiscites de 1860 pour que Nice - détachée de la Provence en 1388 - et la Savoie (le Val d'Aoste ayant été malencontreusement "oublié" par les négociateurs français) intègrent à leur tour la communauté nationale.
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ALLEZ LA FRANCE ! 8 MÉDAILLES...
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Retour sur la confiscation de la Cérémonie d'ouverture des JO par un Boucheron fanatique de l'anti France, qui déclare :
"J’assume tout… C’était une manière de faire récit de notre diversité et d’affirmer crânement que c’est comme ça qu’on va vivre ensemble... À travers cette cérémonie d’ouverture, on a restauré une fierté pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique : aller de l'avant, avec une Histoire en mouvement..."
Éric Zemmour lui a très bien répondu :
"Les Jeux Olympiques ou la dictature du « bon esprit ». Depuis hier soir, il est de bon ton d’apprécier les quelques jolies scènes du spectacle. Il ne faut pas être ronchon ! Surtout, ne passons pas pour réac ! Il faut être de tout cœur avec nos athlètes, ça, c’est vrai. Et puis, le spectacle laser devant la Tour Eiffel était bien beau. Quelques scènettes au musée du Louvre étaient charmantes. La Seine est toujours aussi sublime. Les monuments légués par nos Rois ont toujours de quoi éblouir le monde. Alors, on n’aurait pas « bon esprit » si on a voulu voir ce spectacle tel qu’il a été conçu. Un spectacle politique jusqu’au bout des ongles fluorescents des drag queens. Un spectacle de mauvais goût, jusqu’à la tête coupée de Marie-Antoinette qui chante le « ça ira ». Un spectacle faussement subversif jusqu’à Philippe Katerine qui danse nu au milieu d’une bien laide parodie de la Cène. Le vrai subversif risque sa peau : en 2024, Philippe Katerine ne risque rien à se mettre à poil en blasphémant le Christ. Bref des « mutins de Panurge », qui respectent le nouvel ordre moral, le doigt sur la couture. La vérité, c’est que les grands artisans de ce spectacle (Macron, Boucheron, Hidalgo…) ont pris en otage la beauté de Paris, le plus bel écrin du monde. Mais ces gens ne sont pas nous. Ils ne nous représentent pas. Ils sont étrangers à ce que nous sommes. Ennemis de ce que nous fûmes. Ils veulent nous imposer une vision de l’Homme qui n’est pas la nôtre. Une vision de la France qui n’est pas la nôtre, que nous rejetons, que les étrangers eux-mêmes découvrent avec stupéfaction, ou tristesse. Ma grand-mère aurait conclu : même le ciel en a pleuré !"
Et, puisque l'humour est aussi une arme de combat - et souvent la plus ravageuse - nous dédions ceci à la dame en léger surpoids, au centre du "tableau" (?) qui se voulait une insulte aux deux milliards de chrétiens dans le monde :
C'est cadeau !
De la part de la Rédaction de lafautearousseau !
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Éphéméride du 29 juillet
1987 : Début de la construction du Tunnel sous la Manche
1656 : La Reine Christine de Suède débarque à Marseille
C'est un personnage tout à fait hors du commun - excentrique, disent certains - qui entame un voyage en France; un voyage qui sera, comme toute sa vie, marqué par le surprenant : la reine causa - par exemple - un grand scandale lorsque, au cours de son séjour, à Fontainebleau, elle fit assassiner son écuyer et amant, Monaldeschi (1657).
Très cultivée, elle avait convaincu Descartes de venir en Suède, et correspondait avec Pascal, Gassendi ou Madeleine de Scudéry.
Pour Louis XIV, il ne fit aucun doute qu'il fallait recevoir magnifiquement cette reine d'un pays nordique protestant : l'importance diplomatique de sa "visite" ne peut se comparer qu'à la traversée de la France par Charles Quint, sous François premier.
Christine de Suède et sa cour (partie droite du tableau).
La Reine écoute Descartes faisant une démonstration de géométrie, en présence du Prince de Condé, d'Élisabeth de Bavière (princesse Palatine) et du père Marin Mersenne.
Louis Michel Dumesnil (1680-1746), Musée national du Château de Versailleshttp://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1957_num_9_1_2097
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride...
Vous y trouverez expliquée la genèse de la Coupo santo de Frédéric Mistral, et une évocation rapide du Félibrige, du sain régionalisme, qui ne se dresse pas contre la grande Patrie, mais qui, au contraire, en cultivant l'amour des Français pour chacune de leur "petite patrie" renforce et consolide l'unité de l'ensemble France.
Ce qui est le véritable fédéralisme, qui ne peut exister sans fédérateur : la royauté...
lafautearousseau
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Vincent Trémolet de Villers pose la bonne question :
"La Cène de l'Evangile comme celle de Leonard de Vinci se remettront de cette nouvelle singerie. Mais tout esprit honnête devrait s'interroger: pourquoi toute expression artistique ou humoristique qui se proclame "inclusive" doit-elle obligatoirement ridiculiser les catholiques ?"
Et voici la réponse (du moins, la nôtre; du moins, pour nous) : parce que la Révolution en France est, avant tout anti chrétienne. Avant même d'être anti royale. La République idéologique est un totalitarisme, comme le nazisme, le marxisme-léninisme ou bien l'Islam (dont tant de choses le rapprochent); elle se veut elle-même une Nouvelle Religion, et son but premier est d'éradiquer intégralement la précédente : le christianisme et de le remplacer, de s'y substituer, intégralement.
Et que la révolution en France se veuille la nouvelle époque à partir de quoi tout commence - comme le christianisme, année zéro du calendrier - cela ne fait aucun doute : ses actes sont bien datés de "l'an un de la république", et elle parle bien des "soldats de l'an deux". Pour elle, c'est clair : son rôle historique est d'effacer absolument et de remplacer absolument le christianisme...
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Dans notre Éphéméride de ce jour : Bouvines, dont la célébration serait la meilleure date pour notre Fête nationale...
1214 : Victoire de Bouvines
Ce triomphe est, de fait, la première manifestation publique de la réalité de la Nation Française. Et sa célébration serait, sans aucune doute, une bien meilleure date de Fête nationale que le plus qu'ambigu 14 juillet (voir l'Éphéméride du 14 juillet)...
En un peu plus de deux cents ans, en partant de presque rien, les Rois Capétiens ont créé un État fort, qui leur a permis, en retour, de commencer à créer réellement et durablement la France. Quoique très incomplète, elle existe déjà: à l'intérieur, comme conscience nationale librement voulue et vécue; à l'extérieur, comme le premier royaume de l'Occident.
C'est en quelque sorte la valeur de l'oeuvre des capétiens prouvée par l'Histoire...
L'église de Bouvines, dont les vitraux racontent la bataille
À Bouvines, Philippe Auguste affronte l'empereur Otton IV de Brunswick, allié du roi d'Angleterre Jean sans Terre, et les coalisés flamands, emmenés par Ferrand. Contre toute attente, la bataille se déroule un dimanche, jour du Seigneur, car Otton est l'ennemi du pape. Il a été excommunié et déposé par le souverain pontife au profit de son rival, Frédéric II.
Avant la bataille, Philippe Auguste réunit ses hommes :
"Je porte la couronne mais je suis un homme comme vous."
Et encore :
"Tous vous devez être rois et vous l'êtes, par le fait, car sans vous je ne puis gouverner"...
Les deux camps s'affrontent de midi jusqu'au coucher du soleil (ci dessus), et face à la débâcle des ses troupes, Otton préfère fuir plutôt que d'être capturé. Philippe Auguste ramène à paris Ferrand enferré (ci dessous)...
Sur la bataille elle-même :
http://www.nordmag.fr/patrimoine/histoire_regionale/bouvines/bouvines.htm
Et, dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"
Pierre de Meuse a rédigé une excellente étude de la bataille de Bouvines, que nous avons publiée, en trois parties, dans notre catégorie "Idées, Histoire, Culture et Civilisation" : Bouvines (I), Bouvines (II), Bouvines (III).
Il s'agit, en vérité, de bien davantage qu'un récit - quoique tout y soit décrit par le menu - et de bien davantage que d'une évocation. Mais, outre tout cela, d'une étude politique, militaire, historiographique de la bataille de Bouvines...
Cette immense victoire est aussi l'oeuvre d'un de nos plus grands rois : Philippe II, justement appelé Auguste... :
De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils :
"...Pour conduire cette lutte contre l’État anglo-normand, il se trouva un très grand prince, le plus grand que la tige capétienne eût donné depuis Hugues Capet. Philippe Auguste, devenu roi avant l’âge d’homme, car il était né tard du second mariage de Louis VII, fut d’une étonnante précocité. Chez lui, tout était volonté, calcul, bon sens et modération. En face de ces deux fous furieux, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, fils d’Éléonore et d’Henri Plantagenêt, Philippe Auguste représente le réalisme, la patience, l’esprit d’opportunité. Qu’il allât à la croisade, c’était parce qu’il était convenable d’y aller. Il rentrait au plus vite dans son royaume qui l’intéressait bien davantage, laissant les autres courir les aventures, profitant, pour avancer ses affaires, de l’absence et de la captivité de Richard Cœur de Lion. Chez Philippe Auguste, il y a déjà des traits de Louis XI. Ce fut, en somme, un règne de savante politique et de bonne administration. C’est pourquoi l’imagination se réfugia dans la légende. La littérature emporta les esprits vers des temps moins vulgaires. Le Moyen Âge lui-même a eu la nostalgie d’un passé qui ne semblait pas prosaïque et qui l’avait été pareillement. Ce fut la belle époque des chansons de geste et des romans de chevalerie. Le siècle de Saladin et de Lusignan, celui qui a vu Baudouin empereur de Constantinople, a paru plat aux contemporains. Ils se sont réfugiés, pour rêver, auprès de Lancelot du Lac et des chevaliers de la Table Ronde. Il faudra quatre cents ans pour qu’à son tour, fuyant son siècle, celui de la Renaissance, le Tasse découvre la poésie des croisades.
Philippe Auguste n’avait qu’une idée : chasser les Plantagenêts du territoire. Il fallait avoir réussi avant que l’empereur allemand, occupé en Italie, eût le loisir de se retourner contre la France. C’était un orage que le Capétien voyait se former. Cependant la lutte contre les Plantagenêts fut longue. Elle n’avançait pas. Elle traînait en sièges, en escarmouches, où le roi de France n’avait pas toujours l’avantage. Henri, celui qu’avait rendu si puissant son mariage avec Éléonore de Guyenne, était mort. Richard Cœur de Lion, après tant d’aventures romanesques, avait été frappé d’une flèche devant le château de Chalus : ni d’un côté ni de l’autre il n’y avait encore de résultat (illustration ci dessus : dispute entre Philippe Auguste et Richard Coeur de lion, ndlr). Vint Jean sans Terre : sa démence, sa cruauté offrirent à Philippe Auguste l’occasion d’un coup hardi. Jean était accusé de plusieurs crimes et surtout d’avoir assassiné son neveu Arthur de Bretagne. Cette royauté anglaise tombait dans la folie furieuse. Philippe Auguste prit la défense du droit et de la justice. Jean était son vassal : la confiscation de ses domaines fut prononcée pour cause d’immoralité et d’indignité (1203). La loi féodale, l’opinion publique étaient pour Philippe Auguste. Il passa rapidement à la saisie des terres confisquées où il ne rencontra qu’une faible résistance. Fait capital : la Normandie cessait d’être anglaise. La France pouvait respirer. Et, tour à tour, le Maine, l’Anjou, la Touraine, le Poitou tombèrent entre les mains du roi. Pas de géant pour l’unité française. Les suites du divorce de Louis VII étaient réparées. Il était temps.
Philippe Auguste s’occupait d’en finir avec les alliés que Jean sans Terre avait trouvés en Flandre lorsque l’empereur Othon s’avisa que la France grandissait beaucoup. Une coalition des rancunes et des avidités se forma : le Plantagenet, l’empereur allemand, les féodaux jaloux de la puissance capétienne, c’était un terrible danger national. Si nous pouvions reconstituer la pensée des Français en l’an 1214, nous trouverions sans doute un état d’esprit assez pareil à celui de nos guerres de libération. L’invasion produisait déjà l’effet électrique qu’on a vu par les volontaires de 1792 et par la mobilisation de 1914. Devant le péril, Philippe Auguste ne manqua pas non plus de mettre les forces morales de son côté. Il avait déjà la plus grande, celle de l’Église, et le pape Innocent III, adversaire de l’Empire germanique, était son meilleur allié européen : le pacte conclu jadis avec la papauté par Pépin et Charlemagne continuait d’être bienfaisant. Philippe Auguste en appela aussi à d’autres sentiments. On forcerait à peine les mots en disant qu’il convoqua ses Français à la lutte contre l’autocratie et contre la réaction féodale, complice de l’étranger. Il y a plus qu’une indication dans les paroles que lui prête la légende au moment où s’engagea la bataille de Bouvines : "Je porte la couronne, mais je suis un homme comme vous." Et encore : "Tous vous devez être rois et vous l’êtes par le fait, car sans vous je ne puis gouverner." Les milices avaient suivi d’enthousiasme et, après la victoire qui délivrait la France, ce fut de l’allégresse à travers le pays. Qui oserait assigner une date à la naissance du sentiment national ?
Ce règne s’acheva dans la prospérité. Philippe Auguste aimait l’ordre, l’économie, la bonne administration. Il se contenta de briser le royaume anglo-normand et d’ajouter au territoire les provinces de l’Ouest, de restituer la Normandie à la France. Il se garda d’aller trop vite et, après Bouvines, d’abuser de la victoire..."